Mieux connaître et agir. Introduction THEME :

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1 # Mieux connaître et agir THEME : PROSTITUTION JUVENILE AVEC LA COLLABORATION DE : MARIE-MARTHE COUSINEAU, UNIVERSITE DE MONTREAL ÉVELYNE FLEURY, CENTRE JEUNESSE DE MONTREAL Introduction Définition de la prostitution et de la prostitution juvénile La prostitution est la pratique d activités sexuelles en échange d argent, de biens ou de services, prioritairement pour des motifs autres que ses propres besoins sexuels et affectifs 12. Outre la prostitution de rue, forme la plus visible, on englobe dans cette définition plusieurs types d activités liées au travail du sexe : massages érotiques, escorte, danses nues et danses contacts, photographies pornographiques, services de lignes érotiques et, plus récemment, le cybersexe. On parle de prostitution juvénile lorsque les jeunes prostitués sont d âge mineur, c est-à-dire, au Québec, qu ils ont moins de 18 ans. Bien que l âge de la majorité varie d une province ou d un pays à l autre, la prostitution juvénile est jugée illégale au Québec comme partout sur la planète 9. Acteurs de la prostitution Deux groupes d acteurs sont nécessairement impliqués dans ces activités : des prostitués, qui sont majoritairement des femmes, et des clients, presque exclusivement des hommes. Souvent un troisième acteur s y ajoute : le proxénète, ou souteneur, ou toute autre personne tirant profit de la personne prostituée 6. Le proxénète peut correspondre à l image, largement répandue, d un individu sans scrupules, qui tire profit et vit des produits du travail d une femme qu il a séduite pour qu elle se prostitue. On qualifie cette forme de proxénétisme de proxénétisme de contrainte. Le proxénète peut aussi être le vendeur de drogue, le propriétaire du bar de danseuses ou de l agence d escorte, le sugar-daddy, ou même le conjoint de la prostituée. Ces personnes, puisqu elles facilitent et peuvent encourager les activités de prostitution, sont qualifiées de proxénètes de soutien. À leur manière, chacune de ces personnes retire un profit des activités sexuelles de la femme 6. Centre québécois de ressources en promotion Page 1 de 10

2 Cadre légal Le Code criminel canadien ne condamne pas directement les personnes qui se prostituent ou qui en font un métier. Il criminalise plutôt les activités liées à la prostitution : fréquenter une «maison de débauche», mener ou transporter une personne vers une «maison de débauche», vivre des produits de la prostitution d une personne âgée de moins de 18 ans ou encourager cette dernière à se prostituer, permettre, en toute connaissance, en tant que propriétaire, occupant, gérant ou responsable de l accès ou de l utilisation d un lieu, qu une personne âgée de moins de 18 ans commette des actes sexuels à cet endroit contre une forme de rémunération, et, finalement, obtenir ou communiquer avec un mineur en vue d obtenir des services sexuels moyennant une rétribution Ces infractions sont passibles d un emprisonnement pouvant aller de cinq à quatorze ans 7. Depuis le dépôt du rapport Bagley en 1985, qui demeure la plus vaste étude portant spécifiquement sur la prostitution juvénile réalisée au Canada à ce jour, du rapport Fraser en 1986 et, plus récemment, du rapport du Comité montréalais sur la prostitution de rue et la prostitution juvénile (1999), celle-ci est considérée comme une forme d exploitation sexuelle des enfants. Au Québec, les mineurs reconnus coupables d avoir commis une activité liée à la prostitution sanctionnée par le Code criminel canadien peuvent être pris en charge en vertu de la Loi sur le système de justice pénal pour les adolescents. Certains jeunes qui se prostituent peuvent également être pris en charge en vertu de la Loi de la protection de la jeunesse si on considère que leur sécurité et leur développement sont compromis. Ampleur du problème au Québec Au Québec, on ne dispose actuellement d aucune donnée fiable sur l ampleur réelle du phénomène de la prostitution juvénile. À l aide des organismes qui apportent de l aide aux jeunes prostitués, on a par contre estimé à environ le nombre de filles et de garçons âgés entre 12 et 25 ans qui s adonnent à cette activité à Montréal seulement 9. Mais il y a tout lieu de croire qu il s agit là d une évaluation fort conservatrice compte tenu de la clandestinité qui entoure le travail du sexe. Ampleur du problème ailleurs dans le monde Le phénomène de la prostitution juvénile est un problème planétaire 9. Néanmoins, tous les pays n y portent pas le même intérêt. On estime, de manière conservatrice, à un million le nombre d enfants et d adolescents qui pratiquent la prostitution à travers le monde 9. Des réseaux très bien développés capables d offrir du tourisme sexuel à ceux qui affectionnent particulièrement les jeunes existent partout à travers le monde. Centre québécois de ressources en promotion Page 2 de 10

3 Limites du phénomène : clandestinité et illégalité La prostitution juvénile demeure un phénomène difficile à cerner, puisque cette activité s accomplit dans la clandestinité et l illégalité. Ainsi, les jeunes qui se livrent à des activités de prostitution auront tendance à cacher leur âge véritable. Il arrive aussi que les jeunes ne se perçoivent tout simplement pas comme des prostitués. Par exemple, le fait de ne pas faire de la sollicitation dans la rue, mais de plutôt pratiquer des activités liées à des agences d escorte, des salons de massage, de la danse nue, de la photographie, des téléphones érotiques ou du cybersexe, amène les jeunes à ne pas se définir comme des prostitués. De même, la relation parfois amoureuse que les jeunes filles entretiennent avec leur proxénète peut les inciter à croire qu elles ne s adonnent pas à des activités de prostitution, mais qu elles contribuent plutôt à «aider» leur ami, leur amant ou leur fiancé à se sortir d une impasse financière ponctuelle. L existence de réseaux très bien organisés de prostitution juvénile, peu ou mal connus des autorités, rend encore plus difficile l identification des jeunes qui s adonnent à ce genre d activité. Tout comme les individus, ces réseaux travaillent dans la clandestinité en utilisant des moyens de communication tels que l Internet, le téléphone, le cellulaire ou le téléavertisseur. Ils profitent en somme de toutes les possibilités que leur offrent les nouvelles technologies de communication 10. Prostitution féminine versus prostitution masculine Même si, traditionnellement, le phénomène de la prostitution juvénile a été associé aux jeunes filles, les études les plus récentes ont montré que les jeunes garçons sont aussi impliqués dans ce type d activités dans des proportions non négligeables. Bien qu ils soient souvent d orientation hétérosexuelle, les garçons qui se prostituent offrent majoritairement leurs services sexuels à des hommes. Les filles, quant à elles, sont majoritairement impliquées dans des relations hétérosexuelles, mais elles peuvent également être appelées à avoir des contacts sexuels avec des personnes de leur sexe, notamment lorsqu elles offrent leurs services à un couple hétérosexuel, lors du tournage de films pornographiques ou lorsqu elles performent des danses érotiques. Autre différence, les garçons s impliqueraient moins longtemps que les filles dans la prostitution, essentiellement parce que leurs clients recherchent davantage les jeunes garçons que les garçons plus âgés 8. Enfin, les garçons travaillent presque exclusivement de manière autonome ou avec l aide d un proxénète de soutien, alors que les filles sont plus nombreuses à travailler pour un proxénète de contrainte. 9 Centre québécois de ressources en promotion Page 3 de 10

4 Portrait des jeunes prostitués Il est très difficile de généraliser ou de tenter de caractériser les jeunes prostitués, et encore plus difficile d établir les antécédents à la prostitution. La prostitution serait, en fait, le résultat de l interaction d une multitude de facteurs personnels et contextuels, qui se manifestent à des degrés très différents selon les personnes 7. Malgré cela, certains facteurs se révèlent communs à la majorité des jeunes qui participent au marché du sexe. La plupart ont vécu des contextes familiaux difficiles marqués par la violence, des conflits relationnels, des placements fréquents en famille d accueil ou en centre de réadaptation, entraînant des carences affectives importantes. Plusieurs ont subi des échecs à l école, qui les ont conduits au décrochage scolaire. Ces jeunes ont souvent vécu des expériences sexuelles précoces et même, parfois, des abus sexuels intrafamiliaux ou extrafamiliaux. Plus souvent qu autrement, ces jeunes sont aussi issus de contextes marqués par la pauvreté 8. Entrée sur le marché du sexe Il est difficile d estimer l âge à lequel les jeunes commencent leurs activités de prostitution. Selon les auteurs, l âge peut varier entre 10 et 17 ans, la moyenne s établissant entre 15 et 17 ans pour les filles et autour de 14 ans pour les garçons 7. L entrée dans le milieu du marché du sexe peut être déclenchée par une foule de facteurs propres à la trajectoire de vie de chaque jeune. Selon le cas, la prostitution constitue un moyen de : survivre et faire de l argent rapidement, contester ou fuir certains problèmes familiaux, acquérir une estime de soi et du prestige, ou encore obtenir des objets matériels qui confèrent un certain statut social 7,13. Pour la plupart des jeunes, la prostitution n est habituellement qu un moyen de répondre à des besoins fondamentaux insatisfaits 9. Dans certains cas, les premières activités de prostitution se produisent dans un contexte de fugue, alors que les jeunes quêtent dans la rue et se font solliciter pour des rapports sexuels rémunérés. Certains jeunes sont menés vers la prostitution par des amis ou des membres de la famille qui utilisent déjà ce moyen pour subvenir à leurs besoins. La prostitution peut aussi être déclenchée par la nécessité de se procurer et de consommer des drogues. Cette consommation peut, à son tour, devenir une conséquence des activités liées à la prostitution, et contribuer fortement à maintenir les adolescents dans l industrie du sexe 6. On parle alors d une relation circulaire de l une (consommation) à l autre (prostitution) 2. Les gangs criminels représentent une autre porte d entrée, de plus en plus citée, dans le monde de la prostitution juvénile féminine. Dans ce cas, des jeunes filles vulnérables, en quête d amour, souffrant habituellement d un manque de confiance en soi, se font approcher par un ou des membres de gangs criminels. Elles sont d abord généreusement gratifiées matériellement et affectivement, et ensuite amenées progressivement à s adonner aux activités liées au marché du sexe pour devenir une source de profit pour le gang 10. Centre québécois de ressources en promotion Page 4 de 10

5 Degrés d engagement dans la prostitution Le degré d engagement dans la pratique de la prostitution peut varier énormément d une personne à l autre. Quatre catégories d engagement ont été identifiées 7 : Les personnes qui sont engagées dans la prostitution comme dans un métier; elles se perçoivent comme des professionnelles. Celles pour qui la prostitution devient une activité régulière, mais à temps partiel. Celles qui vivent dans la rue et pour qui la prostitution constitue un moyen de survie, aux côtés d autres activités illicites comme le vol ou le trafic de drogues. Celles qui s y livrent de façon occasionnelle ou uniquement dans certaines situations (lorsqu elles se trouvent confrontées au manque d argent, par exemple). Lieux privilégiés de prostitution juvénile Au Québec, la plus grande activité de prostitution juvénile se trouve à Montréal, puis à Québec et dans les villes d importance moyenne (Sherbrooke, Trois-Rivières, Drummondville, Hull, etc.). Cela n exclut pas que certains jeunes puissent aussi se livrer à la prostitution dans les petites villes. Étant donné son caractère illicite et la répression dont elle fait l objet, seule une petite portion de la prostitution juvénile se pratiquerait sur la rue. En fait, elle se pratiquerait en majeure partie à l abri des regards. Cela est surtout vrai dans les petites villes, où l anonymat peut difficilement être préservé 8. Les activités de prostitution juvénile masculine semblent plus spécialement concentrées dans le village gai à Montréal, où certains jeunes offrent leurs services sur la rue ou travaillent dans des agences d escorte, des bars de danseurs, des saunas et des salons de massage 9. Pour les filles, les lieux de prostitution sont beaucoup moins centralisés. Ils sont dispersés, souvent dans des zones dites protégées (bars ou cafés), dans la rue, dans des établissements de danses nues, des salons de massages et des agences d escorte 1, 9. Les jeunes en provenance des régions qui sont en fugue à Montréal utilisent parfois la prostitution pour subvenir à leurs besoins. À l inverse, des jeunes impliqués dans des réseaux de prostitution transitent souvent par les régions quand ils sont en fugue. Le recrutement pour la prostitution en contexte de gang s étend maintenant aux régions rurales. Conséquences de la prostitution juvénile Les conséquences subies par les jeunes qui s adonnent à la prostitution sont nombreuses. Elles dépendent beaucoup de leur âge, de leurs caractéristiques personnelles, de la durée de leur expérience de prostitution, de leur engagement dans l activité et de l environnement dans lequel ils évoluent. De façon générale, des problèmes de santé sont constatés. Ceux-ci sont attribuables à Centre québécois de ressources en promotion Page 5 de 10

6 divers facteurs : raréfaction des heures de sommeil, alimentation déficiente, stress, usage souvent abusif d alcool et de drogues, exposition élevée aux hépatites, au VIH et aux autres infections transmises sexuellement (ITS), grossesses précoces ou non désirées chez les filles, blessures liées à la violence subie, etc. Au point de vue psychologique, la stigmatisation sociale, les jugements de l entourage, le fait d être valorisé uniquement pour le sexe et le climat de violence qui entoure les activités de prostitution peuvent miner l estime personnelle des jeunes prostitués, et en amener certains à sombrer dans la dépression, à s isoler, voire à développer des pensées suicidaires. À plus long terme, les jeunes peuvent souffrir d une désensibilisation à leur sexualité et à l affectivité et vivre des dysfonctions sexuelles 9. La violence, sous différentes formes, constitue un problème qui affecte et menace constamment les jeunes prostitués. En effet, ces jeunes travaillent dans un contexte qui fait d eux des cibles privilégiées de vols, d agressions sexuelles et d autres actes de violence, pouvant aller jusqu au meurtre. En effet, ils fréquentent des zones où la criminalité est élevée, ont des horaires nocturnes, font régulièrement affaire avec des inconnus, manipulent d importantes sommes d argent, etc. 8 Stratégies connues pour prévenir le problème ou promouvoir une solution Dans un premier temps, les activités de prévention doivent viser l ensemble des jeunes en leur offrant des possibilités de répondre à leurs besoins fondamentaux. Ainsi, les actions visant le développement global et le mieux-être des jeunes menées par différents milieux jeunesse devraient être maintenues ou mises sur pied, selon le cas. Plus spécifiquement, les stratégies préventives devraient viser le développement des compétences en lien avec différents aspects de la sexualité et des relations amoureuses. Des programmes ou des interventions traitant de sujets tels les valeurs, l amour, l amitié, le respect, l intimité, les relations sexuelles et les rapports égalitaires permettront aux jeunes de réfléchir, d être informés et mieux outillés. Ils pourront alors faire des choix éclairés non seulement en lien avec leur sexualité et leurs comportements sexuels, mais aussi en lien avec leurs relations interpersonnelles et le respect de leur personne. Grâce à ces connaissances, les jeunes pourront mieux reconnaître les différentes formes d exploitation et d abus, et ils pourront mieux s en protéger 7. Plus particulièrement, il convient d aborder la question du recrutement des jeunes filles par les gangs. En plus de viser les jeunes, les programmes de prévention devraient aussi impliquer les familles, les écoles, les services spécialisés pour les jeunes et les ressources s adressant aux prostitués. En ce qui concerne l intervention auprès des jeunes impliqués dans des activités de prostitution, un grand nombre de ressources au Québec privilégient une approche basée sur les principes de la réduction des méfaits, c est-à-dire qui vise, en premier lieu, la diminution des risques liés à la pratique (violence, ITS/VIH, exploitation, etc.), plutôt que de miser uniquement sur l arrêt des activités de la pratique ou la répression 7. L arrêt complet n est cependant pas exclu, il peut être souhaité par le jeune ou nécessaire pour assurer sa protection. Centre québécois de ressources en promotion Page 6 de 10

7 Afin de pouvoir approcher les jeunes prostitués et d éviter qu ils deviennent méfiants à l égard des adultes et des organismes qui leur viennent en aide, il est impératif de mettre l accent sur des programmes axés sur les services de counseling, d éducation, d intégration au marché de l emploi, d accès au logement et de soutien aux démarches de sortie de la prostitution 7. L approche se fera, la plupart du temps, par l entremise de travailleurs de rue ou d organismes communautaires. Avec ces jeunes, on cherchera, entre autres, à 9 : Créer une alliance, prendre le temps de les connaître. Mobiliser leur force et croire en eux. Parler d éducation sexuelle, de santé sexuelle et de relations saines et égalitaires. Présenter des façons de diminuer les risques de violence, d abus d alcool et de drogues, d ITS et de VIH. Ne pas aborder uniquement les conséquences négatives de la sexualité et de la prostitution; poser un regard objectif sur la situation. Développer des attitudes d écoute et de non-jugement envers les jeunes et leur milieu. Ne pas les considérer comme des objets sexuels ou des prostitués. Favoriser les interventions d organisations communautaires non institutionnelles, plus faciles d accès avec et pour les jeunes. Adopter des solutions de rechange à la prostitution satisfaisantes pour eux, en n oubliant pas que la prostitution leur permet de répondre à leurs besoins fondamentaux insatisfaits. Comme pour toute intervention auprès des jeunes, il est impératif de viser des interventions concertées avec les divers organismes travaillant autour d eux afin de mettre à contribution l expertise de chacun et de développer un meilleur suivi et une réponse mieux adaptée aux besoins des jeunes. Ainsi, il ne faut pas négliger les actions que les services de police, les services scolaires, les responsables des services sociaux, les représentants d organismes communautaires et de santé, les groupes de parents, les jeunes et la collectivité peuvent mener en lien avec la prostitution juvénile 7. Enfin, l action doit se faire en concertation, une vraie concertation qui se vérifie dans l action. Outils d évaluation spécifiques Pour tout programme de prévention ou d intervention conçu pour faire face à une problématique sociale, il est maintenant reconnu incontournable qu une évaluation soit réalisée. L évaluation peut survenir à différentes étapes du projet. Selon l étape à laquelle elle prendra place, l objectif général poursuivi variera. Ainsi, on peut : 1. Évaluer si les besoins justifient l implantation d un programme, donc vérifier l ampleur du problème en dressant un état de situation. 2. Évaluer le programme durant sa mise en oeuvre pour savoir si l information a été bien communiquée, bien comprise, et si elle a bien atteint les objectifs fixés. Centre québécois de ressources en promotion Page 7 de 10

8 3. Évaluer la satisfaction des personnes ciblées par le programme. 4. Évaluer si les objectifs du programme ont été atteints en tenant compte des objectifs fixés au départ. Il est fortement conseillé de faire appel à des experts externes, que ce soit une firme privée, des universitaires ou des chercheurs-étudiants pour mener cette évaluation. Que l évaluation se fasse à l interne par les promoteurs du programme ou par des experts externes, les étapes du processus d évaluation des résultats sont les mêmes. Il faut : 1. Consulter les documents définissant le programme et le personnel y travaillant pour s assurer que les objectifs de départ correspondent aux activités menées dans le cours du programme. 2. Réaliser une recherche documentaire pour voir si d autres programmes similaires ont été évalués ailleurs et si les modes d évaluation peuvent être reproduits. 3. Cibler clairement les questions auxquelles on cherchera à répondre avec l évaluation, car il est généralement impossible de traiter toutes les dimensions dont dépend l efficacité d une intervention. 4. Choisir la méthodologie appropriée. 5. Opérationnaliser les dimensions à évaluer. 6. Préparer l outil de mesure qui sera utilisé. 7. Recueillir les données à l aide de l outil. 8. Traiter et analyser ces données. 9. Tirer les leçons de l expérience. 10. Les faire connaître. Pour toute forme d évaluation en lien avec la prostitution juvénile (qu il s agisse d évaluer la portée d une loi, d une politique, d une directive, de vérifier le besoin ou le bien-fondé d une action planifiée, de mesurer les résultats d un programme de prévention ou d intervention), différents paramètres doivent nécessairement être pris en compte : 1. Le sexe des personnes. 2. Le degré d engagement dans la prostitution. 3. La spécificité du lieu où se déroule l action (essentiellement grande ville ou petite ville) et les ressources disponibles en ces lieux. Outils de prévention et d intervention spécifiques Liens vers une liste d outils de prévention et d intervention sur la prostitution juvénile. Sites d intérêt Liens vers des sites d intérêt sur la prostitution juvénile. Centre québécois de ressources en promotion Page 8 de 10

9 Références 1. Blais, M., Goulet, J. & Renaud, A.-M. (1998). La prostitution juvénile. Recherches en bref. Université Laval et Association des Centres jeunesse de Québec, 13 : Brochu, S. (1995). Drogues et criminalité. Montréal : Les Presses de l Université de Montréal. 3. Comité sur les infractions sexuelles à l égard des enfants et des jeunes (Comité Badgley) (1984). Infractions sexuelles à l égard des enfants. Ottawa : Ministère des Approvisionnements et Services, 2 volumes. 4. Comité spécial d étude de la pornographie et de la prostitution juvénile (Comité Fraser) (1985). La pornographie et la prostitution au Canada. Ottawa : Ministères des Approvisionnements et Services. 5. Comité montréalais sur la prostitution de rue et la prostitution juvénile (1999). Rapport du comité montréalais sur la prostitution de rue et la prostitution juvénile. Montréal : Le comité. 6. Conseil du statut de la femme (2002). La prostitution : Profession ou exploitation? Une réflexion à poursuivre (synthèse de recherche). Gouvernement du Québec. [ fiche de référence ] [ fichier PDF] 7. Cousineau, M.-M., Hamel, S., Poupart, P. & Gagnon, C. (2003). Récits d expérience de jeunes prostitués, garçons et filles, en vue de l élaboration d un plan d action : Ébauche d une recension critique des écrits. Montréal : Centre international de criminologie comparée et Institut de recherche pour le développement social des jeunes. 8. Cousineau, M.-M., Hamel, S., Gagnon, C., Meeson, J.-S., Courchesne A., Daoust Charland. (2004). Récits d expérience de jeunes prostitués, garçons et filles, en vue de l élaboration d un plan d action. Montréal : Institut de recherche pour le développement social des jeunes et Centre international de criminologie comparée. Rapport de recherche en préparation, à remettre au Centre national de prévention du crime. 9. Durocher, L., Fleury, É., Berthiaume, P., & Moïse, J. (2002). La prostitution juvénile, quoi de neuf? Défi jeunesse. vol 9 n o 1 novembre [ fiche de référence ] 10. Fleury, É. & Fredette, C. (2002). Le silence de Cendrillon, Prostitution juvénile par les gangs : Guide d animation et d accompagnement de la bande dessinée. Montréal : Centre jeunesse de Montréal Institut universitaire, Régie régionale de la santé et des services sociaux de Montréal-Centre, Ville de Montréal. 11. Groupe de travail fédéral / provincial / territorial sur la prostitution (1998). Rapport et recommandations relatives à la législation, aux politiques et aux pratiques concernant les activités liées à la prostitution. Ministère de la Justice du Canada. 12. Hannigan, P. (1997). La jeunesse en difficulté. Québec : Les presses de l Université du Québec cité dans Durocher, L., Fleury, É., Berthiaume, P., et Moïse, J. (2002). 13. Moïse, J. (2002). Adolescence, initiation et prostitution. Montréal : Édition du Mistral. Centre québécois de ressources en promotion Page 9 de 10

10 Rédigé par : Jasline Flores Révisé par : Marie-Ève Lemieux Breton, novembre 2005 Centre québécois de ressources en promotion Page 10 de 10

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