Banque Raiffeisen Rapport Risque Pilier III Année 2012

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Banque Raiffeisen Rapport Risque Pilier III Année 2012"

Transcription

1 Banque Raiffeisen Rapport Risque Pilier III Année 2012

2 1. Introduction au dispositif Bâle II Objectifs de Bâle II Démarche d implémentation Bâle II Politique de gestion des risques Profil des activités de la Banque Profil de risque de la Banque Organisation de la gestion des risques Fonds propres et adéquation du capital Définition des fonds propres réglementaires Définition des fonds propres économiques Exigences en fonds propres par type de risque Adéquation du capital Risque de crédit Définition Approche standard Pouvoirs de décision en matière de crédit Techniques d atténuation du risque de crédit Exposition au risque de crédit Expositions au risque de crédit après application des techniques ARC Défauts Politique de provisionnement Corrections de valeur et provisions Limites relatives aux activités de marché pour compte propre Credit VaR sur le portefeuille propre Dérivés Autres risques suivis dans le Pilier II Risque de Marché Le risque de change Le risque de variation de cours Le risque «Credit Spread» Le risque de taux d intérêt

3 6. Risque de Liquidité Dispositif préventif pour faire face à une éventuelle crise de liquidité Risque Opérationnel Organisation Processus de Management des Risques Processus d auto-évaluation BCP (Business Continuity Plan) Assurances Programme de tests de résistance Autres Risques Risque de réputation Risque réglementaire et juridique Risque stratégique Risque systémique Politique de rémunération

4 Abréviations utilisées dans le présent rapport ALCO Asset Liability Committee / Comité Gestion Actif Passif AFS Available for Sale ARC Atténuation du Risque de Crédit BCP Business Continuity Plan BCL Banque centrale du Luxembourg BCM Business continuity management CFP Contingency Funding Plan COROP Comité Risque Opérationnel CPC Credit Policy Committee CRD Capital Requirements Directive CSSF Commission de Surveillance du Secteur Financier CVaR Credit Value at Risk DRP Disaster Recovery Plan EMUM Etats Membres de l Union Monétaire HTM Held to Maturity IAS International Accounting Standards ICAAP Internal Capital Adequacy Assessment Process IFRS International Financial Reporting Standards ISDA International Swaps and Derivatives Association IRS Interest Rate Swap OCDE Organisation de Coopération et de Développement Economiques OTC Over the Counter RSSI Responsable de la Sécurité des Systèmes d information UE Union Européenne UEM Union Economique et Monétaire VaR Value at Risk 4

5 1. Introduction au dispositif Bâle II 1.1. Objectifs de Bâle II Les normes Bâle II constituent un dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender les risques bancaires et principalement le risque de crédit ou de contrepartie et les exigences en fonds propres. Bâle II répond à 4 objectifs distincts : accroître la sensibilité des exigences en fonds propres aux risques et inciter les banques à adopter les systèmes de mesures et de gestion les plus avancés ; renforcer le rôle des contrôleurs bancaires et celui de la transparence financière ; appréhender l ensemble des risques auxquels les banques peuvent être exposées ; promouvoir la solidité du système financier international et l égalité des conditions de concurrence. Le dispositif comporte 3 piliers complémentaires et interdépendants : le pilier I constitue le socle des exigences réglementaires minimales. Il vise à assurer une couverture minimale par des fonds propres du risque de crédit, du risque de marché et des risques opérationnels. Il définit différentes approches pour la détermination des exigences en fonds propres en permettant aux établissements financiers d appliquer soit une méthode standard, soit leurs propres méthodes basées sur des modèles internes, le pilier II vise à introduire une cohérence entre les risques encourus et l allocation des fonds propres. Il est fondé notamment sur l appréciation du besoin en fonds propres qui sont nécessaires aux activités de l établissement (son capital économique). Par ailleurs, il institue le principe de dialogue structuré entre les établissements de crédit et les superviseurs, enfin le pilier III est centré sur la transparence et la discipline de marché en imposant aux établissements financiers de communiquer les informations nécessaires pour permettre à des tiers d apprécier les méthodes et les principes appliqués pour la gestion des risques et l adéquation des fonds propres. La Banque publie donc annuellement son rapport Pilier III afin de répondre à l objectif de la circulaire 06/273, partie XIX relative à la transparence et à la publication d informations. Les informations présentées dans le cadre de ce rapport sont complémentaires aux informations reprises au niveau du rapport annuel Démarche d implémentation Bâle II La Banque a mis en œuvre les prescriptions du cadre réglementaire de Bâle II suivant les principes décrits cidessous Pilier I Conformément à l article 12 de la loi bancaire du 5 avril 1993 considérant comme un établissement unique l ensemble formé par l établissement central et par les caisses affiliées (ci-après la Banque), la Banque détermine ses exigences en fonds propres de manière consolidée suivant la méthode de consolidation par intégration globale. Les expositions aux différentes catégories de risque sont calculées sur la base du périmètre de consolidation prudentiel qui est établi à partir du périmètre de consolidation statutaire. 5

6 Vu les activités limitées du portefeuille de négociation et en accord avec les autorités de tutelle, la Banque applique le ratio dit simplifié 1. Ce ratio exige que les fonds propres éligibles soient égaux à ou excèdent l exigence en fonds propres. L exigence globale de fonds propres est la somme de l exigence due au titre du risque de crédit et du risque de change associés à l ensemble des activités, ainsi qu au titre du risque opérationnel Risque de crédit La Banque utilise pour le calcul des fonds propres réglementaires la méthode standard 2 pour le risque de crédit, associée à la méthode dite simple 3 pour les techniques d atténuation de risque Risque de marché Conformément aux circulaires CSSF 06/273 (telle que modifiée par les circulaires CSSF 07/317, CSSF 10/450, CSSF 10/475, CSSF 10/496 et CSSF 11/501) et CSSF 07/290 (telle que modifiée par les circulaires CSSF 10/451, 10/483 et 10/497), les banques doivent soumettre leurs activités hors portefeuille de négociation à un test d endurance en matière de risque de taux d intérêt. Les résultats de ces tests doivent renseigner dans quelle mesure le risque de taux d intérêt est susceptible de conduire à une diminution de la valeur économique des fonds propres prudentiels. Les tests d endurance décrits dans la circulaire CSSF 08/338 sont intégrés dans les reportings de la Banque et sont par la suite rapportés semestriellement à la CSSF Risque opérationnel Conformément à la circulaire CSSF 06/273 telle qu amendée, la Banque applique la méthode de l indicateur de base pour les risques opérationnels Pilier II Dans le cadre du pilier II relatif à la surveillance prudentielle, les établissements sont tenus, non seulement au respect des coefficients réglementaires, mais également de disposer d un processus interne d évaluation de l adéquation des besoins en fonds propres économiques. Ce processus est appelé Internal Capital Adequacy Assessment Process (ICAAP) ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) L ICAAP exige des banques d identifier et d évaluer tous les risques (reprenant les risques du pilier I ainsi que les autres risques comme par exemple le risque de concentration ou le risque de liquidité) actuels et futurs auxquels elles sont ou pourraient être exposées, de maintenir suffisamment de fonds propres économiques et d utiliser des techniques appropriées pour suivre et piloter ces risques. L ICAAP est un processus continu et a gagné en importance au regard des évolutions récentes. Ainsi, l ICAAP se structure autour de deux axes principaux 4 : un processus interne d identification, de mesure, de gestion et de reporting des risques auxquels l établissement est exposé. Ce processus permet à la Banque de maîtriser ses risques et d évaluer ses besoins en fonds propres économiques ; un processus interne de planification et de gestion des fonds propres économiques qui permet à la Banque de garantir en permanence l adéquation des fonds propres internes. 1 Circulaire CSSF 06/273, Partie V, Chapitre 2 Définition d un ratio simplifié 2 Circulaire CSSF 06/273, Partie VII Exigence minimale de fonds propres pour le risque de crédit 3 Circulaire CSSF 06/273, Partie X Reconnaissance des techniques d atténuation du risque de crédit 4 Circulaire CSSF 07/301, telle que modifiée par les circulaires CSSF 08/338, 09/403 et 11/506 6

7 Pour décliner ces deux processus, chaque établissement doit mettre en œuvre un cadre de gestion répondant, notamment, aux trois propriétés essentielles suivantes : un caractère interne et spécifique permettant de servir les besoins propres à l établissement, une gouvernance interne de qualité, tant sur le plan de l implication du management que sur celui de l efficacité du contrôle interne et de la documentation en place, une couverture exhaustive des risques englobant tous les risques avérés mais aussi ceux auxquels l établissement pourrait être potentiellement exposé. Approche de la Banque : L ICAAP fait l objet d une documentation adéquate qui couvre la stratégie (principes et objectifs généraux en matière de prise de risque et de gestion des fonds propres internes), la méthodologie, la description des processus internes (procédures de travail), ainsi que les résultats et les décisions en rapport avec l ICAAP. L ICAAP couvre les activités de la Banque Raiffeisen et des Caisses Raiffeisen ainsi que toutes les activités externalisées pouvant avoir un impact significatif sur le résultat de la Banque. Son objectif principal consiste à déterminer le niveau de capital interne nécessaire afin d'absorber des pertes potentielles, non couvertes par des provisions, et pouvant avoir un impact sur la solvabilité de la Banque. Les principaux risques pour lesquels la Banque doit réserver des fonds propres internes sont les risques de crédit, de contrepartie, de taux, de change, d affaires, de liquidité, de concentration et opérationnel. Les processus mis en œuvre pour gérer, suivre et rapporter ces risques se déclinent selon 2 approches : une approche «liquidation» et une approche «going concern». Sous la première approche, les risques sont mesurés dans l hypothèse de leur matérialisation définitive, tandis que sous la seconde approche, les risques sont quantifiés quant à leur impact sur le résultat annuel. Ces deux approches sont complétées par un programme de tests de résistance combinant des analyses de sensitivité de risques individuels avec des analyses intégrées permettant d évaluer l impact de scénarios macroéconomiques. Les analyses de sensitivité des facteurs de risque identifiés comme importants sont sujets à des évolutions défavorables répondant à des expériences historiques ou à des considérations hypothétiques et prospectives. Les scénarios macroéconomiques sont représentatifs des risques encourus et de l environnement dans lequel s inscrivent les activités de la Banque et portent sur des évolutions défavorables. En ce qui concerne le processus de suivi et de répartition des fonds propres internes au titre de couverture des risques qui sont suivis selon les deux approches définies précédemment, la Banque détermine pour chacune de ces approches une limite globale ainsi qu au cas par cas des limites individuelles par risque afin de garantir en permanence l adéquation des fonds propres internes conformément aux objectifs fixés par le Conseil d Administration. Le Conseil d Administration a ainsi donné mandat au Comité de Direction de transposer ces approches dans la gestion courante des risques de la Banque, de suivre son évolution et de l en informer régulièrement. Le Comité de Direction se fait assister dans cette mission par le Risk Management. L ICAAP est de par sa nature un processus évolutif. Ainsi, au courant de l année 2012, certaines adaptations ont été apportées au dispositif de la Banque afin de mieux répondre au contexte réglementaire et économique changeant. Une revue complète du processus ICAAP (fixation des objectifs dans la gestion des risques et la planification ainsi que l'adéquation des fonds propres internes) est réalisée une fois par an pour être présentée pour approbation au Conseil d'administration. Le rapport ICAAP figure mensuellement à l ordre de jour du Comité de Direction et trimestriellement sur l ordre du jour des réunions du Conseil d Administration. 7

8 Pilier III Conformément à la circulaire CSSF 06/273 telle qu amendée, qui impose aux établissements financiers de communiquer les informations nécessaires à la garantie de la transparence et de la discipline de marché, la Banque a choisi de décrire sa politique risque et de présenter les indicateurs y relatifs dans ce document spécifique dont la fréquence de publication est annuelle et qui se base sur les chiffres observés à la clôture de l exercice. Le document peut être consulté sur le site Internet de la Banque ( 2. Politique de gestion des risques 2.1. Profil des activités de la Banque La Banque Raiffeisen est une banque coopérative dont les associés sont notamment les caisses Raiffeisen affiliées et des personnes morales relevant des secteurs viticole, agricole et horticole luxembourgeois. La Banque Raiffeisen n est pas membre d un groupe bancaire international et ses centres de décision sont situés exclusivement à Luxembourg. L ensemble formé par la Banque Raiffeisen et par les Caisses Raiffeisen affiliées est considéré comme un établissement de crédit unique. La Banque Raiffeisen ne dispose pas de succursales à l étranger. En tant que banque de détail, Raiffeisen est active sur le marché local et régional. Elle vise toutes les personnes physiques et entreprises résidentes ou actives au Luxembourg. Opérant à travers un réseau de 46 points de vente, la Banque Raiffeisen décline sa stratégie autour de 3 métiers : Réseau Commercial, responsable du développement de la clientèle particulière et professionnelle Entreprises, en charge du suivi d une clientèle commerciale et notamment des acteurs économiques du pays Gestion Patrimoniale, responsable du suivi des clients Placements Le département Marchés Financiers & Trésorerie est défini en tant que «one window to the market» et est considéré comme une fonction de support afin de couvrir surtout les opérations de la clientèle dans les marchés. La Banque dispose d une gamme étendue de produits et services de paiement, d épargne, de placement et d investissement ainsi que de financement. Pour compléter son offre, la Banque a engagé différentes collaborations avec des partenaires tiers : BCEE en tant que co-promoteur pour les fonds d investissement Lux Foyer S.A. pour la vente de produits d assurance-vie à travers la filiale commune Raiffeisen-Vie S.A. Schwäbisch Hall AG en tant que distributeur des produits Bausparen (épargne logement) Vontobel S.A., société de droit suisse, qui est le fournisseur de solutions de gestion patrimoniale 8

9 Les entreprises suivantes sont liées à la Banque : Raiffeisen Vie S.A. Raiffeisen Luxembourg Ré S.A. Raiffeisen Finance S.A. Immobilière Raiffeisen S.A. Dénomination de la société Parts détenues en % au 31 décembre 2012 Capitaux propres Immobilière Raiffeisen S.A. 99,9% Raiffeisen Finance S.A. 100% Raiffeisen Vie S.A. 50,00% Raiffeisen Luxembourg Ré 100% Entreprises dans lesquelles la Banque détient au moins 20% du capital Enfin, depuis octobre 2008, Faber Digital Solutions S.A., opérant sous le statut PSF, est responsable, en vertu d une convention d externalisation, de l impression et de l expédition des données financières à la clientèle. La surveillance de cette société est effectuée avec le Conseil d Administration et la Direction de la société Profil de risque de la Banque La Banque opère dans des métiers, des marchés et des régions susceptibles d engendrer des risques dont la fréquence, la gravité et la volatilité peuvent être d ampleurs variables, plus ou moins significatives. Elle est notamment exposée aux risques suivants : a) risque de crédit : il s agit du risque de perte due à l incapacité des clients souverains, institutionnels et autres, de faire face à leurs obligations financières ; b) risque de pays : il s agit du risque de perte due à une situation politique ou à une décision du pouvoir politique d un pays tiers ; c) risque de concentration : il s agit du risque résultant, par exemple, d une exposition importante sur un même débiteur, un groupe de débiteurs liés voire un même secteur économique ou un risque découlant d un nombre limité de déposants ; d) risque de règlement : il s agit du risque de perte lié à la non-réception de sommes dues par une contrepartie ; e) risque de marché : il s agit du risque de perte due à des variations de prix sur un marché ; f) risque de liquidité : il s agit du risque résultant de l indisponibilité auprès de la Banque des ressources financières suffisantes pour faire face à ses obligations au fur et à mesure de leur échéance ; g) risque opérationnel : il s agit du risque de perte directe ou indirecte résultant d une défaillance attribuable à des procédures, d une erreur ou faute humaine, d un dysfonctionnement de systèmes ou encore d évènements extérieurs ; h) risque de réputation : il s agit du risque d atteinte à la confiance de tiers envers la Banque ; i) risque réglementaire et juridique : il s agit du risque lié à l apparition de nouvelles lois ou règlements, à l évolution du droit et des décisions des tribunaux ; 9

10 j) risque stratégique : il s agit du risque inhérent à la stratégie choisie par la banque ou résultant de l incapacité de la Banque d exécuter sa stratégie ; k) risque systémique : il s'agit du risque que l'incapacité d'un participant à un système d'échange ou, plus généralement d'un établissement financier ou d un pays à remplir ses obligations à échéance entraîne l'impossibilité, pour d'autres participants ou établissements, de s'acquitter de leurs propres obligations à échéance ; l) risque d affaires : il s agit du risque que le bon développement de l activité future soit entravé par la non réalisation du résultat budgétisé Organisation de la gestion des risques Afin d assurer une gestion saine et efficace des risques, la Banque s est dotée de plusieurs organes et comités opérationnels spécifiques qui fonctionnent en tant qu unités de support de la Direction. Chacune de ces unités développe les lignes directrices et effectue le suivi régulier des risques sous sa responsabilité. Conseil d Administration Risk Management Comité de Direction Compliance ALCO CPC COROP CSI CIQ Conseil d'administration Le Conseil d'administration a défini la stratégie en matière de risque et l'organisation de la gestion des risques sur laquelle il s appuie et les rôles et responsabilités qui en découlent pour les différents organes (stratégie en matière de risques). Il a fixé les grands principes et objectifs régissant la prise de risques par la Banque ainsi que le montant des fonds propres économiques et les limites, dans le cadre desquelles l ensemble des activités doit se développer. Il a confié la gestion courante au Comité de Direction qui l'informe régulièrement sur la situation actuelle du niveau global des risques en s appuyant sur différentes approches Comité de Direction Le Comité de Direction met en œuvre cette stratégie en appliquant différentes politiques de risques et des procédures et en définissant des limites afin de garantir en permanence le niveau de fonds propres économiques qu'il juge approprié pour couvrir la nature et le niveau des risques auxquels la Banque est ou pourrait être exposée. Ils sont documentés dans le Manuel des risques qui sert de référence à la Banque. Pour le suivi des risques, le Comité de Direction s'appuie sur cinq comités opérationnels (cf. supra), présidés par un membre du Comité de Direction. Ces comités sont les centres de compétence de la Banque pour toutes questions en relation avec des risques spécifiques. 10

11 ALCO - Comité Gestion Actif - Passif L ALCO est le centre de compétence pour les risques de marché dont principalement le risque de taux et le risque de liquidité. La gestion du risque de taux est regroupée au sein d un seul portefeuille regroupant tous les risques d intérêt de la Banque. L ALCO veille à la consistance économique des modèles de décomposition appliqués aux produits à taux variables et sans échéance dans le cadre de la gestion du risque de taux et des modèles de décomposition appliqués aux produits sans échéance pour projeter les cash-flow futurs d un point de vue liquidité. L ALCO est habilité à prendre des positions stratégiques, soit pour gérer le niveau d exposition globale de la Banque au risque de taux, soit pour prendre des positions stratégiques, ceci toujours dans le respect de la limite VaR globale de la Banque. En ce qui concerne le risque de liquidité, l ALCO est le centre de compétence pour le suivi et le respect des indicateurs du «Contingency Funding Plan» (CFP) CPC - Credit Policy Comité En tant que centre de compétences pour les risques de crédit et de concentration, le CPC met en œuvre les politiques en matière de gestion de ces risques ainsi que les procédures en matière de garantie et de provisionnement. Il est présidé par un membre du Comité de Direction et est composé des responsables des départements Crédits, Entreprises, Finance et Contrôle, Coordination commerciale et Communication, Réseau Commercial, Juridique et de la fonction Risk Management. Le CPC valide les orientations commerciales en matière de crédits. Il suit les évolutions: de la structure du portefeuille crédits, des retards de paiement / impayés, des dossiers en défaut voire en état de récupération, des provisions comptabilisées COROP - Comité Risque Opérationnel Le COROP est en charge d établir la cartographie des risques opérationnels et autres risques matériels de la Banque se dégageant de ses activités. Il s appuie notamment sur un exercice d autoévaluation où toutes les fonctions métiers et de support participent. Le COROP est présidé par un membre du Comité de Direction et regroupe les responsables des départements Back-office, Crédits, Informatique, Organisation, Services Généraux et les fonctions Compliance et Risk Management. Ce Comité analyse et suit les risques opérationnels ainsi que tous les autres risques auxquels la Banque est ou pourrait être exposée à l exception de ceux couverts par les autres Comités CSI Comité de la Sécurité de l Information Le CSI est responsable de la définition, de la mise en place, du contrôle et du suivi des politiques relatives à la sécurité de l information et au dispositif de gestion des crises (BCP). Il est présidé par le Risk Manager de la Banque et est composé du Responsable de la Sécurité des Systèmes d Informations (RSSI) et des responsables des départements Ressources Humaines et Informatique. Ce comité couvre l ensemble des domaines organisationnels suivants : politiques de sécurité, organisation de la sécurité de l information, gestion des profils et des accès aux systèmes d information, gestion des incidents liés à la sécurité de l information et gestion de la continuité de l activité (BCM). Le CSI peut être sollicité pour des problématiques liées aux domaines susmentionnés et en relation avec la sécurité des Personnes et des Biens. 11

12 CIQ Comité de Contrôle Interne et Qualité Le CIQ a pour objectif de structurer et coordonner le dispositif de contrôle interne tel que défini par la Direction au sein de la Banque. Il est présidé par un membre du Comité de Direction. Les tâches qui sont reprises par le CIQ sont entre autres : promouvoir une culture de contrôle interne suivant les lignes directrices reprises dans la circulaire CSSF 12/552 (telle que modifiée par la circulaire CSSF 13/563), coordonner des plans de contrôles transversaux, partager et échanger les expériences, les «best practices» en matière de contrôle, sur base de la cartographie des risques (processus, entités, métiers,...) concernant les risques et mesures correctives, s assurer que les contrôles et les procédures sont proportionnés aux risques correspondants et que les coûts sont maîtrisés Risk Management Le Risk Management surveille et contrôle les risques en s appuyant sur ces comités auxquels il participe et dont il assure le suivi. Ainsi, les missions du Risk Management sont entre autres : le développement et l amélioration des méthodes et principes de gestion des risques de la Banque, le développement de la culture «risque» des collaborateurs dans les différents métiers, la surveillance du profil de risque de la Banque et sa stratégie de prise de risque, le reporting des risques, l élaboration d une politique coordonnée de maîtrise des risques, le conseil en matière d adéquation des prises de risques avec les ressources financières, humaines et les systèmes en concordance avec les objectifs de rentabilité, la mise à jour d un programme solide de tests de résistance comprenant des analyses de sensitivité et des analyses de scénario. Le Risk Management assiste le Comité de Direction dans l établissement des rapports et présentations au Conseil d Administration pour tous les sujets relatifs à la gestion des risques. Le Risk Management assure également le suivi de toute l activité liée aux assurances conclues par la Banque pour protéger son personnel et son patrimoine ainsi que le suivi opérationnel des filiales Raiffeisen-Vie et Raiffeisen Luxembourg Ré Compliance La fonction Compliance est en charge de la gestion du risque de non-conformité aux lois, réglementations respectivement pratiques professionnelles. Elle contribue, en tant que partie intégrante des contrôles internes du troisième niveau, au respect par la Banque de l application correcte des règles de conduite applicables au secteur financier. Ces contributions au bon fonctionnement de l institut financier améliorent la qualité du service à la clientèle et la maîtrise des risques de non-conformité. Dans ce contexte, la fonction Compliance centralise, évalue et réagit aux réclamations déposées par la clientèle Audit Interne L Audit Interne a pour rôle notamment de vérifier le bon fonctionnement du système de contrôle interne, de l évaluer et d émettre des recommandations pour l améliorer. Ce qui implique que l Audit Interne est une fonction indépendante et objective dont l objectif est de délivrer une assurance sur le degré de maîtrise des opérations, d apporter ses conseils pour les améliorer, et contribuer à créer de la valeur ajoutée. Enfin, l Audit Interne aide l organisation dans son ensemble à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement d entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité. 12

13 Le professionnalisme et la recherche de l excellence sont supportés par la mise en œuvre des standards internationaux les plus éprouvés (Coso II report) et par l application des normes professionnelles préconisée par «l Institute of Internals Auditors». 3. Fonds propres et adéquation du capital 3.1. Définition des fonds propres réglementaires Les fonds propres réglementaires ou prudentiels sont déterminés conformément à la circulaire CSSF 06/273 telle qu amendée portant définition de ratios de fonds propres en application de l article 56 de la loi modifiée du 5 avril 1993 relative au secteur financier. Les fonds propres de base (Tier 1) comprennent le capital souscrit, les primes d émission, les réserves, les résultats reportés ainsi que les moins-values non réalisées des titres de propriété du portefeuille AFS enregistrées dans les réserves de réévaluation. Le résultat de l exercice en cours n est pas inclus dans les fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires (Tier 2) comprennent la fraction éligible des emprunts subordonnés émis par la Banque telle que définie par la prédite circulaire, la partie nette d impôts des postes spéciaux avec une quote-part de réserves constituées en vertu de l article 54 de la loi concernant l impôt sur le revenu ainsi que les plus-values non réalisées des titres de propriété du portefeuille AFS enregistrées dans les réserves de réévaluation. Les réserves de réévaluation sur les titres de créances du portefeuille AFS ne sont pas considérées dans les fonds propres. Par ailleurs, sont déduits des fonds propres, les actifs incorporels quelle que soit leur nature ainsi que les participations et les créances subordonnées dans des établissements de crédits, dans des établissements financiers, dans les entreprises d assurance et dans des entreprises de réassurance suivant les modalités décrites au sous-chapitre chapitre 3 partie IV - de la prédite circulaire. Fonds propres réglementaires au 31 décembre Autres instruments éligibles en tant que fonds propres Réserves (y compris fonds pour risques bancaires généraux) Réserves de réévaluation Emprunts subordonnés Postes spéciaux avec une quote-part de réserves (-) Eléments à déduire dont : Déduction des fonds propres de base Déduction des fonds propres complémentaires Fonds propres réglementaires au 31 décembre Fonds propres de base Fonds propres complémentaires

14 3.2. Définition des fonds propres économiques Sur proposition du Comité de Direction, le Conseil d Administration a validé le concept de fonds propres économiques. Les fonds propres économiques sont composés des fonds propres réglementaires tels que définis ci-dessus auxquels est incorporée la partie non assimilée des emprunts subordonnés émis par la banque ainsi que le résultat de l exercice net de toutes distributions prévisibles et le montant de l amortissement forfaitaire. Les fonds propres économiques s élèvent ainsi au 31 décembre 2012 à Exigences en fonds propres par type de risque Risque de crédit Dans la plupart des tableaux ci-dessous, les expositions de la Banque au risque de crédit sont regroupées et présentées en fonction des catégories de débiteurs définies dans les normes Bâle II. Souverains : Il s agit des créances sur les Etats souverains, les autorités régionales, les collectivités locales ou les entités du secteur public ainsi que les banques de développement multilatérales et les organisations internationales. Etablissements : Il s agit des créances sur des établissements de crédit réglementés et assimilés. Entreprises : Il s agit des créances sur de grandes entreprises dont le chiffre d affaires total est supérieur à 50 millions d euros par an. Clientèle de détail : Il s agit des créances soit sur des particuliers ou ménages, soit sur des entreprises de taille petite ou moyenne, sous réserve, dans ce dernier cas, que le montant total dû à l établissement de crédit n excède pas 1 million d euros, autres que les expositions garanties par une hypothèque sur immobilier résidentiel. Garanties par une hypothèque sur immobilier résidentiel : Il s agit des créances qui sont pleinement garanties par une hypothèque sur un bien immobilier résidentiel qui est ou sera occupé ou donné en location par le propriétaire. En retard de paiement : Il s agit de créances qui sont en retard de paiement depuis plus de 90 jours. Parts d organismes de placement collectif : Il s agit d expositions sous la forme de parts d organismes de placement collectif (par exemple des Sicav). Autres : Cette catégorie inclut tous les actifs autres que les catégories précitées tels que les immobilisations, les autres actifs, les charges payées d avance et les créances diverses. 14

15 Au 31 décembre 2012, le montant des exigences de fonds propres au titre du Pilier I de l accord Bâle II pour le risque de crédit s élève à 196,7 millions et se décompose par classe d exposition de la façon suivante : Exigence Souverains - Expositions sur les établissements Expositions sur les entreprises Expositions sur la clientèle de détail Expositions garanties par une hypothèque sur immobilier résidentiel Expositions en retard de paiement Expositions sous forme d'obligations garanties Expositions sous forme de parts d'organismes de placement collectif Autres expositions Risque de crédit Risque de change Exigence Risque de change Risque opérationnel Exigence Risque opérationnel

16 3.4. Adéquation du capital Ratio de solvabilité Le Comité de Direction est informé mensuellement sur l évolution du ratio de solvabilité. La Banque effectue des estimations des ratios réglementaires et internes parallèlement à ses prévisions d activité et de résultat. Adéquation des fonds propres 31 déc déc Ratio des fonds propres de base (Tier 1) 8,26% 7,96% Ratio d'adéquation des fonds propres 9,61% 9,58% L adéquation des fonds propres au 31 décembre 2012 est présentée sans tenir compte du résultat annuel 2012 de la Banque. En incluant ce résultat annuel, le ratio d adéquation des fonds propres s élève à 11,16% Adéquation du Capital Le pilier II de Bâle II demande aux banques de conduire leur propre appréciation du capital économique et d avoir recours à un programme de tests d endurance pour apprécier leurs besoins en fonds propres. Dans ce contexte, la Banque applique des méthodes d évaluation des risques «classiques», différentes en fonction des risques, plus prudentes et à vocation économique pour calculer les fonds propres sous le pilier II. Ainsi, elle recourt au concept de la Value-at-Risk (V@R) pour calculer son risque de taux ou elle applique un modèle interne pour estimer le coût de liquidité. D autre part, la Banque recourt au concept de CV@R pour évaluer le risque de crédit du portefeuille propre. Pour les risques opérationnels et les autres risques exogènes, la Banque réalise un exercice d auto-évaluation de ces risques afin d établir une cartographie exhaustive des risques auxquels elle pourrait être exposée. Les conclusions de cette démarche permettent de définir en conséquence des plans d action pour réduire ces expositions. Sur base de cet exercice, la Banque décide du montant de fonds propres à réserver en rapport avec ces risques. 4. Risque de crédit 4.1. Définition Le risque de crédit est défini comme le risque de perte due à l incapacité des débiteurs de la Banque, de faire face à leurs obligations financières. Ce risque est présent dans les activités de crédit mais également dans le domaine lié aux placements dans les marchés interbancaires et valeurs mobilières. Toutes les entités de la Banque utilisent des instruments et suivent les règles et des procédures pour gérer le risque de crédit. Tous les métiers agissent dans le cadre des procédures en place, dont le respect est suivi au moyen du dispositif de contrôle interne Approche standard La Banque a adopté l approche standard pour calculer son ratio de solvabilité. Elle s appuie sur les notations d une agence de rating reconnue pour suivre les expositions sur des clients disposant d un rating externe Pouvoirs de décision en matière de crédit La structure décisionnelle de la Banque est hiérarchisée en différents comités de crédits suivant l encours global des débiteurs. Le processus décisionnel est basé sur le principe des quatre yeux et la séparation des pouvoirs. 16

17 4.4. Techniques d atténuation du risque de crédit Sûretés et Garanties La Banque octroie des crédits aux particuliers et aux entreprises sur base d une appréciation favorable de la capacité de remboursement des débiteurs. La limitation du risque est obtenue en ayant recours en plus à des garanties personnelles et/ou réelles. Il s agit notamment : - de cautionnements le plus souvent solidaires et indivisibles, - de garanties bancaires, le plus souvent «à première demande», - d hypothèques sur immeubles résidentiels, commerciaux ou de bureaux, le plus souvent en 1 er rang, - de mises en gage de comptes d épargne ou de dépôts, - de nantissements de titres. De manière générale, l évaluation de la capacité de remboursement des débiteurs et des garanties est assurée lors de l instruction des demandes de crédit respectivement lors de prorogation ou de modification de crédits. Les appréciations du dossier par le département Crédits et par le Comité de Crédits compétents portent notamment sur la capacité de remboursement et sur la valeur des garanties proposées respectivement exigées. Concernant les garanties hypothécaires, l évaluation se base sur la valeur estimée de marché des biens immobiliers en tenant compte des prix de référence en vigueur sur le marché immobilier en fonction de la situation, de la surface, du degré de vétusté et de la spécificité des immeubles. La Banque fait appel, le cas échéant, à des experts internes ou indépendants pour réaliser des évaluations immobilières. Au niveau des crédits garantis par des titres, la Banque applique une pondération en fonction de la nature et de la devise des titres affectés en gage. En application des procédures de la Banque, le département Crédits vérifie si les garanties ont été prises en conformité avec les décisions des Comités de Crédits et contrôle l enregistrement des garanties dans les systèmes d information avant la mise à disposition des fonds. Il assure également le suivi et la gestion des garanties. Par ailleurs, le département Crédits assure le monitoring des valeurs-crédit des titres nantis et procède à une réévaluation périodique des garanties dans le cadre des dossiers en retard de paiement. Le montant total des risques couverts par des garanties au 31 décembre 2012 était de Assurances La Banque a contracté des polices d assurance qui couvrent les pertes subies suite à l insolvabilité de sa clientèle pour l ensemble des crédits octroyés à sa clientèle. La mise en place d une telle couverture participe à la saine gestion des risques de la Banque. 17

18 4.5. Exposition au risque de crédit Exposition au risque de crédit par catégorie Bâle II Expositions * - Moyenne annuelle Moyenne des actifs à risque en 2012 Moyenne des actifs à risque en 2011 Variation Souverains Etablissements Entreprises Clientèle de détail Garanties par une hypothèque sur immobilier résidentiel En retard de paiement Parts d'organismes de placement collectif Autres Total * Valeur exposée au risque, nette de corrections de valeur et de provisions avant atténuation du risque de crédit et avant facteurs de conversion Répartition des expositions par zone géographique Expositions* - (31/12/2012) Luxembourg Autres pays UEM Autres pays UE Autres pays OCDE Souverains Etablissements Entreprises Clientèle de détail Garanties par une hypothèque sur immobilier résidentiel * Valeur exposée au risque nette de corrections de valeur et de provisions avant atténuation du risque de crédit et avant facteurs de conversion Total En retard de paiement Parts d organismes de placement collectif Autres Total

19 Répartition des expositions par secteur ou par type de contrepartie ventilée par classe d exposition Expositions * - (31/12/2012) Administrations publiques et supranationales Etablissements et intermédiaires financiers, assurances Autres entreprises Ménages et particuliers Autres Total Souverains Etablissements Entreprises Clientèle de détail Garanties par une hypothèque sur immobilier résidentiel En retard de paiement Parts d'organismes de placement collectif Autres Total * Valeur exposée au risque nette de corrections de valeur et de provisions avant atténuation du risque de crédit et avant facteurs de conversion Ventilation de toutes les expositions par échéance résiduelle et par classe d exposition Expositions* - (31/12/2012) < 1 an > 1 an et < 5 ans > 5 ans et < 10 ans > 10 ans Total Souverains Etablissements Entreprises Clientèle de détail Garanties par une hypothèque sur immobilier résidentiel En retard de paiement Parts d'organismes de placement collectif Autres Total * Valeur exposée au risque nette de corrections de valeur et de provisions avant atténuation du risque de crédit et avant facteurs de conversion 19

20 4.6. Expositions au risque de crédit après application des techniques ARC Expositions - (31/12/2012) Valeur exposée au risque après ARC Souverains Expositions sur les établissements Expositions sur les entreprises Expositions sur la clientèle de détail Expositions garanties par une hypothèque sur immobilier résidentiel Expositions en retard de paiement Expositions sous forme de parts d'organismes de placement collectif Autres expositions Risque de crédit Défauts Gestion des dépassements et procédure d alerte La définition retenue par la Banque pour la notion de défaut est conforme à la réglementation Bâle II qui considère qu un emprunteur est en défaut dans les cas suivants : La Banque estime improbable que le débiteur lui rembourse en totalité son crédit sans qu elle ait besoin de prendre des mesures appropriées telles que la réalisation d une garantie ; L arriéré du débiteur sur un crédit dû à la banque dépasse 90 jours. Ainsi, la dégradation de la situation financière d une contrepartie peut conduire à l inscription de ses créances sur une liste de surveillance. De même, pour les clients dont les dossiers sont en retard de paiement ou en dépassement de compte, des actions de suivi sont proposées et décidées dans le cadre d un Comité de Crédits. La Banque dispose d un outil informatique de détection et de gestion des comptes courants en dépassement et des comptes prêts en impayé qui est utilisé par les gestionnaires et les départements Crédits et Juridique. 20

21 4.8. Politique de provisionnement La politique de la Banque consiste à couvrir systématiquement l ensemble de ses engagements, soit au moyen d une provision générale pour amortissement forfaitaire pour actifs à risque, soit au moyen de corrections de valeurs ou de provisions spécifiques en cas d indices de perte probable Corrections de valeur et provisions spécifiques En présence d un indicateur de perte de valeur, tout débiteur ou groupe de débiteurs fait systématiquement l objet d une analyse par les départements Crédits et/ou Juridique en vue de la constitution éventuelle de corrections de valeurs ou provisions sur ses engagements. Le département Crédits est alors en charge de la proposition et de la coordination du processus de provisionnement. Les corrections de valeur et provisions à comptabiliser sont généralement calculées sur base de la formule suivante : Corrections de valeur = valeur comptable de l engagement valeur actuelle des cash-flows futurs valeur actuelle de réalisation des garanties + valeur actuelle des coûts de réalisation des garanties Les propositions de corrections de valeur et provisions, respectivement leur révision sont validées et approuvées par le Comité de Direction Provision générale pour amortissement forfaitaire pour actifs à risques La politique de la Banque consiste à constituer, en accord avec les dispositions de la législation fiscale luxembourgeoise, une provision forfaitaire pour actifs à risque au sens de la réglementation prudentielle bancaire. Cette provision a pour objectif la couverture de risques probables mais non encore identifiés au moment de l établissement des comptes annuels. Conformément aux instructions de la Direction des Contributions du 16 décembre 1997, le taux maximum de la provision, constituée en franchise d impôt, s élève à 1,25% des actifs à risques, sous réserve des dispositions transitoires. La provision forfaitaire pour actifs à risques est ventilée au prorata des éléments de l assiette ayant servi au calcul de la provision, entre : - une part de correction de valeur, qui est déduite des postes de l actif qui composent les actifs à risques ; et - une part de provision, qui est attribuable au risque de crédit affectant les éléments de hors-bilan, au risque de change et aux risques de marché et qui figure au poste «Provisions : autres provisions» au passif du bilan. 21

22 4.9. Corrections de valeur et provisions Variation des corrections de valeur et provisions pour les expositions faisant l'objet de réductions de valeurs Solde d'ouverture au 31/12/2011 Dotations aux corrections de valeurs et provisions Libérations de corrections de valeurs et provisions Utilisations de corrections de valeurs et provisions Solde de clôture au 31/12/2012 Amortissements directs de créances par le compte de Profits et Pertes Rentrées de créances amorties directement en compte de Profits et Pertes Corrections de valeurs et provisions spécifiques sur actifs dépréciés et sur engagements Prêts et créances Autres actifs Engagements Provision pour amortissement forfaitaire Total Expositions en retard Répartition des expositions dépréciées ou en retard de paiement par type de contrepartie Expositions Secteurs - (31/12/2012) Exposition* Corrections de valeur Provision forfaitaire nettes Administrations publiques et supranationales Etablissements et intermédiaires financiers, assurances Autres entreprises Ménages et particuliers Autres Total * Valeur exposée au risque avant atténuation du risque de crédit et avant facteurs de conversion 2. Expositions dépréciées (sans retard) Secteurs - (31/12/2012) Exposition* Corrections de valeur Provision forfaitaire Expositions nettes Administrations publiques et supranationales Etablissements et intermédiaires financiers, assurances Autres entreprises Ménages et particuliers Autres Total * Valeur exposée au risque avant atténuation du risque de crédit et avant facteurs de conversion 22

23 3. Expositions en retard et expositions dépréciées (1+2) Secteurs - (31/12/2012) Exposition* Corrections de valeur Provision forfaitaire Expositions nettes Administrations publiques et supranationales Etablissements et intermédiaires financiers, assurances Autres entreprises Ménages et particuliers Autres Total * Valeur exposée au risque avant atténuation du risque de crédit et avant facteurs de conversion Répartition des expositions dépréciées ou en retard de paiement par zone géographique 1. Expositions en retard Zone géographique - (31/12/2012) Exposition* Corrections de valeur Provision forfaitaire Expositions nettes Luxembourg Autres pays UEM Autres pays UE Autres pays OCDE Total * Valeur exposée au risque avant atténuation du risque de crédit et avant facteurs de conversion 2. Expositions dépréciées (sans retard) Zone géographique - (31/12/2012) Exposition* Corrections de valeur Provision forfaitaire Expositions nettes Luxembourg Autres pays UEM Autres pays UE Autres pays OCDE Total * Valeur exposée au risque avant atténuation du risque de crédit et avant facteurs de conversion 3. Expositions en retard et expositions dépréciées (1+2) Zone géographique - (31/12/2012) Exposition * Corrections de valeur Provision forfaitaire Expositions nettes Luxembourg Autres pays UEM Autres pays UE Autres pays OCDE Total * Valeur exposée au risque avant atténuation du risque de crédit et avant facteurs de conversion 23

Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012

Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Information au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Table des matières 1. Introduction 3 1.1.

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE La Banque Centrale du Congo, Vu la loi n 005/2002 du 07 mai 2002

Plus en détail

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 ca-des-savoie.fr Arrêtés par le Conseil d administration du Crédit Agricole des Savoie en date du 23 janvier 2015 soumis à l approbation de l Assemblée Générale Ordinaire

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière IFRS 1 Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière Objectif 1 L objectif de la présente Norme est d assurer que les premiers

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 24 mars 2007 (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie consolidés 4 Bilans

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT Avril 2009 Table des matières Préambule...3 Introduction...4 Champ d application...5 Entrée en vigueur et processus de mise à jour...6 1. Risque

Plus en détail

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014 Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est

Plus en détail

Projet du 5 octobre 2006. du [date] 2006. (Adaptation des fonds propres de base) Sommaire

Projet du 5 octobre 2006. du [date] 2006. (Adaptation des fonds propres de base) Sommaire Circ.-CFB 06/_ Adaptation des fonds propres de base Page 1 Circulaire de la Commission fédérale des banques : Détermination du capital réglementaire en cas d utilisation d un standard comptable international

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

Charte d audit du groupe Dexia

Charte d audit du groupe Dexia Janvier 2013 Charte d audit du groupe Dexia La présente charte énonce les principes fondamentaux qui gouvernent la fonction d Audit interne dans le groupe Dexia en décrivant ses missions, sa place dans

Plus en détail

Capital Requirement Regulation

Capital Requirement Regulation Capital Requirement Regulation Sommaire du règlement UE n 575/2013 Exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et entreprises d investissement La directive CRD IV et le règlement

Plus en détail

Banque le Choix du Président

Banque le Choix du Président Page 1 de 15 Banque le Choix du Président INFORMATIONS À FOURNIR AU TITRE DU 3 e PILIER DE L ACCORD DE BÂLE III 30 juin 2014 Page 2 de 15 Table des matières Table des matières... 2 TABLEAU 1 APERÇU ET

Plus en détail

25 / 06 / 2008 APPLICATION DE LA RÉFORME BÂLE II

25 / 06 / 2008 APPLICATION DE LA RÉFORME BÂLE II 25 / 06 / 2008 APPLICATION DE LA RÉFORME BÂLE II Avertissement Cette présentation peut comporter des éléments de projection et des commentaires relatifs aux objectifs et à la stratégie de la Société Générale.

Plus en détail

Banque le Choix du Président

Banque le Choix du Président Page 1 de 15, Banque le Choix du Président INFORMATIONS À FOURNIR AU TITRE DU 3 e PILIER DE L ACCORD DE BÂLE III 30 septembre 2014 Page 2 de 15 Table des matières Table des matières... 2 TABLEAU 1 APERÇU

Plus en détail

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014)

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014) REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO (avril 2014) PREAMBULE REGLEMENT FINANCIER DE L AGIRC L Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc) a pour objet la mise en œuvre

Plus en détail

COMMISSION BANCAIRE ------ Instruction n 2005-04 relative à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers

COMMISSION BANCAIRE ------ Instruction n 2005-04 relative à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers COMMISSION BANCAIRE ------ Instruction n 2005-04 relative à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers La Commission bancaire, Vu la directive du Conseil n 2000/12/CE du Parlement européen

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST DISPOSITIF PRUDENTIEL APPLICABLE AUX BANQUES ET AUX ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE L UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UMOA)

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 8 septembre 2007 3 ième trimestre (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie

Plus en détail

BANQUE ET CAISSE D'EPARGNE DE L'ETAT LUXEMBOURG

BANQUE ET CAISSE D'EPARGNE DE L'ETAT LUXEMBOURG BANQUE ET CAISSE D'EPARGNE DE L'ETAT LUXEMBOURG Siège Central : Luxembourg, 1, Place de Metz R.C. Luxembourg No B 30775 Etablissement public autonome, institué par la loi du 21 février 1856 (Mémorial 1,

Plus en détail

Exigences de communication financière sur la composition des fonds propres Texte des règles

Exigences de communication financière sur la composition des fonds propres Texte des règles Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Exigences de communication financière sur la composition des fonds propres Texte des règles Juin 2012 Le présent document est traduit de l anglais. En cas de doute

Plus en détail

Caisse populaire Desjardins de Brome-Missisquoi

Caisse populaire Desjardins de Brome-Missisquoi Caisse populaire Desjardins de Brome-Missisquoi Numéro de transit : 90027 Au 31 décembre 2010 Service de vérification Table des matières Rapport de l auditeur indépendant États financiers Bilan... 1 États

Plus en détail

Comment piloter une entreprise d assurance IARD sous Solvabilité II?

Comment piloter une entreprise d assurance IARD sous Solvabilité II? Comment piloter une entreprise d assurance IARD sous Solvabilité II? Journées IARD de l Institut des Actuaires Les nouveaux défis de l assurance IARD liés à Solvabilité II 11 avri l 2012 Gildas Robert,

Plus en détail

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Rapport Pilier III Informations au 31 décembre 2011 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. INTRODUCTION...1 adéquation DES FONDS PROPRES...5 POLITIQUE DE GESTION DES FONDS PROPRES ET DES RISQUES.... 13 RISQUE DE CRÉDIT

Plus en détail

31.12.2012 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES. (Comptes non audités)

31.12.2012 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES. (Comptes non audités) 31.12.2012 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (Comptes non audités) Sommaire Etats financiers consolidés Bilan consolidé 1 Compte de résultat consolidé 3 Etat du résultat net et gains et pertes comptabilisés

Plus en détail

LE BILAN D UNE BANQUE

LE BILAN D UNE BANQUE Il est composé de 14 chapitres : Organisation des états financiers IFRS Trésorerie et opérations interbancaires Crédits à la clientèle Dépôts de la clientèle Activités sur titres Dettes représentées par

Plus en détail

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Le résumé des comptes annuels de la société Groupe Delhaize SA est présenté ci-dessous. Conformément au Code des Sociétés, les comptes annuels complets, le

Plus en détail

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST DISPOSITIF PRUDENTIEL APPLICABLE AUX BANQUES ET AUX ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE L UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UMOA)

Plus en détail

Circulaire relative aux fonds propres des établissements de crédit

Circulaire relative aux fonds propres des établissements de crédit BANK AL-MAGHRIB Le Gouverneur CN 24/G/2006 04 décembre 2006 Circulaire relative aux fonds propres des établissements de crédit Le gouverneur de Bank Al-Maghrib ; vu la loi n 34-03 relative aux établissements

Plus en détail

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 relatif au traitement comptable des opérations en devises des entreprises régies par le code des assurances, des mutuelles

Plus en détail

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/bank_country-200-fr Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE

Plus en détail

Comptes consolidés résumés non audités

Comptes consolidés résumés non audités Comptes consolidés résumés non audités Au SOMMAIRE ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS... 3 Bilan consolidé... 3 Compte de résultat consolidé... 5 Autres éléments du résultat global consolidé... 6 Tableau de variation

Plus en détail

Le dispositif de Bâle II : rôle et mise en oeuvre du pilier 2

Le dispositif de Bâle II : rôle et mise en oeuvre du pilier 2 Le dispositif de Bâle II : rôle et mise en oeuvre du pilier 2 PIERRE-YVES THORAVAL Secrétariat général de la Commission bancaire Amorcées à la fi n des années quatre-vingt-dix sous l égide du Comité de

Plus en détail

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 27 mars 2013 Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic Conformément à ce qui avait été annoncé lors de la publication des comptes annuels, Icade publie

Plus en détail

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) Modification du 7 mai 2014 La Banque nationale suisse arrête: I L ordonnance du 18 mars 2004

Plus en détail

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance

Réglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance Réglementation prudentielle en assurance Principes de comptabilité : comment lire les comptes des entreprises d assurance? Franck Le Vallois Commissaire-contrôleur des assurances Plan - I - Les principes

Plus en détail

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Objectif 1 Une entité peut exercer des activités à l international de deux manières. Elle peut conclure des transactions

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 13 mai 2009 7h00 Résultat net de EUR 251 millions au 1 er trimestre 2009 Ratio Tier 1 de 10,7 % et core Tier 1 de 9,8 % Faits

Plus en détail

Résultats annuels 2005

Résultats annuels 2005 Résultats annuels 2005 SOMMAIRE Chiffres clés Activité 2005 - Crédit-Bail Immobilier/Location Longue Durée - Location simple Résultats 2005 Structure financière LOCINDUS en bourse Perspectives pour 2006

Plus en détail

FINANCIERS CONSOLIDÉS

FINANCIERS CONSOLIDÉS ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ET NOTES ANNEXES RESPONSABILITÉ À L ÉGARD DE LA PRÉSENTATION DE L INFORMATION FINANCIÈRE 102 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 103 Comptes consolidés de résultat 103 États consolidés

Plus en détail

Note de présentation de la circulaire du CDVM n 03-08 relative aux opérations de placement en devises réalisées par les OPCVM à l étranger

Note de présentation de la circulaire du CDVM n 03-08 relative aux opérations de placement en devises réalisées par les OPCVM à l étranger Rabat, le 15 juillet 2008. Note de présentation de la circulaire du CDVM n 03-08 relative aux opérations de placement en devises réalisées par les OPCVM à l étranger Dans le cadre de la libéralisation

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES V2.0 Page 1 sur 117 DESTINATAIRES Nom Direction M. Litvan FCE 6 ème Sous-direction M. Soulié FCE 7 ème Sous-direction

Plus en détail

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES AU 30 JUIN 2014 1 SOMMAIRE ÉTATS DE SYNTHESE 1. Etat résumé de la situation financière consolidée 2. Etats résumés du résultat net et des gains et pertes

Plus en détail

Norme internationale d information financière 4 Contrats d assurance

Norme internationale d information financière 4 Contrats d assurance Norme internationale d information financière 4 Contrats d assurance Objectif 1 L objectif de la présente norme est de spécifier l information financière pour les contrats d assurance devant être établie

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

RAPPORT PILIER III. Informations au 31 décembre 2010.

RAPPORT PILIER III. Informations au 31 décembre 2010. RAPPORT PILIER III Informations au 31 décembre 2010. 1 Page INTRODUCTION 1 1 2 3 ADEQUATION DES FONDS PROPRES 5 POLITIQUE DE GESTION DES FONDS PROPRES ET DES RISQUES 13 RISQUE DE CREDIT ET DE CONTREPARTIE

Plus en détail

ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014

ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014 ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014 ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014 3 COMPTES ANNUELS CONSOLIDÉS 5 COMPTES ANNUELS EXANE SA 55 ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014 4 ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014 5 COMPTES ANNUELS CONSOLIDÉS

Plus en détail

Reporting statistique des établissements de crédit

Reporting statistique des établissements de crédit Reporting statistique des établissements de crédit Foire aux questions (FAQ) Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction... 3 2 Double reporting CSSF / BCL... 4 3 Définitions et concepts... 5

Plus en détail

CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS

CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS CLASSE 1. COMPTES DES FONDS DE LA SECURITE SOCIALE ET DE PROVISIONS La classe 1 comprend les comptes du capital propre, des réserves et provisions, et ceux des avances et emprunts à plus d un an, dont

Plus en détail

Prospectus Crédit d investissement hypothécaire

Prospectus Crédit d investissement hypothécaire Prospectus Crédit d investissement hypothécaire ÉDITION N 1 D APPLICATION A PARTIR DU 18 AOUT 2015 Elantis, votre spécialiste du crédit hypothécaire Quels sont les buts admis? Les crédits hypothécaires

Plus en détail

IFRS Etats financiers consolidés abrégés (en milliers d euros)

IFRS Etats financiers consolidés abrégés (en milliers d euros) IFRS Etats financiers consolidés abrégés (en milliers d euros) 1. Compte de résultats consolidé par segment au 30.06.2005 2. Bilan consolidé par segment au 30.06.2005 3. Tableau des flux de trésorerie

Plus en détail

Mise en œuvre des IFRS dans la banque

Mise en œuvre des IFRS dans la banque Mise en œuvre des IFRS dans la banque Responsables financiers et comptables des institutions financières Experts Comptables Commissaires aux Comptes Comprendre les fondements des normes IFRS Savoir traiter

Plus en détail

RECUEIL DE LEGISLATION. A N 275 28 décembre 2012. S o m m a i r e

RECUEIL DE LEGISLATION. A N 275 28 décembre 2012. S o m m a i r e MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 4317 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 275 28 décembre 2012 S o m m a i r e Loi du 21 décembre 2012 portant

Plus en détail

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTES SEMESTRIELS CLOS AU 30 JUIN 2014

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTES SEMESTRIELS CLOS AU 30 JUIN 2014 Société anonyme au capital de 220 000 000 Siège social : 6 avenue de Provence 75452 PARIS Cedex 9 480 618 800 RCS Paris RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTES SEMESTRIELS CLOS AU 30 JUIN

Plus en détail

L AUDIT INTERNE DES COMPAGNIES D ASSURANCES. TRANSVERS CONSULTING L'audit des compagnies d'assurances 2005 1

L AUDIT INTERNE DES COMPAGNIES D ASSURANCES. TRANSVERS CONSULTING L'audit des compagnies d'assurances 2005 1 L AUDIT INTERNE DES COMPAGNIES D ASSURANCES 2005 1 Séminaire - Atelier L audit interne dans l assurance 1 ère communication : Généralités sur l audit interne 2 ème communication : L audit interne des compagnies

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

FIBROSE KYSTIQUE CANADA

FIBROSE KYSTIQUE CANADA États financiers de FIBROSE KYSTIQUE CANADA KPMG s.r.l./s.e.n.c.r.l. Téléphone (416) 228-7000 Yonge Corporate Centre Télécopieur (416) 228-7123 4100, rue Yonge, Bureau 200 Internet www.kpmg.ca Toronto

Plus en détail

RECOMMANDATION. N 2015-01 du 7 janvier 2015

RECOMMANDATION. N 2015-01 du 7 janvier 2015 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES RECOMMANDATION N 2015-01 du 7 janvier 2015 Relative au traitement comptable des titres, parts, actions et avances en comptes courants dans les Sociétés civiles de placement

Plus en détail

CIRCULAIRE N 19 RELATIVE A LA CLASSIFICATION DES CREANCES ET A LEUR COUVERTURE PAR LES PROVISIONS

CIRCULAIRE N 19 RELATIVE A LA CLASSIFICATION DES CREANCES ET A LEUR COUVERTURE PAR LES PROVISIONS 1 sur 9 30/05/2007 09:42 BANK AL-MAGHRIB -------------------- LE GOUVERNEUR Circulaire n 19/G/2002 Rabat, le 18 Chaoual 1423 23 Décembre 2002 CIRCULAIRE N 19 RELATIVE A LA CLASSIFICATION DES CREANCES ET

Plus en détail

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Conférence ATEL - 11 décembre 2012 LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Marc-Antoine DOLFI, associé 1 PLAN DE PRESENTATION Le contrat de capitalisation 1. Description 2.

Plus en détail

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Rapport Pilier 3 Informations au 31 décembre 2012 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. INTRODUCTION...1 adéquation DES FONDS PROPRES...7 POLITIQUE DE GESTION DES FONDS PROPRES ET DES RISQUES.... 17 RISQUE DE CRÉDIT

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 COMMUNIQUÉ PREMIER TRIMESTRE 2014 La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 L information financière contenue dans le présent document est basée sur les états financiers

Plus en détail

LIFE MOBILITY. épargne patrimoniale

LIFE MOBILITY. épargne patrimoniale épargne patrimoniale LIFE MOBILITY evolution UN CONTRAT D ASSURANCE VIE ÉMIS AU GRAND-DUCHÉ DU LUXEMBOURG AU SERVICE DE LA MOBILITÉ PARCE QUE VOUS SOUHAITEZ Un contrat sur-mesure pour une stratégie patrimoniale

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Supervision sur base consolidée

Supervision sur base consolidée SEMINAIRE ANNUEL REGIONAL Supervision et restructuration bancaires Supervision sur base consolidée Abidjan 13 au 17 janvier 2014 Bruno FLANCHEC Conseiller résident en supervision et restructuration bancaires

Plus en détail

PARVEST WORLD AGRICULTURE Compartiment de la SICAV PARVEST, Société d Investissement à Capital Variable

PARVEST WORLD AGRICULTURE Compartiment de la SICAV PARVEST, Société d Investissement à Capital Variable Compartiment de la SICAV PARVEST, Société d Investissement à Capital Variable PARVEST World Agriculture a été lancé le 2 avril 2008. Le compartiment a été lancé par activation de sa part N, au prix initial

Plus en détail

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme Octobre 2014 Le présent document est traduit de l anglais. En cas de doute ou d ambiguïté, se reporter à l

Plus en détail

Les comptes de la Banque de France

Les comptes de la Banque de France 1 Le rapport sur la situation patrimoniale et les résultats Le Conseil général a arrêté les comptes de l exercice 2012 au cours de la séance du 28 mars 2013. Le résultat net s établit à 3 146 millions

Plus en détail

Ratios. Règlementation prudentielle des OPCVM. Juin 2012 LE CADRE GÉNÉRAL RÈGLES GÉNÉRALES DE COMPOSITION DES ACTIFS ET RATIOS D INVESTISSEMENT

Ratios. Règlementation prudentielle des OPCVM. Juin 2012 LE CADRE GÉNÉRAL RÈGLES GÉNÉRALES DE COMPOSITION DES ACTIFS ET RATIOS D INVESTISSEMENT LE CADRE GÉNÉRAL Règlementation prudentielle des OPCVM RÈGLES GÉNÉRALES DE COMPOSITION DES ACTIFS ET RATIOS D INVESTISSEMENT Ratios RÈGLES APPLICABLES PAR CATÉGORIE D OPCVM Juin 2012 AUTRES RATIOS ANNEXES

Plus en détail

5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels. 5.5.5. Autres rémunérations

5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels. 5.5.5. Autres rémunérations 5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels Sous la direction de son Président, le Conseil d administration évalue régulièrement sa taille, sa composition

Plus en détail

Rapport S 1.5 «Taux d'intérêt en EUR»

Rapport S 1.5 «Taux d'intérêt en EUR» Rapport S 1.5 «Taux d'intérêt en EUR» Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction...4 1.1 Population déclarante...4 1.2 Périodicité et délai de communication...4 1.3 Les sous-tableaux...5 2 Les

Plus en détail

Comptes Consolidés 2014

Comptes Consolidés 2014 Comptes Consolidés 2014 Page 1 4.2 Comptes consolidés 4.2.1 Compte de résultat consolidé... 3 4.2.2 Résultat global consolidé... 4 4.2.3 Situation financière consolidée... 5 4.2.4 Variation des capitaux

Plus en détail

Rapport de la direction. Rapport des vérificateurs

Rapport de la direction. Rapport des vérificateurs États financiers consolidés au 30 novembre Rapport de la direction Relativement aux états financiers consolidés Les états financiers consolidés de Quincaillerie Richelieu Ltée (la «Société») ainsi que

Plus en détail

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance Normes IAS 32 / Instruments financiers : Présentation Normes IAS 39 / Instruments financiers : Comptabilisation et Evaluation Normes IFRS 7 / Instruments financiers : Informations à fournir Introduction

Plus en détail

États financiers Exane 2013. c onsolidés 5

États financiers Exane 2013. c onsolidés 5 É t a t s f i n a n c i e r s E x a n e 2 0 1 3 États financiers Exane 2013 3 C omptes annuels c onsolidés 5 C omptes annuels Exane SA 57 États financiers Exane 2013 4 États financiers Exane 2013 5 C

Plus en détail

GROUPE D ALIMENTATION MTY INC.

GROUPE D ALIMENTATION MTY INC. États financiers consolidés de GROUPE D ALIMENTATION MTY INC. Exercices clos les 30 novembre 2013 et 2012 États consolidés des résultats Exercices clos les 30 novembre 2013 et 2012 2013 2012 $ $ Produits

Plus en détail

Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe

Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe Circulaire du directeur des contributions L.I.R. n 164/2 du 28 janvier 2011 L.I.R. n 164/2 Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe 1. Définitions Par

Plus en détail

Société Financière Manuvie

Société Financière Manuvie Société Financière Manuvie États financiers consolidés Pour l exercice terminé le 31 décembre 2008 - MODIFIÉS États financiers consolidés TABLE DES MATIÈRES 3. Responsabilité en matière d information financière

Plus en détail

RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE

RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 13 mars 2012 RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE Bonne résistance du PNB et du RBE en 2011, solidité financière confirmée, poursuite de la dynamique de développement

Plus en détail

Groupe Crédit Mutuel Arkéa Résultats annuels 2013. Avril 2014

Groupe Crédit Mutuel Arkéa Résultats annuels 2013. Avril 2014 Groupe Crédit Mutuel Arkéa Résultats annuels 2013 Avril 2014 Avertissement Ce document peut comporter des éléments de projection et des commentaires relatifs aux objectifs et à la stratégie du Crédit Mutuel

Plus en détail

Communication financière

Communication financière Communication financière Résultats au 30 / 06 / 2014 COMPTES CONSOLIDES AU 30/06/2014 En application de la circulaire n 56/G/2007 émise par Bank Al Maghrib en date du 08 octobre 2007, notamment l article

Plus en détail

Définitions et concepts pour le reporting statistique des établissements de crédit

Définitions et concepts pour le reporting statistique des établissements de crédit Définitions et concepts pour le reporting statistique des établissements de crédit Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction... 6 2 Principes de base... 7 2.1 Version comptable... 7 2.2 Date

Plus en détail

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU)

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU) 1. Le MSU est l un des piliers de l Union bancaire européenne 2. La mise en œuvre opérationnelle

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

LE FINANCEMENT DE VOS PROJETS IMMOBILIERS AU LUXEMBOURG ET À L ÉTRANGER. Nos services de banque privée

LE FINANCEMENT DE VOS PROJETS IMMOBILIERS AU LUXEMBOURG ET À L ÉTRANGER. Nos services de banque privée fr LE FINANCEMENT DE VOS PROJETS IMMOBILIERS AU LUXEMBOURG ET À L ÉTRANGER Nos services de banque privée Résidence principale ou secondaire, ou immeuble de rapport, l immobilier est une composante majeure

Plus en détail

INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES

INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES La Banque Centrale du Congo, Vu la Loi n 005/2002 du

Plus en détail

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic Le diagnostic financier Fiche 1 1 Introduction Le diagnostic financier permet d évaluer le potentiel de l entité. Il peut se faire en différentes occasions (achat d entreprise, placements, demande d emprunt,

Plus en détail

31.12.2014 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES. (Comptes non audités)

31.12.2014 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES. (Comptes non audités) 31.12.2014 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (Comptes non audités) Sommaire ETATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Bilan consolidé 1 Compte de résultat consolidé 3 Etat du résultat net et gains et pertes comptabilisés

Plus en détail

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts RELEVÉ DES MODIFICATIONS Risque de taux d'intérêt et de concordance des échéances Numéro de la modification Date d établissement

Plus en détail

Règlement grand-ducal du 18 décembre 2009 relatif aux taxes à percevoir par la Commission de surveillance du secteur financier.

Règlement grand-ducal du 18 décembre 2009 relatif aux taxes à percevoir par la Commission de surveillance du secteur financier. Ce texte a été élaboré par la CSSF à des fins d information ; seul le texte publié au Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg fait foi. Règlement grand-ducal du 18 décembre 2009 relatif aux taxes

Plus en détail

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé juin 2011 www.bdo.ca Certification et comptabilité Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé Guide sur les

Plus en détail

Table des matières. Schéma B Schéma C. Annexe II

Table des matières. Schéma B Schéma C. Annexe II Loi du 20 décembre 2002 concernant les organismes de placement collectif et modifiant la loi modifiée du 12 février 1979 concernant la taxe sur la valeur ajoutée, telle qu elle a été modifiée par la loi

Plus en détail

Les nouveaux ratios prudentiels applicables aux établissements de crédit au titre du droit communautaire

Les nouveaux ratios prudentiels applicables aux établissements de crédit au titre du droit communautaire Les nouveaux ratios prudentiels applicables aux établissements de crédit au titre du droit communautaire Frédéric Leplat Les recommandations du Comité de Bâle II ont été reprises par deux directives communautaires

Plus en détail

Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit

Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit Enquête unifiée auprès des entreprises - annuelle Enquête de 2004 auprès des intermédiaires financiers de dépôts : banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit Guide

Plus en détail

Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit

Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit Annexe Circulaire _2009_19-1 du 8 mai 2009 Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit Champ d'application: Commissaires agréés. Réglementation de base Table

Plus en détail