CAHIER DES RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES PREAMBULE...4

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1 CAHIER DES RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES PREAMBULE...4 1

2 1. CADRE GENERAL Composition urbaine La préparation des projets Les couleurs de la ville Les espaces libres privés Le règlement de voirie ORGANISATION DU BATI, FORMES URBAINES La ville dite «traditionnelle» L'architecture pavillonnaire Les grands ensembles IMPLANTATION DES BATIMENTS La volumétrie Maisons de ville et immeubles à créer Extension des immeubles et maisons existants COMPOSITION DES FACADES Façades anciennes Composition des façades contemporaines MURS DE FACADES, MATERIAUX Façades anciennes Façades enduites Les enduits contemporains Les enduits et revêtements organiques Façades en briques pleines et pierres apparentes Façades en pierre de taille Murs en moellons Façades contemporaines ANIMATION DES FACADES Les façades traditionnelles enduites Les façades contemporaines ACCESSOIRES DES FACADES

3 7.1 Les fenêtres et les vérandas Les garde-corps Les fermetures Les portes COUVERTURES Les formes des couvertures Les matériaux de couverture ACCESSOIRES DES COUVERTURES Les lucarnes Les châssis de toit, les verrières Gouttières, chéneaux, descentes d eau pluviales Les antennes et les paraboles CLOTURES Le mur de maçonnerie haut La clôture ajourée La clôture en limite séparative Les accessoires FACADES COMMERCIALES L implantation La composition des devantures Les matériaux Les bannes, les stores, les auvents Les protections Les enseignes L éclairage

4 PREAMBULE Une intervention sur le bâti existant, modification d une ouverture, extension ou réfection d un enduit, ainsi que toute insertion de construction neuve dans un tissu urbain, engage la qualité de l espace public. La municipalité, soucieuse de l environnement, du cadre de vie, de la préservation du bâti et de l espace urbain, a décidé, en complément de l article 11 du règlement du PLU, la constitution d un cahier de recommandations architecturales. Ca cahier s adresse aux propriétaires privés, maîtres d œuvre, maîtres d ouvrages, artisans et entrepreneurs de bâtiments, et concerne la réhabilitation et l édification des constructions neuves. Il constitue un document d information, de sensibilisation et de conseil. Ce cahier n exclut pas la possibilité de réaliser des constructions contemporaines. La ville s est faite d apports successifs, et notre époque, comme toute autre, exprime une architecture spécifique qui peut aussi se réaliser en quartier ancien. Elle doit néanmoins répondre à certains principes généraux, affirmation des horizontales, respect des volumes, rythme, etc. assurant une bonne insertion. Notons que ce cahier ne peut à lui seul être garant de la qualité des interventions sur le bâti. Il est nécessaire qu un dialogue s engage entre les futurs maîtres d ouvrage, maîtres d œuvre, aménageurs et les services municipaux compétents. 4

5 1. CADRE GENERAL 1.1 Composition urbaine Le paysage urbain est constitué des rues, ruelles, places, dont les formes et les volumes, espaces en trois dimensions sont matérialisés et délimités par les façades qui les bordent. Le cadre urbain de l espace public est composé, d une façon générale, de deux éléments principaux : 1- la partie publique, partie horizontale de la rue ou de la place, aménagée en chaussée, trottoirs, végétation, mobilier urbain, statues, fontaines, etc. 2- la partie privée formée schématiquement des plans verticaux, des alignements des façades et des clôtures, délimitant de part et d autre de la chaussée ou de la place le volume de l espace public. Place de l abbé Porcaro à usage public, délimitée par les façades. J.V

6 Les caractéristiques de chaque construction, son implantation, son volume, ses façades et ses toitures, la composition variée entre bâtiments voisins, maisons et immeubles, alignés le long des rues, isolés ou entourés de jardins, clôtures et plantations, constituent le paysage urbain. La qualité de l espace urbain dépend des interventions des acteurs de la construction, qu ils soient publics ou privés, sur le bâti existant et à créer. Les propriétaires privés et publics, les architectes, les entrepreneurs, sont responsables, aussi bien des modifications mineures du bâti existant (ouvertures, enduit, couleur) que de l insertion des constructions neuves dans le tissu urbain, depuis l extension modeste jusqu au bâtiment important. La Ville est soucieuse de la qualité architecturale et souhaite qu une attention particulière soit portée sur toutes les constructions afin de protéger et de mettre en valeur le cadre urbain propre à Saint-Germain en Laye, dont elle a la garde. La Ville considère l image qu elle donne aux visiteurs comme la marque de son identité. La municipalité et les habitants entendent conserver cette image tout en acceptant les évolutions de notre époque. En effet toutes les époques ont voulu intégrer les styles nouveaux comme empreinte de modernité ; la création architecturale contemporaine est une nécessité que la Ville défend comme expression culturelle et signe de dynamisme. 6

7 1.2 La préparation des projets Un projet sera réussi et adapté à sa situation dans la Ville dans la mesure où l étude aura été menée en concertation avec la Ville. Afin de faciliter l instruction des dossiers, les demandes devront comporter tous les éléments nécessaires à sa compréhension : - Indication de la topographie, des végétations existantes sur la parcelle ou à proximité. - La description du bâti existant et à créer (dossiers photos et indications en plan masse des prises de vues), description de ses caractéristiques principales ( hauteur, matériaux, etc.). - Plan des héberges dans un site contraint. - Les plans, coupes et façades, avec indication précise des éléments de la construction (matériaux, couleur, plantation, etc.). - Le volet paysager qui permet de mettre le projet en perspective dans son environnement proche et lointain. Il apparaît indispensable de visualiser le projet sous plusieurs angles; les cônes de vues repérés sur le cahier de recommandations paysagères annexé au règlement du PLU devront être pris en compte pour la conception du projet et l élaboration du volet paysager. Des croquis perspectifs simples mais réalistes peuvent être suffisants pour exprimer une idée. Il est nécessaire d appliquer cette méthode à l étude des lotissements ainsi qu à l étude des espaces publics. Le projet devra décrire tous les éléments concourant à la construction et aux aménagements extérieurs : éléments minéraux et végétaux, nature et couleurs des matériaux, détails décoratifs, nature et forme des plantations, et traduire son insertion dans le paysage proche et lointain. Cônes de vues 7

8 1.3 Les couleurs de la ville La ville ancienne était largement colorée, façades en pierres calcaires locales ocrées comme celles de l église ou du château vieux, pierre meulière au ton rouille utilisée abondamment au XIX siècle, badigeons au lait de chaux colorés à l aide d oxydes métalliques ocrés utilisés depuis des temps immémoriaux, briques rouges ou ocres jaunes, céramiques vernissées. Les éléments accessoires des façades (fenêtres, volets et persiennes, serrurerie etc.) étaient également colorés à l aide de peintures. Les couleurs dans la ville La coloration variée des façades a été très employée à la fin du XIX et au début du XX. On peut voir dans notre ville les façades des maisons de cette époque composées d un assemblage de nombreux matériaux naturels aux tons soutenus : pierres meulières en soubassement ou en remplissage, pierres de taille, briques de deux couleurs, incrustation de céramiques aux vernis colorés. Harmonies de couleur complétées par la mise en peinture des accessoires de façades. 8

9 Soucieuse de retrouver une harmonie générale dans la cité, la ville de Saint-Germain-en-Laye a entrepris en 1982 une étude destinée à permettre aux habitants de mieux connaître les couleurs de leur ville. Cette étude a été réalisée à partir des constructions anciennes dont les matières et les couleurs sont le reflet d une longue histoire qui mêle étroitement l architecture au paysage naturel. La conservation de ces coloris est indispensable pour harmoniser toutes les constructions et conserver les caractéristiques propres à Saint-Germain-en-Laye. Les tons blancs et noirs, qui ne font pas partis de la tradition colorée de la Ville, n'ont pas été retenus ; les maisons aux façades blanches sont caractéristiques de peu de régions françaises, elles représentent à tort «la fermette» ou un coté «chic» qui ne répond pas à l esthétique locale. La palette de couleurs réalisée en accord avec la coloration générale de la ville est annexée au présent cahier et mise à la disposition des habitants. Elle permet à chacun de faire un choix selon sa créativité personnelle tout en restant fidèle à l harmonie colorée de la cité ; cette palette actualisée en 2001 est consultable au service urbanisme de la Ville. Elle distingue trois catégories d éléments colorés : 1- La palette générale concerne les toits et les murs de façades. 2- La palette ponctuelle rassemble les couleurs des accessoires des façades, portes, fenêtres, volets, garde-corps, ferronneries, grilles et éléments visibles des charpentes. 3- La palette des façades commerciales. D une manière générale et traditionnelle, l intensité des tons varie suivant les éléments de la façade : - Les maçonneries en pierres et enduites présentent toujours un ton ocré clair ou moyen. - Les fenêtres sont, le plus souvent, colorées en ton le plus clair. - Les persiennes et volets sont colorés en ton moyen. 9

10 - Les portes d entrée sur rue, garde-corps, grilles et ferronneries diverses sont colorés en ton plus soutenu. La coloration des façades avait disparu aux environs des années 1920, sous l influence des conceptions des mouvements d architecture moderne qui bannissaient toute coloration non naturelle mis à part les tons neutres, blancs, gris et noirs. L utilisation de la palette depuis 1982 a fait disparaître la ville grise des années La palette de couleurs de la ville de Saint-Germain-en-Laye Il faut que ce mouvement demeure et influence les opérateurs contemporains qui se doivent de penser à employer les couleurs de la palette pour les constructions nouvelles. Les espaces publics doivent également être conçus en pensant à la couleur, et les différents revêtements de sols et éléments bâtis doivent s harmoniser avec la coloration des façades privées environnantes. Les projets d aménagement et de construction doivent intégrer la couleur dès le début de leur étude ; les dessins des façades et perspectives doivent être colorés en utilisant les références de couleurs propres à la ville. 1.4 Les espaces libres privés Les espaces libres d une parcelle accompagnent et doivent mettre en valeur les édifices. L aménagement de ces espaces dépend de leur utilisation (jardin ou espace utilitaire). Ces espaces doivent avoir des qualités esthétiques en harmonie avec les façades qui leur font face. Les sols doivent être constitués de matériaux d origine locale : pavés de grès ocre jaune, dalles de pierres calcaires dures et colorées, briques pleines naturelles. Les dallages de béton peuvent être employés, mais avec un traitement de surface ; leur surface peut être striée ou désactivée pour faire apparaître les graviers. 10

11 Ils doivent être de couleur clair ocrée sans ciment gris et découpés en surfaces moyennes combinées avec des séparations et des bordures ou des motifs décoratifs de briques ou de pavés. Il en va de même pour les dalles de béton ayant subi un traitement de surface et à n utiliser qu en faible superficie ; Les revêtements de sables ou de graviers, colorés en ton ocre, sont également possibles. Ils conservent la perméabilité du sol ; Il faut éviter d utiliser des matériaux aux caractères étrangers à l Ile de France (pavés de granit, etc.), de même que les matériaux inadaptés comme les carrelages de céramiques, conçus pour les revêtements intérieurs. Il faut également éviter les matériaux coulés en grand surface, asphalte, ciments, qui présentent des inconvénients importants : ils sont d un aspect monotone et d une couleur «triste», et se fissurent inéluctablement sous l effet des légers mouvements des sols alors que les petits éléments jouent les uns par rapport aux autres. Les grandes surfaces minérales ont une influence sur l environnement : elles ont l inconvénient majeur d imperméabiliser les espaces non bâtis, emmagasinent le rayonnement solaire et accentuent les effets des fortes chaleurs. Les aménagements des espaces libres doivent être réfléchis et conçus en complément de tout projet de construction, et prendre en compte les orientations du cahier de recommandation paysagères annexé au règlement du PLU. 1.5 Le règlement de voirie Le règlement municipal de voirie régissant «la grande voirie, la voirie vicinale et la voirie urbaine» arrêté le 11 juin 1909 est toujours en vigueur et régit notamment les saillies des façades implantées en limite du domaine public, avec des règles spécifiques pour les façades des maisons et pour les devantures des commerces. Le règlement indique et donne les dimensions des saillies autorisées en débord au dessus du domaine public : saillies des ornements architecturaux des façades, corniches, bow-window, balcons, pilastres etc. et les saillies des devantures, enseignes, des bannes situées au rez-de-chaussée et des stores aux étages. 11

12 Ces saillies empiétant sur le domaine public doivent être considérées comme des maxima dont personne ne peut se prévaloir au cas où la Ville connaîtrait la nécessité de les réduire ou même de les interdire. Les saillies des éléments décoratifs au-dessus de l espace public sont autorisées par le règlement de voirie (art 1.5) et ne doivent pas dépasser les dimensions suivantes : - soubassements : hauteur maximale 1,00 m et saillie 0,05 m, - pilastres et colonnes jusqu à 4,30 m de haut et 0,10 m de saillie, - les balcons couverts et bow-window seront situés à plus de 3,00 m de haut, ils ne pourront pas être établis à moins de 2,00 m des propriétés contiguës et ne pourront pas occuper plus d un tiers de la largeur de l immeuble. Leur saillie est réglée suivant la largeur des rues : 0,50 m pour les rues de 8,00 à 10,00 m de large ; 0,65 m pour les rues de 10,00 à 15,00 m et 0,80 m au-delà. Les balcons découverts ne dépasseront pas 0,80 m de profondeur. Les dimensions des saillies autorisées sont indiquées dans les paragraphes concernant les façades. 12

13 2. ORGANISATION DU BATI, FORMES URBAINES On peut distinguer deux conceptions principales d implantation et de répartition des volumes bâtis constituant les ensembles urbains, aux époques passées comme de nos jours ; Ces deux types de conception vont générer des formes architecturales différentes ; 2.1 La ville dite «traditionnelle» Elle est composée principalement de maisons et d immeubles alignés le long des rues et des places, dont les volumes accolés forment un front continu de façades mis à part quelques variations d implantation. Elle accueille également en moindre quantité des habitations relativement isolées, au milieu d un parc ou entre cour et jardin. Il s'agit de grands hôtels particuliers et d'habitations péri urbaines, proches du centre mais caractérisés par une moindre densité du bâti. La continuité du bâti est dans ce cas assurée par un mur de clôture. L habitat ancien a longtemps été considéré comme partiellement insalubre. Deux îlots ont été déclarés impropre à l habitation et démolis après 1945, derrière l église et à l emplacement du square Alvar Onésiphore Guesnon. D autres îlots devaient subir le même sort mais ont été conservés grâce à la création d'un Secteur sauvegardé en 1988 en application de la loi Malraux. Nous reconnaîtrons dans la partie centrale de notre ville une urbanisation ancienne traditionnelle, dont le cœur a, ainsi, été protégé. 13

14 2.2 L'architecture pavillonnaire A partir du XIX siècle se généralise l architecture pavillonnaire dont une des caractéristiques principales est l isolement de la construction. Elle conduira à des formes variables allant du riche hôtel particulier à la petite maison mitoyenne, forme urbaine originale à laquelle on donne souvent à tort le nom de lotissement. Cette appellation est applicable aux grands lotissements du XIX siècle, Jardins de l ancien hôtel de Noailles, quartier Pereire et aux lotissements de la première moitié du XX siècle, Parc de Noailles, Villa Feuillancourt, Val Joyeux, Parc du Château du Val, les Charmettes. Architecture pavillonaire du quartier Lotissement Les Charmettes 14

15 2.3 Les grands ensembles La deuxième moitié du XX siècle voit l apparition de l urbanisme des grands ensembles de logements collectifs notamment de 1965 à 1980 dans le quartier du Bel Air (ancienne ZUP) Les bâtiments collectifs sont toujours isolés les uns des autres. C'est l'«époque des barres et des tours» qui permettent de rentabiliser le terrain. Après 1980, on revient à l habitat individuel en lotissements, maisons implantées en bandes. La dernière urbanisation importante, sur la ZAC du Bel Air voit un compromis entre ces différentes conceptions : immeubles collectifs isolés mais reliés entre eux par un rez-dechaussée surélevé, front continu de façades qui doit créer l aspect de la rue traditionnelle de la ville. Les directives architecturales seront différentes suivant le type d habitat, immeubles, maisons de ville ou maisons individuelles. Rue de l Aurore 15

16 3. IMPLANTATION DES BATIMENTS 3.1 La volumétrie L implantation et la hauteur des bâtiments sont régis par les règles précises des deux plans d urbanisme couvrant le territoire de la ville : le centre ville est soumis au Plan de sauvegarde et de mise en valeur, PS MV, le reste de la ville au Plan Local d Urbanisme, PLU. C est à partir de ces règles que doivent être bâtis les projets de construction, dont l'aspect esthétique dépendra de la qualité d imagination du concepteur. Il n est pas possible ni souhaitable de donner dans ce cahier des formules types. Sous cette réserve, on peut préconiser quelques règles de bon sens. 3.2 Maisons de ville et immeubles à créer Le volume à bâtir ne doit pas être considéré comme un objet sans attache avec le contexte architectural de la rue dans laquelle il doit s insérer. Ce volume doit s adapter aux dimensions, notamment aux hauteurs des bâtiments environnants. Il doit masquer les pignons mitoyens aveugles voisins, son emprise doit être réduite le long des limites mitoyennes afin de ne pas empiéter sur les jardins intérieurs des îlots. 3.3 Extension des immeubles et maisons existants Il faudra intégrer les extensions telles que garages, vérandas, locaux sanitaires, locaux poubelles etc. afin de former un tout homogène avec la construction d origine. Il faut éviter la multiplication des petits volumes bâtis, aux couvertures de formes et de matériaux différents, toits pentus associés à des toits de pentes différentes : les pentes des toits doivent être parallèles à celles des bâtiments existants. Les extensions devront reprendre les éléments de modénature (éléments décoratifs) et de matériaux, bandeaux, corniches, acrotères, ou éléments constructifs comme les briques, pierres de taille ou meulière. 16

17 4. COMPOSITION DES FACADES 4.1 Façades anciennes Leur composition est presque toujours caractérisée par le rythme des baies disposées en travées régulières, alignées sur des axes verticaux et placées horizontalement côte à côte. Les lucarnes sont implantées suivant le même principe, avec une variante, alignement sur les baies de la façade ou alternativement sur les baies et sur les trumeaux. Les hauteurs d étage différentes modulent la composition des façades, évitant ainsi une répétition monotone des étages. Les rez-de-chaussée sont plus importants que les étages. Façades tramées. Hôtel de Créqui, impasse Saint-Pierre Les ouvertures sont de proportion rectangulaire, nettement plus haute que large, les petites ouvertures ayant des formes plus variées. Il faut éviter de placer sur une même façade des fenêtres de formes différentes, y compris pour les pièces de service, cuisine, salle de bains, etc. Ces principes simples sont complétés par le décor appliqué sur les façades, décor accompagnant la composition générale, chaque époque ayant son style particulier. 17

18 Les immeubles et maisons existants doivent retrouver leur composition d origine en recréant les ouvertures qui ont disparu ou en reconstituant les parties de façade percées par des portes cochères ou de garage, des baies élargies notamment par l installation des commerces. Les immeubles nouveaux s insérant dans un tissu existant ancien peuvent utiliser le principe des travées régulières en «accompagnement» des bâtiments voisins. Ils devront suivre le découpage du parcellaire afin de respecter le rythme des façades existantes. Immeuble d accompagnement Rue Grande Fontaine Les règles de composition doivent s accorder aux dispositions anciennes : proportion des rez-de-chaussée de 3,00 m sous plafond afin d abriter les commerces et étage noble plus important que les étages courants, dernier étage traité en attique. 18

19 Le respect des rythmes verticaux et horizontaux, des bandeaux, corniches et un travail sur les éléments de modénature assurent une bonne intégration des nouvelles constructions dans un bâti ancien. Les documents anciens permettent de reconstituer des façades dont le décor a disparu comme sur la place du Marché. 4.2 Composition des façades contemporaines Les règles esthétiques anciennes dérivant des compositions classiques sont fixées depuis longtemps. L architecture contemporaine a pour principe de ne pas fixer de canon esthétique précis. Elle évolue au gré des recherches d aspect, des essais de matériaux contemporains, (acier et béton employés en structure, matériaux verriers, aluminium, pierre pelliculaire de faible épaisseur, etc.) et des procédés constructifs totalement différents des méthodes «traditionnelles». Une des difficultés est d intégrer un bâtiment de conception contemporaine dans un ensemble d'une autre époque, la volumétrie et les proportions pouvant être complètement étrangères les unes par rapport aux autres. Nous pouvons voir dans la Ville des bâtiments contemporains intégrés, bâtiments publics tels que le Centre administratif, la bibliothèque multimédia ou encore des immeubles d habitation récents. Leur volumétrie, ainsi que le respect de l échelle du bâti leur assure une bonne intégration dans l environnement urbain. De nombreuses résidences des années 1970 parsèment la Ville et sont de nos jours acceptées comme faisant partie du décor local. D autres, couramment critiquées, ont pour défaut principal une mauvaise intégration étant trop hauts ou présentant une pauvreté d expression architecturale et de choix de matériau. Le quartier du Bel Air montre un ensemble de bâtiments des années 1960 jusqu à nos jours où l architecture contemporaine a pu s exprimer avec plus ou moins de réussite. La conception de la ZUP et la forte densification de certains bâtiments ont provoqué des critiques justifiées sur la conception architecturale actuelle. Bibliothèque multimédia de Saint Germain en Laye, rue Henri IV. Respect des rythmes verticaux et horizontaux, ainsi que de l échelle du bâti environnant. 19

20 Coupe sur une façade Modénature 5. MURS DE FACADES, MATERIAUX 5.1 Façades anciennes Corniche d égout Leur aspect résulte d une combinaison entre la surface importante de la maçonnerie et l agencement des éléments ponctuels, fenêtres, persiennes, garde corps, grilles, portes, etc. Les nombreux assemblages possibles d éléments décoratifs semblables ainsi que le choix des couleurs, matériaux et peintures permettent de créer un décor varié tout en formant un ensemble homogène. 5.2 Façades enduites Bandeau Appui de fenêtre Soubassement L enduit assure conjointement la protection et l embellissement de la façade, il freine la pénétration de l eau de pluie tout en laissant respirer le mur support. Les enduits anciens étaient constitués d un mélange de chaux aérienne, ou partiellement hydraulique, de plâtre gros et de sable. Ce type d enduit est compatible avec la composition des murs anciens, le mortier à l intérieur du mur étant de même composition que celui servant à enduire la façade ; Il n'empêche pas le passage de la vapeur d eau contenue dans les murs vers l extérieur et son évacuation dans l atmosphère. Sa souplesse permet d'absorber les déformations du mur. Il est peu sensible au faïençage. A l inverse les enduits fabriqués avec du ciment (découvert à partir de la deuxième moitié du XIX siècle, d'abord naturels puis artificiels) n ont pas la plasticité et la porosité de la chaux. Ils présenteront à plus ou moins long terme des fissurations provenant des mouvements du mur lui-même, et on notera la présence d eau à l intérieur du mur, cette eau ne pouvant s évaporer, exercera une pression telle que l enduit se fissurera et se décollera du support. Pour faire disparaître à la base d un mur l humidité montant du sol, la pose d un enduit ciment fait remonter l humidité à un niveau supérieur au niveau des enduits poreux, fait déplacer ce problème d humidité mais ne soigne pas la cause. Par gain de temps, certaines façades anciennes étaient enduites «tout ciment» avec des résultats désastreux. 20

21 La technique des enduits à l ancienne doit être appliquée afin de conserver la solidité et la pérennité des constructions anciennes. Les façades seront restaurées avec un enduit identique à celui d'origine en réparant les zones mal fixées. L'enduit sera protégé de la pluie par le débord de la corniche d égout de toit. La façade doit être recoupée à chaque niveau de plancher par un bandeau protégé par une bavette en zinc munie d un ourlet formant goutte d eau afin d éviter le ruissellement de la pluie sur la façade. Il faut également éviter le rejaillissement des eaux sur l enduit au pied du mur. L enduit imitant l'aspect de la pierre taillée doit présenter un aspect final lisse et sera coloré dans la masse ou badigeonné au lait de chaux coloré. Les façades comportant des motifs décoratifs, moulures, corniches, bandeaux, joints de pierre, encadrements de baies, doivent les conserver ; ils seront réparés si nécessaire ou refaits à l identique. 5.2 Les enduits contemporains Les inconvénients des enduits ciment et les contraintes économiques ont poussé les fabricants à créer des enduits prêts à l emploi, à base de chaux aérienne, projetés mécaniquement, permettant ainsi une mise en œuvre rapide. Ils peuvent être colorés dans la masse, leur coloration étant plus régulière que celle des enduits dosés sur le chantier. Ces enduits minéraux appelés prêts à l emploi sont exécutés en deux couches, une première couche d accrochage et une deuxième couche de finition. La qualité de ces enduits est variable suivant les fabricants, le constructeur doit choisir le type d enduit compatible avec le support. 5.4 Les enduits et revêtements organiques 21

22 Ils apportent des solutions simples et économiques pour les façades en bon état. Mais, leur aspect de finition avec reliefs ou ribbé faussement rustique ou avec incorporation de grains de marbre ou de quartz ne sont pas esthétiques et leur durée dans le temps n est pas contrôlable. Ils forment souvent un film trop étanche pour laisser passer la vapeur d eau et se décollent alors sous la pression de celle ci. La mise à nu des supports d enduits, moellons, briques et pans de bois pour les laisser apparents est à éviter. L utilisation d enduits de ciments et les enduits d aspect gratté, à gros grains, dits rustiques, écrasés, avec granulats sont interdits. Le décor architectural doit être conservé et reconstitué. Les enduits organiques sont déconseillés. Préférer les enduits en plâtre gros, la chaux aérienne ou le mortier plâtre et chaux. 5.5 Façades en briques pleines et pierres apparentes Enduit ciment sur une maçonnerie ancienne Un enduit ciment étanche interdit l'évaporation et fait remonter l'humidité à l'intérieur du mur Ces façades correspondent aux constructions de la fin du XIX et du début du XX siècle, elles étaient utilisées tant pour les immeubles que pour les maisons. Le décor conserve le principe de la composition classique mais en multipliant les matériaux apparents assemblés de façon complexe. Ces dispositions permettent d animer la façade, de la rendre plus attrayante par les textures différentes et les colorations variées propres à chaque matériau. On trouve donc une grande diversité de décor, assemblant les matériaux suivants : - briques rouges ou ocres clairs - pierres meulières ou caillasse de coloration ocre soutenue - joints de maçonnerie soulignés par des incrustations de caillou de meulière noircie par calcination - pierre de taille calcaire en petite quantité - linteaux des baies en poutre apparente d acier peint avec rosace en fonte - incrustation de céramiques, de mosaïques placées au-dessus des baies 5.6 Façades en pierre de taille 22

23 Elles doivent être conservée. Les procédés de réparation ou de restauration sont les mêmes qu'autrefois et doivent être appliqués par des entreprises spécialisées. Le nettoyage de la pierre se fera par lavage, brossage ou si nécessaire par hydro gommage à l aide de sable très fin et peu abrasif. La réparation des pierres sculptées se fera par retaille. Tous les procédés de ponçage ou de bouchardage sont à éviter. La retaille consistant à raviver les parties sculptées est nécessaire dans le cas où les formes des motifs s atténueraient ou tendraient à disparaître. Les pierres défectueuses de grande dimension doivent être remplacées par des pierres de même nature que les pierres d origine. Le rejointoiement final doit se faire au mortier de chaux et de sable de même tonalité que la pierre. Les petites réparations peuvent être faites à l aide de mortier industriel spécialement adapté. Les joints au plâtre ou en ciment gris, en creux ou en relief doivent être évités. Les joints d origine ne doivent pas être élargis. 5.7 Murs en moëllons Décor fin XIX siècle Briques de deux couleurs, linteau en fer, pierres meulières, cailloux dans les joints, céramiques colorées, garde-corps fonte. Les moëllons des murs de façade étaient toujours enduits pour protéger le parement du mur tout en lui donnant un aspect fini excepté pour les constructions rustiques. Les murs de clôture ou de soutènement anciens de bonne facture doivent être réparés avec des joints au mortier affleurant la face vue des moëllons suivant la technique dite à pierre vue. Les murs étaient montés avec des mortiers dits mortier de terre comportant une grande quantité d argile, ce qui les rend relativement fragiles à cause de leur sensibilité à l humidité ; c est pourquoi les joints doivent laisser évaporer l humidité contenue à l intérieur du mur. Le sommet du mur est toujours protégé par un couronnement évitant les entrées d eau de pluie. Le couronnement peut être en pierre, en brique d aspect uni non flammé- ou en mortier ciment plâtre et chaux. Le creusement des joints et le remplissage par un mortier de ciment ne sont pas autorisés. Le jointoiement doit être fait à l aide d un mortier à la chaux aérienne ou hydraulique ; le joint doit être largement beurré. 5.8 Façades contemporaines 23

24 Aujourd'hui, pour la construction, l'utilisation de la brique pleine ou de la meulière, à la mise en œuvre manuelle et longue est rare. La pierre de taille est encore utilisée. La plupart des constructions actuelles sont faites en parpaings de briques ou de ciment. Dans ce cas, les murs doivent être recouverts d'un enduit. On évitera les matériaux d imitation tels que les plaquettes de terre cuite imitant la brique pleine ; ainsi que les revêtements proches de ceux des bâtiments industriels : tôle d acier ou d aluminium nervuré pour bardage ou matière plastique. On s abstiendra de recouvrir les enduits de peinture épaisse dont la tenue dans le temps est difficilement garantie et dont l aspect n est pas satisfaisant. Il est recommandé d utiliser des matériaux naturels, d aspect qualitatif, revêtement de pierres, de bois, de zinc, de cuivre, ou encore de structures d acier ou de béton. Le bois doit faire l objet de remarques particulières car il est peu employé en Ile de France. Son utilisation est freinée par la méconnaissance de ses qualités, il résiste au temps, à l incendie, aux insectes après traitement, il est isolant thermiquement, renouvelable et abondant en France. La forêt progresse chaque année de hectares, il lutte contre l accroissement de l effet de serre car il absorbe le CO2 de l atmosphère. Ce matériau correspond au besoin de développement durable. Il peut être mis en œuvre pour la construction ou en bardage. Il doit dans ce cas être peint et non vernis. Centre administratif, rue Léon Desoyer. 24

25 6. ANIMATION DES FACADES 6.1 Les façades traditionnelles enduites Les façades en plâtre construites jusqu à la première moitié du XIX siècle comportaient un décor également en plâtre imitant les décors de pierre de taille ; La façade une fois construite et décorée était peinte ou badigeonnée à l aide de chaux ou de peinture minérale, traditionnellement de ton ocre en Ile de France. Le décor était choisi dans l ensemble des éléments codifiés par les règles d architecture classique. Ils soulignaient la composition générale de la façade, pilastres et harpes verticaux, bandeaux et corniches horizontaux, soubassement, encadrement des baies. Ces décors ont pu disparaître lors des ravalements successifs, mais d une manière générale, les corniches d égout de toit ont été conservées pour faire l économie d une modification du bord du toit, permettant ainsi de retrouver sur la corniche l emplacement des pilastres ou harpes disparus. Lors des ravalements, rénovations ou constructions, les façades existantes ou à créer doivent s inspirer de ces décors d architecture bourgeoise donnant un aspect visuel plus riche et plus soigné. Il s agit d observer dans la Ville les modénatures existantes pour retenir le vocabulaire varié de l architecture classique pour en reprendre les proportions car nous n avons plus la pratique et la connaissance des règles de cette architecture ; en effet on observe trop souvent des décors aux proportions trop lourdes et aux profils inesthétiques alors qu ils prétendent reproduire des éléments participant à un style préexistant. Le décor existant doit être conservé et mis en valeur. Les éléments de modénature disparus lors des ravalements successifs doivent être retrouvés et reconstitués. 6.2 Les façades contemporaines 25

26 Le décor contemporain n est pas fixé et n obéit pas à des règles précises ; les constructeurs choisissent donc dans un catalogue de composants préfabriqués ; il s agit d éviter les éléments inesthétiques, d éviter les matériaux inadaptés telles les matières plastiques, d éviter les décors artificiels dont la fonction n est pas compréhensible. Maisons individuelles : entourages des ouvertures bandeau (briquette, enduit d'aspect ou couleur différents) soubassements. 26

27 7. ACCESSOIRES DES FACADES Le volume général de la construction est équipé de nombreux éléments ponctuels tels que fenêtres, portes, garde-corps, etc. chaque élément doit être peint suivant l harmonie générale de la palette. 7.1 Les fenêtres et les vérandas Les constructions traditionnelles comportent des menuiseries en bois, ouvrant à la française, chaque vantail étant divisé par des grands carreaux de proportion proche du carré, plus hauts que larges ; la proportion de la baie dépend donc des assemblages des carreaux pour constituer les vantaux, 1 à 4 ou 5 carreaux superposés par vantail. Les fenêtres peuvent compter deux à quatre vantaux suivant la proportion des baies propres à chaque style. L utilisation du bois présente plusieurs avantages, il peut être peint facilement et permet un grand choix de couleurs et participe ainsi à l animation de notre Ville ; les peintures modernes sont résistantes, les fabrications industrielles donnent les qualités d isolation requises, leur utilisation participe à la protection de l environnement car il piége le CO², il est abondant dans notre pays, les forêts s étendent, il demande peu d énergie pour sa transformation, il est renouvelable. Les menuiseries en matières plastiques n ont pas les qualités ci-dessus. Elles imitent mal les menuiseries traditionnelles en bois, ne peuvent pas reproduire les couleurs de la palette de la Ville et doivent être évitées pour l'équipement des constructions anciennes. Les fenêtres dites de «rénovation» ont l inconvénient majeur de réduire la surface vitrée de la baie par l importance des parties visibles de l ossature de la fenêtre, elles ne sont pas autorisées. Les constructions contemporaines doivent comporter des menuiseries colorées, en bois, ou en métal ce dernier permettant d équiper les grandes baies propres à cette architecture ; Les vérandas doivent être constituées d une ossature la plus fine possible ; L aluminium et le bois présentent souvent des profils trop larges, les constructeurs notamment de profilés d acier s efforcent de réduire l épaisseur apparente extérieure de ces profilés. 27

28 L aluminium et le PVC ont l inconvénient de ne pas répondre à la demande du développement durable. 7.2 Les garde-corps Les garde-corps de fenêtres ou de balcons attiraient traditionnellement l attention par un décor personnalisé et imaginatif. Ainsi il est recommandé, pour les constructions traditionnelles existantes ou neuves, de faire fabriquer les garde-corps en acier, en évitant de reproduire les modèles stéréotypés tels que les croix de Saint André ; on peut également utiliser des garde-corps en fonte de fer, toujours fabriqués ou des garde-corps en bois peint. Garde-corps en fonte Garde corps en fer forgé Les modèles de garde-corps stéréotypés ne sont pas autorisés. Les fixations, tête de boulons ou de tire-fond ne doivent pas être apparents. 28

29 7.3 Les fermetures Les constructions traditionnelles comportent des volets et persiennes en bois peints ou lasurés en couleurs, et à partir du XIX siècle des persiennes en acier pliables. Les ferrures seront peintes de la même couleur que l ensemble du volet ou de la persienne ; les volets de ton bois, vernis ou lasurés suivant une des modes des dernières décennies ne sont pas autorisés. Les volets peuvent comporter des barres horizontales d assemblage, en revanche, les Z sont interdits ; les persiennes doivent être à lames arasées à la française, les lames américaines ne sont pas autorisées. Les constructions contemporaines peuvent comporter des volets roulants de préférence en bois peint ou en aluminium laqué afin de pouvoir utiliser des coloris variés ; les coffres ne doivent jamais être visibles. Les volets battants en matière plastique ne sont pas autorisés. 29

30 7.4 Les portes Les portes pour piétons et les portes cochères doivent marquer l entrée des maisons et des immeubles d une façon très visible, par leur couleur et par le décor de leur parement et de la maçonnerie qui les entoure. Les portes doivent être peintes à l exception des portes des constructions fin XIX et début XX. Les portes vitrées sans ossatures apparentes ou imprimées ne sont pas autorisées, de même que les portes composées d un panneau uni de type «isoplane». Les portes cochères d immeubles doivent être composées de deux vantaux ouvrant à la française, motorisés ou non, et comporter un décor simple de panneaux. 30

31 Coyau 8. COUVERTURES La forme des couvertures et leurs matériaux ont évolué dans le temps selon les styles et les procédés de construction. 8.1 Les formes des couvertures Les constructions traditionnelles ont utilisé la couverture à deux pentes comme élément de base, augmenté par la suite de nombreuses variantes, croupes, pénétrations, frontons, formes très variées dictées par la forme du bâtiment. Les toits à la «Mansart» étaient peu répandus jusqu à la fin du XVIII siècle, ils étaient couverts de tuiles plates ; Ils seront plus courants au XIX siècle, notamment sur les édifices publics et les maisons bourgeoises ; le brisis et le terrasson changeront de pente et seront couverts en ardoises et en zinc. Les pentes des couvertures ont également varié selon les modes et les matériaux qui exigent d être utilisés avec des pentes précises pour assurer l étanchéité du toit ; les pentes doivent correspondre aux matériaux qui les recouvrent. Les toits anciens se terminaient en partie basse par une légère courbe au-dessus de la corniche, le coyau, servant de raccord entre le plan de la couverture et la corniche ; le coyau servait à éloigner de la façade l eau ruisselant sur le toit par un effet de tremplin. Le coyau adoucit l assemblage formé par la façade et la couverture. Sa courbe doit être peu marquée, de même qu il doit être évité une cassure nette entre le coyau et la toiture. Il est recommandé, sur les immeubles d accompagnement, d utiliser des toits à deux pentes et non pas des toits à la «Mansart». L architecture contemporaine a utilisé et utilise largement la couverture en toit terrasse ; cette utilisation présente certaines difficultés ; elle est le support d ouvrages annexes disposés de façon aléatoire, souches de ventilation, appareils d extraction et leurs gaines en acier galvanisé, tourelles d ascenseurs, équipements de téléphonie mobile, antennes de télévision et dorénavant garde-corps de sécurité bordant la périphérie de la terrasse. 31

32 Ces équipements sont implantés selon des considérations techniques, leur aspect esthétique n étant pas pris en compte ; il est recommandé d étudier l emplacement de ces équipements, de les masquer si nécessaire, de rechercher un aspect soigné pour les barrières de sécurité. Les toits terrasse ne doivent pas comporter de superstructures techniques sans étude architecturale,et seront de préférence végétalisés. Les bâtiments contemporains peuvent être couverts de combles aux formes variées, traditionnelles ou non. 8.2 Les matériaux de couverture Les matériaux traditionnels sont toujours fabriqués en tuiles plates, tuiles à emboîtement, ardoises, zinc et cuivre. Le matériau d origine était la tuile plate et accessoirement le cuivre et le plomb. Au XIX siècle, l utilisation de l ardoise a dominé lorsque son transport par chemin de fer a pu être possible, et la tuile à emboîtement (mécanique) lui a succédé, inventée vers 1850, pour des raisons d'économie. Le zinc a été utilisé à partir du début du XIX siècle lorsque son façonnage est devenu courant. Les matériaux contemporains fabriqués pour l étanchéité des toitures terrasses sont nombreux ; l étanchéité doit être masquée par des matériaux de protection tels que graviers, dallages ou terre végétale avec plantations. Les toitures terrasses plantées sur une couche de terre ont l avantage de protéger l étanchéité et surtout de servir de régulateur et d isolant thermique ; leur utilisation peu fréquente est due au manque de connaissance des qualités bioclimatiques de ces procédés. Sont interdits : les plaques de matières plastiques, les tôles ondulées, les tuiles qui ne sont pas planes, les tuiles à emboîtement «grand moule», les tuiles béton, les ardoises synthétiques les matériaux asphaltés et tous les matériaux d imitation d un matériau de couverture traditionnelle. Préférer les tuiles en terre cuite, plates, de petit moule (70 au m²). L'utilisation du zinc ou du cuivre est également à rechercher. 32

33 9. ACCESSOIRES DES COUVERTURES Les accessoires du toit, les combles, comportent de nombreux accessoires, lucarnes, châssis de toit, verrières, souches de cheminées, antennes, gouttières, descentes d eaux pluviales, crochets de sécurité etc. 9.1 Les lucarnes Il existe de nombreux modèles de lucarnes, il faut retenir les lucarnes à deux pans de toiture avec fronton droit ou courbe ou à trois pans de toiture dont un, en forme croupe : c est la lucarne à la capucine. Les matériaux de couverture doivent s harmoniser ou être identiques à ceux de la couverture principale excepté pour les couvertures en tuiles ; dans ce cas, la lucarne sera toujours couverte en tuiles plates (70 au m² environ) la tuile à emboîtement étant trop grande pour couvrir les petites surfaces des toits des lucarnes. Les lucarnes doivent être implantées dans l axe des fenêtres ou des trumeaux, elles doivent être placées en retrait de l égout du toit. Les façades et jouées des lucarnes doivent être réalisées en bois, les jouées peuvent être recouvertes de cuivre ou de zinc, les piédroits et linteaux doivent être peints soit en ton maçonnerie soit disparaître dans la toiture grâce à des tons gris bleu. 33

34 Lucarne à fronton Les lucarnes sont axées sur les fenêtres ou les trumeaux Les lucarnes en maçonnerie ont des dispositions constructives telles, que les piédroits et les frontons ont des épaisseurs trop importantes pour la proportion courante de la lucarne. Ce type de lucarne est généralement rencontré sur les constructions monumentales. Lucarne à la capucine Les lucarnes de forme chien-assis ne sont pas autorisées, de même que les lucarnes dont la baie coupe la corniche d égout, disposition existant avant l obligation de poser des gouttières. Les lucarnes en maçonnerie ne sont pas autorisées sur les toits des constructions courantes. Rechercher les lucarnes à structure bois. 34

35 9.2 Les châssis de toit, les verrières Châssis à tabatière contemporain Ils sont posés dans le plan de la couverture, ils doivent être encastrés sans être surhaussés et implantés de façon à être le moins possible visibles de l espace public. Ils doivent être adaptés au type d architecture de la construction, alignés horizontalement sur la toiture et verticalement en tenant compte de leur alignement par rapport aux fenêtres et trumeaux des façades. Les châssis à tabatière avaient de faibles dimensions, acceptables esthétiquement. Ils possèdent maintenant, dans leur fabrication contemporaine en fonte d aluminium noircie et double vitrage, l étanchéité et l isolation qui sont exigées. Ils doivent être préférés aux châssis modernes. Les châssis doivent avoir une proportion rectangulaire, plus haute que large, leur éclairage zénithal étant plus important que l éclairage vertical des fenêtres ; leurs dimensions ne doivent pas dépasser 0,78x0,98 m. 9.3 Les souches de cheminée et de ventilation Lucarne en chien assis interdite Elles doivent être situées près des faîtages et non pas en bas des toits afin d éviter les conduits filiformes, et doivent respecter les hauteurs prévues par les règles de construction. Elles doivent regrouper l ensemble des conduits de fumée et de ventilation ; elles sont construites en briques apparentes ou en maçonnerie enduite en rapport avec la maçonnerie de la façade, et doivent être protégées par une corniche étanche. Elles sont surmontées de mitrons ou lanternes en terre cuite ou en béton préfabriqué. Les conduits en matériaux contemporains, double paroi tubulaire en acier inoxydable, peuvent être utilisés, leur finition parfaite et leur simplicité s accordant à l architecture contemporaine. En revanche, les canalisations en acier galvanisé spiralé ou non, cylindriques ou rectangulaires, ne sont pas autorisées. Les conduits de fumée et de ventilation doivent être installés à l intérieur du bâtiment et non pas adossés à la construction. La pose apparente de boisseaux non-enduits n est pas autorisée. La pose d extracteur mécanique n est pas autorisée à l extérieur ou sur des souches et particulièrement en partie haute des conduits de ventilation. Les gaines d ascenseurs doivent être intégrées dans le volume du toit. 35

36 9.4 Gouttières, chéneaux, descentes d eau pluviales La pluie est recueillie en bas des couvertures dans les gouttières de différents modèles et dans les chéneaux et amenée jusqu au sol par les descentes d eau pluviales, seules canalisations à laisser apparentes le long des façades. Les gouttières chéneaux et descentes seront exécutées en zinc ou en cuivre. La partie basse de la descente est constituée d un tuyau en fonte pour des raisons de solidité, fonte qui peut être ouvragée, (le dauphin). Les descentes d eau pluviales seront placées aux extrémités de la façade, et auront un tracé rectiligne. Lanterne en terre cuite Les descentes placées obliquement ne sont pas autorisées et doivent être supprimées. Tout accrochage sur les façades de canalisations autres que d eau pluviale, eaux usées, gaz, électricité, télécommunication n est pas autorisé. Les gouttières et descentes en matières plastiques ne sont pas recommandées pour des raisons environnementales. Les gouttières ne doivent pas surplomber les propriétés voisines. 9.5 Les antennes et les paraboles Dauphin en fonte cannelé Il s agit des antennes et paraboles des toits en pente ; les accessoires implantés sur les toits terrasses sont décrits au 8.1. Dans la mesure du possible, ces dispositifs doivent être dissimulés et invisibles de l'espace public et privé. Les immeubles collectifs et les lotissements doivent comporter des antennes et des paraboles collectives afin de limiter le nombre d appareils. Les paraboles n ont pas la nécessité technique de se placer au point le plus élevé d un bâtiment comme une antenne de télévision, elles peuvent fonctionner normalement en étant implantées au niveau du sol dans un jardin dès lors que leur orientation vers le satellite est respectée. 36

37 10. CLOTURES Les clôtures le long des voies publiques et privées sont un facteur d unité visuelle ; une trop grande diversité nuit à l'harmonie du paysage. On distingue deux types de clôtures anciennes, le mur de maçonnerie haut dépassant les deux mètres et la clôture ajourée composée d un mur bahut surmonté d une grille Le mur de maçonnerie haut Ce mur favorisait l isolement de la propriété ; son intérêt pour l aménagement urbain est d assurer la continuité visuelle de l alignement ; on trouve encore des murs de ce type de bonne facture qu il faut conserver pour leur charme dans les quartiers anciens. Ce mur est enduit, protégé en partie basse par un soubassement, en partie haute par un couronnement en tuiles plates ou à emboîtement ou par un chaperon en pierre ; ces murs comportent souvent un décor de cadres fins en enduit ; la restauration de ces murs est indiquée au 5.7 murs en moellons La clôture ajourée Elle est constituée d un mur bahut d un mètre de haut environ surmonté d une grille ; elle apparaît au cours du XIX siècle pour accompagner les maisons de ville puis les maisons indépendantes ; La clôture à claire-voie laisse voir le jardin situé entre la rue et la maison, jardin aménagé et planté de façon à présenter la façade de la maison en arrière d un premier plan soigné. Les murs bahut doivent comporter un couronnement de briques ou de pierre. La clôture ajourée permet d éviter le sentiment d isolement donné par les clôtures opaques et permet d élargir l espace de la rue à la surface des espaces verts formée par les jardins des maisons La clôture en limite séparative 37

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