LE SUIVI UROLOGIQUE DES PATIENTS BLESSES MEDULLAIRES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LE SUIVI UROLOGIQUE DES PATIENTS BLESSES MEDULLAIRES"

Transcription

1 LE UIVI UROLOGIQUE DE PATIENT BLEE MEDULLAIRE D.U de statique pelvienne et urodynamique 2011/2012 (Nîmes) NOTTA Caroline 1

2 Introduction L espérance de vie des blessés médullaires a considérablement augmenté ces dernières années. La prise en charge a progressé grâce à l amélioration des connaissances physiopathologiques des anomalies entrainées par la lésion médullaire. Cette prise en charge est multidisciplinaire, elle suppose la connaissance de quelques spécificités tels que les escarres, le développement de la spasticité ou la survenue d une hyper réflexie autonome. La prise en charge urologique représente un volet essentiel et primordial de la rééducation. La prise en charge des troubles vésicaux sphinctériens est désormais précoce et adaptée, et un suivi au long cours permet le dépistage des complications. Le GENULF est le groupe d étude de neuro-urologie de la langue française. Il a édité en 2007 des recommandations concernant la prise en charge vésicosphinctérienne des blessés médullaires. Celles-ci représentent un ensemble de pratiques à effectuer pour le suivi du patient. Elles permettent de limiter les détériorations de l appareil urinaire des patients ayant une vessie neurologique. Malgré les avancées médicales dans ce domaine et ce cadre de pratiques à respecter, les complications urinaires restent une des plus grandes pourvoyeuses de morbi-mortalité même si elles ne représentent plus à ce jour la première cause de mortalité de cette population. Le centre mutualiste neurologique Propara est un centre de rééducation accueillant des patients paraplégiques et tétraplégiques. C est au sein de cet établissement que j ai décidé de mener une analyse afin de comparer les pratiques exercées aux recommandations des experts. Elle repose sur l étude du suivi urologique de 20 dossiers de patients blessés médullaires en rétrospectif, confrontée aux recommandations officielles et ainsi pouvoir mettre en évidence les raisons des manquements et écarts pouvant exister. 2

3 I. LITTERATURE Les vessies neurogènes représentent l ensemble des dysfonctionnements vésicaux sphinctériens associés à une pathologie neurologique acquise ou traumatique. Ils sont constants quel que soit le niveau lésionnel. Leur profil urodynamique est susceptible de changer au fils des années sans aucune prédiction possible. La prise en charge de ces troubles doit être précoce, continue et adaptée à chaque patient afin d enrayer les complications telles que les infections urinaires hautes et leur évolution vers l insuffisance rénale chronique. Le blessé médullaire est un terme qui englobe les paraplégiques dont la lésion médullaire se situe en dessous de D1 et les tétraplégiques où elle se situe au dessus de D1. Cette lésion entraine l interruption des voies ascendantes et descendantes avec atteintes des fonctions motrices et/ou sensitives sous lésionnelle. Cette atteinte peut être complète ou incomplète. Après la phase de choc spinal où la vessie est flasque, aréactive, le tableau clinique et urodynamique va dépendre du niveau lésionnel et du caractère complet ou incomplet des lésions. Une classification des vessies neurologiques existe afin de préciser le diagnostic ou le pronostic. La vessie centrale est de fait une vessie privée de sa régulation cortico sous corticale de par une lésion cérébrale (centre mictionnel) ou médullaire (voies de conduction). Cette déconnexion de la régulation supra sacrée s accompagne d une activation de réflexes archaïques médiés par les fibres non myélinisées de type C. Un syndrome clinique d hyperactivité vésicale, s exprimant ou non suivant l existence d une dyssynergie ou de troubles sensitifs associés, est retrouvé s accompagnant soit d une dysurie ou d une rétention complète. Le bilan urodynamique met en évidence une hyperactivité du détrusor avec contractions désinhibées pendant la phase de remplissage. 3

4 La vessie périphérique se caractérise par une lésion des voies de conduction périphérique.le bilan urodynamique montre une hypoactivité vésicale avec acontractilité et hypoesthésie détrusorienne avec des pressions urétrales souvent basses. La vessie mixte emprunte des éléments à la neuro -vessie centrale et à la neuro- vessie périphérique. Les complications des vessies neurogènes sont évolutives et dangereuses. L insuffisance rénale est la complication majeure. Elle peut altérer le pronostic vital. L obtention dune vessie à basse pression sans hypertonie et vidange régulière limite cette complication. Le régime de pression intra vésicale est déterminé par le bilan urodynamique. Il est un des éléments clé du pronostic. Les patients ayant des pics de pressions vésicales à plus de 40 cm d eau mettent en danger leur haut appareil urinaire à moyen terme. Aussi, une diminution de la compliance et l existence d une dyssynergie vésicosphinctérienne par exemple chez les patients urinant par percussions ou poussées abdominales sont des facteurs de risques de dégradation du haut et du bas appareil urinaire. Au niveau biologique, la surveillance de la clearance de la créatinine sur les urines des 24 heures permet une vision de la fonction rénale (parfois la scintigraphie rénale est proposée). Toute protéinurie est un signe de dégradation de la fonction rénale. Les lithiases vésicales se retrouvent plus chez les patients porteurs d un cathétérisme permanent de type sonde à demeure. Le scanner spiralé est l examen de référence le mieux adapté mais souvent la surveillance des lithiases est pratiquée par échographie ou urographie intraveineuse. Les infections urinaires sont des problèmes récurrents chez les patients ayant une vessie neurologique. La bactériurie est différente de celle de la population générale. Elle diffère aussi selon le mode mictionnel. En effet les patients urinant par cathétérisme permanent ont une plus forte concentration de germes que les autres. Ceux urinant par poussées abdominales ou percussions sont aussi à risques car leurs vidanges de vessie sont souvent incomplètes, 4

5 ajouté à la présence fréquente de diverticules. Les modes mictionnels les plus protégés sont les cathétérismes intermittents. II. LE GENULF En France, c est au cours de la seconde guerre mondiale, suite aux nombreux vétérans blessés médullaires que la neuro urologie a émergé. Va s en suivre la création d un groupe d experts en Il regroupe des rééducateurs fonctionnels, des urologues, des neurologues qui s intéressent aux anomalies de la fonction vésicales secondaires à une atteinte neurologique. Le Groupe d Etude en Neuro Urologie de la Langue Française permet de faciliter les échanges transversaux entre les différentes disciplines afin de favoriser le développement de protocole d étude clinique en neuro urologie. En 2007, il édite dans «Progrès en urologie» des recommandations pour le suivi du blessé médullaire et du patient pina Bifida (Annexe 1). Ces recommandations proposent des pratiques à effectuer pour un suivi urologique adapté des patients et ainsi éviter les complications connues. Les tableaux suivants sont extraits de ces recommandations. Il s agit d une part d un texte et d autre part d un schéma (arbre décisionnel) qui inclut à l analyse de légères divergences de points de vue. Afin de respecter les auteurs, vous trouverez l ensemble des recommandations sur les mêmes tableaux : «T» pour les recommandations du texte et pour les recommandations du schéma. Le bilan initial doit s effectuer dans une unité spécialisée de neuro urologie. 5

6 Bilan initial (2 ans) Pdt l hospit 6 mois Consultation neuro uro T / T / T / BUD T / Clearance de la créatinine T / T / Echo R/V +AP T / T / canner spiralé (ou UIV si T / T / impossible) 1 an 18 mois 2 ans T / T / T / T / T / 1 fs/ an 1 fs / 2 ans Il doit inclure une consultation spécialisée en neuro urologie en cours d hospitalisation initiale puis tous les 6 mois pendant 2 ans. Cette consultation comprend un interrogatoire dirigé sur les symptômes vésicaux sphinctériens (qualité et quantité des mictions) avec utilisation recommandée de questionnaires et calendriers mictionnels afin de déterminer l ensemble des éléments importants autour de la fonction vésicale. Un Bilan Uro Dynamique (cystomanométrie+ débimétrie +profilométrie) est recommandé mais sa rythmicité est à discuter en fonction du profil urologique du patient. La clearance de la créatinine sur 24 heures, l échographie vésicale et rénale associée à un Abdomen ans Préparation (AP) sont à effectuer le plus tôt possible dans la prise en charge initiale puis tous les ans. Ils permettent l étude de la fonction rénale, l existence d un résidu post mictionnel ou de lithiases. Ces dernières peuvent être éliminées par la réalisation d un scanner spiralé avec et sans injection. Cet examen souvent difficilement réalisable parait tout de même essentiel en début d hospitalisation puis à 1 an. Il est souvent 6

7 remplacé par la surveillance par échographie et AP. Aussi une Urographie Intra Veineuse peut remplacer le scanner spiralé. Le bilan de suivi se définit en plusieurs catégories de patients : «patients non à risque» : patients incluant les paraplégiques, utilisant les cathétérismes intermittents, ou ayant une vessie évaluée sans risques c'est-à-dire hypoactives, flasques et à grande compliance à supposer qu il n y ait pas de violentes poussées abdominales pour assurer la vidange. Bilan de suivi «patients non à risques» 1 fs/an 1 fs/2 ans 1 fs/an puis à voir Consultation neuro uro T / BUD T Clearance de la créatinine T Echo R/V +AP T canner spiralé (ou UIV si impossible) A voir Pdt la Cs T «Patients à risques de détérioration de la fonction rénale» : Ils sont repérés lors des consultations spécialisées. Ils incluent principalement les tétraplégiques, les patients urinant par percussions ou poussées abdominales mais aussi en cathéter permanent ou ayant un risque de lithiases. Une surveillance complémentaire est à effectuer pour les patients à risque de lithiases par échographie et AP en alternance avec un scanner spiralé. 7

8 Bilan de suivi «patients à risque» Consultation neuro uro BUD (+EMG chez l homme/dysurie/hyperactivité/p ves élevée/altération ht ou bas appareil) Clearance de la créatinine +protéinurie des 24h (IR) i risque de lithiases : Echo R/V+AP i risque de lithiases : canner spiralé (ou UIV si impossible) 1 fs/ an 1 fs /2 ans T / 1 fs/an puis à voir A voir Pdt la Cs T T «Patients à risque carcinologique» : Une surveillance complémentaire par cystoscopie une fois par an est à effectuer pour les patients ayant un ou plusieurs facteurs de risques suivants : tabagisme et plus de 50 ans, une entérocystoplastie ou agrandissement vésical depuis plus de 10 ans. Et une fois tous les 2 ans pour les patients porteurs d une vessie neurologique depuis plus de 15 ans. Au moindre doute, une biopsie et une cytologie urinaire devront être effectuées. III. Matériel et méthode Il s agit d une étude rétrospective effectuée au centre mutualiste neurologique Propara à Montpellier. 8

9 Ont été inclus dans cette étude 20 patients blessés médullaires d origine traumatique, possédant une vessie neurologique suite à un accident et pris en charge en rééducation primaire. La prise en charge de ces patients se situe entre le 1 janvier 2007 et le 30 avril 2009 afin de pouvoir les suivre durant 36 mois après leur lésion médullaire. eul le bilan de suivi initial proposé par le GENULF pourra être analysé, ainsi une étude des écarts au référentiel sera possible. Ces 20 patients ont été tirés au sort parmi les 51 retenus selon les critères d inclusion cités ci-dessus. Une double lecture des dossiers a été effectuée par 2 personnes différentes et les résultats obtenus ont été placé dans un tableau récapitulatif (annexe 2). Il reprend tous les examens urologiques recommandés par le GENULF ainsi que les dates auxquelles ils ont été effectués. Apparait aussi le nombre de semaines correspondant à la réalisation de l examen par rapport à la date de la lésion médullaire. C est ce nombre qui va permettre de déterminer si les examens sont effectués idéalement dans le temps. IV. Résultats Caractéristique de la population : La population comprend 75% de paraplégiques et 25 % de tétraplégiques. Aucun ne présente d antécédents urologiques avant la lésion médullaire. La durée moyenne de séjour est de 9 mois (4 mois pour la plus courte et jusqu à 29 mois pour la plus longue). 100% des patients étaient en sonde à demeure à l entrée. A la sortie, 60 % sont en autosondage intermittent, 10% en hétéro sondage intermittent, 15% en mictions physiologiques, 5% en sonde à demeure, 5% porteurs d un cystocath et 5% en fuites avec étui pénien. 9

10 Résultat des données : Le bilan initial édité par le GENULF s étend sur 2 ans. T0 représente la période d hospitalisation T1 représente les 6 premiers mois après la lésion (soit la période de 0 semaine à 24 semaines). T2 représente la période du sixième mois à 1 an (soit de 25 semaines à 48 semaines). T3 représente la période de 1 an à 18 mois (soit de 49 semaines à 72 semaines). T4 représente la période de 18 mois à 2 ans (soit de 73 semaines à 96 semaines). Le tableau suivant récapitule le pourcentage des patients ayant reçu les examens recommandés au centre Propara selon les périodes concernées : Les résultats sont exprimés en pourcentage pour les 20 patients, ceux écrits en rouge correspondent aux recommandations préconisées. Bilan initial (2 ans) T0 Pdt l hospit T1 6 mois T2 1 an T3 18 mois T4 2 ans Consultation neuro uro 100 % 95% 40 % 25 % 20 % BUD 75 % 45 % 30% 10 % 25 % Clearance de la créatinine 50 % 45 % 5 % 10 % 15 % Echo R/V +AP 70 % 65 % 10 % 5 % 15 % canner spiralé (ou UIV si impossible) 20 % 15 % 15 % 0% 0% 10

11 Pendant l hospitalisation, tous les examens recommandés sont effectués au CNM Propara à hauteur de 100 % pour les consultations spécialisées mais seulement 20% des patients en ce qui concerne le scanner (spiralé ou urologique). Les autres examens sont effectués à hauteur de 50 à 75%. Les consultations spécialisées en neuro urologie s effectuent en plus grand nombre en début de prise en charge. Elles permettent de faire avancer le patient vers un mode mictionnel adéquat à son handicap et acceptable pour le patient. Ainsi elles sont moins fréquentes lorsque le mode mictionnel est acquis sauf si des complications ou symptômes surgissent. En ce qui concerne les bilans urodynamique, 75% des patients ont eu au moins un BUD pendant leur hospitalisation mais ce taux chute à 30 % à un an alors que celui-ci est recommandé et fini à 25% pour les 2 ans. (A Propara, les BUD sont couplés d un AP et de cystographies). La clearance de la créatinine est effectuée à 1 patient sur 2 selon cette étude durant l hospitalisation mais le taux chute à 5% des patients à 1 an du traumatisme pour ensuite remonter à 15% à 2 ans. Les échographies rénales et vésicales et AP sont effectuées par 70% des patients durant leur hospitalisation à la recherche de lithiases. Ce taux reste élevé à 60 % au bout de 6 mois même si celui-ci n est pas préconisé mais s effondre à 5% à 1an alors qu il serait nécessaire ainsi que pour les 2 ans. Les autres examens effectués par les patients et non recommandés pour le bilan initial durant 2 ans sont rares. Ils sont effectués dans le cadre d une complication ou d un doute médical. Dans cette étude, aucune scintigraphie n a été faite, ni biopsie vésicale ni IRM mais 2 cystoscopies ont été répertoriées à T1 soit 10% des patients et une urographie intra veineuse est venue complétée les résultats d un scanner. 11

12 V. Discussion Le suivi des vessies neurologiques des blessés médullaires est capital afin de réduire et au mieux d éviter les complications urinaires et rénales. Il permet d améliorer la qualité de vie des patients ainsi que leur pronostic vital. L étude menée au centre neurologique Propara retrace le suivi de patients blessés médullaires durant 2 ans c est à dire durant le «bilan initial» recommandé par le GENULF en Les examens de suivi et de surveillance préconisés correspondent aux examens effectués mais il existe des écarts de pratique dans le temps qui sont majorés une fois l hospitalisation terminée. En effet, la durée moyenne de séjour étant de 9 mois, on remarque que les examens recommandés sont effectués à des taux plus que satisfaisants jusqu au un an de suivi. Ensuite les taux chutent considérablement. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer cette situation. Tout d abord l insuffisance de prise en compte des enjeux par les patients. En effet, il est probable que le patient n accepte pas son handicap. Il a appris à vivre avec mais dénie toutes les contraintes et complications possibles. Il ne peut donc pas entendre les préconisations des thérapeutes concernant le suivi urologique. Malheureusement, cette population reprend en général contact avec les centres médicaux lorsqu une ébauche de complication est déjà amorcée. Un déficit d information livrée par le thérapeute à son patient est source d incompréhension. Celui-ci ne réalise pas l impact néfaste possible sur son avenir, il ne possède pas tous les éléments pour comprendre l importance de mener une surveillance régulière. De nos jours, cette situation est heureusement rare surtout depuis l émergence de l éducation thérapeutique très présente dans tous les centres de soins. Cependant, les thérapeutes se doivent d être prudents avec les patients pouvant souffrir d un défaut de discernement. Ils restent vigilants à inclure la famille ou les proches dans la prise en charge du patient au long terme. 12

13 Le déficit de communication Hôpital-ville est récurrent malgré les nombreuses investigations proposée depuis quelques années afin d enrayer ce phénomène qui entrave le suivi des patients. La neuro urologie est une spécialité à part entière et n est pas toujours maitrisée par les médecins de ville. Cette communication hôpital -ville est d autant plus primordiale pour les «anciens» paraplégiques ou tétraplégiques qui doivent être mis au courant des nouvelles recommandations et des évolutions de pratiques notamment sur les modes mictionnels qui ont évolués et permettent désormais une protection majeure du haut appareil urinaire. Enfin le nomadisme des patients limite la probabilité que les patients bénéficient de programme de suivi adapté. Les patients changent de thérapeutes pour diverses raisons (éloignement géographique du centre de soins initial, déménagement, mauvaises relations avec le thérapeute d origine ). Une perte d information est susceptible, elle est un frein à la bonne continuité des soins et de surveillance. La prise de conscience du patient blessé médullaire sur les risques qu il encourt tout le long de sa vie est primordiale. Il est le seul acteur de sa vie et le seul à pouvoir permettre un suivi régulier et adapté. L éducation thérapeutique est indispensable dans cette population, elle responsabilise les patients et permet de les informer de façon appropriée. Ce complément d information couplé à la prise en charge pluridisciplinaire favorise un suivi régulier, adapté et harmonieux. 13

14 CONCLUION La prise en charge des troubles vésicosphinctériens des blessés médullaires est capitale afin de limiter les complications urinaires et améliorer leur qualité de vie. Mais il est important de garder à l esprit que le suivi à court terme comme à long terme est indispensable pour éviter que ces complications ne surgissent tardivement.la vessie neurologique est évolutive, un dysfonctionnement peut surgir à tout moment et entrainer des dégâts irréversibles. Les recommandations du GENULF de 2007 permettent aux établissements de neuro urologie d harmoniser ce suivi et d avoir axe de conduite à tenir commun. Ceci couplé à l éducation thérapeutique et la responsabilisation du patient dans sa propre prise en charge permet de limiter les manquements de suivi et ainsi perpétuer une qualité de vie optimale des patients blessés médullaires. 14

15 Bibliographie : «progrès en urologie» la prise en charge urologique des vessies neurogènes. (E. Chartier-Kastler A. Ruffion) «recommandations du GENULF pour le suivi du blessé médullaire et du patient pina bifida». «Insuffisance rénale et vessie neurologique». «Infection urinaire et vessie neurologique». «Troubles vésicosphinctériens et traumatisme médullaire» Article «la Tunisie médicale» 2011 «les vessies neurologiques» (G. Amarenco, J. Kerdraon) site internet 15

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor Bilan urodynamique Continence et miction = résultat d'un rapport de forces vessie/urètre: 1. Pression vésicale de remplissage (compliance): doit rester

Plus en détail

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement :

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement : DIU de rééducation pelvi-périnéale DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE Responsables de l enseignement : Pr. Gérard AMARENCO (UPMC), Pr. Michel COSSON (CHU Lille), Pr. Gilberte ROBAIN (UPMC) 1. Cible La

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Dr. René Yiou Service d urologie et département d anatomie CHU Henri Mondor 51, avenue du Maréchal de-lattre-de-tassigny 94010 Créteil Tel: 0149812559 Fax: 01.49.81.25.52 Email: rene.yiou@hmn.ap-hop-paris.fr

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

Après un an d enquête, 1176 femmes travaillant au C.H.U avaient répondu à notre questionnaire.

Après un an d enquête, 1176 femmes travaillant au C.H.U avaient répondu à notre questionnaire. Prévalence de l incontinence urinaire d effort selon le traumatisme obstétrical et la catégorie socio-. G. Philippe (1), I. Clément (2), I. Thaon (3) (1) Service d urologie C.H.U St jacques, Besançon (2)

Plus en détail

RAPPORT SUR LE THEME DE L INCONTINENCE URINAIRE

RAPPORT SUR LE THEME DE L INCONTINENCE URINAIRE RAPPORT SUR LE THEME DE L INCONTINENCE URINAIRE Ministère de la Santé et des Solidarités Avril 2007 Rapport remis à Monsieur Philippe BAS Pr François HAAB Université Paris VI, Hôpital Tenon, Paris SOMMAIRE

Plus en détail

Dépistage du cancer de la prostate : vers un outil d aide à la décision pour le citoyen et le médecin

Dépistage du cancer de la prostate : vers un outil d aide à la décision pour le citoyen et le médecin Dépistage du cancer de la prostate : vers un outil d aide à la décision pour le citoyen et le médecin Rapport de mission N 1 9 février 2005 Daniel Oberlé, Arnauld Villers, Dominique Decherf, Jean Christophe

Plus en détail

LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM

LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM LA RÉTENTION URINAIRE DU POST-PARTUM Prise en charge au CH de Pau Dr Sophie Rouleaud Service de médecine physique et de réadaptation Samedi 4 octobre 1 2 DEFINITION Définition 2003 Glavind K. et Bjork

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

REEDUCATION DU POST-PARTUM

REEDUCATION DU POST-PARTUM Communauté Périnatale de l Agglomération Versaillaise Association Loi 1901 n 0784014641 29 rue de Versailles - 78150 Le Chesnay Tel : 01.39.43.12.04 Fax : 01.39.43.13.58 E-Mail : cpav@medical78.com Web:

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

FUITES URINAIRES CHEZ LA FEMME

FUITES URINAIRES CHEZ LA FEMME FUITES URINAIRES CHEZ LA FEMME Informations et traitement Pour vous, pour la vie Conscience du problème Beaucoup de femmes souffrent d incontinence urinaire sans en parler, même lors de leur visite en

Plus en détail

La vessie neurogène (VN)

La vessie neurogène (VN) La vessie neurogène (VN) Dr. Eugenia Luca, Service de Paraplégie CRR Sion, le 26.03.2015 Introduction Les troubles urinaires associés aux maladies neurologiques sont fréquentes et d expression polymorphe.

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Pré-Requis : Connaissance de bases : Anatomie du pelvis Classification des troubles de la statique génitale

Plus en détail

En souvenir du P r Olivier Dizien, décédé le 1 er juillet 2007

En souvenir du P r Olivier Dizien, décédé le 1 er juillet 2007 En hommage au D r Marc Maury, ancien médecin chef du CRM de Fontainebleau et ancien vice-président de l APF, pour son œuvre sur la paraplégie et son action au service du rapprochement associations / médecine

Plus en détail

Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle

Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle Hôpital performant et soins de qualité. La rencontre des extrêmes estelle possible? 18 octobre 2012 Professeur Philippe KOLH CIO, Directeur du Service des Informations Médico-Economiques CHU de LIEGE Plan

Plus en détail

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle)

Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Traitement des calculs urinaires par fragmentation (Lithotripsie par ondes de choc extracorporelle) Le traitement des calculs urétéraux et rénaux a beaucoup changé depuis 1980 avec la venue d un appareil

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Incontinence urinaire : trop souvent taboue

Incontinence urinaire : trop souvent taboue Incontinence urinaire : trop souvent taboue Tous concernés! De quoi s agit-il? C est une perte accidentelle ou involontaire des urines, qu il s agisse de quelques gouttes à une fuite plus conséquente :

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Prostate Une petite glande de grande importance

Prostate Une petite glande de grande importance Prostate Une petite glande de grande importance Informations sur les maladies les plus fréquentes, à l intention des patients et des personnes intéressées Société Suisse d Urologie (SSU) Votre partenaire

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Brochure d information destinée au patient. Comment pratiquer l auto-sondage intermittent?

Brochure d information destinée au patient. Comment pratiquer l auto-sondage intermittent? Brochure d information destinée au patient Comment pratiquer l auto-sondage intermittent? Sommaire de la brochure Ce guide complète les informations qui vous ont été données par le médecin et l infirmière.

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

BAREME sur 40 points. Informatique - session 2 - Master de psychologie 2006/2007

BAREME sur 40 points. Informatique - session 2 - Master de psychologie 2006/2007 BAREME ur 40 point Informatique - eion 2 - Mater de pychologie 2006/2007 Bae de donnée PRET de MATERIEL AUDIO VISUEL. Remarque : Le ujet comporte 7 page. Vérifier qu il et complet avant de commencer. Une

Plus en détail

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive ROLE DE LA SAGE FEMME DANS LA PREVENTION, LE DIAGNOSTIC ET ORIENTATION DES FISTULES Présenté par Mme Atchoumi Annie Hortense Sage-femme DU épidémiologie-bordeaux CHU de Yaoundé Introduction Définition

Plus en détail

KEAT : premier électrostimulateur sans fil d auto-rééducation périnéale à domicile

KEAT : premier électrostimulateur sans fil d auto-rééducation périnéale à domicile L incontinence : une maladie très fréquente D après le Pr François Haab, chirurgien urologue, coordinateur du centre d explorations périnéales de l hôpital Tenon (Paris) Des solutions adaptées à chaque

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité Mention : STAPS Sport, Prévention, Santé, Bien-être Objectifs de la spécialité L'objectif de la spécialité «Sport, Prévention, Santé, Bien être» est de doter les étudiants de compétences scientifiques,

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure Troubles périnéaux du post-partum La déchirure T. Linet La déchirure Les risques Entre 2 et 6 % de périnée complet mais TRES sous diagnostiqué car ± rupture du sphincter interne sur périnée semblant intact

Plus en détail

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude REPRODUCTIBILITE INTEROBSERVATEUR DU TEST «NIHSS» (National Institutes of Heath Stroke Scale) RÉALISÉ PAR VIDÉOCONFÉRENCE : EXPÉRIENCE DU RÉSEAU DES URGENCES NEUROLOGIQUES (RUN) BERTHIER E, CHRISTIANO

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Tableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe

Tableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe 1. OBJECTIF : Ce document comprend un tableau indiquant les informations nécessaires la conservation des spécimens, à l externe. Il comprend aussi un tableau indiquant les informations nécessaires pour

Plus en détail

Solar GI. Manométrie digestive évolutive. Diagnostic complet de la motricité. Base de données universelle MMS. Configurations évolutives

Solar GI. Manométrie digestive évolutive. Diagnostic complet de la motricité. Base de données universelle MMS. Configurations évolutives M E D I C A L M E A S U R E M E N T S Y S T E M S Solar GI Manométrie digestive évolutive Diagnostic complet de la motricité Base de données universelle MMS Configurations évolutives M A K E S M E A S

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

Incontinence urinaire du post-partum : l évoquer dans la consultation suivant l accouchement

Incontinence urinaire du post-partum : l évoquer dans la consultation suivant l accouchement Incontinence urinaire du post-partum : l évoquer dans la consultation suivant l accouchement Isabelle Aubin UFR Paris 7 Cinq propositions pour une meilleure prise en charge en médecine générale de l incontinence

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr Session Diagnostic organisme gestionnaire du développement professionnel continu www.cardiosleep.fr UN CONSTAT 1 patient sur 3 est atteint de Troubles Respiratoires du Sommeil (TRS) en cardiologie. Les

Plus en détail

Incontinence urinaire en gériatrie. DR Depireux urologue DR Noël l interniste

Incontinence urinaire en gériatrie. DR Depireux urologue DR Noël l interniste Incontinence urinaire en gériatrie DR Depireux urologue DR Noël l interniste Vieillissement Variabilité interindividuelle des effets du vieillissement. Aboutissement à un groupe hétérogh rogène du point

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Pour toutes questions supplémentaires, veuillez communiquer avec nous au 514 340-3540 poste 4129.

Pour toutes questions supplémentaires, veuillez communiquer avec nous au 514 340-3540 poste 4129. Journal urinaire À quoi sert un journal urinaire? Nous vous demanderons de remplir ce journal à deux reprises : avant et après les classes d exercices. Les données recueillies nous permettront de mieux

Plus en détail

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris Incontinence urinaire DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris INCONTINENCE URINAIRE : DEFINITION 2002 ICS (Internationnal Contience Society) : perte involontaire d urine, on distingue Symptôme : élément décrit

Plus en détail

L incontinence au féminin : des conseils pour chacune

L incontinence au féminin : des conseils pour chacune L incontinence au féminin : des conseils pour chacune L incontinence, problème de femme O n parle d incontinence dès que l on laisse involontairement passer quelques gouttes d urine. Cela peut arriver

Plus en détail

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON JOURNEE DU «RESEAU MATER» Jeudi 18 novembre 2010 C. Brunet M.P. Veuillet Sage-femme cadre I.D.E. hygiéniste PRESENTATION DU SERVICE MATERNITE CH MACON niveau 2B PERSONNELS

Plus en détail

Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats. Guy Valancogne

Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats. Guy Valancogne Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats Guy Valancogne Depuis la fin des années 90 : études pour le cas spécifique de l incontinence masculine, - certaines d entre

Plus en détail

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne DEFINITION! Incontinence urinaire (IU) : perte involontaire des urines par l urètre, survenant en dehors de la miction et pouvant

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

Fuites d urine des femmes

Fuites d urine des femmes mai 2006 Dr Jean-François Hermieu Dr Emmanuel Cuzin et le Comité d urologie et de périnéologie de la femme Fuites d urine des femmes En parler pour se soigner Si vous avez des fuites d urine n ayez pas

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

Cystoscopie vidéo mobile KARL STORZ

Cystoscopie vidéo mobile KARL STORZ URO 43 7.0 07/2015-FR Cystoscopie vidéo mobile KARL STORZ La technologie d'image numérique 2 Solution numérique complète Cystoscopie vidéo mobile KARL STORZ Utilisé avec l'écran transportable C-MAC à éclairage

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Référence HCL : Titre de l étude : ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Investigateur Coordonnateur : Méthode. Définition du niveau de risque

Plus en détail

Gamme PHENIX Portable. Toute l électrothérapie dans un portable

Gamme PHENIX Portable. Toute l électrothérapie dans un portable Gamme PHENIX Portable Toute l électrothérapie dans un portable PHYSIO PHYSIOSTIM URO Les exclusivités de la gamme PHENIX Portable PHYSIO PHYSIOSTIM URO Les PHENIX Portable sont les seuls appareils portables

Plus en détail

LITHIASE URINAIRE USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091. Uroscan. Rx abdominal

LITHIASE URINAIRE USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091. Uroscan. Rx abdominal USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091 Catégorie de personnes visées : usager pour lequel un diagnostic clinique de lithiase urinaire a été évoqué par son médecin traitant Indication : répondre

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Incontinence urinaire de la femme

Incontinence urinaire de la femme 1 Incontinence urinaire de la femme un problème de santé publique Docteur Jean-Louis GARIN Médecine Physique et RéadaptationR Centre Hospitalier Général G de Longjumeau 2 Trois périodes p critiques Le

Plus en détail

PROJET DE TÉLÉMEDECINE

PROJET DE TÉLÉMEDECINE PROJET DE TÉLÉMEDECINE ISIFC 2 ème année Année universitaire 2011-2012 LA TÉLÉSURVEILLANCE Louis ACHA Rafaël MINACORI ISIFC Génie biomédical 23,rue Alain SAVARY 25000 Besançon Cedex Tél : 03 81 66 66 90

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

EPFL 2010. TP n 3 Essai oedomètrique. Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilias Nafaï Weil Florian

EPFL 2010. TP n 3 Essai oedomètrique. Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilias Nafaï Weil Florian 1 EPFL 2010 Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilia Nafaï Weil Florian 11 Table de matière Ø Introduction 3 Ø Objectif 3 Ø Déroulement de l eai 4 Ø Exécution de deux palier de charge 6 Ø Calcul

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale Guide Reconnaissance par la SSO du statut de praticien généraliste Le certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Plus en détail

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro INNOVATION De la rééducation au sport santé LPG crée le Neuro Physical Training! Bouger pour sa santé, une évidence pour les français? Bien que Faire du sport soit, chaque année, une des résolutions prioritaires

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Liège, le 29 juillet 2013. APPEL INTERNE et EXTERNE AUX CANDIDATURES N 2013-085

Liège, le 29 juillet 2013. APPEL INTERNE et EXTERNE AUX CANDIDATURES N 2013-085 Centre Hospitalier Universitaire de Liège Domaine Universitaire du Sart Tilman B35 4000 LIEGE 1 www.chuliege.be Département de Gestion des Ressources Humaines Service Recrutement Liège, le 29 juillet 2013

Plus en détail

CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN. Prolapsus génital

CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN. Prolapsus génital CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN Prolapsus génital Qu est-ce que c est? Le prolapsus génital est une affection féminine. Il se définit par une saillie des organes pelviens (vessie, utérus, rectum) à travers

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail