UNIVERSITE de MONTPELLIER 1 FACULTE de MEDECINE Montpellier - Nimes PCEM 2 MODULE INTEGRE 5 GENETIQUE - REPRODUCTION - DEVELOPPEMENT

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1 UNIVERSITE de MONTPELLIER 1 FACULTE de MEDECINE Montpellier - Nimes PCEM 2 MODULE INTEGRE 5 GENETIQUE - REPRODUCTION - DEVELOPPEMENT HISTOLOGIE des APPAREILS GENITAUX Dr. Franck PELLESTOR 1

2 I - L APPAREIL GENITAL MASCULIN Introduction A. Les testicules A.1. Les tubes séminifères A.2. La lignée germinale A.3. La cellule de Sertoli A.4. La barrière hémato-testiculaire A.5. La cellule de Leydig B. Le tractus génital B.1. Les tubes droits et le Rete testis B.2. Les canaux efférents B.3. Le canal épididymaire B.4. Le canal déférent B.5. Les canaux éjaculateurs B.6. Le canal uro-génital (l urètre) B.7. Les glandes génitales annexes: B.8. Le pénis - les vésicules séminales - la prostate - les glandes bulbo-urétrales II - L APPAREIL GENITAL FEMININ Introduction A. Les ovaires A.1. Les follicules ovariens A.2. L ovulation A.3. Le corps jaune A.4. Les follicules atrétiques A.5. Les cycles génitaux de la femme B. Le tractus génital B.1. Les trompes de Fallope B.2. L utérus B.3. Le col utérin B.4. Le vagin B.5. Les organes génitaux externes 2

3 I - L APPAREIL GENITAL MASCULIN Introduction L'appareil génital masculin est l'organe de la reproduction : il assure la production des gamètes mâles ou spermatozoïdes, leur transport, leur nutrition, leur stockage dans les voies génitales masculines ainsi que leur expulsion dans les voies génitales féminines lors de la copulation. L'appareil génital masculin comprend :. les deux testicules produisant les spermatozoïdes (la gamètogenèse - fonction exocrine) et sécrétant des androgènes (fonction endocrine). le tractus génital formé: - des voies spermatiques intra testiculaires (tubes droits et rete testis) - des voies spermatiques extra testiculaires, système de canaux pairs (canaux ou cônes efférents, épididyme, canal déférent, canal éjaculateur) assurant le transport des spermatozoïdes. les glandes annexes comprenant les vésicules séminales, la prostate et les glandes bulbo-urétrales. le tractus uro-génital, représenté par l'urètre (prostatique, périnéal et pénien), s'ouvrant à l'extérieur par le méat urinaire A. Les testicules Les testicules sont deux organes pairs ovoïdes; chaque testicule est logé dans une poche revêtue de peau appelée scrotum. la cavité scrotale communique avec la cavité abdominale par le canal inguinal; le testicule, coiffé par l'épididyme, est suspendu dans le sac scrotal par le cordon spermatique qui contient le canal déférent, des vaisseaux sanguins et lymphatiques, et des fibres nerveuses ortho et parasympathiques; il est fixé à la base du scrotum par le ligament scrotal. 3

4 Les testicules assurent deux rôles essentiels : - la formation des gamètes masculins ou spermatozoïdes, fonction assimilée à une fonction exocrine, - la sécrétion d'hormones stéroïdes (androgènes, essentiellement la testostérone), fonction endocrine. Structure histologique Le testicule est entouré d'une capsule conjonctive fibreuse (séreuse vaginale viscérale) épaisse et résistante, riche en fibre de collagène et renfermant des fibres musculaires lisses : l'albuginée, qui lui donne sa couleur blanche in vivo; Cette capsule s'épaissit encore au niveau de la coiffe épididymaire et s'enfonce à l'intérieur du testicule pour former un cône fibreux, le corps d'highmore, parcouru par un réseau de canalicules, le rete testis. Du corps d'highmore partent des cloisons conjonctives radiaires, interlobulaires, les septa testis, délimitant 200 à 300 lobules testiculaires. Chaque lobule testiculaire contient 2 à 4 tubes séminifères très longs et flexueux (30cm à 1m de long pour un diamètre de 150 à 300 microns). Les tubes séminifères débouchent par de courts segments rectilignes, les tubes droits, dans le rete testis. A.1. Les tubes séminifères Le tube séminifère est limité par une gaine péri-tubulaire mince formée de la lame ou membrane basale, de fibroblastes et de fibres de collagène. La gaine tubulaire est appelée membrane propre du tube séminifère ou membrana propria (paroi propre). Entre les tubes, un tissu conjonctif lâche contient des cellules endocrines isolées ou en petits îlots situés à proximité des capillaires : ces cellules endocrines ou 4

5 cellules de Leydig sécrètent essentiellement de la testostérone (et de la dihydrotestostérone). Elles constituent la glande interstitielle du testicule. La paroi du tube séminifère est formée d'un épithélium stratifié (l'épithélium séminal) comprenant deux types de cellules : les cellules de la lignée germinale disposées sur 4 à 8 couches et les cellules de Sertoli. La paroi propre L'étude au microscope électronique permet d'observer l'architecture particulière de cette paroi. D'une épaisseur de 3 à 5 microns, elle est constituée de différentes couches: - la lame basale du tube séminifère sur laquelle repose l'épithélium germinatif - une couche de cellules myoïdes (ou myofibroblastes) - une couche fibrillaire (fibres de collagène) - une couche de cellules superficielles au contact du tissu interstitiel. 5

6 A.2. La lignée germinale La spermatogenèse est le processus biologique qui, des spermatogonies, cellules souches diploïdes (2n chromosomes), aboutit aux spermatozoïdes, gamètes masculins haploïdes (n chromosomes); elle débute à la puberté, atteint son maximum vers ans, ralentit progressivement vers la quarantaine, mais peut se poursuivre jusqu'à un âge avancé. Elle comprend 3 phases: - une phase de prolifération (spermatogonies) - une phase de maturation (spermatocytes) - une phase de différenciation (spermatides) 6

7 Les cellules germinales sont successivement, de la périphérie vers la lumière du tube séminifère, les spermatogonies, les spermatocytes de premier ordre ou spermatocytes I, les spermatocytes de deuxième ordre ou spermatocytes II, les spermatides et les spermatozoïdes. - les spermatogonies: Ce sont de petites cellules arrondies ou ovalaires, de 10 à 15 microns de diamètre, plaquées contre la membrane basale des tubes séminifères; on distingue trois sortes de spermatogonies selon l'aspect de leur noyau : des spermatogonies à chromatine fine et sombre, les spermatogonies Ad (dark), des spermatogonies à chromatine claire, poussiéreuses ou pâles, les spermatogonies Ap, et les spermatogonies B à chromatine croûtelleuse et nucléole bien visible Sp B. Spermatogonie Ad Spermatogonie Ap Spermatogonie B La prolifération des cellules germinales est continue durant toute la période adulte, ce qui nécessite la production constante de précurseurs des cellules germinales, afin de maintenir un pool de cellules germinales. 7

8 Les spermatogonies se multiplient par mitoses somatiques normales; la spermatogonie à chromatine sombre Ad (dark) se divise en deux cellules filles : une cellule Ad qui assure le renouvellement des cellules souches et une cellule Ap à chromatine pâle. La cellule Ap est la cellule initiale de la spermatogenèse : elle se divise en 2 spermatogonies B. Pour certains auteurs, la cellule souche serait la cellule Ap, mais cela ne change en rien l'essentiel du raisonnement, c.a.d.: - assurer le maintien d'un pool de spermatogonies souches - alimenter la lignée germinale - les spermatocytes I Ce sont des cellules arrondies volumineuses au noyau souvent en méiose, particulièrement au stade très long de la prophase de la méiose I. Elles restent en interphase 3 à 4 jours. Pendant cette phase où les spermatocytes I restent localisés dans la partie basale, a lieu l'ultime phase S avant la méiose. Les spermatocytes I résultent de la division somatique des spermatogonies B. Ils augmentent de volume puis ils sont le siège de la première division de la méiose (méiose I), appelée classiquement méiose réductionnelle (n chromosomes). Cette phase est caractérisée par une réplication de l'adn (phase S) et un brassage génétique (phénomènes de crossing-over) pendant la prophase, la répartition aléatoire des chromosomes maternels et paternels de part et d'autre de la plaque équatoriale lors de la métaphase et la séparation des chromosomes sexuels. 8

9 Spermatocyte II Spermatocyte II Compartiment ad-luminal Spermatocyte I (méiose) Spermatocyte I Spermatocyte I (post-leptotène) Compartiment basal Spermatocyte I (pré-leptotène) - les spermatocytes II sont aussi des cellules rondes, plus petites et localisées dans le compartiment adluminal. Les spermatocytes II ont une durée de vie très brève, de 24 heures environ; ils sont donc rarement visibles sur les coupes histologiques car ils se divisent rapidement en spermatides. Les spermatocytes II subissent la deuxième division de la méiose, appelée méiose équationnelle, pour laquelle il n'y a pas de réplication de l'adn lors de la prophase et les chromatides se séparent à l'anaphase. Les spermatides ont donc n chromosomes et n molécules d'adn. 9

10 La spermatogenèse - les spermatides sont les plus petites cellules, de 6 à 7 microns de diamètre, très nombreuses et situées en position interne, en haut du compartiment ad-luminal, et émergent à la lumière du tube séminifère. La phase correspondant à la maturation des spermatides s'appelle la spermiogenèse. Elle ne comprend pas de division, mais seulement une série de modifications cellulaires les conduisant au stade de spermatozoïdes. (Sz: spermatozoïdes; Sp: spermatides; PS: spermatocyte I; SC: cellule de Sertoli; L: lumière; ST: tube séminifère) 10

11 On peut distinguer plusieurs étapes. - étape I : la spermatide a un appareil de Golgi très actif qui élabore des vacuoles confluant pour former la vésicule acrosomiale; la vésicule acrosomiale contient des lysosomes riches en enzymes; elle est juxtanucléaire; le cytoplasme contient deux centrioles. - étape II : la vésicule acrosomiale augmente de volume et s'étale au pôle céphalique du noyau pour former le capuchon acrosomial; les centrioles se sont déplacés au futur pôle caudal : le centriole proximal est inactif alors que le centriole distal donne naissance à un ensemble de microtubules à l'origine de l'axonème du flagelle; le cytoplasme glisse le long du flagelle. - étape III : la spermatide s'allonge; le capuchon acrosomial entoure les 2/3 du noyau qui devient conique et contient une chromatine densifiée; le cytoplasme se raréfie au pôle céphalique et les organites cytoplasmiques gagnent le pôle opposé; le flagelle continue sa croissance, accompagné d'un manchon cytoplasmique. - étape IV : la forme du spermatozoïde se précise : on distingue la tête et le flagelle; les mitochondries s'allongent et s'organisent en spirale ou manchon mitochondrial qui entoure l'axonème de la première partie du flagelle; le cytoplasme en excès forme la gouttelette cytoplasmique qui va se détacher du flagelle et donner le corps résiduel. Divers facteurs peuvent nuire au bon déroulement de la spermatogenèse : - des facteurs vasculaires : une ischémie d'une heure détruit la lignée germinale, par exemple lors d'une torsion du cordon spermatique - la température : la température intra-scrotale est de l'ordre de 34. Aussi, la cryptorchidie peut entraîner une stérilité temporaire voire définitive - les radiations ionisantes (rayons y, rayons x etc..) - les antimitotiques utilisés comme facteurs anticancéreux ou immunodépresseurs - certaines infections : l'orchite (infection testiculaire) ourlienne causée par le paramyxovirus, responsable des oreillons, est parfois cause de stérilité, en particulier lorsqu'elle est contractée à la puberté. 11

12 - les spermatozoïdes sont des cellules allongées, de 60 microns de longueur, présentant une tête conique aplatie sombre, de 4 à 5 microns de long sur 1,5 à 3 microns de large, contenant le noyau, et une queue, ou flagelle, séparée de la tête par le col, et comprenant la pièce intermédiaire (4 à 5 microns). Le cycle spermatogénétique Le cycle spermatogénètique est défini comme la succession chronologique des différent stades de maturation d'une génération de cellules germinales en un point donné du tube séminifère. La durée de la spermatogenèse est fixée pour une espèce donnée. La spermatogenèse est un processus lent et continu demandant 74 jours chez l'homme. La durée de vie moyenne pour les Ap est de 18 jours, de 9 jours pour les B, de 23 jours pour les spermatocytes I, de 1 jours pour les spermatocytes II, et de 23 jours pour la spermiogenèse. La spermatogenèse se déroule par poussées ou vagues successives le long du tube séminifère, ce qui explique l'aspect variable des tubes observés en coupe transversale, chaque région du tube représentant une phase différente de la spermatogenèse. 12

13 Le cycle de l'épithélium germinatif L'examen histologique d'une section de tube séminifère montre un aspect différent selon le cadran observé. Chaque cadran correspond à une association cellulaire bien précise de cellules germinales appartenant à différentes générations. Au total, 6 types d'associations cellulaires ont été décrites dans le testicule humain, correspondant à autant de stades qui se succèdent au cours du cycle de l'épithélium germinal, numéroté de I à VI. Par exemple, le stade I est composé de spermatogonies (Ap, Ad et B), de spermatocytes I au stade pachytène, de spermatides en fin de maturation. Au stade II, il y aura libération de spermatozoïdes. C'est la classification de Clermont. L'existence d'une telle hiérarchisation est dû à plusieurs facteurs: - chaque type de cellules à une durée de vie propre et constante - les cellules sont progressivement poussées au cours de leur maturation vers la lumière du tube séminifère par les nouvelles générations de cellules souches - les nouvelles générations apparaissent à des intervalles de temps réguliers, et les cellules appartenant à une même génération (issue d'une même spermatogonie) sont unies par des ponts cytoplasmiques qui permettent la synchronisation de leur maturation. La durée du cycle de l'épithélium germinatif est de 16 jours. L'entrée des spermatogonies dans la spermatogenèse par ondes successives touchant des zones différentes de chaque tube séminifère, assure ainsi une production continue de spermatozoïdes. 13

14 A.3. La cellule de Sertoli Ce sont des cellules hautes s'appuyant sur la membrane basale et atteignant la lumière du tube par leur pôle apical. En microscopie optique, les limites cellulaires ne sont pas (ou peu) visibles, ce qui donne une structure syncytiale au tube séminifère. Ces cellules ne sont jamais observées en mitose. (S):cellule de Sertoli;(sC) spermatocytes I (sc) Elles traversent toute la paroi; elles ont des contours irréguliers avec des expansions et des encoches dans lesquelles se logent les cellules germinales. Situé au pôle basal ou parabasal, leur noyau est ovalaire ou triangulaire en coupe, allongé perpendiculairement à la membrane basale, fréquemment encoché, avec un volumineux nucléole. L'étude au microscope électronique révèle, outre les organites cytoplasmiques habituels (appareil de Golgi, réticulum endoplasmique lisse et granuleux, mitochondries), la présence de nombreux lysosomes, microfilaments, microtubules, grains de glycogène, gouttelettes lipidiques, cristalloïdes. Divers systèmes de jonction lient les cellules de Sertoli entre elles, notamment des jonctions serrées (tight junctions) qui délimitent un compartiment basal où sont logés les spermatogonies et les spermatocytes I (jusqu'au stade pré-leptotène de la prophase). Le compartiment adluminal comprend les autres spermatocytes I, les spermatocytes II et les spermatides. On y observe des desmosomes. 14

15 Fonctions des cellules de Sertoli Les cellules de Sertoli sont indispensables à la spermatogenèse : elles assurent le support, la protection et la nutrition des cellules germinales. Constituant essentiel de la barrière hémato-testiculaire: la différence de composition entre le liquide contenu dans la lumière du tube séminifère d'une part, et le sang et la lymphe d'autre part, montre l'existence d'une barrière hémato-testiculaire représentée par divers éléments. Elles ont un rôle de soutien de l'épithélium germinal. Elles compartimentent cet épithélium. Elles sont directement impliquées dans la différenciation des cellules germinales. Les récepteurs pour la FSH et les androgènes, hormones impliquées dans la régulation de la spermatogenèse sont situées sur la cellule de Sertoli.. Rôle dans la translation des cellules germinales. Fonction de phagocytose; élimination des corps résiduels et des cellules de la lignée qui ont dégénéré. Rôle dans la spermiation: libération des spermatozoïdes dans la lumière du tube séminifère. Activité de sécrétion: Elles synthétisent et sécrètent dans la lumière de nombreuses protéines dont les principales sont l'inhibine et l'abp ou Androgen Binding Protein assurant le transport de la testostérone vers les cellules germinales et la lumière du tube séminifère. Elles transforment une partie de la testostérone en dihydrotestostérone et /ou l'aromatisent en oestradiol. Les cellules de Sertoli sécrètent le liquide séminal primitif permettant l' excrétion des spermatozoïdes immobiles dans le rete testis. Elles assurent les apports nutritionnels et énergétiques (glucose, lactate = substrat énergétique préferentiel des spermatozoïdes) nécessaires aux cellules germinales et sécrètent des facteurs de croissance contrôlant la spermatogenèse. Tous les métabolites transitent par la cellule de Sertoli.. 15

16 A.4. La barrière hémato-testiculaire Compartiment ad-luminal Compartiment basal Compartiment sub-épithélial Compartiment inter-tubulaire Le passage de toute substance entre le sang et l'épithélium germinatif est un passage sélectif. La composition du fluide testiculaire est différente de celle du plasma sanguin, de la lymphe et du liquide interstitiel. On distingue 4 compartiments différents au niveau de l'ensemble du testicule : - le compartiment inter-tubulaire entre lames basales des capillaires sanguins et la paroi propre des tubes séminifères - le compartiment sub-épithélial correspondant à la paroi propre du tube séminifère - le compartiment basal entre la lame basale de la paroi propre et la ligne de jonctions serrées unissant les cellules de Sertoli - le compartiment ad-luminal, de la ligne des jonctions serrées à la lumière du tube séminifère 16

17 Le passage par simple diffusion est possible pour l'eau et les électrolytes et la testostérone. Le passage actif est nécessaire pour d'autres. Les oestrogènes passent lentement. Les protéines, FSH en particulier et le cholestérol, ne diffusent pas. Fonction de cette barrière: Il semble que cette barrière existe principalement pour établir les conditions nécessaires au déroulement de la méiose. Elle devient fonctionnelle à la puberté en même temps que s'installe la spermatogenèse, et donc la méiose. En cas d'altération de cette barrière par des facteurs chimiques ou physiques, il y a arrêt de la spermatogenèse. D'autre part, cette barrière intervient pour éviter les réactions auto-immunes. En effet, des protéines spécifiques de surface apparaissent sur les cellules germinales dès le stade pachytène. Or ces protéines sont reconnues comme étrangères par l'organisme et susceptibles de générer la synthèse d'anticorps anticellules germinales via le système immunitaire. On assisterait alors à une réaction auto-immune. Les cellules de la lignée doivent être protégées contre ce risque. C'est le rôle de cette barrière hématotesticulaire. Cette barrière conditionne aussi les échanges entre l'épithélium germinatif et le compartiment interstitiel, et elle contribue à la genèse du fluide testiculaire créant un flux liquidien acheminant les spermatozoïdes vers les voies spermatiques. A.5. La cellule de Leydig Les espaces entre les tubes séminifères, formés de tissu conjonctif lâche vascularisé et innervé, contiennent des cellules polyédriques de 10 à 15 microns de diamètre, isolées ou en petits îlots contre les capillaires. En microscopie optique, ces cellules, appelées cellules de Leydig, sont polygonales avec un noyau arrondi et un cytoplasme dense ou spongiocytaire selon leur activité fonctionnelle. La microscopie électronique montre qu'elles possèdent les caractéristiques ultra-structurales des cellules sécrétant des stéroïdes : REL abondant, mitochondries à crêtes tubulaires, nombreux liposomes, cristalloïdes (de Reinke). 17

18 Les cellules de Leydig sont des cellules glandulaires endocrines : elles sécrètent des androgènes essentiellement sous forme de testostérone (T) et de dihydrostérone (DHT); l'ensemble des cellules de Leydig constitue la glande interstitielle du testicule. Au cours du développement, les cellules de Leydig présentent 2 phases évolutives. Elles sont identifiables durant la vie fœtales dès la 8 ème semaine in utéro, atteignent leur plein fonctionnement dès le 3 ème mois et involuent à partir du 7 ème mois. Elles ne sont plus identifiables à la naissance. La deuxième phase de développement et d'activité de ces cellules débute à la pré-puberté et se poursuit jusqu'à l'andropause (la quasi totalité de la vie). Ces androgènes exercent une régulation paracrine sur l'épithélium germinatif. 18

19 B - Le tractus génital Les voies spermatiques ou voies génitales masculines sont constituées successivement par les voies spermatiques intra-testiculaires, les canaux efférents, le canal épididymaire, le canal déférent, le canal éjaculateur, le canal uro-génital (l'urètre) ainsi que les glandes génitales annexes. B.1. Les tubes droits et le Rete testis Les tubes séminifères débouchent dans des segments courts à lumière étroite (25 microns de diamètre) tapissés par un épithélium cubique: les tubes droits; ces derniers s'ouvrent au niveau du corps d'highmore dans un réseau labyrinthique de canaux à épithélium pavimenteux, le rete testis. 19

20 Longtemps considérés comme de simples canaux vecteurs, on leur attribue des fonctions d'échange contribuant à modifier la composition du fluide testiculaire. Les spermatozoïdes, immatures et immobiles, traversent les voies spermatiques intratesticulaires, poussés par la pression du liquide séminal primitif sécrété de façon continue par les cellules de Sertoli. Ce liquide serait remanié lors de son passage dans les tubes droits et le rete testis B.2. Les canaux efférents Le Rete testis est connecté à la portion céphalique de l'épididyme par 10 à 12 canaux ou cônes efférents de 20 cm de long sur 0,2 mm de diamètre. Ils traversent l'albuginée, s'enroulent en spirale dont les tours de plus en plus larges dessinent un cône à tête testiculaire et à base épididymaire, d'où le nom de cônes, donné le plus souvent à ces canaux. efférents. 20

21 La lumière du canal efférent est festonnée car l'épithélium pseudo-stratifié cylindrique, reposant sur une membrane basale, a une hauteur variable. Il comporte 3 types cellulaires : -des cellules ciliées prismatiques - des cellules glandulaires prismatique - des petites cellules basales de remplacement situées contre la membrane basale. Les cellules ciliées, munies de véritables cils vibratiles, aident à la progression des spermatozoïdes déjà poussés par la pression du liquide séminal (modifié par la sécrétion des cellules glandulaires). L'épithélium est cerné par un manchon de quelques fibres musculaires lisses contenues dans un tissu conjonctif lâche très vascularisé : les contractions péristaltiques de la tunique musculaire lisse participent aussi au transit des spermatozoïdes. On note aussi à ce niveau une réabsorption du fluide testiculaire (eau et Na+) entrainant une concentration des spermatozoïdes et une modification de la composition de ce fluide. B.3. Le canal épididymaire L'épididyme est formé de 3 segments: la tête, le corps et la queue. Il contient la totalité du canal épididymaire très pelotonné, et entouré d'un tissu conjonctif lâche, soit environ 5 mètres (sur 0,5 mm de diamètre). La paroi du canal épididymaire est formée d'un épithélium pseudo-stratifié cylindrique régulier très haut, dont la hauteur diminue de moitié de la tête à la queue de l'épididyme. Cet épithélium comporte 2 types cellulaires : - des cellules glandulaires cylindriques au noyau ovalaire sub-basal et au pôle apical pourvu de bouquets de longues microvillosités appelées à tort stéréo-cils. Les stéréol-cils sont beaucoup plus courts dans la queue de l'épididyme. L'ultrastructure des cellules épididymaires révèle la présence de nombreuses vésicules de pinocytose, d'endocytose; elles possèdent en outre un appareil de Golgi et un réticulum endoplasmique granuleux très développés nécessaires à leur fonction sécrétoire. - des petites cellules de remplacement au noyau arrondi situées contre la membrane basale 21

22 (A) tête; (B) corps; (C) queue;(cb) Cellule basale L'épithélium est entouré de tissu conjonctif lâche et d'un mince manchon de fibres musculaires lisses circulaires. Ce manchon s'épaissit progressivement le long du canal épididymaire. Les spermatozoïdes, concentrés par la réabsorption du liquide séminal et par leur production constante dans les tubes séminifères, s'entassent dans la queue de l'épididyme. Les fonctions du canal épididymaire sont multiples. Il joue un rôle déterminant dans la composition du fluide épididymaire dans lequel les spermatozoïdes poursuivent leur maturation: -dans la partie initial du canal, réabsorption de 90% du liquide séminal primitif - les cellules de la tête et du corps synthétisent et sécrêtent des protéines et des glycoprotéines spécifiques dont certaines se fixent sur la membrane plasmique des spermatozoïdes - les cellules du corps concentrent, à partir du sang, des molécules comme la carnitine - les cellules de la queue synthétisent et sécrêtent des lipides. Les cellules glandulaires ont donc un rôle important: au cours du trajet épididymaire, elles sécrétent de nombreuses substances assurant la nutrition des spermatozoïdes, l'acquisition de leur mobilité et de leur pouvoir fécondant; elles produisent en outre un facteur de décapacitation se fixant sur la membrane des spermatozoïdes pour empêcher l'expression prématurée de leur pouvoir fécondant. 22

23 Pendant le transit épididymaire et en cas de séjour prolongé dans la queue de l'épididyme, de nombreux spermatozoïdes dégénèrent; les cellules épididymaires aidées de macrophages (spermiophages) assurent la digestion des spermatozoïdes vieillissants et dégénérés. B.4. Le canal déférent Il fait suite au canal épididymaire et assure le transit des spermatozoïdes jusqu'à l'urètre, via le canal éjaculateur; c'est un tube droit, long de 40 cm environ, contenu dans le cordon spermatique; sa paroi est épaisse et comporte trois tuniques: -la muqueuse mince formée d'un épithélium pseudostratifié (Ep) pourvu de stéréocils et d'un chorion aglandulaire (LP), riche en fibre élastique. Elle forme des replis. -la musculeuse épaisse formée de trois couches de fibres musculaires lisses, une couche interne de fibres longitudinales, une couche moyenne de fibres circulaires (MC) et une couche externe de fibres longitudinales (OL) -et l'adventice faite de tissu conjonctif lâche élastique, vascularisé et innervé; la lumière étroite et irrégulière présente des plis longitunaux. Le canal déférent se dilate à son extrémité distale pour constituer l'ampoule du déférent dont la structure est comparable à celle des vésicules séminales. Cette ampoule s'ouvre dans la partie basse de l'ampoule et marque le passage du canal déférent au canal éjaculateur. D'un point de vue physiologique, le canal déférent joue un rôle de réservoir pour 1/3 des spermatozoïdes de l'éjaculat. Le canal déférent joue un rôle primordial au moment de l'éjaculation : les plis de la muqueuse se distendent et permettent ainsi le passage, dans la lumière canalaire dilatée, des nombreux spermatozoïdes stockés dans la queue de l'épididyme; la musculeuse émet des ondes péristaltiques puissantes et brèves 23

24 assurant l'expulsion rapide des spermatozoïdes; ces phénomènes sont sous le contrôle nerveux de fibres orthosympathiques adrénergiques abondantes à la fin de l'épididyme et le long du canal déférent. B.5. Le canal éjaculateur Il mesure 2 cm pour 2mm de diamètre. Il pénètre aussitôt dans le tissu prostatique, perdant sa musculeuse; dans la prostate, les canaux éjaculateurs pairs rejoignent l'urètre prostatique, voie urogénitale impaire et médiane, de part et d'autre de l'utricule prostatique. Leur lumière est limitée par un épithélium prismatique simple et il possède une musculeuse peu développée. B.6. Le canal uro-génital (l'urètre) L'urètre prend naissance à la partie inférieure de la vessie et s'ouvre à l'extrémité du pénis par le méat urogénital. Il mesure entre 20 et 25 cm et comprend trois segments : - l'urètre prostatique, l'urètre membraneux appelé aussi urètre périnéal, et l'urètre spongieux ou urètre pénien. 24

25 Sa paroi est formée d'une muqueuse tapissée par un épithélium de structure variable et d'un chorion conjonctivo-élastique très vascularisé contenant des glandes muqueuses lubrifiant l'urètre, d'une musculeuse formée de deux couches (longitudinale interne et circulaire externe) et d'une adventice. L'urètre assure l'évacuation de l'urine lors de la miction et véhicule le sperme lors de l'éjaculation. B.7. Les glandes génitales annexes Les vésicules séminales, la prostate et les glandes bulbo-urétrales constituent les glandes génitales masculines annexées au tractus génital. La prostate Les vésicules séminales Les glandes bulbo-urétrales Les vésicules séminales Chaque vésicule séminale est une sorte de sac ovalaire, de 5 à 8 cm de long sur 1 à 3 cm de large, dont la surface très bosselée est cernée par une capsule de tissu conjonctif fibreux. 25

26 la vésicule séminale est une évagination du canal déférent sous la forme d'un ou plusieurs tubes très contournés baignant dans une atmosphère conjonctivo-élastique richement vascularisée et innervée. la paroi du tube comprend une muqueuse, une musculeuse et une adventice. - la muqueuse, formée d'un épithélium prismatique speudo-stratifié, et d'un chorion, envoie de nombreux diverticules parfois anastomosés dans la lumière du tube, petite et irrégulière, dessinant une véritable dentelle. Ces replis complexes de la muqueuse augmentent considérablement la surface d'échange entre les cellules glandulaires et le milieu extérieur. L'épithélium prismatique simple comporte des cellules principales (CC) glandulaires prismatiques entre lesquelles s'intercalent des petites cellules basales de remplacement. Les cellules glandulaires n'ont pas de différenciations apicales: l'étude au microscope électronique montre quelques microvillosités et de nombreuses vésicules sécrétoires au pôle apical, un appareil de Golgi et un REG très développés. - la musculeuse est organisée en 2 couches de fibres musculaires lisses : une couche interne circulaire et une couche externe longitudinale. 26

27 Les vésicules séminales forment avec les ampoules déférentielles et les canaux éjaculateurs une entité physiologique, le complexe ampulo-vésiculo-ductal, auquel on attribue 3 types de fonction: - une fonction de sécrétion -une fonction de spermatophagie vis à vis des spermatozoïdes anormaux - une fonction de réabsorption de sécrétion prostatiques ayant reflué au cours de l'éjaculations, ou de sécrétions vésiculaires. Leur fonction de sécrétion est hormono-dépendante : l'absence de testostérone entraîne une atrophie glandulaire et l'absence de sécrétion; les vésicules séminales sécrètent plus de la moitié du liquide séminal, le reste provenant essentiellement de la prostate; ce liquide jaunâtre, visqueux et alcalin, est riche en fructose, vitamine C, protéines et prostaglandines; le fructose joue un rôle important dans la nutrition et la mobilité des spermatozoïdes. La prostate La prostate est un organe musculo-glandulaire de la taille et de la forme d'une petite châtaigne. Située à la partie inférieure de la vessie, elle constitue le carrefour uro-génital. Elle entoure l'urètre prostatique. Elle est cernée par une capsule fibro-élastique d'où partent des cloisons délimitant des lobules. La prostate est traversée en son centre par l'urètre prostatique. Celui-ci reçoit dans sa partie moyenne les deux canaux éjaculateurs. La prostate possède deux sphincters musculaires : - un sphincter interne formé de fibres musculaires lisses (sphincter lisse) entoure la partie supérieure de l'urètre. La tonicité de ce sphincter empêche l'écoulement spontané de l'urine provenant de la vessie. - un sphincter externe formé de fibres musculaires striées (sphincter strié) comprend un anneau à la partie inférieure de l'urètre prostatique, et une extension en forme de bouclier sur les faces antérieure et antéro-latérales de la prostate. Le sphincter externe est responsable de l'acte volontaire de la miction. 27

28 La prostate comporte une cinquantaine de glandes tubulo-alvéolaires logées dans un stroma conjonctif riche en fibres musculaires lisses, en fibres élastiques, en vaisseaux et en nerfs. Les glandes prostatiques sont réparties topographiquement en 3 groupes de glandes concentriques : les glandes péri-urétrales internes, les glandes péri-urétrales externes et les glandes principales; ces dernières assurent l'essentiel de la sécrétion prostatique. L'épithélium glandulaire comprend essentiellement des cellules sécrétrices de hauteur variable, prismatiques ou cubiques voire aplaties et quelques petites cellules basales de remplacement. L'excrétion peut être mérocrine (c.à.d. par exocytose des grains de sécrétion au pôle apical de la cellule en respectant la membrane cellulaire) ou apocrine (les grains de sécrétions sont entourés de la membrane plasmique et entrainent avec eux le pôle apical de la cellule). Les cellules glandulaires ont des récepteurs aux androgènes et sont donc hormono-dépendantes. Dans la lumière des tubulo-acini, on observe la présence relativement fréquente de petits corps sphériques formés de lamelles concentriques de glycoprotéines, appelés corps de Robin (ou sympexions). A partir de la quarantaine, ces sympexions ont tendance à se calcifier. On parle de calculs ou lithiase prostatique. Corps de Robin 28

29 Le liquide prostatique est épais, blanchâtre, riche en acide citrique, en phosphatases acides, en protéines et glycoprotéines (fibrinolysine, albumine etc..), en zinc, magnésium et calcium. La sécrétion prostatique représente environ 40% du volume de l'éjaculat. 3) Les glandes bulbo-urétrales sont 2 petites glandes tubulo-acineuses, de la taille d'un petit pois, entourées d'une capsule conjonctivo-élastique et contenues dans un stroma conjonctif riche en fibres musculaires lisses et en fibres élastiques. Elles sécrètent un liquide mucoïde, semblable au liquide prostatique, qu'elles déversent dans la région postérieure de l'urètre membraneux. Ce liquide participe à la lubrification de l'urètre. Lors de l'éjaculation, il est excrété en plus grande quantité et précède l'arrivée du sperme. Cette sécrétion est androgéno-dépendante. B.8. Le pénis L'organe copulateur est constitué d'une série d'enveloppes et de 3 formations érectiles (le corps spongieux et les 2 corps caverneux). Chaque formation est entourée d'une albuginée qui lui est propre, et qui contient des fibres élastiques et des fibres de collagènes longitudinales et circulaires. Les corps caverneux sont situés sur la face dorsale du pénis. Ils sont séparés par une cloison incomplète, la cloison pectiniforme de même structure histologique que l'albuginée. Le corps érectil est formé par des aréoles ou cavernes inter-communicantes limitées par un endothélium capillaire, et séparées par des cloison inter-aréolaire émanant de l'albuginée. Dans ces cloisons, se trouvent des fibres de collagène et des fibres musculaires lisses (contractées à l'état de repos). Le corps spongieux entoure l'urètre pénien. Il présente un renflement antérieur, le gland. Le tissus érectil renferme les même structures que les corps caverneux., avec une densité moindre en aréoles et en fibres musculaires lisses. 29

30 II - L APPAREIL GENITAL FEMININ Introduction L'appareil génital féminin regroupe un ensemble d'organes situés dans la cavité pelvienne : les ovaires, les trompes de Fallope, l'utérus et le vagin (organes génitaux internes). Le vagin se poursuit par la vulve qui comprend le vestibule, les petites lèvres, les grandes lèvres et le clitoris (organes génitaux externes). L'appareil génital féminin assure : - la production des gamètes féminins ou ovules (fonction exocrine), - la production de stéroïdes sexuels (fonction endocrine) - l'accueil et acheminement des gamètes masculins ou spermatozoïdes, - la rencontre des gamètes mâles et femelles et fécondation de l'ovule, - le transit et implantation de l'oeuf fécondé, - le développement de l'embryon puis du foetus pendant la grossesse et expulsion de ce dernier lors de l'accouchement. 30

31 A - Les ovaires Les ovaires sont deux petits organes pairs ovoïdes aplatis en forme d'amande, de 4cm de long sur 1,5cm d'épaisseur, situés latéralement à gauche et à droite dans la cavité pelvienne. Ils assurent deux fonctions essentielles : - la production d'ovocytes matures (ovules), fonction assimilée à une fonction exocrine - la sécrétion d'hormones stéroïdes (oestrogènes et progestérone), fonction endocrine. Structure histologique La double fonction ovarienne exocrine et endocrine, s'exerce au sein d'une même unité morphologique, le follicule ovarien, et se caractérise par son évolution cyclique entre la puberté et la ménopause (cycle menstruel). L'ovaire est rattaché au ligament large par un repli péritonéal, le mésovarium qui permet le passage des vaisseaux et des nerfs dans l'ovaire, au niveau du hile. De la périphérie vers l'intérieur, on distingue: -l'épithélium ovarien, cubique simple, prolongation du revêtement épithélial pavimenteux du mésovarium - l'albuginée ovarienne, mince couche conjonctive fibreuse dense sous-épithéliale; l'albuginée donne sa teinte blanchâtre à l'ovaire à l'état frais; - la zone corticale avec un stroma cortical riche en cellules (fibroblastes, myofibroblastes) et pauvre en fibres de collagène. Sous l'albuginée, cette zone renferme les follicules ovariens gamètogènes, éparpillés dans le stroma et qui contiennent les ovocytes; il existe aussi des formes de dégénérescence des follicules représentées par les corps fibreux; - la zone médullaire est formée de tissu conjonctif fibreux dans lequel circulent les vaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques et les nerfs; on note la présence d'artères spiralées appelées artères hélicines. 31

32 A.1. Les follicules ovariens Les follicules sont contenus dans le stroma cortical. On distingue deux types de follicules : les follicules évolutifs ou gamètogènes dont un seul par cycle atteindra la maturité et pondra un ovule et les follicules involutifs, les "non élus", qui dégénèreront. Il existe différents types de follicules évolutifs correspondant à des stades de maturation progressive de la même structure morphologique; Ce sont chronologiquement : - le follicule primordial - le follicule primaire - le follicule secondaire - le follicule tertiaire (pré-antral puis cavitaire) - le follicule mûr ou follicule de de Graaf Chaque follicule contient un ovocyte de premier ordre ou ovocyte I (2n chromosomes) bloqué au stade de la prophase de la 1ère méiose (diplotène ou diacynèse). Les follicules gamètogènes : - le follicule primordial est très petit, 40 à 50 microns; il est formé d'une mince coque contenant l'ovocyte I; le noyau ovocytaire volumineux a un aspect quiescent (les chromosomes sont dispersés dans une chromatine fine) et possède 1 ou 2 nucléoles; la coque folliculaire est formée d'une seule couche de cellules épithéliales aplaties, les cellules folliculeuses, entourées par une membrane basale épaisse, la membrane de Slavjanski; 32

33 Ils se constituent au cours de la vie intra-utérine. A la fin du 7 ème mois in utéro, la corticale de l'ovaire en renferme plusieurs millions. A la puberté, il en reste environ le follicule primaire diffère du follicule primordial par l'aspect des cellules folliculeuses qui sont devenues cubiques. La membrane de Slavjanski s'épaissit. - le follicule secondaire (ou pré-antral) se caractérise par la formation d'une 2ème assise cellulaire, puis par une augmentation continue du nombre des cellules folliculeuses constituant la granulosa. Parallèlement, l'ovocyte I augmente de volume (de 40 microns dans le follicule primordial, il passe progressivement à une taille de 60 microns) et s'entoure d'une enveloppe glycoprotéique, la zone pellucide; la microscopie électronique montre la présence de microvillosités appartenant à l'ovocyte et aux cellules folliculeuses et la présence de gap-junctions, jonctions perméables, permettant des échanges métaboliques entre l'ovocyte et la granulosa. 33

34 A ce stade, le follicule commence à s'entourer de cellules et de fibres stromales concentriques à l'extérieur de la membrane de Slavjanski; ces cellules stromales seront à l'origine des thèques, et en premier lieu de la thèque interne. Le follicule secondaire avec sa thèque interne est dit follicule pré-antral. - le follicule tertiaire (cavitaire ou antral) se définit par l'apparition de petites cavités, les corps de Call et Exner, au sein de la granulosa. On distingue la thèque interne riche en cellules, bien vascularisée, et la thèque externe plus fibreuse (myofibroblastes) qui se dispose autour de la thèque interne. Les corps de Call et Exner vont confluer en une seule cavité, l'antrum qui contient le liquide folliculaire sécrété par les cellules folliculeuses. Le follicule et l'ovocyte I continuent leur croissance; la taille du follicule augmente considérablement (de 0,3 mm à 10 mm). L'ovocyte est situé dans le cumulus oophorus faisant saillie dans la cavité folliculaire. - le follicule de de Graaf (ou follicule préovulatoire, ou follicule mûr), a atteint son volume maximal (2 cm) ainsi que l'ovocyte I (120 microns); il fait saillie à la surface de l'ovaire qu'il déforme et amincit au niveau d'une petite plage translucide, le stigma. Ce follicule pré-ovulatoire comprend: - la thèque externe constituée de fibres de collagènes, de myofibroblastes et traversée par de nombreux capillaires sanguins 34

35 - la thèque interne constituée de cellules épithélioïdes. Ces cellules renferment les organites caractéristiques des cellules élaborant des hormones stéroïdes: REL abondant, vacuoles lipidiques, mitochondries a crêtes tubulaires. - la membrane de Slavjanski - la granulosa limitant la cavité folliculaire et entourant au niveau du cumulus oophorus l'ovocyte. Des jonctions perméables sont observées au niveau des cellules de la granulosa. Ces cellules élaborent le liquide folliculaire. - l'ovocyte I bloqué en fin de prophase I (stade diacinèse). Il est entouré par la zone pellucide (15 à 20 micron d'épaisseur) de nature glycoprotéique. La couche de cellules folliculeuses au contact de la zone pellucide constitue la corona radiata. La zone pellucide est parcourue de microvillosités (ovocytaires et de la corona radiata). Certaines de ces microvillosités viennent au contact de la membrane plasmique ovocytaire, établissant des jonctions, qui permettent des échanges de métabolites entre ovocyte et cellules folliculeuse. Le cytoplasme de l'ovocyte renferme de nombreuses mitochondries, du REG. Le noyau est à l'état quièsant (dictyé) avec une chromatine finement granuleuse. Il renferme 1 ou 2 nucléoles. Recrutement des follicules Lors de chaque cycle, un seul follicule arrive à maturité complète (pour les deux ovaires): c'est le follicule dominant. Ce développement s'effectue sur 3 cycles. Trois cycle auparavant, sous l'influence de la FSH et de la LH, se forme une cohorte de follicules pré-antraux privilégiés, qui atteignent le stade de follicules cavitaires de 3 à 5 mm; au cours du 3ème cycle, un seul follicule privilégié, le follicule dominant bénéficie d'une croissance accélérée (du 1er au 14ème jour), arrive à maturation et forme le follicule de de Graaf qui pondra un ovule. 35

36 A.2. L'ovulation L'ovulation correspond à la libération à l'extérieur de l'ovaire, de l'ovocyte II bloqué en métaphase II et entouré des cellules folliculeuses du cumulus, précédé et accompagné par le liquide folliculaire. La paroi du follicule reste dans l'ovaire et constitue le follicule déhiscent. Sous l'action d'une décharge plasmatique des gonadotrophines hypophysaires, la FSH (Follicle Stimulating Hormone) et la LH (Luteinizing Hormone) l'ovocyte I achève sa maturation : il termine la 1ère division de la méiose, division réductionnelle, donnant naissance à l'ovocyte II et au premier globule polaire; l'ovocyte II démarre aussitôt la deuxième division de la méiose et se bloque de nouveau en métaphase. Dans les quelques heures qui suivent le pic ovulatoire, la pression du liquide folliculaire augmente, une vasoconstriction localisée au niveau du stigma, entraîne une augmentation du volume de la cavité folliculaire. La membrane de Slavjanski est effondrée par la pénétration de capillaires sanguins de la thèque interne vers la granulosa. L'acide hyaluronique sécrété par les cellules du cumulus oophorus provoque la séparation de celui-ci d'avec la granulosa: l'ovocyte entouré de cellules folliculeuse flotte alors dans le liquide folliculaire. Dans la région du stigma, cette vasoconstriction entraîne une ischémie suivie d'une nécrose tissulaire responsable de la rupture de la paroi folliculaire et du stigma en quelques heures. L'ovocyte II ou ovule entouré de la corona radiata et d'un petit amas de cellules du cumulus oophorus est entraîné dans le liquide folliculaire plus ou moins visqueux. Les tissus nécrosés du stigma laissent sourdre ce liquide folliculaire. La chute de pression dans la cavité folliculaire engendre la contraction des 36

37 myofibroblastes de la thèque externe et du stroma cortical. L'ovocyte II est ainsi expulsé accompagné de cellules du cumulus et de liquide folliculaire qui se déverse dans la cavité péritonéale : c'est l'ovulation. L'ovule est alors capté par le pavillon de la trompe de Fallope. La ponte ovulaire a lieu 36 heures après le pic ovulatoire, le follicule de de Graaf vidé de son contenu s'affaisse et se plisse, c'est le follicule déhiscent qui va se transformer en corps jaune. A.3. Le corps jaune Le corps jaune résulte de la transformation du follicule déhiscent; La membrane de Slavjanski disparaît, laissant pénétrer les capillaires des thèques dans la granulosa, qui viennent alors s'ouvrir dans l'ancienne cavité folliculaire, la remplissent formant ainsi un caillot sérofibrineux: le coagulum central. Les cellules folliculeuses de la granulosa se transforment : elles augmentent considérablement de volume, s'enrichissent en lipides (d'où leur aspect vacuolisé en technique banale, et sécrètent un pigment légèrement jaune, le lipochrome, responsable de la teinte jaune pâle du corps jaune sur un ovaire à l'état frais; c'est le phénomène de lutéinisation. La microscopie électronique montre que ces cellules ont les caractères ultra-structuraux des cellules stéroïdogènes (réticulum endoplasmique abondant, gouttelettes lipidiques, mitochondries à crêtes tubulaires); ce sont les grandes cellules lutéales ou cellules lutéiniques; elles forment une couche épaisse et sécrètent la progestérone. 37

38 (cc): coagulum central (ca): corpus albicans Les cellules de la thèque interne changent peu d'aspect et forment des petits cordons cellulaires bien vascularisés, disposées à la périphérie du corps jaune et constituent des cordons pénétrant plus ou moins profondément parmi les grandes cellules lutéales, comme "nichés" dans les replis de la couche progestative; ce sont les petites cellules lutéales ou cellules para-lutéiniques qui sécrètent alors des oestrogènes. En l'absence de fécondation, le corps jaune progestatif (ou corps jaune cyclique) dégénère (lutéolyse) en quelques jours voire quelques cycles; il se transforme en un volumineux organite, le corps fibreux ou corpus albicans (de teinte blanchâtre sur l'ovaire à l'état frais). S'il y a gestation, le corps jaune persiste jusqu'au 3 ème mois de la grossesse, c'est le corps jaune gestatif ou corps jaune de grossesse, qui persiste pendant le 1er trimestre de la grossesse, assurant une production massive de progestérone nécessaire au maintien de la grossesse; il est ensuite relayé par le placenta. 38

39 A.4. Les follicules atrétiques Ils résultent de l'involution de follicules gamétogènes. Ce phénomène d'atrésie folliculaire existe dès le 7 ème mois de la vie in utéro et se continue jusqu'à la ménopause. La dégénérescence folliculaire concerne les follicules gamètogènes de tous stades. Le phénomène d'atrésie qui concerne les follicules primordiaux, primaires ou secondaires sans thèque interne conduit à la formation de follicules dégénératifs qui disparaissent rapidement sans laisser de traces dans le stroma. A partir du stade pré-antral (follicule secondaire avec sa thèque interne), les cellules de la thèque persistent et sont fonctionnelles. Ces follicules pré-antraux, cavitaires involutifs, sont dits follicules thécogènes. La dégénérescence des follicules pré-antraux et antraux se fait progressivement, et est caractérisée par la persistance plus ou moins longue des thèques. L'ensemble des thèques internes des follicules thécogènes, constitue la glande interstitielle de l'ovaire, source d'une grande partie des androgènes ovariens. Les follicules cavitaires involutifs de diamètre supérieur à 1mm conservent leur antrum un certain temps et constituent les follicules kystiques ou hémorragiques. La destruction des follicules pré-antraux et antraux nécessite l'intervention phagocytaire de macrophages, suivie d'une cicatrisation fibreuse par les cellules du stroma, laissant des lames d'atrésie folliculaire et des corps fibreux. 39

40 A.5. Les cycles génitaux de la femme De la puberté à la ménopause, les organes génitaux féminins internes sont soumis à des variations cycliques appelées cycles génitaux. Conventionnellement, le cycle menstruel, phénomène apparent, a été choisi pour définir le cycle génital féminin; d'une durée de 28 jours en moyenne (25 à 35 jours), le début du cycle démarre au 1er jour des règles et s'achève au jour précédant la réapparition des règles qui marque le début du cycle suivant. Les différents cycles génitaux sont "hiérarchiquement" : - le cycle de neurosécrétion hypothalamique, - le cycle des hormones hypophysaires, - le cycle ovarien, l - le cycle des hormones ovariennes, - le cycle de l'endomètre utérin et - le cycle menstruel. Tous ces cycles situés à différents "étages fonctionnels" sont parfaitement synchrones, grâce à l'existence de rétrocontrôles hormonaux positifs et négatifs. Le cycle ovarien peut se diviser en 2 phases séparées par le phénomène de l ovulation qui a lieu le 14 ème jour. Du premier jour du cycle au 14 ème jour, c est la phase pré-ovulatoire ou folliculinique, avec production progressive d œstrogène. Du 14 ème au 28 ème jour, c est la phase post-ovulatoire ou luthéale avec production d oestrogènes et de progestérone par le corps jaune. 40

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