PRISE EN CHARGE DU DIABETE CHEZ LE SUJET AGE. G. SOST Service de médecine gériatrique CHU Rennes

Documents pareils
ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par :

DIABÈTE DE TYPE 1. Physiopathologie Carence absolue en insuline par destruction AI des ilôts β pancréatiques

Diabète:généralités DEFINITION DIABETE DE TYPE 1

Evaluation des pratiques professionnelles. Diabète et travail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

L autogestion de l insulinothérapie basale plus 1

Gestion de l insuline iv. : version pour les Soins continus de médecine

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

Les Jeudis de l'europe

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies

Insulinothérapie et diabète de type 1

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Le jeune diabétique à l école

Recommandations sur le traitement du diabète de type 2

Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Mieux vivre avec un diabète de type 2. Matériel d information pour patients atteints d un diabète de type 2

J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire?

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique?

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle. Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût

Amélioration du traitement du diabète par les nouvelles générations d insuline.

III- Traitement du diabète de type 1

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Décret n du 19 octobre

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature

UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES

Recommandations SFC/ALFEDIAM sur la prise en charge du patient diabétique vu par le cardiologue

Les mauvaises thérapies du diabète de type 1 et leurs conséquences physiques et psychologiques Guy Béchet

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Evaluation de la prise en charge du diabète

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

En savoir plus sur le diabète

Le diabète en pédiatrie

Avis 1 er octobre 2014

Soins infirmiers et diabètes

Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Ac#vité Physique et Diabète

Le guide du diabète CONSEILS ACTIVITÉ PHYSIQUE ALIMENTATION PIEDS ÉDUCATION OBJECTIFS QUALITÉ DE VIE TRAITEMENT COMPLICATIONS CONSULTATION AUTONOMIE

diabète Le diabète est l assimilation, de glucose (sucre) apporté par On peut être diabétique sans

CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LE DIABÈTE CE QU IL FAUT SAVOIR SUR LES TRAITEMENTS

Education Thérapeutique (ETP)

THÉRAPEUTIQUES. Détémir et glargine : analogues lents de l'insuline

Ma fille est diabétique de type 1

L ajustement de l insuline au quotidien

Fiche de synthèse. Learn. Les points essentiels pour l accompagnement d un patient diabétique. Parcours : Prise en charge du diabète à l officine

Service d Endocrinologie, Diabétologie et Médecine de la Reproduction Hôpital de l Archet chevalier.n@chu-nice.

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

Diabète et hypoglycémies

TPE filière S Compte-rendu

Avenue du Président François Mitterrand FECAMP Service pédiatrie Tel Guide du patient, porteur d un diabète de type 1

journées chalonnaises de la thrombose

De nouvelles armes contre les diabètes

Activité physique et diabète de type 2

DIABÈTe De TYPe 1 Petit guide pour les parents et les enfants.

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

L ORDONNANCE CHEZ L IRC: PIEGES ET BALISES. Dr Parotte M-C Néphrologue CHPLT Verviers 27 Avril 2013

TRAVAILLER AVEC...UN DIABETE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse

Activité physique Les bénéfices pour mon diabète

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I

«Je suis diabétique» Informations sur la prise en charge d enfants diabétiques à l école. Pour les parents et les enseignants

BIEN VIVRE AVEC MON DIABÈTE

Le Diabète chez l enfant : les choses essentielles que tu dois savoir

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

LIVRET D ACCUEIL DES ETUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS

Y a-t-il un bon moment pour l'hypoglycémie?

Collège des Enseignants d Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques. Mise à jour décembre 2004

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

RECOMMANDATION PROFESSIONNELLE TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2. (Actualisation) Recommandation de Bonne Pratique RECOMMANDATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

Télésurveillance à domicile de patients chroniques et pratiques collaboratives : arrêt sur image vu d un Industriel

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Diabète Instable: Comment le comprendre et l Améliorer?

Vous êtes diabétique. Vous conduisez un véhicule routier.

Chapitre II La régulation de la glycémie

Innovations thérapeutiques en transplantation

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux

Diabète de type 2 et activité physique

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie?

Transcription:

PRISE EN CHARGE DU DIABETE CHEZ LE SUJET AGE G. SOST Service de médecine gériatrique CHU Rennes

Cas clinique 1 n Femme de 85 ans, HTA, 1m60, 48 kg, hospitalisée pour AEG, douleurs abdo, glycémie 4 g, acétone + n Quel type de diabète évoquer? n Type 1 n Type 2 n Diabète secondaire

Cas clinique 1 Diabète de type 2 : ATCD familiaux, surpoids, possibilité ADO Diabètes secondaires : pancréatopathies (K, chirurgie, PCC, hémochromatose), iatrogène (CTC), endocrinopathie (hyperthyroïdie, hypercorticisme) Diabète de type 1 : auto immunité, absence de surpoids, début brutal, insuline indispensable Hyperglycémie de stress

Cas clinique 2 n Femme 85 ans, HTA, découverte glycémie 1g90 à jeun sur bio de routine, HbA1c 8,4 %, seule à domicile, troubles cognitifs modérés, autonome pour les ADL, ne gère plus les traitements ni formalités administratives n Quels objectifs glycémiques? n Hba1c > 7% n Hba1c < 7 % n Hba1c < 8 %

Recommandations HAS 2013 n Sujet âgé vigoureux monopathologique : idem sujet jeune n HbA1c <7 % n glycémie à jeun 0.9-1.20g, n Sujet âgé fragile : n HbA1c < 8 % mais > 7 % n glycémie à jeun 1g-1.5g, n Sujet âgé polypathologique, espérance de vie réduite : confort n HbA1c < 9 % mais > 7 % n glycémie à jeun 1-2g,

Cas clinique 2 n Femme 85 ans, HTA, découverte glycémie 1g90 à jeun sur bio de routine, HbA1c 8,4 %, seule à domicile, troubles cognitifs modérés, autonome pour les ADL, ne gère plus les traitements ni formalités administratives n Quels choix thérapeutiques sur quels éléments? n Régime sans sucre n Activité physique n Antidiabétiques oraux n insuline

Diététique n Pas de régime restrictif : ni sans sucre ni sans sel strict, plaisir individuel et social n 3 repas +/- collations n hydratation 1,5 l/j n glucides complexes à chaque repas, fruits ou dessert sucré à la fin des repas

Cas clinique 2 n Principal élément de choix le rein n Objectifs : diminuer la glycémie sans hypo, bénéfice sur les complications vasculaires n Fonction rénale normale n Fonction rénale altérée ncl 50 à 30 ncl < 30

Antidiabétiques oraux n Insulinosecrétion n Insulinorésistance n Incrétines n Autres

Insulinosecrétion n Sulfamides : insulinosécrétion => hypoglycémie, CI Cl créat< 30, interactions médicamenteuses, alimentation irrégulière, doses faibles, gliclazide (Diamicron 60 ) n Glinides (répaglinide : Novonorm ): insulinosécrétion => moins d hypo, action rapide et courte, 1 repas = 1 cp, pas de CI rénale, pas d études spécifiquement gériatriques

Insulino résistance n Biguanides (Metformine : Glucophage, Stagid ) insulinorésistance => pas d hypo, bénéfice sur les complications macroangiopathiques, CI insuffisance rénale (CI : clairance < 30 ml/min, posologie maximale 1000 mg/j si Cl 30-45, 1500 mg si Cl 45-60, surveillance créat / 3 mois), insuffisances hépatique, respiratoire, cardiaque, arrêt si chirurgie, injection d iode

Incrétines n Effet glucose dépendant, stimule secrétion insuline, inhibe secrétion glucagon n Pas d étude gériatriques n Effet sur les complications micro et macrovasculaires?

Incrétines n Incrétinomimétiques (analogue GLP1) : n éxénatide (Byetta ), 2 injections SC, CI Cl< 30, bi ou trithérapie, n liraglutide (Victoza ), 1 injection, mono, bi ou trithérapie, pas de CI rénale n Dulaglutide (Trulicity), 1 injection / semaine, CI cl < 15 ml/min n Perte poids, tolérance digestive, non recommandé après 75 ans, cout 100 euros/mois n Diminution mortalité CV chez haut risque CV (liraglutide, NEJM 2016)

Incrétines n Inhibiteurs DPP4 (gliptine) : régulation glucose dépendante de l insulino secrétion, pas d hypo, CI rénale levée, effets 2r digestifs (MICI), réactions d hypersensibilité, indication mono, bi ou trithérapie n Sitagliptine (Januvia, Xélévia ) n Saxagliptine (Onglyzia) n Vildagliptine (Galvus ) cp 50 mg adapté à cl < 30

Autres n Inhibiteurs alpha-glucosidase (acarbose : Glucor ) : pas d hypo, efficacité moindre, mauvaise tolérance digestive

Avantages-inconvénients des différents traitements Metformine Sulfamides Avantages Efficacité, HbA1c et complications Ancienneté Efficacité, HbA1c et complications micro Ancienneté Inconvénients Contre indications Troubles digestifs Hypo CI : I rénale, alimentation Glinides Pas d hypo Pas de CI rénale Pas d études gériatriques Efficacité complications? Inh α glucosidase Pas d hypo Troubles digestifs Efficacité complications? Inh DPP 4 Analogues GLP 1 Pas d hypo Cout Manque recul

Cas clinique 2 n Principal élément de choix le rein n Objectifs : diminuer la glycémie sans hypo, bénéfice sur les complications vasculaires n Fonction rénale normale : metformine, sulfamides si alimentation régulière, IDPP4, glinide n Fonction rénale altérée ncl 50 à 30 : metformine, IDPP4, glinide ncl < 30 : IDPP4 (vildagliptine), glinide

Cas clinique 3 n Homme 87 ans DT2 sous metformine 850 X 2 + Diamicron 60 depuis 8 ans, hospitalisé pour pneumopathie avec insuffisance rénale fonctionnelle (cl 50 habituellement; 25 en aigu), glycémie 3g50 à l entrée n => CAT? n Augmentation ADO n Insuline n Stop metformine n Stop diamicron

Cas clinique 3 n Stop ADO au moins temporaire du fait des CI n Insuline : pompe ou SESC idéalement, basalbolus ou 3 rapides selon HGT

Insulinothérapie n Indications diabétologiques : diabète de type 1 ou échappement aux ADO, CI aux ADO, complication aiguë n Indications gérontologiques : dénutrition, polypathologie, démence n Avantages : amélioration de l état général et du bien être, amélioration de la surveillance (IDE), diminution du nombre de prises médicamenteuses

SESC Base = lente, adaptation selon glycémies avant les repas, objectifs 1-2g, possibilité d'une base jour/ nuit Bolus = gestion des repas, objectifs variation environ 1g pré et post prandial, peuvent être faits après repas

SESC n Base 1 UI/h, bolus 4 UI à chaque repas Horaire 8h 10h 12h 14h 18h 20h 0h 4h HGT 2,5 3 3,6 4,6 3 3,2 2,8 2,4 insuline 4 4 4

SESC n Base 1,4 UI, bolus 4-6-4 Horaire 8 10 12 14 18 20 0 4 HGT 1,5 3 2,5 2,8 1,8 2,1 1,8 1,4 insuline 4 6 4

Relais SESC n Base 1,4 jour et nuit ; bolus 4-3-2 n Base 1,4 jour ; 0,8 nuit ; bolus 4-2-0 n Base 1,6 jour ; 0,8 nuit ; bolus 8-6-4

Relais SESC n Base 1,4 jour et nuit ; bolus 4-3-2 n1,4 X 24 = 34 UI de lente nessayer de négliger les bolus nsi hyperglycémie ++ le midi, essai glinide ou analogue rapide matin (basal plus)

Relais SESC n Base 1,4 jour ; 0,8 nuit ; bolus 4-2-0 n1,4 X 12 = 16 UI lévémir matin n0,8 X 12 = 10 lévémir soir nnégliger les bolus

Relais SESC n Base 1,6 jour ; 0,8 nuit ; bolus 8-6-4 n1,6 X 12 = 20 n0,7 X 12 = 8 Bolus = 30 % de la dose de rapide Novomix 30 ou Hmix 25 26 UI matin, 10 UI soir ou basal bolus : Lévémir 20 UI matin, 8 UI soir, bolus 8 matin, 6 midi, essayer de négliger bolus du soir

Type d'insulines n Analogues rapides (Humalog, Novorapid, Apidra ) : délai 15, durée 2-3 h n Analogues lents : glargine 100 UI/ml (Lantus ), Abasaglar, détémir (Levemir ), dégludec 200 UI/ ml (Trésiba ) : durée 24h, glargine 300 UI/ml (Toujéo ) : durée 36h, dosage 300 UI/ml n Mélanges : délai 15, durée 12h (Humalog Mix, Novomix ) ; mélanges lente + GLP1(dégludec + liraglutide, Xultophy )

Schémas d'insulinothérapie n Une injection : Lantus, Lévémir, Abasaglar, Toujéo (matin) n Deux injections : Lévémir, mélanges n Multi injections : déséquilibre aigu, basal +, basal bolus n HGT : au minimum avant chaque injection, occasionnellement au coucher et le midi si possible n Attention aux adaptations posologiques, aux hypo n Protocoles +++ pour adaptation doses

Relais SESC n Déséquilibre HGT > 4g dans un contexte infectieux sous N30 38 UI matin, 32 UI soir n Base(s)? n Bolus?

Relais SESC n Déséquilibre HGT > 4g dans un contexte infectieux sous N30 38 UI matin, 32 UI soir n Base au moins 70% de 38 UI dans la journée (26 UI/ 12h = 2 UI/h, 70% de 22 UI la nuit ( 15 UI sur 12h = 1,2 UI/h) n Bolus : 30 % de 38 UI entre matin et midi = 11 UI ; 30% de 22 UI le soir = 6 UI

Cas clinique 3 n Homme 87 ans DT2 sous metformine 850 X 2 + Diamicron 60 depuis 8 ans, hospitalisé pour pneumopathie avec insuffisance rénale fonctionnelle (cl 50 habituellement; 25 en aigu), glycémie 3g50 à l entrée n Régression épisode infectieux, récupération fonction rénale n HbA1c 6,2 %, bien équilibré sous 0,4 U/h => relais? n HbA1c 9 %, bien équilibré sous 1 U/h => relais?

Adaptation doses Objectifs 1-2g Horaire 8 12 18 HGT 2,5 3,2 2,6 Dose Abasaglar 14 UI

Adaptation doses Objectifs 1-2g Horaires 8 12 18 HGT 0,8 1,8 1,5 insuline Abasaglar 14 UI

Adaptation doses Horaire 8 12 18 HGT 0,8 1,5 2,5 Insuline N30 12 UI N30 10 UI HGT 0,7 3 2,6 insuline N30 N30

Adaptation doses Horaires 8 12 18 HGT 0,8 2,8 3,5 insuline Abasaglar 14 UI HGT 0,8 2,9 3,3 Insuline Abasaglar 16 UI

Principes d adaptation n Alimentation régulière, adaptation de l insuline n L insuline du matin agit après le petit déjeuner jusqu au diner, celle du soir après le diner jusqu au petit déjeuner n Diminution de dose dès le lendemain en cas d hypoglycémie n Attendre quelques jours avant d augmenter les doses n Ne pas supprimer l injection si hypo ou à jeun n Insuline rapide après le repas si alimentation irrégulière

Schémas particuliers n Corticothérapie : hyperglycémie prédominant dans l après midi avec normalisation spontanée le matin => mélange Novomix ou Hmix matin et midi pour cumuler la dose d insuline dans l am n Adaptation dose du matin sur HGT midi +/- soir et dose du midi sur HGT matin +/- soir Horaire 8 12 18 8 HGT 0,8 2,9 3,5 1,2 insuline 14 12

Schémas particuliers n 3 injections : N50 ou Hmix 50 matin et midi ; N30 ou Hmix 25 soir n Dose du matin à adapter sur HGT du midi, dose du midi à adapter sur HGT du soir, dose du soir à adapter sur HGT de la nuit et du matin Horaire 8 12 18 8 HGT 1,2 0,6 3,5 0,7 insuline 12 14 10

Basal bolus n Base : insuline lente, insuline pour vivre ne doit pas être interrompue, adaptation avant tout sur HGT du matin n Bolus : analogue rapide, insuline pour manger, uniquement si repas, peut être faite après le repas, à moduler si alimentation irrégulière. A adapter selon HGT post prandiales +/- selon glycémie du moment (bolus correcteur indiqué en + 3 UI) n Nécessité d un protocole ++++

Basal bolus n Lente 18 UI matin, bolus 4 UI à chaque repas Horaire 8h 10h 12h 14h 18h 20h 0h 4h HGT 2,5 3 3,6 4,6 3 3,2 2,8 2,4 insuline 4 4 4

Nouveautés technologiques Freestyle Libre : capteur de glycémie interstitielle, peut être laissé en place 14 jours, le lecteur scanne et enregistre les données du capteur = contrôle de glycémie sans piqure mais prescription encadrée

Nouveautés technologiques Pompes à insuline connectées à un capteur de glycémie (circuit fermé), connecté au smartphone

Messages n Evaluation du patient pour fixer les objectifs adaptés, à réévaluer selon évolution de la situation n Choix des ADO selon CI (rein ++), efficacité, tolérance n Choix de l insuline en fonction des besoins et du profil glycémique n Attention aux adaptations de doses, protocole ++ +, à réexpliquer régulièrement aux équipes