Finances publiques. Panorama. Les contributions d assainissement aux caisses

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Finances publiques. Panorama. Les contributions d assainissement aux caisses"

Transcription

1 Finances publiques Panorama Nouvelles directives internationales Fin septembre 2015, la statistique financière (SF) de l Administration fédérale des finances (AFF) a publié pour la première fois des données et des chiffres selon le nouveau Manuel de statistique des finances publiques (MSFP 2014) du Fonds monétaire international (FMI). En sus du passage au MSFP 2014, les données du modèle SFP ont été largement harmonisées avec celles des comptes nationaux (CN) de l Office fédéral de la statistique (OFS). Il reste à régler des questions liées à la saisie, à la délimitation et à l évaluation des contributions qui sont versées pour l assainissement et le refinancement des caisses de pensions publiques ainsi qu au niveau des obligations de prévoyance en découlant. L harmonisation avec les CN, qui sont basés sur le Système européen des comptes nationaux 2010, a entraîné en sus des adaptations dans le modèle SF. Outre les innovations méthodologiques et conceptuelles (par exemple la perception modifiée de la comptabilisation des dépenses pour la recherche et le développement ainsi que pour les systèmes d armes militaires), la statistique financière a repris des séries externes des CN de la Suisse et supprimé une rupture de séries dans les données. Des révisions aussi complètes ont lieu tous les 15 à 25 ans et visent à tenir compte dans les évolutions des conditions et problématiques économiques. Les contributions d assainissement aux caisses de pensions grèvent les ménages publics Dans la statistique financière établie selon le modèle SF national, les soldes des comptes des administrations publiques sont présentés selon une structure uniforme qui se fonde sur le modèle comptable harmonisé pour les cantons et les communes (MCH 2). Cette présentation assure la comparabilité des comptes des administrations publiques de toute la Suisse. Le tableau FINANCES PUBLIQUES 1 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

2 (p. 440) présente les résultats du compte de financement selon le modèle national SF. Le solde de financement ordinaire correspond au solde des recettes et des dépenses ordinaires; le solde de financement, quant à lui, tient compte en plus des transactions extraordinaires et équivaut de ce fait au résultat total du compte de financement. Pour décrire des aspects conjoncturels, il est par conséquent préférable de s appuyer sur le solde de financement ordinaire. La répartition entre les effets ordinaires et les effets extraordinaires est en principe identique à celle qui est opérée dans les comptes de la Confédération, des cantons et des communes conformément à leurs bases légales. Les finances des administrations publiques restent solides. Si le solde de financement ordinaire de l Etat a continué de se détériorer en 2013, il présente tout de même encore un excédent de quelque 1,4 milliard. Avec 1,2 milliard, le solde de financement ordinaire de la Confédération est supérieur de 217 millions à celui observé en Le solde ordinaire des cantons est déficitaire pour la deuxième année consécutive. Mais le déficit de 741 millions en 2013 est inférieur de 648 millions à celui atteint en Les communes bouclent elles aussi l année 2013 avec un solde déficitaire, qui se monte à presque 1,2 milliard. Il est dû principalement aux communes zurichoises. Si les recettes ordinaires des communes zurichoises reculent pour la deuxième fois de suite ( 1,4%), les dépenses enregistrent une hausse supérieure à la moyenne (+2,7%). Les villes de Zurich et de Winterthour présentent à elles seules un déficit de 665 millions en raison de dépenses plus élevées dans les investissements. Les comptes 2013 des assurances sociales ont bouclé sur un excédent de 2,1 milliards, dû principalement aux résultats positifs de l assurance-vieillesse et survivants (AVS), de l assurance chômage (AC) et de l assurance-invalidité (AI). En 2013, le solde de financement de l Etat se monte à 1,1 milliard. Bien que la différence entre le solde ordinaire et le solde de financement dans les ménages publics soit relativement modeste, elle peut être assez significative dans certains secteurs. Cette différence est due à différentes dépenses ou recettes extraordinaires. Dans le solde de financement de la Confédération, cette différence repose largement sur la réduction de la participation de la Confédération à Swisscom SA. Le produit de la vente des actions se montre à 1,2 milliard. La différence restante provient d une confiscation de gain auprès d une banque par l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Dans le solde de financement des cantons, la différence de 1,3 milliard est due à des recapitalisations extraordinaires de plusieurs caisses de pensions cantonales, notamment dans les cantons de Vaud (788 millions), du Tessin (470 millions) et de Neuchâtel (223 millions). Premières perspectives pour 2014 Les premiers résultats comptables de la Confédération et des assurances sociales, les prévisions effectuées à l aide des données comptables actuelles disponibles pour les cantons ainsi que les estimations établies pour les communes permettent de définir les perspectives pour l année Des exploitations plus détaillées selon la classification par nature et la classification fonctionnelle ne seront disponibles qu avec les résultats annuels 2014 définitifs, une fois que les cantons et les communes seront aussi FINANCES PUBLIQUES 2 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

3 Quote-part du déficit / de l excédent 1 des administrations G 18.1 publiques. Modèle SFP, en % du PIB 3% 2% 1% 0% 1% 2% 3% Quote-part de l'etat 1 des administrations publiques Modèle SFP, en % du PIB 40% 30% 20% 10% G % Après suppression des doubles comptabilisations entre les administrations publiques 0% Après suppression des doubles comptabilisations entre les administrations publiques pris en compte intégralement et que les transferts entre cantons et communes auront été compensés. Le solde ordinaire de financement de l Etat devrait atteindre environ 1 milliard. Ce montant se compose d un nouveau important excédent de près de 2,2 milliards dans les assurances sociales et de résultats déficitaires dans les autres secteurs. Le solde ordinaire de la Confédération est légèrement négatif ( 19 million). En sus des dépenses en légère augmentation, le recul est principalement le fait des recettes en baisse dans l impôt fédéral direct et de la non-distribution des bénéfices de la Banque nationale suisse (BNS). Sur la base des données disponibles, une légère amélioration se dessine dans les comptes des cantons, mais malgré cela, le solde ordinaire devrait être négatif en raison de la non-distribution des bénéfices de la BNS ( 491 millions). Suite à des opérations extraordinaires à la Confédération et dans les cantons, le solde de financement du secteur étatique est supérieur d environ 1,6 milliard de francs au solde ordinaire. Les dépenses extraordinaires résultent principalement de recapitalisations de caisses de pensions dans les cantons de Bâle- Campagne (env. 1 milliard), de Saint-Gall (287 millions) et de Genève (203 millions). Elles pèsent sur le solde de financement extraordinaire des cantons. A la Confédération, le solde de financement est par contre en légère hausse grâce à des recettes extraordinaires provenant de confiscations de gains par la FINMA FINANCES PUBLIQUES 3 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

4 auprès de plusieurs banques (154 millions) et à la vente d actions Swisscom (68 millions). Légers déficits dans les années 2013 et 2014 Les chiffres clés des finances du secteur étatique sont présentés selon les directives du Fonds monétaire international (FMI) à l aide du modèle SFP de la statistique financière. Le taux d endettement fait exception, puisqu il est aussi calculé en référence aux critères de Maastricht de l UE. Ainsi, les chiffres clés sont comparables au niveau international. Comme les données du modèle SF, ces quotes-parts se fondent sur les résultats comptables 2013 de la Confédération, des cantons, des communes et des assurances sociales, sur les résultats 2014 de la Confédération et des assurances sociales ainsi que sur les prévisions établies à l aide des données comptables existantes de 2014 pour les cantons et d estimations pour les communes. Dans les années 1970 et 1980, les déficits des administrations publiques sont restés généralement bas. Vers la fin des années 1980, les comptes de ces dernières ont même été excédentaires. L éclatement de la bulle immobilière et le marasme économique qu elle a engendré dans les années 1990 ont conduit à une nouvelle période déficitaire, dont le pic a été atteint en 1993 avec une quote-part du déficit de 3,0%. Suite aux mesures d épargne prises à tous les échelons de l Etat, les finances se sont ensuite améliorées. Le déficit des administrations publiques a été progressivement réduit et un excédent équivalant à 2,2% du PIB a même été enregistré en 2000, alors que la croissance économique en termes réels se situait à 3,9%, soit bien au-dessus de son potentiel à long terme. Après cette embellie temporaire, la situation des administrations publiques s est à nouveau détériorée. Cette évolution négative était due avant tout au recul des recettes liés à l éclatement de la bulle financière. La mise en place du frein à l endettement au niveau fédéral en 2003 et de deux programmes d allègement budgétaire ont permis d éliminer le déficit structurel de la Confédération. A partir de 2006 et jusqu en 2011, les comptes ont alors été tous excédentaires pour l ensemble de l Etat. La quote-part du déficit/de l excédent des ménages publics est négative en 2013: elle représente 0,2% du PIB en termes nominaux. A la Confédération, les dépenses augmentent plus fortement que les recettes, raison pour laquelle le solde de financement s est légèrement amoindri par rapport à l année d avant. La quote-part du déficit/de l excédent reste cependant équilibrée à 0% du PIB après avoir déjà baissé à 0,1% en Dans les cantons, la quote-part reste dans le rouge avec 0,3% du PIB. Cette situation est due en premier lieu aux recapitalisations de plusieurs caisses de pensions de droit public. La quote-part est aussi de nouveau négative pour les communes, avec 0,2% du PIB en La quote-part des assurances sociales publiques a certes diminué, mais elle reste positive avec 0,3% du PIB. Selon une première estimation, le solde de financement de l ensemble des administrations publiques s améliore en 2014 mais reste négatif. Le solde des assurances sociales demeure positif avec 0,3% et celui de la Confédération est équilibré. A la Confédération, la diminution des recettes est compensée par celle des dépenses. Comme la BNS n a pas distribué ses bénéfices à la Confédération et aux cantons en 2014, la quote-part 2014 devrait rester négative notamment pour les cantons. En FINANCES PUBLIQUES 4 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

5 Dettes des administrations publiques Modèle SF, en milliards de francs 300 En % du PIB 60% G % % % % 50 10% % Confédération Cantons Communes Assurances sociales outre, d autres assainissements de caisses de pensions affaiblissent encore le résultat. Pour les communes, la quote-part du déficit / de l excédent devait s améliorer mais probablement rester négative. La quote-part de l Etat à nouveau en légère hausse depuis 2011 La quote-part de l Etat équivaut aux dépenses des administrations publiques, établies selon le modèle SFP de la statistique financière, en pour cent du PIB en termes nominaux. Depuis les années 1970, la quote-part de l Etat a continuellement augmenté pour atteindre une valeur record en 2003, avec 33,8%, alors qu elle se situait encore à 28,0% en Dans les années 2003 à 2007, la très bonne conjoncture et plusieurs mesures d allègement ont influencé l évolution de cette quote-part, la faisant baisser à 30,0%. En 2009, la quote-part de l Etat a fortement progressé, la mauvaise conjoncture ayant touché tous les secteurs et s étant accompagnée de dépenses supplémentaires. En 2013, la quotepart de l Etat atteignait 32,9% du PIB, soit une modeste hausse par rapport à L augmentation observée pour la Confédération s explique en premier lieu par les dépenses supplémentaires consacrées aux domaines «Défense militaire» et «Recherche fondamentale». Dans les cantons, les dépenses progressent plus lentement que le PIB, d où un léger recul de la quote-part. Dans les communes, la quote-part a légèrement progressé à 7,2% du PIB, ce qui s explique par des dépenses plus importantes dans FINANCES PUBLIQUES 5 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

6 Dépenses des administrations publiques, en 2013 G 18.4 Classification par nature Classification par fonction Dépenses d investissements Dépenses financières Charges de biens et services et autres charges d exploitation 1 2,3% 12,3% 9,6% 0,8% 51,1% 23,8% Dépenses extraordinaires Charges de personnel Charges de transfert 6,7% 39,3% 7,8% 7,9% 8,2% 17,3% Prévoyance sociale Trafic et télécommunications Administration générale Formation Ordre et sécurité publique, défense Santé Economie publique (3,9%) Finances et impôts (3,3%) Protection de l environnement et aménagement du territoire (3,0%) 1 y c. charges d armement (0,5%) Culture, sport et loisirs, église (2,5%) les groupes de fonction «Formation» et «Santé». Dans les années suivantes, la quote-part devrait se situer autour de 34% du PIB. Si la quote-part des dépenses de la Confédération est relativement stable depuis 1992 et se situe à environ 10,5% du PIB, celle des assurances sociales publiques fluctue selon la conjoncture et de manière anticyclique. Pendant le marasme économique des années 1990, celle des assurances sociales est remontée progressivement de 6,7% en 1990 à 10,2% en Après un rétablissement provisoire au début du nouveau millénaire, elle a à nouveau atteint la barre des 10% dans les années 2003/04, sous l effet de la faiblesse économique liée à l éclatement de la bulle boursière. En 2011, cette quote-part représentait 8,9% du PIB et est passée à 9,2% en 2013 sous l effet de la hausse du chômage. Malgré une forte progression depuis 1970, la Suisse reste bien classée en comparaison internationale, puisqu elle a l une des quotes-parts les plus basses de tous les pays de l OCDE. La plupart des pays européens affichent des quotes-parts nettement plus élevées, proches de 50% ou supérieures. Ce n est toutefois pas tant une quote-part de l Etat élevée qui est problématique que l écart entre cette quote-part et la quote-part fiscale. Quote-part fiscale modeste en comparaison internationale La quote-part fiscale mesure les revenus fiscaux effectifs (impôts et cotisations aux assurances sociales) par rapport au PIB en termes nominaux. Elle exprime la part du PIB que l Etat encaisse via les impôts et les taxes pour financer ses dépenses. Un écart important entre la quote-part de l Etat et la quote-part fiscale FINANCES PUBLIQUES 6 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

7 Quote-part fiscale en comparaison internationale, en 2014 Variation Evolution en Suisse G DNK 48,6 DNK 40% 0,5 2,8 en % du PIB FRA BEL 45,0 44,6 FRA BEL 1,9 4,0 0,8 3,4 35% 30% Assurances sociales SWE 42,8 SWE 6,7 6,2 42,6 2,0 25% 6,7 6,3 ITA ITA 6,2 6,9 6,7 5,6 AUT 42,5 AUT 0,4 3,1 20% DEU 36,7 DEU 0,41,9 18,2 18,7 15% 20,9 20,3 20,3 GBR 32,9 GBR 1,8 1,0 ESP 32,6 ESP 0,8 10% 1,0 Impôts CH 27,0 CH 0,6 3,4 5% USA 25,4 USA 3,0 0,9 0% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 10% 4% 0% 4% 8% Partiellement estimées caractérise une administration publique qui a recours à l endettement pour se financer. Après avoir progressé dans les années 1990, la quote-part fiscale des administrations publiques s est stabilisée entre 26% et 28% du PIB depuis le début du millénaire. En 2013, l augmentation des revenus fiscaux a été plus forte que celle du PIB, ce qui a fait progresser la quote-part fiscale des ménages publics de 0,1 point à 27,0% du PIB. Les recettes fiscales de la Confédération ont augmenté en raison d une hausse des recettes provenant de l impôt anticipé et de la taxe sur la valeur ajoutée. Les quotes-parts des autres sous-secteurs sont en revanche restées à leur niveau de La quote-part fiscale de la Suisse compte parmi les plus basses de l OCDE et permet à notre pays d occuper une position enviable en comparaison internationale. Elle ne devrait que peu changer en 2014 et augmenter à 28% du PIB les années suivantes. Le taux d endettement des cantons tend à augmenter Les comptes des administrations publiques se reflètent aussi dans l évolution de la dette publique. Le taux d endettement de ces administrations est déterminé dans la statistique financière en référence aux critères de Maastricht de l UE. FINANCES PUBLIQUES 7 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

8 Les déficits importants qui se sont succédé dans les années 1990 ont gonflé la dette publique de manière spectaculaire. Celle-ci a doublé en une décennie et atteint la valeur record de 245,9 milliards de francs à la fin de 2004, soit l équivalent de 50,3% du PIB. Le taux d endettement avait atteint son maximum en 1998 (51,6%), alors qu il se situait encore à 29,3% du PIB en Tant la Confédération que les cantons et les communes ont participé à l augmentation de la dette. Cependant, la progression la plus forte était celle de la Confédération, dont la dette brute était passée de 38,1 milliards de francs (10,6% du PIB) en 1990 à 130,4 milliards (25,7% du PIB) en Grâce à l introduction du frein à l endettement au niveau de la Confédération, à la reprise conjoncturelle et aux excédents parfois élevés qui en ont résulté, ainsi qu à la distribution des réserves d or excédentaires de la Banque nationale suisse, le taux d endettement des différents secteurs et, partant, celui des administrations publiques, a pu continuellement être abaissé depuis 2003 jusqu en Passé sous la barre des 40% du PIB depuis 2007, il a encore diminué pour atteindre 33,2% en Cette tendance à la baisse a été interrompue en Le taux d endettement des ménages publics a progressé à 34,2% du PIB en 2012 puis à 34,6% en Le taux d endettement des cantons s est accru de 0,8 point en 2013, principalement en raison de l évolution dans les cantons de Genève, de Bâle-Ville, de Zurich et du Tessin. Selon les critères de convergence de l UE, l endettement brut de l Etat ne doit pas dépasser 60% du PIB. Les dettes totales des administrations publiques de Suisse n ont jamais atteint cette valeur. Comparé à l endettement moyen des 28 pays de l Union européenne (85,5% en 2013), celui de la Suisse est sensiblement plus faible. En 2014, il devrait rester relativement stable pour le secteur étatique dans son ensemble, mais l évolution sera variable selon les sous-secteurs. Le taux d endettement de la Confédération devrait baisser jusqu en Selon les données actuellement disponibles, il faudra compter sur une augmentation des dettes dans plusieurs cantons, d une part en raison du passage de certains ménages publics au modèle comptable harmonisé NMC2, d autre part en raison de la détérioration de la situation financière de ces cantons ces dernières années. Au niveau des assurances sociales publiques, le taux d endettement 2015 et 2016 devrait rester à 0,5% du PIB, principalement à cause des dettes de l assurance chômage vis-à-vis de la Confédération. Selon les données actuelles, on peut tabler pour 2016 sur un taux d endettement brut de 34,5% du PIB. FINANCES PUBLIQUES 8 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

9 Glossaire Acquisitions nettes d actifs non financiers Dans le modèle SFP, les acquisitions nettes d actifs non financiers correspondent aux acquisitions d actifs non financiers après déduction des cessions d actifs non financiers et de la consommation de capital fixe. Actif L actif fait partie du bilan et indique dans quel but les ressources ont été utilisées. L ordre dans lequel apparaissent les différentes positions du côté de l actif est généralement celui des liquidités. Dans le modèle SF, l actif est divisé en patrimoine financier et patrimoine administratif. En revanche dans le modèle SFP on opère une distinction entre actifs non financiers et créances. Actifs non financiers Les actifs non financiers (modèle SFP) comprennent toutes les valeurs patrimoniales produites (immobilisations, stocks et objets de valeur), non produites (terrains) et incorporelles (logiciels, brevets et autres droits d utilisation). Amortissements Les amortissements planifiés (modèle SFP) permettent de mesurer la dépréciation due à l usure du capital fixe durant une période déterminée, soit la dépréciation en fonction de la durée de vie économique du capital fixe. Dans le modèle SF viennent encore s ajouter les amortissements non planifiés (et éventuellement les amortissements supplémentaires). Bilan Le bilan présente l utilisation (actif) et l origine (passif) du capital. Capital propre Dans le modèle SF, le capital propre correspond à la partie passive du bilan après déduction des capitaux de tiers. Capitaux de tiers Les capitaux de tiers se composent en général d obligations de remboursement légalement exigibles. Charges Une charge est une évaluation monétaire des biens ou des prestations de service utilisés ou consommés au cours d une période comptable. Dans le modèle SFP sont par ailleurs pris en compte, outre les dépenses avec incidences financières, les amortissements économiques et planifiés. Dans le modèle SF viennent encore s ajouter les réévaluations, les amortissements non planifiés ainsi que d autres processus sans incidences financières. Compensations Revenus de prestations et de livraisons fournies à des tiers par une unité d administration publique; elles comprennent en outre les taxes d exemption de l obligation de servir, les revenus provenant d amendes et des remboursements de la part du secteur privé. FINANCES PUBLIQUES 9 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

10 Compte de financement Le compte de financement sert à évaluer le besoin total de financement résultant de la différence entre les dépenses et les recettes. Il présente ainsi pour un exercice donné tous les processus de paiement découlant directement de l exécution des tâches. Compte de résultats Le compte de résultats présente les diminutions (charges) et les augmentations (revenus) de valeur pour un exercice comptable. Le résultat du compte de résultats ou solde, fournit des informations sur les variations du capital propre (modèle SF) ou du patrimoine net (modèle SFP). Compte des immobilisations Le compte des immobilisations (modèle SFP) présente les entrées et sorties d actifs non financiers provenant de l activité opérationnelle. Il met en évidence les acquisitions et les cessions d actifs non financiers, ainsi que la consommation de capital fixe (bâtiments et ouvrages de génie civil, biens d équipement et investissements substantiels en terrains et ressources naturellles). Compte des investissements Dans le modèle SF, le compte des investissements juxtapose les dépenses d investissement et les recettes d investissement. Aux dépenses destinées à des investissements, soit à des biens et immobilisations dont la durée d utilité est de plusieurs années, s ajoutent également les prêts au patrimoine administratif d autres unités d administration publique, ainsi que les participations dans ce patrimoine. Les remboursements ainsi que les ventes du patrimoine administratif sont également comprises dans les recettes d investissement. Consolidation Par consolidation on entend le regroupement et l apurement des bilans individuels de plusieurs unités en un bilan global (bilan consolidé): pour obtenir des résultats consolidés, on déduit les transferts entre les unités à consolider. Cela permet d éviter le double comptage de ces transferts «internes» dans les dépenses et recettes consolidés. Contributions à des investissements (propres et à redistribuer) Dans le modèle SF, il s agit de contributions destinées au cofinancement de propres investissements, ou de contributions provenant d autres unités d administration publique et à redistribuer. Dépenses Une dépense est définie comme une utilisation du patrimoine financier (modèle SF) ou des valeurs du patrimoine financier (modèle SFP) dans le but de réaliser des tâches publiques. Elle nécessite une base légale et un crédit. Dépenses du secteur des administrations publiques Dans le modèle SFP, les dépenses du secteur des administrations publiques résultent de la somme des charges et des acquisitions nettes d actifs non financiers. Dette Dans le modèle SF, la dette, soit la dette brute, se compose des engagements courants ainsi que des engagements financiers à court et à long terme (sans les instruments financiers dérivés ni les contributions à des investissements inscrites au passif). FINANCES PUBLIQUES 10 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

11 Impôts Versements obligatoires versés sans contrepartie aux administrations publiques autre que les cotisations sociales. Modèle SF Le modèle SF de la statistique financière est utilisé afin de garantir la comparabilité des finances des unités d administration publique au niveau national. Il repose sur la recommandation émise en 2008 par les directeurs cantonaux des finances en faveur d un «modèle comptable harmonisé des cantons et des communes» (MCH2), ainsi que sur certains éléments du nouveau modèle comptable de la Confédération (NMC). Modèle SFP Le modèle SFP de la statistique financière est utilisé afin de garantir la comparabilité des finances des administrations publiques au niveau international. Il se fonde sur les normes en matière de statistique des finances établies par le Fonds monétaire international (Manuel de statistiques de finances publiques 2014), qui sont compatibles avec le système européen des comptes nationaux et régionaux (SEC 2010). Passif Le passif figure dans la partie droite du bilan. Il indique la manière dont s est fait l approvisionnement en capital. Il se décompose en capital propre et capitaux de tiers. Patrimoine administratif Le patrimoine administratif (modèle SF) regroupe les valeurs du patrimoine qui servent directement à accomplir les tâches publiques et qui ne peuvent être cédées sans compromettre cet accomplissement. Patrimoine financier Dans le modèle SF, le patrimoine financier comprend les actifs qui peuvent être vendus sans entraver l exécution des tâches publiques. Patrimoine net Dans le modèle SFP, le patrimoine net correspond à la partie passive du bilan, déduction faite des capitaux de tiers. Quote-part de l Etat Selon le modèle SFP, la quote-part de l Etat désigne la part des dépenses totales du secteur des administrations publiques, en pour-cent du produit intérieur brut (PIB). Quote-part des capitaux étrangers La quote-part des capitaux étrangers équivaut aux capitaux étrangers selon le modèle SFP (sans les produits financiers dérivés) en pour-cent du PIB. Elle correspond à la part des dettes brutes conformément à la définition du Fonds monétaire international. Quote-part du déficit ou de l excédent La quote-part du déficit ou de l excédent du secteur des administrations publiques correspond au solde de financement selon le modèle SFP en pour-cent du produit intérieur brut (PIB). FINANCES PUBLIQUES 11 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

12 Quote-part fiscale La quote-part fiscale est égale aux recettes fiscales effectives du secteur des administrations publiques exprimés en % du PIB selon le modèle SFP et les directives de l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Recettes Les recettes sont des paiements de tiers qui accroissent le patrimoine ou qui augmentent les valeurs du patrimoine financier. Résultat ordinaire Dans le modèle SF, le résultat ordinaire équivaut à l écart entre les revenus ordinaires et les charges ordinaires. Il s agit de la somme du résultat provenant de l activité d exploitation et du résultat provenant de l activité de financement. Le résultat ordinaire représente le résultat de l activité d exploitation régulière d une unité d administration publique. Revenus Par revenus, on entend l augmentation totale de valeur enregistrée durant une période déterminée. Dans le modèle SFP, les revenus correspondent aux recettes. Revenus fiscaux Les revenus fiscaux se composent des différents impôts ainsi que d autres taxes (notamment cotisations aux assurances sociales) prélevés par les unités d administration publique. Secteur des administrations publiques Le secteur économique des administrations publiques se compose des sous-secteurs consolidés de la Confédération, des cantons, des communes ainsi que des assurances sociales publiques. Sectorisation Dans le domaine des comptes nationaux (CN) et dans la statistique des finances, les instances décisionnelles de l économie sont subdivisées en secteurs dits institutionnels. Cette subdivision est appelée sectorisation. Solde de financement Dans le modèle SFP, le solde de financement correspond à la différence entre le solde opérationnel et les acquisitions nettes d actifs non financiers. Globalement, le solde de financement représente la différence entre les recettes et les dépenses du secteur des administrations publiques. Statistique financière La statistique financière est une statistique de synthèse qui présente sur une base comparable l état des revenus, des finances et du patrimoine des unités d administration publique (Confédération, cantons, communes et assurances sociales publiques) ainsi que la structure de leurs dépenses, classées par groupe de tâches. C est sur cette base que sont établis les indicateurs macro-économiques tels que la quote-part de l Etat ou du déficit, la quote-part fiscale et le taux d endettement du secteur étatique. FINANCES PUBLIQUES 12 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

13 Taux d endettement Dette brute du secteur des administrations publiques, exprimée en pour cent du PIB et calculée dans le modèle SF en référence à la définition de Maastricht. Transferts Les transferts entre les administrations publiques du secteur étatique représentent, dans le modèle SF, des paiements sous forme de contributions et de dédommagements. Unité d administration publique Les comptes consolidés d une unité d administration publique, corrigés au niveau des imputations internes, sont composés de ses propres comptes (administration générale) ainsi que des comptes spéciaux consolidés de toutes les unités institutionnelles contrôlées par le pouvoir exécutif et législatif de cette unité d administration publique. FINANCES PUBLIQUES 13 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 2016

Evolution des finances publiques: premiers résultats 2013 et projections 2014-2015

Evolution des finances publiques: premiers résultats 2013 et projections 2014-2015 Département fédéral des finances DFF Administration fédérale des finances AFF Documentation de base Date: 26.02.2015 Evolution des finances publiques: premiers résultats 2013 et projections 2014-2015 La

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

11 170.511. 10038 Placements à court terme sur le marché monétaire. en monnaies étrangères

11 170.511. 10038 Placements à court terme sur le marché monétaire. en monnaies étrangères 11 170.511 Annexe 1: Plan comptable: bilan Les groupes de matières de 1 à 4 chiffres ont une portée obligatoire générale. Les groupes de matières de 5 chiffres indiqués ci-dessous sont obligatoires. 5

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

Garantir la pérennité des assurances sociales grâce à des mécanismes d intervention dossierpolitique

Garantir la pérennité des assurances sociales grâce à des mécanismes d intervention dossierpolitique Garantir la pérennité des assurances sociales grâce à des mécanismes d intervention dossierpolitique 11 septembre 2012 Numéro 19 Assurances sociales En introduisant le frein à l endettement, la Suisse

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Compte consolidé de la Confédération

Compte consolidé de la Confédération Compte consolidé de la Confédération Expériences avec la première élaboration Association pour les finances et la comptabilité publiques Colloque du 3 septembre 2010 Markus Stöckli, chef du service comptabilité,

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

La séquence des comptes

La séquence des comptes La séquence des comptes Comptes des institutions sans but lucratif au service des ménages I: Compte de production P.2 Consommation intermédiaire B.1b Valeur ajoutée brute P.51c Consommation de capital

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée Basé sur les notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables) Elle fait

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/bank_country-200-fr Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE

Plus en détail

La Banque de France. 1- Les activités de la Banque de France p. 3. 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4

La Banque de France. 1- Les activités de la Banque de France p. 3. 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4 La Banque de France Sommaire 1- Les activités de la Banque de France p. 3 2- Le système européen de banques centrales (SEBC) p. 4 3- Les activités de la Banque et son organisation territoriale p. 5 4-

Plus en détail

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-

Plus en détail

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses

Plus en détail

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

Modèle comptable harmonisé MCH2-light dans le Canton de Saint-Gall: la voie raisonnable

Modèle comptable harmonisé MCH2-light dans le Canton de Saint-Gall: la voie raisonnable Modèle comptable harmonisé MCH2-light dans le Canton de Saint-Gall: la voie raisonnable Berne, le 3 septembre 2010 Reinhold Harringer Directeur du service des finances de la ville de Saint-Gall Aperçu

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS

CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS La classe 1 comprend les comptes du capital propre, des réserves et provisions, et ceux des avances et emprunts à plus d un an, dont

Plus en détail

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité Quote-part fiscale de la Suisse : des apparences trompeuses dossierpolitique 21 février 2011 Numéro 2 Quote-part fiscale. Dans la statistique annuelle de l OCDE, la Suisse affiche une quote-part fiscale

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

2. La croissance de l entreprise

2. La croissance de l entreprise 2. La croissance de l entreprise HEC Lausanne Vincent Dousse 2007 1 2.1. Les succursales Définition: Etablissement commercial qui, sous la dépendance d une entreprise dont elle fait juridiquement partie(établissement

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU 1. Le compte de production... 129 2. Le compte d exploitation... 129 3. Le compte de revenu d entreprise... 130 4. Les indicateurs de revenu

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

MANUEL DE STATISTIQUES DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION

MANUEL DE STATISTIQUES DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION MANUEL DE STATISTIQUES DE FINANCES PUBLIQUES 2001 DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT STATISTIQUES DU SECTEUR PUBLIC NON FINANCIER CONSOLIDATION TOBIAS WICKENS OCTOBRE 2008 Table des matières Résumé analytique

Plus en détail

COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES

COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E COMPTES SPÉCIAUX RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT DES COMPTES ET RAPPORT DE GESTION POUR 2007 COMPTES D OPÉRATIONS MONÉTAIRES

Plus en détail

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 409 ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 Les tableaux suivants présentent les éléments nécessaires à la confection des documents de synthèse figurant au compte de gestion. Ils permettent d associer

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 25 novembre 2009 à 9 h 30 «Préparation du rapport de janvier 2010 : Simulations de régimes en points et en comptes notionnels» Document N 1 Document

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Comptes récapitulation par nature

Comptes récapitulation par nature 1 N0 - N05 - - - Solde net 2 N3 C H A R G E S N30 CHARGES DE PERSONNEL N300 AUTORITES ET COMMISSIONS 168,618.70 157,50 152,731.30 11,118.70 N301 PERSONNEL ADMINISTRATIF/D'EXPL 1,896,676.15 1,808,30 1,873,896.85

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

NMC Le nouveau modèle comptable de la Confédération

NMC Le nouveau modèle comptable de la Confédération NMC Le nouveau modèle comptable de la Confédération Impressum Rédaction Administration fédérale des finances Internet: www.efv.admin.ch Distribution OFCL, Vente des publications fédérales, CH-3003 Bern

Plus en détail

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1. Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie

Plus en détail

IMPOSITION DES INTÉRÊTS, DES DIVIDENDES ET DES GAINS EN CAPITAL A CHYPRE LOIS ET DÉCRETS

IMPOSITION DES INTÉRÊTS, DES DIVIDENDES ET DES GAINS EN CAPITAL A CHYPRE LOIS ET DÉCRETS IMPOSITION DES INTÉRÊTS, DES DIVIDENDES ET DES GAINS EN CAPITAL A CHYPRE LOIS ET DÉCRETS Loi relative à l impôt sur le revenu (amendement) de 2005 Loi relative à la contribution spéciale à la défense (amendement)

Plus en détail

La gestion du compte de l État

La gestion du compte de l État FINANCES PUBLIQUES TRÉSORERIE Nouvelle convention MINÉFI/Banque de France La gestion du compte de l État Article d Olivier Cuny, administrateur civil à l Agence France Trésor, en collaboration avec Dominique

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013

Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013 Amt für Gemeinden GemA Rue de Zaehringen 1, 1701 Fribourg T +41 26 305 22 42, F +41 26 305 22 44 scom@fr.ch, www.fr.ch/scom Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013 1. Comptes de fonctionnement

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette

Plus en détail

DEPARTEMENT DES INSTITUTIONS ET DES RELATIONS EXTERIEURES

DEPARTEMENT DES INSTITUTIONS ET DES RELATIONS EXTERIEURES DEPARTEMENT DES INSTITUTIONS ET DES RELATIONS EXTERIEURES Service des communes et des relations institutionnelles Autorité cantonale de surveillance des finances communales (ASFICO) RECOMMANDATIONS EN

Plus en détail

CLASSE 5 COMPTES FINANCIERS 1.1. COMPTE 50 VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT

CLASSE 5 COMPTES FINANCIERS 1.1. COMPTE 50 VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT 5 CLASSE 5 COMPTES FINANCIERS Les comptes financiers enregistrent les mouvements de valeurs en espèces, chèques, ainsi que les opérations faites avec le Trésor, les banques et les établissements financiers.

Plus en détail

Building Competence. Crossing Borders. Prof. Dr. Andreas Bergmann. Institut für Verwaltungs-Management. Président du Conseil IPSAS Board

Building Competence. Crossing Borders. Prof. Dr. Andreas Bergmann. Institut für Verwaltungs-Management. Président du Conseil IPSAS Board Institut für Verwaltungs-Management Outre le bilan, que doit contenir le rapport financier? Réflexions sur les plus-values latentes, le périmètre de consolidation et les perspectives à long terme Prof.

Plus en détail

Comparaison des états financiers d une entreprise et d une banque

Comparaison des états financiers d une entreprise et d une banque CHAPITRE 1 Comparaison des états financiers d une entreprise et d une banque Ce e comparaison met en évidence des différences, liées aux par cularités des ac vités bancaires. 1.1 DESCRIPTION SUCCINCTE

Plus en détail

Les opérations et autres flux

Les opérations et autres flux Les opérations et autres flux Les nomenclatures présentées ici sont celles du Système européen des comptes 2010 (SEC 2010). Nomenclature des opérations Opérations sur produits (biens et services) (P) P.1

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

Cette règle ne s applique pas aux valeurs émises ou garanties par l Etat.

Cette règle ne s applique pas aux valeurs émises ou garanties par l Etat. Instruction COSOB n 2000-01 du 11 janvier 2000 fixant les règles prudentielles de gestion des intermédiaires en opérations de bourse Article 1er. En application du règlement n 96-03 du 03 Juillet 1996

Plus en détail

L importance du secteur bancaire suisse

L importance du secteur bancaire suisse Août 2012 L importance du secteur bancaire suisse Une étude économique L importance du secteur bancaire suisse ASB Août 2012 1 L importance du secteur bancaire suisse Executive summary 5 1 Le secteur bancaire

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

La balance des paiements et la position

La balance des paiements et la position La balance des paiements et la position extérieure globale selon le BPM6 1. Introduction La balance des paiements de la Belgique est l état statistique qui récapitule de façon systématique les transactions

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group

Excellente performance au premier semestre 2011 pour Sopra Group Communiqué de Presse Contacts Relations Investisseurs : Kathleen Clark Bracco +33 (0)1 40 67 29 61 kbraccoclark@sopragroup.com Relations Presse : Virginie Legoupil +33 (0)1 40 67 29 41 vlegoupil@sopragroup.com

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

SUISSE. Les dépenses sociales sont exprimées en millions de francs suisses (CHF).

SUISSE. Les dépenses sociales sont exprimées en millions de francs suisses (CHF). SUISSE Nomenclature AA AC AF AI AM APG AVS EPF PC PP Assurance-accidents Assurance-chômage Allocations familiales Assurance-invalidité Assurance-maladie Allocations pour perte de gains Assurance-vieillesse

Plus en détail

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE La Banque Centrale du Congo, Vu la loi n 005/2002 du 07 mai 2002

Plus en détail

MIEUX TRAVAILLER AVEC L ÂGE

MIEUX TRAVAILLER AVEC L ÂGE Lancement de la publication Paris, 30 janvier 2014 VIEILLISSEMENT ET POLITIQUES DE L EMPLOI MIEUX TRAVAILLER AVEC L ÂGE RAPPORT DE L OCDE SUR LA FRANCE Stefano Scarpetta, Directeur Anne Sonnet, Responsable

Plus en détail

Les finances de la sécurité sociale

Les finances de la sécurité sociale Les finances de la sécurité sociale B. Eugène T. Stragier K. Van Cauter L. Van Meensel () Introduction L une des fonctions principales des pouvoirs publics consiste à protéger la population d un certain

Plus en détail

Loterie Romande. financier

Loterie Romande. financier 2011 Rapport financier Société de la Loterie de la Suisse Romande 13, rue Marterey Case postale 6744 1002 Lausanne CH Tél. + 41 21 348 13 13 Fax + 41 21 348 13 14 info@loro.ch www.loro.ch Sommaire Bilan

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

SOCIÉTÉ EN SUISSE. Présentation du pays. Une place onshore. Page 1 1 CHF = 0.80. Délai de création : 18 jours. Sociétés pré-constituées : Non

SOCIÉTÉ EN SUISSE. Présentation du pays. Une place onshore. Page 1 1 CHF = 0.80. Délai de création : 18 jours. Sociétés pré-constituées : Non INFORMATIONS GÉNÉRALES Présentation du pays Délai de création : 18 jours Sociétés pré-constituées : Non Comptabilité : Obligatoire Secrétariat : Obligatoire Actionnariat anonyme : Oui Directeur nominé

Plus en détail

GROUPE. Comptes consolidés. Au 31décembre 2013

GROUPE. Comptes consolidés. Au 31décembre 2013 GROUPE Comptes consolidés Au 31décembre 2013 1 SOMMAIRE SOMMAIRE... 2 BILAN CONSOLIDE... 3 COMPTE DE RESULTAT... 4 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE... 5 PRINCIPES ET METHODES... 6 PRINCIPES ET METHODES DE

Plus en détail

DEVOIR N 1 économie générale

DEVOIR N 1 économie générale PROGRAMME : DEVOIR N 1 économie générale L économie et son domaine Le circuit économique comme méthode d'analyse La production marchande et non marchande Le travail Le capital et le progrès technique Le

Plus en détail

Consolidation budgétaire et croissance économique

Consolidation budgétaire et croissance économique Consolidation budgétaire et croissance économique Gilbert Koenig * La stratégie européenne fondée exclusivement sur des mesures d assainissement des finances publiques s est révélée peu efficace. En effet,

Plus en détail

Sécurité sociale. Votre couverture d assurance légale en Suisse. (Dernière mise à jour: janvier 2015) ASSURANCES SOCIALES EN SUISSE

Sécurité sociale. Votre couverture d assurance légale en Suisse. (Dernière mise à jour: janvier 2015) ASSURANCES SOCIALES EN SUISSE sozialversicherungen der Schweiz ASSURANCES SOCIALES EN SUISSE Sécurité sociale. Votre couverture d assurance légale en Suisse. (Dernière mise à jour: janvier 2015) Prestations Assurance-vieillesse et

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS Fabrice LENGLART INSEE Comptes nationaux Bruno LONGET - Banque de France - SESOF CNIS 22 juin 2009 Plan I Place des activités

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Rapport sur la situation financière des institutions de prévoyance et des assureurs vie

Rapport sur la situation financière des institutions de prévoyance et des assureurs vie Rapport sur la situation financière des institutions de prévoyance et des assureurs vie Annexe 4 Enquête auprès des sociétés suisses d assurance sur la vie concernant l assurance collective dans la prévoyance

Plus en détail

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices de change Note d analyse de l exécution budgétaire 2014 2 COUR DES COMPTES Pertes et bénéfices de change LFI Exécution 1 Ecart Recettes 25 M 19,3 M -5,7

Plus en détail

Préavis No 22-2006 au Conseil communal

Préavis No 22-2006 au Conseil communal VILLE DE PULLY Municipalité Direction Administration générale, finances et affaires culturelles Préavis No 22-2006 au Conseil communal Fixation du plafond d endettement et du plafond pour les cautionnements

Plus en détail

RISK INDEX 2014 SUISSE

RISK INDEX 2014 SUISSE RISK INDEX SUISSE L indice de risque a été conçu par Intrum Justitia. Depuis 1998, Intrum Justitia recense les données de dizaines de milliers d entreprises européennes. Le premier rapport portant sur

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

COMPTES DE GROUPE Consolidation et présentation de participations

COMPTES DE GROUPE Consolidation et présentation de participations La nouvelle Swiss GAAP RPC 30 regroupe toutes les règles applicables aux comptes. Ce qui implique que toutes les autres Swiss GAAP RPC font référence aux comptes individuels. Quelles sont les questions

Plus en détail

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux 6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux En 2013, on prévoit que les dépenses de santé des gouvernements provinciaux et territoriaux atteindront 138,3

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Plan d action du PDC concernant le franc fort

Plan d action du PDC concernant le franc fort Plan d action du PDC concernant le franc fort Vendredi 20 février 2015, à 16 h 45 Renseignements : Filippo Lombardi, président du groupe et conseiller aux Etats (TI), mobile : 079 620 64 65 Pirmin Bischof,

Plus en détail

Assurances sociales en Suisse. Statistique de poche

Assurances sociales en Suisse. Statistique de poche 2014 Assurances sociales en Suisse Statistique de poche La statistique de poche «Assurances sociales en Suisse» offre une vue d ensemble des différentes assurances sociales et de leur compte global. Les

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA

DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ----------------------- Le Conseil des Ministres DIRECTIVE N 10/2009/CM/UEMOA PORTANT TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES DE L ETAT (TOFE) AU SEIN DE L UEMOA

Plus en détail

Compte bancaire ou assurance vie? 5. Amortissement direct ou indirect?

Compte bancaire ou assurance vie? 5. Amortissement direct ou indirect? 92 LE GUIDE FINANCIER DU PROPRIÉTAIRE Compte bancaire ou assurance vie? La décision de prendre un compte bancaire dépendra du profil du client et de ses besoins. Par exemple, si l emprunteur est célibataire

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit. Sommaire

Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit. Sommaire Projet de mise en consultation du 9 septembre 2003 Circ.-CFB 0 / Annexe 1: Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit Les sociétés d audit

Plus en détail

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Finances publiques et croissance : la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Piège de croissance et impuissance de la politique économique 2 Pourquoi la crise est-elle plus grave

Plus en détail

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES LES ACQUISITIONS DE TITRES Objectif(s) : o Classification des titres. Pré-requis : o Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). Modalités : o Immobilisations financières :

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

Le rôle du secteur bancaire suisse dans la transformation de l épargne en investissements réels

Le rôle du secteur bancaire suisse dans la transformation de l épargne en investissements réels Le rôle du secteur bancaire suisse dans la transformation de l épargne en investissements réels Dans la théorie de l intermédiation financière, un système bancaire fonctionne correctement s il favorise

Plus en détail

Private Banking. Tarifs. www.bcn.ch

Private Banking. Tarifs. www.bcn.ch Private Banking Tarifs www.bcn.ch Achats et ventes de titres courtage La commission est facturée quelle que soit la place d intervention. Les opérations d achat et de vente de titres sont par ailleurs

Plus en détail

RECOMMANDATION. N 2015-01 du 7 janvier 2015

RECOMMANDATION. N 2015-01 du 7 janvier 2015 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES RECOMMANDATION N 2015-01 du 7 janvier 2015 Relative au traitement comptable des titres, parts, actions et avances en comptes courants dans les Sociétés civiles de placement

Plus en détail