LA LETTRE VERNIMMEN.NET

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA LETTRE VERNIMMEN.NET"

Transcription

1 ACTUALITE : La Bourse joue-t-elle son rôle de financier de l économie? GRAPHIQUE DU MOIS : Rachats d actions et dividendes en 2012 RECHERCHE : La création de valeur des LBOs secondaires QUESTION ET REPONSE : Pourquoi les variations de stocks de produits finis apparaissent-elles en produits dans le compte de résultat? ACTUALITE : La Bourse joue-t-elle son rôle de financier de l économie? La Bourse a principalement cinq rôles : - Offrir une liquidité à des investisseurs qui peuvent, à un moment donné ou dans le temps céder tout ou partie des leurs actions dans une société cotée. Cette liquidité est fondamentale car une action, contrairement à un titre de dette, n offre pas contractuellement un remboursement. La liquidité ne peut donc venir que d une revente à un moment donné à un autre investisseur. Dès lors la possibilité d une cotation en Bourse même dans un futur indéterminé, est un frein de moins à l investissement en capitaux propres. - Afficher régulièrement le prix des actifs qui y sont cotés. Que ce prix plaise ou non est un autre sujet. Il a le mérite d exister, c est le prix du marché et le prix auquel il est possible de céder très vite un paquet d actions. Les alternatives permettant d obtenir un prix plus élevé existent mais sont aléatoires. Elles prennent du temps et peuvent n être que partielles : vente du contrôle, sortie de l investisseur minoritaire par rachat d actions, attente de jours meilleurs. - Donner un brevet de respectabilité aux entreprises qui sont cotées car toutes ne sont pas cotées, il faut respecter des conditions. Le régulateur boursier s assure que des vérifications ont été faites au moment de l introduction en bourse sur la situation de l entreprise et en fait régulièrement par la suite, ce qui est loin d être sans coût pour les émetteurs surtout quand les IFRS s en mêlent 1. Seules normalement les meilleures entreprises sont donc susceptibles d être cotées. 1 En France, les sociétés non cotées établissent leurs comptes en normes françaises mais celles cotées sur Euronext doivent les publier en normes IFRS et celles sur Alternext ont le choix. LA LETTRE VERNIMMEN.NET : COMPLETE L OUVRAGE, l APPLI iphone et ipad, ET LE SITE

2 - Offrir une protection aux actionnaires minoritaires car les règles boursières concernant l information et les changements de contrôle offrent souvent de bien meilleures protections que celle permises un pacte d actionnaires. - et enfin faciliter le financement par capitaux propres, car la cotation qui donne un prix à l action et une liquidité favorise considérablement la levée de fonds : un prix de référence existe aux yeux de tous et à tout moment une action achetée peut être revendue. La bourse est de fait un moyen pour l entreprise de toucher un nombre beaucoup plus important d investisseurs potentiels et donc théoriquement de lever plus de fonds. C est justement sur ce dernier point que la Bourse est critiquée. Le montant des dividendes versés et des rachats d actions est supérieur, et de loin, à celui des augmentations de capital, le nombre des sociétés qui s introduisent en Bourse s est réduit, en particulier en France, comme une peau de chagrin, le nombre de radiations volontaires par retrait de bourse 2 ou involontaire suite à un changement de contrôle est largement supérieur à celui des introductions. Tout ceci est statistiquement vrai, mais nous semble relever financièrement d un effet d optique. Les sociétés cotées qui versent des dividendes copieux ou procèdent à des rachats d actions ne sont pas les mêmes que celles qui font des augmentations de capital. Il est normal que des sociétés arrivées à maturité procèdent à des rachats d actions et/ou à des versements de dividendes copieux afin de restituer à leurs actionnaires des capitaux propres dont elles n ont plus ou pas l usage. A l inverse, il est normal que des sociétés en forte croissance ou en restructuration sollicitent auprès des investisseurs de nouveaux capitaux propres. Le fait que le solde des appels aux actionnaires moins les restitutions aux actionnaires soit négatif ne change rien à l affaire : les entreprises cotées qui ont eu besoin de capitaux propres ont pu en trouver en bourse comme Arcelor Mittal (4 Md$), Peugeot (1 Md ) ou Technicolor (190 M ) pour se restructurer, Alstom (350 M ) ou CGG Veritas (414 M ) ou Vranken Pommery (42 M ) pour financer des opérations de croissance externe ; Energie Partagée (3 M ) ou GL Events (70 M ) pour financer des investissements ; en se limitant à des opérations datant de moins d un an. Par ailleurs, dans ces calculs on oublie facilement les augmentations de capital cachées : dividendes payés en actions (4,6 Md en 2012 pour les entreprises du CAC 40, voir l article suivant), conversion d obligations convertibles en actions, exercice d options de souscription accordées aux salariés. Il ne faut cependant pas se leurrer. En Europe au moins, l année 2012 n a pas été très propice à des augmentations de capital : cours bas qui peuvent poser des problèmes de dilution du 2 Pour plus de détails, voir le chapitre 48 du Vernimmen 2

3 contrôle pour des actionnaires ne pouvant pas souscrire pour leur part 3, structure financière saine pour de nombreuses entreprises cotées qui n ont pas besoin de capitaux propres supplémentaires, peu d opérations de croissance externe à financer, flux de trésorerie disponible élevés et investissements industriels peu dynamique dans une zone économique flirtant avec la récession. Mais il n y a pas que la France et l Europe dans le monde. Ainsi l AMF estime à 270 Md$ le montant des augmentations de capital dans le monde pour les neufs premiers mois de 2012 contre 280 pour l ensemble de 2011 et 350 en Enfin et surtout, il ne faut pas oublier qu il y a les flux mais aussi les stocks. Les flux ce sont les augmentations de capital, les stocks la masse de capitaux propres comptables apportés depuis la création des entreprises par les actionnaires non contrôlant ou laissés à leur disposition sous forme de bénéfices non distribués. En Europe compte tenu d une capitalisation boursière des sociétés de l ordre de Md, d un PBR bien pesé de 1,5 et flottant moyen pondéré de 80%, on peut estimer ce stock d investissements financés par la Bourse à environ Md en montant comptable donc historique. Certains de ces capitaux propres ont été apportés à l entreprise lorsqu elle était cotée, d autres lorsqu elle ne l était pas encore. Mai en tout état de cause le relais a été pris à un moment donné pour de l ordre de Md en Europe par des investisseurs actifs en Bourse car ils savaient qu ils pourraient revendre les titres qu ils achetaient à d autres investisseurs qui eux aussi savaient qu ils pourraient en cas de besoin les revendre à d autres investisseurs qui eux aussi... Pour Md, des actifs sont financés et portés par des investisseurs qui, individuellement, peuvent changer rapidement mais qui seront toujours remplacés, de sorte que collectivement ils et la Bourse portent ces actifs. L oublier et dire que la Bourse ne finance plus les entreprises comme on l entend d ici et de là, c est faire l impasse sur Md en Europe Md, c est 11 fois le montant des encours de crédits aux entreprises du monde entier accordés par la plus grosse banque européenne dans ce domaine (BNP Paribas). Ce n est donc pas rien. Il y a une corrélation forte en la vigueur d un marché boursier, c est-à-dire du public equity et celle du private equity, le monde du non coté. C est un mécanisme vertueux qui s autoentretient. Dans certains pays tout créateur d une nouvelle entreprise rêve d atteindre la consécration que matérialise l introduction en Bourse. Il n a pas de peine à trouver des investisseurs en capital risque si son projet tient la route car ils savent que si le succès est au rendez-vous, leur investissement pourra trouver sa liquidité sur le marché boursier. Dans d autres pays, cela est beaucoup plus difficile car culturellement et fiscalement l environnement n est guère favorable à la prise de risques par capitaux propres. La Bourse est moins développée, moins dynamique et les entrepreneurs ont plus de mal à trouver des 3 Pour plus de détails, voir le chapitre 43 du Vernimmen

4 financements en capital risque. On créé alors moins d entreprises et elles arrivent moins facilement au stade de l introduction en Bourse. On ne saurait trop insister sur les effets positifs indirects d une Bourse dynamique sur le financement en capitaux propres de l économie. Stade ultime de la liquidité, elle bénéfice au monde du non coté qui un jour ou l autre l utilisera et qui, en attendant, peut être plus actif car plus confiant dans sa liquidité à terme grâce à elle. On terminera sur un clin d œil. Les groupes dont la structure juridique ne permet pas la cotation en Bourse (les mutualistes) ont le plus souvent une ou plusieurs filiales cotées qui leur sert de pompe à financement en capitaux propres : Natixis pour BPCE, CASA pour le Crédit Agricole ou Vilmorin pour Limagrain. Quant à ceux qui ne veulent pas venir en Bourse, ils organisent souvent leur propre bourse interne comme le groupe Mulliez. * * * TABLEAU DU MOIS : Rachats d actions et dividendes en France en 2012 Avec 4,6 Md de rachats d actions en 2012, les entreprises du CAC 40 ont réduit en 2012 de 20% les restitutions de liquidités sous cette forme à leur actionnaires, à charge pour eux de les investir auprès de sociétés qui ont besoin de capitaux propres. Ceci correspond bien à la nature totalement discrétionnaire de cette forme de distribution de liquidités aux actionnaires qui peut être arrêtée à tout moment 4. Ce n est donc pas en soi une bonne ou une mauvaise nouvelle. C est un résidu de la conjoncture et vu son niveau actuel on reste, sans surprise, loin du plus haut de 2007 (19,2 Md ) et au troisième plus bas niveau sur les 10 dernières années. 12 groupes ont procédé à des rachats d actions significatifs en 2012 contre 17 en 2011, en profitant de niveaux de cours perçus alors comme bas au premier semestre et créant autant d opportunités pour neutraliser la dilution liée à la création récente de titres (Sanofi, le leader français de cette année avec plus de 800 M ) ou pour faciliter la sortie d un actionnaire minoritaire et renforcer à bon compte la position d un actionnaire principal mais loin d être majoritaire (Publicis, qui est le champion cette année des rachats d actions en pourcentage avec 7,6 % du capital et 644 M ). (4) Pour plus de détails, voir le chapitre 42 du Vernimmen

5 Source : Compilation des informations réglementées publiées par les sociétés Contrairement à l an passé, aucun groupe du CAC 40 n a procédé à des cessions significatives de titres auto détenus, reflet dans la plupart des cas d une bonne situation financière des membres de l élite françaises des groupes cotés comme, a contrario, Alcatel et Peugeot, qui ont quitté le CAC 40 et donc le périmètre de cette étude, peuvent en témoigner. Coté dividendes, 40,9 Md ont été versés en 2012, soit une progression de 5% par rapport à l an dernier. Sur cette somme, 10 % ont été versés en actions dont les deux tiers par GDF Suez et le quart par BNP Paribas. Les chiffres de cette année illustrent bien le coté roulette russe des dividendes en actions : là où GDF Suez, BNP Paribas et Carrefour ont convaincu plus de 60% de leurs actionnaires d opter pour le dividende en actions, Vallourec, Véolia Environnement ou Michelin n en ont convaincu que moins du quart. Non en raison de la pertinence de la stratégie suivie ou de la force de conviction des dirigeants, mais simplement en fonction de l évolution à la hausse ou non du cours de bourse pendant la période de choix des actionnaires. Rappelons en effet que le paiement du dividende en action s apparente à une option d achat à prix fixe pendant la durée laissée à l actionnaire pour prendre sa décision. Comme l an passé le trio de tête des versements de dividendes représente de l ordre du tiers des dividendes versés, il est composé de Total, Sanofi et GDF Suez. Si on ajoute EDF et France Télécom, on atteint 5

6 avec 5 groupes presque 50 % des dividendes. Comme quoi, même au sein du CAC 40, les inégalités sont criantes! Crédit Agricole et Société Générale se retrouvent seuls cette année à ne pas verser de dividendes, Alcatel et Peugeot ayant quitté le CAC 40. Cela n est pas dû à leurs mauvais résultats, mais à leur volonté de renforcer de façon certaine leurs capitaux propres pour des raisons prudentielles (Bâle III), ce que l option du dividende en actions ne permet pas. Groupe Rachat net d'actions en 2012 (en M ) Rachats nets en % de la capitalisation boursière moyenne 2012 Dividendes versés en cash en 2012 (en M ) Dividendes versés en actions en 2012 (en M ) Somme rachats nets et dividendes versés en 2012 (en M ) En % de la capitalisation boursière moyenne TOTAL 68 0,1% SANOFI 822 1,1% GDF SUEZ 345 0,7% FRANCE TELECOM 30 0,1% EDF -3 0,0% L'OREAL 498 0,9% AXA -17-0,1% DANONE 696 2,4% VINCI 525 2,7% LVMH 8 0,0% BNP PARIBAS 0 0,0% VIVENDI 18 0,1% SCHNEIDER ELECTRIC 0 0,0% SAINT GOBAIN 261 1,4% ARCELORMITTAL 0 0,0% AIR LIQUIDE 113 0,4% PUBLICIS 644 7,6% UNIBAIL-RODAMCO 0 0,0% BOUYGUES -1 0,0% PPR 24 0,2% PERNOD-RICARD 22 0,1% CARREFOUR 99 0,9% EADS 36 0,2% MICHELIN 0 0,0% SAFRAN 118 1,0% STMICROELECTRONICS 0 0,0% VEOLIA ENVIRONNEMENT 0 0,0% RENAULT 0 0,0% ESSILOR 117 0,9% TECHNIP 102 1,1% SOLVAY 0 0,0% ACCOR 0 0,0% LEGRAND 11 0,2% ALSTOM 0 0,0% VALLOUREC 12 0,2% LAFARGE 0 0,0% CAP GEMINI 0 0,0% GEMALTO 35 0,7% CREDIT AGRICOLE 7 0,0% SOCIETE GENERALE 0 0,0% 0 0 Cumul ,5 % ,0% ,8% ,9% ,6% ,5% ,1% ,8% ,3% ,6% ,5% ,2% ,2% 919 3,5% 907 5,0% 915 3,4% 835 3,1% 767 9,0% 735 5,4% 503 7,5% 465 3,1% 465 2,2% 454 4,0% 405 2,0% 378 3,6% 376 3,3% ,9% 354 7,3% 316 3,0% 294 2,3% 275 3,1% 266 2,7% 261 4,6% 256 3,5% 236 3,2% 168 3,5% 145 1,4% 154 3,3% 61 1,2% 7 0,0% 0 0,0% ,4 % Source : Compilation des informations réglementées publiées par les sociétés Le taux de distribution pour les entreprises du CAC 40 qui ont versé un dividende est de 54 %, au dessus de sa moyenne historique de 45%. Nous anticipons qu il pourrait baisser un peu en 2013, car un certain nombre de gros payeurs de dividendes dans des secteurs à maturité ont atteint un niveau de taux de distribution trop élevé compte tenu de leurs investissements à venir et de leurs objectifs de structure financière. 6

7 France Télécom a déjà confirmé le principe d une baisse de son dividende (de 43%) et d autres groupes pourraient le suivre dans cette voie (GDF Suez? EDF?). Rappelons 5 à notre lecteur qui serait tenté de leur jeter la pierre que le seul critère financièrement pertinent d appréciation d une politique de distribution est le taux de rentabilité marginale des fonds réinvestis. Le dividende n est ni une idole ni une icône! A contrario, le Crédit Agricole et Société Générale pourrait reprendre en 2013 le paiement d un dividende, mais probablement pas avec un taux de distribution de 50%. * * * RECHERCHE : La création de valeur des LBOs secondaires Parmi les bons mémoires de recherche réalisés l an passé par des étudiants figurait celui de François Evers (HEC Paris). En voici le résumé, sachant que le texte intégral se trouve sur la page mémoires de recherche du site vernimmen.net L étude de F.Evers a pour objet d analyser la création de valeur ainsi que les leviers des acquisitions avec effet de levier (LBO) secondaires (SBO) en France au cours de la période de l après-crise financière. Deux ensembles de données sont utilisés : d une part un échantillon unique regroupant 438 LBO menés par des fonds de private equity (PE) en France entre 2007 et 2011 et d autre part un échantillon de 139 sorties du capital par ce même type de fonds pour la même période. La sortie du capital via SBO a été la voie préférée des fonds de PE en 2011: 52% des investissements en PE ont été sortis de cette façon. Les SBO ont commencé à se multiplier au cours des années 2000 et depuis ils ont attiré de plus en plus l attention des chercheurs. Si la recherche accepte, en général, trois leviers de création de valeur lors des LBO, à savoir la valorisation, l optimisation opérationnelle et l effet de levier, elle reste plutôt sceptique à l égard du potentiel de création de valeur lors des SBO. Les SBO seraient plus chers que les LBO en raison de l hypothèse du vendeur qualifié. De plus, l essentiel de l optimisation opérationnelle aurait déjà été réalisé lors des LBO. Par conséquent, il est souvent argumenté que le seul véritable levier de création de valeur lors des SBO consiste dans l utilisation accrue de l effet de levier. De plus, d autres leviers, à part l objectif traditionnel de la création de valeur, semblent encore jouer un rôle lors des SBO. En effet, les conditions de marché, tel que le coût de financement réduit avant la crise financière, sont souvent considérées comme primordiales. Le présent travail constitue l une des toutes 5 Pour plus de détails, voir le chapitre 41 du Vernimmen

8 premières études des leviers des SBO pour la période de l après-crise financière. En outre, il s agit de la première étude qui se concentre exclusivement sur le marché français des SBO. F. Evers montre que les SBO n influencent pas significativement la valorisation des acquisitions. Le fait que les SBO soient en moyenne plus importants que les LBO et qu ils soient plus fréquents dans des industries à multiples boursiers élevés semble plutôt affecter la différence de valorisation. De plus, si les fonds de PE sont plus aptes à augmenter les revenus des entreprises sous LBO que sous SBO, l inverse est le cas pour l optimisation opérationnelle. Une explication serait le phénomène de la sélection naturelle. Ainsi les entreprises sélectionnées pour un SBO ont déjà géré avec succès au moins un LBO précédent et la direction et les employés pourraient être plus aptes à réaliser des gains opérationnels. En combinant ces résultats, F. Evers conclue que les fonds de PE se concentrent sur l expansion des activités d entreprises plus petites et jeunes lors des LBO et sur l optimisation opérationnelle d entreprises plus importantes et matures dans le cas des SBO. Finalement, les fonds de PE ne semblent pas favoriser de façon significative l effet de levier lors d un SBO plutôt que lors d un LBO. Dans l ensemble, F. Evers montre que tout le potentiel de création de valeur n est pas réalisé lors des LBO de premier tour et qu il reste de la marge pour la création de valeur au cours des tours ultérieurs. Par ailleurs, il confirme l existence d autres leviers dans l émergence récente des SBO. F. Evers montre qu une sortie via SBO n est pas seulement liée négativement à des marchés IPO actifs et au coût du financement, mais également positivement au capital engagé non tiré de l industrie du PE et à la pression du fonds sortant de monétiser son investissement. Finalement, F. Evers ne trouve pas de preuve concluante que la réputation du fonds de PE sortant ou la profitabilité de l entreprise cible aient un impact significatif sur la probabilité d une sortie de capital via SBO. La contribution principale de la présente étude consiste dans le résultat que les SBO ne sont pas seulement motivés par les conditions macroéconomiques des marchés IPO et de la dette, mais également par la maximisation de profit microéconomique, c est-à-dire l objectif de la création de valeur. D autre part il s avère que les conditions structurelles de l industrie du PE, par exemple la pression du fonds sortant de monétiser son investissement et le montant du capital engagé non tiré, jouent également un rôle non négligeable. QUESTION ET REPONSE : Pourquoi les variations de stocks de produits finis apparaissent-elles en produits dans le compte de résultat? Notons tout d abord que les variations de stock de produits finis n'apparaissent que dans le compte de résultat par nature qui classe les charges en frais de personnel, dotations aux amortissements, achats de matières premières, etc. Elles n'apparaissent pas dans le compte de 8

9 résultat présenté par fonction où apparaissent des coûts des ventes, des frais commerciaux, des frais administratifs, etc. (1) Le compte de résultat par nature enregistre les charges de l'exercice que celles-ci se rattachent ou non à des produits ou à des services vendus au cours de cet exercice. On est donc dans une logique de production et non de ventes. Mais ne nous trompons pas, le résultat d'exploitation ou le résultat net donné par le format par nature correspond bien, comme il se doit, à la différence entre le chiffre d'affaires et la totalité des coûts directs et indirects supportés pour réaliser ce chiffre d'affaires. Comment fait-on alors la réconciliation entre des charges enregistrées au compte de résultat quand elles sont contractées, indépendamment des ventes, et un résultat qui ne tient compte que des charges rattachables directement ou indirectement aux ventes de l'exercice? Par la variation des stocks de matières premières, encours de production et produits finis. En effet, si on enregistre dans le compte de résultat par nature les achats de matières premières, la présence de la variation des stocks de matières premières qui vient en négatif juste en dessous fait apparaitre en global, non les achats, mais la consommation de matières premières de l'exercice. On se rapproche alors des consommations de matières incluses dans les produits vendus au cours de l'exercice, mais on n'y est pas encore tout à fait. En effet, si l'entreprise a stocké plus de produits finis qu'elle n'a déstocké dans l'exercice ou si elle a moins stocké de produits finis qu'elle n'en a déstocké, il y a alors un écart résiduel qui peut ne pas être négligeable. Le correctif ultime est la variation des stocks de produits finis. Quand elle figure en positif en produits en dessous des ventes, cela veut dire que l'entreprise a plus produit durant l'exercice qu'elle n'a vendu. Comme un stock de produits finis est valorisé comme la somme des coûts de production qui l'ont emmené à son état actuel, il contient en autres les coûts de la matière première qu'il a nécessité. Autrement dit en mettant les variations des stocks de produits finis en produits, c'est comme si on les mettait en négatif de la consommation de matière première pour obtenir, in fine, la seule consommation de matière première nécessitée pour produire les produits vendus dans l'exercice. En effet, accroitre les produits ou réduire les charges du même montant n'a pas d'impact sur le résultat qui en est le solde. Il en est de même par exemple des frais de personnel qui sont enregistrés comme une charge de l'exercice même si une partie du travail a servi à fabriquer des produits qui seront vendus l'an prochain. Mais ce n'est pas grave car cette partie va se retrouver dans le stock de produits finis à la fin de l'exercice et donc dans les variations de stocks de produits finis qui viendront minorer les charges apparentes dans la détermination du résultat de l'exercice. 9

10 Cela serait pédagogiquement peut être plus simple de les mettre en moins des charges, et non de les faire apparaitre en produits, afin de bien faire comprendre qu'il ne s'agit pas de produits comme un chiffre d'affaires mais de charges "comptées" en trop. Mais c'est ainsi. (1) Pour plus de détails sur ces différentes présentations, voir le chapitre 3 du Vernimmen 2013 * * * Au sommaire de la Vernimmen.com Newsletter de janvier 2013 NEWS: The risk-free rate the time to change is now THIS MONTH'S GRAPH : Interest rate yield curves RESEARCH: Bond yield and disaster risk premia Q&A: Why have UK pension funds shifted their asset allocation away from shares? REVIEW OF A BOOK: Corporate Financial Risk Management Pour la consulter : Au sommaire du prochain numéro : ACTUALITE : L analyse financière des groupes japonais COMPLETE L OUVRAGE, LA LETTRE VERNIMMEN.NET : l APPLI iphone et ipad, TABLEAU DU MOIS : Les taux d impôt en France en 2013 RECHERCHE : Choix de financement et caractère ET LE SITE QUESTION : La mesure de la liquidité 10

Présentation de la «Preuve d impôt» - IAS12 Quel est le format publié par les sociétés du CAC 40 dans leurs comptes consolidés en 2012?

Présentation de la «Preuve d impôt» - IAS12 Quel est le format publié par les sociétés du CAC 40 dans leurs comptes consolidés en 2012? 2012 Présentation de la «Preuve d impôt» - IAS12 Quel est le format publié par les sociétés du CAC 40 dans leurs comptes consolidés en 2012? INCLUT LA RECOMMANDATION AMF sur les comptes 2013 Pour tout

Plus en détail

Le CAC 40, parité, diversité : Synthèse de l enquête de République & Diversité, en partenariat avec le CRAN

Le CAC 40, parité, diversité : Synthèse de l enquête de République & Diversité, en partenariat avec le CRAN Le CAC 40, parité, diversité : Synthèse de l enquête de République & Diversité, en partenariat avec le CRAN - Octobre 2012 - Commanditaires et définitions Commanditaires de l enquête Cette enquête a été

Plus en détail

Profil Financier du CAC 40

Profil Financier du CAC 40 26 JUIN 2012 1 Profil Financier du CAC 40 Présentation du 26 juin 2012 Sommaire Présentation générale «Profil CAC 40» 4 Indicateurs clés 8 Structure financière 14 Valorisation boursière 17 Analyse des

Plus en détail

CONDITIONS DEFINITIVES EN DATE DU 05 MAI 2008 CONCERNANT DES BONS D'OPTION WARRANTS SUR ACTIONS ET INDICE AVEC REGLEMENT EN ESPECES

CONDITIONS DEFINITIVES EN DATE DU 05 MAI 2008 CONCERNANT DES BONS D'OPTION WARRANTS SUR ACTIONS ET INDICE AVEC REGLEMENT EN ESPECES CONDITIONS DEFINITIVES EN DATE DU 05 MAI 2008 CONCERNANT DES BONS D'OPTION WARRANTS SUR ACTIONS ET INDICE AVEC REGLEMENT EN ESPECES Emetteur : Calyon Financial Products (Guernsey) Limited Garant : Calyon

Plus en détail

CAC 40 : LES ENTREPRISES FEMINISEES

CAC 40 : LES ENTREPRISES FEMINISEES OBSERVATOIRE SKEMA DE LA FEMINISATION DES ENTREPRISES FRANÇAISES CAC 40 : LES ENTREPRISES FEMINISEES RESISTENT-ELLES MIEUX A LA CRISE BOURSIERE? Professeur Michel Ferrary SKEMA Business School 1 Michel

Plus en détail

La réputation des entreprises se joue-t-elle sur les réseaux sociaux?

La réputation des entreprises se joue-t-elle sur les réseaux sociaux? La réputation des entreprises se joue-t-elle sur les réseaux sociaux? Principaux résultats de l étude TNS SOFRES Top Com muriel.humbertjean@tns-sofres.com Réseaux Sociaux vs. Real Life 3 sources La plus

Plus en détail

Opérations de croissance externe des sociétés du CAC 40

Opérations de croissance externe des sociétés du CAC 40 Opérations de croissance externe des sociétés du CAC 40 Analyse de la communication financière relative à la comptabilisation (IFRS 3R et IAS 27R) et au suivi (IAS 36) des acquisitions Sociétés analysées

Plus en détail

LES ACTIONNAIRES INDIVIDUELS RESTENT CONFIANTS EN 2012!

LES ACTIONNAIRES INDIVIDUELS RESTENT CONFIANTS EN 2012! 7EME BAROMÈTRE ANNUEL CAPITALCOM DES ATTENTES DES ACTIONNAIRES INDIVIDUELS DU CAC 40 A L APPROCHE DES ASSEMBLEES GENERALES 2012 LES ACTIONNAIRES INDIVIDUELS RESTENT CONFIANTS EN 2012! La perception croissante

Plus en détail

LIRE LA COTE BOURSIÈRE RE ET COMPRENDRE LES INDICES BOURSIERS

LIRE LA COTE BOURSIÈRE RE ET COMPRENDRE LES INDICES BOURSIERS FORMATION DES JOURNALISTES Séminaire de Formation de la COSUMAF THÈME 4 : LIRE LA COTE BOURSIÈRE RE ET COMPRENDRE LES INDICES BOURSIERS Par les Services de la COSUMAF 1 SOMMAIRE DU THÈME 4 03 Cote Boursière

Plus en détail

RAPPORT SEMESTRIEL. ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013. Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009

RAPPORT SEMESTRIEL. ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013. Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009 RAPPORT SEMESTRIEL ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013 Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009 8 rue Danielle Casanova 75002 Paris Tel: +33(0)1.44.55.02.10 / Fax: +33(0)1.44.55.02.20 acerfinance@acerfinance.com

Plus en détail

Liste des sociétés assujetties à la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) pour l'année fiscale 2013. Multiple issuers

Liste des sociétés assujetties à la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) pour l'année fiscale 2013. Multiple issuers CORPORATE EVENT NOTICE: Liste des sociétés assujetties à la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) pour l'année fiscale 2013 Multiple issuers PLACE: Paris AVIS N : PAR_20121221_11152_EUR DATE: 21/12/2012

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Communiqué de presse 5 mars 2015

Communiqué de presse 5 mars 2015 RESULTATS ANNUELS 2014 : DYNAMIQUE DE CROISSANCE CONFIRMEE Accélération de la croissance organique des ventes Nouvelle progression du résultat opérationnel courant de +10,6% Hausse du résultat net des

Plus en détail

COVEA SECURITE SICAV de droit français Monétaire court terme

COVEA SECURITE SICAV de droit français Monétaire court terme Plaquette semestrielle d'information COVEA SECURITE SICAV de droit français Monétaire court terme 30 juin 2014 COVEA Finance Affectation des résultats Résultat net : Capitalisation : actions G. Distribution

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 31 DECEMBRE 2002 BILANS CONSOLIDES Avant répartition ACTIF Note au 31 décembre au 31 décembre au 31 décembre en millions d'euros 2002 2001 2000 Immobilisations incorporelles

Plus en détail

Information sectorielle : la transition d IAS 14 à IFRS 8 en France et en Allemagne

Information sectorielle : la transition d IAS 14 à IFRS 8 en France et en Allemagne Synthèse // Réflexion // Une entreprise/un homme // Références Information sectorielle : la transition d IAS 14 à IFRS 8 en France et en Allemagne La communication financière s est développée ces dernières

Plus en détail

Méthodes de la gestion indicielle

Méthodes de la gestion indicielle Méthodes de la gestion indicielle La gestion répliquante : Ce type de gestion indicielle peut être mis en œuvre par trois manières, soit par une réplication pure, une réplication synthétique, ou une réplication

Plus en détail

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group Communiqué de Presse Contacts Relations Investisseurs : Kathleen Clark Bracco +33 (0)1 40 67 29 61 kbraccoclark@sopragroup.com Relations Presse : Virginie Legoupil +33 (0)1 40 67 29 41 vlegoupil@sopragroup.com

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

Diminution de l endettement net consolidé de 8 % sur le semestre

Diminution de l endettement net consolidé de 8 % sur le semestre Comptes consolidés semestriels 30 juin 2009 COMMUNIQUE DE PRESSE 28 SEPTEMBRE 2009 Progression du chiffre d affaires (pro forma) en croissance de 5,6 % à 151 M Solide rentabilité : EBITDA de 25 M soit

Plus en détail

LEGRAND INFORMATIONS FINANCIERES CONSOLIDEES NON AUDITEES 30 SEPTEMBRE 2014. Sommaire. Compte de résultat consolidé 2.

LEGRAND INFORMATIONS FINANCIERES CONSOLIDEES NON AUDITEES 30 SEPTEMBRE 2014. Sommaire. Compte de résultat consolidé 2. LEGRAND INFORMATIONS FINANCIERES CONSOLIDEES NON AUDITEES 30 SEPTEMBRE 2014 Sommaire Compte de résultat consolidé 2 Bilan consolidé 3 Tableau des flux de trésorerie consolidés 5 Notes annexes 6 Compte

Plus en détail

CBo Territoria annonce son transfert sur le marché réglementé de NYSE Euronext Paris

CBo Territoria annonce son transfert sur le marché réglementé de NYSE Euronext Paris Communiqué de presse Sainte-Marie, le 16 décembre 2011, 11h30 Aménageur - Promoteur - Foncière CBo Territoria annonce son transfert sur le marché réglementé de NYSE Euronext Paris «Les résultats et la

Plus en détail

S informer sur. Les obligations

S informer sur. Les obligations S informer sur Les obligations Octobre 2012 Autorité des marchés financiers Les obligations Sommaire Qu est-ce qu une obligation? 03 Quel est le rendement? 04 Quels sont les risques? 05 Quels sont les

Plus en détail

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE Avril 2013 EVALUATION D ENTREPRISE 1 Introduction en bourse Une introduction en bourse est avant tout une opération financière. Les avantages financiers de

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

PRODUITS DE BOURSE GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille! Produits non garantis en capital et à effet de levier

PRODUITS DE BOURSE GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille! Produits non garantis en capital et à effet de levier GUIDE DES WARRANTS Donnez du levier à votre portefeuille! PRODUITS DE BOURSE www.produitsdebourse.bnpparibas.com Produits non garantis en capital et à effet de levier COMMENT LES WARRANTS FONCTIONNENT-ILS?

Plus en détail

A Toute Vitesse (FR0010050773 MLATV) FAIR VALUE : 12

A Toute Vitesse (FR0010050773 MLATV) FAIR VALUE : 12 Guy Cohen guy@nexfinance.fr www.nexresearch.fr 30 août 2006 A Toute Vitesse (FR0010050773 MLATV) FAIR VALUE : 12 Données boursières Compte de résultat, M 2005 2006 e 2007 e 2008e Dern. Cours 7,70 Chiffre

Plus en détail

TURBOS Votre effet de levier sur mesure

TURBOS Votre effet de levier sur mesure TURBOS Votre effet de levier sur mesure Société Générale attire l attention du public sur le fait que ces produits, de par leur nature optionnelle, sont susceptibles de connaître de fortes fluctuations,

Plus en détail

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020 4,50 % par an (1) pendant 8 ans Souscrivez du 30 janvier au 24 février 2012 (2) La durée conseillée de l investissement est de 8 ans. Le capital est garanti à l

Plus en détail

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 ca-des-savoie.fr Arrêtés par le Conseil d administration du Crédit Agricole des Savoie en date du 23 janvier 2015 soumis à l approbation de l Assemblée Générale Ordinaire

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES

LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES Copyright Duhamel Blimbaum. Introduction La création récente de la Banque Publique d Investissement reflète la nécessité d une refonte des processus mais aussi et surtout des moyens de financement des

Plus en détail

Conférence Investisseurs. 1 er avril 2008

Conférence Investisseurs. 1 er avril 2008 Conférence Investisseurs 1 er avril 2008 Avertissement Cette présentation contient des informations à caractère prévisionnel. Ces informations, qui expriment des objectifs établis sur la base des appréciations

Plus en détail

Privalto Phenix 3 - Code ISIN : FR0011174119 Dans le cadre du contrat d assurance vie ou de capitalisation (Indiquer le nom du contrat) :

Privalto Phenix 3 - Code ISIN : FR0011174119 Dans le cadre du contrat d assurance vie ou de capitalisation (Indiquer le nom du contrat) : ANNEXE de SOUSCRIPTION En cas de choix d investissement sur des Unités de Compte représentées par les obligations non garanties en capital et soumises au risque de défaut de BNP Paribas Privalto Phenix

Plus en détail

Analystes financiers (Mai 2006) 3

Analystes financiers (Mai 2006) 3 Analystes financiers (Mai 2006) 3 Tous les éléments de produits et de charges constatés au cours d'un exercice, notamment la charge d'impôt, les éléments extraordinaires entrent dans la détermination du

Plus en détail

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Communiqué de presse Chiffre d affaires pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Paris, le 19 mars 2015 Le Conseil d administration du Groupe Sopra Steria, réuni le 17 mars

Plus en détail

Bonus Cappés et Reverse Bonus Cappés

Bonus Cappés et Reverse Bonus Cappés Bonus Cappés et Reverse Bonus Cappés Le prospectus d émission des certificats Bonus a été approuvé par la Bafin, régulateur Allemand, en date du 9 octobre 2009. Ce document à caractère promotionnel est

Plus en détail

CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004

CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Emétteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. POURQUOI INVESTIR

Plus en détail

S informer sur. Capital investissement:

S informer sur. Capital investissement: S informer sur Capital investissement: les fonds communs de placement à risques destinés au grand public Qu est-ce que le capital investissement? Quels sont les segments d intervention du capital investissement?

Plus en détail

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 %

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 % RESULTATS ANNUELS 2014-2015 Chiffre d affaires 2014-2015 consolidé : 222,9 millions d euros Perte opérationnelle courante 2014-2015 : 125,9 millions d euros Poursuite du recentrage stratégique sur le cœur

Plus en détail

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital.

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. TURBOS WARRANTS CERTIFICATS Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. 2 LES TURBOS 1. Introduction Que sont les Turbos? Les Turbos sont des produits

Plus en détail

Résultats Semestriels 2007. Réunion d information du 3 octobre 2007

Résultats Semestriels 2007. Réunion d information du 3 octobre 2007 Résultats Semestriels 2007 Réunion d information du 3 octobre 2007 1 S o m m a i r e efront, expert en solutions logicielles pour la finance Stratégie de développement Activité du 1 er semestre 2007 Perspectives

Plus en détail

Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière

Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière Chiffres clés 2012 Croissance des ventes du Groupe : +0,9% à 76,8

Plus en détail

Certificats TURBO. Bénéficiez d un effet de levier en investissant sur l indice CAC 40! Produits non garantis en capital.

Certificats TURBO. Bénéficiez d un effet de levier en investissant sur l indice CAC 40! Produits non garantis en capital. Certificats TURBO Bénéficiez d un effet de levier en investissant sur l indice CAC 40! Produits non garantis en capital. www.produitsdebourse.bnpparibas.com Les Certificats Turbo Le Certificat Turbo est

Plus en détail

C e g e r e a l - R é s u l t a t s a n n u e l s 2013 : Une année de consolidation et de certifications

C e g e r e a l - R é s u l t a t s a n n u e l s 2013 : Une année de consolidation et de certifications Paris, le 14 février 2014 8h Information réglementée C e g e r e a l - R é s u l t a t s a n n u e l s 2013 : Une année de consolidation et de certifications Indicateurs clés : Loyers IFRS à 43,3 M (+12,1%)

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE BOUYGUES

COMMUNIQUÉ DE PRESSE BOUYGUES Paris, le 25 février 215 COMMUNIQUÉ DE PRESSE BOUYGUES RÉSULTATS ANNUELS RÉSULTATS EN LIGNE AVEC LES ATTENTES BONNES PERFORMANCES COMMERCIALES RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT : 888 MILLIONS D EUROS RÉSULTAT

Plus en détail

LES TURBOS INFINIS. Investir avec un levier adapté à votre stratégie!

LES TURBOS INFINIS. Investir avec un levier adapté à votre stratégie! LES TURBOS INFINIS Investir avec un levier adapté à votre stratégie! Produits présentant un risque de perte en capital, à destination d investisseurs avertis. Émetteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

Rachat d actions : les raisons d un engouement

Rachat d actions : les raisons d un engouement Rachat d actions : les raisons d un engouement Maher Abdia Chercheur au groupe ESC Troyes Sabri Boubaker Professeur associé au groupe ESC Troyes, chercheur à l Institut de recherche en gestion de l université

Plus en détail

Communiqué de presse Ne pas distribuer, directement ou indirectement, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie ou au Japon

Communiqué de presse Ne pas distribuer, directement ou indirectement, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie ou au Japon Ce communiqué ne constitue pas une offre de valeurs mobilières aux Etats-Unis ni dans tout autre pays. Les Obligations (et les actions sous-jacentes) ne peuvent être ni offertes ni cédées aux Etats-Unis

Plus en détail

Comment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions?

Comment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions? en collaboration avec Comment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions? Vous participez au concours organisé par l association Transaction l Investment Challenge, et vous avez bien

Plus en détail

GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille!

GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille! GUIDE DES WARRANTS Donnez du levier à votre portefeuille! Instrument dérivé au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Produits non garantis en capital à effet de levier EN SAVOIR PLUS? www.listedproducts.cib.bnpparibas.be

Plus en détail

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 27 mars 2013 Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic Conformément à ce qui avait été annoncé lors de la publication des comptes annuels, Icade publie

Plus en détail

Reporting ISR Situation au 30/06/2015 ALM ETHIS VALEURS

Reporting ISR Situation au 30/06/2015 ALM ETHIS VALEURS Reporting ISR Situation au /6/15 Code ISIN : FR1263764 Le fonds a obtenu le label Novethic 14. Le Label ISR Novethic est attribué aux fonds d Investissement Socialement Responsable (ISR) dont la gestion

Plus en détail

Résultats annuels 2013 en forte croissance

Résultats annuels 2013 en forte croissance Communiqué de presse - Clichy, 25 mars 2014, 18h Résultats annuels 2013 en forte croissance Chiffre d affaires en hausse de 5,3% à 420,7 M Résultat opérationnel en hausse de 31,7% à 43,4 M Résultat net

Plus en détail

Estimations des résultats consolidés du premier semestre clos le 31 mars 2014 Évaluation de l option de vente Áreas

Estimations des résultats consolidés du premier semestre clos le 31 mars 2014 Évaluation de l option de vente Áreas C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Paris, le 9 mai 2014 Estimations des résultats consolidés du premier semestre clos le 31 mars 2014 Évaluation de l option de vente Áreas 1. Estimations des résultats

Plus en détail

ATELIER DE TRAVAIL. Atelier de travail, Aspects juridiques et financiers de l entreprise familiale, sur le thème : «Accès au capital privé»

ATELIER DE TRAVAIL. Atelier de travail, Aspects juridiques et financiers de l entreprise familiale, sur le thème : «Accès au capital privé» ATELIER DE TRAVAIL Mardi 27 mars 2012 Atelier de travail, Aspects juridiques et financiers de l entreprise familiale, sur le thème : «Accès au capital privé» Animé par Valérie Tandeau de Marsac, Avocat-

Plus en détail

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds ENTREPRISE ET PATRIMOINE RDV TransmiCCIon 23 mai 2013 Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds Conseil en fusions-acquisitions et ingénierie financière Intégrité indépendance

Plus en détail

Des résultats semestriels sous haute surveillance

Des résultats semestriels sous haute surveillance Des résultats semestriels sous haute surveillance 01/07/14 à 11:49 - Reuters - Une hausse des résultats nécessaire pour justifier les valorisations actuelles - Le marché n'anticipe pas une vague d'avertissements

Plus en détail

AOF. L analyse fondamentale. bourse. mini-guide. Comment investir en Bourse? Mai 2009

AOF. L analyse fondamentale. bourse. mini-guide. Comment investir en Bourse? Mai 2009 AOF mini-guide bourse «Comment investir en Bourse? L analyse fondamentale Mai 2009 L analyse fondamentale SOMMAIRE Les objectifs de l analyse fondamentale p. 4 Comment lire les comptes d une société cotée?

Plus en détail

Associations : La fiscalité de leurs revenus mobiliers MAI 2015

Associations : La fiscalité de leurs revenus mobiliers MAI 2015 Associations : La fiscalité de leurs revenus mobiliers MAI 2015 Associations : La fiscalité de leurs revenus mobiliers 2 SOMMAIRE INTRODUCTION 3 LES PLACEMENTS NON BOURSIERS 5 LES PLACEMENTS BOURSIERS

Plus en détail

RENDEMENT ACTION BOUYGUES JUILLET 2015

RENDEMENT ACTION BOUYGUES JUILLET 2015 RENDEMENT ACTION BOUYGUES JUILLET 2015 Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance 1 Durée d investissement conseillée : 8 ans (hors cas de remboursement

Plus en détail

NETBOOSTER FR0000079683 ALNBT FAIR VALUE: 6,6

NETBOOSTER FR0000079683 ALNBT FAIR VALUE: 6,6 Marina Ilieva marina@nexfinance.fr www.nexresearch.fr 6 septembre 2006 NETBOOSTER FR0000079683 ALNBT FAIR VALUE: 6,6 Données boursières K 2005 2006e 2007e 2008e Dern. Cours 5,72 Chiffre d'affaires 8 901

Plus en détail

ENTREPRENEURS & RÉGIONS

ENTREPRENEURS & RÉGIONS FIP ENTREPRENEURS & RÉGIONS N 8 FIP ENTREPRENEURS & RÉGIONS N 8 ILE-DE-FRANCE - BOURGOGNE - RHÔNE-ALPES PROVENCE-ALPES-CÔTE D AZUR Société de gestion agréée AIFM et AMF par l Autorité des Marchés Financiers

Plus en détail

Disponible du 26 mai au 16 septembre 2014 (dans la limite de l enveloppe disponible, soit 5 millions d euros)

Disponible du 26 mai au 16 septembre 2014 (dans la limite de l enveloppe disponible, soit 5 millions d euros) Aréalys Support présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance Un objectif de gain de 6 % (nets de frais de gestion annuels)* par année écoulée grâce à l indice CAC 40 À l échéance

Plus en détail

Dossier 1 ETUDE DE CAS

Dossier 1 ETUDE DE CAS DSCG session 2012 UE2 Finance Corrigé indicatif Dossier 1 ETUDE DE CAS 1. Evaluation de GRENELLE: 1.1. Valeur des fonds propres Vcp par la méthode des DCF Evolution du chiffre d affaires (TCAM : 6,7%)

Plus en détail

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Synthèse // Réflexion // Une entreprise/un homme // Références Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Particulièrement utiles pour évaluer la capacité

Plus en détail

Communiqué de presse S1 2014-2015

Communiqué de presse S1 2014-2015 Communiqué de presse 27 novembre 2014 Huizingen, Belgique Communiqué de presse S1 2014-2015 (Résultats pour le premier semestre clôturé le 30 septembre 2014) Le chiffre d affaires semestriel a connu une

Plus en détail

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 31 décembre 2013 SOMMAIRE ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 4 COMPTE DE RESULTAT DE L EXERCICE 2013 4 ETAT DU RESULTAT NET ET DES VARIATIONS D ACTIFS ET DE PASSIFS COMPTABILISEES

Plus en détail

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Objectif de la norme 01 L entreprise d assurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture

Plus en détail

Leverage & Short. Leverage & Short

Leverage & Short. Leverage & Short & & INVESTIR AVEC LES INDICES DE STRATÉGIE Produits présentant un risque de perte en capital, émis par société générale Effekten GmbH (société ad hoc de droit allemand) dont Société Générale est le garant.

Plus en détail

IFRS Etats financiers consolidés abrégés (en milliers d euros)

IFRS Etats financiers consolidés abrégés (en milliers d euros) IFRS Etats financiers consolidés abrégés (en milliers d euros) 1. Compte de résultats consolidé par segment au 30.06.2005 2. Bilan consolidé par segment au 30.06.2005 3. Tableau des flux de trésorerie

Plus en détail

Comprendre les produits structurés

Comprendre les produits structurés Comprendre les produits structurés Sommaire Page 3 Introduction Page 4 Qu est-ce qu un produit structuré? Quels sont les avantages des produits structurés? Comment est construit un produit structuré? Page

Plus en détail

Résultats financiers du 1 er trimestre 2015 Numericable-SFR retrouve le chemin de la croissance avec un EBITDA en hausse de 21%

Résultats financiers du 1 er trimestre 2015 Numericable-SFR retrouve le chemin de la croissance avec un EBITDA en hausse de 21% Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 mai 2015 Résultats financiers du 1 er trimestre 2015 Numericable-SFR retrouve le chemin de la croissance avec un EBITDA en hausse de 21% Leader sur le marché de

Plus en détail

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance.

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. alpha sélection alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. Instrument financier émis par Natixis (Moody

Plus en détail

Commerzbank AG Certificats Factors

Commerzbank AG Certificats Factors Commerzbank AG Certificats Factors Corporates & Markets Produits présentant un risque de perte en capital. Les instruments dérivés présentés sont soumis à des risques (voir les facteurs de risque sur la

Plus en détail

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée Éligibilité

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée  Éligibilité Total Sélection Instrument financier émis par Natixis SA (Moody s : A2, Fitch : A, Standard & Poor s : A au 20 novembre 2014) dont l investisseur supporte le risque de crédit. Total Sélection est une alternative

Plus en détail

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Note d'information établie à la suite de la décision du Conseil d Administration du 8 décembre

Plus en détail

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM COMMUNIQUE de Presse PARIS, LE 13 JANVIER 2015 UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM UFF Oblicontext 2021 est un

Plus en détail

LETTRE D'INFORMATION DES PORTEURS FCP KBL RICHELIEU RARETE

LETTRE D'INFORMATION DES PORTEURS FCP KBL RICHELIEU RARETE Paris, le 4 avril 2014 LETTRE D'INFORMATION DES PORTEURS FCP KBL RICHELIEU RARETE Madame, Monsieur, Vous êtes porteur de parts du fonds commun de placement (FCP) KBL Richelieu Rareté et nous vous remercions

Plus en détail

IFRS 11 Retours d expérience. Laurence Rivat Jean-Pierre Mounier Eric Dard

IFRS 11 Retours d expérience. Laurence Rivat Jean-Pierre Mounier Eric Dard IFRS 11 Retours d expérience Laurence Rivat Jean-Pierre Mounier Eric Dard 19 Décembre 2013 Agenda Introduction : Application du package consolidation par les groupes français et européens Implémentation

Plus en détail

NEGOCIER AVEC UN FONDS

NEGOCIER AVEC UN FONDS REPRISE D ENTREPRISE NEGOCIER AVEC UN FONDS INTERVENANT : Laurent JULIENNE HEC ENTREPRENEURS 9 septembre 2014 A. LE MONTAGE FINANCIER Obligations convertibles A. LA STRUCTURE TYPE 1. Structure financière

Plus en détail

LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE

LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE Depuis les foires de Flandres au XV è siècle, l activité boursière s est développée et diversifiée. Aujourd hui, les «marchés financiers» imposent souvent leur

Plus en détail

FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ

FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ FIP 123CAPITALISATION 2012 FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ Document non contractuel édité en avril 2012. Ce document ne se substitue pas au document d informations clés pour l investisseur («DICI»)

Plus en détail

RESULTATS DU 1 ER SEMESTRE 2012-2013

RESULTATS DU 1 ER SEMESTRE 2012-2013 COMMUNIQUE D INFORMATION Sète, le 17 avril 2013-17h45 RESULTATS DU 1 ER SEMESTRE 2012-2013 GILBERT GANIVENQ, PRESIDENT, ET OLIVIER GANIVENQ, DIRECTEUR GENERAL «Groupe Promeo a engagé depuis plusieurs mois

Plus en détail

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 Relatif aux modalités de première application du règlement du CRC n 99-02 par les sociétés dont les instruments

Plus en détail

OPÉRATIONS DE CESSION

OPÉRATIONS DE CESSION OPÉRATIONS DE CESSION Anticipation des difficultés de mise en œuvre de la norme IFRS 5 «Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées» Paris le 23/09/2014 Sandra Dujardin Antoine

Plus en détail

OFFRE PUBLIQUE DE RETRAIT portant sur les actions de la société. (anciennement dénommée FORINTER) OFI PE Commandité

OFFRE PUBLIQUE DE RETRAIT portant sur les actions de la société. (anciennement dénommée FORINTER) OFI PE Commandité OFFRE PUBLIQUE DE RETRAIT portant sur les actions de la société (anciennement dénommée FORINTER) initiée par OFI PE Commandité présentée par INFORMATIONS RELATIVES AUX CARACTÉRISTIQUES DE OFI PE Commandité

Plus en détail

GTT annonce un excellent premier semestre 2014 avec un résultat net en hausse de 18 % Confirmation des objectifs 2014

GTT annonce un excellent premier semestre 2014 avec un résultat net en hausse de 18 % Confirmation des objectifs 2014 GTT annonce un excellent premier semestre 2014 avec un résultat net en hausse de 18 % Confirmation des objectifs 2014 Forte croissance du chiffre d affaires semestriel qui reflète les prises de commandes

Plus en détail

La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont

La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont résultats et autres renseignements caractéristiques de la société au cours des cinq derniers exercices) La société mère : Comptes

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE BOUYGUES

COMMUNIQUÉ DE PRESSE BOUYGUES Paris, le 27 août COMMUNIQUÉ DE PRESSE BOUYGUES 1 er SEMESTRE BONS RÉSULTATS COMMERCIAUX ET AMÉLIORATION DES RÉSULTATS FINANCIERS DE BOUYGUES TELECOM DYNAMISME DES ACTIVITÉS DE CONSTRUCTION À L INTERNATIONAL

Plus en détail

CE COMMUNIQUÉ NE DOIT PAS ÊTRE PUBLIÉ, DISTRIBUÉ OU DIFFUSÉ, DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT, AUX ÉTATS-UNIS, AU CANADA, EN AUSTRALIE, OU AU JAPON.

CE COMMUNIQUÉ NE DOIT PAS ÊTRE PUBLIÉ, DISTRIBUÉ OU DIFFUSÉ, DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT, AUX ÉTATS-UNIS, AU CANADA, EN AUSTRALIE, OU AU JAPON. COMMUNIQUE DE PRESSE Émission par Ingenico d Obligations à Option de Conversion et/ou d Échange en Actions Nouvelles ou Existantes (OCEANE) Obtention du visa de l Autorité des marchés financiers Neuilly-sur-Seine,

Plus en détail

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques La Bourse Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques Le Marché Financier a un double rôle : apporter les capitaux nécessaires au financement des investissements des agents économiques et assurer

Plus en détail

l eri Communication à caractère promotionnel

l eri Communication à caractère promotionnel l eri Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance. L investisseur supporte le risque de crédit de NATIXIS (Moody s : A2 / Fitch : A / Standard & Poor s :

Plus en détail

SERVICOM mise sur l internationalisation. Analyste chargé de l étude. Naira KAOUACH neira.kaouach@ameninvest.com.tn

SERVICOM mise sur l internationalisation. Analyste chargé de l étude. Naira KAOUACH neira.kaouach@ameninvest.com.tn Analyste chargé de l étude Naira KAOUACH neira.kaouach@ameninvest.com.tn SERVICOM mise sur l internationalisation Contact: Tel: (+216) 71 965 400 Fax: (+216) 71 965 426 E-mail: analyse@ameninvest.com.tn

Plus en détail