Intégrer la question commerciale dans les projets d aménagement



Documents pareils
NOGENT-LE-ROTROU (28 - Eure-et-Loir) Redynamisation du centre commercial «Les Gauchetières» Note descriptive du projet

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat

NORD (59) ROUBAIX Roubaix Est : Moulin, Potennerie, Sainte Elisabeth, Pile, Sartel Carihem, Trois ponts (ZRU - Liste prioritaire ANRU) Commerce diffus

Chantier-Formation PARTENARIAT ENTRE UNE ENTREPRISE PRIVÉE ET 2 STRUCTURES D INSERTION POUR LA RÉPONSE À UNE CLAUSE ART.14 DANS UN MARCHÉ PUBLIC

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Le nouveau programme national de renouvellement urbain. CRDSU septembre 2014

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc

Vénissy, Un nouveau quartier se dessine

de formation des prix

Audit 360 CONFORT, ENERGIE, SÉCURITÉ, VALORISATION. Une solution pour y voir plus clair dans votre copropriété

Eco-quartier 2011 Point 4 1/8

POLITIQUE IMMOBILIERE DE LA REGION CHAMPAGNE-ARDENNE PLAN PATRIMOINE ENERGIE ACCESSIBILITE PPEA

Le Jatte 6. 7/13 Boulevard Paul-Emile Victor Neuilly-sur-Seine

RAPPORT PARTICULIER. (articles L et R du code des juridictions financières)

E T U D E pré-opérationnelle P I G amélioration de l habitat. Volets 2 et 3 : PROGRAMME d ACTIONS 20 juillet 2012

Document de présentation du projet Centre culture et environnement Frédéric Back

«Lutte contre la précarité énergétique et Adaptation des logements à la perte d autonomie» ( )

L EPF NORMANDIE. re Industriel et Commercial. Cet EPF d Etat d

guide immobilier Tout savoir pour se loger ou investir

Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE

Rapport pour la commission permanente du conseil régional. Présenté par Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d'ile-de-france

Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

La mutualisation du stationnement

Communauté de Communes des 4B Sud-Charente

PIG Programme d Intérêt Général Communauté de Communes Les Hauts du Lyonnais. Réunion Publique du 27/06/2013

Programme d aménagement intégré de quartiers informels de Port-au-Prince : Martissant et Baillergeau (AIQIP)

Rénovation énergétique : Comment anticiper la précarité énergétique des copropriétés? Pierre-Manuel PATRY Directeur Technique SENOVA

ADSC ARCHITECTURE ET DÉVELOPPEMENTS SONIA CORTESSE

La collecte et la gestion des données dans le cadre de la prospection d énergie solaire

titre : Conseil éligibles

Décrets, arrêtés, circulaires

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19

Programme d Intérêt Général. Amélioration de l Habitat Bilan 01 juillet Décembre 2013

Jean-Yves RICHARD ADEME

Rénovation à très haute performance énergétique (Minergie-P )


Commerces de proximité Quelles politiques architecturales, urbaines et économiques des collectivités locales et opérateurs pour optimiser le commerce

Supplément au guide :

LE MARCHÉ DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE

ASSEMBLAGE DE NOEUDS SOCIO-ÉNERGÉTIQUES : CHAINES DE DÉCISIONS ET APPROCHES EXTRA- ELECTRIQUES

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

Juin Quel avenir pour le commerce de proximité dans les quartiers?

Actualité du projet immobilier Capitalisation des créances non bancaires par émission d ORABSA

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

APPEL A PROJETS FEDER QUARTIER DEMONSTRATEUR BAS CARBONE. Programme Opérationnel FEDER

Délibération au Conseil Municipal du lundi 29 avril 2013

L autopromotion à Strasbourg. La démarche «10 terrains pour 10 immeubles durables»

Projet d habitat urbain groupé, écologique et auto-promu, dans le Grand Nancy

Se raccorder à un réseau de chaleur

Programme Local. de l Habitat BILAN SYNTHETIQUE

RESTRUCTURATION DE LA BIBLIOTHEQUE DE TOURS

ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE LA VENDÉE. L expertise foncière au service. de vos projets

LOI ALUR Copropriétés dégradées prévention et traitement

CONFÉRENCES CITOYENNES - FORMATION

POUR UN RENOUVEAU DU PARC IMMOBILIER DES ANNEES De la requalification classique au portage immobilier

Bilan thermique et social simplifié

47 équipements. Un projet urbain singulier et pluriel! Est Ensemble, une ambition métropolitaine. 1,8 million de m² constructibles à horizon 15 ans

LES AIDES DISPONIBLES POUR AMELIORER SON LOGEMENT DRAGA- ARDÈCHE

étudié pour les étudiants!

VILLE DE BAYONNE RESTAURATION DES IMMEUBLES EN CENTRE ANCIEN Secteur Sauvegardé, Zone patrimoniale de St Esprit

Pierre Avenir 3 Société Civile de Placement Immobilier

Bilan thermique et social simplifié

AMMONITIA Département Investissement Etude locative

(Bâtiment Basse Consommation)

Financement de la réhabilitation des logements

Technicien - Expert en performance thermique de bâtiments neufs ou existants

prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements

DOL DE BRETAGNE ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2011

Guide de bonnes Pratiques EMAT

possibilités et limites des logiciels existants

Copropriétés en difficulté

mise à jour: septembre 2015 COMMENTAIRES

Analyse du processus de décision des propriétaires rhônalpins en matière de rénovation énergétique :

atelier d urbanisme commercial MALACHER NORD Étude d impacts économiques et commerciaux

Présenta)on de Mathieu Jaspard Coordinateur de recherches. Gilles Condé A0aché de recherches

APPEL À CANDIDATURES

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF

Les copropriétés : un enjeu de taille pour les collectivités

N 24 avril Secrétariat de la CCMOSS 1/7

PremeLY Habitat 3 BBC

En matière de promotion et de valorisation des activités de fabrication à Paris ou dans la Métropole

URBAN PRESTIGIMMO. SCPI Malraux. Présentation en. points clés

Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise.

Une APPROCHE DE LA VILLE INTELLIGENTE

Etude sur les cadres règlementaires et leur efficacité à encourager les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique et sur les mesures

Ensemble, rénovons notre habitat. OPAH : OPÉRATION PROGRAMMÉE D AMÉLIORATION DE L'HABITAT

Les impayés de charges de copropriété

La Géothermie arrive à Bagneux. En 2016, un nouveau réseau de chaleur écologique et économique près de chez vous

PATRIMMO COMMERCE. Société Civile de Placement Immobilier

Consulting SEO Mis à jour en juin 2012 ETUDE MOTS CLES CEQUAMI

PONT LEVANT BACALAN-BASTIDE - BORDEAUX

Nouvel immeuble de bureaux pour la C.U.B - Groupe FAYAT

Comment rénover efficacement son parc immobilier?

Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat

D i s p o s i t i f d i n t e r v e n t i o n EN MATIÈRE SPORTIVE. e n m a t i è r e s p o r t i v e. Les équipements sportifs

Etude de faisabilité

OPAH - RU de CASTELNAUDARY DOSSIER D'INFORMATION PROPRIETAIRES OCCUPANTS

COOPERATIVES D ACTIVITES ET D EMPLOI : ENTREPRENEUR SALARIE DANS UNE ENTREPRISE PARTAGEE?

Transcription:

Intégrer la question commerciale dans les projets d aménagement Présentation méthodologique au travers des modalités d intervention d Epareca Groupe de travail «Le citoyen et l entrepreneur, moteurs de l EcoQuartier»_15/06/2010

Comment développer, à l échelle d un quartier, une offre commerciale de proximité adaptée aux besoins de ses habitants? Présentation méthodologique du process d intervention d Epareca du diagnostic commercial jusqu à l exploitation de l équipement

1. Epareca, «promoteur public» : un opérateur public pour restructurer et pérenniser les espaces commerciaux et artisanaux dégradés 2. La dégradation du commerce de proximité : une priorité pour les collectivités 3. Des prémices du projet à la mise en exploitation de l espace commercial : un processus bien établi 4. Etude de cas : opération commerciale du quartier de Bois du Quesnoy à Hautmont (59)

1. Epareca, «promoteur public» : Un opérateur public pour restructurer et pérenniser les espaces commerciaux et artisanaux dégradés Un opérateur commercial spécifique Des prérogatives publiques Un enjeu qui dépasse la simple fonction commerciale Un objectif de retour au droit commun à court terme Des objectifs arrêtés en terme de développement durable

Un opérateur commercial spécifique Un rôle de promoteur, d investisseur et de gestionnaire Une action déclenchée par la collectivité, quand l initiative privée fait défaut pour des raisons juridiques (maîtrise des droits immobiliers) pour des raisons économiques (déficit d opération) pour des raisons temporelles (reconstitution d attractivité différée) Objectif : Mener à bien le projet commercial et garantir sa réussite dans la durée

Des prérogatives publiques Un statut d EPIC, créé en 1996, par la Loi du Pacte de Relance pour la Ville Des moyens coercitifs (Déclaration d Utilité Publique, expropriation) Une dotation annuelle d Etat définie dans le cadre d un Contrat d Objectifs et de Moyens Objectif : Maintenir un service de proximité pour les habitants, souvent captifs, des quartiers les plus en difficulté

Un enjeu qui dépasse la simple fonction commerciale Une intervention dans les quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (ZUS, ZRU, ZFU ) Un partenariat privilégié avec l ANRU et la CDC Objectifs : Accompagner les Projets de Renouvellement Urbain Favoriser la mixité sociale et urbaine Créer des lieux de vie et d échange Contribuer à la politique de l emploi

Un objectif de retour au droit commun Un retour aux règles du «marché» dès la remise en exploitation de l équipement restructuré Objectifs : Rendre pérenne la poursuite de l objectif social Permettre une reconfiguration économiquement viable qui puisse intéresser les investisseurs privés à court terme

Des objectifs arrêtés en terme de développement durable Respecter de nouvelles normes en termes de performance énergétique Recourir aux énergies renouvelables Encourager l expérimentation d opérations à énergie passive Mettre en place une gestion raisonnée des chantiers de rénovation ou de construction Maîtriser les consommations dans la phase d exploitation des centres pour limiter les charges d exploitation Sensibiliser les commerçants pour une consommation raisonnée (énergie, eau, déchets) Objectifs inscrits dans le Contrat d Objectifs et de Moyens 2009-2011

2. La dégradation du commerce de proximité : une priorité pour les collectivités Des conditions d exploitation hétérogènes Des équipements commerciaux en perte de vitesse Des besoins d intervention de différente nature

Des conditions d exploitation hétérogènes Principaux facteurs de commercialité Structure introvertie Conception spatiale et perception du bâti Polarité sur dalle Accessibilité réduite (emmarchement, surélévation) Vétusté des commerces Manque d entretien Vacance élevée Offre commerciale Activités en doublons Absence de locomotive alimentaire Enclavement du site Environnement urbain Environnement concurrentiel dense Ambiance et image négatives

Des équipements commerciaux en perte de vitesse La tendance est à un manque d attractivité au sein des quartiers faisant l objet d un projet de rénovation urbaine : localisation peu favorable qui se traduit par une faible lisibilité et accessibilité appauvrissement de l offre dû à une vacance élevée, à l absence de locomotive alimentaire ou à la présence de doublons, par exemple. problèmes morphologiques liés à une conception datée et peu fonctionnelle ou à un bâti vétuste et mal entretenu image négative qui s explique notamment par un sentiment fort d insécurité et par un défaut de mise en valeur des boutiques et des espaces publics environnants Ce constat est renforcé par la présence presque systématique d équipements plus qualitatifs dans un environnement proche.

Des équipements commerciaux en perte de vitesse Sentiment d'insécurité 30% Environnement concurrentiel dense 80% Localisation défavorable 27% Vacance > à 15% 27% Absence de locomotive alimentaire 50% Offre peu diversifiée 46% Problèmes de structure et d'entretien 52% Problèmes de conception spatiale 31,50% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% Exploitation de l état des lieux des activités commerciales diligenté par Epareca dans 196 quartiers issus de la géographie prioritaire de l ANRU

Des besoins d intervention de nature différente Des réponses diversifiées au besoin d intervention identifié sur des équipements existants : Immobilier Besoin d analyses complémentaires (potentiel, positionnement) + Pas de besoin d intervention Accompagnement des commerçants (CUCS, FISAC ) - 0 + Remise à niveau partielle du bâti (type FISAC) Offre Restructuration lourde nécessitant une mobilisation publique (type Epareca) - Restructuration lourde nécessitant une mobilisation publique (type Epareca) Exploitation de l état des lieux des activités commerciales diligenté par Epareca dans 196 quartiers issus de la géographie prioritaire de l ANRU

3. Du projet de restructuration à la revente de l espace commercial : un processus bien établi Le schéma d intervention La phase d études et de projet La phase de réalisation La phase de gestion La phase de revente

Le Schéma d intervention Saisine par la collectivité Décision du Conseil d Administration Phase d études et de projet Décision du Conseil d Administration Phase de réalisation Phase de gestion Décision du Conseil d Administration Revente Un process identique pour une opération de restructuration ou de démolition-reconstruction

La phase d études et de projet Etat des lieux Étude de marché Potentiel Étude juridique et foncière Étude de projet Projet commercial Étude financière Faisabilité de l opération

La phase d études et de projet Déterminer la viabilité économique et commerciale du projet Etude de marché : travail d enquêtes qualitatives (commerçants, clients, ménages) analyse de l environnement concurrentiel détermination de la zone de chalandise et évaluation du marché potentiel ZONE COMMERCIALE CORA FLERS 1 400 m UNIVERSITE CHARLES DE GAULLE LILLE 3 400 m POLE COMMERCIAL PONT DE BOIS 800 m CENTRE COMMERCIALV2 POLES COMMERCIAUX IRIS INSEE PONT DE BOIS ZONE A 400 METRES

La phase d études et de projet Déterminer la viabilité économique et commerciale du projet Etude juridique et foncière : analyse de la copropriété estimation des murs et des fonds évaluation des transferts et des évictions autres indemnisations (évaluation des troubles commerciaux pendant les travaux ) Exemple de programmation, Centre commercial Perseigne, Alençon (61)

La phase d études et de projet Etude de projet : définition du programme commercial et de son insertion urbaine approche locative estimation des coûts Saint-Etienne «Montreynaud» Etude financière : plan de financement montage recherche de subventions

La phase de réalisation Maîtrise d ouvrage complète de l opération commerciale Alençon «Perseigne» Acquisition du foncier (par voie amiable ou expropriation) Démolition éventuelle de l ancien centre Construction ou restructuration de l équipement

La phase de réalisation Rôle d investisseur Acquisition des rez-de-chaussée commerciaux en état futur d achèvement ou en construction achevée Rennes «Kennedy»

La phase de gestion Commercialiser les surfaces disponibles : - prospection de terrain - publicités dans des parutions locales Impliquer les associations de commerçants dans l animation des sites : - sensibilisation des commerçants à adhérer ou créer une association de commerçants - distribution d un «guide des bonnes pratiques» à l attention des commerçants (en cours d élaboration)

Reims «L Hippodrome» La phase de revente

4. Etude de cas : opération commerciale du quartier de Bois du Quesnoy à Hautmont (59)

Opération d Hautmont (59), Bois du Quesnoy Une saisine de la Ville d Hautmont datant de septembre 2006 Ville de 16 000 habitants dont 3 600 dans le quartier de Bois du Quesnoy Un projet de rénovation urbaine initié par la Ville et poursuivi par un projet ANRU dans lequel s inscrit l opération commerciale Un taux de chômage de 32 % à l échelle du quartier 1/3 des ménages non motorisé dans le quartier

Opération d Hautmont (59), Bois du Quesnoy Reims Objectifs «L Hippodrome et enjeux» de l opération : Recentrer et mettre en valeur une offre commerciale diffuse et peu visible à l échelle du quartier Créer un point de centralité dans le quartier Insérer le nouveau bâtiment dans un environnement urbain contraint : chapelle Saint-Eloi classée faisant face à l emplacement du futur équipement Concilier les spécificités d un équipement commercial (vitrines, visibilité nécessaire, obligations réglementaires en terme d hygiène) avec les cibles suivantes : - Performance énergétique améliorée - Respect des principes bioclimatiques - Gestion maîtrisée des consommations - Sensibilisation des commerçants Créer un outil facile d usage et de fréquentation

Opération d Hautmont (59), Bois du Quesnoy Reims Pôle «L Hippodrome commercial» d origine : 11 activités commerciales et de services dont - 3 sur la place Delattre de Tassigny, aux pieds d un immeuble à démolir - 8 en bordure de l avenue du Maréchal Leclerc Des activités en doublon : supérette, auto-école, boulangerie Des logiques de fonctionnement différenciées en fonction des secteurs : - Les commerces de la place Delattre de Tassigny drainent une clientèle qualitatif dont l image fait fuir une partie d hyperproximité. Ils souffrent d un environnement peu des clients. - Les activités implantées le long de l avenue du Maréchal Leclerc ont une clientèle de quartier mais capte également une clientèle de passage. Un site de projet devant s intégrer au mieux au sein du quartier tout en répondant aux besoins de la population (offre, emplacement )

Pôle commercial d origine : Reims «L Hippodrome» Opération d Hautmont (59), Bois du Quesnoy Commerces d origine Emplacement du site de projet Axe structurant du quartier

Opération d Hautmont (59), Bois du Quesnoy Etude commerciale: Reims «L Hippodrome» Une faible densité de population couplée à une zone de chalandise restreinte à l échelle du quartier Un environnement concurrentiel dense mais excentré un regroupement à opérer de 4 à 5 activités (supérette, auto-école, boulangerie ou point chaud, cours des halles, pharmacie, coiffeur ) sur le site du projet, soit un programme d environ 600 m². Une zone de chalandise estimée à 3 800 habitants (1 500 ménages) constituée d une zone de proximité (1 400 habitants), d une zone primaire (900 habitants), d une zone secondaire (1 500 habitants) Commerces de la place De Lattre de Tassigny Commerces diffus Site du projet

Opération d Hautmont (59), Bois du Quesnoy Etude juridique et foncière : Reims «L Hippodrome» Une analyse au cas par cas de la situation des commerces (état patrimonial, conditions locatives, évaluation des murs) Des loyers d objectifs compris entre 50 et 70 /m²/an Des estimations du coût de transfert par commerce Etude de projet : Une programmation commerciale arrêtée comme suit : Programmation en Surface Utile : Surface alimentaire : 290 m² Primeur : 100 m² Point chaud : 120 m² Boucherie : 90 m² Total : 600 m²

Opération d Hautmont (59), Bois du Quesnoy Etude financière : Reims «L Hippodrome» Prix de revient global de 2 054 931 HT financé par : - Epareca : 540 000 HT (360 000 HT de valorisation de la revente + 180 000 HT de charge nette) ancien modèle économique d Epareca - Ville d Hautmont : 776 921 HT - ANRU (Plan de relance) : 395 248 HT - Autres (recettes locatives, cofinancement d étude ) : 342 762 HT Phase de réalisation : Des caractéristiques arrêtées en terme de développement durable : - Une toiture végétalisée - Une sur-isolation et une ventilation double-flux (atteignant la RT 2005 40%) - Une protection solaire permettant de limiter les surchauffes des vitrines - Une maîtrise de la consommation d énergie (mousseurs, enseignes dotées de LED ) Un chantier commencé fin 2009 (démolitions de l existant) Une livraison prévue fin 2010

Reims «L Hippodrome» Opération d Hautmont (59), Bois du Quesnoy

Reims «L Hippodrome» Conclusion Une étude de cas présentant un parti pris d aménagement d un équipement commercial : - Démolition de l ancien et construction ex-nihilo - Quartier prioritaire de la politique de la ville - Présentation du point de vue du promoteur-investisseur-gestionnaire ET maître d ouvrage Des postulats d aménagement identiques pour tous types d opération (création, réhabilitation, extension urbaine ) : - Un potentiel commercial à définir très en amont dans le cadre d un projet urbain global - Une bonne intégration de l équipement commercial à un environnement urbain indispensable pour répondre aux critères d une bonne commercialité - Une attente forte des habitants sur l offre commerciale de proximité - Une évolution du regard et des pratiques en termes de développement durable sur l appareil commercial Quelles intégration de la question commerciale dans les projets d EcoQuartiers?