LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

Documents pareils
DU CERCLE DE L EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

UniversitéClients CA 23 février Quels placements privilégier en 2012?

Les dépenses et la dette des ménages

SOMMAIRE. Introduction : le contexte. Le système de retraite. Les produits financiers. La gestion du patrimoine. SAS, SCI les nouveautés fiscales

Epargne. Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise. L offre globale. Assurances et Services pour le développement des entreprises.

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE. N 4 août 2014

La Prévoyance en France «La prévoyance ne doit pas stériliser l'avenir ; elle doit préparer ses voies» Tristan Bernard

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot Septembre 2010

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les Français, l épargne et la retraite Enquête 2011

Mise en place de solutions individuelles et collectivespour

Les mutations de l offre Epargne Retraite

A VOTRE SITUATION PERSONNELLE ET PROFESSIONNELLE (1/5)

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011

PROFESSIONNELS INDEPENDANTS OPTIMISER LA PROTECTION DU CHEF D ENTREPRISE. Santé Prévoyance & Retraite

LA RETRAITE. Enjeux financiers et fiscaux. Présentation par Marie BOUDE BATLLE (Nancy 2006) Agent général d assurances

Laure DELAHOUSSE Directrice Epargne Retraite. Epargne Retraite, l heure des choix FIER Paris avril 2012

LA PROTECTION SOCIALE DU DIRIGEANT

Fiche conseil DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions :

DOSSIER RETRAITE Avril Retraite, mais de quelle retraite parlons-nous?

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

Epargne, Retraite, Prévoyance et Santé

face face Retraite Et si on parlait de votre retraite?

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Chapitre XII Les aides publiques à l épargne retraite

L Info sociale réservée aux dirigeants d entreprise présentée par RV Assurance & Courtage

Papiers et factures Combien de temps faut-il les conserver?

Peut on taxer les revenus du capital?

Les atouts de la retraite Madelin :

Document d information n o 4 sur les pensions

GERANCE MINORITAIRE OU MAJORITAIRE : QUEL EST LE MEILLEUR STATUT?

Part des salaires dans la valeur ajoutée

L assurance française : le bilan de l année 2012

Arélia Multisupport. Une meilleure retraite demain, des avantages fiscaux dès aujourd hui! Fiscalité Madelin

Le budget, c est combien? C est quoi?

BIG Expert. Simulateur. Epargne professionnelle

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Intervenants. Philippe SORIA. Gilles GOURMAND. Direction Technique GAN ASSURANCE VIE. Expert-Comptable

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Avis légal. I 2 FISCALLIANCE 2011 L Incorporation des Courtiers Immobiliers du Québec

Page. LES FONDAMENTAUX Les savoirs généraux de l assurance 2

Pourquoi conserver ses documents administratifs?

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

CERCLE DES EPARGNANTS QUEL AVENIR POUR LE PERP EN PARTICULIER ET L EPARGNE RETRAITE EN GENERAL?

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

LISTE DES DOCUMENTS A FOURNIR A L APPUI DE VOTRE DEMANDE DE BOURSE

LE PERP retraite et protection

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Revenu national avant impôts: (100%) Revenu disponible: (74%) Revenu après impôts: (51%)

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

ÉPARGNE RETRAITE : QUELLES SOLUTIONS PRIVILEGIER AUJOURD HUI?

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance

La fiscalité de l épargne salariale Entreprise

Commission des Affaires économiques. «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs?

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Livret d epargne SaLariaLe

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE

La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la société française

Les Arènes du Patrimoine La Retraite Loi Madelin - PERP

SCPI Fructipierre EN BREF

LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE

Sommaire. La famille. L immobilier. Le couple. La gestion des biens du couple. La séparation. La gestion des biens des mineurs et des incapables

VOUS ÊTES TUTEUR D UNE PERSONNE MAJEURE

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

PRESENTATION DU LOGICIEL

Salary Plan. L assurance de groupe flexible pour salariés

Optimisez la passerelle

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre Accelerating success.

Investissements et R & D

Les 10 étapes vers un patrimoine en toute sérénité

Territoires et Finances

La retraite. n est pas un privilège! Avant-propos. Qu est-ce que le RREGOP? En savoir plus sur le RREGOP pour mettre fin aux malentendus

LES PEE ET PERCO AG2R LA MONDIALE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

Pratique des techniques bancaires

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

Forticiel Génération 2

FRANCAIS EPARGNE RETRAITE

Étude Patrimoniale Document de collecte d informations. Votre conjoint. Vous. Vos proches. Date de l entretien... DOSSIER

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A

Module 1 : Les fondamentaux de l'assurance / Durée : 1,5 jour

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

La fiscalité de l épargne salariale Entreprise

Fiscalité patrimoniale

Épargne et investissement. L épargne...

LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE

LISTE DES DOCUMENTS A FOURNIR A L APPUI DE VOTRE DEMANDE DE BOURSE

A Comment passe-t-on des revenus primaires au revenu disponible?

Rapport sur la situation financière des institutions de prévoyance et des assureurs vie

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014

Transcription:

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE N 3 juillet 2014 L Edito de Philippe Crevel L épargnant des temps nouveaux frappe à la porte En 2017, les «digital natives» auront pris le pouvoir. En effet, les générations nées ou ayant pratiqué Internet dès leur plus jeune âge seront majoritaires par rapport aux générations qui ont plus ou moins acquis, au cours de leur vie, la culture numérique et à celles qui n ont qu un rapport faible et lointain avec le numérique. Les grandes entreprises ne communiquent déjà qu en prenant comme référant ces fameux «digital natives». Il est vrai qu aujourd hui, plus de 75 % des Français ont accès à Internet et que plus près des deux tiers ont réalisé au moins un achat avec leur ordinateur ou leur mobile. La digitalisation de l économie se poursuit, ainsi, année après année. Après la musique, le courrier, la grande distribution, la presse, le livre, le tourisme, aucun secteur ne semble pouvoir y échapper. Demain, par exemple les examens sanguins pourront être réalisés par télétransmission. Nous n aurons plus besoin de passer par un centre d analyse et d autres révolutions nous attendent. Les activités financières n échappent et n échapperont à cette mutation. Déjà, de nombreux ménages consultent leurs comptes sur leurs ordinateurs ou leurs smartphones. Les opérations financières les plus simples sont désormais réalisables sur le net. Même si cela reste encore marginal, la souscription, en ligne, de produits d épargne progresse inexorablement. Du fait de notre rapport complexe à l argent, du fait de la réglementation, nous éprouvons encore quelques difficultés à nous en remettre à Internet en matière de placements. Mais, dans les prochaines années, un Big Bang a toutes les chances de survenir. En effet, aujourd hui, l offre proposée sur Internet est une déclinaison de ce qui existe dans les agences ou aux guichets des banques. Or, qui dit Internet, dit nouveaux modes de consommation, dit nouvelles approches Le caractère ludique en phase avec le monde du jeu, de la vidéo devrait l emporter avec à la clef une simplification des offres. L épargnant des temps nouveaux souhaitera avoir accès à une interface facile d usage et avoir accès, sur l écran de sa tablette, à toutes les informations le concernant de manière synthétique et agrées. Il réfléchira non plus produit d épargne, Livret A, PERP ou Assurance-vie avec leurs caractéristiques techniques incompréhensibles mais par fonction, logement, santé, prévoyance, retraite Si dans les autres secteurs révolutionnés par le numérique, des nouveaux entrants ont bousculé les règles, il en a été ainsi avec Amazone, «Ebay» pour la grande distribution ou «tripadvisor» pour le tourisme, qu en sera-t-il pour le secteur financier? Les exigences prudentielles freinent, sans nul doute, l entrée d un inconnu mais il n est pas impossible qu un «pure player» associé à un acteur financier bouscule les codes 1

LES NEWS DU MOIS COTE RETRAITE La chute du rapport cotisants / retraités L équilibre du système de retraite dépend du rapport entre le nombre de cotisants au système de retraite et le nombre de retraités de droit direct. Or, du fait de l évolution démographique et des difficultés économiques, celui-ci diminue régulièrement depuis plusieurs années. Il est passé de 2,01 en 2005 à 1,78 en 2012. D ici 2060, selon le Conseil d Orientation des Retraites, ce rapport devrait encore baisse de 0,35 point. Il s élèverait, de ce fait, à 1,43. Cette évolution incontournable obligera à des arbitrages délicats dans les prochaines années Non, non vous ne rêvez pas, les pensions augmentent De génération en génération, le montant de la pension rapporté au revenu d activité brut moyen continue à augmenter. De la génération de 1939 à celle de 1947, le ratio est passé de 45 à près de 55 %. Le montant des pensions de droit direct a, ainsi, progressé, entre la génération 1924 et la génération 1942, de 16 % pour les hommes et de 46 % pour les femmes. Cette augmentation est liée à des carrières plus complètes avec des salaires servant de référence pour le calcul des pensions plus élevées. Il faut également prendre en compte la montée en puissance des régimes complémentaires. Mais, évidemment, il s agit d une photographie du passé ; pour l avenir tout dépendra de l évolution de la situation économique. Compte tenu des dernières prévisions de l AGIRC et de l ARRCO, il est fort probable que les pensions connaissent d ici 2040 une notable érosion. Comment sont financés les régimes de retraite obligatoires? En 2012, trois quarts des ressources du système de retraite proviennent des cotisations sociales soit 220 milliards d euros. En 2002, les cotisations sociales représentaient 82 % des ressources. Aujourd hui, les impôts et taxes affectées pèsent 11 % soient 46 milliards d euros. Ce poste augmente en particulier du fait des taxes dont le poids est passé, en dix ans, de 2 à 6 %. Les transferts en provenance d organismes tiers comme l assurance chômage (UNEDIC) ou la branche famille de la Sécurité sociale (CNAF) représentent 5 % des ressources du système de retraite. Sans surprise, le recours à l endettement s est accru avec l augmentation du déficit. Ce mode de financement représente, désormais, 7 % des ressources des régimes de retraite. 2

Les femmes bientôt toutes centenaires presque, près de 33 ans d espérance de vie à 60 ans en 2060 Contrairement à quelques idées reçues, l espérance de vie continue à progresser. Ainsi, selon le Conseil d Orientation des Retraites, l espérance de vie à 60 ans en 2060 atteindra 32,3 ans pour les femmes et 28 ans pour les hommes (scénario central) contre respectivement 27,3 et 22,7 ans en 2013 (scénario central). En 2002, cette espérance de vie était respectivement de 25,6 et de 20,8 ans. La canicule, un mal pour un bien La canicule de 2003 qui entraîna le décès de plus de 15 000 personnes a eu de fortes conséquences sur l espérance de vie des personnes de plus de 60 ans et surtout de celles de plus de 80 ans. En effet, après un recul assez important en 2003, les gains ont été importants les années suivantes et sont encore présentes plus de 10 ans après les évènements. Certes, en 2004 et 2005, il était assez logique d enregistrer un progrès en matière de longévité mais ses gains se sont poursuivis à un rythme plus rapide que précédemment bien au-delà de 2004. COTE EPARGNE Les dépenses pré-engagées, les meilleurs ennemis de l épargne Les dépenses pré-engagées sont passées, en France, de 12,3 à 29,1 % de 1959 à 2013. Figurent dans les dépenses pré-engagées, les dépenses liées au logement, les abonnements à l électricité, au gaz ou à l eau. Il faut également y ajouter les services de télécommunication (téléphonie mobile notamment), les frais de cantine, les services de télévision, les assurances (hors assurance-vie) et les services financiers. Avec la montée en puissance des télécommunications et l augmentation des loyers ainsi que des frais liés à l habitation, ces dépenses ont fortement progressé ces dernières années. La part consacrée au logement est, ainsi, passée de 9,3 à 22,9 % de 1959 à 2013. Cette augmentation donne l impression aux ménages que leur pouvoir d achat se contracte fortement. Par définition la montée en puissance de ces dépenses pèse sur les capacités d épargne financières qui représentent moins de 6 % du revenu disponible brut L épargne financière sous pression Le taux d épargne financière s élevait à la fin de l année 2013 à 5,8 %. Ce taux était de 7,1 % en 2009. Avec l accroissement du poids de l endettement immobilier, avec la stagnation voire leur diminution de leur pouvoir d achat, les ménages réduisent la part consacrée aux produits d épargne financière. En effet, l endettement immobilier représente près de 85 % du revenu disponible brut des ménages en 2013 contre moins de 50 % en 1996. La baisse de rendement des différents placements financiers a également contribué à la moindre appétence des ménages à leur égard. 3

L augmentation de la fiscalité en 2011 et en 2012 a pu enfin décourager certains épargnants. L assurance, un métier à 4600 milliards de dollars! En 2013, les cotisations de l assurance ont représenté plus de 4.640 milliards de dollars. La progression a été de 1,4 % en 2013 du fait de la faible croissance des pays dits avancés. En 2012, le taux de progression était de 2,5%. C est l assurancevie qui souffre le plus de la baisse d activité avec une croissance réduite à 0,7 % en 2013 contre 2,3 % en 2012. En Europe de l Ouest, après un recul de trois ans, les cotisations de l assurance-vie ont néanmoins, repris le chemin de la hausse avec un gain de 4%. La France enregistre une croissance de 3,9% et l Allemagne, 2,2%. En revanche, aux Etats-Unis, les primes d assurance-vie diminuent de près de 8 %.Pour l assurance non-vie, les pays émergents portent la croissance. Dans ces pays, la progression est de plus de 8 % quand elle est de 1,1 % au sein des pas avancés. Dans les prochaines années, les économistes s attendent à une forte progression des dépenses d assurances dommage dans les pays émergents. Il faut souligner que l évolution des dépenses d assurances est un bon indicateur de l état de développement d une économie. 4

LE DOSSIER DU MOIS Les revenus des Français face à 40 ans de crise Augmentation des revenus fonciers et financiers jusqu en 2007 Depuis le premier choc pétrolier, les Français ont dû faire face à une série de crises qui ont modifié en profondeur la composition de leurs revenus. Ainsi, les revenus du patrimoine avec l appréciation de l immobilier et des valeurs mobilières mais aussi avec la montée en puissance de l assurance-vie représentent, en 2013, plus de 9 % des revenus des ménages contre 5 % en 1970. Il est à noter que ce type de revenus a atteint son maximum avant la crise de 2007 avec un taux de 10,5 %. L augmentation constante des prestations sociales Les prestations sociales pèsent de plus en plus lourds en raison des crises et des politiques mises en œuvre pour en limiter les effets. Elles représentent 34,5 % des revenus des ménages contre 20 % en 1970 et 30 % en 2006. Des impôts de plus en plus élevés De 1970 à 2013, le poids des impôts est passé de 6 à 15,6 %. L augmentation a été assez régulière avec quelques à-coups à la fin des années 90 et depuis 2011. Déclin des revenus non salariaux Du fait de la diminution sur longue période, les revenus non salariaux ont tendance à diminuer. Leur poids au sein des revenus de l ensemble des ménages est passé de 21 à 9 % de 1970 à 2013. Les TNS champions de l épargne par obligation Les travailleurs non-salariaux (TNS) épargnent plus que les salariés. Ce taux peut atteindre plus 45 % pour les indépendants hors agriculteurs et 19 % pour ces derniers contre une moyenne de 16 % pour l ensemble de la population. Mais, ce taux d épargne est plus subi que volontaire. En effet, les TNS doivent financer leur outil de production et épargner en conséquence. De même, du fait de la modicité des retraites obligatoires, ils doivent cotiser à des produits d épargne retraite supplémentaires comme les contrats Madelin. Les actions victimes de la dette publique En 2013, selon l INSEE, les émissions d actions cotées (contre apport d espèce et non pas échanges) se sont élevées à moins de 9,5 milliards d euros contre 35 5

milliards d euros en 2009. La crise financière et la crise économique sont passées par là. Les entreprises sont prudentes dans leurs projets d expansion. En outre, une part non négligeable des capitaux est captée par les titres des dettes publiques qui génèrent un effet d éviction certain. La lettre mensuelle de l épargne et de la retraite du Cercle de l Epargne est une publication réalisée par Lorello Ecodata, cabinet de conseils en stratégies économiques dirigé par Philippe Crevel avec le concours d O2P-Conseil Abonnement annuel à cette lettre hebdomadaire et à la lettre mensuelle de l épargne et de la retraite 500 euros Pour tout renseignement, contacter Shahina Akbaraly : s.akbaraly@o2p-conseil.com Sites Internet : www.lorelloecodata.com /http://cercledelepargne.blogspot.fr/ Lorello Ecodata 44, rue de Fleurus - 75006 Paris Téléphone : 01 45 00 37 37 / 06 03 84 70 36 6