COMMENTLES CASCPRODIGUENT



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Comment les CASC prodiguent des soins : Mise à jour sur l amélioration de la qualité pour les patients Mise à jour de novembre 2014 Prodiguer des soins à domicile ou près de la maison demeure une importante priorité en matière de santé en Ontario. Augmenter la transparence et la responsabilisation des services financés par l État est aussi crucial. Les Centres d accès aux soins communautaires (CASC) servent chaque année de plus en plus de patients tout en cherchant à toujours offrir de meilleurs soins et plus de valeur aux patients et familles de l Ontario. En plus d améliorer l accès aux services de santé, les CASC travaillent à rehausser les soins et l expérience des patients et à continuellement améliorer la qualité et l uniformité des soins offerts à domicile et dans la collectivité d un bout à l autre de la province. 1

Soigner ceux qui ont le plus besoin de soutien Les CASC prennent soin d un nombre grandissant de personnes souffrant de problèmes de santé chroniques et complexes multiples le nombre de patients ayant des besoins plus élevés a augmenté de 73 % au cours des cinq dernières années 8. Aider les patients à rester chez eux plus longtempssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss Les préposés aux services de soutien à la personne jouent un rôle crucial en aidant les gens à faire ce qu ils ne peuvent plus faire eux mêmes, le plus longtemps possible. D année en année, les CASC offrent plus de services de soutien à la personne à la population partout en Ontario. 2

Être à l écoute de ce qui compte le plus pour les patientsssssssssssssssssssssssss Les CASC sollicitent régulièrement la rétroaction des patients et familles afin d éclairer les efforts continus d amélioration de la qualité. Cette rétroaction révèle comment les patients cotent les services de leur CASC, et où il y a place à amélioration. Quatrevingt douze pour cent des patients ont parlé d une expérience positive lorsqu ils ont reçu des soins de leur CASC 9, 10. Les patients ont également cerné des domaines d amélioration, dont la nécessité d améliorer le soutien lors des transitions d un contexte de soins à un autre, comme le passage de l hôpital à la maison. Les CASC travaillent donc à améliorer ces services. Nous avons collaboré avec les hôpitaux et l Ontario Hospital Association à l élaboration d un guide pour appuyer la planification conjointe, guide qui a permis d améliorer la transition des patients entre l hôpital et la collectivité. De plus, tous les CASC appliqueront le même protocole dès décembre 2014 pour soutenir les patients qui passent d un CASC à un autre, afin d assurer une transition plus fluide. Partager l information sur la qualité ssssssssssdddddddddddddddddddddddddss Le 1 er avril 2014, les CASC ont commencé à publier en ligne leurs plans d amélioration de la qualité. Ces plans sont des outils qui aideront les CASC à définir leurs priorités en matière d amélioration de la qualité. Tous les CASC doivent rendre compte d une série d indicateurs de qualité appuyant les priorités en matière de santé du gouvernement de l Ontario. Or, les plans d amélioration de la qualité comprennent des mesures et cibles relatives à la sécurité des patients, à l accès aux services et à l expérience vécue. Les CASC utilisent ces mesures pour guider leurs efforts continus à améliorer les soins offerts aux patients. Garder les patients à la maison, en sécurité Améliorer la sécurité des patients chez eux est une priorité pour les CASC. Suivre le nombre de visites à l urgence, particulièrement lorsque ces visites auraient pu être évitées, est une importante mesure pour améliorer la sécurité des gens qui vivent chez eux. Or, depuis 2010 2011, grâce aux CASC, les visites imprévues à l urgence dans les 30 jours suivant un congé d hôpital ont diminué de 17 % 11. 3

L es patients souffrant d une maladie chronique instable sont plus à risque d avoir à retourner à l hôpital. Et comme les CASC prennent soin de plus de patients ayant des besoins de soins élevés, les chances sont plus élevées que ces patients aient à retourner à l hôpital. Or, pour minimiser les réadmissions à l hôpital, il faut s assurer que ces patients aient un accès immédiat à du soutien à domicile dès qu ils quittent l hôpital. Les infirmières et infirmiers d intervention rapide des CASC prennent soin des patients dans les 24 heures suivant leur congé d hôpital, et s assurent qu ils voient leur médecin de famille dans les sept jours suivant une hospitalisation. Surveiller les risques liés à la sécurité à la maison est une partie importante de l amélioration des soins aux patients. L expérience a démontré que les patients soignés à la maison qui ont des besoins de santé plus élevés et des problèmes de santé plus complexes présentent aussi de plus grands risques de sécurité. Depuis cinq ans, on constate d année en année un taux plus élevé de chutes chez les patients à la maison. Le graphique ci dessous montre que les CASC prennent soin à domicile de patients ayant des problèmes de santé plus complexes, et que ces patients sont plus à risque de faire une chute. Toutefois, lorsqu on ajuste le taux de chute afin de refléter la complexité accrue des problèmes de santé des patients, il devient relativement stable. Ainsi, comprendre et suivre l information concernant la sécurité des patients aident les CASC à cerner des initiatives pour réduire les chutes et améliorer la sécurité générale des patients. 4

Soigner au bon endroitddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddds En soignant à domicile plus de patients ayant des besoins de soins élevés, les CASC s assurent que les gens peuvent vivre chez eux plus longtemps, permettant ainsi de libérer plus de places en soins de longue durée pour ceux qui en ont vraiment besoin. Les CASC ont offert un soutien à domicile à davantage de patients pendant qu ils attendant d être transférés dans des établissements plus appropriés, donnant lieu à 36 % plus de patients à retourner à la maison avec du soutien après un séjour à l hôpital, et 48 % moins de patients sont transférées dans des foyers de soins de longue durée que cinq ans plus tôt 12. 5

Soigner d abord les patients qui en ont le plus besoindddddddddddddddddddddddddd L accès aux soins est un important indicateur de la qualité des soins à domicile. Au moment d évaluer les besoins des patients, les coordonnateurs de soins des CASC doivent prioriser les gens ayant les besoins les plus urgents. Dans l optique de réduire les délais d attente pour les patients ayant les besoins les plus importants, le ministère de la Santé et des Soins de longue durée a mis en place une nouvelle cible de cinq jours d attente ou moins pour toutes les visites de soins infirmiers et pour les visites de soutien à la personne pour les patients ayant des problèmes de santé plus complexes. L objectif est ainsi d assurer que les visites de soins à domicile chez les patients ayant des besoins élevés débutent le plus rapidement possible, dans les cinq jours suivant leur congé de l hôpital. Combler les besoins émergents : simplifier l accès aux services de physiothérapie et promouvoir un sain vieillissement En avril 2013, le ministère de la Santé et des Soins de longue durée a annoncé une nouvelle stratégie visant à simplifier l accès aux services de physiothérapie, en faisant des CASC l unique point d accès à ces services à domicile. Cette mesure assure que les Ontariens ont accès à tout un éventail de services intégrés et coordonnés de réadaptation, de prévention des chutes et d activité physique, le tout en fonction de leurs besoins et objectifs. 6

La mobilité est essentielle à la qualité de vie des personnes âgées qui vivent de façon autonome. Pour favoriser un vieillissement en santé, de plus en plus de cours d activité physique et de prévention des chutes sont offerts partout dans la province, les CASC aidant les patients à accéder à ces services. D autres détails concernant ces changements sont présentés à l adresse : http://news.ontario.ca/mohltc/fr/2013/04/physiotherapie et exercices pour davantage de personnesagees.html Soutenir certains des groupes de patients les plus vulnérables en Ontarioccccccc Les CASC fournissent directement des soins de première ligne par le truchement de trois nouvelles initiatives de soins infirmiers mises sur pied par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée visant à combler des besoins bien précis : Soins infirmiers d intervention rapide Ces services infirmiers permettent de diminuer les réadmissions à l hôpital et les visites évitables à l urgence en améliorant la qualité de la transition entre le contexte de soins actifs et la maison pour les enfants, les personnes âgées et les adultes fragilisés à risque élevé et souffrant de problèmes complexes. Soins infirmiers en santé mentale et en traitement dépendances Ces services infirmiers visent à montrer au personnel enseignant comment reconnaître les élèves aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance et leur offrir du soutien en milieu scolaire. Ce programme affiche déjà des signes de réussite, ayant amélioré l expérience des élèves qui évoluent au sein du système de santé mentale et diminué les taux d admission à l hôpital et d absentéisme à l école. Services d infirmières praticiennes en soins palliatifs Ce personnel infirmier offre son appui aux personnes en fin de vie, là où elles sont soignées. Ces intervenants travaillent en collaboration avec les patients, les familles et les autres soignants en contextes de soins actifs, palliatifs ou primaires afin de diminuer le nombre d hospitalisations et de visites évitables à l urgence pour les patients recevant des soins palliatifs, de rehausser la qualité des soins en combinant les thérapies visant à réconforter et à appuyer les patients et familles, et de mieux gérer la douleur et les symptômes. Depuis le 1 er avril 2014, les CASC effectuent le suivi des répercussions de ces nouvelles initiatives infirmières, en surveillant le nombre de visites inutiles à l urgence et de réadmissions à l hôpital, la qualité des soins et la sécurité des patients. Les CASC évaluent aussi l incidence des infirmières d intervention rapide en vérifiant si des mises en lien sont effectuées avec les services de soins primaires dans les sept jours suivant un congé d hôpital, et si on constate un changement dans le pourcentage de patients qui prennent leurs médicaments d ordonnance conformément à la prescription. 7

Progrès dans l atteinte des objectifs d amélioration des soins aux patients Les CASC font des progrès en ce qui concerne la poursuite des objectifs formulés dans le Rapport sur la qualité de 2012 2013. Certains des résultats sont présentés ci dessous : Possibilité n o 1 : travailler avec les soins primaires dans les maillons santé de l Ontario Les CASC collaborent étroitement avec les médecins, les infirmières praticiennes et les infirmiers praticiens, les pharmaciens, le personnel hospitalier, les fournisseurs de services et d autres partenaires dans chaque maillon santé pour offrir un soutien aux patients dont les besoins sont élevés, à domicile et dans la collectivité. Objectif du rapport sur la qualité de 2012 2013 : À mesure que le nombre de maillons santé augmente, les CASC se sont engagés à ce que les coordonnateurs de soins des CASC participent directement aux équipes de soins primaires dans chaque maillon santé pour offrir un soutien aux patients ayant des besoins élevés et une coordination des soins. Progrès : Les CASC poursuivent leurs efforts à assurer que les coordonnateurs de soins travaillent directement avec les équipes de soins primaires participantes dans chaque maillon santé. Objectif du rapport sur la qualité de 2012 2013 : D ici juin 2014, le dossier de santé électronique des CASC sera en mesure d enregistrer tous les patients des maillons santé actifs, ce qui permettra des communications plus rapides entre les CASC et les soins primaires, et de déterminer tôt les patients qui ont besoin d un médecin ou de soins primaires. Progrès : Les CASC ont investi dans le changement de leur système de dossiers de santé électroniques commun afin de permettre l enregistrement de tous les patients des maillons santé actifs depuis juin 2014. Cette nouvelle façon de faire assure des communications plus rapides entre les CASC et les services de soins primaires, et pourrait permettre la transmission électronique des données dans tout le réseau de soins de santé. Possibilité n o 2 : renforcer la capacité de soigner ceux qui ont les plus grands besoins Grâce aux fonds alloués par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée, des infirmières et infirmiers d intervention rapide, des infirmières et infirmiers en santé mentale et en traitement des dépendances, et des infirmières praticiennes et infirmiers praticiens en soins palliatifs sont embauchés dans toute la province pour assurer le transfert en toute sécurité des patients de l hôpital à la maison, pour offrir un soutien aux enfants et aux jeunes qui ont des troubles de santé mentale, et pour offrir plus de soutien à nos patients en fin de vie qui ont des besoins élevés. 8

Ces infirmières et infirmiers permettent aux équipes de soins d offrir un meilleur soutien aux patients vulnérables à la maison, et aux élèves qui ont des troubles de santé mentale et qui ont besoin de soins intensifs à l école. Ce soutien est essentiel pour des patients qui autrement devraient retourner dans les urgences, être réadmis à l hôpital, ou cesser de fréquenter l école. Au cours de l année prochaine, les CASC commenceront à signaler la valeur que ces programmes infirmiers apportent aux gens partout en Ontario. Objectif du rapport sur la qualité de 2012 2013 : Que ces trois programmes infirmiers soient pleinement opérationnels, capables d indiquer qui sont les gens desservis par ces programmes et montrent les répercussions qu ils ont en présentant un rapport sur : combien de patients de moins visitent une urgence en raison des soins infirmiers plus spécialisés prodigués par les CASC; combien de patients de moins sont réadmis à l hôpital, après avoir reçu un congé, en raison des soins infirmiers plus spécialisés prodigués par les CASC. Progrès : Depuis avril 2014, tous les CASC amassent de l information afin de démontrer l efficacité de ces programmes de soins infirmiers directs en ce qui concerne la réduction du nombre d hospitalisations ou de visites à l urgence qui auraient pu être évitées. Les CASC évaluent aussi l incidence des infirmières d intervention rapide en comptant les mises en lien effectuées avec les services de soins primaires dans les sept jours suivant un congé d hôpital, et en mesurant le changement dans le pourcentage de patients qui prennent leurs médicaments d ordonnance conformément à la prescription. Possibilité n o 3 : respecter et dépasser les délais d attente fixés pour les patients qui reçoivent des soins infirmiers et les patients ayant des besoins complexes De nombreux patients ayant des problèmes de santé complexes craignent de ne pas pouvoir s administrer de nouveaux traitements ou médicaments une fois sortis de l hôpital Le fait de savoir qu ils pourront bénéficier d un soutien à domicile dès que possible calme leurs inquiétudes. Dans le cadre de son budget de 2013, le gouvernement de l Ontario s est engagé à diminuer à cinq jours ou moins les délais d attente pour des soins infirmiers à domicile et à améliorer les services de soutien à la personne offerts aux clients ayant des besoins complexes suivant une évaluation par un CASC. Objectif du rapport sur la qualité de 2012 2013 : Les CASC se sont engagés à respecter les délais fixés pour l obtention de services infirmiers et de soutien à la personne pour les patients ayant des problèmes de santé complexes, et communiqueront publiquement les délais concernant ces patients à compter d avril 2014. Progrès : Depuis avril 2014, les CASC diffusent publiquement leur rendement concernant les objectifs des plans d amélioration de la qualité, notamment en ce qui concerne la nouvelle cible de cinq jours d attente pour les patients ayant des besoins complexes qui reçoivent des services de soutien à la personne et ceux recevant des soins infirmiers. 9

Notes : 1 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée, portail Web de la Direction des données sur la santé, nombre de personnes desservies soins de santé à domicile (tableau 3). 2 Base de données de l ACASCO sur les soins à domicile, nombre de patients actifs de plus de 65 ans. 3 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée, portail Web de la Direction des données sur la santé, nombre de personnes desservies Écoles publiques ou privées/enseignement à domicile (tableau 3). 4 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée, portail Web de la Direction des données sur la santé, tableau 24a, fin de vie. 5 Rapport sur les foyers de soins de longue durée (31 mars 2014), ministère de la Santé et des Soins de longue durée, Direction des données sur la santé, Division de la gestion de l information et de l investissement pour le système de santé (comprend les nouveaux placements et les transferts entre foyers de soins de longue durée). 6 Base de données de l ACASCO, analyse entreprise en juin 2013. 7 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée, rapports mensuels d Accès soins (1er avril 2013 et 31 mars 2014). 8 Rapport d utilisation de l ACASCO, changement en pourcentage de la moyenne mensuelle des services d aiguillage actifs pour les personnes ayant des problèmes de santé complexes ou chroniques de 2009-2010 à 2013-2014. 9 Sondage sur l évaluation de l expérience des clients des CASC, résultats globaux, rapport provincial annuel, National Research Corporation, août 2014. 10 Les cotes d évaluation de l expérience globale renseignent sur l expérience des patients soignés à domicile par un CASC et des prestataires qui les soignent. Les pourcentages reflètent les taux de réponses données (bonne, très bonne ou excellente expérience) sur une échelle de cinq réponses possibles (mauvaise, passable, bonne, très bonne ou excellente). Les réponses positives (supérieures à «passable») ont été combinées afin de refléter le pourcentage de réponses positives. 11 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée, rapports appuyant les plans d amélioration de la qualité. 12 Programme Accès aux soins, rapport sur les tendances entourant les ANS, informatique, Action Cancer Ontario 2013-2014. 10