SPÉCIAL SERVICES F U SNASUB. de l administration scolaire, universitaire et des bibliothe`ques



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Transcription:

C SPECIAL SERVICES - novembre 2007 onvergences F U SNASUB de l administration scolaire, universitaire et des bibliothe`ques LE GOUVERNEMENT ASSURE LA CONTINUITE DES... SE VICES Les services rectoraux ou de partementaux paient un lourd tribut aux suppressions de postes : depuis 2003, c est l e quivalent de 5 rectorats ou 12 inspections acade miques qui ont disparu. On ne remplacera bientoˆt plus qu un de part en retraite sur deux! Les re ductions budge taires transforment l exe cution des taˆches en casse-teˆte quotidien. Des colle`gues quittent les services pour les collectivite s territoriales, tandis que des missions entie`res sont en voie de privatisation Une nouvelle organisation? Apre`s les diffe rentes phases de de centralisation/de concentration, on assiste aujourd hui a` une reconcentration au niveau des rectorats, les IA devenant de simples adjoints au recteur. Le programme de l UMP ne pre voyait-il pas la transformation des rectorats en autant d e tablissements publics acade miques Calque sur le niveau politique ou` on assiste a` la substitution d un mode`le Pays/Territoire/Communaute Re gion Europe a` celui he rite de la Re volution Commune De partement Etat, on observe la mise en place d un dispositif Bassin Rectorat, appele a` se substituer a` l organisation Etablissement IA Rectorat, l Etat trouvant la` une nouvelle occasion de de sengagement, et donc d e conomies. Qui veut la peau des Inspections acade miques? Ici, on annonce la fusion de l IA et du rectorat Amiens, Toulouse, ailleurs Nancy on pre voit la mutualisation de services en spe cialisant des IA, pre lude a` la cre ation d IA croupions et a` la disparition des IA comme e chelons de partementaux de plein exercice. Ici, c est le dessaisissement des missions qui est a` l e tude bourses, examens, la` on pre voit la transformation des IA en courroie de transmission des rectorats, leur activite e tant re duite au pilotage des e tablissements. Partout, on s interroge sur la gestion du premier degre, avec la cre ation annonce e des EPEP. Baˆton re el, carottes virtuelles Le gouvernement, la haute administration n ont de cesse que de clamer leur volonte de responsabiliser les fonctionnaires, a` coups de primes au me rite, de re duction d anciennete quantifie es, en attendant le salaire aux pie`ces. Agir ainsi, ce n est pas responsabiliser les agents, c est les infantiliser! Les responsabiliser, c est d abord respecter leurs missions, de velopper leurs e tablissements, leur donner les moyens d exercer correctement les taˆches pour lesquelles la collectivite les recrute peu et les paie mal, assurer des conditions de travail dignes du XXIe`me sie`cle! SPÉCIAL SERVICES

SNASUB FSU ACCES AUX FICHIERS DE RESULTATS D EXAMENS POUR DES OPERATEURS PRIVES Les conditions dans lesquelles les ope rateurs e conomiques peuvent avoir acce`s aux donne es produites ou de tenues par l administration sont fixe es par l ordonnance n 2005-650 du 6 juin 2005 relative a` la liberte d acce`s aux documents administratifs et a` la re utilisation des informations publiques. S agissant des re sultats d examens, jusqu en 2006, et faute de cadrage ministe riel, chaque acade mie se de brouillait comme elle pouvait avec les demandes de fichiers e manant d ope rateurs prive s dont le fonds de commerce, entre autre, est la communication aux candidats de leurs re sultats par internet ou SMS surtaxe ; la pratique la plus courante e tait de remettre a` ces ope rateurs les fichiers des admis, retraite s a` leur convenance, quelques heures apre`s l affichage des re sultats. L appel a` un ope rateur prive En mai 2007, le MEN annonce aux acade mies qu il est en passe de signer une licence de re utilisation nationale avec la socie te France-Examens. Le contenu de cette licence fait l effet d une bombe dans les acade mies. En effet, la publication des re sultats dans les acade mies obe it a` une de ontologie stricte, d autant qu il s agit de donne es nominatives a` caracte`re personnel : seule la liste des admis, sans autre mention que le nom et le pre nom, est rendue publique, d abord par voie d affichage dans les centres de de libe rations, ensuite par mise en ligne sur les sites internet acade miques. Or la licence que signe le ministe`re semble avoir e te re dige e par les ope rateurs e conomiques eux-meˆmes, a` leur seul avantage et en me connaissance totale de la re glementation, mais aussi de la plus e le mentaire de ontologie : elle pre voit la cession gratuite a` des ope rateurs prive s, pour tous les examens, des listes informatiques nominatives d inscrits, d admis et d ajourne s, pre cisant notamment l e tablissement scolaire d origine et la date de naissance. Seules en sont exclues, en raison des protestations ve he mentes des acade mies, les notes obtenues a` chacune des e preuves. Une vague formule laisse entendre que les candidats auraient la possibilite de s opposer a` la re utilisation des donne es les concernant, mais le document n impose pas d informer les candidats de cette possibilite. L ope rateur est bien entendu autorise a` commercialiser ces donne es sous forme de produits e ditoriaux. Une de cision choquante Dans un contexte de suppressions massives d emplois dans les services acade miques, notamment les services d examens, cette de cision est profonde ment choquante. Outre le fait qu elle impose un travail supple mentaire a` des services de ja` rendus exsangues, elle les met de surcroiˆt gratuitement a` disposition d officines prive es a` seule fin de permettre a` celles-ci de re aliser de juteux be ne fices financiers. En effet, l objectif de l ope rateur n est pas seulement de vendre a` des candidats nai fs des re sultats dont la collecte ne lui a rien couˆte ; le traitement des divers fichiers lui permettra, entre autres, d e tablir des palmare`s des e tablissements qui seront vendus a` des organes de presse avides de ces classements, de cibler un public pour des offres de formation ou de soutien scolaire payants. Il suffit de visiter les sites internet des divers vendeurs de re sultats par SMS pour en mesurer les enjeux e conomiques. Par pure impertinence, on peut s interroger sur la cohe rence de la de marche par rapport au discours insistant sur la ne cessite de recentrer les services sur leur coeur de me tier qui sert d alibi a` des suppressions massives d emplois. Dans le meˆme esprit, on pourra s e tonner que ceux-la` meˆme qui fustigent la Fonction publique en raison de son couˆt exorbitant pour le contribuable en ce`dent gratuitement ses productions a` des ope rateurs prive s. Ces fichiers sont retraite s gratuitement par l administration dans le format que souhaite l ope rateur, et lui sont remis simultane ment a` la publication des re sultats par l administration. Cette totale simultane ite est une exigence forte contenue dans la licence, qui va jusqu a` pre voir des pe nalite s pour les acade mies qui ne la respecteraient pas. Dans la circulaire ministe rielle adresse e aux recteurs a` ce sujet, il est meˆme sugge re de retarder les affichages officiels de re sultats pour les faire coi ncider avec la publication sur les sites payants. 2

Une illustration du de sengagement de l Etat : la re tractation du service public e ducatif dans l acade mie de Nancy-Metz Le de sengagement de l Etat conduit... L acade mie de Nancy-Metz, comme toutes les re gions industrielles mises en de clin, a connu depuis 30 ans une baisse continue de sa population et de sa natalite jusqu en 2002. C est le seul argument utilise par les recteurs qui se sont succe de s pour justifier les re ductions massives de postes d enseignants. Si l effectif des TOS est reste quasiment stable pendant cette pe riode, les suppressions de postes administratifs sont devenues massives a` partir de 2004, moment ou` la baisse de mographique a cesse. Le rectorat l admet aujourd hui : la suppression de postes administratifs a pour origine la politique de re duction des de penses de l Etat, instrumentalise e au moyen de la Strate gie Ministe rielle de Re forme SMR. Le recteur argumente sur le the`me : on peut aider a` re sorber la dette publique par le de veloppement des nouvelles technologies, des gisements de gains de productivite supple mentaires dans certaines missions - l organisation et la gestion des examens et concours notamment -, des e conomies d e chelle encore possibles par les dispositifs de mutualisation, de regroupement de services. Il tente ainsi de justifier par la SMR le de sengagement de l Etat.... au regroupement des missions sur le rectorat... IA 54 M et M IA 55 Meuse RECTORAT IA 57 Moselle IA 88 Vosges Les missions suivantes assume es jusqu ici par les IA ont e te reconcentre es sur le rectorat : paies des personnels des IA en 2003 ; bac et SNASUB FSU examens professionnels, gestion des professeurs des e coles en 2004 ; centres de traitement informatique regroupe s en une Direction des services informatiques, services sociaux, gestion des CLD et CLM maladie des enseignants en 2005. L IA 57 rec oit tous les brevets professionnels en 2004. Le rectorat de Nancy ne dispose que de peu de locaux. Il est sature. Tous les examens e le`ves sont donc regroupe s a` l IA 54 situe a` moins de 2 km et qui dispose d un peu plus d espace. En recevant 7 ETP en 2007 pour la DEC, l IA 54 est la seule des IA de Lorraine a` conserver un effectif stable. Du coup, la DEC de l IA 54 devient dans les faits une division annexe du rectorat.... et tous les personnels administratifs en font les frais. Voici les pertes d emploi occasionne es par cette restructuration / reconcentration : Années IA 54 IA55 IA57 IA 88 Rectorat Totaux 2002 - - - - - - 2003-1 -0.5-1.5-1 - -4 2004-5 -2-7.5-3 -17-34.5 2005-3 -0.5-4 -1-8 -16.5 2006 - - - - 2 - -2 2007 +7-3.5-7 -4.5-6 -14 Totaux -2-6.5-20 -11.5-31 -71 En guise de premie`res conclusions 1 L acade mie a perdu 93 postes depuis 2003 au titre de la SMR : 71 suppressions dans les services acade miques de concentre s et 22 en EPLE. C est l e quivalent d une IA de l importance de celle des Vosges ou la moitie d une IA comme celle de la Moselle. 2 Le processus constitue une reconcentration de missions des IA sur le rectorat : l argument de la proximite a e te utilise pour la de centralisation ; la difficulte pour l Etat par recteur interpose est de convaincre les personnels, les usagers et les e lus territoriaux que les regroupements sur Nancy re pondent a` leurs besoins et sont socialement utiles. 3 Les IA de la Meuse, de la Moselle et des Vosges ont perdu environ 10% de leur effectif en cinq ans. Les personnels sont inquiets non seulement pour leur emploi mais aussi pour le devenir des missions de leur IA. Ils sont entre s dans l action au printemps et, a` Metz, mettent sur pied une section du SNASUB. 4 le rectorat repre sente pre`s de la moitie de ces pertes : la concentration de missions venant des IA s accompagne d une he morragie d emplois. Le personnel en subit les conse quences avec une re organisation interne quasi permanente : mobilite interne croissante et pression renforce e pour augmenter sa productivite. La cre ation d une section du SNASUB est une premie`re re ponse des personnels du Rectorat. Ce de sengagement de l Etat dans le domaine de l e ducation-formation, initie il y a une vingtaine d anne es, s est acce le re et amplifie depuis 2004. D ou` une de te rioration du service public e ducatif dans toutes ses dimensions et composantes. Mais les personnels prennent conscience que l on peut, par l action syndicale, combattre collectivement ce processus de de mante`lement qui va a` l oppose des besoins des personnels, de la jeunesse et du pays. La section acade mique de Nancy- Metz a mis ce combat au coeur de ses pre occupations. Un stage acade mique a de ja` eu lieu fin mai sur ces questions. Elle de veloppe maintenant une intense activite pour transformer cette prise de conscience en action, avec la constitution de sections locales au rectorat et a` l IA de la Moselle. 3

SNASUB FSU LA DESAGREGATION Avec la re vision ge ne rale des politiques publiques RGPP lance e par le Premier ministre, le 10 juillet 2007 la re forme de l Etat s acce le`re et prend une ampleur nouvelle et le ministre de la Fonction Publique Woerth de dire chaque politique publique sera re examine e de fond en comble pour identifier et programmer des re formes intelligentes et structurantes de modernisation des politiques publiques ; le conseil devrait tenir sa premie`re re union courant novembre 2007 ; la ministre des finances Lagarde croyant fayoter parle aussitoˆt de la ne cessite de mettre en place une politique de rigueur ; elle est tre`s vite retoque e par le Pre sident qui change le mot rigueur par son e quivalent modernisation!!! Cette RGPP est la suite de la SMR strate gie ministe rielle de re forme mise en place par Raffarin ; les Premiers ministres changent mais demeure la politique de casse des services publics, d abandon de la Fonction publique et de ses statuts. Pour permettre les suppressions d emplois et en re alite uniquement pour cela inscrites dans les lois de finance, le Ministe`re au nom d une soi-disant rationalisation de l organisation des services rede ploie, supprime, re organise, transfert ; il s agit d ame liorer la cohe rence et la comple mentarite entre services, d optimiser des emplois et de mutualiser des taˆches afin de re aliser des e conomies d e chelles ; il ne s agit plus de services publics, au service du public, il s agit de demander aux personnels toujours davantage de productivite avec des moyens de plus en plus re duits. La confe rence qui s annonce sur les valeurs, les missions et les me tiers de la Fonction Publique a de ja` produit ses conclusions avant meˆme d avoir de bute : trop d Etat ; trop de missions, trop de fonctionnaires, trop de tout ce que sont en droit d attendre les citoyens. La toute re cente de claration du 1er ministre a le me rite d eˆtre clair : La re forme de l Etat suppose que chacun d entre nous accepte qu il y ait moins de services moins de personnels, moins d Etat sur son territoire. UN EXEMPLE DE MANQUE DE MOYENS A Versailles, nos colle`gues de la Division de la Gestion des Enseignants, ont adresse s en Janvier 2007 une lettre pe tition a` notre secre taire ge ne ral. Dans ce courrier, nos colle`gues de noncent le manque de moyen tant mate riel qu humain afin d assurer leurs taˆche. Le turn-over dans notre acade mie est important et tous les ans c est en moyenne une vingtaine de colle`gues qui s en vont dans une division qui compte environ une soixantaine de personne. Les compe tences et la connaissance du me tier se perdent et c est avec des difficulte s de plus en plus grandes que les colle`gues essaient d assurer leur mission. Ils ont de nonce l absence de formation et le manque de re fe rent au sein de la division. Les taˆches demande es sont en constante e volution RAFP, CIR, RSI, IPROF, tandis que les moyens humains eux ne sont pas re e value s. Les colle`gues ont donc fait savoir a` notre hie rarchie qu ils n e taient plus en mesure de garantir un travail de gestion de qualite. En re ponse a` ce courrier, tous les personnels de la division ont e te entendus lors d une re union a` laquelle participe le Recteur, les secre taires ge ne raux et certains chefs de division. Mais la seule re ponse pour le moment, c est la nomination de deux adjoints supple mentaires au chef de division, une e tude est en cours pour le re ame nagement des locaux, enfin un fond documentaire devrait eˆtre mis en place. Le SNASUB Versailles suit de tre`s pre`s ce dossier et a` d ores et de ja` fait savoir en audience que les re ponses apporte s par l administration e taient loin des aspirations des colle`gues. 4

SNASUB FSU L accueil dans les services acade miques : une fonction essentielle mais pas reconnue Un re cent rapport de l IGAENR sur la qualite de l accueil dans les services acade miques fait le constat d un certain nombre d insuffisances dans le domaine de l accueil. Le rapport, tre`s nuance, note des dysfonctionnements lie s a` l organisation.. Il montre qu au-dela` de l affichage, cette mission est conside re e comme pe riphe rique. La formation est tre`s insuffisante La fonction d accueil n e tant pas dans les faits une priorite, peu d attention est accorde e aux agents qui en sont charge s. La formation a` l accueil te le phonique n est pas un sujet traite en tant que tel. La fonction de webmestre n est pas non plus professionnalise e. Peu d attention est accorde e a` cette dimension de l action administrative. Les fonctions d accueil physique et te le phonique sont souvent conside re es comme des fonctions marginales. Les nouvelles possibilite s lie es aux nouvelles technologies sont peu exploite es. Les sites internet sont souvent conc us plus pour les enseignants que pour le public. Les proce dures de validation sont insuffisantes, et les mises a` jour ne font pas l objet de proce dures rationalise es. Des bouquets de services web sont mis a` la disposition des personnels, essentiellement enseignants, tre`s rarement des autres personnels Peu ou pas d e valuation des services, peu ou pas d exploitation des enqueˆtes de satisfaction Le suivi du courrier, cense eˆtre organise, n est pas suivi en terme de de lais La bonne volonte et le de vouement des personnels ne peuvent pallier toutes les insuffisances. Les contraintes de locaux nuisent parfois a` la qualite de l accueil, mais cela est compense par des personnels d accueil performants au sens ou` l accueil est assure avec de vouement. Parfois, c est la pre occupation se curitaire qui entrave l accueil. Pour un ve ritable paritarisme LL organisation et le fonctionnement de services, l organisation du travail, les possibilite s de formation, rendent utile la constitution d instances locales de concertation. Ces instances ont un nom : les comite s techniques paritaires. On confie l accueil a` des agents peu forme s alors qu il s agit d une fonction qui requiert certainement une bonne connaissance du fonctionnement du service mais aussi du syste`me e ducatif et un savoir faire dans la gestion de publics parfois difficiles. Moins de la moitie des personnels affecte s a` l accueil ont e te spe cifiquement forme s. Des conside rations financie`res n y sont pas e trange`res : le nombre important de contractuels, limite l investissement fait sur les personnels dans ce domaine. Une fonction insuffisamment reconnue et valorise e, malgre l investissement des personnels Pour le SNASUB, ces postes ne doivent pas eˆtre ne glige s et ceux qui les occupent me ritent formation, reconnaissance de leurs fonctions et requalification de leurs emplois. L accueil du public dans les services acade miques est une fonction permanente essentielle, pas un supple ment d aˆme : la relation avec l usager est au c?ur du service public. Si l impression recueillie par l IGAENR est malgre tout satisfaisante, c est bien, le rapport le reconnaiˆt, que le de vouement des personnels essaie tant bien que mal de pallier les insuffisances organisationnelles. Les CTP dans ce cas, il s agit de CTP dits locaux sont institue s par des re`gles pre cises, qui s imposent meˆme dans le cas ou` la cre ation d un CTP est facultative : celles fixe es par le de cret 82-452 du 28 mai 1982. Ces re`gles repre sentent une garantie et sont faites pour eˆtre respecte es cela s appelle l Etat de droit. Dans le cas d organismes cre e s selon des dispositions locales,. l administration s affranchit de ces re`gles. Elle est a` tout moment en mesure de les modifier. Elle choisit a` son gre les personnels appele s a` s exprimer dans cette institution. Elle n est pas oblige e de re pondre favorablement a` la demande de communication de certains documents, ou de mettre tel ou tel point a` l ordre du jour. Ces organisme, dans la mesure ou` ils sont dote s de compe tences de CTP, sont irre guliers et il est possible d obtenir leur abrogation. A l inverse, les CTP re gulie`rement cre e s e tablissent un re el paritarisme, et des droits pour les repre sentants des personnels. 5

F U SNASUB SNASUB FSU Deux possibilités vous sont offertes pour le paiement de votre adhésion : > par chèque : 1, 2 ou 3 chèques, datés du même jour et encaissés mensuellement, à l ordre du SNASUB, à envoyer à votre Trésorier académique (adresse p.2 Pour nous contacter ) > par prélèvement automatique sur compte postal ou bancaire, à envoyer au Trésorier national (Françoise Eliot, 9 rue d Ancerville, 55170 SOMMELONNE) : cette possibilité vous permet de fractionner en 5 le paiement de votre cotisation. Il sera ensuite reconduit automatiquement les années suivantes. Vous en serez averti(e) par courrier à chaque rentrée scolaire et vous pourrez modifier la date de votre premier prélèvement, apporter les corrections nécessaires à votre situation (indice, quotité de travail...), choisir un autre mode de réglement ou décider de ne pas réadhérer. Merci de remplir tous les champs avec précision. BULLETIN D ADHESION 2007-2008 Comment calculer le montant de votre cotisation? Ajoutez à vos points d indice nouveau majoré vos points NBI (le cas échéant) et appliquez à ce total le coefficient suivant : > jusqu à l indice 300 : 0,26 par point d indice > entre l indice 301 et l indice 400 : 0,29 par point d indice > à partir de l indice 401 : 0,32 par point d indice CAS PARTICULIERS : > CDD inférieur à 12 mois : 30,50 > CDI et CDD nommés pour une année : selon l indice et la quotité > Temps partiel et CPA : au prorata temporis > Retraités : 50 % (comprend l adhésion à la Fédération générale des Retraités - FGR - et l abonnement au Courrier du Retraité) ACADEMIE : NOM :... PRENOM :... VOS COORDONNEES HOMME FEMME ANNEE DE NAISSANCE NOUVEL ADHERENT ANCIEN ADHERENT APPARTEMENT, ETAGE :. ENTREE, IMMEUBLE :.. N, TYPE, VOIE :. BP, LIEU DIT :. SECTEUR BIB CROUS DOC EPLE JS RETRAITES SERVICE SUP Autre : CORPS : STATUT ASU BIB DOC ITRF Non titulaire CATEGORIE A B C Contractuel GRADE : CODE POSTAL, LOCALITE, CEDEX : TEL :. PORTABLE :... VOTRE ETABLISSEMENT TYPE (collège, université, rectorat...) :... NOM :... RUE :... TEL PROFESSIONNEL :.... CODE POSTAL, LOCALITE, CEDEX :... Adresse e-mail pour recevoir des informations syndicales : PAYS : QUOTITE DE TRAVAIL :.. % Interruption d activité (disponibilité, Congé parental...) : COTISATION ( _ + _) x (indice) (NBI) (coefficient) x Quotité (ex : x 0,8 pour 80%) = Les cotisations syndicales ouvrent droit à une réduction d impôt de 66% de leur montant. DATE : Signature : Prélèvement automatique A remplir et renvoyer à Françoise ELIOT Trésorière nationale, 9, rue d Ancerville 55170 Sommelonne AUTORISATION DE PRELEVEMENT ORGANISME CREANCIER SNASUB FSU 3-5 RUE DE METZ 75010 PARIS Monsieur Madame Mademoiselle...... > MONTANT DE LA COTISATION :... > MONTANT DE LA MENSUALITE (COTISATION / 5) :. > DATE DE DEBUT DES PRELEVEMENTS :.. / 2007 Vous utilisez le prélèvement pour la première fois? Joindre obligatoirement un RIB, RIP ou RICE. J autorise l Etablissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernier, si la situation le permet, tous les prélèvements ordonnés par l organisme créancier désigné ci-dessous. En cas de litige, je pourrai en faire suspendre l exécution par simple demande à l Etablissement teneur de mon compte. Je règlerai le différend directement avec le créancier. N NATIONAL EMETTEUR 430045 NOM, PRENOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DESIGNATION DU COMPTE A DEBITER Etablissement Code guichet N de compte NOM ET ADRESSE DE l ETABLISSEMENT TENEUR DU COMPTE A DEBITER Clé RIB NOM : ADRESSE :...... CP :..VILLE :. Agrafer votre RIB ici DATE : SIGNATURE :