NOTE TRIMESTRIELLE DE CONJONCTURE DE LA MICROFINANCE

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1 REPUBLIQUE DU BENIN Fraternité-Justice-Travail ******* MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ********* CABINET DU MINISTRE ************ CELLULE DE SURVEILLANCE DES STRUCTURES FINANCIERES DECENTRALISEES NOTE TRIMESTRIELLE DE CONJONCTURE DE LA MICROFINANCE Bulletin trimestriel Juillet - Septembre 2012 N 015 / 2012 Novembre 2012 Avec l appui financier du Programme d Appui au Secteur de la Micro Finance au Bénin i

2 TABLE DES MATIERES LISTE DES ANNEXES... iii LISTE DES TABLEAUX... iii LISTE DES GRAPHIQUES... iii LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS... iv PREFACE... vi INTRODUCTION DONNEES GENERALES Présentation du CSFASM Évolution de la clientèle Evolution du personnel permanent OPERATIONS FINANCIERES Evolution des dépôts Évolution du nombre de déposants Evolution du montant des dépôts Evolution des Crédits Nombre de bénéficiaires de crédits Montant de crédits octroyés par les SFD Evolution de l encours brut de Crédits Créances en Souffrance Taux de remboursement des crédits Placements des SFD Lignes de crédit Lignes de crédit interne Lignes de crédit externe Evolution des taux d intérêt CONCLUSION ANNEXES ii

3 LISTE DES ANNEXES Annexe A : Annexe B : Annexe C : Photo des membres du Comité de Stabilité Financière et d Assainissement du Secteur de la Microfinance (CSFASM) et des PTF (UCF-Bénin et PASMIF) Photo du Ministre Chargé des Finances, Madame MATHYS Adidjatou Alayi au cours du lancement officiel du CSFASM Cérémonie d installation du CSFASM dans la salle ST PAS du Ministère de l Economie et des Finances LISTE DES TABLEAUX L Tableau 1 : Evolution trimestrielle du nombre de clients des SFD (avril 2011 à septembre 2012)... 4 Tableau 2 : Evolution trimestrielle du nombre de déposants (avril 2011 à septembre 2012)... 5 Tableau 3 : Evolution trimestrielle du montant des dépôts (avril 2011 à septembre 2012)... 6 Tableau 4 : Evolution trimestrielle du crédit moyen par emprunteur (avril 2011 à septembre 2012)... 9 Tableau 5 : Evolution trimestrielle de l encours brut de crédits (avril 2011 à septembre 2012) Tableau 6 : Evolution trimestrielle des créances en souffrance (avril 2011 à septembre 2012) Tableau 7 : Evolution trimestrielle du taux de créances en souffrance (avril 2011 à septembre 2012) Tableau 8 : Evolution trimestrielle du taux de remboursement des crédits (avril 2011 à septembre 2012) Tableau 9 : Evolution trimestrielle des placements des SFD (avril 2011 à septembre 2012) Tableau 10 : Evolution trimestrielle des lignes de crédit Interne (avril 2011 à septembre 2012) Tableau 11 : Evolution trimestrielle des lignes de crédit externe (avril 2011 à septembre 2012) Tableau 12 : Evolution trimestrielle des taux d intérêt (avril 2011 à septembre 2012) LISTE DES GRAPHIQUES Graphique n 1: Evolution trimestrielle de l effect if du personnel permanent (avril 2011 à septembre 2012)... 5 Graphique n 2 : Répartition des dépôts collectés a u cours du troisième trimestre 2012 par l ensemble des SFD... 7 Graphique n 3 : Evolution comparée du nombre d emp runteurs par catégorie de SFD (avril 2011 à septembre 2012)... 8 Graphique n 4: Evolution du volume de crédits octr oyés, en millions FCFA, par type de SFD (avril 2011 à septembre 2012)... 9 iii

4 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS 2ADPR YANAVO ACFB ALIDé APHEDD ASMAB ASOPRIB AssEF BAVEC BCEAO CACOP BENIN CAMTES CBEC CCEC CCIF NATITINGOU CFAD-BENIN CICOB CMMB CNSEC COMUBA COOPECDI COWEC CPEC CREMU-BENIN CSSFD DWM FECECAM FESPROD FIDEVIE FINADEV SA GFI IMCEC MC MCAPE MDB MIVE FINANCE MODEC Action d Aide et de Développement à la Population Rurale Association des Caisses de Financement à la Base Association de Lutte pour la promotion des Institutions de Développement Association pour la Promotion de l Homme, la Protection de l Environnement pour un Développement Durable Association pour la Solidarité des Marchés du Bénin Association pour la Solidarité et la Promotion des Initiatives à la Base Association d Entraide des Femmes Base Villageoise d Epargne et de Crédit Banque Centrale des Etats de l'afrique de l'ouest Coopérative d Appui et de Crédit aux Organisations Paysannes du Bénin Caisse Mutuelle l'espoir Caisse Béninoise d Epargne et de Crédit Coopérative Chrétienne d Epargne et de Crédit Coopérative Communale d Intermédiation Financière de Natitingou Centre pour la Formation et l Appui au Développement à la base Centre des Initiatives Communautaires pour les Organisations de Base du Bénin Caisse du Mouvement Mutualiste Béninois Caisse Nationale de Sécurité de l Epargne et du Crédit Coopérative des Membres Unis Béthel Actions Coopérative d Epargne et de Crédit pour le Développement Intégral Coopérative Wesleyenne d Epargne et de Crédit Coopérative pour la Promotion de l Epargne et de Crédit CREdit MUtuel du Bénin Cellule de Surveillance des Structures Financières Décentralisées Donga Women Microfinance Faîtière des Caisses d Epargne et de Crédit Agricole Mutuel Femmes Solidaires pour la Promotion et le Développement Action pour le Financement, le Développement, l Environnement et la Vie Financial Development Groupe Financier Indépendant Institutions Mutualistes et Coopératives d Epargne et/ou de Crédit Mutualité Chrétienne Mutuelle de Crédit et d Assistance à la Petite Entreprise Mutuelle pour le Développement à la Base Mouvement pour l Instauration d une Véritable Entraide Mutuelle de l Ouémé pour le Développement de l Epargne et le Crédit iv

5 MSFP NTCM ONG PADME PAPME PASMIF PEBCo RENACA SFD UMOA UNACREP Mutuelle des Services Financiers pour la Prospérité Organisation Non Gouvernementale Association pour la Promotion et l Appui au Développement des Micro Entreprises Agence pour la Promotion et l Appui aux Petites et Moyennes Entreprises Projet d Appui au Secteur de la Microfinance Promotion de l Epargne/ Crédit à Base Communautaire Réseau National des Caisses Autogérées Système Financier Décentralisé Union Monétaire Ouest Africaine Union Nationale des Caisses Rurales d Epargne et de Prêt v

6 PREFACE Le processus d assainissement du secteur de la microfinance, en cours au niveau de la Cellule de Surveillance des Structures Financières Décentralisées (CSSFD), représente pour les structures opérant en marge de la réglementation, une vraie porte de sortie et pour les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), l occasion de se mettre en conformité avec la réglementation. La signature très prochaine du décret d application de la loi n du 21 mars 2012 portant règlementation des SFD représente le dernier maillon manquant de l arsenal réglementaire. La signature de ce décret permettra une meilleure application des procédures de mise en œuvre des dispositions de la loi. En sus des mesures préalables qui sont en exécution au niveau de la CSSFD, d autres mesures curatives et préventives interviendront pour l instauration de meilleures pratiques dans le secteur de la finance décentralisée. La perspective de mieux coordonner ces interventions augure de la nécessité, pour le Bénin, de disposer d une stratégie nationale adaptée d assainissement du secteur de la finance décentralisée. La mise à disposition des acteurs de ce numéro de la Note Trimestrielle de Conjoncture de la Microfinance vise à leur permettre de rester informés des récents développements que connaît le secteur de la finance décentralisée, de connaître ses tendances au cours de ce troisième trimestre, afin de pouvoir prendre des décisions optimales. Le Coordonnateur Louis BIAO vi

7 INTRODUCTION La mise à disposition d informations fiables sur sa situation financière globale au profit de l ensemble des acteurs intervenant dans la consolidation des acquis et le développement du secteur de la finance décentralisée répond à l ambition de la Tutelle de promouvoir l épanouissement et la croissance des systèmes financiers décentralisés et de mettre en place un dispositif de comparaisons mutuelles nécessaire à la diffusion des bonnes pratiques. Cet exercice s avère important dans le contexte béninois, étant donné que le secteur de la microfinance est en plein essor, avec de remarquables efforts d innovations qui ouvrent de nouvelles perspectives. En d autres termes, l exercice permettra de s inspirer des avancées des uns, en veillant à les transposer et à les adapter aux spécificités des autres. Cette édition de la (NTCM) consacre un point aux données générales et, plus spécifiquement, à la présentation du Comité de Stabilité Financière et d Assainissement du Secteur de la Microfinance (CSFASM) créé par le Gouvernement dans le cadre de l assainissement du secteur. Les autres points mettent l accent sur l évolution des activités d intermédiation financière menées par les SFD pendant le troisième trimestre 2012, en comparaison avec les performances enregistrées durant les trimestres précédents. Les informations analysées résultent de la compilation des données trimestrielles d avril 2011 à septembre 2012 de tous les SFD autorisés par le Ministre de l Economie et des Finances (MEF) et qui sont fonctionnels à fin septembre

8 1. DONNEES GENERALES Cette rubrique met en exergue les informations relatives au Comité de Stabilité Financière et d Assainissement du Secteur de la Microfinance (CSFASM), l évolution de l effectif de la clientèle, et la situation de l emploi dans le secteur Présentation du CSFASM L assainissement du secteur de la finance décentralisée reste l un des défis majeurs que les Autorités de Tutelle se sont engagées à relever. Ce défi est né du constat fait de la prédominance en terme numérique, dans le secteur de la microfinance, des institutions qui exercent en marge de la réglementation. Selon le recensement national des institutions de microfinance réalisé en 2011 par le Ministère de l Economie et des Finances (MEF), 721 institutions de microfinance opèrent sur le territoire béninois à travers 1021 points de services, dont 495 opèrent en marge de la réglementation. En conséquence, le Gouvernement a créé, par décret N du 30 décembre 2011, le Comité de Stabilité Financière et d Assainissement du Secteur de la Microfinance (CSFASM). Son installation officielle a eu lieu le 03 avril 2012, sous la présidence du Ministre en Charge des Finances. Quelques images présentant les membres du comité et marquant les temps forts de la cérémonie d installation sont annexées à la présente NTCM. Le Comité de Stabilité Financière et d Assainissement du Secteur de la Microfinance a pour missions, la sécurisation du secteur financier, l identification et la fermeture des structures de collecte d épargne et/ou d octroi de crédit qui opèrent dans le secteur financier sans autorisation préalable et au mépris des textes en vigueur. A cet effet, il est chargé entre autres : - d exercer et de coordonner la fonction de veille permanente sur l ensemble du secteur financier, y compris le secteur informel ; - de créer un cadre sécurisé de gestion et d échanges d informations entre les institutions afin de faire une détection précoce, de procéder à l arrêt des violations de la loi, d éliminer les menaces liées à ces violations contre le public et les institutions financières ; - de veiller au renforcement des actions d information et de prévention menées par la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) sur les établissements de crédit en matière de lutte contre le blanchiment ; - de veiller à l application stricte des sanctions prévues par les textes législatifs et réglementaires visant notamment la collecte illégale d épargne. Le CSFASM est composé de quinze (15) membres qui sont notamment : Président : le Directeur de Cabinet du Ministre de l Economie et des Finances ; Premier Vice-président : le Conseiller Technique aux Finances du Ministre de 2

9 l Economie et des Finances ; Deuxième Vice-président : l Agent Judiciaire du Trésor ; Premier Rapporteur : le Coordonnateur de la Cellule de Surveillance des Structures Financières Décentralisées ; Deuxième Rapporteur : le Directeur des Affaires Monétaires et Financières ; Membres : - un représentant du Premier Ministre ; - un représentant du Ministre de l Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes ; - un représentant du Ministre de la Défense Nationale ; - un représentant du Ministre Chargé de la Microfinance et de l Emploi des Jeunes et des Femmes ; - un représentant du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l Homme, Porte-parole du Gouvernement ; - un représentant du Ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l Administration et de l Aménagement du Territoire ; - un représentant de la Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest (BCEAO); - un représentant de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) ; - un représentant de l Association Professionnelle des Praticiens de la Microfinance (Consortium Alafia) ; - un représentant de l Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF). Le CSFASM se réunit une fois par mois sur convocation du Président. Des sessions extraordinaires peuvent être également tenues en cas de besoin Évolution de la clientèle L évolution du nombre de clients des SFD au Bénin entre avril 2011 et septembre 2012 est consignée dans le tableau ci-dessous. 3

10 Tableau 1 : Evolution trimestrielle du nombre de clients des SFD (avril 2011 à septembre 2012) Oct. à Janv. à Juin 11 Sept. 11 Déc. 11 Mars 12 Juin 12 Sept 12 IMCEC CREDIT DIRECT ONG A VOLET CREDIT ENSEMBLE DES SFD Variation 6,3% 0,2% 1,3% -7,1% 13,2% Glissement annuel 6,8% La confiance renouvelée accordée aux Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et la bonne perception des produits et services par les clients, membres ou bénéficiaires, se sont remarquées à nouveau au troisième trimestre En effet, la clientèle du secteur s est établie à , soit une croissance de 6,8% d avril 2011 à septembre Le tableau ci-après illustre assez bien ce constat. Après la baisse de l effectif de la clientèle des SFD enregistrée au deuxième trimestre 2012, on note pendant le trimestre suivant l adhésion dans le secteur de nouveaux clients, ce qui traduit une croissance de 13,2%. Tous les SFD ont contribué à cette croissance de la clientèle, excepté quelques structures, telles que SIAN SON Microfinance (-2.343), GFI (-684), FECECAM (-87) et MIVE FINANCE (-36), qui n ont pas connu d augmentation au niveau de leur clientèle. A fin septembre 2012, l effectif de la clientèle des institutions mutualistes et/ou coopératives d épargne et de crédit (IMCEC) est prépondérant. Leur clientèle représente 62,0% de la clientèle du secteur. Cette catégorie est suivie par celle des structures de crédit direct (26,8%) puis celle des Organisations Non Gouvernementales (ONG) à volet crédit (11,2%) Evolution du personnel permanent A la lumière du graphique 1 ci-après, il ressort que le secteur de la microfinance du Bénin emploie directement au moins agents, toutes catégories socioprofessionnelles confondues, depuis avril En particulier, au troisième trimestre 2012, le secteur a employé agents de tous genres pour offrir les services financiers à sa clientèle. Soulignons à l effet que l effectif du personnel permanent le plus important, entre avril 2011 et septembre 2012, est celui observé au troisième trimestre 2012, ce qui traduit une progression de 12,7% de cet indicateur, comparativement au deuxième trimestre A l exception des Institutions Mutualistes ou Coopératives d Epargne et de Crédit (IMCEC), qui ont affecté négativement la progression de cet effectif (-1,6%), les structures de crédit direct et les ONG à volet crédit l ont impacté respectivement de 33,4% et 25,9%. Quant aux structures de crédit direct, leur croissance s est avérée plus poussée. 4

11 Graphique n 1: Evolution trimestrielle de l effectif du personnel permanent (avril 2011 à septembre 2012) La part relative aux IMCEC représente 50,7%, celle des structures de crédit direct est de 39,7% et enfin celle des ONG à volet crédit se fixe à 9,6%. L analyse du glissement annuel, par rapport au mois de septembre 2012, révèle que l effectif du personnel permanent des SFD s est accru de 5,5%, ce qui correspond à 129 nouveaux emplois créés. 2. OPERATIONS FINANCIERES Cette rubrique fait l analyse des principaux indicateurs de performance des SFD. Il importe, néanmoins, de préciser que l analyse est focalisée sur les indicateurs financiers relatifs aux dépôts collectés et au portefeuille de crédit durant le trimestre sous revue Evolution des dépôts Évolution du nombre de déposants Le tableau n 2 présente l évolution trimestrielle d u nombre des déposants, entre avril 2011 et septembre Tableau 2 : Evolution trimestrielle du nombre de déposants (avril 2011 à septembre 2012) Oct. à Janv. à Juin 11 Sept. 11 Déc. 11 Mars 12 Juin 12 Sept 12 IMCEC CREDIT DIRECT ONG A VOLET CREDIT ENSEMBLE DES IMF Variation -5,7% 2,7% -0,2% -0,3% 11,4% Glissement annuel 13,8% 5

12 Après la légère diminution observée à fin juin 2012, on note une hausse de 11,4% du nombre de déposants des SFD qui est passé de à entre le deuxième et le troisième trimestre Cette hausse résulte des progrès enregistrés au niveau des trois (03) catégories de SFD dont les ONG à volet crédit (73,24%), les institutions de crédit direct (33,27%) et les mutuelles ou coopératives d épargne et de crédit (2,73%). Le glissement annuel traduit une augmentation du nombre de déposants 13,8%. De façon générale, la plus grande part des déposants revient aux institutions mutualistes ou coopératives d épargne et de crédit qui regroupent plus de 74% du total du secteur, chaque trimestre. Cette situation est caractéristique du mode de fonctionnement de ces institutions qui, consiste d abord en la collecte de l épargne auprès de leurs membres, avant de le redistribuer sous la forme de crédit. Le nombre de déposants rapporté à l effectif de la clientèle, qui exprime le nombre de fois que chaque client a effectué une opération de dépôt sur son compte au cours du trimestre, est de 1,0% ; ce qui signifie que chaque client a fait au moins une opération en moyenne au cours de la période sous revue Evolution du montant des dépôts Le tableau ci-dessous renseigne sur l évolution du montant des dépôts au cours de la période sous revue. Tableau 3 : Evolution trimestrielle du montant des dépôts (avril 2011 à septembre 2012) Oct. à Janv. à (en millions FCFA) Juin 11 Sept. 11 Déc. 11 Mars 12 Juin 12 Sept 12 IMCEC CREDIT DIRECT ONG A VOLET CREDIT ENSEMBLE DES IMF Variation -2,8% -5,9% 3,2% 10,8% 5,2% Glissement annuel 13,3% Pendant les trois premiers trimestres de l année 2012, l encours des dépôts du secteur a augmenté de façon continue, soit, de 3,2% au premier trimestre, de 10,8% au deuxième trimestre et de 5,2% au troisième trimestre. L encours des dépôts du secteur à fin septembre 2012 est évalué à millions de FCFA. La croissance observée résulte des efforts de toutes les catégories de SFD dont principalement les institutions de crédit direct (31,7%) suivies des ONG à volet crédit (9,2%) puis des mutuelles ou coopératives d épargne et de crédit (0,8%). Les dépôts des institutions mutualistes ou coopératives d épargne et de crédit, pendant la période sous revue, représentent 78,8% des dépôts du secteur, comme le révèle le camembert ci-après. Cette situation s explique par le mode de fonctionnement de ces types d institutions, qui est 6

13 mentionné précédemment au point 2.1.1, et notamment par la présence dans ce groupe de la FECECAM (plus grand réseau d institutions de microfinance du pays) qui détient à elle seule plus de 65% des dépôts du secteur. Les structures de crédit direct, dont la collecte de l épargne ne constitue pas l activité principale, détiennent environ 16,2% des dépôts du secteur, dépôts liés notamment aux déboursements de crédits (l épargne bloquée ou l épargne préalable). Toutefois, il convient de souligner que ces institutions, pour la plupart, ont commencé par collecter l épargne directe. C est le cas par exemple de PADME et de FINADEV. Les ONG à volet crédit, quant à eux, ont pu collecter 5% des dépôts du secteur. Le montant moyen par déposant, qui est mesuré par l encours moyen de dépôt par épargnant, connaît une baisse de 5,6% sur la période sous revue. Graphique n 2 : Répartition des dépôts collectés au cours du troisième trimestre 2012 par l ensemble des SFD 2.2. Evolution des Crédits Cette rubrique est axée sur l analyse des indicateurs relatifs à l activité de crédit, notamment l effectif des bénéficiaires de crédits, l encours de crédit, le volume des crédits octroyés, le crédit moyen par emprunteur, les créances en souffrance et le taux de remboursement Nombre de bénéficiaires de crédits Le nombre de bénéficiaires a connu une augmentation de 1,6%, entre le deuxième et trimestres 2012, passant respectivement de à pour l ensemble des SFD. Comme l illustre le graphique n 03, l augmentation est essentiellement impulsée par les structures de crédits directs qui ont enregistré une hausse considérable de 33,3% du nombre de leurs bénéficiaires de crédit. En revanche, les IMCEC et les ONG à volet microfinance ont vu le nombre d emprunteurs baisser respectivement de 6,4% et 25%. En valeur, pour les IMCEC, le nombre de bénéficiaires est passé 7

14 de à Quant aux ONG à volet microfinance, il est passé de à S agissant des institutions de crédit direct, le nombre de bénéficiaires est passé de à Néanmoins, en dépit de la baisse qu elles ont enregistré, les IMCEC ont le nombre de bénéficiaires de crédits le plus important, qui représente 50,8% de l ensemble des emprunteurs du secteur. Les, les institutions de crédit direct occupent le deuxième rang avec une proportion de bénéficiaires de 36,8%, tandis que les projets à volet microfinance viennent en 3ème position avec un pourcentage de 12,4 %. Graphique n 3 : Evolution comparée du nombre d emprunteurs par catégorie de SFD (avril 2011 à septembre 2012) En glissement annuel, au mois de septembre 2012, le nombre de bénéficiaires de crédit de l ensemble des SFD exerçant au Bénin a régressé de 30,2% en passant de pour s établir à , soit une baisse en nombre de bénéficiaires. Il importe de faire remarquer que cette diminution a été constatée depuis le premier trimestre 2012 où le nombre de bénéficiaires a connu une baisse considérable de 52% entre la fin de l exercice 2011 et le premier trimestre Montant de crédits octroyés par les SFD Le montant des crédits octroyés pour l'ensemble du secteur à la fin du mois de septembre 2012 est de millions de Francs CFA. On note une augmentation de 15% par rapport à fin juillet 2012 où il s élevait à millions. En glissement annuel, le montant des crédits octroyés aux clients des SFD a augmenté de 4,5%, passant de millions à millions. Il n est pas superflu de souligner que l indicateur a évolué en dents de scie durant la période. Cette augmentation a été observée au niveau de toutes les catégories de SFD. Le graphique suivant présente la répartition des crédits octroyés par catégorie d institution. 8

15 Graphique n 4 : Evolution du volume de crédits octroyés, en millions FCFA, par type de SFD (avril 2011 à septembre 2012) De cette répartition, il ressort que les institutions de crédit direct ont accordé près de 47,8% des crédits mis en place dans le secteur. Les IMCEC offrent 43,4% des crédits et les ONG à volet microfinance distribuent environ 8,8% des crédits octroyés dans l ensemble du secteur. Sur la période allant d avril 2011 à septembre 2012, la tendance est restée la même au niveau des trois catégories de SFD. Ainsi, le secteur a enregistré une progression continue du volume de crédits mis en place par les institutions, du premier au dernier trimestre de l année où le pic est atteint. La même tendance est observée l année suivante. Le tableau n 4 ci-après montre l évolution du montant moyen par crédit octroyé dans l ensemble des SFD. Tableau 4 : Evolution trimestrielle du crédit moyen par emprunteur (avril 2011 à septembre 2012) Montant de crédit moyen par bénéficiaire Juin 11 Sept. 11 Oct. à Déc. 11 Janv. à Mars 12 Juin 12 Sept Variation -19,6% -3,0% 19,6% 13,8% 13,3% Glissement annuel 49,7% L évolution du crédit moyen 1 sur la période sous revue a connu deux phases. La première phase (avril à décembre 2011) est marquée par une baisse prononcée de ce ratio au cours des trois trimestres successifs. Si cette baisse révèle la difficulté des SFD à profiter d une économie d échelle, elle traduit néanmoins leurs efforts d accessibilité en faveur des clients plus pauvres. 1 Le crédit moyen par emprunteur est le rapport du total des crédits octroyés au total du nombre d emprunteurs. Plus il est élevé, plus l institution réalise des économies d échelle. Toutefois cet indicateur mesure également l accessibilité du microcrédit aux clients pauvres (profondeur de l accessibilité). 9

16 La deuxième phase (janvier à septembre 2012) est caractérisée, quant à elle, par une remontée significative du crédit moyen par emprunteur. Comparativement à la phase précédente, les institutions ont réalisé des économies d échelle, même s il faut craindre que cette progression ne soit le reflet d une certaine exclusion des clients pauvres. Il importe de préciser, par ailleurs que, de plus en plus, des montants supérieurs aux microcrédits sont accordés par les SFD Evolution de l encours brut de Crédits Les principales tendances décrites par l évolution du portefeuille de crédit des différentes catégories des SFD sont retracées dans le tableau n 5. Tableau 5 : Evolution trimestrielle de l encours brut de crédits (avril 2011 à septembre 2012) (en millions FCFA) Juin 11 Sept. 11 Oct. à Déc. 11 Janv. à Mars 12 Juin 12 Sept 12 IMCEC CREDIT DIRECT ONG A VOLET CREDIT ENSEMBLE DES IMF Variation 8,5% 7,8% -7,7% -1,1% 3,0% Glissement annuel 1,4% Le secteur a été marqué par une légère augmentation de 3% de l encours de crédits brut au troisième trimestre, contrairement aux deux précédents trimestres où il avait connu une régression. En dépit de ces deux contre-performances en 2012, on note une hausse de 1,4% de l encours de crédits entre septembre 2011 et septembre La croissance observée au cours du troisième trimestre est attribuable aux ONG à volet crédit (50,7%) et aux IMCEC (5,7%). Par contre, les institutions de crédits directs y ont contribué négativement à hauteur de 5,5%. Il s agit principalement de PADME (-0,06%), de CFAD (0,07%) et de PAPME qui par ailleurs n a pas transmis ses données. Au total, le volume de crédits non encore remboursés et détenus par les clients des SFD s élève à millions. A l instar du trimestre précédent, la prépondérance est maintenue par les IMCEC qui détiennent 50,3% de l encours brut de crédit du secteur, les institutions de crédit direct 41,9% et les ONG à volet microfinance à hauteur de 7,8% Créances en Souffrance Les deux tableaux ci-dessous résument l évolution des données relatives aux montants des créances en souffrance et des taux y afférents. 10

17 Tableau 6 : Evolution trimestrielle des créances en souffrance (avril 2011 à septembre 2012) (en millions FCFA) Juin 11 Sept. 11 Oct. à Déc. 11 Janv. à Mars 12 Juin 12 Sept 12 IMCEC CREDIT DIRECT ONG A VOLET CREDIT ENSEMBLE DES IMF Variation 14,0% 3,4% 3,5% -19,2% 41,6% Glissement annuel 22,4% Depuis avril 2011, les créances en souffrance sont en augmentation d un trimestre à un autre, à l exception du deuxième trimestre 2012 où elles ont baissé de 19,2%, passant de millions à millions. Pendant la période sous revue, les créances en souffrance dans le secteur sont évaluées à millions. Entre le deuxième et le troisième trimestres 2012, la croissance enregistrée est de 41,6%. En considérant le rapport entre les créances en souffrance, c est-à-dire l encours des prêts en retard de plus de quatre vingt dix (90) jours, et l encours brut de l ensemble des prêts, on obtient un ratio qui permet de mieux apprécier la qualité du portefeuille de crédit des SFD. Les valeurs prises par ce ratio appelé Portefeuille à Risque (PAR) sont transcrites dans le tableau n 7 ci-dessous. Tableau 7 : Evolution trimestrielle du taux de créances en souffrance (avril 2011 à septembre 2012) (en millions FCFA) Juin 11 Sept. 11 Oct. à Déc. 11 Janv. à Mars 12 Juin 12 Sept 12 IMCEC 5,2% 4,8% 5,1% 5,7% 5,9% 5,9% CREDIT DIRECT 8,2% 9,2% 7,1% 7,2% 7,7% 8,9% ONG A VOLET CREDIT 16,5% 17,0% 21,9% 28,6% 3,4% 30,5% ENSEMBLE DES SFD 7,2% 7,5% 7,2% 8,1% 6,6% 9,1% Variation 5,0% -4,2% 12,1% -18,3% 37,5% Glissement annuel 20,7% De l examen du tableau, il ressort que, d avril 2011 à septembre 2012, aucune catégorie de SFD n a réalisé une performance en-deçà de la norme fixée à 3%. La plupart des SFD, notamment ceux de grande taille, sont responsables de la dégradation du portefeuille de crédit du secteur. Quelques institutions ont respecté la norme. Il s agit des structures, telles que : CBEC (1,22%), CPEC Cotonou (1,4%), le MUTUALISTE (1,51%), MSFP (1,6%) et PEBCo BETHESDA (1,39%) Taux de remboursement des crédits Le tableau récapitulatif ci-dessous présente les évolutions du taux de remboursement des crédits. 11

18 Tableau 8 : Evolution trimestrielle du taux de remboursement des crédits (avril 2011 à septembre 2012) Oct. à Janv. à (en millions FCFA) Juin 11 Sept. 11 Déc. 11 Mars 12 Juin 12 Sept 12 IMCEC 96,4% 93,1% 93,1% 85,7% 85,7% 90,6% CREDIT DIRECT 93,8% 94,7% 93,3% 93,0% 94,8% 96,7% ONG A VOLET CREDIT 90,7% 93,0% 91,3% 90,3% 95,0% 90,7% ENSEMBLE DES SFD 93,6% 93,6% 92,6% 89,6% 91,8% 92,7% Variation 0,0% -1,1% -3,2% 2,5% 0,9% Glissement annuel -1,0% Le taux global de remboursement des crédits au niveau du secteur de la finance décentralisée au Bénin est en hausse depuis le deuxième trimestre 2012, où il est passé de 91,8% à 92,7% au troisième trimestre Les IMCEC sont les principaux acteurs de cette progression avec des taux qui sont passés de 85,7% à 90,6%. De même, les institutions de crédit direct y ont également contribué et ont enregistré un taux de remboursement qui est passé de 94,8% à 96,7%. Il convient, par ailleurs, de faire remarquer que le taux de remboursement le plus élevé de la période qui est de 96,7% est enregistré par les institutions de crédit direct Placements des SFD Les principales tendances observées entre avril 2011 et septembre 2012 sont consignées dans le tableau 9. Tableau 9 : Evolution trimestrielle des placements des SFD (avril 2011 à septembre 2012) (en millions FCFA) Juin 11 Sept. 11 Oct. à Déc. 11 Janv. à Mars 12 Juin 12 Sept 12 IMCEC CREDIT DIRECT ONG A VOLET CREDIT ENSEMBLE DES SFD Variation 25,2% -8,0% 2,1% -0,5% 15,4% Glissement annuel 7,9% Au cours de la période sous revue, les SFD ont placé plus de dépôts auprès des banques et autres établissements financiers qu au trimestre précédent. En effet, le placement des SFD s est accru de 15,4% pour atteindre millions à fin septembre Sur les douze derniers mois, les dépôts des SFD auprès des banques commerciales et autres structures d intermédiation financière de la place ont évolué en dents de scie, passant de millions courant troisième trimestre 2011 à 24,600 millions de FCFA au terme du troisième trimestre 2012, soit une augmentation de 7,9%. 12

19 Lignes de crédit Elles sont de deux types : les lignes de crédit interne et les lignes de crédit externe Lignes de crédit interne Les lignes de crédit interne sont l ensemble des prêts que les SFD contractent auprès des banques et autres institutions financières de la place. L évolution de cette variable est répertorié dans le tableau 10. Tableau 10 : Evolution trimestrielle des lignes de crédit Interne (avril 2011 à septembre 2012) (en millions FCFA) Juin 11 Sept. 11 Oct. à Déc. 11 Janv. à Mars 12 Juin 12 Sept 12 IMCEC CREDIT DIRECT ONG A VOLET CREDIT ENSEMBLE DES SFD Variation 61,5% 11,6% -9,5% -24,6% 41,3% Glissement annuel 7,6% Les lignes de crédit interne ont connu une forte hausse de 41,3%. Cette croissance fait suite aux régressions enregistrées au premier trimestre (9,5%) et au deuxième trimestre (24,6%) de l année De janvier à juin 2012, les dirigeants des SFD ont fait recours à d autres sources de financement pour offrir des crédits à la clientèle, ce qui n est pas le cas de juillet à septembre 2012 où ils ont plus emprunté auprès des banques commerciales, autres SFD et établissements financiers. Les IMCEC sont restées fidèles à leur politique visant à diminuer considérablement le refinancement sur le marché local. Cette remarque est illustrée par la faible participation de ces dernières dans les lignes de crédit interne du secteur qui tournent autour de 10% entre avril 2011 et septembre A l inverse, le recours à cette forme de financement des activités est fortement exploité par les SFD de crédit direct. En glissement annuel au 30 septembre 2012, les lignes de crédit interne ont connu une hausse de 7,6%, ce qui montre l engagement des partenaires financiers locaux à appuyer le secteur de la microfinance Lignes de crédit externe Les lignes de crédit externe sont celles dont bénéficient les institutions de microfinance de la part des partenaires extérieurs. 13

20 Tableau 11 : Evolution trimestrielle des lignes de crédit externe (avril 2011 à septembre 2012) Oct. à Janv. à (en millions FCFA) Juin 11 Sept. 11 Déc. 11 Mars 12 Juin 12 Sept 12 IMCEC CREDIT DIRECT ONG A VOLET CREDIT ENSEMBLE DES IMF Variation 8,4% 21,8% 1,7% -14,6% 13,4% Glissement annuel 20,0% Au cours du trimestre sous revue, le niveau des emprunts contractés par les SFD auprès des partenaires extérieurs a augmenté de 13,4% après la baisse enregistrée au trimestre précédent (14,6%) pour s établir à millions. Contrairement à l observation faite en ce qui concerne le faible recours des IMCEC aux lignes de crédit interne dans leurs activités de microfinance, les IMCEC sollicitent fortement le financement des partenaires extérieurs dans l exercice de l intermédiation. Il est à noter qu en moyenne 50% des lignes de crédit externes du secteur sont détenues par les IMCEC contre 48,3% pour les SFD de crédit direct. De juillet 2011 à juillet 2012, les partenaires financiers internationaux ont injecté dans le secteur de la microfinance, directement au profit de la population cible environ millions, soit un accroissement de 20,0% du volume des lignes de crédit externe Evolution des taux d intérêt L évolution de taux d intérêt 2 est retracée dans le tableau 12 ci-après Tableau 12 : Evolution trimestrielle des taux d intérêt (avril 2011 à septembre 2012) TAUX D'INTERET Juin 11 Sept. 11 Oct. à Déc. 11 Janv. à Mars 12 Juin 12 Sept 12 CREDITEUR MINIMUM 0,4% 0,5% 0,5% 0,5% 0,4% 0,5% MAXIMUM 0,9% 1,2% 1,1% 1,2% 1,1% 1,2% DEBITEUR MINIMUM 3,0% 3,3% 3,3% 3,0% 3,4% 3,0% MAXIMUM 4,9% 5,1% 5,1% 4,8% 5,5% 5,3% Comme on peut l observer dans ce tableau, pendant le troisième trimestre 2012, le taux d intérêt créditeur trimestriel a varié entre 0,5% et 1,2%. Par contre, le taux débiteur se situe dans la fourchette de 3,0% et 5,3%. Au terme des douze (12) derniers mois, les conditions de rémunération des dépôts se sont améliorées et celles relatives aux crédits ont été revues à la baisse au profit de la clientèle. 2 Il existe deux sortes de taux d intérêt : le taux créditeur et le taux débiteur. Le taux créditeur est le taux auquel les dépôts constitués sont rémunérés tandis que le taux débiteur est celui appliqué aux crédits. 14

21 CONCLUSION L analyse macroscopique de l évolution en volume et en valeur des activités d intermédiation financière au niveau des systèmes financiers décentralisés révèle une croissance sensible du portefeuille de dépôts, de crédits et du nombre d emprunteurs. Le secteur a enregistré une progression de 5,2% du volume de l encours des dépôts, une augmentation de 3% de l encours de crédits brut en liaison avec une légère hausse de 1,6% de l effectif des emprunteurs. La détermination des Partenaires Techniques et Financiers à appuyer les institutions de microfinance dans le but de lutter contre la pauvreté s est également fait sentir au cours de la période sous revue. En effet, les lignes de crédit externe ont augmenté de 13,4% pendant le trimestre, ce qui correspond à un montant de millions injectés dans le secteur en faveur des populations. En dépit de cette performance reluisante, la maîtrise du portefeuille de prêt demeure un problème épineux pour les dirigeants au regard du taux de créances en souffrance qui ressort à plus de 7% pour l ensemble du secteur, depuis plusieurs trimestres. Ce dernier constat, parce qu il peut affecter la viabilité financière des structures, mérite une attention particulière et des mesures adéquates de la part des Autorités de régulation et de supervision. Malgré les crises conjoncturelles perpétuelles enregistrées dans l environnement des SFD, la plupart de ces derniers résistent à la concurrence des autres institutions financières classiques et aux menaces qui pèsent sur leur viabilité, grâce à la solidité de l économie locale. 15

22 ANNEXES 16

23 Photo des membres du Comité de Stabilité Financière et d Assainissement du Secteur de la Microfinance (CSFASM) et des PTF (MCA-Bénin et PASMIF) Photo du Ministre Chargé des Finances, Madame MATHYS Adidjatou Alayi au cours du lancement officiel du CSFASM 17

24 Cérémonie d installation du CSFASM dans la salle ST PAS du Ministère de l Economie et des Finances 18

25 RECAPITULATIF DES PRINCIPAUX INDICATEURS D ACTIVITES DU SECTEUR DU 3 ième TRIMESTRE 2012 N NOM DE NOMBRE NBRE 1 MONTANT ENCOURS CLIENTELE CREDITS L'INSTITUTION STRUCTURE DEPOTS DEPOTS BRUTS CUMUL 3 CREANCES TAUX DE TAUX DE TAUX DE TAUX LIGNE DE CREDITS CREDITS CREAN. OCTROYES SOUFFRANCE REMBOURS. RECOUV. PENET. INTERNE EXTERNE SOUFF. MUTUELLES ET COOPERATIVES D'EPARGNE ET DE CREDIT 1 RENACA ,4% 90,6% 15,3% CBEC ,2% 95,6% 32,9% 1,6% 3 CAISSE CODES ,2% 91,0% 45,5% COWEC ,2% 66,7% 9,0% 20,6% 5 CPEC COTONOU ,4% 6 FECECAM ,1% 96,5% 9,3% 18,6% APHEDD/BAVEC ,6% 97,6% 24,0% 7,8% MC ,9% 77,2% 1,6% MDB ,1% 166,0% 12,0% MODEC ,4% 95,9% 18,7% 17,2% COOPECDI ,3% 94,0% 28,4% 5,0% 12 LE MUTUALISTE ,5% 45,0% 38,1% CAMTES ,1% 100,0% 14 COMUBA ,3% 95,4% 6,4% 3 15 CCIF NATITINGOU #DIV/0! 16 CMMB ,0% 87,4% 26,2% 43,9% UNACREP ,3% 95,2% 9,8% 22,5% CCEC #DIV/0! 19 ASOPRIB #DIV/0! 1,4% 20 MSFP ,6% 98,4% 21,5% 1,6%

26 N NOM DE NOMBRE NBRE 1 MONTANT ENCOURS CLIENTELE CREDITS L'INSTITUTION STRUCTURE DEPOTS DEPOTS BRUTS 21 MCAPE ,3% 92,0% CUMUL 3 CREANCES TAUX DE TAUX DE TAUX DE TAUX LIGNE DE CREDITS CREDITS CREAN. OCTROYES SOUFFRANCE REMBOURS. RECOUV. PENET. INTERNE EXTERNE SOUFF. 22 LE DEFI ,5% 96,8% 26,4% 35,0% 23 2ADPR YANAVO #DIV/0! 24 MIVE FINANCE ,1% 79,0% 66,8% 0,2% 25 GFI ,7% 84,9% 5,0% 0,4% CNSEC ,0% 62,2% 13,7% 54,1% CACOP BENIN #DIV/0! 28 CREMU-BENIN 29 AFRICA FINANCE ,9% 0,5% CPEC PORTO NOVO ,2% 31 CPEC BOHICON ,4% 32 CPEC PARAKOU ,8% 33 CECAC #DIV/0! 34 ALODO ALOME ,7% 84,2% TOTAL ,9% 65,9% 17,9% 10,4% ASSOCIATION 1 PADME ,5% 96,3% 56,3% 22,3% PAPME ,3% 84,6% 2,3% 1,0% VITAL-FINANCE ,9% 97,9% 765,0% 13,1% CFAD-BENIN ,1% 71,5% 2,9% 4,5% 20

27 N NOM DE NOMBRE NBRE 1 MONTANT ENCOURS CLIENTELE CREDITS L'INSTITUTION STRUCTURE DEPOTS DEPOTS BRUTS CUMUL 3 CREANCES TAUX DE TAUX DE TAUX DE TAUX LIGNE DE CREDITS CREDITS CREAN. OCTROYES SOUFFRANCE REMBOURS. RECOUV. PENET. INTERNE EXTERNE SOUFF. 5 DWMF ,8% 69,7% 40,8% 35,5% AssEF #DIV/0! 7 ACFB ,6% 59,1% 7,3% ASMAB ,5% 161,2% 18,0% 20,5% MINONKPO ,1% 95,0% 1,2% ADOPEC ,8% 94,9% 24,2% 0,3% TOTAL ,9% 83,0% 91,7% 9,8% ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES 1 ALIDE ,1% 98,4% 2,4% 11,4% CICOB #DIV/0! 3 FESPROD ,9% 95,4% 21,3% 4 FIDEVIE ,7% 93,0% 37,0% 5,0% SIAN'SON ,7% 95,8% 55,0% SOLIDARITE PAIX ,1% 98,0% 12,0% 7 PEBCo ,4% 92,4% 6,0% 2,6% TOTAL ,4% 81,8% 16,1% 5,8% SOCIETES 1 FINADEV ,9% 96,2% 1,7% LITTO FINANCE ,0% TOTAL ,9% 98,1% 1,7%

28 N NOM DE NOMBRE NBRE 1 MONTANT ENCOURS CLIENTELE CREDITS L'INSTITUTION STRUCTURE DEPOTS DEPOTS BRUTS TOTAL GLOBAL CUMUL 3 CREANCES TAUX DE TAUX DE TAUX DE TAUX LIGNE DE CREDITS CREDITS CREAN. OCTROYES SOUFFRANCE REMBOURS. RECOUV. PENET. INTERNE EXTERNE SOUFF ,1% 82,2% 31,4% 84,1% Source : CSSFD-MEF (Septembre 2012) 1. Nombre de dépôts collectés dans le trimestre 2. Cumul par trim. des crédits octroyés en fin de période 22

29 Coordination Louis BIAO Coordonnateur de la Cellule de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés Rédacteur Chédrack YELOUASSI Statisticien / SSI cheyelo@yahoo.fr louis_biao@hotmail.com Rédacteur en chef Roméo S. ZOMAHOUN TCHALA Chef du Service de la statistique et de l informatique tchalazme@gmail.com Graphisme Serge B. EGNONSE KADOSSOSSI Analyste programmeur / SSI egnonebaudouin@yahoo.fr Appui technique Abou Bakary ISSIAKA Chef Service contrôle issiabou@yahoo.fr Bienvenu Martin ADJOVI Chef Service réglementation et suivi des SFD en difficulté Équipe de lecture Leslie F. H. HOUESSOU ; Romuald DJOÏ ; Benoît DJOSSOU ; Yessoufou BONOU ; Université Africaine de Développement Coopératif (UADC). kindehou@yahoo.fr Mise en forme Janvier Nonfodji AHOUANSOU Programmeur pupitreur / SSI ahouansou_janvier@ymail.com cssfd_sms@ymail.com 23

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