Sociabilités ordinaires, réseaux sociaux et médiation des technologies de communication

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Sociabilités ordinaires, réseaux sociaux et médiation des technologies de communication"

Transcription

1 Sociabilités ordinaires, réseaux sociaux et médiation des technologies de communication Zbigniew Smoreda To cite this version: Zbigniew Smoreda. Sociabilités ordinaires, réseaux sociaux et médiation des technologies de communication. Humanities and Social Sciences. Université Paris-Est, French. <NNT : 2008PEST0257>. <tel > HAL Id: tel Submitted on 1 Apr 2010 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

2 UNIVERSITE PARIS-EST Ecole doctorale «Entreprise, Travail, Emploi» (n 416) Laboratoire Techniques, Territoires et Société Doctorat en Sociologie SOCIABILITES ORDINAIRES, RESEAUX SOCIAUX ET MEDIATION DES TECHNOLOGIES DE COMMUNICATION Zbigniew SMOREDA Thèse dirigée par M. Patrice FLICHY, professeur à l Université Paris-Est Soutenue le 6 octobre 2008 JURY : M. Patrice FLICHY, professeur à l Université Paris-Est (directeur de thèse) M. Michel GROSSETTI, directeur de recherche au CNRS, LISST-CERS (rapporteur) Mme Dominique PASQUIER, directrice de recherche au CNRS, CEMS-EHESS (rapporteur) Mme Claire BIDART, chargée de recherche au CNRS, LEST (examinateur) Mme Catherine PARADEISE, professeur à l Université Paris-Est (examinateur)

3 Résumé La forte croissance des Technologies d'information et de Communication (TIC) constitue un défi, tant pour les études qui portent sur la sociabilité que pour celles qui traitent des usages de ces technologies. Elle oblige en fait à réinterroger des méthodologies et des analyses sociologiques qui se sont jusqu'alors principalement fondées autour de la sociabilité en face-àface. Le travail présenté retrace l'historique des recherches conduites par l'auteur depuis dix ans sur les pratiques de communication outillées par les TIC. Il pose les hypothèses développées autour des liens entre la sociabilité et le téléphone fixe, puis il examine les effets de la popularisation des moyens de contact mobiles et individualisés tels que le téléphone cellulaire sur les pratiques de communication interpersonnelle. Il s'achève avec des questions méthodologiques et un regard sur des recherches plus récentes qui s'efforcent de saisir la sociabilité à travers l'ensemble des contextes et des moyens technologiques de communication largement diffusés ces dernières années. L'articulation entre médias de communication et sociabilités est modifiée par la transformation du paysage technologique actuel. Même s'ils ne les conditionnent ni ne les déterminent, les outils de communication posent les cadres d'interaction dans lesquels sont entretenus les liens sociaux. Les manières de construire, d'administrer et d'alimenter ces liens sont étroitement entrelacées avec l'outillage qui médiatise les contacts. Au même moment, une forte corrélation entre rencontres en face-à-face et appels échangés avec les proches est observée. Ce constat reste d'ailleurs valable pour l'ensemble des nouveaux outils de communication. Les recherches montrent que chaque nouveau service de communication adopté s'inscrit dans l'économie relationnelle globale, en augmentant le nombre des possibilités de tisser le lien. Il n'y a donc pas de substitution entre les différents outils de contact, mais des agencements continuels au fur et à mesure que les nouveaux instruments de communication apparaissent et sont insérés dans la partition qui fait vivre les liens interpersonnels. L'inscription des TIC dans les pratiques sociales est aujourd'hui si forte qu'il devient difficile de pouvoir analyser des interactions, des liens ou des réseaux sociaux, sans prendre en compte les outils techniques qui les épaulent, les orientent et les cadencent. En particulier, le passage vers les outils de communication mobiles et délocalisés, par rapport aux lieux habituels de présence outillée (maison, bureau.), transforme en partie notre accessibilité aux autres. Les nouveaux usages relationnels, lourdement instrumentés en outils de communication, favorisés par le recours aux dispositifs de communication portables, particulièrement adaptés à des enjeux de coordination, s'appuient sur le développement et le recours croissant aux messageries ( , SMS, IM). Même si ces technologies allègent les contraintes de disponibilité que les TIC font peser sur les acteurs en permettant une réponse différée aux sollicitations, la multiplication des échanges médiatisés fait croître la pression d'une nouvelle cadence relationnelle. Cette imbrication du «réel» et du «virtuel» dans la sociabilité de tous les jours risque de produire des formes de contrôle et des manières de gérer sa propre joignabilité inédites et à terme reconstruire les rythmes et les normes relationnels. Mots clés : sociologie de la communication, sociabilités, TIC, communication personnelle, multi-usages 2

4 Abstract The impressive growth of Information and Communication Technologies (ICT) in the last decade constitutes a challenge both for social studies on sociability and on ICT usage. It demands to put methodologies and sociological analysis that have mainly been developed for the study of face-to-face interactions into question. The work presented here traces the history of research on communication practices undertaken by the author for more than a decade. The text presents the hypotheses developed about the links between social contacts and telephone usage and then examines the effects of the popularisation of mobile and individual devices such as cell phones on the practices of interpersonal communications. It concludes with a discussion of methodological issues and looks at more recent research that tries to study sociability across all the various contexts and communication technologies that became widely disseminated in recent years. The relationship between communication technologies and sociability has been changed by the current transformation of the technological landscape. Even if the technologies mentioned neither determine nor totally control social action the new communication technologies lay the framework wherein social bonds are created and maintained. Ways to build, manage and nurture those relationships are closely intertwined with the technologies that mediate contacts. At the same time face-to-face contacts and phone calls are often highly correlated. This is also true for the new communication tools. Research undertaken by the author shows that each new communication service has been adopted in a more global relational economy thus increasing the number of opportunities to forge social links. Hence the new communication technologies are not substituting the older ones but a continuous, mutual and stepwise re-adaptation can be observed as new communication technologies arrive and get integrated into the social partition that guides the music of link. Today s integration of ICTs into social practices seems to be particularly intense so that it becomes doubtful to analyse social interactions, links or networks without taking into account the technologies that provide support, guide and give them their rhythm. In particular, the transition towards mobile and ubiquitous communication technologies can transform our accessibility if we compare with their use at the usual places of technology-supported presence, like the home or the office. The new technology-heavy relational practices are based on the increasing use of text messaging ( , SMS, IM). Even though these technologies reduce the availability constraints inherent to ICTs by allowing a asynchronous response to contact solicitations the proliferation of mediated contacts increases the pressure exercised by a new relational pace. This interweaving of the real and the virtual in everyday sociability may bring about new forms of individual control and ways to manage individual reachability. In the long run it might reconfigure the relational rhythms and social norms. Key words: sociology of communication, sociability, ICT, social networks, communication practices, multi-usages 3

5 Table des matières Première Partie : Synthèse 6 Introduction 7 Technologies de communication et formats relationnels 12 Face-à-face et téléphone : les premiers pas d une approche élargie des sociabilités 13 Plus on se voit et plus on s appelle 14 Appels courts, appels longs : distance et fréquence de l activation du lien 18 Les identités sexuées au téléphone 26 Sociabilité et cycle de vie au prisme du lien téléphonique 37 Bifurcations biographiques et transformation des réseaux 40 La sélection des liens : alignement des cycles de vie 41 La confirmation du lien : production et reproduction des réseaux sociaux 44 Entrelacement des usages : vers une approche élargie des sociabilités 48 Saisir les pratiques numériques contemporaines : une méthodologie 50 Communication interpersonnelle et entrelacement des technologies de contact 54 Entre les outils et réseaux relationnels : les ajustements sociotechniques 57 Conclusion 66 Deuxième Partie : Sélection d articles Identités sexuées et statuts interactionnels : de la gestion de la durée des conversations téléphoniques Liens sociaux et régulations domestiques dans l usage du téléphone Gender-specific use of the domestic telephone Social networks and residential ICT adoption and use La perception de l utilité des objets techniques : jeunes retraités, réseaux sociaux et adoption des technologies de communication Technologies de communication et relations de proximité 182 4

6 7. La naissance du premier enfant : hiérarchisation des relations sociales et modes de communication Si loin, si proches : Liens et communications à l'épreuve du déménagement Are social networks technologically embedded? How networks are changing today with changes in communication technology La diffusion des technologies d'information et de communication: une enquête longitudinale en Pologne Saisir les pratiques numériques dans leur globalité Extended sociability and relational capital management: Interweaving ICTs and social relations 318 Bibliographie 345 5

7 PREMIERE PARTIE : SYNTHESE 6

8 Introduction La forte croissance des Technologies d Information et de Communication (TIC) constitue un défi, tant pour les études portant sur les transformations des sociabilités que pour celles qui portent sur les usages de ces technologies. Elle oblige en fait à réinterroger des méthodologies et des analyses sociologiques qui se sont jusqu alors principalement fondées autour de la sociabilité en face-à-face. En effet, les sociologues considèrent depuis longtemps la rencontre en face-à-face comme le prototype de l interaction sociale, dans la mesure où c est la situation où l expérience de l autre est la plus complète. On voit ici l influence fondamentale de la psychologie sociale meadienne (Mead, 1934) et celle des travaux de l interactionnisme symbolique qui ont placé la communication interpersonnelle au cœur même du processus d émergence concomitante du soi et de la société (Berger et Luckmann 1966). De même, l interrogation sur les institutions et la cohésion sociale, en commençant par Emile Durkheim (1912) a également fortement insisté sur les rituels accomplis en coprésence, en soulignant le rôle joué par le contact direct et l implication émotionnelle des participants dans la confirmation des appartenances et des liens sociaux (cf. Collins 2004). Même le travail d Erving Goffman sur les rites d interaction quotidienne (1963, 1967), scrutant de manière approfondie l univers de la politesse et des fins d ajustements interpersonnels, n a pas porté un regard appuyé sur les interactions téléphoniques. Ce silence a été partiellement rompu par l analyse de conversation qui a trouvé dans l enregistrement des échanges téléphoniques une méthode de constitution des corpus pour des analyses rigoureuses, mais aussi une situation quasi-expérimentale où la conversation vocale focalise toute attention des locuteurs (cf. Schegloff et Sacks 1974 ; Schegloff 1979). Néanmoins, cet intérêt pour le téléphone ne comportait pas de projet d une sociologie des interactions médiatisées. En effet, comme le remarque Marc Relieu (2002), dans leur visée de mise au jour d un niveau fondamental et générique d organisation sociale à partir des conversations ordinaires, les ethnométhodologues ont d abord vu dans la conversation téléphonique une facilité pour déployer leurs 7

9 instruments naturalistes sans vraiment s intéresser à la spécificité de cette médiation, ni au rôle joué par les échanges téléphoniques dans la construction ou le maintien des relations sociales. C est davantage du côté de l analyse des formes sociales (laquelle influencera les recherches sur les réseaux sociaux) qu on peut chercher une ouverture pour interroger l enchevêtrement des espaces de communication électronique et des interactions quotidiennes. En effet, la sociologie de Georg Simmel (1908), fondée sur une dialectique entre structure sociale et interactions interpersonnelles à travers la notion de réciprocité d action, permet l introduction des problématiques de l émergence des formes sociales via les actions réciproques des individus, de leur autonomisation et de la contrainte qu elles exercent à leur tour sur les actions individuelles. Même si son «interactionnisme structural» comme le nomme Michel Forsé (2002) privilégie lui aussi les situations de coprésence, cela ne l'empêche pas d'analyser le rôle interactionnel des différentes médiations, telle la correspondance. La sociologie de Simmel constitue un cadre possible de l analyse de l'évolution des formes de sociabilité dans le contexte du développement massif des TIC. Cela ajoute à la complexité déjà grande des formats interactionnels de l'écrit, avec un facteur nouveau, la multiplication des dispositifs de contact qui remplissent l'environnement des acteurs en ressources communicationnelles : téléphone de maison ou de bureau, cabines publiques, puis téléphones portables (lesquels permettent eux-mêmes des échanges vocaux, textuels et bientôt visiophoniques) et, en parallèle, les services de communication accessibles via internet (courriel, chat, forums, messagerie instantanée (IM) ). D ailleurs, cette variété croissante de «technologies du contact» qui s immiscent dans nos interactions ordinaires constitue une problématique importante en soi. Les médiations interactionnelles se définissent en effet aujourd hui non seulement à partir de leur pertinence pour des interlocuteurs et des types d'échange dans un contexte donné, mais aussi en fonction de leurs positions réciproques dans un panorama technologique de plus en plus diversifié nous y reviendrons dans la dernière partie de ce texte. Afin de saisir la diversité des formes interactionnelles contemporaines, nous avons proposé de définir la sociabilité interpersonnelle de manière très générale comme «( ) 8

10 le flux des échanges entretenu par les sujets avec les différents individus avec lesquels ils sont en relation. La sociabilité se déploie alors pour nous entre trois pôles distincts : le réseau social (un ensemble de liens sociaux dotés d'une ou plusieurs métriques relationnelles) ; les échanges proprement dits (faits d'une succession de gestes incorporés et d'actes langagiers), ceux-ci exhibant une grande variété de genres pour un médium donné, qu'il s'agisse des correspondances écrites, de la téléphonie ou des modalités même de la réciprocité interactionnelle ; les différentes médiations interactionnelles disponibles à un moment donné à travers lesquelles les échanges sont mis en forme. Chacun de ceux-ci définit un ensemble de contraintes et de ressources dans lequel les pratiques relationnelles tracent des chemins singuliers» (Licoppe et Smoreda 2006: 297). Dans cette représentation tripolaire, la sociabilité apparaît comme une effervescence de conversations, de messages et d'échanges situés, un processus inscrit dans un espace multidimensionnel que composent les réseaux de liens, les formes de l'échange et les médiations interactionnelles (cf. la seconde partie, article 9). Par delà le tumulte incessant des interactions, se construisent des formes de cohérence, des configurations où se définissent conjointement la nature des relations sociales, la pertinence des formes discursives et la signification des médiations technologiques. Aucune n'est complètement donnée à l'avance, mais certaines configurations se cristallisent, se stabilisent et deviennent de nouvelles façons de lier les individus entre eux. Elles pourront alors être qualifiées, spécifiées et confrontées aux modèles classiques des liens entre proches. Entre l'ami intime, le membre de la famille ou la simple connaissance, il y a des manières distinctes de tisser le lien au fil des interactions à la fois en face-à-face et via les technologies de communication. Il existe des façons de faire plus ou moins en rapport avec les différents moments d évolution du lien, et qui jouent sur les différentes ressources discursives et technologiques disponibles pour les constituer dans une temporalité acceptable. Il y a de multiples manières de constituer et d entretenir le lien. La sociabilité est malléable, un lien spécifique peut se décliner sur de multiples configurations interactionnelles. En effet, une grande marge de manœuvre reste possible quant aux formes et formats de cette trame d'échanges réciproques dont la succession tresse le motif du lien dans la toile relationnelle. 9

11 Cette définition heuristique permet dans un certain sens de prolonger les analyses de Simmel sur la sociabilité au sens de Geselligkeit où le plaisir de l'échange naît de la possibilité d'abstraire l'interaction de tout ce qui la particularise et l'attacherait aux traits singuliers d'un interlocuteur ou à des finalités données. Cette dimension a été surtout travaillée par Christian Licoppe (2002, 2004), en particulier à travers l analyse d une forme spécifique d interaction médiatisée (la présence connectée) dont l horizon fantasmatique est celui du lien pour le lien, de la connexion pour le plaisir de la connexion. Elle permet également d analyser les figures de la «sociabilité élargie» associée à la mise en forme du champ relationnel par les outils techniques qui prend aujourd hui un sens particulier (cf. deuxième partie, article 12). En effet, la part des relations médiatisées dans la construction de la sociabilité quotidienne ne cesse de croître. Les nouvelles figures qui émergent des usages avancés des outils de communication apparaissent ainsi suffisamment originales pour que puisse être établi le constat d une modification significative des modalités de mises en contact. Est-ce à dire cependant que l intensification, l élargissement et la complexification de ces pratiques de communication transformeraient de façon substantielle les formes de sociabilité? Il semble en effet que la place de plus en plus grande qu occupent les technologies d information et de communication dans la conduite des interactions ne doit pas être comprise comme la constitution d un espace séparé, différent ou concurrent de l univers relationnel habituel. Si les technologies facilitant la «joignabilité» permettent bien d étendre quelque peu la taille et le volume des liens qui composent la sociabilité des individus, nous sommes pour autant loin de la prophétie de la constitution d un «village global» où chacun serait connecté à chacun par des «autoroutes de l information». On observe plutôt une série de lignes de déplacement à l intérieur du système relationnel traditionnel (cf. Bailliencourt, Beauvisage et Smoreda 2007). Les nouveaux outils de contact se superposent sur les pratiques relationnelles déjà en place, leur usage étant en quelque sorte formaté par les liens existants, mais aussi permettant des reconfigurations potentielles des liens : renforcement de rythme, sélection et contrôle d accès plus aisés, émergence des nouvelles temporalités de contact, spécialisation des outils selon les réseaux 10

12 C'est dans cet entre-deux d'un processus d intégration des TIC dans la dynamique du lien social qui ne serait ni déterministe ni aléatoire, que j essaie de conduire mon analyse. Je cherche à construire une grille de compréhension du lien et de la sociabilité fondée sur l entrelacement du face-à-face et des technologies de communication, de la distribution des relations sur des différents moyens d échange, de leur actualisation et de leur maintien, en proximité ou à distance, pour mettre en évidence une économie relationnelle caractéristique de la société contemporaine. Cette économie relationnelle est trop malléable pour n'être guidée par d'autre principe que celui des représentations diffuses, mais assez rigide pour donner lieu à des régularités empiriques observables. Ces régularités ne conduisent pas à des principes qui détermineraient les pratiques relationnelles, mais à des modes d'organisation du travail de la sociabilité qui permettent d'en saisir le sens et d'en interpréter l'évolution. Ce sont celles-ci que je tenterai d'établir à partir de l'étude de la relation entre TIC et face-à-face, à travers l examen des reconfigurations de la sociabilité interpersonnelle lors d'événements biographiques qui transforment le contexte des acteurs et conduisent ceux-ci à redistribuer leurs pratiques relationnelles. Je le tenterai également dans l étude de la distribution des liens sur les différents supports de communication actuels. Je me concentrerai ici plus particulièrement sur les liens forts, qu ils soient familiaux ou amicaux. Dans ce texte, légèrement égocentré vu le caractère de l exercice, je vais essayer de retracer l historique des recherches sur les pratiques de communication outillées par les TIC auxquelles j ai eu plaisir de participer et que j ai parfois coordonnées à partir de Je vais donc commencer par les interrogations qui se posent autour des liens entre la sociabilité et le téléphone fixe, puis examiner les effets de la popularisation des moyens de contact mobiles et individualisés, tel le téléphone cellulaire, sur les pratiques de communication interpersonnelle, pour finir avec des questions méthodologiques et un regard sur des recherches plus récentes qui s efforcent de saisir la sociabilité à travers l ensemble des contextes et des moyens technologiques de communication et qui se sont largement diffusés en France lors de la dernière décennie. 11

13 Technologies de communication et formats relationnels La diffusion de chaque «grande» technologie porte en elle-même une promesse de transformation du cadre de vie des sociétés. L électricité, le chemin de fer, la voiture, l avion, la radio, la télévision, l ordinateur toutes ces technologies ont suscité des espoirs immenses quant à l amélioration de la vie quotidienne. Le même enthousiasme a accompagné l avènement de la télécommunication : le télégraphe, puis le téléphone ont fait naitre l espérance d une participation sans entrave de tous à la vie politique (Fischer 1992), mais aussi de l abolition de la distance et de la reconfiguration du tissu urbain (McLuhan 1964). L explosion récente des nouvelles technologies d information et de communication, de l Internet et du téléphone mobile, a renforcé encore cette attente d une libération des contraintes physiques grâce à la numérisation des échanges et aux capacités de calcul et de transmission des données en progression exponentielle (Negroponte 1995). Mais cet espoir a aussi été accompagné par des craintes. Corrélativement à la montée en puissance des usages de ces technologies, certaines recherches indiquent en effet un déclin des réseaux de discussions en face-à-face (McPherson, Smith-Lovin et Brashears 2006), l INSEE annonce que «Les Français se parlent de moins en moins» (Blanpain et Pan Ké Shon 1998) et les sociologues éminents observent une dissolution du capital social sous la pression de l anonymat des villes et de l individualisation des relations sociales (Putnam 1995). Les technologies de communication sont alors mises en cause : l Internet pourrait favoriser l isolation sociale et détourner l individu de la vie réelle vers un monde virtuel (Kraut et al. 1998), le téléphone mobile, individuel et personnalisé, ou la messagerie instantanée pourraient soutenir l indépendance de l individu du groupe social (Campbell et Park 2008), la société en réseau menace la communauté locale en favorisant le contact entre les gens proches par le goût, l intérêt ou la profession (Ryfkin 2000). On distingue dans ces débats un écho lointain de la vieille opposition entre communauté et société (Gesellshaft et Gemeinschaft) que Ferdinand Tönnies (1887) a établie bien avant la révolution informationnelle. En effet, les nouvelles technologies de contact, plus encore que celles de transport ou de diffusion de l information (broadcast), agissent directement sur et à travers les relations sociales quotidiennes. Si le face-à-face 12

14 ancre solidement la sociabilité dans les relations locales, les TIC sont en principe capables de déplacer le centre de gravité relationnel vers des univers plus lointains et donc de dépasser la communauté idéalisée par Tönnies «de sang, de lieu, d esprit» où prime la parenté, le voisinage et l amitié. Un mouvement redouté par les uns, souhaité par les autres. Il devient alors intéressant d examiner empiriquement l influence des TIC sur le tissu relationnel dans les interactions les plus banales de la vie quotidienne. Face-à-face et téléphone : les premiers pas d une approche élargie des sociabilités La téléphonie est apparue au début des années 1990 comme un instrument d enquête particulièrement adapté pour objectiver le réseau de correspondants des personnes et fournir des éléments d interprétation de son évolution selon le cycle de vie, en prenant la distance géographique, le sexe et la structure familiale comme principales variables d analyse. Mais l introduction de la téléphonie comme média de la sociabilité au sein des enquêtes sur les contacts interpersonnels n est pas allée de soi. Tout s'est en effet passé comme si les enquêtes menées sur les pratiques téléphoniques initiées par la Direction Générale des Télécommunications (cf. Claise et Vergnaud 1985 ; Curien et Périn 1983 ; Chabrol et Périn 1993 ; Rivière 2000a) et celles qui l ont été sur le trafic téléphonique conduites au Centre National d Etudes des Télécommunication avaient d abord du faire la preuve de la cohérence de leurs résultats avec les enquêtes sur les contacts en face-à-face. Pour se faire accepter comme nouveau support méthodologique dans l étude des sociabilités, les enquêtes sur le trafic téléphonique ont ainsi dû démontrer que l univers social du téléphone n était pas différent de l espace relationnel des personnes, tout en prouvant par ailleurs qu il permettait d enrichir la connaissance des variables structurantes de la distribution des sociabilités au sein des espaces conjugaux, familiaux et amicaux. Aujourd hui, alors que les téléphones et les autres moyens de communication sont devenus partie intégrante de nos contacts quotidiens, le lien entre rencontre et appel téléphonique semble aller de soi. Néanmoins les premières enquêtes sociologiques sur les réseaux sociaux n ont pas inclus ces sociabilités médiatisées dans leur protocole de saisie des comportements relationnels. Ainsi, la première grande enquête française sur 13

15 les contacts sociaux de 1983 a limité le spectre de son analyse aux seules rencontres en face-à-face pour étudier le capital social des Français (Héran 1988). Ce choix n était pas seulement l écho d un faible intérêt pour les contacts médiatisés à l époque de la recherche, mais il reflétait également un parti pris plus général, accordant une prépondérance dans la construction du lien social aux interactions en face-à-face, comme nous l avons vu plus haut. Un appel téléphonique apparaissait, dans cette perspective, comme une forme réduite et contrainte de l interaction au regard des contacts directs. L'enquête Contact de l INSEE-INED a cependant permis de dresser un tableau complet des relations sociales entretenues par les Français, en balayant au passage quelques stéréotypes issus de la sociologie des classes populaires, par exemple, celui d une plus forte propension à la sociabilité de la classe ouvrière. En effet, si l on considère trois types de capital, économique, culturel et social, on observe un phénomène d accumulation plutôt qu un effet de compensation : «le capital va au capital». Les membres des catégories aisées et plus éduquées ont des réseaux sociaux plus vastes et plus variés, construits durant des parcours scolaires plus longs et des mobilités géographiques souvent plus fortes. Cette recherche a aussi pu mettre en évidence une très forte structuration de la vie relationnelle par l âge et la situation socioprofessionnelle des enquêtés. François Héran parlera à ce propos des «trois âges de la vie» (jeunesse, âge actif et retraite), en découpant à grands traits les formes de la sociabilité caractéristiques de ces périodes, qui se centrent successivement sur l amitié, sur les relations de travail et sur la famille. Plus on se voit et plus on s appelle Dans une étude menée en 1996 au CNET sur les usages du téléphone résidentiel des foyers, nous avons pu observer quatre mois de trafic téléphonique détaillé de chacun des 312 foyers participants (Smoreda et Licoppe 1998). Le corpus d observation de la téléphonie, comprenant environ appels, a ensuite été étudié avec les participants qui procédaient à une qualification de leurs correspondants téléphoniques. Notre méthodologie croisant enquête traditionnelle par questionnaire et mesure objective du trafic a permis d analyser de manière approfondie les traits distinctifs de la téléphonie domestique, ainsi que les formes de la sociabilité téléphonique selon la composition du foyer, la mobilité géographique des membres du ménage et le sexe des interlocuteurs. 14

Système de diffusion d information pour encourager les PME-PMI à améliorer leurs performances environnementales

Système de diffusion d information pour encourager les PME-PMI à améliorer leurs performances environnementales Système de diffusion d information pour encourager les PME-PMI à améliorer leurs performances environnementales Natacha Gondran To cite this version: Natacha Gondran. Système de diffusion d information

Plus en détail

La voix en images : comment l évaluation objectivée par logiciel permet d optimiser la prise en charge vocale

La voix en images : comment l évaluation objectivée par logiciel permet d optimiser la prise en charge vocale La voix en images : comment l évaluation objectivée par logiciel permet d optimiser la prise en charge vocale Stéphanie Perriere To cite this version: Stéphanie Perriere. La voix en images : comment l

Plus en détail

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne Sophie Morlaix To cite this version: Sophie Morlaix. L indice de SEN, outil de mesure de l équité

Plus en détail

Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence

Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Gwenole Fortin To cite this version: Gwenole Fortin. Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence. 2006.

Plus en détail

La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la société française

La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la société française La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la société française Étude réalisée par le Centre de Recherche pour l'étude et l'observation des Conditions de Vie (CREDOC) pour

Plus en détail

AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales

AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales Daniel Wallach, Jean-Pierre RELLIER To cite this version: Daniel Wallach, Jean-Pierre RELLIER. AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales.

Plus en détail

Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français

Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français Badreddine Hamma To cite this version: Badreddine Hamma. Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français. Revue française de linguistique appliquée,

Plus en détail

La complémentaire santé : une généralisation qui

La complémentaire santé : une généralisation qui La complémentaire santé : une généralisation qui n efface pas les inégalités Thibaut De Saint Pol, François Marical To cite this version: Thibaut De Saint Pol, François Marical. La complémentaire santé

Plus en détail

Comptabilité à base d activités (ABC) et activités informatiques : une contribution à l amélioration des processus informatiques d une banque

Comptabilité à base d activités (ABC) et activités informatiques : une contribution à l amélioration des processus informatiques d une banque Comptabilité à base d activités (ABC) et activités informatiques : une contribution à l amélioration des processus informatiques d une banque Grégory Wegmann, Stephen Nozile To cite this version: Grégory

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par.

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par. École Doctorale d Informatique, Télécommunications et Électronique de Paris THÈSE présentée à TÉLÉCOM PARISTECH pour obtenir le grade de DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH Mention Informatique et Réseaux par

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

FAQ Foire aux questions. Sur cette page, vous trouverez les réponses à toutes vos questions relatives aux études de la musique en Europe.

FAQ Foire aux questions. Sur cette page, vous trouverez les réponses à toutes vos questions relatives aux études de la musique en Europe. FAQ Foire aux questions Sur cette page, vous trouverez les réponses à toutes vos questions relatives aux études de la musique en Europe. FAQ Foire aux questions POURQUOI MOI? 1. Pourquoi entreprendre des

Plus en détail

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé

Plus en détail

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2 Juin 2014 Contact - BVA Opinion Erwan LESTROHAN, directeur d études erwan.lestrohan@bva.fr - 01 71 16 90 9 Victor CHAPUIS, chargé d études Victor.chapuis@bva.fr

Plus en détail

Sociologie des joueurs en ligne

Sociologie des joueurs en ligne Mars 2013 Sociologie des joueurs en ligne Enquête ARJEL 2012 Autorité de régulation des jeux en ligne 2 Propos introductifs à l enquête sur la sociologie des joueurs Au-delà de la publication trimestrielle

Plus en détail

www.machpro.fr : Machines Production a créé dès 1995, le site internet

www.machpro.fr : Machines Production a créé dès 1995, le site internet www.machpro.fr : www.machpro.fr Machines Production a créé dès 1995, le site internet www.machpro.fr destiné à fournir aux lecteurs de la revue et aux mécanautes un complément d'information utile et régulièrement

Plus en détail

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient

Plus en détail

Être seul. Jean-Louis Pan Ké Shon* Données sociales. La société française 2002-2003

Être seul. Jean-Louis Pan Ké Shon* Données sociales. La société française 2002-2003 Être seul Jean-Louis Pan Ké Shon* Données sociales. La société française 2002-2003 * Au moment de la rédaction de cet article, Jean-Louis Pan Ké Shon faisait partie de la division Conditions de vie des

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à la sagesse qu il lui faut, avant tout, adapter ses

Plus en détail

La place des seniors dans le bénévolat

La place des seniors dans le bénévolat La place des seniors dans le bénévolat On sait que les seniors jouent un rôle très important dans le bénévolat, notamment en qualité d élus aux seins des associations, bénéficiant de l expérience qu ils

Plus en détail

Jean-Luc Archimbaud. Sensibilisation à la sécurité informatique.

Jean-Luc Archimbaud. Sensibilisation à la sécurité informatique. Sensibilisation à la sécurité informatique Jean-Luc Archimbaud To cite this version: Jean-Luc Archimbaud. Sensibilisation à la sécurité informatique. lieux en France, 1997, pp.17. École

Plus en détail

statique J. Bertrand To cite this version: HAL Id: jpa-00237017 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237017

statique J. Bertrand To cite this version: HAL Id: jpa-00237017 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237017 Quelques théorèmes généraux relatifs à l électricité statique J. Bertrand To cite this version: J. Bertrand. Quelques théorèmes généraux relatifs à l électricité statique. J. Phys. Theor. Appl., 1874,

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant

Plus en détail

Stéphane Lefebvre. CAE s Chief Financial Officer. CAE announces Government of Canada participation in Project Innovate.

Stéphane Lefebvre. CAE s Chief Financial Officer. CAE announces Government of Canada participation in Project Innovate. Stéphane Lefebvre CAE s Chief Financial Officer CAE announces Government of Canada participation in Project Innovate Montreal, Canada, February 27, 2014 Monsieur le ministre Lebel, Mesdames et messieurs,

Plus en détail

L analyse de la gestion de la clientèle

L analyse de la gestion de la clientèle chapitre 1 - La connaissance du client * Techniques utilisées : observation, recherche documentaire, études de cas, études qualitatives (entretiens de groupes ou individuels, tests projectifs, analyses

Plus en détail

UNE EXPERIENCE, EN COURS PREPARATOIRE, POUR FAIRE ORGANISER DE L INFORMATION EN TABLEAU

UNE EXPERIENCE, EN COURS PREPARATOIRE, POUR FAIRE ORGANISER DE L INFORMATION EN TABLEAU Odile VERBAERE UNE EXPERIENCE, EN COURS PREPARATOIRE, POUR FAIRE ORGANISER DE L INFORMATION EN TABLEAU Résumé : Cet article présente une réflexion sur une activité de construction de tableau, y compris

Plus en détail

Les déterminants du volume d aide professionnelle pour. reste-à-charge

Les déterminants du volume d aide professionnelle pour. reste-à-charge Les déterminants du volume d aide professionnelle pour les bénéficiaires de l APA à domicile : le rôle du reste-à-charge Cécile Bourreau-Dubois, Agnès Gramain, Helen Lim, Jingyue Xing, Quitterie Roquebert

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre 2013. This document is also available in English.

Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre 2013. This document is also available in English. Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2 This document is also available in English. La présente Note d orientation s adresse à toutes les caisses populaires de catégorie

Plus en détail

MSO MASTER SCIENCES DES ORGANISATIONS GRADUATE SCHOOL OF PARIS- DAUPHINE. Département Master Sciences des Organisations de l'université Paris-Dauphine

MSO MASTER SCIENCES DES ORGANISATIONS GRADUATE SCHOOL OF PARIS- DAUPHINE. Département Master Sciences des Organisations de l'université Paris-Dauphine MSO MASTER SCIENCES DES ORGANISATIONS GRADUATE SCHOOL OF PARIS- DAUPHINE Département Master Sciences des Organisations de l'université Paris-Dauphine Mot du directeur Le département «Master Sciences des

Plus en détail

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière?

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière? L autopartage en trace directe : quelle alternative à la particulière? Résultats de la première enquête sur l impact d un service d autopartage en trace directe (le cas d Autolib ) Cette étude réalisée

Plus en détail

Synthèse du «Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail» A l attention du Premier degré (doc réalisé par Les MATICE 76)

Synthèse du «Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail» A l attention du Premier degré (doc réalisé par Les MATICE 76) Synthèse du «Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail» A l attention du Premier degré (doc réalisé par Les MATICE 76) 1. Qu est-ce que le SDET : schéma directeur des espaces numériques de travail?

Plus en détail

Contents Windows 8.1... 2

Contents Windows 8.1... 2 Workaround: Installation of IRIS Devices on Windows 8 Contents Windows 8.1... 2 English Français Windows 8... 13 English Français Windows 8.1 1. English Before installing an I.R.I.S. Device, we need to

Plus en détail

Les Français et l assurance santé

Les Français et l assurance santé Mai 2013 Contacts : 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français et l assurance santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon :

Plus en détail

Dessin assisté par ordinateur en lycée professionnel

Dessin assisté par ordinateur en lycée professionnel Dessin assisté par ordinateur en lycée professionnel Bernard Dauga To cite this version: Bernard Dauga. Dessin assisté par ordinateur en lycée professionnel. Bulletin de l EPI (Enseignement Public et Informatique),

Plus en détail

L évaluation de la qualité d un dispositif d apprentissage en ligne. Quelles traces mobiliser? Comment les interpréter?

L évaluation de la qualité d un dispositif d apprentissage en ligne. Quelles traces mobiliser? Comment les interpréter? L évaluation de la qualité d un dispositif d apprentissage en ligne. Quelles traces mobiliser? Comment les interpréter? François GEORGES (LabSET ULg) Séminaire Be-ODL 18 novembre 2013 1 Plan La qualité

Plus en détail

Un SIG collaboratif pour la recherche historique Partie. Partie 1 : Naissance et conception d un système d information géo-historique collaboratif.

Un SIG collaboratif pour la recherche historique Partie. Partie 1 : Naissance et conception d un système d information géo-historique collaboratif. Un SIG collaboratif pour la recherche historique Partie 1 : Naissance et conception d un système d information géo-historique collaboratif Claire-Charlotte Butez, Francesco Beretta To cite this version:

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n o 3054 Convention collective nationale IDCC : 925. DISTRIBUTION ET COMMERCE

Plus en détail

REFERENTIEL DE CERTIFICATION

REFERENTIEL DE CERTIFICATION REFERENTIEL DE CERTIFICATION DU TITRE PROFESSIONNEL Technicien(ne) Médiation Services Niveau IV Site : http://www.emploi.gouv.fr REFERENTIEL DE CERTIFICATION D'UNE SPECIALITE DU TITRE PROFESSIONNEL DU

Plus en détail

Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin.

Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin. Evolution de l équipement technologique des ménages Bretons entre 2008 et 2012 : Chiffres clés Emilie Huiban et Adrien Souquet, OPSIS, M@rsouin. Les principaux points à retenir La fracture numérique de

Plus en détail

Réussir la transformation. Ensemble. Les défis de l expérience client différenciante. Delivering Transformation. Together.

Réussir la transformation. Ensemble. Les défis de l expérience client différenciante. Delivering Transformation. Together. Réussir la transformation. Ensemble. Les défis de l expérience client différenciante Delivering Transformation. Together. Sopra Steria Consulting est l activité Conseil du Groupe Sopra Steria. Présent

Plus en détail

Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile

Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile W. Lermantoff To cite this version: W. Lermantoff. Sur le grossissement

Plus en détail

Instructions Mozilla Thunderbird Page 1

Instructions Mozilla Thunderbird Page 1 Instructions Mozilla Thunderbird Page 1 Instructions Mozilla Thunderbird Ce manuel est écrit pour les utilisateurs qui font déjà configurer un compte de courrier électronique dans Mozilla Thunderbird et

Plus en détail

Get Instant Access to ebook Cest Maintenant PDF at Our Huge Library CEST MAINTENANT PDF. ==> Download: CEST MAINTENANT PDF

Get Instant Access to ebook Cest Maintenant PDF at Our Huge Library CEST MAINTENANT PDF. ==> Download: CEST MAINTENANT PDF CEST MAINTENANT PDF ==> Download: CEST MAINTENANT PDF CEST MAINTENANT PDF - Are you searching for Cest Maintenant Books? Now, you will be happy that at this time Cest Maintenant PDF is available at our

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,

Plus en détail

Les métiers de la banque et des assurances

Les métiers de la banque et des assurances 18 juin 2015 Les métiers de la banque et des assurances Auteure : Itto BEN HADDOU-MOUSSET 1. Un secteur en mutation depuis les années 1980 L Ile-de-France est la région qui abrite les effectifs bancaires

Plus en détail

INTERVENIR SUR LE TRAVAIL D ENCADREMENT ET L ORGANISATION

INTERVENIR SUR LE TRAVAIL D ENCADREMENT ET L ORGANISATION INTERVENIR SUR LE TRAVAIL D ENCADREMENT ET L ORGANISATION Résumé CHRISTELLE CASSE Abilis ergonomie, 40 rue de la montagne Ste Geneviève, 75 005 Paris, France e-mail : ccasse@ergonome.com SYLVAIN BIQUAND,

Plus en détail

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) :

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) : Evaluation des diplômes Masters Vague D Académie : Paris Etablissement déposant : Académie(s) : / Etablissement(s) co-habilité(s) : / Mention : Economie managériale et industrielle Domaine : Economie,

Plus en détail

Projet éducatif vacances enfants et adolescents

Projet éducatif vacances enfants et adolescents Projet éducatif vacances enfants et adolescents SOMMAIRE 1- Présentation du mouvement 2- Valeurs et finalités 3- Nos objectifs 4- Nos orientations éducatives 5- L équipe d encadrement 6- Les activités

Plus en détail

Forthcoming Database

Forthcoming Database DISS.ETH NO. 15802 Forthcoming Database A Framework Approach for Data Visualization Applications A dissertation submitted to the SWISS FEDERAL INSTITUTE OF TECHNOLOGY ZURICH for the degree of Doctor of

Plus en détail

«L utilisation d un intranet permet-il la mise en place d un travail collaboratif et/ou coopératifs? Pour quelles compétences?»

«L utilisation d un intranet permet-il la mise en place d un travail collaboratif et/ou coopératifs? Pour quelles compétences?» «L utilisation d un intranet permet-il la mise en place d un travail collaboratif et/ou coopératifs? Pour quelles compétences?» Introduction Le travail que nous présentons ici repose sur une expérience

Plus en détail

INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE

INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE BUSINESS INTELLIGENCE : GOALS AND RESULTS OF A PILOT EXPERIMENT INVOLVING SEVEN SMEs FROM BOURGOGNE Ludovic DENOYELLE,

Plus en détail

Les Français ais et l assurance l

Les Français ais et l assurance l Mai 2013 Contacts: 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français ais et l assurance l santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon

Plus en détail

Le Cisco Smart Business Communications System

Le Cisco Smart Business Communications System Le Cisco Smart Business Communications System Smart Business Brochure Le Cisco Smart Business Communications System Aujourd hui, les petites entreprises sont confrontées à une concurrence accrue. Une

Plus en détail

Présentation par François Keller Fondateur et président de l Institut suisse de brainworking et M. Enga Luye, CEO Belair Biotech

Présentation par François Keller Fondateur et président de l Institut suisse de brainworking et M. Enga Luye, CEO Belair Biotech Présentation par François Keller Fondateur et président de l Institut suisse de brainworking et M. Enga Luye, CEO Belair Biotech Le dispositif L Institut suisse de brainworking (ISB) est une association

Plus en détail

Exemple PLS avec SAS

Exemple PLS avec SAS Exemple PLS avec SAS This example, from Umetrics (1995), demonstrates different ways to examine a PLS model. The data come from the field of drug discovery. New drugs are developed from chemicals that

Plus en détail

Women s State of the Media Democracy 2012 L observatoire international des usages et interactions des médias

Women s State of the Media Democracy 2012 L observatoire international des usages et interactions des médias Women s State of the Media Democracy 2012 L observatoire international des usages et interactions des médias Women s Forum - Deauville - Octobre 2012 Présentation de l étude Women s State of the Media

Plus en détail

POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION?

POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION? N 372 LAMEUL Geneviève 1 POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION? Le développement croissant de l usage des technologies perturbe l école dans son organisation interne, dans son rapport à la société,

Plus en détail

EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO

EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO Auteur Baguinébié Bazongo 1 Ingénieur Statisticien Economiste Chef de l Unité de recherche à l Institut national

Plus en détail

Theme Sensorial marketing, from stores to Internet : retailers and sensorial marketing integration in multichannel distribution management.

Theme Sensorial marketing, from stores to Internet : retailers and sensorial marketing integration in multichannel distribution management. Les enseignes spécialisées et l intégration du marketing sensoriel dans l approche multicanale de leur distribution. Fanny NOYELLE Année Universitaire 2007 / 2008 ESUPCOM Lille Directeurs de mémoire :

Plus en détail

LES RESEAUX SOCIAUX SONT-ILS UNE MODE OU UNE REELLE INVENTION MODERNE?

LES RESEAUX SOCIAUX SONT-ILS UNE MODE OU UNE REELLE INVENTION MODERNE? LES RESEAUX SOCIAUX SONT-ILS UNE MODE OU UNE REELLE INVENTION MODERNE? Hugo Broudeur 2010/2011 2ieme année Télécom SudParis SOMMAIRE Introduction... 3 A) Des réseaux sociaux pour tout le monde... 4 1)

Plus en détail

Les pratiques de consommation de jeux vidéo des Français

Les pratiques de consommation de jeux vidéo des Français Les pratiques de consommation de jeux vidéo des Français Rappel de la méthodologie mise en œuvre Echantillon Mode de recueil Dates de terrain 2800 individus âgés de 6 à 65 ans. Plus précisément : 2000

Plus en détail

Étude nationale sur les besoins des clients

Étude nationale sur les besoins des clients Étude nationale sur les besoins des clients Rapport sommaire Canadian Legal Information Institute Institut canadien d information juridique Octobre 2012 CorbinPartners Inc. 2012 Contexte et méthodologie

Plus en détail

Observatoire Gleeden de l infidélité

Observatoire Gleeden de l infidélité 16 janvier 2014 N 111 730 Enquêtes auprès d un échantillon national représentatif de 804 Français âgés de 18 ans et plus Contacts : 01 72 34 94 64 / 94 13 François Kraus / Anne-Sophie Vautrey Prenom.nom@ifop.com

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011

Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Résultats du premier Observatoire des femmes et l assurance Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Fiche méthodologique Cible : Hommes et femmes âgés

Plus en détail

Quatre axes au service de la performance et des mutations Four lines serve the performance and changes

Quatre axes au service de la performance et des mutations Four lines serve the performance and changes Le Centre d Innovation des Technologies sans Contact-EuraRFID (CITC EuraRFID) est un acteur clé en matière de l Internet des Objets et de l Intelligence Ambiante. C est un centre de ressources, d expérimentations

Plus en détail

Les seniors, une cible délaissée

Les seniors, une cible délaissée Les seniors, une cible délaissée Pascale HEBEL, Franck LEHUEDE Aujourd hui, plus d un tiers de la population française a plus de 50. Depuis dix, la croissance de la part des seniors d la population s est

Plus en détail

Etude OpinionWay pour Axys Consultants Les Réseaux Sociaux d Entreprise : degré d appropriation & bénéfices perçus par les utilisateurs

Etude OpinionWay pour Axys Consultants Les Réseaux Sociaux d Entreprise : degré d appropriation & bénéfices perçus par les utilisateurs Octobre 2014 Etude OpinionWay pour Axys Consultants Les Réseaux Sociaux d Entreprise : degré d appropriation & bénéfices perçus par les utilisateurs Méthodologie de l étude Étude réalisée auprès d un échantillon

Plus en détail

Convergence Grand public professionnelle

Convergence Grand public professionnelle Note de synthèse Convergence Grand public professionnelle Cette note synthétise les réflexions d une des tables rondes des entretiens Télécom de Mars 2006, organisés par Finaki. A cette table étaient à

Plus en détail

APPENDIX 6 BONUS RING FORMAT

APPENDIX 6 BONUS RING FORMAT #4 EN FRANÇAIS CI-DESSOUS Preamble and Justification This motion is being presented to the membership as an alternative format for clubs to use to encourage increased entries, both in areas where the exhibitor

Plus en détail

Comportement des consommateurs européens envers le commerce mobile

Comportement des consommateurs européens envers le commerce mobile Comportement des consommateurs européens envers le commerce mobile Principaux obstacles et challenges Royaume-Uni, France et BeNeLux Une étude de marché commanditée par ATG ATG Research Report Octobre

Plus en détail

E-ASSURÉS RECHERCHE LE PROFIL DES PERSONNES ASSURANCE SANTÉ DES A LA SUR INTERNET D UNE PUBLIÉ PAR. 2 e ÉDITION

E-ASSURÉS RECHERCHE LE PROFIL DES PERSONNES ASSURANCE SANTÉ DES A LA SUR INTERNET D UNE PUBLIÉ PAR. 2 e ÉDITION L OBSERVATOIRE PUBLIÉ PAR LE PROFIL DES PERSONNES A LA RECHERCHE DES D UNE E-ASSURÉS 2 e ÉDITION SEPTEMBRE NOVEMBRE ASSURANCE SANTÉ SUR INTERNET QUI SOMMES-NOUS? PRÉSENTATION DE cmonassurance est un e-courtier,

Plus en détail

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire

Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire Résultats de l enquête Ifop/Wincor sur les relations des Français à leur agence bancaire Malgré une image des banques entachée par la crise, les Français restent très attachés à leur agence bancaire -

Plus en détail

CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM

CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM 1 ère partie Déclaration d intention JEAN-PAUL HAUTIER ADMINISTRATEUR PROVISOIRE ET DIRECTEUR DE LA RECHERCHE DE L ENSAM DIRECTEUR ES QUALITE DE

Plus en détail

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique Rapport 2014 Table des matières Le rapport 2014... 5 1. Différences salariales générales... 6 1.1 L écart salarial en salaires horaires et annuels...

Plus en détail

Plates-formes de téléformation et modèles pédagogiques

Plates-formes de téléformation et modèles pédagogiques POYET Françoise, (7095) Introduction Plates-formes de téléformation et modèles pédagogiques Depuis quelques années, on assiste à une stabilisation informatique des Technologies de l Information et de la

Plus en détail

ISTEX, vers des services innovants d accès à la connaissance

ISTEX, vers des services innovants d accès à la connaissance ISTEX, vers des services innovants d accès à la connaissance Synthèse rédigée par Raymond Bérard, directeur de l ABES, à partir du dossier de candidature d ISTEX aux Initiatives d excellence et des réunions

Plus en détail

Les internautes et les comparateurs de prix

Les internautes et les comparateurs de prix FM N 19410 Contact L Atelier : Sandra Edouard Baraud Tél : 01 43 16 90 22 sandra.edouardbaraud@atelier.net, Contact Ifop : Frédéric Micheau Tél : 01 45 84 14 44 frederic.micheau@ifop.com pour Les internautes

Plus en détail

LE MARKETING DIRECT, SUPPORT DU MARKETING CLIENT

LE MARKETING DIRECT, SUPPORT DU MARKETING CLIENT 11 CHAPITRE PREMIER LE MARKETING DIRECT, SUPPORT DU MARKETING CLIENT En moins d un siècle, le marketing direct a profondément évolué. Passant de la commande traditionnelle par courrier à la multiplication

Plus en détail

Gulliver.com by mobeo 1

Gulliver.com by mobeo 1 Gulliver.com by mobeo 1 Sommaire Introduction A quoi sert une CRM ecommerce? Le point de vue CRM La Segmentation Les Contacts Les Visiteurs Cycle de vente Segmentation des visiteurs Ajustement Regroupements

Plus en détail

Chapitre I : Introduction

Chapitre I : Introduction Chapitre I : Introduction 1.1) Problématique A partir des années soixante, l environnement des entreprises a connu une mutation capitale, sans précédant historique dans le climat des affaires. Ces changements

Plus en détail

Hommes et femmes au travail Ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait des autres. Etude Ipsos pour ELLE

Hommes et femmes au travail Ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait des autres. Etude Ipsos pour ELLE Hommes et femmes au travail Ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait des autres Etude Ipsos pour ELLE Pourquoi cette étude? Croiser le regard des hommes et des femmes sur le travail aujourd hui Le travail

Plus en détail

Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse

Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse Cet article présente les premiers résultats d un projet de recherche qui étudie le parcours professionnel de personnes confrontées au chômage

Plus en détail

ETUDE D USAGE D ALPHALIRE

ETUDE D USAGE D ALPHALIRE ETUDE D USAGE D ALPHALIRE Festival du premier roman de Chambéry-Savoie Festival du premier roman de Chambéry, 237 carré Curial, 73 000 Chambéry Directrice : Véronique Bourlon (veroniquebourlon@festivalpremierroman.com)

Plus en détail

HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad. A better way. Together.

HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad. A better way. Together. HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad A better way. Together. Partenaires sur la nouvelle Route de la soie Progresser le long d une nouvelle Route de la soie et être partenaire de Huawei présentent

Plus en détail

Baromètre de l innovation Janvier 2015

Baromètre de l innovation Janvier 2015 Baromètre de l innovation Janvier 2015 Les pratiques culturelles des français et leurs usage s numériques Un baromètre BVA Syntec numérique Sondage réalisé par pour le Méthodologie Recueil Enquête réalisée

Plus en détail

2. Quel est le problème? 3. Que dit la loi? 4. Qu est ce que le droit à l oubli? 5. Contacts utiles 6. À retenir

2. Quel est le problème? 3. Que dit la loi? 4. Qu est ce que le droit à l oubli? 5. Contacts utiles 6. À retenir Fiche informative SOMMAIRE 1. Qu est ce qu un réseau social? 2. Quel est le problème? 3. Que dit la loi? 4. Qu est ce que le droit à l oubli? 5. Contacts utiles 6. À retenir 1. Qu est-ce qu un réseau social?

Plus en détail

PROJET D ETABLISSEMENT

PROJET D ETABLISSEMENT PROJET D ETABLISSEMENT «Amener chacun à une autonomie responsable» INTRODUCTION Dans l esprit du Projet Educatif défini par le Pouvoir Organisateur du Collège Notre-Dame et dans la volonté de respecter

Plus en détail

Once the installation is complete, you can delete the temporary Zip files..

Once the installation is complete, you can delete the temporary Zip files.. Sommaire Installation... 2 After the download... 2 From a CD... 2 Access codes... 2 DirectX Compatibility... 2 Using the program... 2 Structure... 4 Lier une structure à une autre... 4 Personnaliser une

Plus en détail

En 2014, comment mener à bien une enquête aléatoire en population générale par téléphone?

En 2014, comment mener à bien une enquête aléatoire en population générale par téléphone? En 2014, comment mener à bien une enquête aléatoire en population générale par téléphone? Prémila Choolun 1, François Beck 2, Christophe David 1, Valérie Blineau 1, Romain Guignard 3, Arnaud Gautier 3,

Plus en détail

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Éléments principaux de Passeport pour ma réussite Passeport pour ma réussite

Plus en détail

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S Observatoire Ipsos-LogicaBusiness Consulting/Crédit Agricole Assurances Des attitudes des Européens face aux risques Fiche technique Ensemble : 7245 répondants

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

Jessica Dubois. To cite this version: HAL Id: jpa-00205545 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205545

Jessica Dubois. To cite this version: HAL Id: jpa-00205545 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205545 Mesures de la charge électrique de gouttelettes d eau ou de solutions salines au cours de processus d évaporation, ou de condensation de vapeur d eau sur elles Jessica Dubois To cite this version: Jessica

Plus en détail

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934)

3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934) 3-La théorie de Vygotsky Lev S. VYGOTSKY (1896-1934) Psychologue russe contemporain de Piaget, a également élaboré une théorie interactionniste de l'apprentissage, sage, mais qui insiste sur tout sur la

Plus en détail