LE POINT CONJONCTUREL



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Transcription:

BELGIQUE - BELGIE P.P. LE POINT CONJONCTUREL UNION WALLONNE DES ENTREPRISES, ASBL Chemin du Stockoy 3-1300 WAVRE 010/47.19.40 info@uwe.be www.uwe.be 1300 WAVRE 1 P.P. 7 320 Bureau de dépôt : Wavre 1 N 9 NOVEMBRE 2006 Rédaction : Cécile CODDENS ( cecile.coddens@uwe.be) - Didier PAQUOT ( didier.paquot@uwe.be) Editeur responsable : Vincent REUTER - Chemin du Stockoy 1-3 - 1300 WAVRE 1. SYNTHÈSE Confirmation d une croissance soutenue en 2006, mais déjà un ralentissement annoncé au cours de 2007 ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL Après trois années de croissance soutenue, l économie moiale semble avoir atteint un plafo cet été. Les iicateurs avancés américain, japonais et européen se sont orientés à la baisse et suggèrent un ralentissement pour la fin 2006 et le début 2007. En un mot, pour les mois à venir, l économie moiale s achemine vers un soft laing (versus hard laing). Aux Etats-Unis, le deuxième trimestre marque la chute de régime de l économie (0,6% de croissance contre 1, au premier trimestre). L économie américaine est frappée par un ralentissement de la consommation privée et par une croissance négative des investissements. Selon les iicateurs conjoncturels, l économie devrait tourner au ralenti en 2007. Ainsi, si l on espère une expansion du produit intérieur brut (PIB) de 3, en 2006, les prévisions tablent sur une croissance de 2,7% en 2007, ce qui est relativement faible au regard des normes américaines. Pour sa part, l économie européenne a connu au premier semestre 2006 une croissance vigoureuse, soutenue tant par les exportations que par la demae intérieure. L avenir économique immédiat de l Europe est loin d être mauvais, comme en témoignent les iicateurs de confiance des iustriels et des consommateurs. Toutefois, les deux moteurs de la croissance européenne devraient s essouffler l an prochain. L expansion des exportations devrait perdre de sa vigueur suite à l affaiblissement de la conjoncture aux Etats-Unis. Quant à la demae intérieure, elle risque de souffrir de la faiblesse de la consommation allemae, causée par la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée au 1 er janvier 2007. Traduisant ces éléments en données chiffrées, l Union Wallonne des Entreprises (UWE) estime la croissance de l Europe des 25 à 2,7% pour 2006 et 1,9% en 2007. ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE BELGE Comme les chiffres du PIB trimestriel en attestent, l économie belge a connu un regain d activité au premier semestre 2006 : respectivement 0,9% et 0,8% de croissance aux premier et seco trimestres. La croissance au seco semestre devrait être très légèrement moins soutenue, portant la croissance économique à 2,9% pour 2006, soit une bonne performance de l économie belge, mais pas un score exceptionnel au regard du pic conjoncturel de 2000 (3,7%). La croissance de l économie belge s explique par l impact combiné de coitions internationales favorables à l exportation, d une hausse du revenu réel des ménages, couisant à une accélération de la consommation privée et d un niveau élevé d investissements dans les entreprises, encouragées par une bonne rentabilité et des perspectives de débouchés. En 2007, la croissance du PIB réel devrait diminuer pour s établir à 2,, la demae intérieure n étant pas suffisamment montée en puissance pour soutenir, dans un contexte de repli de l économie moiale, le ralentissement atteu des exportations. WALLONIE CROISSANCE ÉCONOMIQUE Les résultats des enquêtes conjoncturelles de la Banque nationale belge (BNB) et de l UWE confirment la bonne orientation de l activité économique en Wallonie, au premier semestre 2006. Les signes sont incontestables : des carnets de commaes du marché intérieur et à l exportation bien garnis, un taux d utilisation des capacités de production record et un niveau des stocks au plus bas. Au final, cela donne un iice synthétique de l iustrie manufacturière wallonne supérieur à l iice belge et au plus haut depuis 2000. On ne peut cepeant pas parler de boom économique, puisque près de 4 des entreprises interrogées par l UWE considèrent que leur activité est restée stable durant la première moitié de l année 2006. Selon l enquête de l UWE, les perspectives d activité pour les derniers mois de 2006 et le premier trimestre de 2007 restent bien orientées, iiquant que le fléchissement atteu de l activité économique moiale ne semble pas encore affecter les anticipations des entreprises wallonnes. A l instar de l économie belge, l activité wallonne devrait pourtant ralentir, sans perdre pour autant tout son élan. Un élément représentatif de cette teance : un niveau d investissement élevé, mais des intentions d investissement qui plafonnent au début 2007 (enquête UWE). En termes de chiffres, comme pour la Belgique, l UWE table sur une croissance de en 2007 contre 2,9% en 2006. EMPLOI / CHÔMAGE Malgré le contexte économique favorable et selon les dernières données administratives disponibles, le nombre de demaeurs d emploi est en augmentation et frôle désormais le cap historique des 290 000 personnes en Wallonie, soit un taux de chômage d un peu plus de 19%. Certes, pour les 6 mois à venir, les intentions d embauche sont en hausse (enquêtes BNB et UWE), mais elles restent modestes. Elles permettent tout au plus de contenir l évolution du chômage, mais certainement pas de le réduire significativement. En tout état de cause, si la Wallonie veut voir son chômage se réduire de manière substantielle, elle doit viser une croissance plus soutenue, de l ordre de 3%, et parvenir à la maintenir bien au-delà des quelques mois de l embellie conjoncturelle de 2006. En outre, pour lutter contre la forte composante structurelle du chômage wallon, des réformes d envergure s imposent, notamment en termes d enseignement et de formation de la main d œuvre. IMPLICATION DE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE EN WALLONIE C est un fait aujourd hui incontesté, le redressement économique de la Wallonie passera par des réformes structurelles ambitieuses. La mise sur pied du Plan Marshall a iiscutablement constitué un gra pas dans la bonne direction. Il s agit maintenant pour le Gouvernement de poursuivre avec ténacité les efforts et d amplifier les premiers effets. La volonté de réussite du Plan Marshall ne doit toutefois pas occulter le besoin d autres réformes orientées, notamment, sur un meilleur fonctionnement du marché du travail. Les pistes à explorer ne manquent pas : lutte contre les pièges à l emploi, accompagnement systématique des chômeurs, amélioration qualitative de l enseignement et des formations professionnelles, mobilité accrue des travailleurs, diminution des coûts salariaux sur les emplois peu ou pas qualifiés.

2. ENQUÊTE UWE* AUPRÈS DES ENTREPRISES WALLONNES 2a) Activité des entreprises durant les 6 derniers mois Résultats de l enquête de l UWE auprès des entrepreneurs 6 5 4 4 4 4 38% 37% 5 ACTIVITÉ DES ENTREPRISES DURANT LES 6 DERNIERS MOIS Les résultats de l enquête de l UWE suggèrent que l activité économique wallonne a poursuivi, au premier semestre 2006, l accélération entamée au cours de la secoe moitié de l année 2005. En octobre 2006, preuve qu un climat économique propice perdure, 5 des chefs d entreprise jugent leur activité favorable, alors qu ils étaient 4 à porter ce jugement en mars 2006. On ne peut toutefois oublier que près de la moitié des entreprises interrogées considèrent que leur activité a été stable, voire défavorable. 3 2 1 2 16% 11% L optimisme relatif se traduit dans les chiffres. La prévision de croissance de l UWE pour l économie wallonne en 2006 est fixée à 2,9%. Malgré ce score respectable après plusieurs années moroses, on est encore loin des 3,7% de 2000. Défavorable Stable Favorable Source : UWE 2b) Activité des entreprises durant les 6 prochains mois Résultats de l enquête de l UWE auprès des entrepreneurs 6 5 5 ACTIVITÉ DES ENTREPRISES DURANT LES 6 PROCHAINS MOIS Lorsqu on interroge les entrepreneurs wallons sur leurs attentes quant à l évolution de leur activité durant les 6 prochains moins, l optimisme est de mise. 55 % des chefs d entreprise prévoient un développement favorable de leur activité et seuls 10 % anticipent une détérioration pour les six mois à venir. 4 3 4 4 3 37% 41% Cette bonne orientation de l activité pour le 1 er trimestre 2007 suggère que le ralentissement prévu des graes économies moiales, comme les Etats-Unis (voyez le graphique 7a), n altère pas encore la confiance des entreprises wallonnes. 2 18% 1 13% 1 Défavorable Stable Favorable Source : UWE 2c) Marchés à l'exportation durant les 6 prochains mois Résultats de l enquête de l UWE auprès des entrepreneurs 4 3 36% 36% 33% 3 3 29% 27% 2 26% 2 2 2 MARCHÉS À L EXPORTATION DURANT LES 6 PROCHAINS MOIS Par rapport à l enquête précédente, la part des réponses favorables s accroît significativement. Cet optimisme corrobore les dernières statistiques des exportations wallonnes qui iiquent une forte croissance dans les premiers mois de 2006 (voyez les graphiques 3a et 4b). Toutefois, si l'on en croit certains iices conjoncturels (voir les graphiques 7a et 8a), les exportations wallonnes risquent de s essouffler quelque peu dans le courant de 2007. Les entreprises exportatrices wallonnes pourraient en effet souffrir du ralentissement de l économie moiale et de l appréciation de l euro face au dollar. 1 1 1 1 7% Défavorable Stable Favorable N'exporte pas Source : UWE 2d) Intentions d'investissement pour 2007 INTENTIONS D INVESTISSEMENT Résultats de l enquête de l UWE auprès des entrepreneurs 6 En mars 2006, les résultats de l enquête UWE portaient à croire que les entreprises profitaient de l embellie conjoncturelle pour lancer leurs projets d investissement. 5 4 3 2 53% 43% 48% 33% 46% 4 Les résultats d octobre 2006 confirment cette volonté d investir mais la progression plafonne, suggérant que l activité économique s est améliorée mais ne s emballe pas. Le taux d utilisation élevé des capacités de production (voyez le graphique 3d) laisse tout de même présager un rythme d investissement soutenu. La teance haussière des investissements est donc quelque peu incertaine, ce qui laisse une interrogation sur la durabilité de la croissance. 1 13% 1 1 Diminuer Rester stable Augmenter Source : UWE ( * ) Les résultats complets de l enquête UWE sont disponibles sur www.uwe.be (rubrique "Publications > Etudes")

3. ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE EN WALLONIE 3a) Carnets de commaes du marché intérieur et à l exportation WALLONIE : CARNETS DE COMMANDES Evolution des données désaisonnalisées et lissées 30 20 Commaes à l'exportation 10 Commaes en provenance du marché intérieur 0-10 -20 Données non lissées L économie wallonne profite de l embellie sur les marchés moiaux. L iice lissé du niveau des carnets de commaes étrangères s inscrit en effet sur une teance haussière depuis le printemps 2005. Selon les dernières données lissées, l iice aurait même atteint en mai 2006 son niveau le plus élevé depuis le début 2000, année où la croissance économique avait atteint 3,7%. Les carnets de commae du marché intérieur sont également très bien garnis et atteignent ces derniers mois des niveaux records pour les 6 dernières années. Ces récentes performances s expliquent, entre autres, par la vigueur des investissements des entreprises et la croissance soutenue des investissements en logement des ménages. -30 3b) Appréciation du niveau des stocks Evolution des données désaisonnalisées et lissées 45 35 25 15 5-5 Données non lissées WALLONIE : APPRÉCIATION DU NIVEAU DES STOCKS Selon l iicateur conjoncturel de la Banque nationale, on constate, à partir de juin 2005, une diminution significative du nombre d entrepreneurs jugeant le niveau de leurs stocks trop élevé. De fait, depuis la mi-2005, on assiste à un déstockage afin de rencontrer le regain de demae (graphique 3a). L actuel bas niveau des stocks doit être interprété comme un signe favorable en matière de production et d activité économique, pour la fin 2006 et le début 2007. Premièrement, il signifie que toute augmentation de la demae doit dorénavant se traduire par une progression de la production. En outre, dans le chef des entreprises qui souhaitent pouvoir parer à toute hausse inatteue de la demae, on risque d assister à une reconstitution intentionnelle de stocks et donc, à un accroissement de la production. -15 3c) Courbe conjoncturelle Evolution des données désaisonnalisées et lissées 15 Belgique 5-5 Wallonie -15-25 Données non lissées WALLONIE : INDICE SYNTHÉTIQUE DE L INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE La courbe conjoncturelle wallonne, qui résume l opinion des iustriels sur l état et les perspectives de l activité économique, est porteuse de bonnes nouvelles. Tout d abord, sa teance asceante, depuis la mi-2005, traduit le climat optimiste dans lequel opèrent les entrepreneurs wallons. En outre, depuis novembre 2005, la courbe wallonne présente des valeurs supérieures à la courbe belge, ainsi qu à celles observées lors du pic conjoncturel de 2000. Néanmoins, les toutes dernières données (non désaisonnalisées) suggèrent un palier dans l amélioration, plus marqué au niveau belge qu au niveau wallon. -35 3d) Taux d'utilisation des capacités de production Evolution des données désaisonnalisées et lissées Taux d'utilisation en % 85 80 75 WALLONIE : UTILISATION DES CAPACITÉS DE PRODUCTION Dans un contexte de croissance économique, le taux d utilisation des capacités de production dans l iustrie manufacturière a grimpé jusqu à 86,3 % au seco semestre 2006, égalant ainsi les sommets de 2000. Cette pression sur l appareil productif laisse supposer que les entreprises devraient poursuivre, dans les mois à venir, leurs projets d investissements d expansion. Toutefois, le taux de réponse favorable à la question de l enquête UWE sur l investissement (voyez le graphique 2d) tempère quelque peu les perspectives d accélération de l investissement que suggère la forte augmentation du taux d utilisation des capacités de production 70

4. PIB WALLON ET EXPORTATIONS 4a) Croissance réelle du PIB 3% 1% 4b) Exportations Variation en % par rapport au trimestre correspoant de l année précédente 3 2 1-1 Exportations wallonnes Demae (PIB) des pays de l'ocde 5a) Politique gouvernementale wallonne à l égard des entreprises au cours des 6 derniers mois - Résultats de l enquête de l UWE auprès des entrepreneurs 5b) Temps consacré aux charges administratives durant les 6 derniers mois - Résultats de l enquête de l UWE auprès des entrepreneurs Source : UWE Source : UWE Sources : BNB, OCDE WALLONIE : EVOLUTION DU PIB RÉEL Les économies belge et wallonne devraient afficher en 2006 leur meilleure performance depuis le pic conjoncturel de 2000 (3,7%). D après les prévisions de l UWE, la croissance de l activité économique devrait atteire 2,9%. En 2007, par contre, sous l effet de la conjoncture internationale, la croissance devrait retomber à. Le graphe ci-contre illustre un sujet de grae préoccupation. Depuis 2000, les économies belge et wallonne, suivant en cela toute l économie européenne, s avèrent incapables d afficher un taux de croissance quelque peu soutenu peant plus d un an. Ce fait est d autant plus inquiétant pour l économie wallonne qui se doit d entamer un rattrapage économique sur une longue période, entre autres pour résorber son chômage qui est un des plus élevés d Europe. WALLONIE : EXPORTATIONS 5. LES ENTREPRISES WALLONNES ET L'AUTORITÉ PUBLIQUE 6 5 4 3 2 1 7 6 5 4 3 2 1 9% 11% 7% 49% 49% 5 s est dégradée est restée inchangée s est améliorée Sans avis Wallonie Belgique UE-25 2007 1905 1905 1905 1905 1905 1905 1905 1905 Estimation Prévisions 1% 1% 6 56% 2 61% 21% 16% 3 17% 43% Diminuer Rester stable Augmenter 2 38% 23% 7% 3% 1% -1% Sources : ICN, Commission Européenne - Calculs et prévisions de l'uwe Les entreprises wallonnes actives sur les marchés extérieurs ont réussi à tirer profit des coitions économiques internationales favorables, à savoir le redressement du dollar et la demae internationale en hausse. Pour le dernier trimestre 2005 et le premier trimestre 2006, dernières données disponibles, on constate que les exportations wallonnes ont crû à un rythme soutenu. Un chiffre significatif : les exportations wallonnes ont progressé de 21, au premier trimestre 2006 par rapport à la même période de l an passé, alors que la Belgique affiche un taux de croissance de 9,. Au début 2007, la croissance des exportations devrait retomber, en raison du tassement de la croissance moiale et de l appréciation de l euro face au dollar. POLITIQUE GOUVERNEMENTALE WALLONNE À L ÉGARD DES ENTREPRISES Selon l enquête de l UWE, l optimisme des entrepreneurs quant à la politique du Gouvernement wallon, nourri par le lancement du Plan Marshall, s essouffle. 16% des chefs d entreprise estiment la politique wallonne favorable, contre 2 il y a un an. Après un premier anniversaire fêté récemment, les premiers effets positifs significatifs tardent peut être à être ressentis par les entreprises wallonnes. Le climat délétère entretenu par la succession des «affaires» depuis près d un an ébranle aussi sans doute la confiance des iustriels dans les pouvoirs publics. TEMPS CONSACRÉ AUX CHARGES ADMINISTRATIVES DURANT LES 6 DERNIERS MOIS En octobre 2006, la simplification administrative promise par les pouvoirs publics n est toujours pas perçue par les entrepreneurs wallons. Seul 1% des entrepreneurs, soit une infime part, ressent une diminution des charges administratives. Par contre, une proportion non négligeable d entre eux (38%) considère que les charges ont augmenté ces 6 derniers mois. La majorité (61%) n observe aucun changement. nov-05 mars-06 4 5 nov-05 mars-06 4 4 4 4 4 4 4 38% 41% 4 3 37% 3 3 3 2 2 2 2 2 16% 1 18% 1 1 13% 1

6. MARCHÉ DE L EMPLOI EN WALLONIE 6a) Demaeurs d'emploi inoccupés Nombre de demaeurs d emplois inoccupés, données dessaisonalisées 290.000 270.000 250.000 Wallonie 230.000 210.000 190.000 Flare 170.000 150.000 6b) Prévisions d'emploi dans les entreprises Données désaisonnalisées et lissées 10 Flare Sources : ONEM et calculs UWE DEMANDEURS D EMPLOI INOCCUPÉS Alors que depuis le printemps 2005, le nombre de demaeurs d emploi inoccupés continue à progresser en Wallonie, il diminue en Flare. En Wallonie, le nombre de demaeurs d emploi inoccupés a augmenté de 13.000 unités entre juin 2005 et septembre 2006, alors qu il a diminué de 22.000 unités en Flare sur la même période. Frôlant désormais la barre des 290.000 (en chiffres bruts), le nombre de demaeurs d emploi atteint un sommet historique, au moins depuis 1980. Les évolutions contrastées de la Flare et de la Wallonie s expliqueraient par la moire réactivité du marché du travail wallon à l embellie conjoncturelle. Ce déficit de réactivité laisse à penser que le chômage wallon présente un caractère fortement structurel. Cela signifie que le déterminant premier du chômage wallon n est pas l activité économique, mais plutôt l inadéquation entre l offre de travail d une part et la demae de travail d autre part, appelant des réformes profoes sur le marché du travail. PRÉVISIONS D'EMPLOI Fort logiquement, à la lumière de l amélioration du niveau d activité au cours des 6 derniers mois et des bonnes perspectives pour les 6 prochains, les prévisions d emploi, tant en Wallonie qu en Flare, sont en hausse. Néanmoins, un léger fléchissement des perspectives d emploi semble se dessiner au vu des dernières données. 0-10 -20 Wallonie On relève que depuis novembre 2005 les prévisions sont plus optimistes en Région wallonne qu en Flare. On peut aussi noter que la forte amélioration des perspectives d emploi pour la Wallonie ne s est pas encore traduite dans une baisse du chômage. -30-40 6c) Intention d'embauche des entreprises dans les 6 prochains mois Résultats de l'enquête de l'uwe auprès des entrepreneurs 6 53% 5 5 46% 4 38% 3 27% 26% 2 21% 2 16% EMBAUCHE DANS LES ENTREPRISES DURANT LES 6 PROCHAINS MOIS Les entrepreneurs wallons affichent des intentions d embauche en nette hausse par rapport aux deux enquêtes précédentes, conséquence de l amélioration conjoncturelle. Cepeant près de 6 des entreprises interrogées ne vont pas embaucher ou vont même débaucher dans les 6 prochains mois. Ces perspectives d embauche modérément optimistes sont en ligne avec les estimations de croissance du PIB (voyez le graphique 4a), puisque la création d emplois ne devient vraiment conséquente qu à partir d une croissance de 2,5 à 3%. 1 Diminuer Rester stable Augmenter 6d) Intentions d embauche des entreprises en cas de réduction des charges patronales - Résultats de l'enquête de l'uwe auprès des entrepreneurs 6 5 4 3 2 1 OUI 57, NON 42,8% Source : UWE Source : UWE INTENTIONS D EMBAUCHE DES ENTREPRISES EN CAS DE RÉDUCTION DES CHARGES PATRONALES 57% des chefs d entreprise wallons se disent prêts à augmenter leurs effectifs en contrepartie d une baisse des cotisations patronales. A la question de l ampleur nécessaire de cette réduction, 17% des entreprises se contenteraient d une diminution de moins de 5 points de pourcentage pour revoir à la hausse leurs plans d embauche, 3 auraient besoin d une réduction de 6 à 10 points de pourcentage, 2 de 11 à 15 points de pourcentage. En d autres termes, près de 7 des entreprises qui embaucheraient en cas de réduction des charges souhaiteraient une réduction dans une fourchette allant jusqu à 1.

7. ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL ET NATIONAL 7a) USA : iicateur avancé et PIB ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE AUX USA Variation en % par rapport au trimestre correspoant de l année précédente, iicateur avancé de 3 mois 6% Iicateur avancé 1 1 L iicateur avancé américain est à la baisse depuis mars 2006. Ainsi, après trois années d activité économique très soutenue, l économie américaine s essouffle. Mais, lorsqu un des principaux moteurs de croissance s enraie, c est évidemment toute l économie moiale qui est menacée par un ralentissement. 3% 1% PIB réel - Concrètement, les prévisions s accordent sur une baisse du rythme de croissance des Etats-Unis à partir du troisième trimestre 2006. Cepeant, grâce à la forte croissance trimestrielle au cours de la première moitié de l année, l économie américaine parvierait à maintenir le cap des 3, en 2006. Pour 2007, par contre, les Etats-Unis devraient afficher une croissance tournant aux alentours des 2,7%, ce qui est une croissance modérée selon les normes américaines. -1 Source : OCDE 7b) UE : iicateur avancé et PIB ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE DANS L UE Variation en % par rapport au trimestre correspoant de l année précédente, iicateur avancé de 3 mois Iicateur avancé 8% L évolution du PIB de l Union européenne suggère une intensification significative de l activité économique depuis le seco semestre 2005. PIB réel 6% La croissance a été soutenue par la demae intérieure et, en particulier, les investissements. Les exportations ont également été un important moteur de croissance. 3% 1% 7c) UE : confiance des consommateurs et dans l iustrie Solde des réponses positives et négatives 5 0-5 -10-15 -20-25 Iustrie Consommateur 7d) Belgique : PIB trimestriel et courbe conjoncturelle - PIB réel Courbe conjoncturelle Données non lissées - - -6% 10 5 - -5-10 -15-20 Sources : BNB, ICN Source : Eurostat Source : OCDE Dans les chiffres, rien de comparable toutefois avec les performances de croissance américaines. En plus, d après l iicateur avancé de l OCDE, le ralentissement s annonce déjà : la croissance de l Europe des 25 passerait de 2,7% en 2006 à 1,9% en 2007. L économie européenne se replierait sous l impact conjugué du ralentissement de l économie américaine, de l appréciation de l euro et de la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée en Allemagne. UNION EUROPÉENNE : CONFIANCE DES CONSOMMATEURS ET DES INDUSTRIELS Depuis le printemps 2005, la confiance des iustriels européens s est affermie de mois en mois, à tel point qu en septembre 2006 elle affiche son plus haut niveau depuis 2000. Quant à l iicateur de confiance des consommateurs, s il iique un regain d optimisme depuis le seco semestre 2005, il est loin de présenter la même envolée que celui des iustriels. D ailleurs, depuis le début 2006, l écart entre la confiance très positive des iustriels et l optimisme hésitant des ménages ne cesse de croître. Ce manque relatif de confiance des consommateurs est sans doute le facteur le plus préoccupant pour le maintien d une croissance soutenue et durable en Europe. Sans une reprise significative de la consommation, la reprise va rapidement s essouffler comme ce fut le cas en 2006. ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE EN BELGIQUE Comme en témoignent les chiffres du PIB, l activité économique s est fortement accélérée au premier semestre 2006. On ne renoue toutefois pas avec les performances de 2000, dernière année de forte croissance. En outre, l iice synthétique de la Banque nationale de Belgique, dans ces dernières données non lissées, marque en effet une hésitation et pourrait, de la sorte, annoncer un fléchissement de la croissance dans le courant de 2007.

8. ENVIRONNEMENT MONÉTAIRE ET FINANCIER 8a) Prix du pétrole et cours de change Moyenne mensuelle du taux de change euro/dollar et cours du baril de brent en dollars /$ cours du brent en $ par baril 1,40 1,35 70 /$ 1,30 60 1,25 COURS DE CHANGE ET PRIX DU PÉTROLE Le cours du pétrole a atteint en juillet 2006, dans un contexte géopolitique agité, un pic historique de 73,6 $. Depuis la fin de l été, on assiste à un recul du cours du brut jusqu à 60 $. Ce 19 octobre, L Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a toutefois adressé un signal fort au marché moial, en annonçant une réduction de production, afin d enrayer la baisse du cours. 1,20 1,15 1,10 Prix du pétrole en $ 1,05 1,00 0,95 0,90 0,85 0,80 50 40 30 20 10 Sources : BNB, INSEE Après la dépréciation de 2005, on assiste en 2006 à un retournement de situation : l euro s apprécie à nouveau par rapport au dollar. Entre janvier et septembre, le taux de change euro/dollar est passé de 1,21 dollar pour un euro à 1,27. Ce mouvement d appréciation de l euro s explique, notamment, par la réduction du différentiel entre les taux d intérêt américain et européen, grâce aux relèvements successifs du taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE). A en croire les cotations des marchés à terme, l appréciation de l euro devrait se poursuivre au début 2007. 8b) Prix à la consommation et à la production en Belgique EVOLUTION DES PRIX EN BELGIQUE Variation en % des iices de prix par rapport au mois correspoant de l année précédente 1 Prix à la 1 production 1 Avec le recul des prix des produits pétroliers, la teance inflationniste (1) fléchit. En septembre 2006, l iice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) repassait, pour la première fois en près de 20 mois, sous la barre des (1,86%). Dans cette perspective de décrue de l inflation, la BNB estime l IPCH à 1,9% pour 2007. 8% 6% Prix à la consommation En ce qui concerne les prix à la production, ils ont atteint un taux de croissance de 5,9% en août 2006 par rapport à la période correspoante de l année précédente. Ce taux élevé peut s expliquer par la vigueur de l activité moiale et les niveaux élevés du cours du pétrole. - - -6% Sources : Eurostat, DGSIE (1) Parler de tension inflationniste est probablement un abus de langage, l inflation sous-jacente (c est-à-dire la croissance des prix des biens, autres que l énergie et les produits alimentaires frais) restant inférieure à en 2006 (1,6% de moyenne sur les 8 premiers mois de 2006) 8c) Taux d intérêt de court et long terme en Belgique TAUX D INTÉRÊT EN BELGIQUE Evolution mensuelle du taux d intérêt des certificats de trésorerie à 3 mois et du taux d emprunt de l état à 10 ans. 8, 7, 6, 5, 4, Long terme Court terme Le taux d intérêt à court terme (marché interbancaire européen à 3 mois) progresse depuis le quatrième trimestre 2005. Pour cause, depuis la fin 2005, la BCE a resserré sa politique monétaire en relevant à quatre reprises son taux directeur de 25 points de base et ce, en vue de faire fléchir l inflation. Comme l inflation est redesceue depuis septembre sous la barre des et que la conjoncture pour les 6 mois à venir s assombrit quelque peu, après une éventuelle dernière hausse en décembre 2006, la BCE devrait stabiliser son taux directeur en 2007. 3, 2, En ce qui concerne le taux d intérêt à long terme, août et septembre 2006 sont synonymes de baisse, matérialisant l attente d un ralentissement conjoncturel. 1, 0, 8d) Iice boursier (BEL 20 et Dow Jones) Evolution quotidienne des iices boursiers 12.000 Dow Jones Iustrial 11.000 10.000 9.000 8.000 BEL 20 7.000 2003 2004 2005 2006 4.700 4.200 3.700 3.200 2.700 2.200 1.700 1.200 Sources : BNB et presse financière INDICE BOURSIER Depuis la mi-2006, la hausse des cours boursiers s est poursuivie à un rythme soutenu. A l automne 2006, tant le Dow Jones que le Bel20 atteignent des records historiques. Trois facteurs principaux permettent d expliquer la dynamique de ces derniers mois: la bonne rentabilité des entreprises, les graes opérations de fusions et d acquisitions et, enfin, la baisse des taux d intérêt.

9. TABLEAU DE SYNTHÈSE 1976-1980 1981-1992 1993-2002 2003 2004 2005 2006 Prévision 2007 PIB RÉEL - Taux de croissance Wallonie 3,1% 1,3% 1, 0,9% 2, 1, 2,9% 2, Belgique 3, 1,9% 2, 0,9% 2,6% 1, 2,9% 2, Etats-Unis 3,7% 2,9% 3, 2,7% 4, 3, 3, 2,7% Japon 4, 3,7% 1, 1, 2,7% 2,7% 2,8% 2, UE-15 3, 2,3% 2, 1, 2,3% 1,3% 2, 1,8% UE-25 - - 2,6% 1, 2, 1,6% 2,7% 1,9% PIB PAR HABITANT - Iice UE15=100 Wallonie 87 84 78 78 Belgique 113 110 108 108 109 109 109 109 Etats-Unis 133 135 138 134 136 138 139 139 Japon 95 105 108 99 100 101 102 103 EXPORTATION - Taux de croissance Wallonie 7,9% 0,9% 7, 15,7% 21, ( * ) Belgique 13, 7, 6, 1,1% 8,9% 8,3% 8,1% 7, Etats-Unis 12,9% 6, 7,6% -13, 2,7% 10,7% 16, 9,8% Japon 14,9% 8,9% 3,6% -5, 9, 1,6% 11, 11,9% UE-15 7,1% -1, 7,7% 7, 8, 6,9% PRIX - Iice harmonisé des prix à la consommation, taux de croissance Belgique 6,3% 4,3% 1,9% 1, 1,9% 2, 2, 2,1% Etats-Unis 9, 4,6% 2, 2,3% 2,7% 3, 2,9% 1,6% Japon 6,7% 2,1% 0, -0,3% 0, -0,3% 0,7% 1, UE-15 5, 4,1% 2, 1,9% 2, 2,1% 2,1% 2,3% TAUX DE CHÔMAGE - Pourcentage de la population active Wallonie Eurostat ONEM 11,7% 11,8% 17, 10,8% 17, 12, 18, 18, Belgique Eurostat ONEM 6,6% 9, 8,6% 12,3% 8, 11,6% 8, 12, 8, 12,8% 8, 7,6% Etats-Unis 6,8% 7,1% 5, 6, 5, 5,1% 4,8% 5,1% Japon 2,1% 2, 3,9% 5,3% 4,7% 4, 4,3% 4,3% UE-15 4,9% 8, 9, 7,9% 8,1% 7,9% 7,8% 7,6% TAUX D'EMPLOI - Pourcentage de la population active Wallonie 50,3% 53,7% 55, 55,1% Belgique 53, 57,8% 59,6% 60,3% 61,1% Etats-Unis 68, 71, 75,1% 73,7% 73,8% 74, Japon 69,8% 71, 74, 73,9% 74,3% 75,1% UE-15 61,7% 60,6% 62,6% 65,3% 65, 66,1% ( * ) Taux de croissance pour le premier timestres 2006 par rapport à la période correspoante de l'année précédente. Sources : Eurostat, Commission européenne, OCDE, BNB, ICN, ONEM, calculs et prévisions UWE La rédaction de ce numéro a été achevée le 27 octobre 2006.