Observatoire de l Energie et des Gaz à Effet de Serre

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1 Observatoire de l Energie et des Gaz à Effet de Serre Chiffres clés - Edition Mai 2013

2 Sommaire > L effet de serre et ses conséquences en Rhône-Alpes page 4 > Chiffres clés régionaux La consommation d énergie finale en 2010 page 6 Les émissions de gaz à effet de serre en 2010 page 8 La production d énergie en 2011 page 9 > Analyse de la consommation d énergie finale et des émissions de gaz à effet de serre par secteur Le résidentiel page 10 Le tertiaire page 12 L industrie page 14 Les transports page 16 L agriculture page 18 > La production d énergie renouvelable en 2011 page 20 La production d électricité par énergie renouvelable page 21 La production de chaleur par énergie renouvelable page 23 > Les puits de carbone page 26 > Glossaire page 27 2

3 L OREGES Rhône-Alpes L OREGES Rhône-Alpes : un outil d observation et d information Créé en 2002, l OREGES Rhône-Alpes concrétise la volonté régionale de mettre à disposition du grand public, des collectivités et des acteurs du monde de l énergie un outil d observation et d information pertinent. Son comité de pilotage est co-présidé par l Etat et la Région, et son financement assuré par la Région et l ADEME. Ce travail est porté par deux structures techniques : Rhônalpénergie-Environnement depuis 2002, rejoint par Air Rhône-Alpes en L OREGES Rhône-Alpes : un lieu d échanges sur l énergie et les gaz à effet de serre L OREGES Rhône-Alpes constitue un réseau d acteurs variés : L Etat, représenté par la Direction Régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement d une part, et la direction régionale de l ADEME d autre part. La Région Rhône-Alpes. L agence régionale de l Energie et de l Environnement, Rhônalpénergie-Environnement. Air Rhône-Alpes, Association Agréée pour la Surveillance de la Qualité de l Air. Les syndicats d énergies et des régies. Des représentants des fournisseurs, transporteurs et distributeurs d énergie (EDF, RTE, ErDF, GDF Suez, GRTgaz, GrDF). Le réseau IERA (Info Energie Rhône-Alpes). Des syndicats professionnels du secteur de l énergie (UFE, UFIP). Le Conseil Economique, Social et Environnemental Régional. La CLCV, représentant les consommateurs. La Chambre de Commerce et d Industrie Régionnale. Des représentants du monde universitaire. Les acteurs de l observatoire se réunissent tous les mois pour échanger autour de sujets d actualité de l OREGES : «filière du petit éolien», «place du gaz en Rhône-Alpes», «convention d Aarhus» Ces échanges permettent d élaborer peu à peu une vision partagée de la situation concernant la consommation d énergie, la production et les émissions de gaz à effet de serre en Rhône-Alpes. Cette vision est construite à partir des données partagées par l ensemble des acteurs, dans le cadre d une convention d échanges de données. Des territoires, depuis peu, s engagent également dans cette dynamique. 3

4 L effet de serre Certains gaz présents naturellement dans l atmosphère agissent comme une serre en captant une partie du rayonnement solaire et augmentent ainsi la température de la Terre. En l absence de ces gaz, la température moyenne de la Terre serait de - 18 C! Ce phénomène naturel, appelé «effet de serre» est donc propice à la vie sur Terre. Cependant son équilibre est fragile. Il existe un large consensus sur la réalité des modifications climatiques dues à un renforcement de l effet de serre lié aux activités humaines. Depuis le début de l ère industrielle (fin du XVIII e siècle), les concentrations de gaz à effet de serre ne cessent d augmenter et n ont jamais été aussi fortes depuis plusieurs centaines de milliers d années. 4

5 Rhône- Alpes Les conséquences climatiques en Rhône-Alpes Ces gaz, principalement issus de combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon) renforcent le phénomène d effet de serre et ont un impact sur le climat. Tous les gaz à effet de serre ne sont pas d origine énergétique, ils peuvent être émis par des procédés chimiques (industrie), et par des activités agricoles (engrais pour les cultures, élevage). Le Groupe Intergouvernemental sur l Evolution du Climat (GIEC) précise : Le réchauffement est dû à l activité humaine avec au moins 90% de certitude. Le réchauffement moyen constaté à la surface de la Terre au cours du siècle écoulé s élève à 0,74 C. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté considérablement depuis l époque préindustrielle. Rien qu entre 1970 et 2004 elles ont augmenté de 70%. D après l étude Météo-France de 2010 «Synthèse de la régionalisation des résultats du modèle climatique Arpège-climat sur les 3 scénarios d émissions de gaz à effet de serre proposés par le GIEC (A1B, A2 et B1)», les principales évolutions climatiques en Rhône-Alpes seraient notamment à la fin du XXI e siécle : Une diminution de la rigueur hivernale. Un risque d incendies globalement doublé. Une augmentation modélisée de la température moyenne annuelle selon les scénarios allant de 1 C à 2 C d ici 2030, 1,5 C à 2,5 C d ici 2050, 2 C à 5 C d ici Une évolution assez homogène de la température moyenne sur toute la région. Une forte hausse des températures minimales l été. Une augmentation des températures maximales. Une baisse conséquente du nombre de jours de gel printanier. Une explosion des situations caniculaires dans la seconde moitié du siècle. Une tendance à la baisse du cumul annuel de précipitations. Une forte augmentation du nombre de jours consécutifs de sécheresse. Une diminution de la couverture neigeuse en durée, en extension spatiale et en épaisseur. Une forte réduction de la masse des glaciers. 5

6 Rhône- Alpes La consommation d énergie finale en ,4 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) ont été consommées en 2010 en Rhône-Alpes. La consommation d énergie finale, en constante augmentation entre 2000 et 2005 a atteint son «pic» en En 2010, la consommation continue de baisser (-1% entre 2009 et 2010, -6% entre 2005 et 2010). Les bâtiments sont les principaux consommateurs d énergie finale, les secteurs résidentiel et tertiaire consommant 41% de l énergie finale, tous usages confondus. Les transports consomment autant que l industrie. Les produits pétroliers sont largement les plus consommés, les énergies fossiles représentent 68% du total. > Évolution de la consommation d énergie finale (en ktep) Energies renouvelables thermiques Electricité Gaz Produits pétroliers Combustibles minéraux solides > Taux d évolution de la consommation d énergie finale : -1% : -6% : +8% L objectif européen d amélioration de 20% de l efficacité énergétique consiste concrètement à faire en sorte que la consommation d énergie primaire en 2020 soit de 20% inférieure à la consommation correspondant à un «scénario tendanciel». Les travaux réalisés dans le cadre du Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) ont permis d élaborer un scénario tendanciel, qui correspond à une consommation d énergie primaire en 2020 de 22,8 millions de tep. Pour respecter l objectif européen, il faudrait donc atteindre une consommation d énergie primaire de 18 millions de tep en 2020 (contre 21,7 en 2010, soit 17% de baisse d ici 2020). 6

7 Rhône- Alpes > Répartition sectorielle des consommations 213 1% % % Résidentiel Tertiaire Industrie et gestion des déchets Transport Agriculture, sylviculture et aquaculture % % (en ktep) > Énergies consommées 438 3% % 149 1% Combustibles minéraux solides Produits pétroliers Gaz Electricité Déchets Energies renouvelables thermiques % % % (en ktep) 7

8 Rhône- Alpes Les émissions de gaz à effet de serre en 2010 > Émissions de gaz à effet de serre depuis 1990 et objectifs européens Les émissions de gaz à effet de serre en Rhône-Alpes en 2010 s élèvent à 44,8 millions de tonnes équivalent CO 2, en baisse de 3,7 % par rapport à (en kteqco 2 ) Pour respecter l objectif européen qui vise une baisse de 20% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, les émissions de gaz à effet de serre devraient atteindre teqco 2 en 2020, soit une baisse de 17,2 % par rapport à > Comparaisons internationales des émissions de CO 2 d origine énergétique en tonnes de CO 2 par habitant en 2010 Les émissions de gaz à effet de serre d origine énergétique par habitant sont légèrement supérieures en Rhône-Alpes par rapport à la moyenne française. Un rhônalpin émet en moyenne trois fois moins qu un Américain du Nord, et 6 fois plus qu un Africain. En raison de l importance du parc nucléaire français, les émissions françaises et rhônalpines sont nettement moins importantes que la moyenne européenne. 0,9 2,4 5,4 5,5 5,7 7,3 7,6 9, ,4 Afrique Amérique Latine Chine France Rhône-Alpes Europe 8 Moyen Orient Allemagne Amérique du Nord Océanie

9 Rhône- Alpes La production d énergie en 2011 La production d énergie est de GWh en Rhône-Alpes en La production d énergie renouvelable représente 24,5 % de la production totale d énergie. La région Rhône-Alpes est un territoire qui produit beaucoup d électricité, notamment grâce à ses centrales nucléaires (73,8 % de la production d énergie) et l hydraulique (15,3%). Rhône-Alpes est un territoire exportateur net d électricité. 73,8% > Structure de la production d énergie en Rhône-Alpes 1,6% 15,3% 0,3% 0,2% 0,2% 0,1% 0,0% 8,4% 7,5% 0,7% 0,1% 0,1% Nucléaire Hydraulique (hors pompage) Solaire photovoltaïque Valorisation électrique du biogaz Bois énergie Valorisation thermique du biogaz Thermique à combustible fossile Eolien Valorisation électrique des déchets Autre valorisation électrique à combustible renouvelable Valorisation thermique des déchets Solaire thermique Hydraulique (hors pompage) Eolien Solaire photovoltaïque Valorisation électrique des déchets Valorisation électrique du biogaz Autre valorisation électrique à combustible renouvelable Total production renouvelable électrique Bois énergie Valorisation thermique des déchets Valorisation thermique du biogaz Solaire thermique Total production renouvelable thermique Total production renouvelable (en GWh) > Production d énergie renouvelable en 2011 Le troisième objectif européen consiste à porter la part des énergies renouvelables à 20% de la consommation d énergie finale en recourant notamment aux biocarburants et à d autres sources renouvelables dans les transports. Ces dernières années, le taux de pénétration des énergies renouvelables dans la consommation d énergie finale était de l ordre de 17%. Il est de 15 % en Cette baisse s explique notamment par la forte diminution de la production hydraulique (-25% entre 2010 et 2011) dûe à de fortes températures et une faible pluviométrie. 9

10 RÉSIDENTIEL La consommation d énergie finale Le résidentiel est le deuxième secteur le plus consommateur d énergie en Rhône-Alpes en 2010, avec 4,4 millions de tonnes équivalent pétrole, soit 27 % des consommations d énergie finale. Si on rajoute les consommations du tertiaire (14%), le secteur du bâtiment est le plus consommateur d énergie, avec 41% des consommations (contre 44% au niveau national). Les consommations du secteur résidentiel retrouvent en 2010 leur niveau de 2000, en baisse depuis 2009 (-6,7%). L énergie principale utilisée est le gaz, suivi de l électricité et des produits pétroliers Les parts de l électricité et du gaz sont en hausse constante depuis 1990, au détriment surtout des produits pétroliers, et de façon plus étonnante, des énergies renouvelables thermiques. L usage principal de l énergie utilisée dans le résidentiel est la chaleur (chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire, cuisson) > Évolution de la consommation du résidentiel Energies renouvelables thermiques Electricité (en ktep) Gaz Produits pétroliers Combustibles minéraux solides % % Chaleur Electricité spécifique > Usages de l énergie consommée dans le résidentiel (en ktep) 10

11 Les émissions de gaz à effet de serre Le secteur résidentiel représente 19% des émissions de gaz à effet de serre (GES) de Rhône-Alpes en Les émissions sont en baisse depuis 2005, et rapportées au nombre d habitants, elles sont en légère baisse depuis, avec 1,28 teqco 2 /habitant en 2010 contre 1,31 teqco 2 /habitant en Les émissions sont principalement dues aux produits pétroliers, avec une variabilité par département en fonction du nombre d habitants. (en kteqco 2 ) > Évolution des émissions de GES du résidentiel > Taux d évolution des émissions de gaz à effet de serre du résidentiel : -10% : -14% : +8% 1,80 1,60 1,40 1,20 1,00 0,80 0,60 > Évolution des émissions de GES du résidentiel par habitant (en teqco 2 /hab) 0,40 0,20 0,00 11

12 TERTIAIRE La consommation d énergie finale Les consommations d énergie du tertiaire représentent 14% des consommations régionales. Dans ce secteur, le gaz est l énergie la plus consommée en Si la part des produits pétroliers est en baisse depuis 2000, elle est largement compensée par un recours au gaz et à l électricité. Comme pour le secteur résidentiel, 2010 voit une petite baisse par rapport à 2009 (-2,7%). L intensité énergétique par employé, qui calcule la part d énergie consommée par employé du tertiaire, est variable selon les départements. Cette variation est fonction du type d activité tertiaire : les activités touristiques de sports d hiver, fortes consommatrices d énergie, ont un poids non négligeable pour les départements savoyards > Évolution des consommations du tertiaire (en ktep) Energies renouvelables thermiques Electricité Gaz Produits pétroliers Combustibles minéraux solides > Taux d évolution de la consommation d énergie finale du tertiaire : -3% : -8% : +14% Intensité énergétique (en tep par employé) Ain Ardèche Drôme Isère Loire Rhône Savoie Haute Savoie Rhône-Alpes 1,10 0,89 0,92 1,19 1,17 0,97 1,34 1,26 1,10 12

13 Les émissions de gaz à effet de serre Le secteur tertiaire représente une faible part des émissions de gaz à effet de serre en Rhône-Alpes en 2010 (9%), et les émissions sont en baisse depuis Les communes rurales de montagne notamment de Savoie et Haute-Savoie, ont un taux élevé d émissions par habitant. Ces deux départements, ont des besoins de chauffage plus important. (en KteqCO 2 ) > Évolution des émissions de GES du tertiaire > Taux d évolution des émissions de gaz à effet de serre du tertiaire : -5% : -16% : +5% > Émissions de GES des bâtiments (résidentiel+ tertiaire) par commune par habitant Emissions en teqco 2 par habitant 13

14 INDUSTRIE La consommation d énergie finale L industrie est le deuxième secteur le plus consommateur, presque à égalité avec les transports. L effet de la crise s était fait nettement ressentir dans le secteur industriel en En 2010, les consommations d énergie repartent à la hausse (+5,41% par rapport à 2009). L électricité est l énergie la plus utilisée dans l industrie, à part quasiment égale avec les énergies fossiles > Évolution de la consommation de l industrie (en ktep) > Taux d évolution de la consommation d énergie finale de l industrie : +5% : -9% : -2% > Énergies consommées dans l industrie (en ktep) Energies renouvelables thermiques Déchêts Electricité Gaz Produits pétroliers Combustibles minéraux solides 14

15 Les émissions de gaz à effet de serre L industrie est le deuxième secteur le plus émetteur, avec 27 % des émissions de gaz à effet de serre. Les émissions sont en forte baisse depuis 1990 (-13%), avec une tendance bien marquée depuis 2005 et une très forte diminution en lien avec les réductions de consommations entre 2008 et L industrie rhônalpine a su bien maîtriser ses émissions de gaz à effet de serre depuis les années 1990, grâce à des efforts d efficacité énergetique et en modifiant son mix énergétique. Les émissions d origine non énergétique (procédés industriels, utilisation de solvants, gestion des déchets) représentent environ 20 % des émissions de GES du secteur > Évolution des émissions de GES de l industrie (en kteqco 2 ) > Taux d évolution des émissions de gaz à effet de serre de l industrie : +15% : -8% : -13% (en KteqCO 2 ) > Part des émissions énergétiques et non énergétiques dans l industrie Emissions d origine non énergétique Emissions d origine énergétique 15

16 TRANSPORT La consommation d énergie finale Le secteur des transports est le plus consommateur d énergie, avec 29% des consommations en Sa consommation est globalement stable depuis les années 2000, avec une légère tendance à la baisse (-0,6% entre 2009 et 2010). L électricité ne représente que 2% des consommations du secteur des transports (train, tramway), largement dominé par les produits pétroliers (91%). Le transport routier est largement le plus consommateur de tous les types de transports en Rhône-Alpes, avec 94% des consommations > Évolution de la consommation dans les transports (en ktep) > Taux d évolution de la consommation d énergie finale des transports : -0,5% : -3% : +8% 164 4% 8 0% 106 2% % > Répartition des consommations par type de transport Transport aérien Transport fluvial Transport ferroviaire Transport routier (en ktep) 16

17 Les émissions de gaz à effet de serre Le secteur des transports est le plus émetteur de gaz à effet de serre, avec 31% des émissions en 2010, part importante du fait de sa consommation quasi-unique de produits pétroliers. Encore plus que pour les consommations, le secteur routier est de loin le principal contributeur aux émissions de gaz à effet de serre. Les émissions du secteur des transports sont dues (à 99% environ) à la consommation de produits pétroliers, et sont proches du niveau de Les émissions de GES baissent plus vite que les consommations du fait de l indroduction progressive d agrocarburrant (en kteqco 2 ) > Évolution des émissions de GES dans les transports > Taux d évolution des émissions de gaz à effet de serre des transports : -1% : -8% : +2 % 531 4% 23 0% 91 1% % > Répartitions des émissions de GES par type de transport (en kteqco 2 ) Transport aérien Transport fluvial Transport ferroviaire Transport routier 17

18 AGRICULTURE La consommation d énergie finale et les La consommation globale d énergie finale du secteur agricole reste stable et faible en 2010 (1% du total). L agriculture en Rhône-Alpes consomme essentiellement des produits pétroliers. En légère baisse depuis 2008, le pétrole reste l énergie la plus consommée dans l agriculture > Évolution de la consommation dans l agriculture (en ktep) > Taux d évolution de la consommation d énergie finale de l agriculture : +3% : -1% : +13% (en kteqco 2 ) > Évolution des émissions de GES dans l agriculture > Taux d évolution des émissions de gaz à effet de serre de l agriculture : +0,5% : -1% : -18% 18

19 émissions de gaz à effet de serre Si l agriculture consomme très peu d énergie (1%) en Rhône-Alpes, elle est pourtant un gros contributeur au total des émissions de gaz à effet de serre, représentant 14% de celles-ci. La très grande partie de ses émissions (90%) ne provient pas de la consommation de produits énergétiques, mais est issue de l élevage et de la culture des sols. Les émissions d origine non énergétique ont baissé de 14% entre 1990 et Cette baisse s est globalement stabilisée depuis Les centres urbains sont évidemment de faibles contributeurs, mais certains territoires ruraux sont eux aussi très peu émetteurs: le sud Ardèche, le sud-est de l Isère. Ce sont les territoires où l élevage est le moins important (en kteqco 2 ) > Évolution des émissions de GES non énergétiques dans l agriculture > Émissions de GES par commune et par hectare Emissions en teqco 2 par hectare 19

20 Rhône- Alpes La production d énergie renouvelable en 2011 La production d énergie renouvelable en Rhône-Alpes en 2011 est de GWh. Elle est constituée d électricité à 65,2% et de chaleur à 34,8%, essentiellement du bois-énergie. La production d énergie renouvelable électrique représente 21,5 % de la production totale d électricité. > Structure de la production d énergie renouvelable en ,2% 0,7% 0,9% 0,3% 0,1% 30,9% 62% 34,8% 0,3% 0,5% 3% Hydraulique (hors pompage) Solaire photovoltaïque Valorisation électrique du biogaz Bois énergie Valorisation thermique du biogaz Eolien Valorisation électrique des déchets Autre valorisation électrique à combustible renouvelable Valorisation thermique des déchets Solaire thermique 20

21 Rhône- Alpes La production d électricité par énergie renouvelable La production d électricité renouvelable en Rhône-Alpes en 2011 est de GWh. Les 534 usines hydroélectriques recensées en Rhône-Alpes (toutes puissances confondues) représentent la plus grande part de l électricité renouvelable électrique produite en Rhône-Alpes. L année 2011, avec de fortes températures et une faible pluviométrie, a connu une baisse de l ordre de 25% de la production hydroélectrique. La production éolienne stagne depuis quelques années autour de 350 GWh produits annuellement. Le parc éolien se maintient autour de 169 MW installés. La production photovoltaïque a connu un formidable essor depuis quelques années, notamment dans les départements du sud de la région, et atteint presque 1% de la production totale d énergie renouvelable. La production d électricité à partir du biogaz et des déchets (cogénération), avec 369 GWh, est un peu plus importante que la production éolienne. > Production hydroélectrique depuis 2008 Production, en GWh Production hydraulique (pompages déduits) > Production éolienne par département et puissance installée depuis 2009 (en GWh) , ,,050 0, 1 0,01 Ain Ardèche Drôme Isère Loire Rhône Savoie Parc éolien (MW) Production éolienne (GWh) ND 21

22 > Évolution de la production du photovoltaïque depuis 2005 et production par département (en GWh) ,9 1,07 1,6 3,63 9, ,0 60,0 50,0 40,0 30, (en GWh) 20,0 10,0 0,0 Ain Ardèche Drôme Isère Loire Rhône Savoie Haute- Savoie > Production électrique issue de la biomasse par département (en GWh) Ain Drôme Isère Loire Rhône Savoie Haute- Rhône Savoie Alpes

23 La production de chaleur par énergie renouvelable La production de chaleur issue d énergie renouvelable est de GWh en Rhône-Alpes en La production d énergie renouvelable se fait aussi sous forme de chaleur. Celle-ci est issue principalement du bois-énergie, qui augmente régulièrement après des années de baisse dans la première moitié des années Entre 1990 et 2000, la production de chaleur se faisait surtout avec du bois domestique. Depuis 2000 on observe un décollage des chaufferies collectives. La production de chaleur issue du bois-énergie, qui croît de 2% annuellement depuis 2006, est estimée à GWh en Le solaire thermique a produit 96 GWh de chaleur en 2011, à travers différents types d équipements (chauffe eau, chauffage, séchage solaire ). > Evolution de la production de chaleur issue du bois-énergie (en GWh) > Puissance installée des chaudières automatiques par département (en MW) Ain Ardèche Drôme Isère Loire Rhône Savoie Haute- Savoie Chaudières individuelles Chaudières collectives 23

24 > Production du solaire thermique par type d installation TYPE D ÉQUIPEMENT NOMBRE D INSTALLATIONS SURFACE INSTALLÉE (m²) PRODUCTION (MWh) Total solaire thermique Chauffe eau solaire Chauffe eau solaire individuel Chauffe eau solaire collectif Système Solaire Combiné Système Solaire combiné individuel Système Solaire combiné collectif Plancher Solaire Plancher solaire individuel Plancher solaire collectif Piscine solaire Séchage solaire des fourrages > Valorisation thermique des déchets En 2011, 9 incinérateurs de déchets sur 12 ont produit et vendu de l énergie thermique en Rhône-Alpes pour un total de 852 GWh. 24

25 > Répartition de la production de biogaz par type de valorisation 16% 2% 82% Cogénération Injection Thermique > Valorisation thermique du biogaz (en GWh) Ain Drôme Isère Loire Rhône Savoie Haute- Rhône Savoie Alpes

26 RhôneAlpes Les puits de carbone Le terme «puits de carbone» est utilisé pour désigner les réservoirs naturels (ou artificiels) qui absorbent le carbone présent dans l air. Les puits de carbone constituent un outil essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique car ils permettent de capter et de stocker une partie importante du dioxyde de carbone présent dans l atmosphère. L OREGES a cherché à estimer, en première approximation, la quantité de CO2 absorbée par la forêt et la prairie permanente par commune et par an, en Rhône-Alpes. Cette estimation prend en compte les forêts et les prairies permanentes, d après la nomenclature et l occupation du sol de la base de données Corine Land Cover. Cette cartographie permet de disposer d une première approche de la répartition des quantités de CO2 stockées annuellement par commune de la région Rhône-Alpes. > Quantité de CO2 absorbée par la forêt et la prairie permanente par commune par an en Rhône-Alpes (données 2006) Absorption en tonnes de CO2 26

27 Rhône- Alpes Glossaire Énergie finale : L énergie finale est l énergie livrée aux consommateurs pour être convertie en énergie utile. Exemple : électricité, essence, gaz, gazole, fioul domestique etc. Énergie primaire : L énergie primaire est la première forme de l énergie directement disponible dans la nature : bois, charbon, gaz naturel, pétrole, vent, rayonnement solaire, énergie hydraulique, géothermique L énergie primaire n est pas toujours directement utilisable et fait donc souvent l objet de transformations : par exemple le raffinage du pétrole pour avoir de l essence ou du gazole ou la combustion du charbon pour produire de l électricité dans une centrale thermique. Énergie utile : L énergie utile est l énergie dont dispose le consommateur, après transformation par ses équipements (chaudières, convecteurs électriques, ampoules électriques). La différence entre l énergie finale et l énergie utile tient essentiellement au rendement des appareils utilisés pour transformer cette énergie finale. Tep : La tonne d équivalent pétrole (tep) est une unité de mesure de l énergie couramment utilisée par les économistes de l énergie pour comparer les énergies entre elles. Une tep est l énergie produite par la combustion d une tonne de pétrole moyen, ce qui représente environ kwh. TeqCO 2 : tonne Equivalent CO 2. Unité permettant de donner une équivalence en termes de production d effet de serre entre les différents gaz à effet de serre et le gaz carbonique (CO 2 ) Intensité énergétique : L intensité énergétique est une mesure de l efficacité énergétique d une économie ou d un secteur d activité. Elle est calculée comme le rapport de la consommation d énergie au produit intérieur brut, ou de la valeur ajoutée du secteur d activité. Le bilan régional de la consommation d énergie finale correspond à l inventaire de l utilisation des différentes énergies en région. Les mesures des quantités d énergie utilisées expriment les besoins régionaux de déplacements, d éclairage, de chauffage, de production de biens et services Le bilan des consommations différencie les énergies et les secteurs de consommation. Il est généralement admis que la consommation de chauffage est proportionnelle à la rigueur climatique de l hiver. Le bilan à climat normal correspond aux consommations corrigées des effets de température. Les consommations à climat réel sont celles qui ont été effectivement consommées au cours de l année. Les préfixes représentent des multiples des unités : kilo (k, pour mille), méga (M, pour million), giga (G, pour milliard), téra (T, pour mille milliards) 27

28 Les données chiffrées et cartographiques les plus récentes au niveau régional et infrarégional, Une analyse des données et de leur évolution par produit énergétique, par secteur de consommation et par filière de production d énergie, à disposition sur Pour toute demande complémentaire : oreges@rhonealpes.fr Les structures techniques de l Observatoire Régional de l Energie et des Gaz à Effet de Serre Rhône-Alpes 10, rue des Archers Lyon Tél. : Fax : Courriel : raee@raee.org Internet : 3 allée des Sorbiers BRON Tel : Fax : Courriel: contact@air-rhonealpes.fr Internet : Mai Conception B. Chiapello Imprimé sur papier 100% recyclé avec des encres végétales.