z z + z z z (OS). Quelle conjecture apparaît, relativement au point M? COMPLEXES Démontrer que le nombre est réel, quel que soit α

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Transcription:

COMPLEXES Exercice Asie Juin 99 : Pour tout nombre complexe Z, on pose P(Z) Z a : Factoriser P(Z). b : En déduire les solutions dans l'ensemble C des complexes de l'équation P(Z) 0. c : Déduire de la question précédente les solutions dans C de l'équation d'inconnue : + : a : Le plan complexe (P) est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ). Unité graphique 5m. Placer les points A, B et C d'affixes respectives : i i a, b et c +. 5 5 5 5 b : Démontrer que les points O, A, B et C sont situés sur un cercle, que l'on déterminera. : Placer le point D d'affixe d 0,5. Exprimer sous forme trigonométrique le nombre complexe ' a c défini par : ' d c CA En déduire le rapport. CD Quelle autre conséquence géométrique peut-on tirer de l'expression de '? Exercice Polynésie Juin 99 Le plan complexe (P) est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ). Unité graphique cm. C désigne l'ensemble des nombres complexes. : Résoudre, dans C, l'équation (E) : 8 0. : On considère dans le plan (P) les points A, B et C d'affixes respectives : A + i, B, C i. a : Ecrire A et C sous forme trigonométrique. b : Placer les points A, B et C. c : Déterminer la nature du triangle ABC. : On considère l'application f du plan dans lui même qui à tout point M d'affixe associe le point M' d'affixe ' telle i que : ' e. a : Caractériser géométriquement l'application f b : Déterminer les images des points A et C par f. En déduire l'image de la droite (AC) par f. Exercice Guadeloupe Guyane Martinique Juin 99 Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ). On considère le point A d'affixe et, pour α appartenant à I [0 ; [, le point M d'affixe e i α. On désigne par P le point d'affixe + et par Q le point d'affixe. : A partir du point M, donner une construction géométrique du point P et une construction géométrique du point Q. Les point, A, M, P et Q seront placés sur une même figure. : Déterminer l'ensemble des point P, pour α appartenant à I. Tracer cet ensemble sur la figure précédente. : Soit S le point d'affixe + +, où désigne toujours l'affixe du point M. Construire S, en justifiant la construction. : Dans le ces où S est différent de 0, tracer la droite (OS). Quelle conjecture apparaît, relativement au point M? + + Démontrer que le nombre est réel, quel que soit α appartenant à I. Conclure sur la conjecture précédente. Exercice : Pondichéry Mai 999 : Résoudre dans C l'équation + + 0. On désignera par la solution dont la partie imaginaire est positive et par l'autre solution. : a : Déterminer le module et un argument de chacune de ces solutions. b : Déterminer le module et un argument du nombre complexe. : Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal direct (O ; u, v ) (unité : cm), on considère le point M d'affixe ( + i), le point M d'affixe ( i), et le point A d'affixe. a : Déterminer l'affixe du point M, image de M par l'homothétie h de centre A et de rapport. b : Déterminer l'affixe du point M, image de M par la rotation r de centre O et d'angle. c : Placer dans le même repère les points A, M, M, M et M. d : Calculer. e : Soit I le milieu du segment [M M ] et M 5 le symétrique de M par rapport à I. Montrer que les points M, M, M 5 et M forment un carré. Exercice 5 : France Métropolitaine Juin 999 Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ). : Résoudre dans C l'équation () :. On donnera le module et un argument de chaque solution. : Résoudre dans C l'équation () : i. On donnera la solution sous forme algébrique. : Soit M, A et B les points d'affixes respectives :, et. On suppose que M est distinct des points A et B. a : Interpréter géométriquement le module et un argument de. b : Retrouver géométriquement la solution de (). : a : Montrer, à l'aide d'une interprétation géométrique, que toute solution de l'équation dans C : i où n désigne un entier naturel non nul donné, a pour partie réelle. b : Résoudre dans C l'équation () : cherchera les solutions sous forme algébrique. n i. On

Exercice 6 : Amérique du Nord Juin 99 Le plan orienté est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ), l'unité graphique étant cm. On considère les points A et B d'affixes respectives : a et b i e. Le point C est l'image du point B par la rotation de centre O et d'angle. : a : Calculer l'affixe c du point C sous forme exponentielle puis sous forme trigonométrique. b : Soit I le milieu du segment [AC]. Calculer l'affixe du point I. c : Faire une figure. : a : Prouver que les droites (OI) et (OB) sont confondues. b : Ecrire sous forme trigonométrique l'affixe du point I. c : sont exigées. Déterminer cos et sin. Les valeurs exactes On indique que + 6 +. Exercice 7 :D'après France Métropolitaine Septembre 98 : On considère le polynôme P défini par : P() 6 + 6. a : Montrer que l'équation (E) : "P() 0 " admet une solution dans IN, ensemble des entiers naturels. b : Donner alors une factorisation de P() puis résoudre l'équation (E) dans C, ensemble des nombres complexes. On appelle a la solution entière de (E), b la solution de (E) dont la partie imaginaire est positive et c la solution de (E) dont la partie imaginaire est négative. c : Que peut-on dire de b et c? Dans le plan muni d'un repère orthonormal direct (O ; u, v ), un point M est défini par son affixe. On note alors M(). : Soient les trois points A(a), B(b) et C(c). a : Calculer les distance AB, AC et BC. Que peut-on en déduire concernant le triangle ABC? b : Montrer qu'il existe une rotation r de centre A telle que r (B) C. Donner l'angle α de cette rotation. c : Soit I le milieu du segment [AB]. Quelle est l'image J de I par r? Que peut-on dire des droites (BC) et (I J)? : On définit les deux rotations r et r de centre respectifs B et C et d'angle α. a : Déterminer l'image de B par (r o r o r ), composée des trois rotations. b : Que peut-on dire de (r o r o r )? Exercice 8 :D'après Asie Juin 97 On considère le plan complexe (P) muni d'un repère orthonormal direct (O ; u, v ). K est le point de coordonnées ( ; 0) et L celui de coordonnées (0 ; ) : Soit le polynôme P tel que, pour tout de C, ensemble des nombres complexes, P() + 6 Calculer P(). Donner alors une factorisation de P() puis résoudre l'équation P() 0 dans C. : On note a la solution de l'équation ci-dessus dont la partie imaginaire est strictement positive et b le conjugué de a. Soient A, B et C les points d'affixes respectives a, b et. Soit I le milieu de [AB]. a : Montrer qu'il existe une rotation r de centre O telle que R(K) L. Quel est son angle? b : Déterminer l'affixe du point r(b). En déduire la nature du quadrilatère OACB. : Soit f l'application de (P), privé du point C, dans (P) qui, au point M d'affixe ( ), associe le point M' d'affixe ' ( + i) définie par : '. a : Déterminer f (A) et f (B). Déterminer le point E tel que f (E) C. b : Quelles distances représentent les réels ( + i ) et? En déduire que, si M appartient à la médiatrice de [AC] alors M' appartient à un cercle dont on donnera le centre et le rayon. Exercice 9 : Dans le plan muni d'un repère orthonormal direct (O ; u, v ), les point A, B, C, D ont pour affixe respectives + i,7 i, 7 i,8 i. ) Quelle est la nature du triangle ABC? ) Démontrer que A,B,C,D sont sur un même cercle. ) A tout point M d'affixe, avec non nul, on associe 0 le point M' d'affixe ' tel que '. Ecrire sous forme algébrique les affixe a', b', c' des points A',B',C' (respectivement associés A, B et C). c' Vérifier que. b' En déduire une mesure de l'angle ( A' B', A' C' ) Que peut-on en déduire pour les points A',B',C' Exercice 0 : Le plan complexe (P) est rapporté à un repère orthonormé (O ; u, v ). A tout point M d'affixe x + i y, on associe le point M' i d'affixe ' x' + i y' tel que : '. + i On définit ainsi une transformation T de (P) dans (P).. Pour quelle valeur de, ' n'est-il pas défini? i Vérifier que ' +. + i Montrer que T est la composée de transformations simples. Expliciter toutes ces transformations. Quel est le point n'ayant pas d'antécédent par T? Quelle est l'image par T de l'axe des ordonnées? de l'axe de abscisses? On définit les transformations T par ' et T par ' i.. a : Quelle l'image du cercle C de centre O (;0) et de rayon R par T? b : Quelle l'image de la droite D d'équation y x + par T? c : Quelle est l'image du cercle C de centre O ( 0,5 ; 0,5) et de rayon R par T? d : Quelle est l'image de la droite D d'équation x 0,5 par T? En utilisant les questions précédentes, déduire l'image du cercle C de centre Ω (; ) et de rayon R par T. De même, en déduire l'image de la droite D d'équation y x par T.. On pose i + e i θ, où q appartient à [0 ; ]. a : ' est-il défini pour toutes les valeurs de θ? b : Calculer ( i). En déduire la courbe décrite par M quand θ varie de 0 à. c : Déterminer l'ensemble des points M' quand θ varie de

0 à. Complexes et Transformations du Plan : Dans tous les exercices, le plan complexe (P) est muni d'un repère orthonormé direct (O ; u, v ). Un point M d'affixe a donc pour coordonnées (x ; y) avec x + i y, x et y réel. On utilise alors la notation M() pour indiquer que est l'affixe de M.. Si f est une fonction de (P) dans (P), on identifiera f (M) et f () pour simplifier la rédaction. Exercice : Asie (juin 00) Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u, v ). On appelle f l'application qui à tout point M d'affixe ( différent de ) du plan associe le point M' d'affixe ' telle i que : '. + Soient A, B et C les points d'affixe respectives : a, b i, c i Soit C' l'image du point C par f. Donner l'affixe c' du point C' sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique. Calculer l'affixe d du point D ayant pour image le point D' d'affixe d'. Pour tout nombre complexe différent de on note p le module de ( + ), (c'est à dire + p) et p' le module de ' + i (c'est à dire ' + i p') a) Démontrer que, pour tout nombre complexe différent de, on a : p p' 5. b) Si le point M appartient au cercle (C) de centre A de rayon montrer alors que M' f (M)appartient au cercle (C') dont on précisera le centre et le rayon. Pour tout nombre complexe différent de, on considère le i nombre complexe µ tel que : µ. + a) Interpréter géométriquement l'argument du nombre complexe µ. b) Montrer que ' i µ. c) Déterminer l'ensemble (Γ) des points M d'affixe telle que ' soit un réel non nul. d) Vérifier que le point D appartient aux ensembles (Γ) et (C) Représenter les ensembles (Γ), (C) et (C') en prenant cm pour unité graphique. Exercice : a) On pose. Démontrer que + j + j 0 b) Soit un triangle MNP du plan complexe. On note m, n, p les affixes des points M,N,P Démontrer l'équivalence des propositions suivantes : le triangle est équilatéral direct n p m n j m + j n + j n 0. ) Soit un triangle direct ABC. On construit à l'extérieur de celui-ci,les triangles directs BDC, CEA, AFB. On note d, e, et f les affixes des points D, E, et F. Démontrer que le triangle DEF a même centre de gravité que le triangle ABC ) Soient G, H, K les centres de gravité respectifs des triangles BDC, CEA, AFB. On note g, h et k les affixes des points G, H et K. a) Démontrer que le triangle GHK est équilatéral direct. b) Démontrer que le triangle GHK a même centre de gravité que le triangle ABC. Exercice : On définit l'application f de (P) dans (P) qui à M() associe M'(') tel que : ' i +. a : Montrer que f possède un point fixe A. On note a l'affixe de A. b : Vérifie que a + i. c : Montre alors que : ' a i( a) d : Quelle est la nature de l'application f? Exercice : On définit f de (P) vers (P) par : "f (M) M' si et seulement si, + i ' où M() et M'(') " a : Quel est le seul point A de (P) à ne pas avoir d'image par f? b : Quel est le seul point B de (P) à ne pas avoir d'antécédent par f? c : Quelle est l'image de l'axe (O ;v) par f? d : Quelle est l'image du cercle de centre O et de rayon R par f? e : Quel est l'ensemble des points M() tels que ', affixe de f (M), soit réel? Exercice 5 : On définit f de (P) vers (P) par "f (M) M' si et seulement si ', où M() et M'(')". a : Déterminer f (A), f (B) et f (C) avec A( + i), B( i) et C( + i). b : Déterminer les antécédents de E( 5) par f. c : Déterminer l'ensemble des points M tels que f (M) soit sur l'axe (O ; u ). d : Déterminer l'ensemble des points M tels que f (M) soit sur l'axe (O ; v ). e : Déterminer l'ensemble des points M tels que f (M) soit sur le cercle de centre O et de rayon R. f : Déterminer l'ensemble des points M tels que f (M) soit sur le cercle de centre E() et de rayon R'. Exercice 6 : f est la similitude directe de centre A( ; ), d'angle et de rapport k. a : Pour M point du plan d'affixe, déterminer l'affixe ' de f (M). b : Déterminer l'ensemble des points M tels que l'affixe de f (M) soit imaginaire pur. c : Déterminer l'ensemble des points M tels que f (M) ait pour affixe un complexe de module. Exercice retour à l'énoncé : a : ( )( +) ( )( + )( i )( + i ) b: Les solutions de l'équation P() 0, dans C, sont donc:,, i et i.

+ c: D'après la question précédente, l'équation + + + peut s'écrire : ou ou i ou + i. Ce qui fournit les valeurs: ou 0 ou 5 5 i ou 5 + 5 i : a: Sans difficultés, on place les points! b: a + b + c + 0 + Les quatre points O, A, B, C appartiennent au cercle de centre K ( ; 0) et de rayon r. i + a c : 5 5 (9 + i) + i d c i + 6 i + i + 5 5 ( + i) ( i) ( i) cos + i sin 5 CA On en déduit que le rapport CD On peut aussi en déduire que l'angle ( CA, CD ) à une mesure de. Comme de plus le triangle ACO est rectangle en C (car OA est un diamètre du cercle de centre K et de rayon ), on peut dire que la droite (CD) est une bissectrice des droites (CO) et (CA). Exercice retour à l'énoncé : "" est solution évidente, on factorise avec ( ), puis on obtient les deux autres solutions. Comme par miracle, on retrouve les trois nombres complexes de la question suivantes. : a: A cos + i sin et C cos + i sin b: Sans problème. c: On remarque que : A B A B. Donc le triangle ABC est équilatéral. : a: f est simplement la rotation de centre O et d'angle. b: On remarque alors que F(A) C et F(C) B. Par une rotation, l'image d'une droite est une droite, donc, l'image de la droite (AC) est la droite (BC). Exercice retour à l'énoncé On appelle S le cercle de centre O et de rayon. Par définition, le point M est un point quelconque de S. : Le point P s'obtient, à partir du point M, par la translation de vecteur u. Le point Q s'obtient par la rotation de centre O et d'angle α car l'affixe de Q est e i α. On obtient simplement Q à l'aide d'un compas en suivant les étapes suivantes: - On place M sur le cercle S. - On trace le cercle de centre M et de rayon AM. - On obtient deux points d'intersection, en général, entre ce cercle et S. Le premier point est A. Le second point est le point Q. Remarque que, par construction, on ne peut avoir A Q que si A M ou A et M diamétralement opposés sur le cercle S. : On sait que par une translation T de vecteur k, l'image d'un cercle de centre X et de rayon r est le cercle de centre T(X) et de rayon r. Par la translation de vecteur u, l'image de O est A. Donc l'image du cercle de centre O et de rayon r est le cercle de centre A et de rayon. Comme M parcourt le cercle de centre O et de rayon, on en déduit que l'ensemble des points P est le cercle de centre A et de rayon. : Pour construire le point S, on suit les étapes suivantes: - On place M sur le cercle S. - On place le point Q obtenue par la rotation de centre O et d'angle α.(voir la construction précédente) - On place le point K tel que OMKQ soit un parallélogramme. - On applique à K la translation de vecteur u. Et là, on obtient S. : On remarque que le point M est sur la droite (OS). + + Pour le vérifier, il suffit de montrer que + + Or, est réel. + +, et comme cos(α) + i sin(α), l'inverse de est son conjugué. D'où + cos α + + cos α + Cette expression est bien réelle, les trois points O, S et M sont bien alignés. Exercice retour à l'énoncé : Cette équation est du second degré et a pour discriminant 8. Ses racines sont donc + i et i. : a: Ces deux complexes ont pour module. Comme cos et sin, on peut alors écrire ces deux complexes sous leur forme trigonométrique: + i (cos + i sin ) et i (cos + i sin ) b: Comme et ont même module, le rapport module. De plus, un argument de est, on peut dire qu'un argument de soit Ce qui montre que cos a pour et un argument de est est : + i sin i

donc. : Rappel: Soit l'homothétie h de centre A d'affixe a et de rapport k. Pour tout point M du plan d'affixe, M' h(m) AM' k AM l'affixe de M' h(m) est : ' a + k ( a). Soit la rotation,de centre A, d'affixe a, d'angle α. Pour tout point M du plan d'affixe, l'affixe de r(m) est : ' e i α ( a) + a. a: L'affixe de M est : [ ce qui donne : [ ( i) + i ( + i) ] + ] + i b: L'affixe de M est e i ce qui donne : i ( i) ( + i). c: figure sans difficultés. d: i. donc arg ( ) soit ( M M, M M ) ( ) Les droites (M M ) et (M M ) sont orthogonales. + e: L'affixe de I est : I. L'affixe de M 5 est : 5 I ( + i). On constate alors que : 5 5 On a donc un quadrilatère dont les côtés ont même longueur donc qui est un losange. De plus, d'après la question précédente, le triangle M M M est rectangle en M. Le losange possède un angle droit, c'est donc un carré. Exercice 5 retour à l'énoncé : L'équation () peut s'écrire : ² + 0. Equation du second degré de discriminant. Les solutions sont ( + i ) et ( i ). Le module des ces deux solutions est. La première a un argument égal à, la seconde a un argument égal à. : L'équation () s'écrit: i i, ou encore ( i ) i i ( i ) ( + i) i et finalement +. i : a: a pour argument l'angle ( MA, MB ) et pour module le rapport des longueurs MA et MB. b: La solution de l'équation () correspond au point M tel que l'angle ( MA, MB ) et tel que M soit équidistant des points A et B. On le construit en plaçant les points A et B, puis en traçant le cercle de diamètre AB, puis la médiatrice de [AB]. On obtient deux points d'intersection entre ce cercle et cette droite. L'un correspond à l'équation (), l'autre, à l'équation i. Remarquons que la médiatrice de [AB] est la droite d'équation x. Cette petite remarque permet de finir l'exercice. : a: Toute solution de considérant les modules : n n i doit vérifier, en i. Comme n si et seulement si, on en déduit que toute solution de l'équation doit vérifier :. Ceci signifie que le point M d'affixe est équidistant des points A et B, donc que son abscisse est égale à, donc que la partie réelle de est bien. b: D'après la question précédente, toute solution de cette équation doit avoir une partie réelle égale à. Donc, les solutions sont de la forme : + i y, où y est un réel. + i y L'équation s'écrit alors: i + i y Ce qui donne : ( + i y) i ( + i y) i y y i( + i y y ) y i y y + i ( y ) D'où, en comparant les parties réelles et imaginaires: y y soit y y 0 Les solutions de cette dernière équation sont: + y et y. D'où, la forme algébrique des solutions de l'équation (). + + i et + i Exercice 6 retour à l'énoncé Rappel: On sait que, si A a pour affixe a, et si r est la rotation de centre A et d'angle α, alors, M étant d'affixe et M' d'affixe ', on a: r(m) M' si et seulement si ' a + e i α ( a). i : a: r(b) C, donc : c b e, d'où, comme b e, i i i c e e e 6. i Comme on sait que cos 6 et que sin 6, on en déduit la forme algébrique de c : c + i b: I est le milieu de [AC], donc, comme est l'affixe de A et c est l'affixe de C, on a: 5

A + C I + + i i : a: b e a donc r(a) B. On sait que r(b) C. Donc l'image par r du segment [AB] est le segment [BC]. Comme une rotation est une isométrie du plan (conservation des distances), on en déduit que AB BC. De plus, O étant le centre de la rotation, on a: OA OB OC. Donc, la droite (OB) est la médiatrice du segment [AC].(ensemble des points équidistants à A et C) De plus, on a AI CI, car I est le milieu de [AC]. Donc I est sur la médiatrice de [AC]. D'où, (OI) (OB). b: La forme trigonométrique de I est : I I.(cos + i sin ) où I 6 +. c: Une équation de la droite (OI) est : x ( + ) y ou encore y ( ) x Comme B est sur la droite (OI), ses coordonnées vérifient l'équation précédente. De plus, comme OB, et que cos et sin sont positifs, on peut dire que les coordonnées de B sont les solutions du système suivants : x ( x + y x > 0 y > 0 + ) y Ceci conduit à : y ² ( 8 + ) et donc à : y et donc : ( + ) 6 + x ( + ) y D'où les valeurs exactes : 6 + cos 6 + 6 6 et sin Exercice 9 retour à l'énoncé : On remarque que, d'après les propriétés de base sur les Nombres Complexes, que : AB b a, BC c b et AC c a Comme a + i et b 7 i, on a : b a i d'où b a De même + 5 b a 0 et c a 5 On voit alors que BC AB + AC. Le triangle ABC est donc rectangle en A. : ABC étant rectangle en A, le milieu de [BC] est le centre du cercle circonscrit à ABC. Le milieu E de [BC] a pour affixe e (b + c)/ i. Un simple calcul montre que le rayon de ce cercle est R 5. DE e d 5 donc D appartient au cercle de centre E de rayon 5. : Résultat : a' i ; b' 5 7 + i 5 c' 5 + i 5 7 d ' + i On calcule alors: 6 + i c' 5 5 b' 8 6 + i 5 5 On en déduit qu'un argument de ce nombre complexe est 0 (modulo ) c' or arg ( A' B', C ' B' ) donc ( A' B', C ' B' ) 0 ( ) b' Les points A', B' et C' sont donc alignés Exercice 0 (indications) retour à l'énoncé Pour des raisons de commodités, on identifie M et son affixe. Ainsi, on notera indifféremment T() ou T(M) l'image de M par T. : De la définition même de T, on voit que la seule valeur pour laquelle ' n'est pas défini est i : Sans difficultés : : On remarque que T se décompose en trois transformations simples : f : ( + i), g : i, h : / et t : +. On a : T t o h o g o f. : Le seul point d'ayant pas d'antécédent est le seul point M' d'affixe ' n'admettant aucune solution à l'équation : T(M) M'. On voit alors que c'est le point d'affixe. 5 : L'axe des ordonnées est l'ensemble des points M d'affixe telle que soit imaginaire pur : i y, avec y réel. On a donc : i y i y T() ce qui donne : T() i y + i y + Pour tout y, T() IR et T() On voit alors que lorsque M parcourt l'axe de ordonnées (sauf le point d'affixe i), T(M) parcourt la droite des abscisses (sauf le point d'affixe ). L'axe des abscisses est l'ensemble des points M d'affixe telle que soit réel x, avec x réel. On a donc : x i x + i x T(). x + i x + On cherche donc les complexes Z X + i Y, (X et Y réels) tels x i qu'il existe x réel tel que : Z X + i Y x + i x i Z + Z x i Z (x + i) x i x + i Z [( X + ) + i Y ][( X ) i Y ] x i [( X ) + i Y ][( X ) i Y ] x i x ( X + ) ( X ) Y ( X ) ( X ) i Y X i ( X ) x i X x IR, X + i Y 0 x + i ( X ) X T(M) décrit le cercle de centre O et de rayon R 6 : a : C est l'ensemble des points M(x ; y) tels que : (x ) + y, ou encore : x + y x. x i y x i y Or, ', x + y x 6

y donc : ' i x On en déduit que l'image de C par T est la droite d'équation "x 0,5" Attention, T n'est pas définie en O. b : On cherche l'ensemble des Z X + i Y de la forme : Z, on encore x + i (x + ) x + i ( x + ) X + i Y X Y soit x et x + X X Ceci donne alors : X Y + X X ou encore : X + X 0, Soit : X + + Y + On obtient alors le cercle de centre B( 0,5 ; 0,5) et de rayon excepté le point O! c : L'application T n'est rien d'autre que la composée de l'homothétie de centre O et de rapport, et de la rotation de centre O et de mesure. L'homothétie transforme le cercle C en le cercle C' de centre h(o ) O' de coordonnées ( ; ) et de rayon R' R. La rotation transforme le cercle C' de centre O' et de rayon en le cercle de centre r(o' ) E et de même rayon. L'image de C par T est donc le cercle de centre E( ; ) et de rayon. d : Même principe. L'image de D est la droite D' d'équation "y " 7 : Pour obtenir l'image de C par T, on applique d'abord : i : la translation de vecteur v, qui correspond à l'application f : Or, f (C) C. ii : Puis l'application T. Or T (C ) est la droite D : "x 0,5 " iii : Puis l'application T. Or T (D ) est la droite D d'équation "y " iv : Puis l'application t() +, Or, (c'est la translation de vecteur u), on a t(d) D. Donc, l'image de C par T est la droite D' d'équation "y " 8 : Pour l'image de D (y x) par T s'obtient de la même façon : i : On applique f : Or f (D) droite D d'équation "y x + " ii : Puis on applique T. Or T (D ) C iii : Puis applique T : Or T(C ) cercle de C' centre E( ; ) et de rayon iv : Puis on applique t()+. Or, t(c') cercle C" de centre F(0 ; ) et de rayon. Donc, l'image de D par T est le cercle C". (centre F(0 ; ) et rayon ). 9 : a : T() ' est défini si et seulement si : i + e i θ i, ou encore : e i θ. Comme θ est dans [0 ; [, ceci conduit à θ b : ( i) i + e i θ + i e i θ. On en déduit que M décrit le cercle de centre U( ; ) et de rayon. c : C'est la même question que la question 7. 7 Exercice ASIE Juin 00 retour à l'énoncé Un simple calcul montre que l'affixe de f (C) est : c' i Le module est alors : c' On a alors c' c' i donc un argument de c' est : Arg c' on a alors c' (cos Forme trigonométrique de c' 5 5 5 + i sin ) Il suffit de résoudre l'équation f (). On obtient alors d + i. p + et p' ' + i. a) Si est différent de, alors : p p' + ' + i. i + i or ' + i + i + + donc ' + i donc p p' 5 + i + 5 + b) M appartient au cercle de centre A et de rayon si et seulement si AM. en passant par les affixes des points, AM +. D'après la question précédente, en prenant p, on a alors : + + i p' d'où : p' 5. 5 La distance CM' est donc. M' appartient donc au cercle (C') de centre C et de rayon a) L'argument de µ est l'angle (MB, MA ). Cela correspondant à l'angle en M du triangle AMB. b) C'est un simple calcul sans difficulté en remarquant que i. c) Comme ' i µ, on peut dire que l'on obtient le point d'affixe ' à partir du point d'affixe µ par la rotation de centre O et d'angle. Dire que ' est un réel revient à dire que µ est un imaginaire pur. Donc qu'un argument de µ soit ou. Donc, d'après le résultat de la question : a), que le triangle (AMB) soit rectangle en M. Donc, que le point M appartient au cercle de diamètre [AB] moins le point A. L'ensemble (F) est donc le cercle de diamètre [AB] auquel on retire le point A. d) Comme f (d) et que a d (simple vérification!) on peut dire que D appartient bien à (F) et à (C).

g b + d + a : h c + e + a : k a + f + b. i Pour simplifier, posons u e. Les triangles BDC, CEA et AFB sont équilatéraux directs, on a donc les relations : (c b ) u (c d ) : (e a) u (c a) : (a f ) u (a b ) Or, h k (e a ) + (c b) + (a f ) h k u [(c a) + (c d ) + (a b)] D'où h k u [( b + d + a ) ( c + e + a )] h k u [ g k ] h k Comme u j, on a bien j g h GHK est bien équilatéral direct. Exercice retour à l'énoncé. a : On remarque que j et que j (+ j + j )( j) Comme j est distinct de, on a bien + j + j 0 b : Le triangle MNP est équilatéral direct si et seulement si l'image de P par la rotation r de centre N et d'angle est M. i La forme complexe de cette rotation est : ' e ( n) + n En particulier, MNP est équilatéral direct si et seulement si : i m n e (p n) ce qui donne : n p i e j m n De plus, dire que m + j n + j p 0 revient à dire que m (+j ) n + j p 0 car + j + j 0. On obtient alors : (m n) j (p n) ou encore : n p j car j m n j On a donc bien équivalence entre les propositions. b : On sait que (a + b + c ) (d + e + f ). De plus : g + h + k (a + b + c ) + (d + e + f ) d'où g + h + k (a + b + c ). soit g + h + k (a + b + c ). ABC et GHK ont même centre de gravité.. Appelons a, b, c les affixes respectives des points A, B, C. Le centre de gravité du triangle ABC est le point G d'affixe g vérifiant : g a + b + c. Les triangles ABC et DEF ont même centre de gravité si et seulement si on a : a + b + c d + e + f. On sait que les triangles BDC, CEA et AFB sont équilatéraux directs. D'après la question précédente, on a donc les relations : b + j d + j c 0 c + j e + j a 0 a + j f + j b 0 Si on effectue la somme des trois lignes, on a alors : (a + b + c) + j (d + e + f ) + j (a + b + c) 0 (a + b + c) ( + j ) + j (d + e + f ) 0 Or, + j + j 0 ou encore, + j j, on peut alors écrire que : j (a + b + c) + j (d + e + f ) 0. Comme j est non nul, cela conduit à : (a + b + c) (d + e + f ). D'où la conclusion!. a : On sait que GHK est équilatéral direct si et seulement h k si : j g h De plus, comme G, H et K sont les centres de gravité des triangles BDC, CEA et AFB, on a les relations : 8