La gériatrie de liaison au CHU DINANT-GODINNE. CHU DINANT GODINNE SITE GODINNE
2 Données Démographiques : CHU Dinant Godinne UCL Namur Titre de votre présentation - Oct 2013 Par rapport à 2000, il y aura en Belgique en 2050: - 750.000 octogénaires en plus (x 3) - 200.000 nonagénaires en plus (x 4.5) - 8.000 centenaires en plus (x 9) Intensité du vieillissement Parmi les âgés (65+), les très âgés formeront : 2000 2020 2050 80 + = 22 % 28 % 40 % 85 + = 10,7 % 14,1 % 22,2 %
Arrêté royal du 26 MARS 2014 modifiant l AR du 29/01/2007. Programme de soins pour le patient gériatrique Chapitre I. - Dispositions générales. Art. 2. Tout hôpital général disposant d un service de gériatrie agréé, doit disposer d un programme de soins agréé pour le patient gériatrique. Chapitre III. Nature et contenu de soins. Art. 5. L objectif principal du programme de soins est d obtenir, à travers une approche pluridisciplinaire, la récupération optimale des performances fonctionnelles et de la meilleure autonomie et qualité de vie de la personne âgée. Développement du programme de soins CHU DINANT-GODINNE: - Un service de médecine gériatrique aiguë de 68 lits ( 33 Godinne et 35Dinant). - Un hôpital de jour gériatrique sur chaque site. - Une liaison interne. - Une liaison externe.
La liaison interne: La liaison interne est constituée d une équipe gériatrique pluridisciplinaire. Cette liaison est organisée de telle sorte qu il soit possible, pour les patients gériatriques séjournant dans des services autres que le service de gériatrie de l hôpital, d avoir recours à l expertise de chacune des qualifications de cette équipe.
MISSIONS de la liaison interne: - Détecter le patient à risque de déclin fonctionnel Elle agit: - salle d urgences (dépistage systématique > de75 ans) URGENCE S= porte principale des âgés fragiles = > dépistage précoce. - à l étage (pour les patients de 75 ans et plus ou présentant des signes de vulnérabilité). Rmq: A.R. 26/03/2014 prévoit un dépistage par un membre de l équipe de l unité de soins où le patient séjourne.
ISAR Identification Systématique des Aînés à Risque 1. Hospitalisation récente? (6 mois) Oui/ Non 2. Trouble visuel sérieux Oui/ Non 3. Trouble de mémoire important Oui/ Non 4. Aide AVJ avant l affection actuelle Oui/ Non 5. Nécessité accrue d aide actuelle Oui/ Non 6. Plus de 3 médicaments Oui/ Non Mc Cusker J. et al : Detection of older people at increased risk of adverse health outcomes after an emergency visit: the ISAR screening tool. JAGS 1999; 47: 1229-1237 CHU Dinant Godinne UCL Namur
Réf. Nutrition Diététique CHU Dinant Godinne UCL Namur Schoevaerdts D et al, La Revue de Gériatrie 2004;29:169-178 Kiné!
Facteurs influençant la durée de séjour, le plan de sortie et le risque de réadmission Risque de delirium Schoevaerdts D et al, La Revue de Gériatrie 2004;29:169-178 Contact service social
Personne âgée et fragilité ROBUSTE PA ROBUSTE FRAGILE lance PA associ,, FRAGILE DÉPENDANT Dépendant RISQUE DE DECLIN FONCTIONNEL
Intérêts d un dépistage précoce? 1. Détecter les patients âgés à risque de:» Déclin fonctionnel» Complications iatrogènes» Hospitalisation prolongée» Réhospitalisation précoce» Institutionnalisation» Décès 2. Dès l admission aux urgences, orienter le patient vers le service le plus approprié. 3. Adopter rapidement une prise en charge spécifique Repérage de facteurs prédisposant aux syndromes gériatriques (chutes, immobilisation, confusion, ) et formulation de recommandations préventives à l attention du service (médecin, soignant, ) qui accueille le patient âgé.
L hospitalisation : une menace pour les capacités fonctionnelles des patients âgés 30 % des personnes de +75 ans perdent des capacités à réaliser des AVJ à l issue de l hospitalisation 1. Pour 30 %, ce déclin fonctionnel (DF) persiste 3 mois après la sortie 2. Ce DF débute dans les 48 premières heures 3. Le DF entraîne allongement des durées de séjour et institutionnalisation 4. 1. Cornette Eur J Public Health,2006. 2. Sager, Arch Inter Med, 1996 3. Hirsch, J Am Geriatr Soc, 1990. 4. Fortinsky, J Gerontol, 1999
Nos Missions: Dépister mais aussi. - Etablir un plan de soins et fournir pendant le séjour des recommandations ciblées. - Avis multidisciplinaire complet sur appel. Syndromes gériatriques: syndrome confusionnel chute dénutrition polymédication complexe Orientation: réflexion dans le cadre d un projet thérapeutique complexe difficultés dans l orientation du patient transfert en médecine gériatrique
- Assurer un suivi hebdomadaire des problèmes G soulevés chez le patient (réunion hebdomadaire multidisciplinaire). - Communiquer et partager les résultats de l évaluation gériatrique pluridisciplinaire et le plan de soins avec les différents partenaires concernés (médecins, service social, infirmières, médecin traitant ). Rapport oral et écrit. - De diffuser l approche gériatrique dans l hôpital en partageant son expérience. 13
La liaison externe : mission transversale Médecins traitant, MRS, soins à domicile, familles Evaluation gérfiatrique standardisée Médecins traitant, MRS, soins à domicile, familles
La liaison externe La liaison externe encourage et incite à la mise en place des principes gériatriques et de l expertise pluridisciplinaire, ceci avec les médecins généralistes, les médecins coordinateurs et les prestataires de soins pour le groupe cible. La communication écrite ou orale est un point fort de cette culture. Elle vise à optimaliser la continuité des soins, afin d éviter des admissions ou des réadmissions. Elle développe des synergies et des réseaux de collaborations fonctionnelles en intra hospitalier et en extra hospitalier. Elle veille à établir la meilleure transmission des données nécessaires, ceci par écrit (mot du médecin traitant, rapport infirmier, Kiné, ergo, données administratives, ).
Equipe de liaison sur le site de Godinne Gériatres consultants: Pr SWINE ( gériatre responsable liaison) Pr SCHOEVAERDTS, Pr de SAINT-HUBERT, Dr POULAIN assistés des médecins en formation Infirmières: HAMOIR Bénédicte (infirmière coordinatrice), du BOIS d AISCHE Véronique, DETRAUX Françoise et DEMARTEAU Mélanie BOUCKHUYT Bérengère (infirmière oncogériatrique) (identification des problèmes, évaluation de l autonomie) Psychologue: VAUSE Mireille (dépistage cognitif, évaluation thymique) Logopède : BERGER Emilie (troubles de la déglutition et du langage) Kinésithérapeute: IACOVELLI Marjorie (chute, adaptation aide technique, stimulation à la prise en charge) Liaison externe et Référent hospitalier: BIETTLOT Serge Responsable Infirmier du programme de soins : TONNOIR Laurent Responsable du Département Infirmier : MARCHAL Anne
Conclusions Evolution démographique : les patients âgés hospitalisés deviennent de plus en plus nombreux. Intérêt d un dépistage précoce des patients fragiles et de l évaluation gériatrique standardisée. Dispersion des patients âgés au sein de l hôpital. Nouvelles directives du législateur : dépistage systématique et développement de la culture gériatrique. Cette approche globale et spécifique permet d établir un plan de soins soucieux du maintien et/ou du rétablissement des capacités fonctionnelles, de la qualité de vie du patient âgé.