Le commerce bilatéral franco-indien en 2016 et au T : diminution par trois du déficit français pour les échanges de biens

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1 Le commerce bilatéral franco-indien en 2016 et au T : diminution par trois du déficit français pour les échanges de biens Résumé Structurellement déficitaires pour la France depuis l éclatement de la crise financière (T4 2008), les échanges de biens franco-indiens se sont nettement rééquilibrés en Après être déjà revenu d un pic de 2,58 Mds en 2014 à 2,19 Mds l année suivante, notre déficit bilatéral s est en grande partie résorbé l an dernier pour atteindre 776 M, le tout dans le contexte d une faible hausse du volume d échanges bilatéraux qui atteint malgré tout un pic historique de 8,6 Mds (+ 0,6%). Notre déficit serait encore inférieur selon les douanes indiennes, à 560 M$. 23 ème client (+ 7 places) et 20 ème fournisseur (inchangé) de la France l an dernier avec 0,9% de nos importations comme de nos exportations (contre respectivement 1,1% et 0,7% un an plus tôt), l Inde représentait sur cette période 2,2% des échanges de la France avec les pays tiers (hors-ue). Notre pays a inversement été l an dernier la 14 ème destination des exportations indiennes (1,8% du total, + 1 place) et le 23 ème fournisseur (1,2% des importations, + 5 places) de ce pays. Nos exportations et importations vers et depuis l Inde progresseraient, d après l Inde, de respectivement 5,5% et 1,1% (+ 23,2% et 12,8% selon les douanes françaises). Les exportateurs français parviennent donc à renforcer leurs parts de marché en dépit du recul des importations indiennes (- 8,7%) et de la légère dépréciation de la roupie face à l euro (- 4,4%). Adossé à la persistance d un fort différentiel de croissance, le rééquilibrage des échanges franco-indiens s explique principalement par la baisse du prix des matières premières et, en particulier, des hydrocarbures raffinés et des produits de la cokéfaction. Il reflète également le dynamisme de la filiale aéronautique française qui, portée par la croissance rapide du marché indien, consolide plus que jamais sa position de premier poste à l exportation vers Inde. L évolution de nos échanges de biens coïncide cependant avec une légère dégradation du solde des échanges bilatéraux de services : proche de l équilibre en 2015 (- 20 M ), il était déficitaire de 318 M en défaveur de la France l année dernière. La dynamique de rééquilibrage s est poursuivie au premier trimestre 2017, où le déficit de nos échanges visà-vis de l Inde aurait été ramené à seulement 25 M, contre 367 M un an plus tôt selon les chiffres retraités des douanes. Le solde de nos échanges ressort par conséquent à M sur l année glissante, un niveau qu il n avait plus atteint depuis fin 2009, tandis que le ratio de couverture de nos importations remonte pour sa part à 90% (+ 27,5 points en un an). 1

2 1. Portées par les équipements de transport, les exportations françaises ont progressé à un rythme historique En hausse de 23,1% pour arriver à un pic historique de 3,91 Mds, les exportations françaises de biens vers l Inde ont enregistré l an dernier leur plus forte croissance de ces dix dernières années selon les chiffres des douanes. Exprimées en dollars, elles marquaient une hausse de 5,5% à 4,27 Mds $ selon le ministère du Commerce indien (+ 10,7% à 286,4 Mds ). Passée devant le Royaume-Uni, la France serait ainsi devenue le deuxième fournisseur UE de l Inde hors-pierres et métaux précieux derrière l Allemagne 1. La progression de nos exportations, plus diversifiées que celles de nos principaux partenaires européens, apparaît d autant plus remarquable qu elles continuent à se heurter à d importantes barrières réglementaires et tarifaires, face auxquelles nombre de groupes français font le choix d une implantation directe sur le marché indien. Au premier trimestre 2017, nos envois vers l Inde ont progressé de 66,2% en glissement annuel pour s établir à 1,28 Md (+ 62,9% à 1,18 Mds avant correction par les douanes). Elles bénéficient notamment du triplement des expéditions de matériels de transport (essentiellement aéronautiques), valorisées à 554 M sur la période (140 M un an plus tôt). a) Le secteur aéronautique s affirme comme le premier pourvoyeur d exportations françaises en Inde La croissance de nos exportations résulte essentiellement du dynamisme des envois de matériels de transport : alors qu ils étaient demeurés relativement stables depuis 2009, ceux-ci progressent de 92,1% à 1,29 Md (soit une contribution nette de 19,5 points), contre 4,5% à 2,62 Mds (soit une progression de 3,6 points) pour les autres postes, et retrouvent des niveaux comparables aux années antérieures à la crise financière. Essentiellement imputable au poste aéronautique, pour lequel les exportations françaises doublent (+ 99,7%) à M 2, cette expansion, essentiellement imputable à Airbus, résulte directement du surcroît de demande qu entraîne le développement des transports aériens en Inde. Le trafic de passagers y a en effet progressé pour les vols intérieurs de 23,2% en 2016, avec des facteurs de charge supérieurs à 90% chez plusieurs transporteurs. Le dynamisme des exportations d aéronefs transparaît également sur les envois de pièces détachées : les exportations d instruments et appareils de mesure, d essai et de navigation, bien qu en recul (- 20,8%), demeurent, à 367 M, l un des principaux postes français à l exportation selon les douanes et bénéficient manifestement du dynamisme de la filière aéronautique, dont on peut ainsi estimer la contribution à 40% de nos exportations. Contraints par un environnement réglementaire et tarifaire complexe, les exportations françaises ressortent en revanche en retrait dans les autres postes répondant de la catégorie des équipements de transport. Dans la catégorie des «véhicules automobiles, les exportations françaises sont désormais tombées en-deçà du million d euros (0,6 M, - 74%). Les équipements électroélectroniques (22,4 M, + 202,3%) et les autres parties et accessoires (56,7 M, + 7,2%) portent cependant à près de 80 M les envois de pièces détachées liées à la filière (+ 31,1%), auxquels s ajoutent 10 M (- 33%) au titre des échanges de pneumatiques. Les exportations françaises bénéficient ainsi, dans l attente de l arrivée de PSA, des retombées de l implantation du groupe Renault-Nissan à Chennai, ainsi que de la présence de fabricants d équipements comme Valeo, 1 La Belgique arrive en deuxième position des exportations totales grâce à ses exportations de diamants, liés à la présence d une forte communauté indienne gujaratie qui contrôlerait aujourd hui 75% du commerce des diamants à Anvers. Les exportations de pierres et métaux précieux belges vers l Inde s affichaient à 5,91 Mds USD sur un volume total de 7,43 Mds USD en Les chiffres du ministère du Commerce indien dressent également un constat similaire : dans un contexte où les importations d aéronefs et de pièces détachées 2 progressaient, tous pays confondus, de 10,1% à 5,53 Mds $, ils situent à 1,63 Md $ (+ 24,9%) les montants importés depuis la France pour ce poste (1,7 Md $ pour l ensemble des équipements de transport 2 ) : 785 M$ (+ 15,7%) au titre des hélicoptères et aéroplanes légers (< 15 tonnes), 524 M$ (+ 34%) au titre des long-courriers, 23 M$ au titre des engins spatiaux (absents en 2015) et 296 M$ au titre des pièces détachées. 2

3 Faurecia et Michelin. Les exportations de matériels ferroviaires roulants, bien qu en progression, demeurent en revanche circonscrites à 6,9 M (+ 30%). b) Les exportations françaises continuent à se développer au sein des grandes familles stratégiques i. Mieux communiquer : recul pour les produits électroélectroniques, croissance pour les équipements de communication L atonie de la demande indienne de biens intermédiaires permet d expliquer, dans le cadre de l axe de développement thématique Mieux communiquer, l inflexion de nos exportations de produits informatiques, électroniques et optiques, en recul de 6,8% à 582 M. Entraînées à la baisse par les postes des instruments de mesure et de navigation (- 20,8% à 367 M ) et des matériels de distribution et de commande électrique (- 9,2% à 92 M ), elles marquent également un recul dans les catégories des composants électroniques (- 9,7% à 32 M ). Elles affichent, en revanche, une expansion rapide dans la catégorie des équipements de communication, avec un quasi doublement (+ 83,5%) à 92 M l année dernière. ii. Mieux se soigner : croissance inégale portée par le dynamisme de la branche pharmaceutique Les exportations françaises continuent à progresser à un rythme relativement soutenu dans les catégories qui répondent à l objectif thématique Mieux se soigner. Si la hausse de 22,5% à un pic de 157 M des exportations de produits pharmaceutiques contraste avec l inflexion de 1,4% à 426 M de nos envois de produits chimiques, parfums et cosmétiques, les exportateurs français n en parviennent pas moins à consolider l essentiel des gains réalisés en près de dix ans de croissance ininterrompue. Les exportations de machines et instruments médicaux demeurent, quant à elles, à l équilibre (+ 0,9% à 68 M ). On notera par ailleurs l essor des ventes de matières plastiques primaires (+ 14,5% à 74 M ). iii. Mieux se nourrir : forte croissance grâce aux céréales et protéagineuses Dans le secteur agricole et agroalimentaire, les exportations françaises atteignent un pic historique de 150 M (114 M en 2015) grâce aux produits agricoles (+ 139,3% à 105 M ), dont l essor fait plus que contrebalancer le recul de 36% à 45 M de nos envois de produits agroalimentaires. Ces volumes sont désormais comparables avec ceux des envois français vers le Brésil (144 M en 2016) et l Afrique du Sud (165 M ) et permettent à la France de passer devant le Royaume-Uni en première place des exportateurs européens. Au sein des «produits agricoles», les exportations de céréales et de légumineuses ont été particulièrement dynamiques (+198%). A 95,45 M, elles concourent à plus de 90% à la réalisation de notre chiffre d affaires vers l Inde (105 M ). Cette performance tarde cependant à se confirmer sur l année 2017 (- 34% à 9 M sur les trois premiers mois). Pour les produits des industries agroalimentaires, la baisse de nos exportations tient au reflux conjugué de nombreux segments à l exportation, parmi lesquels des postes emblématiques à l image du vin (-13,9% à 2,8 M soit un étiage historique). Nos importations épousent de ce fait le profil des importations indiennes, principalement composées de «commodités agricoles» dans un contexte où les obstacles tarifaires et réglementaires, mais aussi la complexité de la chaîne de distribution, rendent difficiles les exportations de produits transformés. iv. Mieux vivre en ville L Inde, dont la population urbaine a doublé en vingt-cinq ans, a vu sa demande dans les catégories de biens répondant à l objectif thématique «Mieux vivre en ville» fortement s accroître dans la catégorie des matériels de transport (voir supra). En hausse de 10,4% à 391 M, nos exportations de machines sont 3

4 également restées bien orientées malgré le retournement du cycle de l investissement 3. On notera par ailleurs la forte hausse de nos envois de produits métallurgiques (+ 13,6% à 294 M ), qui recouvrent leur niveau de 2014 alors que nos ventes de produits en caoutchouc et plastique et de produits minéraux sont demeurées stables (+ 0,6% à 112 M ). Les entreprises françaises éprouvent en revanche des difficultés à gagner des parts de marché sur le segment des biens de consommation durables et semi-durables du fait d une concurrence exacerbée, mais surtout d importantes contraintes réglementaires, tarifaires et logistiques. Dans la catégorie des «produits manufacturés divers», les ventes françaises en Inde ressortaient l an dernier à l équilibre à 75 M (+ 1,1%). Nos envois ont en revanche marqué un léger recul dans la catégorie des textiles et de l habillement (- 0,8% à 42,1 M ). 2. Le recul des échanges de produits raffinés explique l essentiel du recul des importations françaises Après avoir atteint un pic historique de 5,37 Mds en 2015, les importations de biens françaises depuis l Inde ont enregistré en 2016 leur plus forte contraction depuis au moins dix ans (- 12,9%). Elles demeurent toutefois inchangées à 4,46 Mds (- 0,2%, après + 7,6% en 2015 et + 11,3% en 2014) une fois exclu le poste des produits pétroliers raffinés et cokéfiés, où la forte baisse de nos importations (- 681 M à 221 M, soit un recul de 75,5%) s explique avant tout par des facteurs exogènes (chute du prix du baril de pétrole, réorientation de la demande française). Bien qu en recul de six rangs, l Inde demeure toutefois le quinzième fournisseur de la France dans cette catégorie de biens. Une fois corrigées des produits raffinés, les importations françaises depuis l Inde ont largement épousé l évolution globale de notre demande, en hausse de 0,7% hors-produits raffinés l année dernière. Les produits industriels (hors-produits raffinés) ont représenté, dans leur ensemble, 93,3% des ventes à l export indiennes vers la France en 2016, contre 81,3% un an auparavant. Les exportations indiennes vers la France sont également ressorties à un niveau proche de l équilibre selon les chiffres du ministère du Commerce indien. Elles progressaient de respectivement 1,1% à 4,83 Mds $ et de 2,6% à 4,09 Mds $ avec et sans produits pétroliers raffinés (+ 6,1% et + 7,6% à 324 Mds INR et 275 Mds ). La forte divergence entre les chiffres français et indiens est, du reste, imputable à ce poste : à rebours des données des douanes, nos importations de produits pétroliers raffinés depuis l Inde seraient en effet demeurées relativement stables (- 6,5% à 735 M$) selon les chiffres indiens. Elles seraient intégralement constituées par des envois de carburant d aviation (ATF) 4. Au premier trimestre 2017, les importations de produit indiens ont nettement rebondi (+ 17,3% à 1,48 Md, + 14,6% à 1,3 Md après retraitement par les Douanes) ; leur rebond s explique principalement par la hausse des importations de produits du raffinage du pétrole (+ 217% à 171 M ), de produits des IAA (+ 40% à 124 M ) et de matériels de transport (+ 47% à 114 M ). a) Les échanges de produits de consommation restent dominés par les biens durables et semi-durables Si l avantage comparatif indien dans la catégorie des biens de consommation durables et semi-durables a continué l an dernier à se refléter sur la structure de nos échanges de biens manufacturiers, les exportations 3 Celles de moteurs et générateurs progressent de 28 M à 70 M (+ 149,3%), celles de moteurs et turbines de 38 M à 61 M (+ 59,7%) et celles d engrenages et de mécaniques de transmission de 41 M à 46 M (+ 11,2%). Les envois d autres machines d usage général (- 21% à 51 M ) et de pompes et compresseurs (- 13,4% à 31 M ) ont en revanche marqué une légère baisse 4 Cette dissonance pourrait potentiellement être liée au transit d une partie des échanges bilatéraux par des pays tiers. 4

5 indiennes vers la France sont globalement demeurées assez stables dans cette catégorie, où la demande française reste encore contrainte. Elles continuent à épouser la structure générale des exportations de biens indiennes, dominées par les textiles et la bijouterie. A l équilibre pour les équipements électriques et ménagers (- 0,4% à 241 M ), nos importations depuis l Inde ont sensiblement progressé dans la catégorie des matériels de transport (+ 10,4% à 339 M ). Multipliée par quatre en moins de dix ans, celle-ci confirme sa part croissante dans nos échanges, désormais déficitaires horsaéronefs. Les envois de véhicules automobiles vers la France, en hausse de 11,5%, ont ainsi atteint 181 M tandis que ceux de carrosserie et équipements automobiles et de pneumatiques progressaient de respectivement 4,1% et 2,5% à 86 M et 47 M. Les importations françaises de biens semi-durables restent en revanche étales : elles ne progressent, ainsi, que de 0,3% à 1,68 Md pour le textile, l habillement, le cuir et les chaussures, qui demeurent la première composante de nos échanges bilatéraux. Désormais dépassée par le Vietnam, l Inde a reculé d un rang à la cinquième place du classement de nos fournisseurs pour ce poste, devant la Turquie. La performance des exportateurs indiens apparaît plus contrastée pour les biens de consommation nondurables. Dans le segment pharmaceutique, l Inde, qui a développé une industrie mondialement compétitive, continue à progresser au classement de nos fournisseurs (+ 2 rangs à la 19 ème place) avec des exportations de 180 M vers la France (+ 11,4%), près de cinq fois plus qu en L Inde demeure en outre au 16 ème rang du classement de nos fournisseurs de produits chimiques, parfums et cosmétiques (387 M, + 1,2%). Nos importations de produits alimentaires se sont en revanche repliées l an dernier (- 19% à 428 M, un étiage depuis 2010) : elles chutent de 12,7% à 81 M pour les produits agro-sylvicoles et de 20,3% à 348 M pour les produits des industries agroalimentaires (IAA). b) Les importations de biens d équipements et de produits intermédiaires affichent des variations contrastées L Inde est l an dernier demeurée un acteur secondaire dans nos importations de biens d équipements et de biens intermédiaires. Au-delà de la baisse des échanges de produits pétroliers raffinés (voir supra), elle a reculé de trois places au 22 ème rang au classement de nos fournisseurs de machines (- 9,3% à 319 M ). Après s être infléchies de 9,4% en 2015, les exportations indiennes de produits métallurgiques et sidérurgiques vers la France ont pour leur part rebondi à 239 M (+ 16,5%) l année dernière, à rebours de l évolution générale des échanges indiens pour ce poste. On soulignera, enfin, la hausse de 6,3% à 339 M de nos importations de «produits manufacturés divers». 3. Divisé par trois, le déficit bilatéral revient à un étiage depuis le déclenchement de la crise financière Le solde des échanges franco-indiens a été déficitaire l an dernier de 769 M en défaveur de la France (2,19 Mds en 2015). Après un premier recul méritoire par rapport au pic de 2,52 Mds enregistré en 2014, il se contracte de près de deux tiers par rapport à 2015 et atteint donc un étiage depuis Le ratio de couverture de nos importations progresse ainsi de 24,4 points à 83,6% selon les douanes. Le rééquilibrage du solde bilatéral apparaît toutefois plus modeste selon les chiffres indiens : déjà contenu à 730 M$ en 2015, il s établirait désormais à 560 M d après le ministère du Commerce. a) Une résorption principalement imputable aux échanges aéronautiques La réduction de notre déficit s explique, à parts quasiment égales, par le gonflement de notre excédent pour les matériels de transport (+ 588 M à 953 M ) malgré le creusement du déficit hors-aéronefs (- 9 M à 5

6 206 M ) et par la diminution du débours français au titre des hydrocarbures raffinés (- 682 M à 207 M ). Les échanges bilatéraux restent pour les autres postes déséquilibrés en faveur de l Inde (- 1,52 Md, contre - 1,67 Md un an auparavant avec un taux de couverture en hausse de 3,3 points à 63,2%). Leur léger rééquilibrage doit être éclairé à la lueur d un fort différentiel de conjoncture, de l effet-prix lié à l appréciation de 4,4% du taux de change et de la forte hausse des coûts du travail dans le secteur manufacturier indien. Elle est essentiellement imputable à la résorption marquée de notre déficit au titre des produits agricoles et des produits des IAA, qui revient à son étiage depuis 2010 (278 M, contre 415 M en 2015). Forte des activités du groupe Airbus, la région Occitanie, première exportatrice vers l Inde (1,15 Md ) a de nouveau joué en 2016 un rôle essentiel dans l équilibre de nos échanges bilatéraux avec un excédent de 956 M vis-à-vis de l Inde, qui représente 2,1% de l ensemble de ses exportations (14 ème marché). Les exportations occitanes vers l Inde ont déjà atteint 470 M au T1 2017, trois fois plus qu un an plus tôt. La région Île-de-France est en revanche apparue comme la plus déficitaire avec un débours net de de 380 M visà-vis de l Inde ; ses exportations et importations vers et depuis l Inde ont progressé de 8,5% et 2,5% à 891 M et 1,27 Md. b) Creusement apparent du déficit des échanges de services Le solde des échanges franco-indiens de services semble s être sensiblement dégradé selon les premiers chiffres de balance des paiements bilatéraux : il se serait établi d après Eurostat à 318 M en faveur de l Inde, contre un excédent de 31 M en faveur de la France un an plus tôt. Ce creusement trouve sa racine dans un recul de 15,3% à 1,44 Md des prestations de services françaises à l export. Les recettes au titre des transports ont baissé de 15% (459 M ), mais celles liées aux voyages sont demeurées stables grâce à un redressement en fin d année (+ 1,5% à 207 M, + 262% au T4). Bien qu en forte diminution (- 20,7 % à 770 M ), les services aux entreprises représentent dès lors encore la majorité des prestations françaises en Inde : 130 M au titre des services d entretien et de réparation (- 7,1%), 157 M au titre des prestations liés aux TIC (+ 18,9%), 97 M au titre de la rémunération de la propriété intellectuelle (- 14,2%), 61 M au titre des services de production manufacturière pour le compte de tiers (+ 90%), 45 M au titre des services financiers et d assurance (+ 50%) et 281 M au titre des autres services (- 39,7%). Dominées par les services aux entreprises, les prestations indiennes en France demeurent, en revanche, stables à 1,75 Md (+ 2,3%) : + 1,8% à 551 M pour les voyages (+ 4,6% à 249 M ) et transports (- 0,3% à 302 M ), - 2,8% à 345 M pour les TIC (traditionnellement l un des principaux contributeurs à l équilibre de la balance des paiements indienne), 654 M (+ 6,3%) pour les services aux entreprises divers. Il convient, enfin, de rappeler l importance des transferts des migrants dans nos échanges bilatéraux : le solde bilatéral au titre des revenus secondaires était déficitaire de 182 M (contre 177 M un an plus tôt) en faveur de l Inde, ce qui fait de notre pays le troisième contributeur UE à la balance des revenus secondaires indiens derrière le Royaume-Uni (1,9 Md ) et l Italie (302 M ) mais devant l Allemagne (164 M ). * * * La forte diminution de notre déficit commercial vis-à-vis de l Inde alors même que le volume de nos échanges atteint un pic historique apparaît, au-delà des effets ponctuels liés aux importations d hydrocarbures, principalement imputable à la santé du poste aéronautique. Nourri par la croissance spectaculaire du trafic de passagers et le développement rapide des compagnies indiennes, ce dynamisme devrait selon toute vraisemblance perdurer au-delà des variations ponctuelles liées à la volatilité du cycle des commandes, comme l indiquent les chiffres très encourageants du T Dominés, côté français, par les exportations de machines et de biens intermédiaires et, côté indien, par les envois de biens de consommation durables et semi-durables, les échanges bilatéraux, plus diversifiés que ceux de nos principaux partenaires européens, sont dans 6

7 l ensemble demeurés relativement stables dans les autres catégories de biens. On notera, cependant, une nette amélioration des échanges bilatéraux sur le poste agro-alimentaire, où notre déficit s est résorbé de près d un tiers malgré un environnement réglementaire et tarifaire très défavorable aux exportateurs français. Cette évolution permet de faire contrepoids à la détérioration du solde des échanges de services, affecté par un recul progressif des prestations à l export des entreprises françaises au premier trimestre. 7

8 ANNEXES Annexe 1 Evolution générale des échanges 8

9 Annexe 2 Principaux postes à l exportation et à l importation et classement des régions Evolution des échanges de biens franco-indiens (CPA17 et CPA36), Exportations FAB (M ) Importations CAF (M ) Solde (M ) Evolution Evolution Produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l aquaculture 43,9 105,2 139,3% 92,4 80,7-12,7% -48,4 24,5 Hydrocarbures naturels, autres produits des industries extractives, électricité, déchets 31,6 23,3-26,3% 10,3 12,5 21,1% 21,3 10,8 Hydrocarbures naturels et autres produits des industries extractives 2,7 2,3-14,2% 8,9 10,1 13,7% -6,2-7,8 Déchets industriels et ménagers 29,0 21,0-27,4% 1,4 2,4 68,2% 27,6 18,7 Produits des industries agroalimentaires (IAA) 70,1 44,9-36,0% 436,4 347,6-20,3% -366,3-302,8 Produits pétroliers raffinés et coke 14,1 14,7 4,3% 902,4 221,2-75,5% -888,3-206,5 Equipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique 1206,3 1244,4 3,2% 698,0 662,7-5,1% 508,3 581,7 Produits informatiques, électroniques et optiques 624,4 581,6-6,8% 104,3 102,6-1,7% 520,1 479,1 Équipements électriques et ménagers 227,6 271,7 19,4% 241,8 240,8-0,4% -14,2 30,9 Machines industrielles et agricoles, machines diverses 354,3 391,1 10,4% 351,9 319,3-9,3% 2,4 71,7 Matériels de transport 672,6 1292,3 92,1% 307,7 339,4 10,3% 364,9 952,9 Autres produits industriels 1101,0 1164,7 5,8% 2915,6 3008,2 3,2% -1814,6-1843,4 Textiles, habillement, cuir et chaussures 42,4 42,1-0,8% 1678,6 1683,3 0,3% -1636,1-1641,2 Bois, papier et carton 53,8 58,2 8,2% 10,6 11,0 3,6% 43,2 47,2 Produits chimiques, parfums et cosmétiques 432,0 426,2-1,4% 382,3 386,7 1,2% 49,8 39,5 Produits pharmaceutiques 127,8 156,6 22,5% 161,9 180,4 11,4% -34,1-23,8 Produits en caoutchouc et en plastique, produits minéraux divers 111,5 112,2 0,6% 158,6 169,2 6,7% -47,0-57,0 Produits métallurgiques et métalliques 258,9 294,1 13,6% 204,6 238,5 16,5% 54,3 55,7 Produits manufacturés divers 74,5 75,3 1,1% 319,0 339,1 6,3% -244,5-263,8 Produits divers 37,1 20,0-46,1% 6,8 6,3-6,6% 30,4 13,7 Produits de l édition et de la communication 33,0 18,8-43,1% 5,9 5,6-4,5% 27,2 13,2 Plans et dessins techniques ; plaques et films photographiques exposés 3,7 0,2-93,3% 0,0 0,0-83,3% 3,7 0,2 Objets d art, d antiquité et de collection, cheveux bruts 0,4 1,0 120,1% 0,9 0,7-19,4% -0,5 0,2 Ensemble 3176,8 3909,5 23,1% 5369,5 4678,4-12,9% -2192,6-769,0 Source : douanes françaises Principaux postes français à l'exportation, (CPF4, M ) Principaux postes français à l'importation, (CPF4, M ) Evolution (%) Evolution (%) Aéronefs et engins spatiaux 603,1 1204,4 99,7 Vêtements de dessous 474,4 471,4-0,6 Instruments et appareils de mesure, d'essai et de navigation 463,0 366,9-20,8 Autres vêtements de dessus 289,2 301,3 4,2 Produits sidérurgiques de base et ferroalliages 96,0 122,3 27,5 Chaussures 251,6 244,0-3,0 Autres produits chimiques organiques de base 125,9 120,6-4,2 Autres produits chimiques organiques de base 231,7 227,9-1,6 Préparations pharmaceutiques 79,8 114,3 43,3 Produits du raffinage du pétrole 902,4 221,2-75,5 Céréales (à l'exclusion du riz), légumineuses et oléagineux 32,0 95,5 198,0 Véhicules automobiles 162,3 181,0 11,5 Matériel de distribution et de commande électrique 101,4 92,0-9,2 Autres vêtements et accessoires 170,0 177,9 4,6 équipements de communication 50,0 91,8 83,5 Articles textiles confectionnés, sauf habillement 167,3 168,9 0,9 Autres produits chimiques n.c.a. 104,9 90,2-14,0 Articles de joaillerie et bijouterie 144,6 161,4 11,6 Matières plastiques sous formes primaires 64,9 74,3 14,5 Préparations et conserves à base de poisson et de produits de la pêche 139,8 126,6-9,4 Moteurs, génératrices et transformateurs électriques 28,0 69,7 149,3 Préparations pharmaceutiques 96,5 121,3 25,7 Moteurs et turbines, à l'exclusion des moteurs pour avions, Articles de voyage, de maroquinerie, de sellerie et de 38,3 61,2 59,7 automobiles et motocycles bourrellerie 93,0 108,6 16,7 Autres parties et accessoires pour véhicules automobiles 52,6 56,1 6,7 Moteurs, génératrices et transformateurs électriques 108,0 97,4-9,8 Papier et carton 47,5 51,7 9,0 Huiles et graisses 147,6 94,2-36,2 Autres machines d'usage général n.c.a. 64,7 51,1-21,0 Moteurs et turbines, à l'exclusion des moteurs pour avions, automobiles et motocycles 101,8 80,7-20,8 Instruments et fournitures à usage médical et dentaire 45,5 48,4 6,2 Autres produits métalliques n.c.a. 72,6 74,8 3,0 Engrenages et organes mécaniques de transmission 41,3 45,9 11,2 Autres pompes et compresseurs 95,4 71,0-25,5 Autres produits métalliques n.c.a. 30,7 42,4 38,1 Instruments et fournitures à usage médical et dentaire 68,7 61,9-9,9 Produits pharmaceutiques de base 48,0 42,2-12,0 Produits pharmaceutiques de base 65,4 59,1-9,7 Matériel d'installation électrique 46,4 41,3-11,1 Matériel de distribution et de commande électrique 59,0 58,6-0,7 Source : Douanes françaises 9

10 Classement des régions exportatrices (M ) Classement des régions importatrices (M ) Evolution Evolution Occitanie % Ile-de-France % Ile-de-France % Hauts-de-France % Auvergne - Rhône-Alpes % Auvergne - Rhône-Alpes % Normandie % Grand Est % Hauts-de-France % Normandie % Grand Est % Provence-Alpes-Côte d'azur % Nouvelle-Aquitaine % Pays de la Loire % Provence-Alpes-Côte d'azur % Occitanie % Bourgogne - Franche-Comté % Nouvelle-Aquitaine % Centre-Val de Loire % Centre-Val de Loire % Pays de la Loire % Bretagne % Bretagne % Bourgogne - Franche-Comté % DOM % DOM % Corse % Corse % Ensemble % Ensemble 5220, Source : Douanes françaises 10

11 11

12 Annexe 3 Paramètres généraux du commerce extérieur indien Classement des principaux partenaires commerciaux de l'inde, Fournisseurs (importations) Valeur des échanges en Mds USD Clients (exportations) Valeur des échanges en Mds USD Variation (%) Variation (%) 1 Chine 61,10 60,63-0,8% 1 Etats-Unis 40,27 41,62 3,4% 2 Etats-Unis 21,33 21,71 1,8% 2 EAU 30,56 30,81 0,8% 3 EAU 20,48 19,21-6,2% 3 Hong Kong 12,16 13,24 8,8% 4 Arabie Saoudite 21,23 18,09-14,8% 4 Chine 9,70 8,96-7,7% 5 Suisse 21,11 14,98-29,1% 5 Royaume-Uni 8,89 8,57-3,7% 6 Indonésie 13,93 12,38-11,1% 6 Singapour 7,81 7,66-1,9% 7 Corée du Sud 13,10 12,22-6,8% 7 Allemagne 7,03 7,17 2,1% 8 Allemagne 12,06 11,56-4,2% 8 Bangladesh 5,94 6,14 3,4% 9 Irak 11,32 9,87-12,8% 9 Vietnam 5,33 5,98 12,2% 10 Japon 9,63 9,86 2,4% 10 Belgique 4,97 5,37 8,2% 11 Australie 9,54 8,93-6,4% 11 Népal 3,72 5,16 38,6% 12 Malaisie 9,61 8,68-9,7% 12 Arabie saoudite 6,98 5,06-27,6% 13 Iran 6,24 8,22 31,7% 13 Pays-Bas 4,93 4,84-1,7% 14 Belgique 8,36 7,43-11,1% 14 France 4,77 4,83 1,1% 15 Nigéria 10,21 7,40-27,5% 15 Italie 4,24 4,51 6,5% 16 Qatar 9,66 7,35-23,9% 16 Turquie 4,43 4,48 1,1% 17 Hong Kong 5,91 7,10 20,2% 17 Malaisie 4,94 4,27-13,7% 18 Singapour 7,47 6,72-10,0% 18 Sri Lanka 5,53 4,13-25,3% 19 Thaïlande 5,65 5,32-6,0% 19 Japon 4,72 3,87-18,1% 20 Afrique du Sud 6,35 5,15-19,0% 20 Corée du Sud 3,67 3,64-1,0% 21 Vénézuela 6,74 4,84-28,2% 21 Mexique 2,77 3,38 22,1% 22 Russie 4,53 4,81 6,2% 22 Espagne 3,16 3,36 6,4% 23 France 4,04 4,27 5,5% 23 Afrique du Sud 3,82 3,24-15,1% 24 Koweït 5,98 4,05-32,2% 24 Indonésie 2,94 3,19 8,5% 25 Royaume-Uni 5,38 3,86-28,2% 25 Thaïlande 3,14 2,97-5,3% 26 Italie 4,12 3,84-6,6% 26 Australie 3,24 2,95-9,0% 27 Canada 4,02 3,74-7,1% 27 Israël 2,82 2,79-1,3% 28 Brésil 4,13 3,68-10,9% 28 Oman 2,06 2,55 23,7% 29 Vietnam 2,68 3,11 15,9% 29 Kenya 3,16 2,45-22,5% 30 Taïwan 3,54 3,10-12,4% 30 Iran 3,16 2,41-23,7% Source : ministère du Commerce indien 12

13 Annexe 4 : échanges de la France et de ses principaux partenaires européens vis-à-vis de l Inde,

14 Clause de non-responsabilité - Le service économique s efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l utilisation et de l interprétation de l information contenue dans cette publication. 14

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