3 avenue Condorcet. 69100 Villeurbanne. Tél : 04 78 93 12 81 2 rue Crucy. 44005 Nantes Cedex 1. Tél : 02 40 12 75 83 24 rue Louis Blanc. 75010 Paris. Tél : 01 77 75 97 46 www.aidobservatoire.fr Elaboration du Document d Aménagement Commercial - Communauté d Agglomération Royan Atlantique - Diagnostic et enjeux Projet de synthèse présenté au Bureau communautaire du 19 Novembre 2012 1
1. Préalable : évolution du contexte réglementaire Avant la LME Projet commercial Depuis la LME Projet commercial Législation actuelle Grenelle 2 Projet de loi Ollier Projet commercial CDEC Critères économiques CDAC Critères d aménagement du territoire et de développement durable Compatibilité DAC (SCOT) Compatibilité DAC (SCOT) Compatibilité PLU Conformité Autorisation d urbanisme Autorisation d urbanisme Conformité PLU Autorisation d urbanisme Objectif du DAC : définir les orientations stratégiques en termes d organisation territoriale des fonctions commerciales et les conditions d implantation des équipements commerciaux dans leur environnement 2
2. Sommaire et méthodologie Moyens mis en œuvre 0 Lancement de la démarche 1 Analyse de l environnement 2 Analyse de l offre commerciale 3 - Analyse de la clientèle / Niveau de couverture des besoins 4 - Synthèse et enjeux du diagnostic Echanges avec les acteurs locaux Entretiens individualisés Enquêtes auprès des Maires 4 permanences territoriales Echanges formels et informels avec les équipes en charge de la révision du SCoT et l Agglomération Terrain / Expertises sur site / Enquêtes 600 enquêtes consommateurs : résidents, semi résidents et touristes Repérage et analyses terrains Expertise des principales polarités marchandes Analyse de l organisation, fonctionnement marchand et des capacités d accueil (vacances, friches ) Exploitation de données et études existantes Données du SCoT et des partenaires locaux Sources et données de référence Bases de données AID observatoire / Outils de veille et de modélisation AID Observatoire 3
3. Localisation et environnement concurrentiel Localisation du territoire de la CARA Plancher commercial + de 300 m² M² SCoT CARA 114 300 m² C. Urbaine de Bordeaux 761 000 m² C de C du Pays Santon 107 000 m² C d Agglo pays Rochefortais 83 800 m² C de C de l Ile d Oléron 44 200 m² C de C du Bassin de Marennes 19 800 m² C de C Gémozac et Saintonge viticole 9 130 m² Source : DGCCRF - Données arrondies Trafic moyen journalier annuel en 2011* 9 100 6 800 16 430 10 190 Source : INSEE RGP 2008 Sources : Via Michelin, INSEE RGP 2008, CG 17 *Données arrondies 4
4. Attractivité touristique et économique Part des résidences secondaires dans les résidences principales Bassins Part rés secondaires / rés principales Est 15 % Nord 167 % Ouest 125 % Sud 54 % Total 98 % Navette domicile / travail Source : INSEE, RGP, 2008 Données arrondies Source : INSEE, RGP, 2008 5
5. Analyse de l offre commerciale globale Répartition et composition des cellules commerciales Offre moins de 300 m² 2 699 cellules commerciales en activité, dont 1 477 commerces (55 %) Plancher commercial des surfaces de + de 300 m² Plancher commercial de plus de 300 m² en 2012 : 114 280 m² Densité commerciale globale (moins de 300 m²) Périmètre d étude : 35 commerces de détail / 1 000 habitants France : 7 commerces de détail / 1 000 habitants Source : fichier SIREN 2010 Densité commerciale m² / 1000 habitants (+ de 300 m²) Périmètre Totale Alimentaire Non alimentaire National 1 300 m² 420 m² 880 m² SCoT CARA 1 490 m² 510 m² 980 m² Sources : DGCCRF, 2008 et AID Observatoire, repérages 2012 6
6. Mesure des performances économiques 21% 15% Répartition du chiffre d affaires par grande famille de produits 8% 56% Alimentaire Equipement de la personne Equipement de la maison Culture et loisirs Chiffre d affaires global : 358 Millions d Répartition du CA par commune Chiffre d affaires par circuit de distribution Forme de vente Commerce de moins de 300 m² Commerces non sédentaires Echelle SCoT Echelle Nationale 32 % 21% 2% 4% Grandes surfaces 65% 70% Autres formes de vente 2% 5% Source : Enquête auprès des ménages résidants, Septembre 2012 7
7. Evolution des surfaces commerciales de plus de 300 m² Surfaces commerciales totales autorisées : 15 170 m² Surfaces commerciales autorisées depuis 2008 sur la CARA 7433 7% Répartition des m² autorisés depuis 2008 sur la CARA Alimentaire 11% Cultures/Loisirs 2155 5205 377 3515 2008 2009 2010 2011 2012 Commune M² % Vaux sur Mer 5 966 39 % La Tremblade 3 877 26 % Arvert 2 970 20 % Meschers sur Gironde 1 603 11 % Royan 513 3 % Saujon 241 1 % Total 15 170 100 % Source : CG 17, Analyse des CDAC, 2008 au 14/09/2012 20% Caractéristiques : 62% 15 170 m² autorisés soit 9 % du département 88 %, soit 13 350 m² en création de surface Densité pour 1 000 habitants par an : Territoire SCoT : 48 m² Département : 58 m² Equipement de la maison Equipement de la personne CdC Bassin de Marennes : 116 m² (total de 8 472 m², forte progression en non alimentaire) Principaux constats : Évolution de la grande distribution correspondant à l affirmation du pôle de Val Lumière et à un renforcement de l offre de proximité sur les communes excentrées du cœur d agglomération. 8
8. Présentation grille d analyse des comportements d achat Justifications : - Impossibilité de réguler l urbanisme commercial en fonction de critères économiques - Hiérarchiser les fonctions commerciales pour favoriser les complémentarités et les équilibres territoriaux - Apporter une réponse aux besoins de la population et dans la couverture commerciale - Prendre en considération les impacts induits en matière d aménagement du territoire (déplacements / mobilité, mode d accès principaux, consommati on foncière) Fréquences d achats Quotidienne Hebdomadaire Occasionnelle «lourde» Occasionnelle «légère» Exceptionnelle Types d activités concernées Boulangerie, boucherie charcuterie, tabac presse, fleurs, alimentation, services Supermarchés / hypermarchés, alimentaire spécialisé Bricolage, jardinage, petits matériaux Habillement, chaussures, parfumerie, bijouterie, librairie papeterie CD/DVD, jeux - jouets, petite décoration, Mobilier, électroménager, aménagement, de la maison (cuisines, salles de bains), Aire d influence minimale Entre 1 200 à 2 500 habitants > 8 000 habitants (1 000 m²). > 10 000 à 15 000 habitants > 10 000 à 20 000 habitants > 40 000 à 50 000 habitants > 200 000 habitants pour concepts métropolitains / d envergure métropolitaine / atypique (pas d activités spécifiques) Formats de vente concernés Commerces traditionnels sédentaires et non sédentaires Format de vente < seuil des orientations du DAC Moyennes surfaces alimentaires Format de vente > seuil des orientations du DAC Grandes et moyennes surfaces spécialisées (GSS) non alimentaires Format de vente > seuil des orientations du DAC Modes principaux d accès et de transports pour les achats Modes doux Transports en commun Voiture Modes doux Transports en commun Voiture Voiture Modes doux Transports en commun Voiture Voiture 9
9. Profil et caractéristiques des ménages résidants Dépense commercialisable des ménages résidants de la CARA : 444 M Evolution du nombre de ménages entre 1999 / 2008 % Achats réguliers 241 M 54 % Achats occ. légers 114 M 26 % Achats occ. lourds 31 M 7 % Achats exceptionnels 58 M 13 % Total 444 M 100 % Caractéristiques des ménages en 2008 Nb et % Taille Part + de 70 ans SCoT 37 253 2,09 32% Est 23 % 2,32 26% Ouest 39 % 1,98 38% Nord 22 % 2,21 29% Sud 16 % 2,27 28% Principaux constats : Orientation plus marquée de la DC pour les achats réguliers. Dynamiques démographiques favorables au maintien, voire au renforcement du potentiel de consommation. Département - 2,22 25% Sources : INSEE, RGP 1999 et 2008 et enquête auprès des ménages résidants 10
10. Analyse de l emprise et de l évasion commerciale Evasion commerciale : 69 millions d euros, soit 15 % de la dépense commercialisable 56 M en 2004, soit 17 % de la DC Niveaux d emprise et d évasion par typologie d achat Ensemble des produits Achats "exceptionnels" Achats "occasionnels lourds" Achats "occasionnels légers" Achats "réguliers" 70% 70% 85% 90% 94% 30% 30% 15% 10% 6% 0% 50% 100% Taux d'emprise Taux d'évasion 444 M 58 M 31 M 114 M 241 M Principales destinations d évasion hors territoire - Internet VPC : 18 M / 4 % de la DC - Reste Charente Maritimes : 37 M / 9 % de la DC - Saintes : 11 M / 3 % de la DC - Gémozac : 5 M / 1,2 % de la DC - Rochefort : 5 M / 1,2 % de la DC - La Rochelle : 4,6 M / 1,03 % de la DC - Marennes : 3,8 M / 0,9 % de la DC - Le Gua : 3,3 M / 0,7 % de la DC - Diffus : 14 M / 20 % de la DC Principaux constats : Évasion commerciale globale moyenne et qui tend à diminuer, mais qui reste compressible sur certaines typologies d achat. Évasions fortement orientées vers Saintes, pour des achats «occasionnels légers» principalement. Montant de la dépense commercialisable (M ) Source : Enquête auprès des ménages résidants 11
11. 11.1. Comportements d achat - Matrice de flux de consommation Achats réguliers quotidiens et hebdomadaires Lieux d achat - Boulangerie, boucherie charcuterie, tabac presse, fleurs, alimentation, services Supermarchés / hypermarchés, alimentaire spécialisé SCOT Evasion d habitation Royan Ouest Sud Est St Sulpice Est Saujon Nord Diffus VAD Royan 83% 11% 1% 2% 2% 1% - - Ouest Vaux s/ Mer 37% 59% - - - - 4% - Sud Cozes 13% - 45% - 21% 1% 19% - Est - St Sulpice 40% 6% - 32% 21% - 1% - Est - Saujon 30% - - - 66% - 5% - Nord La Tremblade 19% 15% - - - 60% 7% - TOTAL 40% 16% 8% 3% 16% 11% 6% - Source : Enquête auprès des ménages résidants, Septembre 2012 Principaux constats : Emprise satisfaisante au sein de chaque bassin : ouest, est Saujon, nord. Flux de consommation internes importants en direction de Royan et de Saujon malgré une desserte de proximité satisfaisante au sein de chaque bassin de vie. 12
11. 11.2. Comportements d achat - Matrice de flux de consommation Achats occasionnels légers Lieux d achat - Habillement, chaussures, parfumerie, bijouterie, librairie papeterie CD/DVD, jeux - jouets, petite décoration, SCOT Evasion d habitation Royan Ouest Sud Est St Sulpice Est Saujon Nord Diffus VAD Royan 64% 7% - - 1% - 16% 12% Ouest - Vaux s/ Mer 55% 20% - - - - 19% 7% Sud Cozes 44% 1% 13% - 6% - 29% 8% Est - St Sulpice 57% 10% - 7% 6% 1% 8% 11% Est - Saujon 55% 1% - - 22% - 13% 9% Nord La Tremblade 28% 11% - 1% - 18% 24% 18% TOTAL 50% 8% 2% 1% 5% 3% 19% 11% Principaux constats : Royan reste la principale destination à l échelle du territoire. Evasion à l extérieur du territoire relativement élevée pour certains bassins de vie. Source : Enquête auprès des ménages résidants, Septembre 2012 13
11. 11.3. Comportements d achat - Matrice de flux de consommation Achats occasionnels lourds d habitation Royan Ouest Lieux d achat - Bricolage, jardinage, petits matériaux SCOT Sud Est St Sulpice Est Saujon Nord Diffus Evasion Royan 87% 2% 2% - 2% 4% 2% - Ouest Vaux s/ Mer 73% 12% 4% 2% 3% 1% 6% - Sud Cozes 48% 4% 15% - 10% 3% 20% 1% Est - St Sulpice 62% - - 4% 19% 14% 1% - Est - Saujon 38% - - 4% 49% - 9% 1% Nord La Tremblade 29% - - 2% - 52% 16% 1% TOTAL 56% 3% 4% 2% 13% 13% 9% - VAD Source : Enquête auprès des ménages résidants, Septembre 2012 Principaux constats : Royan reste la principale destination à l échelle du territoire, malgré la présence d une offre commerciale à l échelle de chaque bassin de vie. Taux d évasion élevés sur les secteurs Sud et Nord. 14
11. 11.4. Comportements d achat - Matrice de flux de consommation Achats exceptionnels d habitation Lieux d achat - Mobilier, électroménager, aménagement de la maison (cuisines, salles de bains), Royan Ouest SCOT Sud Est St Sulpice Est Saujon Nord Diffus Evasion Royan 73% - 2% - - - 18% 7% Ouest Vaux s/ Mer 57% 11% 3% 3% 1% - 18% 6% Sud Cozes 30% 1% 18% 4% 4% - 29% 14% Est - St Sulpice 63% 5% - 18% 2% - 9% 3% Est - Saujon 43% 1% - - 19% - 26% 11% Nord La Tremblade 31% 1% - 8% - 24% 21% 14% TOTAL 51% 3% 4% 4% 4% 4% 21% 9% VAD Source : Enquête auprès des ménages résidants, Septembre 2012 Principaux constats : Royan reste la principale destination à l échelle du territoire, au regard de la composition de l offre commerciale existante. Taux d évasion relativement élevés sur chaque bassin de vie. 15
12. Attractivité des principales polarités commerciales Emprise commerciale par les principaux pôles sur le territoire Royan centre ville Saujon Super U Val Lumière Principaux constats : Zone d influence commerciale relativement restreinte pour le centre ville de Royan. Superposition des zones de chalandise mettant en évidence des effets de concurrence interne et des niveaux d emprise encore faibles par bassin. Emprise du pôle Val Lumière qui reste à confirmer. Source : Enquête auprès des ménages résidants, Septembre 2012 16
13. Profil et caractéristiques de la clientèle touristique Profil de la clientèle touristique et semi-résidante 60% 40% 20% 58% 52% 38% 29% Touriste Semi Résident 19% 5% Montant moyen du séjour Moyenne : 1331 Touriste : 1147 Semi-résident : 1531 Environ 60% des personnes interrogées disent avoir effectuées leur dernier achat dans le centre commercial de Royan 2 0% Moins de 45 ans Entre 45 et 65 ans Plus de 65 ans 13% 70% Achats des touristes effectués en centre ville 17% Marchés Achats des touristes effectués en périphérie 1% 1% 6% Petits commerces Restaurants 92% Alimentaire Culture/Loisirs Equipement de la maison Equipement de la personne Source : enquête auprès des touristes, Juillet et Aout 2012 17
14. Synthèse : hiérarchisation des fonctions commerciales actuelles Arvert Pôle majeur Pôle secondaire Breuillet St Sulpice St Palais Vaux s/ Mer Royan Médis Pôle intermédiaire Pôle relais Pôle de proximité Pôle d hyper proximité Meschers s/ G Mortagne s/ G 18
15. Synthèse des enjeux territoriaux Structuration commerciale autour d une principale polarité marchande. Hiérarchisation des fonctions commerciales futures nécessitant des arbitrages au regard de la superposition des zones de chalandise. Évasion commerciale globale limitée, mais certaines emprises faibles pour des typologies d achat effectuées sur des pôles limitrophes ayant une armature commerciale similaire au territoire. Nécessaire adaptation qualitative de l offre aux attentes et caractéristiques des différents segments de clientèle : résidents, actifs, semi-résidents et touristes. Développement commercial futur à déterminer compte tenu des : complémentarités à initier à l échelle du territoire, effets de concurrence avec le pôle de Saintes, évolutions à venir sur les pôles limitrophes au territoire. 19
Prochaine étape Atelier de concertation 20 à 30 minutes 1. Présentation par le cabinet AID Observatoire : synthèse des enjeux prospectifs et proposition(s) stratégique(s) 2. Constitution de groupes de travail (nombre variable en fonction du nombre de participants) dont la composition est à définir. 45 à 50 minutes Mise à disposition de supports d analyse et d évaluation des scénarii. Désignation d un rapporteur par groupe. Débat par petits groupes sur les scénarii et propositions : Atouts / risques / améliorations à apporter / priorités de développement 3. Restitution du travail des groupes par chaque rapporteur 20 à 25 minutes 4. Echanges partagés à partir des retours de chaque groupe de travail questions diverses 20