FORTUNE ET PATRIMOINE GUIDE DE L INVESTISSEMENT EN FRANCE
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- Nadine Rancourt
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1 FORTUNE ET PATRIMOINE GUIDE DE L INVESTISSEMENT EN FRANCE
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3 Dreyfus Louyebo Fortune et patrimoine guide de l investissement en France Essai Editions Persée
4 Consultez notre site internet Editions Persée, 2015 Pour tout contact : Editions Persée 38 Parc du Golf Aix-en-Provence
5 Remerciements Parce que sans la famille nous ne sommes rien, je tiens avant toute chose à remercier mes parents pour les valeurs qu ils ont su me transmettre et pour l éducation que j ai reçue. Je remercie également mes frères et sœurs pour le soutien qu ils m ont apporté. Par ailleurs, parce que même quand nous pensons être seul la vie peut mettre sur notre chemin des personnes qui seront toujours disponibles pour nous, je remercie mes proches pour leurs encouragements tout en ayant une pensée pour Mme Kadiatou Fall qui a su m accompagner en tant que Responsable et Manager dans le cadre de mon parcours professionnel en gestion de patrimoine. 5
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7 INTRODUCTION
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9 Le financement de l économie est amplement déterminé par l épargne des ménages et par leurs attitudes patrimoniales. De la même manière, le mouvement des marchés financiers ainsi qu immobiliers en sont sensibilisés, tout comme d ailleurs le vieillissement de la population et les nouveautés financières. Si dans l ensemble, les foyers français ont été moins troublés par la crise financière de que l ont été leurs voisins anglais ou américains, ils ont tout de même dû affronter des fluctuations importantes des coûts des actifs financiers ainsi qu immobiliers. L année 2008, par exemple, montre bien que les valeurs boursières du CAC 40 avaient reculé d environ 40 % et les tarifs immobiliers avaient chuté de 7 %. Les contrastes internationaux mettent en évidence d importantes inégalités dans les attitudes d épargne des foyers. La France se définit par un taux d épargne oscillant parmi les plus hauts d Europe : pour exemple, en 2009, le RDB (rapport du flux d épargne au revenu brut disponible) était à 16,5 % en France et de seulement 13,2 % pour la totalité de l Union Européenne, soit 18 % pour l Espagne, 17,2 % pour l Allemagne, 13,9 % pour l Italie et de seulement 6 % pour le Royaume Unis. Ces écarts sont également visibles dans le pourcentage des propriétaires ou la composante des patrimoines, mais aussi d actionnaires. Alors qu en France 58 % des foyers sont propriétaires de leur habitation principale, cette notion est moindre en 9
10 Allemagne avec 48 %, plus élevée aux États-Unis avec 68 % et nettement plus élevée encore en Espagne avec 80 %. Les différences sont plus importantes encore pour ce qui a trait à la possession d actions où en France seuls 15,4 % des foyers en disposent directement ou non, contrairement à la moitié des ménages américains qui en détiendraient et même le deux tiers pour les ménages suédois. Ces écarts de répartition des actifs proviennent des inégalités notables de l ensemble des richesses moyennes des foyers. Cela s explique par le fait que les hausses ou les baisses des cours de la bourse et des tarifs de l immobilier peuvent être importantes, telles que cela se produit sur la consommation ou encore sur les dispositions d allocation d actifs. Les méthodes de placements des foyers proviennent des changements dus aux circonstances économiques d une part et à des éléments spécifiques individuels attachés à leurs revenus, leurs alternatives possibles et leurs prévisions d autre part. Pour ce qui est des biens immobiliers, l accès à la propriété d une résidence principale et de logement, le raisonnement diffère sensiblement. Que les revenus d une famille proviennent d une succession ou du travail, l âge et les périodes de la vie sont les éléments majeurs qui déterminent l accession à la propriété, notamment en termes de résidence principale. Néanmoins, l acquisition de construction résulte d une cohérence de cumul. Proche de celle régentant la possession d actions. Il est évident en l occurrence qu être face à des dangers venant des difficultés de l emploi pousse à dissuader les foyers à persister dans ce genre de placements. Les désirs d épargne se développent généralement en fonction de l âge. En effet, un jeune ménage cherche à en faire par mesure de prudence pour pallier aux imprévus possibles que peut réserver 10
11 l existence, ainsi que pour acquérir sa propre résidence. Puis, au fil des années, les ménages en commencent à se soucier de leur retraite à venir et pensent donc naturellement à l organiser financièrement tout en envisageant, dans le même temps, la succession de leurs biens. En dehors des stades d âges dans ces étapes, d autres éléments influencent les attitudes d épargne de chaque foyer tel que les revenus, les désirs d anticiper sur l avenir ou non, l inconnu face à ce que seront les revenus futurs, s engager dans des choix financiers parfois difficiles tout en prenant certains risques suivant les conjonctures propres à chaque moment. 11
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13 CHAPITRE I GESTION DE FORTUNE, GESTION DE PATRIMOINE : QU EST CE QUE C EST?
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15 1) Définitions La gestion de biens ou plus communément appelée gestion de patrimoine est une profession qui ne s exerce qu au sein des pays dont l effet sur le patrimoine ou sa passation émane du droit patrimonial et fiscal. La gestion de fortune est l autre appellation de la gestion de patrimoine. Elle concerne les patrimoines et l ensemble de biens dont le seuil se trouve au-delà d un million d euros, bien que cela demeure subjectif. Pour les pays anglo-saxons, il est plutôt question de private asset managers spécialisés dans ce type de gestion. 2) Les différentes missions à accomplir Le Conseil en gestion de fortune ou en gestion de patrimoine est une profession où un certain nombre d actions sont à accomplir. a) La réalisation de bilan patrimonial prend en considération les particularités du foyer, ses critères économiques, ses spécificités professionnelles, son antipathie envers les risques potentiels, mais également son but et ses aspirations ainsi que le caractère personnel de son histoire. 15
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