Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l Ontario. Énoncé de tolérance au risque relatif aux placements



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Transcription:

Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l Ontario Énoncé de tolérance au risque relatif aux placements Approuvé par le conseil Le 29 avril 2011

I. Profil de risque Le conseil reconnaît que le risque de ne pas pouvoir satisfaire aux obligations du régime est considérable et soutient la poursuite des recherches sur les moyens d aborder ce problème plus à fond. II. III. Rôle du conseil et de la direction Cadre de gestion des risques Le conseil reconnaît que des placements plus audacieux peuvent entraîner des rendements supérieurs, mais aussi des pertes plus importantes, et que des placements moins audacieux peuvent non seulement entraîner des pertes moins importantes, mais aussi des rendements inférieurs, ce qui peut entraîner une incapacité à capitaliser les obligations du régime. Les répercussions à moyen et à long terme d un risque total réparti dans différentes zones devraient être formulées et communiquées au conseil. Tant du point de vue des placements que de l exploitation, le conseil perçoit les pairs du RREO comme les dix principales caisses de retraite au monde et est habituellement à l aise avec un profil de risque semblable, ou plus audacieux, que celui de ses pairs, compte tenu des différences entre les structures de régimes et les données démographiques de chacun. Il incombe au conseil de surveiller les placements et les orientations stratégiques, d établir les lignes directrices et limitations générales et d assurer le suivi de l exercice des pouvoirs délégués. Il incombe au vice président directeur, Placements et à ses délégués de proposer des options d orientation stratégique, des lignes directrices et des limitations à l attention du conseil, de gérer les placements conformément aux lignes directrices et aux limitations établies et de gérer les risques, y compris ceux qui ne sont pas assujettis à des limitations, afin de tenir le conseil informé des risques sur une base continue et de soutenir la responsabilité de surveillance du conseil. Il incombe au chef de risque de placement de déterminer les risques de placement (absolus, par rapport aux indices de référence et par rapport aux obligations), d en assurer le suivi et de les signaler au conseil à mesure qu ils évoluent. Pour se conformer à son aspiration à demeurer une caisse de retraite de niveau international, le RREO doit mettre les besoins de gestion des risques à l avant plan de ses normes de pratiques exemplaires, actuelles et en évolution. La politique de répartition de l actif, les budgets de risque globaux et la répartition par service, devraient être revus annuellement et chaque fois que la conjoncture des marchés le justifie.

Un portefeuille de référence normalisé de titres à revenu fixe ou d actions canadiennes et un portefeuille d actifs de risque minimal investissable, déterminés par les études du RREO axées sur le bilan à long terme, devraient faire l objet d un suivi constant. Le conseil reconnaît qu aucun modèle de risque ne pourra jamais cerner tous les risques inhérents aux placements du régime, et soutient par conséquent le travail d un comité de gestion du risque qui se rassemble régulièrement et qui réunit tous les cadres supérieurs de la division Placements pour qu ils passent en revue leurs principaux risques. Le conseil soutient l utilisation de divers paramètres pour l évaluation des risques 1 et pour le suivi des divergences observées dans ces paramètres au fil du temps. Il soutient également les ajouts au budget de risques au chapitre de la complexité, des liquidités, de la concentration, etc. Des primes de rendement devraient être prévues pour les gestionnaires de portefeuilles pour les inciter à utiliser tous les risques liés à la gestion active qui leur sont attribués (en deçà de la zone verte); toutefois, l approbation de certains placements ne devrait pas être accordée dans les situations où, malgré le budget de risques disponible et la conformité aux lignes directrices de constitution de portefeuilles, le vice président directeur, Placements ou ses délégués croient que les risques présentés sont inappropriés. 1 Y compris des paramètres pour les obligations financières.

IV. Innovation Le conseil soutient l innovation, qu il reconnaît comme une valeur clé du RREO. Il croit que des mesures de contrôle adéquates doivent être appliquées à la gestion d instruments de placement nouveaux et complexes. Les nouveaux produits ne devraient pas être négociés sans l approbation préalable des groupes de contrôle pertinents. De plus, les nouveaux produits ne devraient être approuvés que de façon limitée. L adoption de nouveaux produits ou instruments ou de nouvelles stratégies doit faire l objet d une étude attentive. V. Gouvernance du risque Le conseil a une politique de tolérance zéro à l égard de tout manquement sur le plan juridique, éthique ou réputationnel et s attend à ce que des mesures disciplinaires adéquates soient prises à l égard de tout employé contrevenant aux exigences applicables. Le conseil considère qu une structure de gouvernance adéquate est une condition préalable pour la production en temps opportun d une information analytique exacte et complète permettant une gestion des risques efficace. De plus, la source de toute information analytique générée pour le compte du conseil par la division Placements devrait être indiquée clairement. La direction devrait signaler régulièrement au conseil les enjeux traités par les divers comités de gestion des risques de la division Placements, et établir une liste de suivi des principaux risques de placement auxquels le régime est actuellement exposé. VI. Diversification Le conseil soutient la diversification, qu il reconnaît comme une composante clé du processus de planification des placements. Comme le facteur diversification constitue une hypothèse clé qui sous tend le plan d investissement, les mesures de transparence appliquées à cette hypothèse, une explication de sa méthode de calcul et les profits découlant de la diversification devraient être consignés par écrit et faire l objet d un suivi. Il peut arriver que la diversification entre catégories d actifs ne révèle pas certaines concentrations de risques 2. Autant que possible, le suivi de ces corrélations sera effectué à l aide de tests de tension et de simulations. Les résultats de telles mesures de suivi serviront à révéler toute concentration indésirable.

VII. Risque de liquidité La gestion du risque de liquidité est importante; l information sommaire et les tendances doivent être communiquées au conseil. Les répercussions d un changement sur le plan du levier financier ou d autres facteurs de risque de liquidité doivent être signalées. Comme les actifs non liquides contribuent au risque de liquidité, ces actifs devraient être assujettis à des limitations. VIII. Risque de contrepartie et constitution d une garantie L exposition au risque des contreparties individuelles doit faire l objet d un suivi global. Dans la mesure du possible, ces risques doivent être adossés à un dispositif de garantie financière. L information sommaire et les tendances concernant tout litige ou autre problème en matière de garantie doivent être communiquées au conseil. 2 Comme ce serait le cas entre une société pétrolière et le marché pétrolier physique.

IX. Risque d évaluation Autant que possible, les produits dérivés devraient être approuvés par un organisme de compensation multilatéral bien capitalisé et réglementé. L exposition au risque lié à des actifs difficiles à évaluer ou à des actifs qu on ne peut évaluer qu à l aide de cotes de contreparties connexes devrait faire l objet d une gestion explicite et de déclarations périodiques au conseil, sous forme de sommaires et de données tendancielles. X. Risque opérationnel L excellence opérationnelle est en tête de liste de nos priorités. Le conseil soutient un système de limitations de type «vert jaunerouge» à l égard du risque opérationnel; des sommaires et des données tendancielles doivent être déclarés au conseil.