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Demande de logement. Chez: Numéro postal: Localité: à son compte Pourcentage de l activité: % Motif si inférieur à 100%

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Fiches cartographiques Fiche N 1 -Arras : Arras Fiche N 2 -Audomarois : Longuenesse, Saint-Omer Fiche N 3 -Bailleul, Hazebrouck : Bailleul, Hazebrouck Fiche N 4 -Bassin minier : Anzin, Beuvrages, Bruay-sur-l Escaut, Condé-sur-l Escaut, Denain, Douai, Douchy-les-Mines, Marly, Raismes, Saint- Amand-les-Eaux, Saint-Saulve, Sin-le-Noble, Somain, Valenciennes, Vieux-Condé, Waziers, Auchel, Avion, Béthune, Bruay-la-Buissière, Bully-les-Mines, Carvin, Courrières, Harnes, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin, Rouvroy, Sallaumines Fiche N 5 -Bassin minier / Béthunois : Auchel, Béthune, Bruay-la-Buissière Fiche N 6 -Bassin minier / Douaisis : Douai, Sin-le-Noble, Somain, Waziers Fiche N 7 -Bassin minier / Hénin-Carvin et Lens-Liévin : Avion, Bully-les-Mines, Carvin, Courrières, Harnes, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin, Rouvroy, Sallaumines Fiche N 8 -Bassin minier / Valenciennois : Anzin, Beuvrages, Bruay-sur-l Escaut, Denain, Douchy-les-Mines, Marly, Raismes, Saint-Amand-les-Eaux, Saint-Saulve, Somain, Valenciennes, Vieux-Condé Fiche N 09 -Cambrésis : Cambrai, Caudry Fiche N 10 -Littoral / Berck, Étaples : Berck, Étaples Fiche N 11 -Littoral / Boulonnais : Boulogne-sur-Mer, Le Portel, Outreau, Saint-Martin-Boulogne

Fiche N 12 -Littoral / Calaisis : Calais Fiche N 13 -Littoral / Dunkerquois : Coudekerque-Branche, Dunkerque, Fort-Mardyck, Grande-Synthe, Saint-Pol-sur-Mer Fiche N 14 -Métropole lilloise : Armentières, Bondues, Haubourdin, Hem, Lille, Lomme, Loos, Marcq-en-Baroeul, Mons-en Baroeul, Mouvaux, Roubaix, Seclin, Tourcoing, Villeneuve d Ascq, Wasquehal, Wattrelos Fiche N 15 -Métropole lilloise / Nord : Bondues, Croix, Mouvaux, Roubaix, Tourcoing, Wasquehal,Wattrelos Fiche N 16 -Métropole lilloise / Ouest : Haubourdin, Lille, Lomme, Loos Fiche N 17 -Métropole lilloise / Est : Hem, Villeneuve-d'Ascq, Mons-en-Barœul Fiche N 18 -Sambre-Avesnois / Fourmies : Fourmies Fiche N 19 -Sambre-Avesnois / Maubeuge : Haumont, Jeumont, Maubeuge

POUR COMPRENDRE LES RÉSULTATS DES PLANCHES CARTOGRAPHIQUES Champ Le champ d étude est constitué d allocataires des Caf âgés de moins de 65 ans, hors étudiants et autres régimes. Source La source utilisée pour quantifier la population à bas revenus est le fichier des caisses d allocations familiales de 2004 et 2005. Définition Population à bas revenus La population à bas revenus est l ensemble des personnes vivant au sein d un foyer qui dispose de ressources inférieures au «seuil de bas revenus». Ce seuil s établit en 2004 à 735 euros par mois et par unité de consommation (UC) et 740 euros par UC en 2005. Pour calculer le revenu par UC, l ensemble des ressources financières (revenus d activité, prestations sociales) est pris en compte et rapporté à la taille du foyer. Afin de prendre en considération les économies d échelle qui résultent de la vie en groupe, le nombre de personnes du foyer est converti en «équivalents adultes», encore appelés «unités de consommation». Le nombre d UC d un foyer est mesuré selon la définition utilisée par l Insee et les Caf :. le premier adulte compte pour 1 UC ;. les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5 UC ;. les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3 UC ; si la famille est monoparentale, est ajoutée 0,2 UC. Le revenu par UC est un revenu avant impôts. Champ Le champ d étude est constitué des contribuables ayant déclaré leurs revenus au fisc sur la déclaration des revenus 2004. Source La source des revenus fiscaux déclarés par les ménages est établie par la direction générale des Impôts et l Insee à partir des déclarations de revenus et de la taxe d habitation. Définition Revenu fiscal par unité de consommation Les ressources déclarées au fisc par les contribuables sur leur déclaration de revenus comprennent :. les revenus salariaux (salaires, droits d auteur, avantages en nature, indemnités de maladie, allocations de chômage et de préretraite, revenus perçus à l étranger) ;. les revenus des professions non salariées (revenus nets de déficit des indépendants, comprenant les bénéfices agricoles, industriels, commerciaux et non commerciaux) ;. les retraites (hors minimum vieillesse), pensions d invalidité, pensions alimentaires et rentes viagères ; les autres revenus (essentiellement des revenus du patrimoine). Le revenu fiscal est un revenu avant redistribution. Il ne peut pas être assimilé à un revenu disponible, qui supposerait que l on ajoute les revenus sociaux non déclarés (minima sociaux tels que RMI et le minimum vieillesse, prestations familiales, aides au logement) et que l on soustraie les impôts directs. Le revenu fiscal par UC prend en compte les économies d échelle résultant de la vie en groupe et devient un revenu par équivalent adulte, comparable d un lieu à l autre et entre ménages de composition différente.

POUR COMPRENDRE LES RÉSULTATS DES PLANCHES CARTOGRAPHIQUES (SUITE) Champ Le champ est constitué des actifs âgés de 20 à 59 ans en 1999. Source Le taux d activité est calculé à partir des données du recensement de la population de1999. Définition Taux d activité Le taux d activité est le rapport entre le nombre d actifs (actifs occupés et chômeurs) et la population totale correspondante. Dans les statistiques européennes, le taux d activité est calculé sur l ensemble des personnes qui sont en âge de travailler, soit les 15 à 64 ans. Dans cette étude, afin de cibler le cœur de la population active, le champ est restreint à la population âgée de 20 à 59 ans. Champ Le champ est constitué des résidences principales en location HLM. Source La présence du parc HLM est mesurée à partir des données du recensement de la population de 1999. Définition Part des HLM occupés dans le parc de logements Il s agit du rapport entre le nombre de résidences principales en location HLM et le nombre total de logements. Champ et source se reporter au chapitre 1. Description détaillée des huit groupes Se reporter au chapitre 2. Définition Îlots regroupés pour l information statistique (iris ou iris 2000) Quartier statistique qui se définit comme un ensemble de pâtés de maison contigus. Les iris 2000 ont le plus souvent une population comprise entre 1 800 et 5 000 habitants.

Fiche N 01 -Arras Arras Le regard de l Association de développement social et urbain d Arras et de la ville d Arras La ville d Arras (40 600 habitants) se situe au centre d une communauté urbaine regroupant 24 communes et plus de 90 000 habitants. L agglomération est de taille moyenne au cœur d une zone rurale assez étendue. Sur le plan socio-économique, Arras et plus largement la communauté urbaine connaissent une situation relativement bonne en comparaison du bassin minier au nord et des zones rurales qui s étendent dans sa proche périphérie. Le taux de chômage (8,3%) jugé important reste au-dessous de la moyenne régionale (11,9%). On constate cependant une forte concentration de population en difficulté sur les quartiers repris en géographie prioritaire (Quartiers d Arras ouest, les Nouvelles Résidences à Saint-Nicolas, les 4 As d Achicourt et de Beaurains). La demande de logements sociaux par des familles en situation difficile, voire précaire, conforte la vocation du parc social et ne favorise pas la valorisation de ces quartiers. Deux résidences (Saint-Pol à Arras et les Nouvelles résidences à Saint-Nicolas) bénéficient d un programme de rénovation urbaine. L ouest d Arras comporte cinq quartiers: Saint-Pol, Bonnettes, Beaudimont, Blancs Monts et Hochettes. La résidence Saint-Pol située au nord de la commune d Arras compte 4 500 habitants. La population y est très jeune avec une proportion de moins de 25 ans de 45%. Du fait du grand nombre d enfants, la population active n est pas très élevée (1 800 actifs en 1999). Le taux de chômage y est très important (35%) et seulement 72% des salariés ont un emploi stable. Le parc de la résidence Saint-Pol compte 1 500 logements environ dont les trois quarts sont collectifs et relèvent du patrimoine social du bailleur «Pas-de-Calais Habitat». Quatre résidents sur cinq sont locataires. La résidence possède des équipements de proximité, un centre scolaire important, un bureau de poste. Cette situation va être complétée par une maison de services de proximité dont l ouverture est prévue en fin d année. Elle est destinée à regrouper en un lieu unique les services et administrations disséminés sur le quartier. Une médiathèque est en cours de construction et ouvrira ses portes au printemps 2008. Cet équipement va permettre le développement d un vrai «pôle culturel Saint-Pol» pour lequel une réflexion très large est actuellement menée. Les quartiers Baudimont et Blancs Monts sont attenants et comptent 6 000 habitants environ qui se partagent entre logements individuels et collectifs. La résidence Baudimont souffre d un manque d attractivité et ce secteur est aujourd hui le plus stigmatisé à l échelle de l ouest. La population subit une forte discrimination, au regard de la forte représentativité de la communauté maghrébine présente sur le secteur. Le quartier des Hochettes est également situé dans la partie ouest d Arras et compte 3 000 habitants. Les jeunes y sont moins représentés que la moyenne, au profit des classes d âge actives et des retraités. Parmi les familles du quartier, les couples avec enfants sont peu représentés. Globalement la population se renouvelle assez peu et les indicateurs dessinent le portrait d un quartier vieillissant. Pour compenser la démolition de 204 logements sur la résidence Saint-Pol, le quartier des Bonnettes s urbanise depuis sa création en 1999. Sa vocation est majoritairement résidentielle et se compose de logements individuels et de petits collectifs destinés à la location et à l accession à la propriété. Ce rapide constat montre que si d importantes et profondes actions ont été menées, au fil des ans, sur ces quartiers, de nombreux sujets de préoccupation subsistent que ce soit au niveau de l emploi, de la santé, de l éducation ou du logement. Ils mobilisent les énergies des services concernés pour de nombreuses années encore. Rédigé par l Association de développement social et urbain d Arras et par les services de la ville d Arras, le 24 septembre 2007.

Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais ARRAS Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 02 -Audomarois Longuenesse, Saint-Omer Le regard de l Agence d urbanisme et de développement de la région de Saint- Omer Principales communes de l agglomération, Saint-Omer et Longuenesse représentent 46% de la population de l agglomération, soit plus de 30 000 habitants. Ces deux communes concentrent 65% du parc HLM audomarois et Saint- Omer accueille à elle seule près de la moitié du parc locatif privé. Cette offre immobilière fait de ces deux communes urbaines des maillons essentiels dans le parcours résidentiel des ménages. Elle donne à certains de leurs quartiers un rôle social majeur. Ainsi, les communes de Saint-Omer et de Longuenesse rassemblent plus des deux tiers des allocataires du RMI de l agglomération. C est particulièrement le cas pour les quartiers d extension urbaine construits au cours des années soixante-dix le long des boulevards périphériques qui ceinturent le cœur historique de Saint-Omer. Situés à l ouest et au sud de la ville-centre, ces quartiers denses (iris Maillebois-Peintres et Aviateurs sur Longuenesse ou Castors et St-Exupéry-St-Michel sur Saint- Omer), composés principalement de logements collectifs, ont répondu dans un premier temps, à la fois, à une demande sociale croissante favorisée par le développement de la Verrerie Cristallerie d Arques, et aux besoins de relogement générés par la politique de résorption de l habitat insalubre de la municipalité de Saint-Omer. Structurés par un ensemble d opérations HLM (résidences Maillebois et Salamandre sur Longuenesse, Îlot Sud, Boulevard Guillain, Place Perpignan sur Saint-Omer), ces quartiers ont subi, au fil des décennies, une lente mutation et accueilli une population en difficulté croissante. La «spécialisation sociale» des communes de l agglomération générée notamment par l accession à la propriété et l étalement urbain, la montée en puissance des phénomènes de décohabitation, l insuffisance de production de logement des années quatre-vingt-dix, et l absence de mobilité dans le parc locatif social, où cohabitent désormais population vieillissante, familles précarisées et jeunes, ont accéléré ce processus de paupérisation. Cependant, limiter la problématique de la pauvreté aux seuls quartiers HLM apparaît, dans le cas de l Audomarois, relativement réducteur. Constitué d un ensemble immobilier du XIX e siècle, le parc privé ancien du «Saint-Omer intramuros», principalement dans les quartiers Saint-Éxupéry-Saint-Michel ou Vauban-Canal, contribue largement à l accueil des ménages précarisés. De par sa réactivité aux évolutions du marché du logement, ce segment de parc a su pallier l insuffisance de production de logements sociaux et répondre aux besoins en logements locatifs d une certaine frange de la population. Composés principalement de petits logements, ce parc social de fait a vu ses dernières années sa vocation se renforcer. Ces quartiers «mixtes» concentrent en effet de manière diffuse mais réelle, populations isolées en difficulté, jeunes ou âgées, salariés pauvres, etc., mais également cadres et professions intermédiaires. Pour en savoir plus Contrat urbain de cohésion sociale de l agglomération de Saint-Omer : Diagnostic des quartiers Maillebois- Salamandre et Castors, élaboré par l Agence d urbanisme et de développement de Saint-Omer pour le compte de la communauté d agglomération de Saint-Omer -Mars 2007. Rédigé par l Agence d urbanisme et de développement de la région de Saint-Omer, le 26 septembre 2007. Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

AUDOMAROIS

Fiche N 03 -Bailleul, Hazebrouck Bailleul, Hazebrouck

Fiche N 04 -Bassin minier Anzin,Beuvrages,Bruay-sur-l Escaut,Condé-sur-l Escaut,Denain,Douai,Douchy-les- Mines,Marly,Raismes,Saint-Amand-les-Eaux,Saint-Saulve,Sin-le- Noble,Somain,Valenciennes,Vieux-Condé,Waziers,Auchel,Avion,Béthune,Bruay-la- Buissière,Bully-les-Mines,Carvin,Courrières,Harnes,Hénin- Beaumont,Lens,Liévin,Rouvroy,Sallaumines Le regard de la Mission Bassin Minier Principal enseignement de la typologie des quartiers sur le bassin minier : le poids des cités minières est encore aujourd hui une réalité sur ce territoire. Certes les 65 000 logements de la Soginorpa, propriétaire du parc, sont répartis de manière inégale dans les différentes agglomérations mais ils représentent en moyenne près de 20% de l ensemble du parc de logements de ce territoire. Dans les bassins d habitat de Bruay-la-Buissière, de Lens ou de l est du Douaisis, ce taux peut dépasser les 25% et atteindre les 45%, voire davantage, dans des communes telles que Marles-les-Mines, Grenay, Noyelles-sous-Lens ou Pecquencourt. Or, quand on superpose la géographie des cités minières et la typologie des quartiers, on constate que les cités minières se localisent pour l essentiel dans deux groupes ; d une part le groupe 2 marqué par une pauvreté élevée (liée à une faible activité) et une population âgée et d autre part le groupe 4 constitué de propriétaires modestes (ouvriers et employés). Rares sont les cités minières appartenant à d autres groupes, que ceux-ci concentrent des situations d extrême pauvreté ou affichent une plus grande mixité sociale. En dépit d une géographie des iris ne correspondant pas précisément à celle des cités minières, ces dernières étant parfois englobées dans des quartiers plus vastes, cette analyse confirme les observations récentes de la Mission Bassin Minier en termes de peuplement des quartiers miniers. Ainsi, les indicateurs socio-économiques font apparaître une dégradation rapide de la situation sociale des cités minières liée au renouvellement de leurs occupants. La tendance actuelle est marquée par le remplacement des ayants droit au profit de locataires répondant pour la plupart aux critères d accès au parc social, voire très social. Jusqu au début des années 2000, l impact de l ouverture du parc minier aux locataires était atténué par le poids majoritaire des ayants droit, ceux-ci bénéficiant de leur retraite et des acquis liés à leur statut professionnel. Depuis quelques années, le rapport s est inversé ; les locataires sont devenus majoritaires, entraînant l extension des phénomènes de décrochage social, observés jusqu alors dans les secteurs géographiques concernés les premiers par l arrêt de l activité minière (l ouest du bassin notamment), à l ensemble du territoire. La période actuelle est décisive car dans les quinze ans les ayants droit auront quasiment tous été remplacés par des locataires. Or, les chiffres sont éloquents sur la réalité de l occupation actuelle de ce patrimoine. En effet, à titre d exemples, plus de 40% des ménages arrivés en 2006 dans le parc de la Soginorpa disposaient de ressources mensuelles inférieures à 1 070 euros et 35% des nouveaux entrants étaient demandeurs d emploi, proportion équivalente à la part des ouvriers 1. Deuxième enseignement qui confirme également les observations que la Mission Bassin Minier a pu faire lors d études de restructuration de cités minières menées ponctuellement sur l ensemble du territoire : une grande homogénéité des situations à l échelle du bassin minier. La carte de synthèse des quartiers est d ailleurs révélatrice de cet état de fait. Quelle que soit leur localisation géographique, les cités minières sont quasiment toutes inscrites dans des quartiers relevant des groupes 2 et 4. L appartenance à un territoire en développement ou le fait de bénéficier d une accessibilité aisée aux zones d emploi semble n avoir aucune incidence sur les caractéristiques sociales de ces quartiers. L un des exemples les plus significatifs est observé dans le corridor minier du Valenciennois, secteur intercommunal reliant Anzin à Condé-sur-l Escaut, où les cités minières affichent en termes d occupation sociale un profil difficile, avec des taux de chômage élevés, alors que l entreprise Toyota est implantée à moins de 15 km. Au regard des indicateurs socio-économiques récents, la population actuelle des cités minières n a vraisemblablement que peu bénéficié des retombées économiques de cette implantation. Quand cela s est produit, on a assisté au départ des locataires accentuant par là même le phénomène de décrochage de ces quartiers. Ce constat n est bien évidemment pas propre au parc minier du Valenciennois mais concerne l ensemble du patrimoine de la Soginorpa. Au-delà de ce parc, on observe que ce phénomène affecte également, avec plus ou moins d acuité, une (grande) partie du parc social institutionnel dans le bassin minier. Forte de ces analyses, la Mission Bassin Minier a entrepris de bâtir avec les territoires un observatoire de la sensibilité aux risques de décrochage social et urbain des cités minières. L objectif de cette démarche est de mettre en évidence les enjeux liés à l évolution sociale du parc minier, notamment du point de vue de la paupérisation et du vieillissement de la population, à partir des données de la Soginorpa et des caisses d allocations familiales. La mobilisation des données de ces dernières, auxquelles viendront s ajouter des données relatives au parc social institutionnel, permet ainsi de bâtir un cadre de référence aux analyses se rapportant au patrimoine minier. Une démarche pilote a été menée en 2005 et 2006 sur le territoire de la communauté d agglomération Valenciennes Métropole à la demande de l agglomération. Ces travaux ont mis en exergue l extrême fragilité sociale des populations des communes minières de ce territoire, qu elles résident ou non dans le parc minier, et ont permis d identifier des pistes de réflexion en termes de politique de peuplement et de l habitat, de renouvellement urbain et d attractivité résidentielle. L extension de cet observatoire à l ensemble du bassin minier est en cours de définition avec les agglomérations, schéma de cohérence territoriale et agence d urbanisme d une part, la Soginorpa et les caisses d allocations familiales d Arras, de Douai et de Valenciennes d autre part. 1 Source : Observatoire du logement 2007 -Maisons et Cités Rédigé par la Mission Bassin Minier, le 19 juillet 2007.

Fiche N 05 -Bassin minier / Béthunois Auchel, Béthune, Bruay-la-Buissière

Fiche N 06 -Bassin minier / Douaisis Douai, Sin-le-Noble, Somain, Waziers

Fiche N 07 -Bassin minier / Hénin- Carvin et Lens-Liévin Avion, Bully-les-Mines, Carvin, Courrières, Harnes, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin, Rouvroy, Sallaumines Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 08 -Bassin minier / Valenciennois Anzin, Beuvrages, Bruay-sur-l Escaut, Denain, Douchy-les-Mines, Marly, Raismes, Saint-Amand-les-Eaux, Saint-Saulve, Somain, Valenciennes, Vieux-Condé Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 09 -Cambrésis Cambrai, Caudry Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 10 -Littoral / Berck, Étaples Berck, Étaples Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 11 -Littoral / Boulonnais Boulogne-sur-Mer, Le Portel, Outreau, Saint-Martin-Boulogne Le regard de l Agence d urbanisme et de développement économique (BoulogneDéveloppementCôted'Opale) et de la communauté d agglomération du Boulonnais Le tissu urbain central de l agglomération boulonnaise, territoire très dense (2 531 hab./km 2 dont Boulogne-sur-Mer avec 5 328 hab./km 2 ) et concentrant des situations sociales et économiques difficiles, laisse bien apparaître des contrastes territoriaux infracommunaux. Les deux Zus Chemin Vert à Boulogne-sur-Mer et Carnot-Henriville à Le Portel, sont les secteurs où se concentre une pauvreté extrême. Elles font l objet d opérations de rénovation urbaine et d accompagnement social d ampleur : à Transition (Chemin Vert), 700 démolitions-reconstructions ; à Carnot-Henriville, 204 démolitions-reconstructions. Ces opérations s accompagnent d aménagements d espaces publics et de créations d équipements. Deux autres quartiers ont des conventions Anru en cours de négociation : Triennal (deuxième iris composant le Chemin Vert) et Damrémont à Boulogne-sur-Mer. La pauvreté est tout aussi prégnante aux frontières du Chemin Vert : ainsi, les quartiers Beaurepaire et Marlborough prolongent la Zus et présentent un niveau de pauvreté élevé de même que le quartier Tour du Renard à Outreau, et dans son prolongement, la zone d aménagément concerté. Ces quartiers bénéficient des crédits spécifiques de la politique de la ville. La carte met en évidence une pauvreté relativement élevée dans le centre-ville de Boulogne-sur-Mer et ses franges. Le parc de logements tend à se dégrader avec des logements vacants et insalubres du parc privé, malgré le lancement d opérations programmées d amélioration de l habitat. De même, le quartier Maréchal Leclerc au sein de l iris Ostrohove présente une situation sociale difficile. Compléments d informations : Le niveau de pauvreté de l agglomération boulonnaise par rapport aux autres EPCI de la région Selon l étude : Revenus des ménages et potentiel fiscal des communes -Insee Nord-Pas-de-Calais -Pages de Profils n 21, février 2007, l agglomération boulonnaise se caractérise par une population aux revenus intermédiaires et un potentiel fiscal intermédiaire, tout comme les intercommunalités d Hénin-Carvin ou du Valenciennois, reconnues pour leur niveau de précarité relativement élevé. Des compléments thématiques apportés par l Observatoire social et territorial du Boulonnais Concernant l éducation, on observe des résultats d évaluations à l entrée en sixième nettement moins satisfaisants en réseau d éducation prioritaire (REP), à Boulogne-sur-Mer et à Le Portel-Équihen, qu en zone hors REP. En 2006/2007, on observe les taux de réussite suivants : 42,8% en REP contre 49,8% en hors REP en français et 54,0% contre 60,5% en mathématiques. Concernant lasanté, l accès et le recours aux soins sont parfois difficiles pour certaines franges de population. En 2006, près de 18,0% de la population du tissu urbain central perçoit la CMU, contre 13,4% au niveau régional. L OSTB propose des études(déplacements domicile -travail dans le Boulonnais réalisées par Boulogne-sur-mer Développement Côte d Opale en partenariat avec l Insee en 2005, des portraits de territoire), des publications(magazine «L agglomération boulonnaise en chiffres» 2004/2005 et 2006, «les chiffres de l OSTB» 2007, etc.). L agence publie également es Cahiers de l observatoire «Analyses et perspectives» sur différents thèmes (démographie, habitat, commerces, etc.) à l échelle de l arrondissement de Boulogne-sur-Mer. L OSTB est un véritable outild appui(diagnostic)pour les politiques et démarches comme le Cucs, les actualisations du programme local de l habitat et du contrat local de sécurité (2007), les dossiers Anru, etc. Rédigé par l Agence d urbanisme et de développement économique (Boulogne Développement Côte d'opale) et la communauté d agglomération du Boulonnais, le 6 juillet 2007. Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

LITTORAL / BOULONNAIS

Fiche N 12 -Littoral / Calaisis Calais Le regard de l Observatoire de Calais Deux enseignements à la lecture de «Regards sur les quartiers» : à cette échelle de découpage n apparaissent pas de quartiers résidentiels, ni de quartiers mixtes avec cadres et étudiants, ceci correspondant bien à une réalité du territoire, même si ces catégories existent, de façon soit plus circonscrite, soit diffuse dans Calais. Apparaissent a contrario, sur de nombreuses cartes, de manière contrastée, les iris Matisse-Andrique (quartier vécu «Gauguin- Matisse») à l est, et Fort Nieulay (intégrant la Cité Constantine ), à l ouest ; il s agit de secteurs bien connus des élus et acteurs locaux, qui leur portent une attention à la hauteur des problématiques identifiées, à travers la gestion urbaine de proximité. Ce sont aussi les quartiers impactés par les opérations de renouvellement urbain, les démolitions ont commencé à l est, aussi il est pertinent de suivre les indicateurs de population. À Calais, «Radioscopie des Quartiers», observation permanente, découpe la ville en «bassins de vie», au plus proche des réalités sociales et urbaines. Un regard sans cesse revisité est porté sur la population, l habitat, les ressources des quartiers, afin de mieux les connaître, de mieux cerner les évolutions, d aider aux décisions. La démarche croise des données tant qualitatives que quantitatives, de sources diverses, venant renseigner décideurs et partenaires locaux. Les données qualitatives sont recueillies, dans le cadre d entretiens semi-directifs, auprès d «experts de proximité» identifiés pour leur connaissance des quartiers. Les données quantitatives viennent des institutions partenaires de l Observatoire (Insee, caisses d allocations familiales, caisses primaires d assurance maladie, Conseil général, direction départementale de l Équipement/Centre d études techniques de l Équipement, bailleurs, transporteurs, etc.). Les données chiffrées sont aujourd hui géolocalisées à l échelle des bassins de vie. La cession est opérée sur le long terme, les données sont comparées à celles des autres échelles, elles permettent enfin de suivre les évolutions. La radioscopie dépasse aussi le stade de l observation et met en œuvre des diagnostics partagés, assortis de préconisations : l ensemble des institutions partenaires se penche sur les chiffres et constats de la radioscopie pour co-identifier les problématiques des bassins de vie. À terme, les projets de territoire, documents stratégiques de référence, découleront de la démarche. Dans sa mise en forme, cette observation des quartiers se veut attractive et interactive ; elle intègre des cartographies informées reliées à des données. La démarche est pilotée, suivie, évaluée par les institutions partenaires. Elle donne lieu à des temps d échanges : restitutions, temps forts, ateliers de travail partagé. L Observatoire de Calais interpelle l Insee sur une révision du découpage du territoire en iris en correspondance avec les «quartiers vécus», pour pouvoir relier «Regards sur les quartiers» aux autres données, chiffrées et d expérience, recueillies localement. Rédigé par l Observatoire de la ville de Calais, le 12 octobre 2007. Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

LITTORAL / CALAISIS

Fiche N 13 -Littoral / Dunkerquois Coudekerque-Branche, Dunkerque, Fort-Mardyck, Grande-Synthe, Saint-Pol-sur-Mer Le regard de l Agence d urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque La typologie de la carte présentée ci-après a été réalisée à l échelle de la région Nord-Pas-de-Calais. Une catégorie peut ainsi englober des situations très différentes. La catégorie 7 est ici largement représentée ; mais elle cache des écarts de revenus importants entre les quartiers (plus de 12 000 euros entre le revenu moyen maximum de Malo Terminus et celui du Vieux-Coudekerque). Par ailleurs, le découpage en iris peut fausser la lecture de la carte. Ainsi, nous pouvons penser que la majeure partie des «quartiers résidentiels aux familles aisées» se situe à Mardyck. En réalité, la surface bâtie y est restreinte et comptabilise seulement 110 résidences principales. L observatoire du développement local de l Agur mène des travaux à l échelle infracommunale dans le cadre d une démarche partenariale associant une vingtaine d acteurs de l agglomération dunkerquoise. Les analyses proposées par l Agur résultent de traitements statistiques et cartographiques croisant à la fois des données de l Insee et des données plus locales ou plus spécifiques. Elles s enrichissent d autres études ou publications de l observatoire : enquête Image, diagnostic de l observatoire de la Maison de l emploi, Perspectives Habitat, etc. L exploitation par l Agur du fichier Filicom de 2001 à 2005 tend à confirmer les résultats ci-après. La répartition des ménages à ressources très faibles 1 montre une coupure est/ouest. Les plus fortes proportions sont observées sur les communes de Grande-Synthe et Saint-Pol-sur-Mer ainsi que dans les quartiers Carré de la Vieille, Jeu de Mail et Île Jeanty à Dunkerque. Toujours d après cette source, le Dunkerquois se distingue par le rôle prédominant du parc locatif social dans l accueil des familles précaires : 45% des ménages à très faibles ressources sont locataires d un logement HLM. C est ce que met ici en évidence la catégorie 3. Mais il faut ajouter que dans les quartiers anciens de Dunkerque et de Saint-Pol-sur-Mer, c est le parc locatif privé qui assure une fonction très sociale : plus de la moitié des locataires sont en situation de précarité. Depuis 2001, le nombre de ménages disposant de ressources très faibles a diminué de 7% dans l agglomération. Cette diminution n a pas pour autant engendré de réel rééquilibrage entre les quartiers. La part des ménages à bas revenus tend à progresser dans les communes de l agglomération déjà fragilisées. Cependant, en 2006, la construction de logements locatifs sociaux s est redéployée à l est de l agglomération. Rédigé par l Agence d urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque, le 12 juillet 2007. Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 14 -Métropole lilloise Armentières, Bondues, Haubourdin, Hem, Lille, Lomme, Loos, Marcq-en-Baroeul, Mons-en Baroeul, Mouvaux, Roubaix, Seclin, Tourcoing, Villeneuve d Ascq, Wasquehal, Wattrelos Le regard de l Agence d urbanisme et de développement de Lille Métropole La typologie présentée correspond aux disparités connues de la métropole lilloise Les quatre premières catégories de quartiers font bien ressortir les secteurs les plus en difficulté de la métropole, retenus pour les plus pauvres dans la politique de la ville. Il est logique de trouver dans la catégorie «pauvreté extrême» les quartiers les plus difficiles de Roubaix (Alma, Hommelet), de Tourcoing (Bourgogne), de Lille (Lille Sud, Faubourg de Béthune, Bois Blancs, Wazemmes, Moulins, Fives) et de Mons-en-Barœul, qui cumulent un ensemble de difficultés (chômage, faible qualification, parc HLM prépondérant ou parc ancien peu valorisé, etc.). Les quartiers «résidentiels» correspondent bien aux secteurs les plus aisés situés autour du grand boulevard reliant Lille à Roubaix et Tourcoing ou en zones périurbaines (Bondues, Mouvaux, Marcq-en-Barœul, sud de Roubaix, nord de Croix, sud-ouest de Hem, Villeneuve-d Ascq, Pévèle, etc.). Les quartiers d étudiants et de jeunes actifs se situent surtout dans le centre de Lille où le parc locatif privé est important. Elle précise le profil des difficultés sociales. Au-delà d une qualification selon le degré de difficulté, il est intéressant de voir ressortir le type de pauvreté. Parmi les quartiers accueillant les populations les plus pauvres, figurent ainsi des quartiers avec une population plus âgée comme le quartier de la Route d Houplines, qui demande une réponse différente de celle proposée dans des quartiers de familles monoparentales et de familles nombreuses comme les Oliveaux à Loos. De même, parmi les quartiers intermédiaires ou mixtes, il est intéressant de voir apparaître comme présentant une pauvreté élevée de personnes isolées les centres-villes d Armentières, de Loos et de Tourcoing, ainsi que Fives à Lille. L Observatoire des évolutions sociales et urbaines (OESU) de l Agence de développement et d urbanisme de Lille Métropole : un outil d observation des quartiers de la métropole lilloise Crée en 1995 par l État, la Région et Lille Métropole Communauté urbaine, l OESU est un outil d observation des phénomènes sociaux et urbains. Il mesure et analyse les forces et faiblesses de la métropole, les écarts entre les territoires et leurs évolutions. Ces analyses s effectuent à l échelle des 124 communes de l arrondissement, mais aussi au niveau des «quartiers de 5 000 habitants» 1 pour les 29 communes de plus de 10 000 habitants. Elles traitent des thèmes suivants : profil social des ménages, pauvreté précarité, emploi chômage, habitat peuplement, délinquance, santé. L OESU publie tous les quatre ans, un document de synthèse intitulé «Repères», dressant le portrait social de la métropole par une mise en perspective de toutes les thématiques traitées. Le prochain «Repères» sortira fin 2007. Depuis le contrat d agglomération 2000-2006, l OESU suit plus particulièrement les territoires prioritaires de la politique de la ville et de la politique de la ville renouvelée menée par Lille Métropole Communauté urbaine. Début 2007, à la demande de la Préfecture et du GIP de renouvellement urbain, l OESU a réalisé un diagnostic des quartiers en contrat urbain de cohésion sociale. Les travaux de l OESU permettent aux initiateurs de ces politiques ainsi qu aux partenaires en charge de leur mise en œuvre de définir leurs plans d action, d en suivre les effets et de les évaluer. L analyse du fonctionnement des marchés de l habitat et de la mixité sociale dans l aire urbaine de Lille et dans sa zone d influence Pour suivre le programme local de l habitat de Lille Métropole approuvé en décembre 2005, l Agence, qui est en charge de l Observatoire de l habitat, a mis en place un outil d analyse du fonctionnement des principaux parcs de logements et de leur occupation, à un niveau territorial fin, là où se tiennent les enjeux de mixité sociale, qui puisse être actualisé périodiquement. Il s appuie essentiellement sur un traitement particulier du fichier Filocom, qui permet de croiser à l échelle de la section cadastrale, des renseignements relatifs aux caractéristiques des logements, de la population, de ses revenus. Son traitement statistique fait ressortir neuf types de quartiers occupés majoritairement par des couples «habitat/habitants» qui se différencient essentiellement en fonction des revenus, de la composition et du statut d occupation des ménages occupants. La mesure de leur évolution tous les deux ans permet de voir s ils évoluent vers plus de mixité ou s ils se spécialisent davantage. Rédigé par l Agence d urbanisme et de développement de Lille Métropole, le 9 août 2007 1 «Quartiers de 5 000 habitants» : quartiers définis avec les communes et l Insee et constitués de plusieurs Iris 2000. Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 15 -Métropole lilloise / Nord Bondues, Croix, Mouvaux, Roubaix, Tourcoing, Wasquehal,Wattrelos Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 16 -Métropole lilloise /Ouest Haubourdin, Lille, Lomme, Loos, Mons-en-Barœul Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 17 -Métropole lilloise / Est Hem, Villeneuve-d'Ascq Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 18 -Sambre-Avesnois / Fourmies Fourmies. Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais

Fiche N 19 -Sambre-Avesnois / Maubeuge Haumont, Jeumont, Maubeuge Le regard de l Agence de développement et d urbanisme de la Sambre Il n est pas étonnant de retrouver classés dans les quartiers subissant une pauvreté extrême plusieurs quartiers de Maubeuge (Provinces françaises, Sous le Bois ouest et l Épinette centre), ces territoires étant caractérisés par l omniprésence d un habitat collectif HLM regroupant une part des populations les plus en difficulté de la Sambre. Il faut toutefois noter, concernant l Épinette centre, la destruction intervenue après 1999 d une part de ces logements collectifs. Les communes étudiées se singularisent par l absence de quartiers résidentiels regroupant des familles aisées. Ceci résulte de deux éléments :. l agglomération sambrienne comporte une part très élevée de populations en difficulté ;. au cours des trois dernières décennies, les populations aisées ont quitté ces communes pour les villages environnants, renforçant ainsi l effet de concentration des populations en difficulté dans les villes. L observation à visée sociale dans l arrondissement d Avesnes-sur-Helpe. L Agence de développement et d urbanisme de la Sambre (Adus) a lancé son observatoire social par une exploitation du recensement général de la population de 1999, à l échelle infracommunale et communale. Elle s est ensuite engagée dans des travaux croisant entrées thématique et territoriale. Il s agit ici d apporter un éclairage sur un domaine en présentant des informations territorialisées. Cette démarche est effectuée à l échelle de l arrondissement. Lorsque le sujet et les données le permettent, les informations sont diffusées au niveau le plus fin possible, à savoir le quartier de type iris et les regroupements de communes de taille équivalente aux iris. Entre l arrondissement et les quartiers peuvent être mobilisés différents types de zonages. La santé constituant à l échelle infrarégionale un domaine sous-investi en matière d observation, l Adus a jugé opportun de se consacrer à ce sujet. Ces travaux ont porté à la fois sur l offre de soin et l état de santé. On peut relever quelques domaines pour lesquels l arrondissement présente une densité de professionnels de santé supérieure à la moyenne nationale, mais ces spécialités sont extrêmement rares. Des cartes permettent de distinguer les espaces relativement bien couverts des territoires défavorisés. Il ne ressort pas de cette analyse de tendances générales, communes à tous les types de praticiens. Un secteur de l arrondissement peut subir un faible taux de professionnels de santé pour certains domaines et bénéficier, par rapport à ses voisins, d une sur-représentation pour d autres professions. L offre médicale n est pas l apanage des centres-villes, d autres quartiers et notamment des quartiers bénéficiant de la politique de la ville peuvent aussi bénéficier d une présence médicale significative. Concernant l état de santé, l Adus s est efforcée de dépasser les traditionnelles données relatives à la mortalité. Les indices comparatifs de mortalité ont néanmoins été exploités. Ils continuent à faire apparaître une situation très préoccupante. Les liens entre la précarité et les situations à risque constatées à la naissance, l exclusion sociale et la tuberculose, ont été confirmés par les données mobilisées. Les affections de longue durée sont sur-représentées en zone urbaine, et donc notamment mais pas seulement, dans les territoires en difficulté. Des taux de bronchopathies très élevés apparaissent dans plusieurs villes, parfois pour la quasi-intégralité de leur territoire. Rédigé par l Agence de développement et d urbanisme de la Sambre, le 13 septembre 2007. Dossiers de Profils N 88 -Novembre 2007 Insee Nord-Pas-de-Calais