1 - Les indicateurs-clés et les stratégies des leaders 2013



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Transcription:

1 - Les indicateurs-clés et les stratégies des leaders 2013 Établir le classement des sites marchands français en prenant comme facteur de comparaison leur chiffre d'affaires réalisé en 2012... l'exercice - bien que tout à fait légitime pour un titre qui, depuis sept ans, vit au rythme de l'actualité du secteur - reste difficile. Pour cette deuxième édition, nous avons cependant remarqué une meilleure adhésion du secteur qui, nous l'espérons, pourra se pérenniser dans les années à venir. Pour compléter cette vision déclarative du secteur, la rédaction s'est également prêtée à l'exercice des estimations pour évaluer le chiffre des acteurs n'ayant pas communiqué cette donnée. Afin de dresser le classement des 100 leaders de l'e-commerce en France, le magazine a donc mené une vaste enquête en partenariat avec le cabinet d'études Ginger, qui a consisté à interroger une "long list" d'acteurs identifiés comme étant les plus représentatifs du secteur. Ces derniers étaient invités à répondre à un questionnaire accompagné de relances téléphoniques (voir l'encadré méthodologie). À noter également : l'opération était relayée sur les sites ecommercemag.fr et e-marketing.fr, ainsi qu'auprès de partenaires institutionnels ayant soutenu la démarche, l'acsel (Association de l'économie numérique), et comscore, en tête de ceux-ci. Sans surprise, tout en haut du classement, on retrouve les leaders historiques de l'e-commerce, qui déclarent tous des progressions de chiffre d'affaires à deux chiffres, à l'exception notable du Groupe 3SI (-1%) et de P-V-CP distribution (Pierre & Vacances), qui déclare un CA en progression de 4% seulement par rapport à 2011. Voyages-sncf en tête Voyages-sncf arrive en tête du classement, avec un volume d'affaires de 3,3 milliards d'euros, en progression de 3% par rapport à l'année dernière. Le voyagiste en ligne confirme une stratégie de plus en plus internationale. Dans son sillage, le Groupe 3 Suisses International

(1,1 milliard d'euros de CA en 2012) accuse un léger recul et reste dans le rouge en termes de rentabilité. (Cf. zoom sur les trois premiers du classement p. 26) Un taux de rentabilité encore peu connu Comme l'an passé, on note que c'est sur la rentabilité que le secteur reste particulièrement discret. Rares sont, en effet, les acteurs qui déclarent leur niveau de marge. On sait néanmoins que le marché de l'e-commerce peine encore à accroître ses seuils de rentabilité et que nombre d'acteurs n'ont toujours pas atteint le point mort leur permettant de se développer sur un modèle de croissance rentable... Le m-commerce est en forte progression Autre enseignement de ce classement, la part du m-commerce dans la proportion du CA des acteurs continue de progresser. Un phénomène qui devrait se poursuivre et s'intensifier. Rares sont cependant ceux qui parviennent à dépasser le cap des 10% de chiffre d'affaires réalisés sur mobile. À titre de comparaison, en Europe, la tendance pour le m-commerce est globalement bonne. Les revenus générés par la vente de biens et services depuis les smartphones devraient, en effet, atteindre 19,2 milliards d'euros en 2017, selon une étude Forrester (août 2012). Soit 13 fois plus qu'en 2011, où "seulement" 1,4 milliard d'euros avaient été générés par ce canal de vente. Les pays d'europe où les dépenses, via le commerce mobile, seront le plus élevées, sont le Royaume-Uni, suivi de l'allemagne et de la France. Pour leur part, l'espagne, l'italie et la Suède devraient monter en puissance en ce qui concerne leurs usages mobiles. Les produits phares pour ce canal sont les livres, les DVD, la musique, ainsi que les places de concert. Retour en France et à notre classement. Les acteurs qui réalisent les meilleures performances en m-commerce sont, sans surprise, les poids lourds de la vente privée. Les sites vente-privee et showroom-prive arrivent en tête avec des parts de marché du mobile dans le total du CA généré atteignant respectivement 30% et 20%. Pionniers sur ces sujets, ces sites, dont le business modèle est lié à l'achat d'impulsion qui se conjugue bien avec la mobilité, ont bien compris l'intérêt d'investir et de développer des stratégies de m-commerce efficaces. Un panier toujours fluctuant Une analyse du classement révèle un panier moyen très variable en fonction des secteurs d'activité. La palme revient, comme l'an passé, au site Aramisauto.com, qui atteint 10 000 euros, en raison du caractère particulier des biens vendus, des voitures. Le panier moyen de ce top 100 est, bien sûr, à comparer avec celui du marché de l'e-commerce, estimé à 85 euros par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), au premier trimestre 2013, en baisse de 4%. Pour l'ensemble du secteur, il s'agit là d'un panier moyen historiquement bas, cependant compensé par une fréquence d'achat en hausse.

Méthodologie Le top 100 des sites marchands a été établi par le magazine E-commerce, en partenariat avec le cabinet d'études et de sondages Ginger. Le classement prend comme indice de référence le chiffre d'affaires 2012 réalisé par les acteurs ayant bien voulu participer à cette vaste enquête, menée entre le 1 er mars et le 1 er mai 2013. Cette dernière - permettant la collecte des données via un questionnaire on line - s'articulait autour de deux volets. La première partie comprenait des questions relatives au chiffre d'affaires, aux audiences et à la description de l'activité des entreprises sondées. Ces données ont servi de base à l'établissement du classement paru dans E-commerce Magazine et sur le site ecommercemag.fr. La deuxième partie se consacrait à des données plus générales, regroupées sous le titre "Tendances de l'e-commerce en 2013", dont le traitement a été réalisé de manière anonyme et dont vous découvrirez les résultats p. 32. Showroom-privé, une stratégie offensive sur le m-commerce Arrivé deuxième en termes de part du CA réalisé sur mobile, Showroom-prive a dégagé 250 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012, soit une croissance de 60% par rapport à 2011. Le canal mobile représente désormais 20% de son activité. Parmi les grandes réussites de Showroom-prive, on peut donc noter le m-commerce. "Il représente 20% de notre chiffre d'affaires. 60% proviennent des applications, et 40% depuis les sites mobiles", souligne Thierry Petit, cofondateur et p-dg de Showroomprive.com. Néanmoins, une partie des ventes réalisées sur le Web est cannibalisée par le mobile, mais pas intégralement. "Il y a aussi une grande part de création d'activité, assure Thierry Petit. Le mobile nous permet même de toucher de nouveaux membres qui achètent quasi exclusivement par ce biais." Et si la majorité des ventes réalisées concerne les produits de l'univers "mode", une particularité se révèle assez inattendue: le succès tout particulier des produits dits de "petite high-tech", comme la téléphonie. À noter, le site espère atteindre 350millions d'euros de chiffre d'affaires en 2013 et 500millions d'ici à 2015.Voyages-sncf.com se déploie à l'international

Voyage-sncf se déploie à l'international Voyages-sncf.com a annoncé le déploiement, de sa marque unique dans toute l'europe, à travers 13 sites web et mobiles déclinés en six langues. Cette expansion a démarré le 17 avril 2013, avec un premier pays: le Luxembourg, suivi de l'allemagne, la Belgique, l'italie, l'espagne, les Pays-Bas et la Suisse. D'ici à l'année prochaine, Voyages-sncf.com compte ainsi être présent de manière paneuropéenne, à l'exception du Royaume-Uni. Par conséquent, l'ensemble des sites et des applications mobiles disposeront d'une ergonomie harmonisée. Pour Yves Tyrode, directeur général de Voyages-sncf.com, "dans un contexte d'ouverture des marchés, de mutation profonde des acteurs du tourisme et de radicalisation des modes de consommation, Voyages-sncf.com souhaite faire bénéficier l'ensemble des Européens de son expertise dans la distribution de billets de train, de ses innovations digitales et de sa connaissance de la destination France." En 2012, Voyages-sncf.com a réalisé 3,6milliards d'euros de volume d'affaires. Soit une progression de 7% et de 68millions de billets vendus. Des résultats qui sont notamment dus au dynamisme de la société sur les mobiles. Avec 4 millions de billets vendus via ce canal en 2012, soit un billet toutes les cinq secondes, pour 162 millions d'euros de volume d'affaires (125% de progression), l'application mobile V. s'affirme comme un vrai levier de croissance (5,5millions de téléchargements en troisans). Conséquence: dès le mois de mai 2013, le m-billet sera disponible pour 80% des voyages TGV et Intercités. Vente-privee double sa croissance en?2012 Le site, leader de la vente privée, annonce une croissance à deux chiffres, soit une progression de 22% en 2012. Des résultats impressionnants, rendus possibles par une stratégie de déploiement intensive. En 2012, le site a en effet déployé de nouvelles offres, comme OneDay, mais aussi les ventes privées dans le secteur du voyage et du vin. Il a ouvert ses portes dans de nouveaux pays en Europe. Actuellement, la plateforme annonce 18 millions de membres à travers huit pays européens: France, Allemagne, Espagne, Italie, Royaume-Uni, Autriche, Belgique et Pays-Bas. Au total, en 2012, vente-privee.com a augmenté de 40% le nombre de ventes événementielles versus 2011. Cela a permis au site de vendre plus de 60 millions de produits, soit 75 000 colis expédiés en moyenne chaque jour. Le Groupe 3SI se diversifie Le Groupe 3SI étend le champ de ces activités et devient un groupe de services pour l'ecommerce. Pour tirer pleinement parti de son savoir-faire, hérité du VADiste historique, les 3 Suisses, l'entreprise a en effet lancé, en 2013, une filiale de service spécialisée dans la préparation de commandes pour l'e-commerce. Baptisée Dispeo, cette société dispose d'une plateforme logistique de 40 000 mètres carrés située à Hem, dans le Nord de la France. Dispeo intégrera la préparation des colis pour les enseignes du groupe - Blancheporte, Becquet et Vitrine Magique. L'ouverture de l'activité à l'ensemble des e-commerçants est prévue pour 2014. Avec cette stratégie, la priorité de 3SI est désormais l'e-commerce des services. Ainsi, des sociétés capables de répondre aux problématiques des e-commerçants sont désormais intégrées au groupe. Dispeo pour la logistique, Mondial Relay pour la livraison, Naos pour la production de contenus numériques... Cette stratégie devrait permettre à 3SI de repartir sur de nouvelles bases et d'enrayer la perte de chiffre d'affaires enregistrée, qui est passé de 1,9 milliard d'euros en 2011 à 1,7 milliard en 2012.

2 - Le top 100 de l'e-commerce français 2012 Les 100 premiers web marchands, avec Voyages-sncf, Vente-privee et Groupe 3SI en tête. Le classement est établi en fonction des données déclarées par les entreprises. Lien vers le classement à imprimer : http://www.ecommercemag.fr/dossiers/les-100-leaders-de-l-e-commerce-fran-ais-262/letop-100-de-l-e-commerce-fran-ais-2012-1139.htm

3 - Les tendances 2013 Pour E-commerce magazine, le cabinet Ginger a sondé un panel d'e-commerçants afin de découvrir leurs grands axes de développement pour l'année 2013. Croissance, m- commerce et internationalisation figurent en tête de leurs priorités.

En complément du top 100 des sites marchands français, une enquête en ligne menée par "E- Commerce Magazine", en partenariat avec l'institut d'études Marketing et d'opinion Ginger, révèle les grandes priorités des cybermarchands pour l'année 2013. Entre le 25 février et le 22 avril 2013, 109 décisionnaires de l'e-commerce ont ainsi été sondés sur leurs grands projets à venir. Une distinction a été faite entre les acteurs réalisant plus de 10 millions de chiffre d'affaires en ligne et ceux dont le montant global des ventes est inférieur à ce chiffre. Accélération de la croissance, accroissement de la rentabilité, multiplication des canaux de vente, déploiement à l'international, recrutements... Le point sur les ambitions d'un secteur en pleine croissance. Au cours de l'année 2012, sur quel média avez-vous communiqué? Ce qui se passe sur Internet reste sur Internet. Ce pourrait être la maxime applicable à la stratégie de communication des e-commerçants. En effet, lorsqu'il s'agit de communiquer autour de leur activité, une très grande majorité d'entre eux (92%) privilégie en premier lieu... le Web! Avec le recours aux formats display, notamment. Leur deuxième choix se porte sur la presse écrite, plébiscitée par près de la moitié des e-marchands français. Le média radio, pour sa part, est utilisé par un quart des e-commerçants mais lorsque ceux-ci réalisent plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires, ils sont 43% à y avoir recours. La télévision, canal de communication plus coûteux, n'est utilisée que par 15% des e-marchands, tandis que tout en bas du classement figure le cinéma, avec un beau zéro pointé.

Envisagez-vous de diversifier vos canaux de vente? Interrogés sur leur stratégie de diversification des canaux de vente, les e-commerçants sont quasi unanimes: le mobile est ou sera le canal de vente supplémentaire sur lequel investir en 2013. Au début de l'année, à peine plus d'un tiers des acteurs se sont lancés dans cette aventure, à travers un site mobile ou une application. Selon nos estimations, ils devraient être 78% d'ici à fin 2013. Une grande partie d'entre eux (41%) optera pour le développement d'un site mobile dans le courant de l'année, tandis que 30% concentreront leurs efforts sur la mise en place d'une application mobile. Celle-ci est particulièrement plébiscitée par les portails réalisant plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires: ils sont près de 60% à avoir programmé un lancement d'application m-commerce cette année. En revanche, plus rares sont ceux qui entendent mener les deux projets de front courant 2013 (20%). Par ailleurs, interrogés sur le commerce via Facebook (f-commerce), les e-commerçants n'ont pas fait preuve d'un grand enthousiasme. Seuls 4% d'entre eux envisagent en effet de lancer un site de f-commerce avant la fin d'année 2013. En 2013, Quelles sont vos principales préoccupations?

3 - Les tendances 2013 Pour E-commerce magazine, le cabinet Ginger a sondé un panel d'e-commerçants afin de découvrir leurs grands axes de développement pour l'année 2013. Croissance, m- commerce et internationalisation figurent en tête de leurs priorités. 18/06/2013 internet shopping En complément du top 100 des sites marchands français, une enquête en ligne menée par "E- Commerce Magazine", en partenariat avec l'institut d'études Marketing et d'opinion Ginger, révèle les grandes priorités des cybermarchands pour l'année 2013. Entre le 25 février et le 22 avril 2013, 109 décisionnaires de l'e-commerce ont ainsi été sondés sur leurs grands projets à venir. Une distinction a été faite entre les acteurs réalisant plus de 10 millions de chiffre d'affaires en ligne et ceux dont le montant global des ventes est inférieur à ce chiffre. Accélération de la croissance, accroissement de la rentabilité, multiplication des canaux de vente, déploiement à l'international, recrutements... Le point sur les ambitions d'un secteur en pleine croissance. Au cours de l'année 2012, sur quel média avez-vous communiqué?

Ce qui se passe sur Internet reste sur Internet. Ce pourrait être la maxime applicable à la stratégie de communication des e-commerçants. En effet, lorsqu'il s'agit de communiquer autour de leur activité, une très grande majorité d'entre eux (92%) privilégie en premier lieu... le Web! Avec le recours aux formats display, notamment. Leur deuxième choix se porte sur la presse écrite, plébiscitée par près de la moitié des e-marchands français. Le média radio, pour sa part, est utilisé par un quart des e-commerçants mais lorsque ceux-ci réalisent plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires, ils sont 43% à y avoir recours. La télévision, canal de communication plus coûteux, n'est utilisée que par 15% des e-marchands, tandis que tout en bas du classement figure le cinéma, avec un beau zéro pointé. Envisagez-vous de diversifier vos canaux de vente? Interrogés sur leur stratégie de diversification des canaux de vente, les e-commerçants sont quasi unanimes: le mobile est ou sera le canal de vente supplémentaire sur lequel investir en 2013. Au début de l'année, à peine plus d'un tiers des acteurs se sont lancés dans cette aventure, à travers un site mobile ou une application. Selon nos estimations, ils devraient être 78% d'ici à fin 2013. Une grande partie d'entre eux (41%) optera pour le développement d'un site mobile dans le courant de l'année, tandis que 30% concentreront leurs efforts sur la mise en place d'une application mobile. Celle-ci est particulièrement plébiscitée par les portails réalisant plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires: ils sont près de 60% à avoir programmé un lancement d'application m-commerce cette année. En revanche, plus rares sont ceux qui entendent mener les deux projets de front courant 2013 (20%). Par ailleurs, interrogés sur le commerce via Facebook (f-commerce), les e-commerçants n'ont pas fait preuve d'un grand enthousiasme. Seuls 4% d'entre eux envisagent en effet de lancer un site de f-commerce avant la fin d'année 2013.

En 2013, Quelles sont vos principales préoccupations? Dans un contexte économique difficile, les cybermarchands restent pragmatiques mais non moins ambitieux. Pour 81% d'entre eux, l'accroissement du chiffre d'affaires et l'acquisition de nouveaux clients sont les deux priorités majeures. En second, mais finalement très loin derrière (47%), se trouve la fidélisation clients, sans laquelle il ne pourrait y avoir de pérennité pour une grande partie des sites d'e-commerce. Autre facteur clé, pour 41% d'entre eux, faire progresser la rentabilité de leur plateforme. Un sujet quelque peu épineux pour de nombreux dirigeants, au regard du caractère stratégique de cette donnée, et plus généralement à la difficulté que connaît le secteur à dégager des bénéfices. Ainsi, 59% des e-marchands refusent purement et simplement de dévoiler leur niveau de rentabilité. Notons tout de même que 2% reconnaissent être dans le rouge sur cet item et que seuls 19% déclarent un bénéfice dépassant 5% de leur chiffre d'affaires. Néanmoins, preuve qu'il existe encore des leviers à actionner, un tiers des sites générant un chiffre d'affaires de plus de 10 millions d'euros a la volonté de jouer la carte du cross canal. Il s'agit là d'une vraie grande tendance en 2013.

Avez-vous prévu de développer votre activité à l'international? Selon notre enquête, la proportion d'acteurs de l'e-commerce présents à l'international n'a pas beaucoup progressé entre 2012 et 2013, passant de 33% à 39%. Néanmoins, cette année pourrait marquer un tournant dans les ambitions des sites marchands, car ils sont 20% à prévoir de passer le cap de l'internationalisation en 2013 (et 19% l'envisagent pour plus tard). Il faut dire que cette stratégie, lorsqu'elle porte ses fruits, peut s'avérer très payante. En effet, pour 44% des groupes ou sites réalisant plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires, l'international représente 20% ou plus de leurs ventes globales. Prudence étant mère de sûreté, 100% des cybermarchands ayant pour ambition de vendre leurs produits à l'étranger visent l'europe, et notamment les pays limitrophes de la France. Ainsi, en premier lieu, figure la Belgique (81%), probablement pour des raisons de proximité linguistique, suivie de l'espagne (63%), de l'italie (60%) et de la Suisse (53%). L'Allemagne et le Royaume-Uni arrivent respectivement en quatrième et cinquième positions, avec 47% et 40%

des e-commerçants déclarant vouloir s'y lancer. Ces deux pays font en effet partie des marchés les plus importants d'europe, hautement concurrentiels et donc plus coûteux et risqués à intégrer. En bas du classement européen, les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie), ne séduisent que 5% des dirigeants de site. En ce qui concerne le reste du monde, notons que l'amérique du Nord était envisagée par 6% des e-marchands l'an passé, et seulement par 5% en 2013. À l'inverse, les pays Asie ne recueillaient que 4% des suffrages en 2012, tandis que cette année, les e-commerçants seraient près de 10% à vouloir s'y lancer. Quels métiers externalisez-vous? Le bon fonctionnement d'un site d'e-commerce n'est pas le fruit du hasard. Lorsqu'il touche aux métiers, bien souvent, il résulte d'un juste équilibre entre internalisation et externalisation de tout ou partie des compétences. D'un site à l'autre, les politiques diffèrent, selon les compétences dont ils disposent en interne et celles qu'ils jugent plus opportun de confier à un prestataire externe. Notre enquête révèle néanmoins l'existence de grandes tendances. Ainsi, 94% des e-marchands gèrent l'élaboration des fiches produits (photos y compris) en interne, tout comme la gestion du service client et du SAV (dans respectivement 89% et 88% des cas). Pour autant, près d'un quart des sites dont le chiffre d'affaires dépasse 10 millions d'euros externalise la gestion service après vente. Les métiers liés au webmarketing, stratégiques, sont également gérés dans la majorité des cas par le site lui-même. Autres professions-clés: la logistique et l'expédition des marchandises. Ceux-ci sont majoritairement internalisés par les plus petits sites marchands. En revanche, pour ceux dont l'activité est plus importante (au-delà de 10 millions d'euros de CA), logistique et expédition sont externalisées dans 43% des cas. Concernant le développement et la maintenance du site, les entreprises sont 58% à opter pour une gestion interne, tandis que 38% confient cette charge à un prestataire extérieur. Enfin, l'hébergement de la plateforme est en très grande majorité externalisé (80%); ils ne sont en effet que 16% à assumer cette fonction en interne.

Rencontrez-vous des difficultés à recruter du personnel? En ce qui concerne les ressources humaines, l'e-commerce français nage en plein paradoxe. En effet, tandis que la courbe du chômage national ne cesse de croître, les e-commerçants rencontrent des difficultés de recrutement. Près de la moitié d'entre eux (49%) déclare ne pas trouver chaussure à son pied pour certaines fonctions. En tête des profils les plus complexes à dénicher figurent les développeurs (43%), suivis des traffic managers (40%), des responsables SEO (30%) et, plus loin derrière, les acheteurs. Une autre fonction sujette à une pénurie dans l'e-commerce, dont l'existence est plus récente, est celle de dataminer. En effet, on constate qu'un quart des e-marchands dont les ventes représentent plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires peine à recruter des candidats dotés de cette compétence. 4 - Les leaders de l'e-commerce français : estimations de la rédaction Pour proposer un panorama plus complet des e-commerçants, dont certains n'ont pas communiqué leurs chiffres, la rédaction d' "E-commerce Magazine" a intégré au classement des acteurs dont elle a estimé le chiffre d'affaires.

Le classement des sites marchands aurait pour vocation d'être exhaustif. La rédaction a, cette année, estimé le chiffre d'affaires de nombreux acteurs manquants. Les CA estimés en 2012 le sont sur la base des audiences des sites (fournies par comscore) sur l'année 2012, auxquelles ont été appliqués un panier moyen et un taux de transformation sectoriel, estimés également en fonction des données connues à date. Ou bien en appliquant un coefficient de progression sectorielle aux derniers chiffres rendus publics par ces acteurs. Dans le tableau ci-dessous, nous avons donc consolidé les données des acteurs de plus d'1 million d'euros de CA ayant déclaré leur chiffre d'affaires avec des estimations. Ces estimations restent bien sûr moins fiables que les données communiquées par les acteurs euxmêmes qui, dans leur grande majorité font preuve d'honnêteté et de fiabilité sur les chiffres rendus publics. Des secteurs sous-représentés Il reste, en dépit des nombreux acteurs estimés, encore des secteurs sous-représentés dans le classement. Dans le secteur du voyage, par exemple, pourtant locomotive de l'e-commerce, de nombreux sites n'ont pas déclaré leurs chiffres, à l'instar d'odigéo, Expédia, Ebookers ou encore Booking.com. Ils auraient eu toute leur place dans ce top et nous espérons pouvoir les intégrer à notre classement pour de futures éditions. Parmi les autres faits marquants, on déplorera une sous-représentation des acteurs de la grande distribution, dont le niveau de CA réalisé sur Internet ne cesse pourtant pas de croître. Le phénomène du drive a en effet considérablement dopé le CA on line des enseignes, lesquelles devraient, en toute logique, intégrer plus massivement le top 100 à l'avenir. Enfin, parmi les acteurs de plus d'1 million d'euros estimés en chiffre d'affaires dans le tableau cijoint, certains sites sont à découvrir car ils restent relativement discrets en termes de communication. Bonne exploration... Rang 2012 Raison sociale CA 2012(*) (ke) Audience site(**) 1 VSC Groupe, SASU 3 300 000 6 837 000 2 Air France/KLM(1) 2 300 000 1 696 000 3 Amazon(2) 1 418 780 12 778 000 4 Vente-privee 1 300 000 3 727 000 5 Groupe 3si 1 290 000 5 331 000 6 Cdiscount SA 1 277 000 9 557 000 7 La Redoute 904 808 8 149 000 8 Pixmania 590 000 3 529 000 9 Decathlon 504 773 2 955 000

10 ebay(3) 500000 9424000 11 Fnac groupe 435212 7189000 12 Darty 375000 3615000 13 Lastminute 310565 1923000 14 Rue du commerce 295000 5618000 15 Aramis SAS 268000 347000 16 Accor 251510 1096000 17 Showroomprive.com 250000 1418000 18 Club Med 235535 426000 19 Ooshop / Carrefour 197724 926000 20 Brandalley 182100 1214000 21 Ikea 178857 2839000 22 LDLC 170000 3587000 23 Allopneus 167000 659000 24 Fram 156275 329000 25 Mistergooddeal 150000 1430000 26 Zalando(4) 142000 3169000 27 Grosbill 137903 1242000 28 Vivarte / Caroll, Kookaï... 136013 1395000 29 But 131657 1721000 30 Spartoo SAS 130000 2159000 31 Sarenza 129000 2052000 32 ID Groupe / Okaïdi, Jacadi... 125775 1290000 33 Boulanger 120000 3387000

34 Louvres hôtels 119700 315000 35 Alinéa 119232 736000 36 Ticketnet SAS 104307 715000 37 Nouvelles frontières 98515 610000 38 Le bon coin 98000 17510000 39 Yves Rocher 96120 1335000 40 Eveil et jeux 89700 897000 41 Inditex / Zara, Bershka... 85118 873000 42 Télémarket 84983 398000 43 Truffaut 81140 380000 44 Domisys 80166 722000 45 PriceMinister 80000 8868000 46 Actissia 79125 633000 47 Jardiland 76228 357000 48 Monoprix 74947 351000 49 Mr Bricolage 74734 350000 50 Sephora 71496 993000 51 Toys'R'us 68000 680000 52 Meninvest 66885 686000 53 Bazar Chic 65325 670000 54 Home shopping service 61512 554000 55 Promod 55965 574000 56 Picard 54449 255000 57 Courses U / U 53595 251000

58 Alittlemarket 53040 544000 59 JPG 52314 245000 60 Raja 51500 174000 61 King Jouet 46300 463000 62 Auchan direct 45054 211000 63 Elbee 45000 2048000 64 Place des tendances 42705 438000 65 Club des créateurs de beauté 36864 512000 66 Tati web 36000 1071000 67 Woodbrass.com 35088 731000 68 Made in design 34965 175000 69 Wengo 30000 89000 70 Eat online sa - alloresto 27268 130000 71 Fotolia 25860 431000 72 OOGarden SAS 25000 554000 73 Actissia 24900 415000 74 Houra / Cora 24769 116000 75 Casino 24769 116000 76 Simplymarket 24555 115000 77 Travelspa SAS 23200 200000 78 Office depot France SNC 23000 179000 79 Teen Web / Tape à l'oeil 22035 226000 80 Conrad electronic 22000 1105000 81 Bureau vallée 21780 85000

82 PhotoWeb 20775 277000 83 Maty SAS 20625 290000 84 Mega Sound Concept 20400 580000 85 Mon album photo 19920 332000 86 Cyrillus 19380 237000 87 La grande Récré 18800 188000 88 SAS CDM / Allobébé 18787 142000 89 Broche distribution 18600 241000 90 Hotels.com 18573 115000 91 Sas avenue des jeux 17500 225000 92 Armand Thiery 16650 185000 93 Editions atlas Atlas for men 16000 429000 94 D3t distribution 16000 213000 95 1855 15000 122000 96 Mapotel SA 12000 131000 97 Greenweez.com 12000 262000 98 Office depot 12000 401000 99 Hachette Livres 11520 192000 100 SAS Fugam / Pecheur.com 11400 230000 101 Notrefamille.com sa 11200 367000 102 Dragon bleu 10500 35000 103 Envie de fraises 10249 120000 104 MiniGroup / Miniplanes 10000 82000 105 Avanis / Alltricks 9970 69000

106 Coursengo / Franprix 9822 46000 107 Ticketac 9600 160000 108 Debonix france 9000 92000 109 Mgf sports / Glisshop 8910 65000 110 Walibuy 8600 0 111 Achatdesign 8500 0 112 Bebe au naturel 8000 57000 113 Digixo SAS 7500 115000 114 Toupargel 7300 130000 115 Comptoir des Cotonniers 6400 155000 116 Mim 6249 20000 117 Voltex 6000 60000 118 Cafan SAS / Morgan 5864 224000 119 Mathon developpement SAS 5600 268000 120 Sas Cache cache 5570 741000 121 Sarl rousselle.com 5500 54000 122 Le monde du bagage 5454 176000 123 Leroy Merlin(5) 5000 3516000 124 Zoomici SA 4512 0 125 Jh group - sojeans 4500 58000 126 Meseo 4408 161000 127 Groupe acti web SARL / Matelpro 4300 172000 128 K services / Jardideco 4300 54000 129 TFTM SAS / Tikamoon 4200 49000

130 Flash RC 4190 18000 131 Sas Magellan / BonoboPlanet 4043 271000 132 Uaredesign 3500 34000 133 Massa online 3478 19000 134 Le rêve chez vous 3200 0 135 Pass-tek sas 3168 73000 136 Global velo 3150 0 137 Adamence 3000 53000 138 Bloom trade 2900 68000 139 Graphic reseau 2850 0 140 Princesse tam.tam Paris 2600 81000 141 Tom press 2500 86000 142 SAS Sophem / Tealuna 2336 73000 143 Qoqa services France 2200 38000 144 Ecolodis 2000 49000 145 SA aéroports de la Côte d'azur 190 594000 146 Micron consumer product / Crucial 1900 41000 147 SARL Cocooncenter 1860 24000 148 Sport distributeur 1851 25000 149 SAS Pauline / Patrice Bréal 1849 204000 150 Pompe-a-biere 1700 43000 151 Elgo SARL / Outy-store 1500 39000 152 Home Maison 1200 41000 153 Motion global limited / Easylunettes 1200 36000

154 Hypostase SARL / Parlonsjardin 1120 44000 155 Annikids 1100 61000 156 Familytrip SAS 1020 0 157 Ma petite mercerie 1000 32000 (*) Estimé par la rédaction ou déclaré. (**) Nombre de VU moyen mensuel, source : ComScore. (1) Air France a déclaré son CA net dans un doc de référence Air France / KLM. (2) Amazon a déclaré 1,225 M$ pour le CA France 2011 lors d'une conférence en Grande-Bretagne.