CANCER de l ESTOMAC. Dr Kanor, Dr Mineur, Dr Houtin 7 ème Journée Carpentrassienne Vendredi 4 Décembre 2011



Documents pareils
Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

IRM du Cancer du Rectum

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Cancers de l hypopharynx

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

De la chirurgie du nodule aux ganglions

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Recommandations Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Qu est-ce que le cancer de l œsophage?

Cancer du sein in situ

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

Qu est-ce que le cancer du pancréas?

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Qu est-ce qu un sarcome?

1 of 5 02/11/ :03

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE Aspects techniques

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein

Tumeurs rectales Bilan initial et Imagerie

PROJET DE RECHERCHE. FSF 91 boulevard de Sébastopol Paris

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

VOLUMES-CIBLES Cancer Bronchique Non-à-Petites Cellules

«Les lombalgies chroniques communes à la consultation de rhumatologie du CHU de Fès»

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer colorectal

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Étude sur les délais de prise en charge des cancers du sein et du poumon

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015

Dépistage du cancer colorectal :

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

M Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

Parcours du patient cardiaque

NAVELBINE voie orale

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic

Comment traiter le reflux gastro-oesophagien?

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

La chirurgie ambulatoire dans les pays de l OCDE

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

INVESTIGATEUR PRINCIPAL. Pr Alain DEPIERRE. COORDINATION IFCT Franck MORIN. PROMOTEUR C.H.U Besançon

LA RADIOTHÉRAPIE DANS LE CANCER DU RECTUM : quand, comment et pourquoi?

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Référentiel régional Prise en charge des cancers du rein Version 1 Mars 2013

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Apport de l IRM dans la

Qu est-ce que le cancer du sein?

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

Tumeurs cutanées épithéliales et mélaniques

Le quizz des stats. Xavier Paoletti. Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

La formation comme levier de changement des pratiques

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Le traitement chirurgical du cancer bronchique non à petites cellules

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS Lyon

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

MIEUX COMPRENDRE VOTRE TRAITEMENT. LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Voies Aéro-Digestives Supérieures

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. juin 2009

Le cancer du poumon 2/18/2015. Radio-oncologue CSSS Gatineau. Stéphanie Ferland B.pharm, MD, MSc, FRCPC

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie

Propositions de l Assurance Maladie sur les charges et produits POUR L ANNÉE 2013

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

clinique d un médicament

Pascal Thomas, pour la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire.

Transcription:

CANCER de l ESTOMAC Dr Kanor, Dr Mineur, Dr Houtin 7 ème Journée Carpentrassienne Vendredi 4 Décembre 2011

On aurait pu dire 4 ème rang mondial : poumon,sein,colon 2 ème rang des cancers digestifs France 2008 : 6 646 nouveaux cas par an 4 575 Dc Diminution de 30% de l incidence en 20 ans H / F = 2, age moyen 70 ans

On aurait pu dire aussi Clinique : dyspepsie masse palpable Endoscopie : aspect classique, 80 % proximal, 20 % distal Histologie : tubulaire,papillaire,mucineux,bague à chaton,lymphome Bilan extension : echo endoscopie, scanner TAP Chirurgie, Chimiothérapie Pronostic : 15 % à 5 ans et je cède la place au Dr

Une petite histoire. Chapitre 1 Mr D maçon portugais, 39 ans Gros travailleur et gros fumeur mais pas d alcool Epigastralgies banales Gastroscopie sans anesthésie : pas grand-chose 5 biopsies Histologie : Séquence bien connue : Gastrite chronique atrophique métaplasie intestinale dysplasie K Hélicobacter pylori positif

Une petite histoire. Chapitre 2 HP + : risque multiplié par 6, 100 GCA HP+ 1 cancer TOUJOURS ERADIQUER : trt séquentiel : - IPP matin et soir 10 jours - clamoxyl 5 jours - puis clarythromycine et métronidazole 5 jours efficacité 90 % bientôt Pylera ( cyclines + flagyl + bismuth VERIFIER ERADICATION puis inhibiteurs pompe à protons

Une petite histoire. Chapitre 4 Les années passent et 3 ans plus tard Mr D. amaigri, asthénie, fume toujours Vraie consultation : - a vécu 30 ans au Portugal : consommation morue séchée - pére cancer gastrique : 10 % ont un ATCD familial risque multiplié par 3 si atcd 1er degré cs oncogénétique si K avant 40 ans Nouvelle gastrosocpie :

Une petite histoire Chapitre 3! Le problème du cancer superficiel.

Une petite histoire Chapitre 3! On n est pas bon 6 fois moins qu au Japon 1 cancer superficiel tous les 8 ans ou tous les 4000 examens vigilance!!! Important car possiblement résécable par endoscopie

Une petite histoire Chapitre 3! Critères de résécabilité repose sur aspect endoscopique, histologique et echoendoscopique par minisonde : - ADK intestinal,non ulcéré, inf à 2 cm - cancer intramuqeux sur pièce exérèse Donc le rechercher et ne pas confier le patient trop vite au chirurgien

Finalement. Dépistage de masse? Ciblé? Individuel? Prévention primaire Gastrosocpie dans de bonnes condititons Attention à l histologie et à la surveillance HP Cancer superficiel Penser à la résection endoscopique Mais souvent la chirugie s imposera

Mais au fait à qui la faute? Au gastroentérologue rate cancer superficiel? Au patient oublie la surveillance? HP et sa dysplasie? Alcool? Tabac? Alimentation? Famille?

Facteurs de risques (1) Pas l alcool!!! ( sauf cardia ) Oui le tabac encore et toujours Pauvre portugais Obésité pour le cardia ( rgo ) Gastrectomie partielle,polypes adenomateux sup à 2 cm, Gastrectomie partielle,polypes adenomateux sup à 2 cm, maladie de biermer et de menetrier

Facteurs de risques (2) Ah la famille!! : - 10 % ont un ATCD familial - risque multiplié par 3 si atcd 1er degré - cs oncogénétique si K avant 40 ans - HNPCC donc faire coloscopie? - cancer gastrique diffus héréditaires : autosomique dominant

Mr le prix nobel : HP Séquence bien connue : Gastrite chronique atrophique, métaplasie intestinale, dysplasie et K Pangastrite, prédominance corps,atrophie sévère 100 GCA HP+ 1 cancer HP + : risque multiplié par 6? que faire de ce prix nobel bien encombrant

Attitude face à HP Recherche systématique avec 5 biopsies Degré atteinte histologique ++++ TOUJOURS éradiquer : trt séquentiel ( 90 % ), bientôt Pylera ( cyclines + flagyl + bismuth ) et vérifier éradication Puis surveillance selon degré d atrophie Tous les 3 ans et la métaplasie???

Une petite histoire Chapitre 3! C est celui qu on a sauté : le cancer superficiel On n est pas bon 6 fois moins qu au Japon 1 cancer superficiel tous les 8 ans ou tous les 4000 examens vigilance!!! Important car possiblement résécable par endoscopie Critères de résécabilité repose sur aspect endoscopie, histologie et echoendoscopie par minisonde : - ADK intestinal,non ulcéré, inf à 2 cm - cancer intramuqeux sur pièce exérèse Donc le rechercher et ne pas confier le patient trop vite au chirurgien

Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne Prise en charge chirurgicale de l ADK gastrique Critères de qualité de la chirurgie pour cancer gastrique ( HAS, INCa)

Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne Pronostic dépend du stade TNM

Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne Bilan PREop (1) TDM

Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne Bilan PREop (2) ECHOENDOSCOPIE

Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne Cancer proximal (JOG) Cancer distal

ADK superficiels ADK à cellules indépendantes (linite) Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne

Résection gastrique Gastrectomie: Totale ; 4/5è Marges : 5cm sup; 3cm inf Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne Gouzi JL, Hugier M, Fagniez PL & al. Total vs &Subtotal gastrectomy for adenocarcinoma of the gastric antrum Ann Surg 1989 Feb: 162-6

Rétablissement de la continuité digestive (I) Billroth II Anse en Y de Roux Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne

Rétablissement de la continuité digestive (II) Billroth II Anse en Y de Roux Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne

Curage ganglionnaire Facteur pronostique principal JRSGC : groupes ggl N1 (1-6) N2(7-11) N3 Sà5 70% N- 30% N1 5% N2 Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne Japanese Research Society for Stomach Cancer. General rules for gastric cancer study surgery and pathology. Jpn Journal of Surgery 1981;16:127-39

Curage ganglionnaire D1 (1-6), D2 (1-11) +splénectomie, D3 15ggl «D1,5» Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne Bonenkamp JJ & al. Extendede lymph-node dissection for gastric cancer. NEJM 1999 Mar 25;340:908-14

Résection R0 50% de la Sà5 si R1 > 50% envahissement des organes de voisinage Résection monobloc Sauf méta hépatiques carcinose péritoine linite gastrique Résection palliative Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne Martin RC, Jaques DP & al. Extended local resection for advanced gastric cancer: increased survival vs increased morbidity. Ann Sirg 2002 Aug 236: 159-65

Chirurgie = ttt principal de l ADK non métastatique 20% de survie à 5 ans pour les cancer infiltrants Cancer de l Estomac 7è Journée Carpentrassienne Traitements PERIOPERATOIRES +++

Cancers gastriques 2011 journée Carpentrassienne Vendredi 03 décembre 2011 L Mineur Unité de cancérologie digestive Institut Sainte Catherine

Chimio néoadjuvante ou RTCTpostop des cancers gastriques Diagnostic d un cancer de l estomac A Chimiothérapie préopératoire 3 mois Evaluation de la réponse apres chimiothérapie néoadjuvante fibroscopie, scanner TAP, ACE, CA199 clinique CHIR Chimiothérapie Post-opératoire 3 mois B CHIR Radio Chimio Post-op Indication des traitements adjuvants ou néoadjuvants Tous sauf T1T2N0

Chemoradiotherapy after Surgery Compared with Surgery Alone for Adenocarcinoma of the Stomach or Gastroesophageal Junction N Engl J Med 2001 42% 30% 5ans

Radiochimiothérapie postopératoire du cancer de l estomac opéré Données à 11 ans de l essai INTO116 (SWOG 9008) Survie globale Survie sans récidive % 100 5-FU + leucovorin + RT Observation N 282 277 Events 211 231 Median in Months 35 27 % 100 5-FU + leucovorin + RT N 282 Events 213 Median in Months 27 80 P =.0051 80 Observation 277 239 19 60 60 P <.0001 40 40 20 20 0 0 24 48 72 96 120 144 168 192 0 0 24 48 72 96 120 144 168 192 Months after Registration Months after Registration HR (IC95%) p SG SSR 1,31 (1,09-1,39) 1,52 (1,25-1,53) 0,005 <0,001 J.S. Mac Donald et al., ASCO 2009, A 4515

Les adénocarcinomes gastriques Les récidives loco-régionales Problème non résolu par le curage D2 T3T4 26% 54% N+ N RLR seule RLR et M+ RLR T M+ S à 5ans Bonenkamp D1 380 13% 23% 36% 7% 45% Bonenkamp D2 331 11% 16% 27% 16% 47% Macdonald CHIR 275 29% NP NP 18% 30% Macdonald CHIR et RTCT 281 19% NP NP 33% 42% 69% de T3T4 84% N+ D2 D2 10%, D1 36% D2 54%

Meilleur ciblage, scanner de repérage avant chirurgie, fusion d images.

Chimiothérapie périopératoire ++++++ Amélioration de la survie globale siginificative Deux études randomisées Survie à 5 ans 23 vs 36% et 24 vs 38% Pour toutes les tranches d âge Traitement moins lourd que la RTCT postopératoire Selection des patients qui feront des métastases rapidement Si réponse amélioration du statut général avant chirurgie

Chimio néoadjuvante ou/et RTCTpostop des cancers gastriques A Chimiothérapie préopératoire 3 MOIS CHIR Chimio Post-op 3 mois Diagnostic d un cancer de l estomac Evaluation de la réponse apres chimiothérapie néoadjuvante fibroscopie, scanner TAP, ACE, CA199 clinique? Comment choisir si apres chirurgie ptpn mauvais? Ex pt3pn2mo avec 6 ganglions positifs R0 réponse histologique faible B CHIR Radio Chimio Post-op

CONCLUSIONS Privilégier la chimiothérapie périopératoire encadrant la chirurgie +++++ Conserver la radiochimiothérapie postopératoire Si patient opéré en urgence avec staging anapath défavorable Si mauvais staging préopératoire Si staging anapath défavorable après CT (rcp+++++) Essais thérapeutiques sujets jeunes Essai NESC CT et RTCT préopératoire puis chirurgie