LES DIFFICULTÉS SOCIALES ET ÉMOTIONNELLES CHEZ LES JEUNES MONTRÉALAIS INTRODUCTION
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- Charles Villeneuve
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1 LES DIFFICULTÉS SOCIALES ET ÉMOTIONNELLES CHEZ LES JEUNES MONTRÉALAIS INTRODUCTION Ce document jette un regard nouveau sur quelques-uns des symptômes liés à des difficultés sociales et émotionnelles observées chez les jeunes montréalais de 6 à 14 ans 1 à partir de données tirées de l Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) menée en 2008 par l Institut de la statistique du Québec (ISQ) pour le compte du ministère de la Santé et des Services sociaux. Les résultats présentés sont issus des analyses faites dans quatre des cinq sphères de difficultés sociales et émotionnelles retenues dans l EQSP, soit les difficultés émotionnelles, les difficultés de comportement, les difficultés liées à l attention ou à l hyperactivité et les difficultés relationnelles avec les pairs. Les difficultés de comportement prosocial n ont pas été considérées puisque les résultats montrent un coefficient de variation trop élevé pour la région de Montréal. Précisons ici que les indicateurs retenus concernent les jeunes ayant des difficultés modérées ou sévères. Afin de mettre en lumière la situation des jeunes montréalais, leurs résultats ont été comparés à ceux des jeunes du reste du Québec 2. De plus, bien que cela ne permette pas de conclure à une situation similaire dans la région de Montréal, nous présentons à titre indicatif les différences entre les sexes pour l ensemble des jeunes du Québec. Ces différences ne peuvent pas être examinées à l échelle de Montréal puisque les coefficients de variation dépassent 33%. En raison de la petite taille de l échantillon des jeunes montréalais de 6 à 14 ans dans l EQSP 2008, les estimations et la puissance statistique sont limitées. Ainsi, toutes les données présentées pour Montréal affichent des coefficients de variation se situant entre 15 et 25 %. Par conséquent, celles-ci doivent être interprétées avec prudence. Les compétences personnelles et sociales Tout au long de leur développement, les enfants acquièrent diverses compétences personnelles et sociales qui leur permettent de faire face aux défis quotidiens. Parmi celles-ci, figurent les compétences sociales et émotionnelles qui se rapportent, entres autres, au développement de l empathie, de l attention, de la motivation et des relations sociales avec les pairs [1]. Ces compétences servent notamment à tisser des liens sociaux et sont nécessaires à la réussite de la vie personnelle, sociale et professionnelle. Elles constituent des habiletés de base qui profiteront aux jeunes durant toute leur vie [2]. Le concept de compétences Bien que plusieurs définitions puissent être données au concept de compétences, il fait entre autres référence au savoir-faire des jeunes. Les compétences, qui se développent graduellement chez les enfants et les adolescents, sont le résultat d interactions complexes et continues entre les caractéristiques personnelles du jeune (tempérament, acquis sur le plan de son développement physique, cognitif et comportemental, etc.) et celles de son environnement familial, scolaire et communautaire. 1 2 Les enfants de 3 à 5 ans ont été exclus des analyses. D une part, la formulation des questions est différente pour les enfants de 3-4 ans et, d autre part, il apparaît plus difficile pour les parents d observer des difficultés intériorisées ou extériorisés chez les enfants de 3 à 5 ans que chez les x enfants un peu plus âgés. Sont exclues les régions du Nunavik et des Terres-cries-de-la-Baie-James. Les compétences permettent aux jeunes d utiliser avec succès ses ressources personnelles (pensées, émotions, comportements, etc.) afin de se réaliser [3]. 1 Avril 2012
2 Il arrive que ces compétences s acquièrent plus difficilement chez certains enfants avec pour conséquence d altérer les relations des jeunes avec les membres de leurs familles ou leur entourage. Lorsque ces difficultés sont suffisamment graves et affectent négativement le fonctionnement des jeunes dans leur vie de tous les jours, elles peuvent même atteindre des critères diagnostiques 3. Des recherches tendent à démontrer que les problèmes de santé mentale éprouvés par certains jeunes à l adolescence persistent à l âge adulte [4]. Reconnaissant l importance de documenter l ampleur des problèmes de santé mentale chez les enfants, l EQSP a retenu comme thème prioritaire les difficultés sociales et émotionnelles des jeunes. Précisons que cette enquête porte sur l observation des symptômes liés à certains troubles et non sur celle de ces troubles. En effet, le terme «trouble» peut être utilisé seulement lorsqu un diagnostic a été posé par un professionnel de la santé à l aide de critères cliniques. En ce qui concerne l EQSP, elle permet simplement de repérer des jeunes ayant des comportements symptomatiques, d où l utilisation du terme «difficultés» et non «troubles». À propos de l Enquête québécoise sur la santé de la population L Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), menée en par l ISQ, a été réalisée auprès de Québécois âgés de 15 ans et plus vivant en ménage privé. Cette enquête, qui est complémentaire à d autres sources de données (données administratives, autres enquêtes, etc.), a permis de dresser un portrait de santé de la population québécoise. Au cours de cette enquête, les parents (biologiques, adoptifs et beaux-parents) ou tuteurs de enfants âgés de 3 à 14 ans ont été interrogés afin de documenter l ampleur des difficultés sociales et émotionnelles chez les jeunes. Pour bien décrire ces difficultés, l ISQ a choisi certaines questions du "Strenghts and Difficulties Questionnaire" (SDQ), un questionnaire validé et utilisé internationalement. Le SDQ est un outil de mesure couvrant les plus importants domaines de la psychopathologie chez les enfants. Ainsi, 25 questions ont été posées aux parents sur des symptômes liés à la santé mentale observés chez leur enfant afin de mesurer leurs difficultés sociales et émotionnelles. Ces 25 questions ont servi à créer cinq échelles correspondant aux cinq sphères de développement étudiées (les difficultés émotionnelles, les difficultés de comportement, les difficultés liées à l attention ou à l hyperactivité, les difficultés relationnelles avec les pairs et les difficultés prosociales). Par la suite, les scores obtenus ont permis d établir le niveau de difficulté dans chacune des sphères (absence, faible, modéré ou sévère). Les données ont été pondérées afin d obtenir des résultats généralisables à l ensemble de la population des jeunes visés par cette enquête. Il y a lieu de souligner que pour mesurer cet aspect de la santé chez les jeunes il est souvent préférable d avoir plus d un répondant, par exemple un parent et un professeur. De plus, le parent interrogé devrait être celui qui connaît le mieux l enfant. Toutefois, dans le cas de l ESQP, ces critères n ont pas été appliqués. Par ailleurs, comme les parents ne sont pas présents dans toutes les sphères sociales de leurs enfants et que les symptômes liés à la santé mentale ne sont pas nécessairement faciles à identifier, nous émettons l'hypothèse que si un parent a observé une difficulté particulière, il existe probablement un problème sous-jacent assez manifeste. 3 Le diagnostic doit être posé par un professionnel de la santé à partir du DSM IV, principal manuel diagnostique des troubles de santé mentale. 2 Avril 2012
3 Une vue d ensemble des difficultés sociales et émotionnelles Selon les analyses effectuées sur les données de l EQSP, les difficultés relationnelles avec les pairs seraient les difficultés les plus répandues chez les jeunes montréalais de 6 à 14 ans : leurs parents ont rapporté des difficultés modérées ou sévères chez 23 % d entre eux. Toujours selon les parents, les difficultés de comportement affecteraient 19 % des jeunes de ce groupe d âge. Quant aux difficultés émotionnelles et aux difficultés liées à l attention ou à l hyperactivité, elles seraient les moins fréquentes et toucheraient respectivement 13 % et 12 % des jeunes montréalais. Toutefois, aucune des quatres sphères de développement ne se distingue statistiquement des autres par sa fréquence. (figure 1). Figure 1 Proportion des jeunes de 6 à 14 ans éprouvant des difficultés sociales et émotionnelles modérées ou sévères selon le type de difficulté, Montréal, 2008 Difficultés émotionnelles 13 * Difficultés de comportement 19 * Difficultés liées à l'attention ou à l'hyperactivité 12 * Difficultés relationnelles avec les pairs 23 * 0 50 % * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur à 25 %, la proportion doit être interprétée avec prudence. Source : Institut de la statistique du Québec, L Enquête québécoise sur la santé de la population, Avril 2012
4 Les difficultés émotionnelles Parmi les difficultés émotionnelles, on retrouve notamment celles liées à l anxiété et à la dépression. Bien que l anxiété soit une émotion normale, il arrive parfois que les inquiétudes soient si présentes qu elles envahissent l existence de la personne. Cette anxiété se transforme alors en difficultés personnelles telles qu une faible estime de soi ou encore amène des difficultés sur le plan des habiletés sociales avec les pairs ou la famille [5]. Ces symptômes peuvent être d intensité variable, allant de perturbations légères pour certains à un bouleversement grave pour d autres. Il est aussi normal pour un jeune de vivre des périodes plus ou moins tristes à la suite d événements difficiles, d échecs ou de frustrations. Toutefois, lorsque cela ne le quitte pas, qu il devient malheureux, on les qualifie alors de symptômes dépressifs. Lorsque ces derniers deviennent persistants et qu ils ne s améliorent pas avec le temps, il peut alors en résulter un trouble dépressif, ce qui affecte le corps, l'humeur et les pensées. Selon les données de l EQSP, on estime à près de 13 % la proportion de jeunes montréalais âgés de 6 à 14 ans qui éprouvent des difficultés émotionnelles modérées ou sévères comparativement à 15 % dans le reste du Québec. Cette différence entre les deux territoires n est toutefois pas significative (figure 2). Figure 2 Proportion des jeunes de 6 à 14 ans éprouvant des difficultés émotionnelles modérées ou sévères, Montréal et reste du Québec 1, 2008 % 50 Composantes des difficultés émotionnelles Dans l EQSP, les énoncés qui ont servi à mesurer la présence des difficultés émotionnelles sont les suivants : Souffre souvent de maux de tête, de maux de ventre ou de nausées; S inquiète souvent, paraît souvent soucieux; Est souvent malheureux, abattu ou en pleurs; Est mal à l aise, se cramponne aux adultes lors de situations nouvelles, perd facilement ses moyens; S inquiète souvent, paraît souvent soucieux. 13* 15 0 Montréal Reste du Québec 1 Exclut les régions du Nunavik et des Terres-cries-de-la-Baie-James. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur à 25 %, la proportion doit être interprétée avec prudence. Source : Institut de la statistique du Québec, L Enquête québécoise sur la santé de la population, Avril 2012
5 Les difficultés de comportement Les difficultés de comportement peuvent se définir comme étant une réaction mal adaptée à une situation contraignante, à défaut d avoir développé les habiletés nécessaires pour faire face à cette réalité. Cela peut se traduire entre autres par la provocation, le mensonge, le fait de faire mal aux autres, le vol, le taxage et les absences [6]. De façon générale, les jeunes éprouvant des difficultés de comportement seront plus susceptibles de faire usage de drogues, de vivre une grossesse précoce, d abandonner l école ou encore de présenter des tendances suicidaires [7]. On observe à Montréal que près de un jeune sur cinq (19 %) âgé de 6 à 14 ans présente un niveau modéré ou sévère de difficultés de comportement. Bien que cette proportion paraisse un peu plus faible que celle du reste du Québec (22 %), la différence n est pas significative (figure 3). Composantes des difficultés de comportements Dans l EQSP, les énoncés qui ont servi à mesurer la présence des difficultés de comportement sont les suivants : Fait souvent des crises de colère ou s emporte facilement; Est généralement obéissant, fait habituellement ce que les adultes demandent; Se bagarre souvent avec les autres enfants ou les tyrannise; Ment ou triche souvent; Vole à la maison, à l école ou ailleurs. Figure 3 Proportion des jeunes de 6 à 14 ans éprouvant des difficultés de comportement modérées ou sévères, Montréal et reste du Québec 1, % 19* 22 0 Montréal Reste du Québec 1 Exclut les régions du Nunavik et des Terres-cries-de-la-Baie-James. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur à 25 %, la proportion doit être interprétée avec prudence. Source : Institut de la statistique du Québec, L Enquête québécoise sur la santé de la population, Avril 2012
6 Les difficultés liées à l attention ou à l hyperactivité Les jeunes qui présentent des difficultés liées à l attention ou à l hyperactivité ont quotidiennement du mal à se concentrer et à être attentifs pour mener à bien des tâches le moindrement complexes. Ces jeunes peuvent difficilement rester en place; ils font preuve d impulsivité et présentent de l agitation. Par conséquent, cela mine leur estime de soi ainsi que leur capacité de fonctionner dans leur milieu familial, social et professionnel. De plus, dans un contexte scolaire, ces symptômes entraînent plusieurs problèmes, notamment des difficultés d apprentissage [8]. Les données de l EQSP montrent que 12 % des jeunes montréalais âgés de 6 à 14 ans présentent un niveau modéré ou sévère de difficultés liées à l attention ou à l hyperactivité. Dans le reste du Québec, cette proportion est de l ordre de 15 %. La différence observée entre les deux territoires n est cependant pas significative (figure 4). Composantes des difficultés liées à l attention ou à l hyperactivité Dans l EQSP, les énoncés qui ont servi à mesurer la présence des difficultés liées à l attention ou à l hyperactivité sont les suivants : Est agité, turbulent, hyperactif (ne tient pas en place); A la bougeotte, se tortille constamment (ne tient pas en place); Est facilement distrait, a du mal à se concentrer; Réfléchit avant d agir; Va jusqu au bout des tâches ou devoirs, maintient bien son attention. Figure 4 Proportion des jeunes de 6 à 14 ans éprouvant des difficultés liées à l attention ou à l hyperactivité modérées ou sévères, Montréal et reste du Québec 1, % 12* 15 0 Montréal Reste du Québec 1 Exclut les régions du Nunavik et des Terres-cries-de-la-Baie-James. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur à 25 %, la proportion doit être interprétée avec prudence. Source : Institut de la statistique du Québec, L Enquête québécoise sur la santé de la population, Avril 2012
7 Les difficultés relationnelles avec les pairs Les relations avec les pairs constituent un aspect important du développement. Les jeunes sont particulièrement perméables à l influence des pairs, qu elle soit positive ou négative. Ils développent des sentiments de loyauté envers des individus, tout comme ils développent des sentiments d'hostilité et de rivalité envers les membres d'autres groupes. Les relations entre pairs ne sont pas toujours salutaires. Certains vont vivre des difficultés comme le rejet ou le harcèlement. Notons que les jeunes qui vivent des difficultés de relations avec leurs pairs sont à risque de plusieurs problèmes d adaptation, notamment l abandon scolaire, la délinquance et les problèmes affectifs, et sont plus nombreux à manifester un niveau très faible d estime de soi [9]. Parmi les jeunes montréalais de 6 à 14 ans, 23 % présentent un niveau modéré ou sévère de difficultés relationnelles avec leurs pairs. Cette estimation apparaît plus élevée que celle obtenue dans le reste du Québec (18 %). Toutefois, l écart n est pas significatif entre les deux territoires (figure 5). Figure 5 Proportion des jeunes de 6 à 14 ans éprouvant des difficultés relationnelles avec leurs pairs modérées ou sévères, Montréal et reste du Québec 1, 2008 % 50 Composantes des difficultés relationnelles avec les pairs Dans l EQSP, les énoncés qui ont servi à mesurer la présence des difficultés relationnelles avec les pairs sont les suivants : Est plutôt solitaire; A au moins un ami; Est généralement aimé des autres enfants; Est harcelé par d autres enfants; S entend mieux avec les adultes qu avec les enfants. 22* 18 0 Montréal Reste du Québec 1 Exclut les régions du Nunavik et des Terres-cries-de-la-Baie-James. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur à 25 %, la proportion doit être interprétée avec prudence. Source : Institut de la statistique du Québec, L Enquête québécoise sur la santé de la population, Avril 2012
8 La différence entre les sexes À titre indicatif seulement, nous présentons ici les différences selon le sexe observées dans les quatre sphères de développement analysées précédemment, et ce, pour l ensemble des jeunes de 6 à 14 ans du Québec, les données pour la région de Montréal affichant un coefficient de variation trop élevé. Ainsi, pour l ensemble du Québec 4, l EQSP montre qu il y a des différences significatives entre les sexes dans deux dimensions, soit les difficultés relationnelles avec les pairs et les difficultés liées à l inattention ou à l hyperactivité (figure 6), ces deux types de difficultés étant plus fréquentes chez les garçons. Quant aux difficultés de comportement, elles apparaissent aussi plus fréquentes chez les garçons, sans toutefois que la différence soit significative. Figure 6 Proportion des jeunes de 6 à 14 ans éprouvant des difficultés sociales et émotionnelles modérées ou sévères selon le sexe, Québec 1, 2008 Difficultés émotionnelles Garçons Filles Difficultés de comportement Difficultés liées à l'attention ou à l'hyperactivité (+) Difficultés relationnelles avec les pairs 23 (+) % 1 Exclut les régions du Nunavik et des Terres-cries-de-la-Baie-James. (+) Valeur significativement plus élevée chez les garçons que chez les filles, au seuil de 0,05. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur à 25 %, la proportion doit être interprétée avec prudence. Source : Institut de la statistique du Québec, L Enquête québécoise sur la santé de la population, Sont exclues les régions du Nunavik et des Terres-cries-de-la-Baie-James. 8 Avril 2012
9 CONCLUSION Les résultats présentés plus haut nous renseignent sur la présence de certaines difficultés liées à la santé mentale chez les jeunes montréalais de 6 à 14 ans. Jusqu à maintenant, nous n avions que peu ou pas d information à l échelle régionale. Ainsi, selon leurs parents, les jeunes montréalais vivent des difficultés modérées ou sévères dans différentes sphères de leur développement (émotionnelle, comportementale, de l attention ou de l hyperactivité et relationnelle avec leurs pairs), et ce, dans des proportions qui varient de 12 % à 23 %. Par ailleurs, aucune différence significative n a été observée entre la région de Montréal et le reste du Québec, ce qui s explique par une puissance statistique limitée étant donné la petite taille de l échantillon à Montréal. Les différences entre les sexes ont été étudiées pour l ensemble du Québec, les résultats à l échelle montréalaise ne s y prêtant pas. Ainsi, chez les jeunes québécois de 6 à 14 ans, les difficultés relationnelles avec les pairs et les difficultés liées à l attention ou à l hyperactivité sont significativement plus fréquentes chez les garçons que chez les filles. Ces résultats corroborent les données de la littérature, à savoir que les filles semblent plus prédisposées à vivre des difficultés émotives telles que l anxiété et les garçons, plus de difficultés de comportement. Ainsi, du fait qu ils extériorisent davantage leurs réactions, notamment face à l échec, il y aurait une prédominance des garçons au regard de l hyperactivité [10]. En bref Les données de l EQSP 2008 révèlent que chez les jeunes montréalais de 6 à14 ans : Près de un jeune sur quatre manifeste des difficultés relationnelles modérées ou sévères avec leurs pairs; Près de un jeune sur cinq montre des difficultés de comportement modérées ou sévères; Un peu plus de un jeune sur 10 affiche des difficultés émotionnelles modérées ou sévères; Un peu plus de un jeune sur 10 présente des difficultés modérées ou sévères liées à l inattention ou à l hyperactivité. La santé mentale fait partie intégrante de la santé et du bien-être. Elle est indispensable à la qualité de vie des jeunes à leur épanouissement social, à leur intérêt à apprendre et à leur réussite scolaire. Ces données ont permis de constater que la santé mentale représente un enjeu important pour les jeunes montréalais. Il est par conséquent essentiel de poursuivre les actions déjà entreprises et d en initier de nouvelles dans le but de favoriser le développement optimal des jeunes. 9 Avril 2012
10 Références [1] Bracha, Z. et coll. (2007). «Évaluation du développement socioémotionnel de l enfant d un à trois ans : validation de la version française de l Infant-Todler Social and Emotional Assessment». Neuropsychiatrie de l enfance et de l adolescence, vol. 55. [2] Gendron, B. (2008). «Du nécessaire développement du capital émotionnel des enseignants et des élèves dans l éducation à la santé et la prévention des conduites addictives», sur le site Université Paris 1. Consulté en mai ck18gc94kvolulq0&label=univ- PARIS1&langue=en&action_todo=view&id=halshs &version=1 [3] Ayotte, V. et coll. (2009). Une communauté mobilisée pour ses jeunes. Stratégies de promotion et de prévention. Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, de Montréal, 225 p. [4] Freeman, J. (2008). «La santé et le bien-être émotionnels», chapitre 7, dans Des cadres sains pour les jeunes du Canada, sur le site de l Agence de santé publique du Canada, 151 p. [6] Lacroix, M.-E et Potvin, P. (2009). «Les comportements perturbateurs à l école : mieux les connaître pour mieux intervenir», sur le site du RIRE (Réseau d information sur la réussite éducative). Consulté en août [7] Gagné, M.-H., Desbiens, N. et Blouin, K. (2004). «Trois profils types de jeunes affichant des problèmes de comportement sérieux». Éducation et francophonie (revue), sur le site ACELF (Association canadienne d éducation de langue française). Consulté en août [8] Institut universitaire en santé mentale Douglas. «Trouble du déficit de l attention : causes, symptômes et traitements». Consulté en décembre [9] de l Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (2005). «Objectif jeunes : comprendre soutenir, Rapport annuel », Montréal, 108 p. [5] Maheu, F. (2010, 9 février). «Troubles anxieux et fonctionnement du cerveau chez les jeunes», sur le site de Revivre (Association québécoise de soutien aux personnes souffrant de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires). Consulté en août Rédaction : Danièle Dorval Collaboration : Renée Dufour, Danielle Guay, Mahamane Ibrahima, Sylvie Lavoie et Hélène Riberdy Conception graphique : Lucie Roy-Mustillo 10 Avril 2012
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