Le fonctionnement de l'organisme

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le fonctionnement de l'organisme"

Transcription

1 Seconde partie Le fonctionnement de l'organisme 1 Le système cardio-pulmonaire Anatomie et fonctionnement du coeur La distribution du sang aux organes Communication et intégration fonctionnelle Le contrôle du système cardio-pulmonaire Mise en évidence d un contrôle au cours de l effort physique Régulation du fonctionnement cardiaque en situation normale Le système nerveux Le réflexe myotatique: intégration de messages Observation du réflexe Le support du réflexe myotatique Le potentiel d'action et les messages nerveux L'activité électrique des neurones La conduction du message nerveux Le codage du message Intégration des messages La plasticité cérébrale Régulation d'un paramètre sanguin: la glycémie La glycémie est un paramètre régulé Le rôle du foie dans la régulation de la glycémie Le contrôle hormonal de la glycémie Les diabètes Deux types de diabètes Le déterminisme du diabète La procréation Le contrôle hormonal du développement sexuel Chez le mâle Observation du développement testiculaire Le contrôle de l'activité testiculaire Chez la femelle Observation du cycle utérin Observation du cycle ovarien Le contrôle du cycle sexuel Accouplement, fécondation et début de la grossesse Hormones et comportement sexuel Le début de la grossesse Maîtrise de la procréation Empêcher la procréation: contraception et contragestion Rendre la procréation possible La réaction immunitaire Un exemple d'agent pathogène: le virus du SIDA Structure du virus Évolution de la maladie Le processus immunitaire Les cellules immunitaires et leur coopération La diversité phénotypique épigénétique Les vaccins et la mémoire immunitaire...62 Page 1

2 1 Le système cardio-pulmonaire 1.1 Anatomie et fonctionnement du coeur Sur le dessin du coeur ci-dessous, placez les légendes en vous aidant des définitions suivantes: oreillettes: cavités de petite taille situées dans la partie supérieure du coeur et récoltant le sang des veines pulmonaires (oreillette gauche) ou de la veine cave (oreillette droite). ventricules: cavités très musculeuses de grande taille situées dans la partie inférieure du coeur et propulsant le sang vers l artère aorte (ventricule gauche) et vers l artère pulmonaire (ventricule droit). valvules: lames membraneuses séparant les oreillettes des ventricules et les ventricules des artères. Dessin d'une coupe sagittale du coeur de Mammifère Pour mettre en évidence le trajet du sang on injecte dans la circulation une substance opaque aux rayons X et on suit son trajet par radiographie comme cela est représenté sur les clichés de la page suivante. Le graphique de la figure suivante suit, lui, l évolution du volume de sang présent dans le ventricule gauche. Il permet d identifier les évènements de contraction ou de relâchement des différentes parties du coeur. On distingue quatre phases dans le cycle cardiaque sur cette figure. Nommez les en vous aidant des définitions ci-dessous: systole: contraction de la paroi musculaire d une cavité cardiaque et éjection du sang contenu dans cette cavité. On distingue une systole auriculaire (des oreillettes) et une systole ventriculaire (des ventricules). diastole: relâchement général de la paroi du coeur. En vous aidant des clichés radiographiques, du graphique et de toutes les définitions utilisées ci-dessus, complétez chaque schéma de la figure ci-dessous en figurant le trajet du sang par des flèches et l état (ouvert ou fermé) des dif férentes valvules. Replacez également les quatre phases du cycle cardiaque. Page 2

3 Schémas résumant le cycle cardiaque Bilan Le coeur est un muscle creux qui permet la mise en mouvement du sang dans l organisme. Il est séparé en deux sys tèmes distincts (coeur gauche et coeur droit) qui alimentent l ensemble de l organisme (coeur gauche) ou les poumons (coeur droit). C est la «pompe» du système circulatoire. Page 3

4 1.2 La distribution du sang aux organes Le tableau ci-dessous présente les débits sanguins au niveau des différents organes. Synthétisez ces observation sur un schéma en représentant des veines et des artères de diamètre approximativement proportionnel au débit. Prenez garde à séparer la circulation pulmonaire de la circulation générale. De plus, utilisez des couleurs pour représenter le sang oxygéné (après les poumons et avant les organes) et le sang désoxygéné (après les organes et avant les poumons). Page 4

5 Correction Bilan: le cycle cardiaque Page 5

6 Le schéma précédent met en valeur le fait que le sang sert notamment à apporter l oxygène néces saire au métabolisme des cellules des différents organes (respiration). Le sang sert aussi à collec ter les nutriments depuis l intestin et à les amener aux organes qui en ont besoin comme substrat de leur respiration. Le sang est le moyen de transport des substances indispensables à la vie des cellules et le coeur est donc le moteur de ce transport. C est pourquoi sont activité est indispensable à la survie de l individu. Page 6

7 2 Communication et intégration fonctionnelle Le contrôle du système cardio-pulmonaire Mise en évidence d un contrôle au cours de l effort physique Les copies d écran de la figure ci-dessous présentent le résultat d EXAO (EXpérience Assistée par Ordinateur). À l aide de capteurs on mesure les battements cardiaques et l'activité respiratoire en fonction du temps. Ceci sur un sujet au repos (à gauche) et au cours d un exercice physique (à droite). Sachant que les graduations en abscisse sont en secondes calculez la fréquence cardiaque (nombre de battements par minute) et la fréquence respiratoire (nombre de cycles respiratoires par minutes) dans chaque condition. Que remar quez vous?(essayez de répondre de façon quantitative) Au repos: FC=15*4=60 FR=5,5*4=22 Au cours de l exercice: FC=24*4=96 (augmentation de plus de 50%) FR=11,5*4=46 (augmentation de 100%) Page 7

8 Le tableau ci-contre rend compte de l extraction du di oxygène du sang par les organes: il présente la concentration en dioxygène dans le sang artériel (avant les organes) et dans le sang veineux (après les organes). Que remarquez vous au cours d'un effort physique? L'extraction de l'oxygène est plus efficace, plus intense. En prenant en compte ce résultat proposez une explication fonctionnelle à l' augmentation de la fréquence respiratoire au cours de l'effort. L'oxygène est nécessaire à la production d'énergie dans les cellules. Au cours de l'effort, les cellules ont besoin de plus d'oxygène. Le dioxygène est donc plus prélevé dans le sang. Afin de rétablir la concentration initiale en dioxygène du sang (0.2), le rythme respiratoire augmente. Le tableau ci-contre présente les débits sanguins dans plu sieurs organes, au repos et au cours d un exercice phy sique. Construisez un histogramme avec en ordonnée le débit sanguin et en abscisse chacun des organes. Pour chaque organe vous tracerez deux barres: une correspondant au débit au repos et une correspondant au débit durant l exercice phy sique. Que remarquez-vous? Le débit sanguin au niveau des muscles augmente beaucoup plus que celui des autres organes. Page 8

9 Connaissant le rôle du sang dans la vie des cellules, comment interprétez vous ce résultat? Le sang apporte les éléments nécessaire au fonctionnement des cellules (oxygène et nutriments). Au cours de l exercice les cellules musculaires ont besoin de plus d énergie et l'augmentation du débit sanguin permet de leur apporter cette énergie. La radiographie ci-contre montre le système artériolaire d un muscle au re pos (à gauche) et au cours d un exercice physique (à droite). artériole: petite artère dont la paroi est contractile et qui alimente les organes en sang oxygéné. À partir de cette observation et des résultats sur la fréquence cardiaque ob tenus plus haut, expliquez les variations du débit remarquées dans le tableau précédent. L augmentation de la fréquence cardiaque induit une augmentation générale du débit sanguin dans l organisme. La dilatation des artérioles musculaires permet d orienter préférentiellement le flux sanguin vers les muscles ce qui explique l augmentation par ticulièrement importante du débit qui leur est associé. Les résultats précédents soulignent que les rythmes respiratoire et cardiaque sont contrôlés au cours de l'effort. Leur augmentation permet l'alimentation en énergie des cellules. Quelle est la base de ce contrôle? Ces rythmes sont-ils éga lement contrôlés au repos? Page 9

10 Le graphique ci-contre montre l'évolution de la fréquence cardiaque de deux chiens avant, pendant et après un exercice physique. Le coeur d'un des chiens est normal (témoin), le coeur de l'autre est dénervé. dénervé: état d'un organe dont tous les nerfs ont été sectionnés. Que remarquez vous avant et pendant l'effort? Avant l'effort, le rythme cardiaque du chien au coeur dénervé est plus élevé. Pendant l'effort le rythme cardiaque de ce chien aug mente moins. Que cela suggère-t-il quand au contrôle du rythme cardiaque? Le rythme cardiaque est contrôlé en partie de façon nerveuse. Les photographies ci-contre montrent un système artériolaire avant et après l'injection d'un neuro transmetteur. neurotransmetteur: substance li bérée à l'extrémité d'un neurone et modifiant l'activité des cellules si tuées à son contact. Quel est l'effet de la libération de neurotransmetteur? Contraction des artérioles et diminu tion du débit sanguin. Quelle situation correspondrait à un effort? Situation a Page 10

11 2.1.2 Régulation du fonctionnement cardiaque en situation normale Le contrôle du rythme cardiaque et de la répartition des volumes de sang au cours de l'effort semble donc nerveux (intervention de neurones et de neurotransmetteurs). Les photographies ci-dessus laissent penser qu'il existe également un contrôle nerveux au repos. Afin de préciser cela, nous pouvons analyser à nouveau des expériences de dénervation présentées dans la figure ci-dessous. Quel est l'effet de la section des fibres sympathiques? des fibres parasympathiques? sympathiques: diminution de la fréquence parasympathiques: augmentation de la fréquence Quel est l'effet global de la dénervation? Est-ce en accord avec l'expérience de dénervation chez le chien? Augmentation de la fréquence cardiaque, comme dans l'expérience précédente au repos. À partir des définitions ci-dessous et des résultats de cette expérience, comment caractériseriez vous les effets des fibres sympathiques et parasympathiques? effet bradycardique: qui fait diminuer la fréquence cardiaque. effet tachycardique: qui fait augmenter la fréquence cardiaque. sympathiques: tachycardiques parasympathiques: bradycardiques Page 11

12 Maintenant des expérience de stimulation (et non de section) de ces fibres sont réalisées. On suit les contractions des oreillettes et des ventricules au cours du temps. Plus les marques sont grandes plus la contraction est forte, plus elles sont rapprochées plus les contractions sont fréquentes. Remplissez le tableau proposé sur les effets des différentes sti mulations. Est-ce que cela confirme vous hypothèses sur les effet tachy- ou brady-cardiques de chaque type de fibre? Oui, l'effet de chaque fibre décelé ici confirme les observations précédentes. Quel autre paramètre du fonctionnement cardiaque est visiblement contrôlé par ces fibres nerveuses? L'intensité de contraction et donc le volume d'éjection systolique. Page 12

13 Correction Page 13

14 Page 14

15 2.2 Le système nerveux Le réflexe myotatique: intégration de messages Observation du réflexe réflexe: réaction motrice involontaire, stéréotypée et prévisible, en réponse à une stimulation réflexe myotatique: contraction d'un muscle en réponse à son propre étirement Le réflexe myotatique fait intervenir trois éléments: un récepteur sensitif, un centre d'intégration du message et un ef fecteur (le muscle). Ils sont reliés par un circuit visiblement simple puisque parcouru très rapidement (Cf. Figure 2.2/1) Le support du réflexe myotatique Le circuit reliant ces différents éléments est nerveux: il est constitué de neurones. Les neurones sont des cellules spécialisées, organisées en réseau (comme le montre la microphotographie 2.2/2) qui peuvent transmettre des mes sages comme nous l'avons remarqué lors de l'étude de la régulation du système cardio-pulmonaire. Légendez le schéma interprétatif d'un neurone sur la Figure 2.2/2 en plaçant ces éléments: dendrite: prolongement cytoplasmique d'un neurone. axone: prolongement plus long et plus gros que les autres. corps cellulaire: zone plus épaisse d'un neurone dans lequel est situé le noyau. synapse: contact entre deux neurones. Il reste à identifier et caractériser les autres éléments du circuit réflexe. Des individus dont la moelle épinière est endommagée, suite à un accident par exemple, perdent la sensibilité ou/et la motricité d'une partie du corps. La moelle pourrait donc être le centre intégrateur faisant le lien entre les récepteurs sensitifs et les effecteurs. Pour préciser sont rôle on réalise les expériences de section relatées dans le tableau 2.2/3. Précisez le rôle sensitif ou moteur des racines dorsales et ventrales de la moelle épinière et des nerfs rachidiens qui y sont reliés. nerf rachidien: à la fois sensitif et moteur branche dorsale (postérieure): sensitive branche ventrale (antérieure): motrice Localisez les corps cellulaires des neurones sensitifs et des motoneurones associés dans le nerfs rachidien. neurone sensitif: neurone spécialisé dans la propagation de messages nerveux afférents (en direction d'un centre ner veux) et issu d'un récepteur sensoriel. motoneurone: neurone spécialisé dans la propagation de messages nerveux efférents (en provenance d'un centre ner veux) et innervant un muscle. corps cellulaire des neurones sensitifs dans le ganglion spinal corps cellulaire des motoneurones dans la moelle En fait les corps cellulaires de neurones de la moelle épinière sont tous au centre de celle-ci et lui donne une couleur grisâtre: c'est ce qu'on nomme la substance grise, visible sur la photographie 2.2/4 Les récepteurs et les zones effectrices sont présentées par les photos 2.2/5. Les récepteurs sont nommés fuseaux neu romusculaires. Ils sont constitués de cellules musculaires modifiées, incluses dans la masse du muscle et qui sont sen sibles à sont étirement. Les zones effectrices correspondent à la jonction entre les neurones moteurs et les muscles qui transmettent le message de contraction. Ce sont les jonctions neuromusculaires. Il y a une jonction neuromusculaire par fibre musculaire et il y a donc ramification de l'extrémité du motoneurone qui innerve ainsi plusieurs fibres. La réalisation du mouvement suppose un contrôle inverse des muscles antagonistes comme le montre la figure 2.2/6. muscles antagonistes: couple de muscles attachés au squelette et donc les effets sont inverses sur le mouvement d'un segment du corps (fléchisseur/extenseur). Page 15

16 Le potentiel d'action et les messages nerveux L'activité électrique des neurones Le dispositif de la figure 2.2/7 permet d'étudier les propriétés électriques d'un neurone. potentiel de membrane: différence de potentiel électrique existant de part et d'autre d'une membrane cellulaire potentiel d'action: variation du potentiel de membrane propageable sans amortissement, le long d'une fibre nerveuse. Quelle que soit l'intensité de la stimulation appliquée au neurone, tant qu'elle est supérieure à un seuil, le potentiel d'ac tion naît et est identique. C'est la loi du tout ou rien La conduction du message nerveux La conduction des potentiels d'action se fait sans amortissement comme cela est symbolisé sur le schéma 2.2/8. De plus les éléments nerveux conducteurs que l'on peut isoler visuellement, par dissection par exemple, sont des nerfs. La microphotographie 2.2/9 présente la section transversale d'un nerf. Elle met en valeur le fait qu'un nerf est consti tué de l'association de nombreux axones myélinisés Le codage du message On enregistre le potentiel de membrane d'un neurone sensitif en provenance d'un fuseau neuromusculaire. Au cours de l'enregistrement le muscle est étiré. Que remarquez-vous sur la figure 2.2/10? On observe que les potentiels d'action sont de même intensité mais plus nombreux au cours de l'étirement. Le message nerveux semble donc être codé en fréquence et non en amplitude Intégration des messages La transmission des messages se fait au niveau de la terminaison de l'axone: la synapse. La microphotographie 2.2/11 met en valeur le fait qu'un corps cellulaire de neurone reçoit en général les terminaisons de nombreux autres: il y a beaucoup de synapses. Les microphotographies 2.2/13 détaillent ce qui se passe au niveau d'une synapse lorsqu'elle est au repos ou lorsque le neurone pré-synaptique est stimulé. Il y a apparemment exocytose de vésicules et donc libération d'un produit dans la fente synaptique. Comment est-ce que cela participe à la transmission du message nerveux? Dans la figure 2.2/14, on enregistre les activités d'un neurone pré-synaptique (en haut, unité arbitraire correspondant à une certaine fréquence de potentiels d'action) et d'un neurone post-synaptique (en bas, potentiel membranaire en mv). On observe que plus le neurone pré-synaptique est stimulé, plus la fréquence de PA post-synaptiques est élevée. Il y a donc trans mission de l'information de fréquence à travers la synapse. Le produit actif et libéré est nommé neurotransmetteur. Comment se fait l'arrêt de la stimulation du neurone post synaptique? En effet le neurotransmetteur, une fois libéré dans la fente synaptique stimule en permanence le neurone post-synaptique. La Figure 2.2/12 détaille les événements ayant lieu au niveau de la fente synaptique: une enzyme détruit rapidement le neurotransmetteur arrêtant ainsi la stimu lation. Bilan de la conduction du message nerveux Figures 2.2/15 et 2.2/16 Bilan fonctionnel d'un mouvement réflexe Sur la figure 2.2/17, on enregistre l'activité électrice des deux neurones efférents d'un circuit réflexe (réflexe myotatique par exemple). Au cours de l'expérience, l'intensité des stimulations augmente. Nous pouvons remarquer - qu'il y a transmission du message, en positif ou en négatif, au sein de la moelle épinière - que le fonctionnement tout ou rien est conservé - que l'information de fréquence l'est aussi Enfin la transmission du message au muscle se fait par l'intermédiaire de la jonction musculaire qui fonctionne comme une synapse comme on peut le remarquer sur la figure 2.2/18. Page 16

17 2.2.3 La plasticité cérébrale La Figure 2.2/19 montre des sections sagittales d'encéphales humains observés par RMN. Les individus présentés sont deux paires de jumeaux (en haut et en bas). Que remarquez vous? Les jumeaux d'un couple sont assez semblables. Il semble donc y avoir un contrôle génétique de l'organisation de l'encéphale. Il existe néanmoins de petites différences. L'environnement semble donc également jouer un rôle. L'organisation du système nerveux est un exemple de phénotype. Elle est en effet déterminée par des facteurs géné tiques et environnementaux au cours du développement. On pensait que le cerveau était totalement terminé dès la jeune enfance et qu'il restait ensuite identique ou dégénérait étant donné que les neurones sont les rares cellules de l'or ganisme qui ne se régénèrent pas (pas de mitose). Néanmoins des expériences sur les aires somatotopiques ont récemment prouvé le contraire. somatotopie: organisation qui conduit à reconnaître, pour chaque point d'une structure nerveuse, une partie du corps. cortex somato-sensoriel = cortex somesthésique: couche de matière grise située en périphérie du cerveau qui par ticipe au traitement de l'information sensorielle. La Figure 2.2/20 symbolise la représentation somatotopique de notre corps. Certaines parties, beaucoup plus sensibles, sont plus représentées dans le cerveau (mains, visage et en particulier bouche etc.). Le cortex somato-sensoriel est organisé en colonnes successives comme le montre la Figure 2.2/21. Les neurones issus et allant à chaque doigt sont projetés sur une seule colonne, divisée en une zone sensorielle et une zone motrice. On réalise une expérience d'ablation chez le souriceau, présentée dans la figure 2.2/22. Les vibrisses sont des organes sensoriels importants chez les rongeurs. Ils se projettent sur des zones ovales dans le cortex somato-sensoriel nommés barillets. Qu'observez-vous quand des vibrisses sont supprimés? Leur projection somatotopique (les barillets associés) disparaît. De plus les barillets voisins augmentent de taille. Il y a com pensation de la perte de sensibilité de ces vibrisses par augmentation de la sensibilité des voisines. L'organisation du cortex sensoriel semble donc plastique ce qui tend a prouver que l'environnement joue un rôle important au niveau du début du développement post-embryonnaire. L'expérience inverse (stimulation) est réalisée chez des singes adultes: ils sont soumis chaque jour a des exercices fai sant beaucoup travailler les doigts 2 et 3, parfois le 4 et pas les autres. On cartographie les zones de projection de chaque doigt avant et après l'expérience sur la figure 2.2/23. Que remarquez-vous? Les zones associées au doigts 2, 3 et 4 se sont étendues, les autres ont régressé; Il semble donc que, même après la fin du dévelop pement, le cerveau soit toujours plastique et que l'environnement joue encore un rôle important dans ces changements d'organisa tion. Bilan sur le développement du cortex sensoriel Figure 2.2/24 Page 17

18 Figure 2.2/1: Observation du réflexe myotatique Figure 2.2/2: Le neurone Page 18

19 Figure 2.2/3: Expériences de section au niveau de la moelle épinière Figure 2.2/4: Coupe transversale de moelle épinière Page 19

20 Figure 2.2/5: Récepteurs et effecteurs musculaires intervenant dans le réflexe myotatique Figure 2.2/6: Bilan du fonctionnement du réflexe myotatique et contrôle des muscles antagonistes Page 20

21 Figure 2.2/7: Étude expérimentale du potentiel de membrane et du potentiel d'action d'un neurone Figure 2.2/8: La propagation du potentiel d'action Page 21

22 Figure 2.2/9: Coupe transversale de nerf Figure 2.2/10: Mode de codage du message nerveux Page 22

23 Figure 2.2/11: Neurone observé en utilisant une technique d'immuno-fluorescence (MO *650) Figure 2.2/12: Destruction du neurotransmetteur par une enzyme au niveau de la fente synaptique Page 23

24 Figure 2.2/13: La synapse Figure 2.2/14: Transmission du message nerveux à travers la synapse Page 24

25 Figure 2.2/15: La transmission nerveuse - Bilan Figure 2.2/16: Le fonctionnement synaptique - Bilan Page 25

26 Figure 2.2/17: Le mouvement réflexe - Bilan Page 26

27 Figure 2.2/18: La jonction neuromusculaire est une synapse chimique Page 27

28 Figure 2.2/19: Section sagittales partielles de deux paires de jumeaux (en haut et en bas) par RMN Figure 2.2/20: Représentation somatotopique du corps humain Page 28

29 Figure 2.2/21: Organisation en colonnes du cortex somatosensoriel Figure 2.2/22: Organisation et expérience de section des vibrisses chez une Souris Page 29

30 Figure 2.2/23: Expérience de sur-stimulation des doigts chez le Singe Figure 2.2/24: Développement et plasticité du système nerveux sensoriel Page 30

31 Régulation d'un paramètre sanguin: la glycémie La glycémie est un paramètre régulé La figure ci-contre présente l'évolution de la glycémie (concentration de glucose dans le sang) au cours de la journée. Que remarquez-vous? La concentration de glucose dans le sang augmente après chaque repas et revient en suite à une valeur identique. On dit que la glycémie est régulée. Proposez une définition du terme "régulation". Régulation: maintien d'un paramètre à une valeur fixe. Le tableau suivant donne les valeurs de la glycémie dans les vaisseaux sanguins avant et après l'intestin grêle pour une situation de jeûne et pour un repas. D'après ces résultats, expliquez les augmentations de la glycémie remarquées sur la figure précédente. Le glucose est apporté par les aliments et passe dans le sang au niveau de l'intestin grêle, au cours de la digestion. Le sang partant de l'intestin grêle retourne ensuite au coeur pour y être distribué à tous les organes. La Fi gure ci-contre détaille son utilisation par les cellules. Comment s appelle le processus qui permet de pro duire de l énergie à partir du glucose? La respiration cellulaire. Page 31

32 2.3.2 Le rôle du foie dans la régulation de la glycémie En fait, lors de son retour au coeur, le sang passe par le foie comme le montre la figure ci-contre. On dose la concentration de glucose dans différents vaisseaux sanguins de cette portion du système circula toire. En comparant les glycémies dans les trois vaisseaux, formulez des hypothèses sur l'action du foie lors d'un ingestion de glucose. Que pouvez-vous dire de l'action des autres organes avant le prochain passage du sang dans le foie? Anatomie d'une partie du système digestif Le foie semble stocker une partie du glucose absorbé dans le sang au niveau de l'intestin grêle étant donné que la glycémie est plus élevée avant le foie qu'après. Les organes situés entre le foie et le coeur semblent consommer également du glucose étant donné que la glycémie est plus élevée dans la veine sus-hépatique que dans l'artère hépatique. Page 32

33 On observe des cellules de foie au microscope électronique à transmission. Dans le cytosol de ces cellules, on peut re marquer une accumulation de petits granules noirs, en forme de rosette. Ces granules sont des grains de glycogène. Pointez-en un d'une flèche précise sur la micrographie ci-dessous. La concentration de cette substance (glycogène) est me surée au cours de la journée. La figure ci-dessus pré sente la courbe d'évolution de sa concentration en rela tion avec celle de la glycémie au cours de la journée. Connaissant le mode de synthèse du glycogène présenté par la figure ci-contre, expliquez la baisse de la concentration de glucose dans le sang après son passage dans le foie. Les cellules du foie réalisent la glycogénogenèse et stockent du glucose sous forme de glycogène dans leur cytosol. Elles contribuent ainsi à la baisse de la glycémie. Page 33

34 2.3.3 Le contrôle hormonal de la glycémie On analyse maintenant le rôle d'une autre partie du système digestif déjà présenté dans une figure précédente: le pancréas. Le Tableau 2 présente le résultat d'expériences d'ablation de pancréas chez des chiens. Au vu des conséquences de son ablation, que pouvez vous supposer du rôle du pancréas? Quand le pancréas est retiré, la glycémie augmente. Cela suggère que le pan créas participe à la régulation de la glycémie. L'injection d'extrait de pancréas dans le sang permet le retour à la normale de la glycémie. Au vu de ce résultat, dites par quel type de substance le pancréas joue un rôle dans la régulation de la glycémie et justifiez votre réponse. Une (des) hormone(s): elles agissent à distance par le biais du sang. L'observation de coupes de pancréas au microscope optique met en valeur l'existence de deux types de cellules. Des cellules sécrétrices d'enzymes digestives, regroupées en petits amas appelés acini (acinus au singulier) et des regroupe ments de cellules plus claires nommés îlots de Langerhans, dont le diamètre varie entre 0,1 et 0,3 mm. En tenant compte de cette description et en vous aidant du schéma de droite sur la figure ci-dessous, pointez chaque type de structure (acini et îlots de Langerhans) sur la micrographie suivante. Page 34

35 Les îlots de Langerhans sécrètent deux substances dans le sang: l'insuline, sécrétées par les cellules de type, et le glu cagon, sécrété par les cellules. Ces deux substances sont purifiées et injectées à des chiens. Les résultats sont présen tés dans la figure ci-dessous. En analysant ces courbes, dites quel est l'effet de chacune de ces substances. L'insuline est hypoglycémiante, le glucagon est hyperglycémiant. La figure suivante présente le dosage de ces hormones en parallèle avec celui du glucose dans le sang lors d'une in gestion de glucose. Connaissant les effets de chaque hormone, expliquez comment elles participent à la régulation de la glycémie. Lorsque la glycémie augmente, la concentration d'insuline augmente et celle de glucagon diminue. L'insuline a pour effet de dimi nuer la concentration de glucose dans le sang. La baisse de la concentration de glucagon permet de ne pas augmenter encore la gly cémie. Page 35

36 La figure de gauche présente l'effet de l'injection d'une dose d'insuline sur la glycémie, la production de glucose par le foie et l'utilisation de glucose par les muscles. La figure de droite présente l'effet d'une perfusion (injection permanente) de glucagon à forte dose sur les mêmes paramètres. Au vu de ces résultats expérimentaux, comment pou vez-vous expliquer l'effet de chacune de ces hormones sur la glycémie? L'insuline diminue la glycogénolyse et augmente la glycogénogenèse au niveau du foie. Elle participe ainsi au stockage du glucose dans les cellules du foie. Elle augmente également son utilisation par les autres organes. Tous ces effets diminuent globalement la glycémie. La glucagon stimule la glycogénolyse hépatique ce qui contribue à augmenter la glycémie. Page 36

37 Synthétisez l'effet d'une ingestion de glucose lors d'un repas sous la forme d'un schéma en faisant figurer l'intestin, le foie, le pancréas et les muscles (exemple de site d'utilisation du glucose) Les diabètes Le diabète est une maladie caractérisée par l'augmentation de la concentration de glucose dans le sang. Elle correspond donc à une dé-régulation de la glycémie Deux types de diabètes On étudie en premier lieu une paire de vrais jumeaux. L'un des deux est diagnostiqué comme diabétique et la glycémie de l'autre est donc suivie de près pendant plusieurs années. On dose en parallèle la concentration d'insuline dans le sang suite à une ingestion de glucose. En effet, comme nous l'avons vu plus haut, cette hormone intervient dans la ré gulation de la glycémie. Le résultat de ce dosage est présenté dans la première figure de la page suivante. La figure qui suit compare, elle, les dosages moyens de glucose et d'insuline dans le sang suite à une ingestion de glucose chez dix sujets sains et dix sujets diabétiques. Montrez que la sécrétion d'insuline permet de différencier deux types de diabètes. Dans le premier cas, la sécrétion d'insuline baisse au cours du temps ce qui explique l'augmentation de la glycémie et donc le dia bète. Dans le second cas, la sécrétion d'insuline est toujours présente bien que moins important que chez les sujets sains. Page 37

38 On étudie le pancréas d'individus atteints du pre mier type de diabète (type 1). Le Tableau ci-contre compare des données ana tomiques et cytologiques d'individus sains et d'indi vidus malades. Comment pouvez vous expliquer les résultats observés dans le cas des jumeaux à partir de cette étude comparative? La disparition des cellules des îlots de Langerhans qui sécrètent l'insuline expliquent la baisse de la concentration de cette hor mone dans le sang. Page 38

39 Pour les individus diabétiques du deuxième type, on étudie la production hépatique de glucose et l'utilisation du glucose par les muscles en fonction de la concentration d'insuline injectée dans le sang. Comparez l'effet d'une même concentration d'in suline (100 U/mL) sur l'activité des organes cibles (foie et muscles). Chez les individus diabétiques, la production de glucose est plus élevée et son utilisation par les muscles plus faible. Cela explique que plus de glucose se retrouve dans le sang. En vous rappelant quels sont les effets de l'insuline sur ces organes, indiquez en quoi ces résultats montre une moindre sensibilité de ceux-ci à la concentration de cette hormone. L'insuline est toujours présente mais ses effets (diminution de la production de glucose par le foie et augmentation de son utilisa tion par les autres organes) sont moindre. Cela signifie que les organes cibles sont moins sensibles à sa concentration. On appelle «insulinorésistance» cette sensibilité réduite à l'action de l'insuline Le déterminisme du diabète Pour les deux types de diabète, on étudie la concordance des phénotypes chez des paires de vrais jumeaux où au moins l'un des deux est diabétique (phéno types concordants = phénotypes identiques = tous les deux diabé tiques). Le tableau ci-contre pré sente les résultats de cette étude. Étudiez l'impact des facteurs géné tiques pour l'un ou l'autre de ces diabètes à partir de cette étude sur des vrais jumeaux. Dans les deux cas, l'indice de concordance est élevé, ce qui suggère un fort effet génétique. Il semble néanmoins plus important pour le diabète de type 2 (90% de concordance) que pour le diabète de type 1 (54% de concordance). Page 39

40 On étudie l'influence d'un facteur environnemental (l'ali mentation) sur l'apparition du diabète de type 2. Deux populations d'indiens d'amérique du Nord sont compa rées. La population mexicaine est installée à Mexico, la population Latino-américaine dans la banlieue de San An tonio (Texas). L'alimentation de cette dernière est beau coup plus riche en lipides (graisses) que celle de la popu lation mexicaine. À partir du tableau ci-contre dites quel facteur peut être considéré comme un facteur favorisant l'apparition du diabète. Un indice de masse corporelle élevé peut être considéré comme un facteur favorisant l'apparition du diabète. Pour préciser cet effet, on étudie le risque d'apparition du diabète en fonction de l'indice de masse corporelle (Cf. gra phique ci-dessous). De plus, dans le graphique suivant, nous pouvons différencier les individus réalisant un exercice physique soutenu par semaine ou non. Ces résultats confirment-ils votre réponse précédente? Pourquoi? Oui. En effet, le risque d'appa rition du diabète augmente avec l'indice de masse corporelle. Le fait de faire de l'exercice physique est-il bénéfique ou néfaste par rapport au risque d'apparition du diabète de type 2? Bénéfique. Page 40

41 Correction Page 41

42 3 La procréation 3.1 Le contrôle hormonal du développement sexuel Nous avons vu l importance des hormones sexuelles dans le lien entre génotype et phénotype sexuel. Par leur action, ces hormones induisent l apparition des caractères sexuels secondaires. Nous nous intéressons maintenant aux rôles qu'elles peuvent jouer après la naissance Chez le mâle Observation du développement testiculaire À partir des dosages présentés dans la figure cicontre, dites comment évoluent, au cours de la vie d'un homme, le taux de testostérone et la production de spermatozoïdes? Les deux paramètres sont faibles avant la puberté, augmentent entre 10 et 20 ans. Ils sont stables à un niveau élevé au cours de la vie adulte et décroissent vers l'âge de 60 ans. Mettez en relation cette évolution et celle de la structure du testicule présentée sur les coupes de la figure ci-contre (à gauche les tubes sémini fères d'un individu pré-pubère, à droite celui d'un individu ayant atteint la puberté). Chez un individu pré-pubère, les tubes séminifères ne sont pas encore matures et ne produisent pas de spermatozoïdes. Chez un individu pubère, on peut très clairement distinguer les flagelles des spermato zoïdes au niveau de la lumière du tube. Page 42

43 Le contrôle de l'activité testiculaire Des expériences permettent d'étudier le cont rôle de l'activité testiculaire. Il est conseillé de représenter les résultats obtenus sur un sché ma au fur et à mesure du raisonnement. L'ablation de l'hypophyse (Cf figure ci-contre) induit l'arrêt de la production de spermato zoïdes et de testostérone. L'injection d'extraits d'hypophyse rétablit les deux fonctions. Quelle est donc, d'après-vous, l'influence de l'hypophyse sur les testicules? L'hypophyse contrôle l'activité testiculaire. Au sein des extraits, il est possible d'identifier deux substances qui sont sécrétées par l'hypophyse dans le sang: la FSH et la LH. L'injection de FSH après une ablation de l'hypophyse rétablit uniquement la production de spermatozoïdes. L'injection de LH après une ablation hypophysaire ne rétablit, elle, que la production de testostérone. Comment quali fieriez-vous ces molécules? Quel est le rôle de chacune? Ce sont des hormones: elles agissent à distance et sont transportées par le sang. La FSH contrôle positivement la production de spermatozoïdes; la LH contrôle positivement la production de testostérone. L'hypophyse est elle-même reliée nerveusement à l'hypothalamus qui constitue un deuxième niveau de contrôle. À par tir du schéma et des dosages présentés dans la figure ci-dessous, dites comment est contrôlée la production de LH par l'hypophyse. La production de LH par l'hypophyse est contrôlée nerveusement, par les neurones de l'hypothalamus. Une sécrétion rythmique de GnRH par ceux-ci induit une sécrétion rythmique de LH par l'hypophyse. Page 43

44 Nous étudions maintenant en parallèle les hormones hypophysaire et testiculaire. La Figure 5 présente le résultat d'ex périence de castration: a est un bélier témoin, b est un bélier castré, c est un bélier castré à qui de la testostérone est in jectée. Identifiez les effets de la testostérone sur la production des hormones hypophysaires. La testostérone régule la production de LH: celle-ci est anarchique quand la testostérone est absente (b). Elle semble avoir un ef fet inhibiteur sur la production de LH: les pics de LH sont moins importants quand la quantité de testostérone est élevée (c). Page 44

45 Établissez un schéma bilan représentant l'axe hypothalamo-hypophysaire, les testicules et les différents niveaux de contrôle de leur activité. Page 45

46 Chez la femelle Observation du cycle utérin La figure suivante présente des coupes de l'endomètre (paroi de l'utérus) au cours de différentes phases du cycle menstruel chez la femme. La première photographie correspond aux menstruations (règles), la seconde à la phase préovulatoire, la dernière à la phase post-ovulatoire. Quels éléments évoluent au cours du cycle menstruel? L'épaisseur de l'épithélium utérin, détruit au moment des règles et régénéré petit à petit au cours du cycle; le développement des glandes dans l'endomètre Observation du cycle ovarien Des coupes dans un ovaire permettent d'observer des follicules ovariens. Ces follicules sont des regroupement de cellules contenant l'ovocyte (gamète femelle) et assurant sont développement. Réalisez de rapides schémas interpréta tifs des figures des pages suivantes représentant l'évolution des follicules trois mois avant le cycle ovarien ainsi qu'au cours d'un cycle (le follicule cavitaire précède l'ovulation, le corps jaune correspond à son évolution après l'ovulation). Dans le cadre de la page suivante, vous rappellerez par un court texte quels sont les paramètres qui évoluent principale ment. Page 46

47 Paramètres qui évoluent et à remarquer: la taille du follicule, le nombre de cellules folliculaires, la présence ou non d'une cavité centrale. Page 47

48 Le contrôle du cycle sexuel De même que chez l'homme, des expériences d'ablation peuvent nous aider à comprendre le contrôle du cycle ovarien. L'ablation des ovaires induit une disparition des règles et une atrophie de l'utérus. L'injection d'extraits ova riens rétablit le fonctionnement normal. L'ablation de l'hypophyse provoque la disparition des cycles ovariens et utérins. L'injection répétée de FSH et de LH rétablit le fonctionnement normal. L'ablation de l'utérus ne perturbe pas le fonctionnement ovarien À partir de ces résultats, commencez un schéma du contrôle des cycles ovariens et utérins. Page 48

49 La première figure ci-dessous présente le dosage des hormones hypophysaires et ovariennes au cours du cycle menstruel. Que remarquez vous avant et après le pic de FSH/LH? Avant le pic, la concentration en oestradiol augmente. Elle diminue après le pic et c'est la concentration de progestérone, initiale ment basse, qui augmente. Quel événement cellulaire à lieu à ce moment dans le cycle ovarien? L'ovulation. Page 49

50 La figure en bas de la page précédente permet de comprendre le sens des différents contrôles hormonaux. À partir de la partie a et du début de la partie b du document, dites quel est l'effet des hormones ovariennes sur la sécrétion de LH. Inhibiteur. Quel est l'effet de l'injection d'oestradiol? À quel événement du cycle cette expérience s'apparente-t-elle? L'injection d'oestradiol induit un pic de LH. Le pic de FSH/LH au douzième jour du cycle, qui induit l'ovulation, est donc probablement du à l'augmentation de la quantité d'oestradiol. Sachant comment est contrôlée l'activité de l'hypophyse, synthétisez vos conclusions sur deux schémas complets: un pour le cas général dans le cycle et un pour le cas particulier de la phase ovulatoire. Page 50

51 Correction Contrôle hormonal chez l'homme Bilan du contrôle hormonal chez l'homme et la Femme Page 51

52 Contrôle hormonal et cycle utérin chez la Femme Page 52

53 Accouplement, fécondation et début de la grossesse Hormones et comportement sexuel La figure ci-contre présente le comportement sexuel d'un bélier en relation avec son taux de testostérone au cours d'une année. Que remarquez-vous? L'apparition de l'activité sexuelle semble en relation avec un pic de concentration de testostérone. La figure ci-contre présente l'activité sexuelle (proximi té des mâles et accouplements) chez une chèvre en rela tion avec la concentration de LH. Que remarquezvous? L'activité sexuelle est concentrée autour du pic de LH. Quelle interprétation fonctionnelle pouvez-vous donner à cette observation? Le pic de LH marque l'ovulation, donc le moment ou la femelle est réceptive et peut concevoir. Le fait de concentrer les accouple ments durant cette période assure une plus grande probabilité d'être fécondée. Page 53

54 3.2.2 Le début de la grossesse La figure ci-dessous présente les différentes étapes de la formation d'un embryon: de l'ovulation à la nidation. Page 54

55 La fécondation correspond à la rencontre du gamète femelle et du gamète mâle. Comparez les tailles des deux gamètes. tête du spermatozoïde: 8cm/3000 = 26 micromètres ovocyte : 1,5cm/15 = 1 mm Faites le schéma d'un spermatozoïde en vous aidant de la photographie de la figure précédente et des vos connais sances. Quel est l'événement cellulaire majoritaire au début du déve loppement de l'embryon? Les divisions cellulaires (mitoses). L'embryon se fixe sur la muqueuse utérine (nidation) qui est normalement renouvelée tous les mois, au cours des menstruations. On remarque que les menstruations s'arrêtent lors de la grossesse ce qui permet alors à l'embryon de se dé velopper. Il reste à comprendre ce qui modifie la régulation du cycle menstruel détaillée précédemment. On dose les concentrations de plusieurs hormones dans le sang au cours d'une grossesse dans la figure suivante. Connaissant le rap port entre concentration de progestérone et règles, discutez son rôle ici. Les règles apparaissent quand le taux de progestérone chute. Ici le taux reste élevé durant toute la grossesse et empêche donc l'apparition des règles. Sachant qu'un début de grossesse sans sécrétion d'hcg aboutit à une fausse couche, expliquez quel semble être le rôle de l'hcg. Comme le montre le schéma récapitulant les premiers événements de la grossesse, le placenta produit l'hcg qui agit sur le corps jaune et stimule la production de progestérone et d'oestrogènes (Cf graphique ci dessus) qui empêchent l'apparition des règles. Page 55

56 3.3 Maîtrise de la procréation L'Homme est de plus en plus capable de réguler les naissances en agissant au cours de différentes étapes de la procréa tion Empêcher la procréation: contraception et contragestion Les moyens contraceptifs tirent partie de notre connaissance du contrôle de l'activité des organes sexuels mâle ou fe melle. La figure ci-dessous compare un cycle normal et un cycle de femme sous pilule contraceptive mini-dosée. Com parez les deux cycles, expliquez vos observations à partir de vos connaissances sur le contrôle du cycle ovarien et dites pourquoi ceci empêche la procréation. Dans le cas où la pilule est prise le taux de progestérone reste bas et le taux d'oestradiol reste également bas et relativement constant (pas de pic). Il n'y a donc pas de pic de FSH et de LH et donc pas d'ovulation. Étant donné qu'aucun ovule n'est pro duit, il ne peut y avoir fécondation. Il est également possible d'interrompre une grossesse commencée depuis peu de temps et de provoquer l'expulsion de l'embryon par la prise d'une pilule en contexte médicalisé: le RU 486. On dit alors que cette pilule est un contragestif. Le RU 486 est une molécule très proche de la progestérone qui bloque ses effets. Connaissant le rôle de la progesté rone avant et après la fécondation, expliquez pourquoi le RU 486 empêche la gestation. Avant la grossesse, la progestérone stimule le développement de la muqueuse utérine ce qui facilite la nidation. Cet effet promo teur de la gestation est supprimé. Après la nidation, la production d'hcg induit la production d'une grande quantité de progestérone ce qui évite l'apparition des règles. Quand le RU 486 est utilisé, l'action de la progestérone est bloquée (les récepteurs cellulaires sont saturés par le RU 486 et la progestérone ne peut s'y fixer) donc les règles apparaissent, ce qui expulse un embryon éventuellement fixé sur la paroi uté rine. Page 56

57 3.3.2 Rendre la procréation possible La FIVETE (Fécondation In-Vitro Et Transplantation d'embryon) est une méthode permettant l'implantation d'em bryon chez des personnes présentant des problèmes lors d'une procréation normale (trompes bouchées etc.). La figure ci-dessus présente les différentes étapes de ce processus. L'ovulation est déclenchée artificiellement par un traitement hormonal. De quelle(s) hormone(s) s'agit-il? LH ou oestradiol. L'utérus doit également être préparé à recevoir un embryon. Encore une fois, le traitement hormonal mime ce qui se passerait dans le cas d'une vraie fécondation. Quel est le traitement hormonal administré dans ce cas? hcg ou progestérone à forte dose et constamment. Page 57

58 4 La réaction immunitaire Un exemple d'agent pathogène: le virus du SIDA Structure du virus La Figure suivante présente une vue schématique du virus VIH (Virus de l'immuno-déficience Humaine) qui provoque le SIDA (Syndrome d'immuno-déficience Acquise). Le schéma ci-dessous représente le cycle de ce virus dans une cellule qu'il infecte. Les étapes de ce processus vous sont décrites en dessous dans un ordre aléatoire. Vous les replacerez sur le schéma. Page 58

59 Intégration: L'intégrase contenue dans la particule virale permet l'intégration de la molécule d'adn viral double brin, issue de la phase rétro-transcription, dans le génome de la cellule infectée. Reconstruction: De nouvelles particules virales sont reconstruites à partir des éléments synthétisés par la cellule in fectée. Multiplication: La machinerie de synthèse protéique de la cellule réalise la transcription et la traduction de l'informa tion génétique virale. Elle permet ainsi la création de multiples particules virales. Infection: La membrane lipidique de la particule virale fusionne avec la membrane plasmique d'une cellule et le conte nu de la particule virale est ainsi déversé dans la cellule infectée. Exocytose: Les particules virales reconstruites au sein de la cellule infectée en sortent dans des vésicules et sont ainsi pourvues d'une membrane lipidique: ce sont de nouvelles particules virales complètes et fonctionnelles. Rétro-transcription: La reverse transcriptase contenue dans la particule virale transforme l'arn viral en ADN simple brin puis celui ci est dupliqué et forme une molécule d'adn double brin Évolution de la maladie Le graphique ci-contre représente l'évolution de la charge en virus HIV, celle du taux de lymphocyte CD4 fonctionnels ainsi que celle du taux d'anticorps spécifiques des protéines membranaires du virus. Les lymphocytes CD4 sont des cellules du système immuni taire qui sont les cibles du virus HIV: c'est à l'intérieur de ces cellules qu'il réalise le cycle précédemment décrit, cycle qui finit par tuer la cellule infectée. Ces cellules servent habi tuellement à la défense de l'organisme contre les maladies (=l'immunité). Décrivez les deux types de progression de la maladie. Dans les deux cas, nous pouvons remarquer un pic de la charge virale entre 3 et 9 semaines. Ensuite, chez certains individus, la maladie progresse et les symptômes apparaissent environ 8 ans après l'infection, lorsque le taux de CD4 est très faible. Chez d'autre individus, la charge virale reste assez basse et le taux de CD4 se maintient. Il n'y a pas d'évolution vers le stade termi nal de la maladie. D'après les informations que vous avez pu recevoir concernant cette maladie, où pourriez vous placer le stade appelé séropositivité? Les individus séropositifs sont infectés par le virus et présentent, dans le sérum, des anticorps spécifiques de l'antigène viral. En outre, le stade «séropositif» est, dans le cas du SIDA, souvent associé à une absence des symptômes de la maladie. La séroposi tivité commence donc dès que les anticorps spécifiques des protéines membranaires du virus apparaissent. Le stade séropositif au sens commun du terme est plus important dans le second type d'évolution. Page 59

60 Les individus qui atteignent le stade SIDA meurent du fait de l'accumulation d'infections qualifiées d'«opportunistes». Ce sont des maladies habituellement bénignes chez les individus sains mais qui prennent des proportions particulières chez les individus atteints du SIDA. Sachant à quel type de cellule s'attaque le VIH, expliquez pourquoi les individus malades sont si sensibles à des maladies qui semblent inoffensives et pourquoi ces infections sont qualifiées d'«oppor tunistes». Le VIH attaque des cellules impliquées dans la défense de l'organisme. Ces cellules étant moins nombreuses, les défenses de l'or ganisme sont moins performantes ce qui explique pourquoi des maladies bénignes ne sont pas éliminées. Ces maladies «pro fitent» d'une faiblesse inhabituelle du système immunitaire: elles sont «opportunistes» Le processus immunitaire Les cellules immunitaires et leur coopération L'étude du SIDA nous a fait découvrir un type de cellule immunitaire (les lymphocytes CD4) et a mis en valeur l'importance de ces cellules dans le maintien de l'intégrité de l'organisme. Nous allons nous l'intéresser à l'intégralité d'un processus immunitaire suite à l'introduction d'un corps étranger dans l'organisme présenté par la Figure ci-des sous. Ce corps étranger peut être une toxine, une bactérie ou un virus infectant des cellules du corps. Vous relierez chacune des descriptions ci-dessous à un des phénomènes numérotés sur la figure de la page précédente. Immobilisation des cellules étrangères ou des particules antigéniques par les anticorps. 10 Présentation de l'antigène par un macrophage ou une cellule dendritique transformée en cellule pré sentatrice de l'antigène. Un lymphocyte T vient se lier à la cellule présentatrice de l'antigène et recon naît ainsi l'antigène, ce qui l'active. 5 Interaction entre un lymphocyte CT 4 «Helper» activé et un lymphocyte B partiellement activé ce qui active complètement le lymphocyte B. 6b Absorption (endocytose) par les macrophages des cellules étrangères/infectées immobilisées par les anticorps. Production de nombreux anticorps par les plasmocytes. 4a 9 Reconnaissance de l'antigène, présent à la surface d'une bactérie ou d'une cellule du corps infectée par un virus, ou d'une particule antigénique circulant librement dans le corps par des anticorps circulants. 1 Absorption (endocytose) par les macrophages des particules antigéniques agglomérées par les anti corps. 4b Un lymphocyte CT 8 activé peut reconnaître l'antigène sur une cellule étrangère/infectée et la détruit. Reconnaissance de l'antigène par un lymphocyte B ce qui l'active partiellement. Destruction de la cellule étrangère/infectée par le système protéique du complément. La cellule est perforée et explose. Multiplication clonale (à l'identique) d'un lymphocyte B activé et différenciation de ceux-ci en plas mocytes. Activation de la voie du complément: des protéines viennent perforer la membrane de la cellule étrangère/infectée en se fixant sur les immunoglobulines. Absorption (endocytose) et destruction des fragments de cellules étrangères/infectées détruites ou des amas de cellules ou de particules antigéniques immobilisés par les anticorps. Les macrophages jouent généralement ce rôle. 8 6a Absorption (endocytose) par les cellules dendritiques de particules antigéniques circulantes. Page 60

61 Page 61

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Pourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors?

Pourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors? Pourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors? elle va pour cela créer des éléments chargées de transmettre un message à son corps (les hormones) : la «relaxine»

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire Séquence 1 Glycémie et diabète Sommaire 1. Prérequis 2. La régulation de la glycémie 3. Le diabète 4. Synthè se 5. Glossaire 6. Exercices Exercices d apprentissage du chapitre 2 Exercices d apprentissage

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES Plan de cours STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES 101-FYA-PT Pondération 3-1-2 Gilles Bourbonnais (C360) gilles.bourbonnais@dgpc.ulaval.ca Sciences de la Nature / PASC@L http://ici.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/

Plus en détail

Séquence : La circulation sanguine

Séquence : La circulation sanguine Séquence : La circulation sanguine Objectifs généraux : Amener l élève à Comprendre le rôle du cœur dans la circulation sanguine. Connaître le rôle du sang et ses composants. Connaître l anatomie du cœur.

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral intramusculaire

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral intramusculaire ésumé des Caractéristiques du Produit 1 sur 5 21/09/2010 14:31 Mis à jour : 16/02/2010 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Partie 1, Chapitre 4 INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Constat : à l'exception des jumeaux, chaque individu est unique. Ses caractères héréditaires dependent des info génétiques (allèles) portées

Plus en détail

Fonctionnement de l organisme et besoin en énergie

Fonctionnement de l organisme et besoin en énergie Partie 2 Fonctionnement de l organisme et besoin en énergie Y Cette partie doit permettre à l élève d appréhender quelques aspects généraux concernant le fonctionnement du corps humain. Il s agit principalement

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

TITRE : On est tous séropositif!

TITRE : On est tous séropositif! PRÉPARER UNE «SITUATION COMPLEXE DISCIPLINAIRE», SITUATION D APPRENTISSAGE ET/OU D ÉVALUATION TITRE : On est tous séropositif! classe : 3 ème durée : 30 min I - Choisir des objectifs dans les textes officiels.

Plus en détail

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique Partie 1 : Spécificité d'un anticorps pour un déterminant antigénique du VIH La séropositivité pour le VIH correspond à la présence

Plus en détail

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF Organisation Tunisienne pour L Éducation et de la Famille Elaboré par Diabète infantile Boughanmi Hajer Encadré par : Licence appliquée en Biotechnologie JAOUA Noureddine Membre du bureau exécutif de l

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

Fécondation in vitro avec don d ovocytes Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot Le diabète de type 1 UNSPF Ségolène Gurnot Juin 2013 Légende Entrée du glossaire Abréviation Référence Bibliographique Référence générale Table des matières Introduction 5 I - Introduction 7 A. Quelle

Plus en détail

GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS Cette brochure a été conçue dans le but de répondre à vos questions et vous aider à prendre une décision

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Sommaire de la séquence 8

Sommaire de la séquence 8 Sommaire de la séquence 8 Nous avons découvert dans la séquence 7 que les micro-organismes sont présents partout dans notre environnement et qu à la faveur d une lésion, ils sont capables de franchir nos

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale,

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale, LES «ANNEXES» DE LA CAVITE ORALE La Langue La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale, occupe l espace dans cette cavité orale, dans la concavité de l arche mandibulaire,

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Chapitre 1: Facteurs d'échelle

Chapitre 1: Facteurs d'échelle Chapitre 1: Facteurs d'échelle Des considérations générales sur la taille des objets ou des êtres vivants et leur influence sur différents paramètres, permettent d'établir simplement quelques lois ou tendances,

Plus en détail

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI Fonction de conduction de la moelle épinière Dr F. TOUMI I. GENERALITES : Communication Moelle avec les centres supra spinaux Communication Intra segmentaire (ipsilatérale / controlatérale) Communication

Plus en détail

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LES FEMMES ET LE SPORT LES FEMMES ONT LE CŒUR MOINS SENSIBLE Moins de maladie cardiovasculaire protection hormonale sauf tabac + pilule LES

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

University of Tokyo Graduate School of Agricultural and Life Sciences et. Kanagawa Academy of Science and Technology

University of Tokyo Graduate School of Agricultural and Life Sciences et. Kanagawa Academy of Science and Technology COMMUNIQUÉ DE PRESSE le 25 mars 2014 Une étude conjointe menée par University of Tokyo Graduate School of Agricultural and Life Sciences et Kanagawa Academy of Science and Technology suggère que le sirop

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

CHAPITRE III /Glycémie-Diabète/ Le Diabète

CHAPITRE III /Glycémie-Diabète/ Le Diabète CHAPITRE III /Glycémie-Diabète/ Le Diabète Problématiques : Comment diagnostique-t-on un diabète chez un patient? Quels sont les mécanismes à l'origine des deux principaux types de diabète? Quels sont

Plus en détail

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43 LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE Comité pédagogique SAP SDIS 43 DEFINITIONS Electrisation: manifestations physiopathologiques liées au passage du courant dans l organisme Electrocution: décès par électrisation

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

1 les caractères des êtres humains.

1 les caractères des êtres humains. Quelques rappels des classes précédentes ACTIVITÉ livre pages 8 et 9 : apprendre le bilan de la page 9 Les êtres vivants sont répartis en espèces. Chaque être vivant est formé de cellules. schéma d une

Plus en détail

Information génétique

Information génétique chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

DOSSIER D'INSCRIPTION

DOSSIER D'INSCRIPTION CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE NICE ECOLE D' INFIRMIERS ANESTHESISTES CONCOURS D ENTREE DOSSIER D'INSCRIPTION DATE LIMITE DE DEPOT LE DERNIER JOUR OUVRABLE DU MOIS DE MARS ANNEE N ECOLE INFIRMIERS

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

1S9 Balances des blancs

1S9 Balances des blancs FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S9 Balances des blancs Type d'activité Étude documentaire Notions et contenus Compétences attendues Couleurs des corps chauffés. Loi de Wien. Synthèse additive.

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Notice MESURACOLOR Colorimètre à DEL Réf. 22020 Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Indicateur Etalonnage Bouton Marche/Arrêt Indicateur de sélection de la longueur d'onde Indicateur de mode chronomètre

Plus en détail

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma TP THÈME LUMIÈRES ARTIFICIELLES 1STD2A CHAP.VI. INSTALLATION D ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE SÉCURISÉE I. RISQUES D UNE ÉLECTROCUTION TP M 02 C PAGE 1 / 4 Courant Effets électriques 0,5 ma Seuil de perception -

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail