NOTE DE CONJONCTURE. des entreprises de l Isère. Suivez l activité NETTE DÉGRADATION DE LA SITUATION. 1er trimestre 2014



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Transcription:

Suivez l activité des entreprises de l Isère NOTE DE CONJONCTURE 1er trimestre NETTE DÉGRADATION DE LA SITUATION L activité économique marque un véritable coup d arrêt sur ce 1 er trimestre pour l ensemble des secteurs d activités.

1 ÉVOLUTION DES INDICATEURS D ACTIVITÉ NIVEAU D ACTIVITÉ CHIFFRE D AFFAIRES 9% 4% 5% 17% 7% 53% 44% 53% Sur-activité 45% 41% 51% En hausse Activité normale Stable 38% 52% 41% Sous-activité 39% 49% 41% En baisse Après une timide année, le 1 er trimestre se poursuit par une dégradation de la situation économique pour les entreprises artisanales. La sous-activité constatée pour plus de la moitié des entreprises (52%) impacte directement le chiffre d affaires et la trésorerie des artisans. Pour ceux ayant constatés une baisse de CA, celle-ci est en moyenne de 14,5%. La trésorerie suit la même tendance avec une dégradation de cette dernière pour 45% des artisans. Les effectifs salariés ont de nouveau diminué, mais de manière moins forte qu au précédent trimestre alors que les recrutements ont nettement ralenti (- 7 points). Les prévisions pour le prochain trimestre sont légèrement orientées à la hausse. Toutefois, la faiblesse des investissements et le raccourcissement du carnet de commande n encourage pas à un optimisme démesuré pour le 2 ème trimestre. TRÉSORERIE EFFECTIFS 5% 6% 3% 5% 49% 50% 57% Améliorée Stabilisée 76% 85% 82% En hausse Stable 40% 45% 37% Dégradée 14% 12% 14% En baisse CHIFFRES CLÉS au 31 mars 25 509 entreprises en activité, soit 1 entreprise iséroise sur 4. 26 481 établissements artisanaux actifs. Plus de 60 000 salariés dont 3 601 contrats d apprentissage en cours. 32 212 dirigeants dont 617 conjoints collaborateurs. 1 030 immatriculations au 1 er trimestre dont 46% d autoentrepreneurs. 824 radiations d entreprises. NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre 2

2 FOCUS : LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES ARTISANALES Les causes de la dégradation de la trésorerie Les solutions mises en œuvre pour faire face à ces difficultés de trésorerie Autres Diminution des délais de paiment fournisseurs Augmentation des impayés Hausse des prix d'achat / matières premières Diminution des facilités bancaires Accroissement des délais de paiement Prix de vente trop faibles Diminution activité 8% 15% 15% 17% 31% 32% 20% 12% 27% 30% 29% 31% 69% 75% 0% 20% 40% 60% 80% Vente de biens (local, véhicule...) Autres Licenciement Apport personnel en trésorerie Négociation des échéanciers (fournisseurs, banques, Révision marges/prix Solutions bancaires (découverts...) Limitation des dépenses (investissements...) 3% 4% 5% 7% 24% 27% 26% 29% 30% 30% 36% 32% 74% 75% 0% 20% 40% 60% 80% Le 1 er trimestre s est traduit par une dégradation de la trésorerie pour 45% des artisans contre 49% au 1 er trimestre. Cette fragilité financière pour près de la moitié des entreprises est à mettre sur le compte d une baisse de l activité pour 69% des artisans. Cette raison était invoquée par 75% des artisans il y a un an. Autre explication avancée, la diminution des facilités bancaires engendre des difficultés de trésorerie pour 20% des chefs d entreprise contre 12% «seulement» au 1 er trimestre. Malgré cela, les relations entre les banques et les artisans ne semblent pas s être davantage dégradées (11% en contre en ). Les fournisseurs paraissent également avoir assoupli leurs règles de paiement, des entreprises met en cause la diminution des délais de paiement contre 15% un an auparavant. Pour faire face à ces difficultés, les entreprises ont essentiellement tenté de limiter leurs dépenses (74% des interrogées). Elles ont davantage sollicité leur banque pour mettre en place des solutions adaptées (36% contre 34%). Au-delà de la gestion de la trésorerie, 19% des entreprises se sont adressées à leur banque pour une demande de financement contre 15% en. Dans 65% des cas, la demande concernait un investissement matériel. Dans la majorité des cas (59%), celle-ci a été accordée sans condition particulière. Toutefois, 23% des entreprises ayant demandé un crédit ont essuyé un refus. Mais seulement 2% des artisans investisseurs ont fait appel à la médiation du crédit. LA CMA Isère vous propose : Le tiers de confiance de la médiation Obtenir des financements et négocier au mieux les conditions d octroi d un prêt est un enjeu majeur pour le développement et la pérennité des entreprises. Le dispositif de médiation du crédit a contribué à renouer, par l intermédiaire du tiers de confiance de la médiation (TCM), le dialogue entre banquiers et entrepreneurs. Le TCM a pour mission d accompagner les chefs d entreprise dans la résolution de leurs difficultés de financement, d aider les chefs d entreprise dans leurs démarches de saisine du médiateur du crédit et d assurer un suivi du dossier de l entreprise jusqu à la prise en charge par le médiateur du crédit. Contact : 04767082 09 Création d entreprise : Eric BALANDREAU Reprise d entreprise : Michèle MALE Entreprises en difficultés : Jean-Michel ROUGEMONT NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre 3

3 LES PRINCIPALES TENDANCES DES SECTEURS ALIMENTAIRE Après un dernier trimestre en hausse, marqué par une forte saisonnalité, la période hivernale s est traduite par une chute de l activité pour 54% des artisans alimentaires. Toutefois, cette situation est moins préoccupante que l an dernier. La santé financière des entreprises s est de nouveau dégradée avec une détérioration de la trésorerie pour 45% des entreprises. La diminution de la demande des consommateurs est la raison invoquée par les chefs d entreprise. Les prévisions pour le 2 ème trimestre sont contrastées. En effet, très peu d artisans envisagent d investir, mais leur trésorerie devrait s améliorer avec des embauches en perspective. BATIMENT 0,1 Après une année s améliorant de trimestre en trimestre, les entreprises du bâtiment ont connu un 1 er trimestre difficile. Tous les indicateurs sont orientés à la baisse, retrouvant quasiment les faibles niveaux constatés il y a un an. 41% des entreprises ont vu leur CA chuter, pour ces dernières la baisse moyenne est de près de 18% soit 3,5 points de plus que la moyenne départementale. 12% des entreprises du bâtiment ont dû se séparer de leurs salariés pour faire face à la conjoncture. En dépit d une baisse notable de l activité au 1er trimestre, les artisans du bâtiment sont un peu plus optimistes pour le second trimestre. Malgré tout la conjoncture générale se situe en deçà des niveaux de. MÉTHODOLOGIE NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre 4

FABRICATION 0,2 0,1 A l instar de l artisanat départemental, les entreprises de fabrication ont connu un 1 er trimestre difficile. Secteur d activité porteur en matière d emploi, les entreprises se sont davantage séparées de leur(s) salarié(s) mais de manière moins alarmante qu au 1 er trimestre. Les perspectives situées à la hausse sont à modérer face au manque de visibilité des artisans. En effet, les carnets de commande ont tendance à se raccourcir (67% des entreprises). SERVICES Les entreprises de services demeurent le secteur le plus impacté par la conjoncture économique. Au-delà des indicateurs en recul, ils sont surtout marqués par un niveau très inférieur à la moyenne. En effet, la majorité des artisans ont vu leur niveau d activité (63%) et CA (60%) diminuer, pénalisant la trésorerie de 49% des entreprises. Le 2 ème trimestre s annonce de nouveau difficile pour les entreprises des services. Même s ils sont moins nombreux, la majorité des entreprises devraient être concernée par la faiblesse de la situation économique. Les soldes d opinion représentent la différence entre les réponses "positives (à la hausse)" et "négatives (à la baisse)" NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre 5

4 APERÇU RÉGIONAL NIVEAU D ACTIVITE CHIFFRE D AFFAIRES 6% 4% 6% 4% 6% 7% 8% 8% 6% 9% 11% 12% 12% 14% 11% 12% 12% 47% 49% 47% 44% 51% 45% 48% 47% 47% 45% 44% 44% 41% 49% 41% 48% 46% 44% 47% 47% 47% 52% 43% 47% 44% 45% 47% 45% 45% 44% 49% 38% 45% 41% 42% 44% TRESORERIE 8% 5% 7% 5% 6% 9% 7% 8% 7% 44% 50% 49% 50% 54% 43% 52% 50% 49% EFFECTIFS 6% 4% 7% 3% 7% 9% 7% 82% 82% 82% 85% 80% 77% 83% 78% 81% 48% 45% 45% 45% 40% 48% 41% 42% 45% 12% 14% 12% 12% 13% 14% 6% 12% 12% AIN L activité et le chiffre d affaires ont nettement baissé. La trésorerie est à un niveau de dégradation le plus bas depuis 2 ans. Les entreprises de services restent celles qui enregistrent le plus bas niveau d activité. ARDECHE Les entreprises enregistrent un des plus importants reculs de leur activité depuis 2 ans. La fragilité financière est marquée avec 45% des entreprises qui enregistrent une dégradation de leur trésorerie. Les perspectives sont plus optimistes pour le trimestre à venir sur l ensemble des indicateurs sauf pour les projets d investissement qui reculent. DROME Une situation économique préoccupante en ce début d année se caractérisant par un fléchissement du niveau d activité, du chiffre d affaires et des investissements. La trésorerie et les effectifs semblent en revanche se stabiliser. ISERE L activité du département se situe en retrait par rapport à la moyenne régionale. Le chiffre d affaires est le principal indicateur impacté. Les prévisions pour le 2 ème trimestre, orientées en très légère hausse, ne signifient pas forcément une reprise de l activité au vue du faible niveau actuel. LOIRE La situation économique est tendue ce trimestre, tous les indicateurs se dégradent. Les perspectives pour le trimestre prochain sont un peu plus optimistes sauf pour l emploi et l investissement. RHONE Les entreprises connaissent une légère dégradation de leur activité et de leur chiffre d affaires. Les trésoreries se sont encore nettement dégradées (chiffre le plus bas de la région). Les prévisions pour le prochain trimestre laissent entrevoir une amélioration de l activité. SAVOIE Le contexte économique des artisans savoyards ne s améliore pas vraiment. La situation de l emploi se maintient et reste le seul voyant plus ou moins au vert, l ensemble des autres critères d études laissent présager une situation économique de plus en plus difficile. HAUTE-SAVOIE L activité se détériore globalement, avec un fléchissement du niveau d activité, du chiffre d affaires et de la trésorerie. Seuls, les effectifs sont restés stables. Les perspectives sont un peu plus optimistes. NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre 6