rapport de la direction sur le rendement du plan universitas



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Transcription:

rapport de la direction sur le rendement du plan universitas pour l exercice financier terminé le 31 décembre 2014 Le présent rapport annuel de la direction sur le rendement du fonds contient les faits saillants financiers, mais non les états financiers annuels complets du fonds d investissement. Vous pouvez obtenir les états financiers annuels gratuitement, sur demande, en appelant au numéro de téléphone 1 877-410-7333, en nous écrivant au Centre d affaires Henri-IV, 1035, avenue Wilfrid-Pelletier, bureau 500, Québec (Québec) G1W 0C5, en visitant notre site Internet sur universitas.ca ou en consultant celui de SEDAR sur sedar.com. Vous pouvez également obtenir de cette façon les politiques et procédures de vote par procuration, le dossier de vote par procuration et l information trimestrielle.

TABLE des matières Analyse du rendement... 1 Faits saillants financiers et d exploitation... 9 Rendements passés... 10 Aperçu du portefeuille... 11 Certificat de l actuaire... 13

ANALYSE du rendement OBJECTIFS ET STRATÉGIES DE PLACEMENT La Fondation Universitas du Canada (ci-après «la Fondation») vous garantit, au nom du Plan UNIVERSITAS (ci-après «le Plan»), le remboursement de votre épargne en tout temps et le remboursement de vos frais de souscription à l échéance de votre contrat. Les revenus générés sur l épargne des souscripteurs, combinés aux subventions gouvernementales provenant du Programme canadien pour l épargne-études («PCEE») et de l Agence du Revenu du Québec (l «ARQ») et aux revenus de placement accumulés sur celles-ci, composeront les paiements d aide aux études («PAE») versés à votre bénéficiaire. Il est donc important que ces sommes fructifient à un taux de rendement permettant d atteindre un niveau de PAE satisfaisant. À ces fins, trois politiques de placement distinctes ont été élaborées selon la nature des sommes puis les sommes investies sont réparties entre six fonds de façon à permettre le respect des engagements de la Fondation, la protection du capital, la gestion prudente des risques de portefeuille, l obtention d un rendement à taux avantageux sur un horizon à long terme et une plus grande latitude dans l application de stratégies de placement. Un résumé des fonds et des politiques est présenté dans l encadré ci-dessous: «Politique no. 1» Cotisations avant l échéance et subventions gouvernementales Les cotisations reçues des souscripteurs avant l échéance de leur plan (fonds # 1) et les subventions gouvernementales (fonds # 2) sont investies en totalité dans des titres à revenu fixe qui sont garantis par un gouvernement canadien, comme l exigent les lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables. «Politique no. 2» Cotisations après l échéance Les cotisations des souscripteurs dont le plan a atteint l échéance et les frais de souscription à rembourser à ces souscripteurs (fonds # 3) sont investis en totalité dans des titres de marché monétaire garantis par un gouvernement canadien ou détenues sous forme d encaisse afin d assurer la liquidité des placements lors des décaissements. «Politique no. 3» Autres fonds Les Autres fonds sont constitués de la portion des revenus accumulés sur les cotisations réservées pour le remboursement au souscripteur des frais de souscription à l échéance (fonds # 4), ainsi que des revenus accumulés sur les cotisations (le compte PAE) (fonds # 5) et sur les subventions (fonds # 6). Ils sont investis avec une cible de 85 % en actions canadiennes et de 15 % en titres à revenu fixe. Il est à noter que le Plan UNIVERSITAS est seulement offert aux souscripteurs qui détiennent déjà ce Plan et désirent augmenter leurs cotisations. Gestion Universitas inc. (ci-après «Gestion Universitas»), à titre de gestionnaire de fonds d investissement, veille à mandater les gestionnaires de portefeuille et à s assurer du respect des politiques de placement dans l intérêt des souscripteurs et des bénéficiaires. Le comité de placement a, pour sa part, la responsabilité de voir à l élaboration des politiques de placement et des mandats des gestionnaires de portefeuille en collaboration avec Gestion Universitas et de recommander l approbation des politiques de placement au conseil d administration de Gestion Universitas. La gestion des actifs est confiée aux gestionnaires de portefeuille en fonction de leur champ d expertise. Par conséquent, la gestion des titres à revenu fixe fut confiée à AlphaFixe Capital inc., Corporation Fiera Capital et Placements Montrusco Bolton inc, tandis que la gestion des placements en actions canadiennes fut confiée à Jarislowsky Fraser ltée et à Placements Montrusco Bolton inc. L objectif général du Plan UNIVERSITAS consiste, étant donné l horizon de placement d un REEE, à obtenir à long terme un taux de rendement maximal tout en maintenant un degré de risque jugé adéquat. Les placements doivent, de plus, être conformes en tout temps à la législation applicable et aux politiques de placement de la Fondation. 1

LES STRATÉGIES DE GESTION DE PORTEFEUILLE Les stratégies de portefeuille privilégiées sont la gestion obligataire indicielle et active, ainsi que la gestion valeur et équilibrée. La gestion obligataire indicielle a pour objectif de reproduire les performances du marché de référence et de bénéficier des honoraires de gestion généralement plus faibles pour ce type de mandat. Les gestionnaires responsables de cette stratégie sont évalués sur leur capacité à reproduire l indice de référence. Quant à la stratégie de gestion obligataire active, des stratégies de bonification des rendements sont privilégiées et appliquées pour dégager de la valeur ajoutée en comparaison avec un indice de référence. Ces stratégies comprennent notamment l allocation par secteur, la sélection des titres, la gestion de la durée, l analyse de crédit, l anticipation des taux d intérêt, le positionnement du portefeuille sur la courbe et l analyse fondamentale. Les gestionnaires responsables de ces stratégies sont évalués sur la valeur ajoutée qu ils génèrent par rapport à un indice. La stratégie valeur a pour objectif d investir dans des actions canadiennes sous-évaluées, avec un accent sur les sociétés à grande capitalisation et distribuant des dividendes importants. La stratégie équilibrée est composée d un ensemble diversifié de placements incluant des obligations garanties par un gouvernement canadien et des actions canadiennes. Le gestionnaire de portefeuille modifie la pondération entre les actions et les obligations selon le produit qui est le plus générateur de rendement en fonction des conditions économiques. En 2014, les indices de référence pour évaluer la performance des gestionnaires de portefeuille furent les suivants : Catégorie d actifs Titres à revenu fixe garantis par un gouvernement canadien Titres en marché monétaire garantis par un gouvernement canadien Indice de référence FTSE TMX provinces moyen terme Bons du trésor 91 jours Titres en actions canadiennes S&P/TSX plafonné à 10 % LES STRATÉGIES ACTIVES DES GESTIONNAIRES OBLIGATAIRES La stratégie de Corporation Fiera Capital repose sur des analyses fondamentales de l économie et des marchés, incorporés à des scénarios qui illustrent le contexte actuel et anticipé. La philosophie de placement de ce gestionnaire est basée sur une approche descendante «Top-Down» qui accorde une importance particulière à l environnement macroéconomique. Plus spécifiquement, la stratégie est basée sur l anticipation des taux d intérêt, le positionnement du portefeuille sur la courbe de rendement, la sélection des secteurs et la gestion active de la durée. La philosophie d AlphaFixe Capital inc. s inspire en partie des conséquences de la crise économique de 2008 et repose sur un processus de gestion de risques, ainsi que sur la préservation du capital. La stratégie adoptée est basée sur une analyse fondamentale rigoureuse qui détermine le fondement de la stratégie à long terme, tout en profitant des opportunités à court terme grâce à des transactions tactiques. LES STRATÉGIES DES GESTIONNAIRES EN ACTIONS La stratégie de placement de Jarislowsky Fraser ltée est basée sur l analyse fondamentale et la croissance du capital tout en maintenant un faible niveau de risque. Les actifs du portefeuille d actions canadiennes sont séparés en trois catégories de risque : les titres de grandes capitalisations boursières non cycliques, les compagnies cycliques ayant des opérations sur les marchés internationaux et les petites capitalisations dans une plus faible proportion. Le gestionnaire élabore des portefeuilles diversifiés conçus pour protéger les capitaux et apporter un rendement à long terme. Placements Montrusco Bolton inc. combine deux styles de gestion, la gestion fondamentale et la gestion quantitative, exploitant à la fois le biais émotionnel des investisseurs, la croissance et le pouvoir de diversification entre les deux stratégies. La gestion fondamentale est basée sur une méthode en quatre étapes. Premièrement, le gestionnaire procède à une analyse approfondie d éléments fondamentaux : solidité financière, dynamique de l industrie, facteurs de différenciation par rapport à la concurrence, résultats démontrés, équipe de gestion et plan d affaires. Deuxièmement, il utilise une variété de mesures 2

d évaluation pour déterminer si le cours de l entreprise est avantageux et s il satisfait l objectif minimal en matière de rendement corrigé du risque. Troisièmement, tout portefeuille fait l objet d une projection du risque qui permet d évaluer son rendement potentiel par rapport au risque intrinsèque de chaque titre. Finalement, le gestionnaire effectue une supervision active et continue des sociétés figurant dans le portefeuille. RISQUE Au cours de l exercice 2014, Gestion Universitas a mis en œuvre les nouvelles politiques de placement adoptées en décembre 2013, avec comme principal objectif de diminuer l exposition aux risques obligataires, d augmenter le potentiel de rendement et d accroitre le niveau de diversification du portefeuille du Plan. Ce changement a impacté significativement à la baisse le niveau de risque associé aux placements du Plan. Concrètement, le Plan a diminué la sensibilité de son portefeuille aux mouvements de taux d intérêt et a augmenté son niveau de diversification en investissant dans un plus grand nombre de catégories d actifs financiers. La stratégie de placement du Plan demeure axée sur le long terme et est destinée aux investisseurs qui ont une faible tolérance aux risques. Les facteurs de risques sont présentés dans le Prospectus de la Fondation. RÉSULTATS D EXPLOITATION EN 2014 De par sa nature, le REEE est un véhicule de placement à long terme. Toute analyse des résultats de placement d un REEE doit par conséquent être réalisée dans cette perspective. Pour l année 2014, le portefeuille du Plan UNIVERSITAS a généré globalement un rendement brut à la valeur marchande de 8,81 %. Le rendement net totalise 7,12 % après déduction des honoraires d administration et de gestion totaux de 1,69 %. Ces honoraires incluent les taxes (TPS/TVQ) sur les intrants à l égard des biens et services acquis pour effectuer la fourniture de services financiers. En 2014, les honoraires d administration et de gestion furent inférieurs à ceux de 2013 de 0,05 %. Cette baisse s explique par la décision du gestionnaire du fonds d investissement de réduire ses honoraires d administration de 1,25 % à 1,19 % à partir du 21 novembre 2014, jumelée à des frais de gestion de portefeuille moins élevés occasionnés par les nouvelles politiques de placement. Le tableau qui suit présente le rendement brut, l indice de référence et la valeur ajoutée de chacune des politiques de placement, au 31 décembre 2014 : Politique de placement Catégorie d actifs Rendement brut Indice Valeur ajoutée Cotisations avant l échéance et subventions gouvernementales Cotisations après l échéance* Autres fonds Titres à revenu fixe garantis par un gouvernement canadien Titres en marché monétaire garantis par un gouvernement canadien Titres à revenu fixe garantis par un gouvernement canadien et actions canadiennes 9,00 % 8,56 % 0,44 % 0,26 % 0,24 % 0,02 % 8,52 % 9,89 % -1,37 % * La politique de placement concernant les cotisations à l échéance a débuté au 1 er octobre 2014. Les rendements sont donc compilés à partir de cette date et ne sont pas annualisés. COTISATIONS AVANT L ÉCHÉANCE ET SUBVENTIONS GOUVERNEMENTALES L actif des cotisations avant l échéance et subventions gouvernementales est composé exclusivement de titres à revenu fixe garantis par un gouvernement fédéral, provincial et/ou municipal canadien. Trois gestionnaires de portefeuille sont responsables de ces investissements selon des stratégies de placement distinctes, tel qu indiqué dans le tableau suivant : 3

Gestionnaire de portefeuille Alphafixe Capital inc. Corporation Fiera Capital Placement Montrusco Bolton inc. Catégorie d actifs Titres à revenu fixe garantis par un gouvernement canadien Stratégie de placement Obligataire indicielle et active Obligataire active Obligataire indicielle En 2014, la gestion de ce fonds a permis de réaliser un rendement brut à la valeur marchande de 9,00 %, comparativement à celui de l indice de référence du marché de 8,56 %. La valeur ajoutée de 0,44 % est principalement attribuable au positionnement de durée plus long de nos stratégies actives par rapport à l indice de référence pour les premiers mois de l année. Ensuite, les gestionnaires ont adopté un positionnement de durée plus court de manière à diminuer la sensibilité aux mouvements des taux d intérêt et ainsi atténuer l impact anticipé d une hausse de taux d intérêt sur le portefeuille. Dans un contexte d augmentation de la volatilité des marchés, les gestionnaires ont suivi l un des principaux objectifs du Plan, soit la gestion prudente des risques du portefeuille. COTISATIONS après L ÉCHÉANCE Les cotisations des souscripteurs dont le plan a atteint l échéance et les frais de souscription à leur rembourser sont investis en totalité dans des titres en marché monétaire garantis par un gouvernement canadien ou détenues sous forme d encaisse. Gestionnaire de portefeuille Alphafixe Capital inc. Catégorie d actifs Titres en marché monétaire garantis par un gouvernement canadien Stratégie de placement Stratégie active En 2014, la gestion de ces fonds a dégagé un rendement brut à la valeur marchande de 0,26 % alors que celui de l indice de référence du marché s élevait à 0,24 % soit une valeur ajoutée de 0,02 %. La politique sur les cotisations à l échéance a débuté le 1er octobre 2014 suite à l arrêt des transferts automatiques à l échéance des plans collectifs vers le Plan INDIVIDUEL, et ainsi permettre la protection des sommes à l intérieur même du Plan UNIVERSITAS. Les rendements sont donc compilés à partir de cette date et ne sont pas annualisés. AUTRES FONDS Les autres fonds sont constitués de la portion des revenus accumulés sur les cotisations réservées pour le remboursement aux souscripteurs des frais de souscription à l échéance, des autres revenus accumulés sur les cotisations (le compte PAE) et sur les subventions. Deux gestionnaires de portefeuille sont responsables de ces investissements selon des stratégies de placement distinctes, tel que mentionné dans le tableau ci-après : Gestionnaire de portefeuille Placements Montrusco Bolton inc. Catégorie d actifs Titres à revenu fixe garantis par un gouvernement canadien et actions canadiennes Stratégie de placement Stratégies valeur et équilibrée Jarislowsky Fraser limitée Actions canadiennes Stratégie valeur En 2014, la gestion de ces fonds a généré un rendement brut à la valeur marchande de 8,52 % alors que celui de l indice de référence du marché s élevait à 9,89 %. La valeur ajoutée de -1,37 % est principalement attribuable à la stratégie équilibrée de Placement Montrusco Bolton inc. qui a sous-performée par rapport à l indice de référence. Cette performance est en grande partie due au faible momentum dans le marché canadien pour 2014. Les stratégies valeurs ont bien performé, en comparaison avec l indice mais elles n ont pas pu contrebalancer la sous-performance de la stratégie équilibrée de Montrusco. La 4

surperformance des stratégies valeurs est principalement due à la sous-exposition du portefeuille aux secteurs des matières premières et de l énergie qui ont sous-performés, ainsi que l absence des aurifères dans le portefeuille, diminuant l exposition à la fragilité de certaines économies émergentes et au prix en baisse des matières premières. COMMENTAIRES ÉCONOMIQUES Marché boursier En dépit des inquiétudes géopolitiques qui ont prévalu pendant l année 2014, les marchés financiers se sont bien comportés et ont poursuivi leur lancée vers de nouveaux sommets en enregistrant une sixième année haussière consécutive, soit la plus longue série de gains boursiers depuis 1990. Les investisseurs ont été encouragés par une augmentation des bénéfices des entreprises et par la solidité des données économiques américaines, contrebalançant ainsi les tensions avec la Russie et les craintes face à l arrêt des achats mensuels d obligations par la Réserve fédérale américaine. Malgré un début d année plutôt lent et difficile, le marché boursier canadien a affiché un excellent premier semestre, alors que la hausse du prix des matières premières et du baril de pétrole a donné le ton. Cette situation a permis au marché canadien d être l un des marchés les plus performants à travers le globe pendant cette période. Au second semestre, une chute abrupte du prix des matières premières, plus spécifiquement le prix du baril de pétrole, a affecté négativement le marché. Deux corrections boursières sont survenues en octobre et en décembre 2014, augmentant légèrement la volatilité sur les marchés. Malgré les événements survenus pendant cette dernière période, le marché canadien, représenté par l indice S&P/TSX, a terminé l année en territoire positif pour atteindre 10,55 %. Nos gestionnaires en actions ont affiché des résultats en ligne avec l indice soit un rendement de 10,21 % étant donné leur sous pondération, en comparaison avec l indice de référence, dans le secteur des matières premières, qui a sous-performé. Aux États-Unis, d un point de vue économique les statistiques continuent de s améliorer depuis le creux de la crise financière de 2008. L emploi est en hausse, les entreprises investissent leur capital pour l achat d équipement, la confiance des investisseurs est au plus haut niveau depuis la crise, les marges de profits sont intéressantes, les bilans financiers ne démontrent pas un surendettement et il y a un retour des fusions acquisitions, tous des signes de la santé du marché financier. Marché obligataire Alors qu en 2013 les participants du marché obligataire prévoyaient majoritairement une année 2014 avec des rendements limités et une hausse des taux d intérêt, ce marché a plutôt continué de surprendre avec une baisse des taux d intérêt et de solides rendements pour l année. Les acteurs sur les marchés s attendaient à ce que les obligations soient affectées par la diminution des achats mensuels d obligations faits par la Réserve fédérale américaine et l accélération de la croissance économique globalement. Au lieu de ce scénario, le marché obligataire nord américain a généré d excellents rendements propulsés par une diminution des attentes concernant la croissance européenne et une offre de taux plus avantageux pour les investisseurs d outre-mer. En fait, les rendements des obligations nord-américaines ont été plus élevés, malgré leur faiblesse historique, que ceux des pays comme le Japon et l Allemagne, attirant ainsi les capitaux étrangers. Les investisseurs étrangers jumelés à ceux en recherche de sécurité, dû aux événements géopolitiques survenus en Ukraine et au Moyen Orient, on fait augmenter la demande pour les obligations nord américaines en comparaison avec l offre obligataire disponible. Cette situation a contribué à la baisse des taux d intérêt et aux rendements dégagés par nos gestionnaires obligataires, qui ont généré des résultats satisfaisants en ligne avec l indice FTSE TMX Canada provinces moyen terme. Économie mondiale À l international, ce sont les disparités économiques qui ont défini l année 2014. Les États-Unis se sont dirigés vers une reprise solide, tandis que le Japon et l Europe se sont retrouvés aux prises avec des perspectives de croissance chancelantes et le spectre de la déflation. Pendant que la Réserve fédérale américaine éliminait ses injections monétaires et que la Banque du Canada restait à l écart, le reste de l économie mondiale était en mode stimulation de leur économie et inondait le marché de capitaux. Les deux joueurs les plus accommodants en termes de politique monétaire ont été la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon qui se sont appuyées sur des perspectives économiques incertaines et un risque de spirale déflationniste pour augmenter leurs mesures de stimulation. En Russie, les sanctions économiques instaurées suite aux évènements en Ukraine et une baisse vertigineuse du cours du baril de pétrole ont contribué à dévaluer la devise de la Russie de plus de 50 %, obligeant la Banque Centrale de Russie à augmenter son taux directeur de 11,5 % en une seule année. 5

Au deuxième semestre de l année, les marchés ont été témoins du retour de la volatilité en raison d incertitudes géopolitiques, de rapports soulignant la faiblesse des économies de la zone euro et de la Chine, de la baisse des matières premières et du prix du baril de pétrole, ainsi que l anticipation par les investisseurs d une éventuelle hausse des taux d intérêt aux États-Unis. Le point qui a attiré le plus l attention est la chute vertigineuse de 50 % du prix du baril de pétrole celui-ci ayant atteint un sommet de 107 $ en juin pour terminer l année à 50 $. Les grands gagnants de cette chute sont le consommateur qui se retrouve à payer moins à la pompe, les entreprises vers qui ce surplus est dirigé pour fin de consommation et les pays consommateurs nets de pétrole. Économie nord-américaine Aux États-Unis, les données économiques ont été reluisantes pour l année dans leur ensemble et ont reflété un redressement de plus en plus solide de l économie américaine. Le marché de l emploi s est grandement amélioré avec onze mois consécutifs de création de plus de 200 000 emplois, du jamais vu depuis 1995. La Réserve fédérale américaine a maintenu le ralentissement de ses achats mensuels obligataires, qui avaient été fournis aux marchés depuis la crise économique de 2008, pour ensuite les éliminer complètement au courant de l automne 2014. De plus, Janet Yellen, présidente du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine, a gardé le taux directeur à 0,25 % et a déclaré ouvertement son intention de conserver ce taux à un faible niveau pour une période indéterminée. Conséquemment, les taux d intérêt ont diminué substantiellement malgré la reprise économique et l élimination des achats mensuels d obligations par la Réserve fédérale américaine. Au Canada, le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, a laissé entendre pendant l année que le taux directeur serait maintenu à son niveau actuel pour encore quelque temps, mais que pour l instant, il n y avait pas de possibilité de mouvement (la Banque du Canada a diminué son taux directeur de manière préventive à 0,75 % en janvier 2015, suite à l importante baisse du prix du pétrole). Au 31 décembre 2014, le taux directeur de la Banque du Canada a clôturé à 1 % pour une quatrième année consécutive. Bien que l inflation ait franchi la cible de 2 % établie par la Banque du Canada, le gouverneur n a pas exécuté une politique de normalisation des taux puisque le niveau d inflation a été attribué à des facteurs non permanents n affectant pas fondamentalement l économie canadienne, comme la hausse du prix de l énergie au premier semestre de 2014 et la baisse du dollar canadien. PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES ET DES MARCHÉS POUR 2015 Pour 2015, la Banque mondiale prévoit une amélioration des perspectives économiques mondiales. Après une année 2014 relativement décevante sur le point de la croissance, les pays en développement devraient connaitre une amélioration par rapport à l an passé. Cette amélioration devrait être en partie due au faible prix du baril de pétrole, à la reprise de l économie américaine et au bas taux d intérêt à l échelle internationale. Le rapport annuel sur les perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale prévoit ainsi qu après avoir enregistré une croissance mondiale de 2,6 % en 2014, l économie mondiale devrait croître de 3 % en 2015. La fragile reprise mondiale s inscrit dans un contexte de divergence entre les différentes économies à l international, qui aura probablement des impacts sur la croissance. En effet, l activité économique au Royaume Uni et aux États-Unis s accélère grâce à des politiques monétaires très accommodantes et une reprise dans le marché de l emploi, tandis qu au Japon et en Europe, la crise financière se fait toujours sentir. Du côté de la Chine, un ralentissement contrôlé de la croissance est toujours dans les projections économiques avec un PIB de 7,4 % en 2014 et des prévisions de 7 % en 2015 et 2016, ainsi que de 6,9 % en 2017. Le marché de l immobilier canadien et le prix du baril de pétrole sont les deux facteurs qui pourraient affecter le plus l économie canadienne pour 2015. La baisse du baril de pétrole pourrait affecter directement le marché immobilier, alors que plusieurs régions sont directement reliées au prix de l énergie telle que la ville d Edmonton et de Calgary. Avant la chute du prix de l énergie au deuxième semestre, ces deux marchés étaient considérés comme parmi les plus performants du marché canadien. Le rapport trimestriel de Royal LePage, portant sur l étude des prix des maisons et sur la situation du marché immobilier canadien démontre que le marché de l immobilier pourrait être impacté par le prix du baril de pétrole, mais que le fort débalancement, entre l offre et la demande de maison, en faveur des vendeurs, pourrait sauver la mise. Cette situation, jumelée au faible niveau des taux d intérêt pourrait amoindrir l impact de la baisse du prix de l énergie. La chute des cours pétroliers pourrait aussi affecter les résultats financiers des banques canadiennes, qui génèrent des revenus importants provenant des services bancaires et des services d investissements fournis aux sociétés pétrolières et gazières. Toutefois, les prêts consentis à cette industrie ne sont pas assez importants par rapport à leur portefeuille de prêt total pour avoir un impact significatif. En moyenne, les banques ont accordé 2 % de leurs prêts totaux à cette industrie et disposent d outils financiers pour se protéger contre ce risque. De toute évidence, à l échelle internationale, les bénéficiaires de la chute 6

des prix de l énergie (États-Unis, Inde, Chine et Japon) domineront les perdants (Russie, Venezuela et Nigéria) et cette situation aura vraisemblablement un impact positif pour les consommateurs, pour les utilisateurs industriels et pour l économie mondiale. ÉVÉNEMENTS RÉCENTS Nouvelles politiques de placement En 2014, le gestionnaire de fonds d investissement a mis en place les politiques de placement, les stratégies et les mandats des gestionnaires de portefeuille adoptés par le comité de placement le 3 décembre 2013. Ce changement a été initié dans l optique d optimiser les rendements en fonction de la règlementation en vigueur et de l environnement économique anticipé. Le comité de placement a sollicité les services de la firme State Street Global Markets Inc. pour effectuer la transition vers les nouvelles politiques de placement qui s est terminée le 31 mars 2014. Cette entreprise américaine, dont le siège social est à Boston, est spécialisée dans les services financiers depuis 1792, et a des bureaux dans 25 pays à travers le monde. Au cours de l année 2012, elle a réalisé 650 mandats de transition totalisant 352 milliards $. Le 11 septembre 2014, la politique de placement a été amendée pour que les cotisations des souscripteurs dont le plan a atteint l échéance et les frais de souscription à leur rembourser soient investies en totalité dans des titres en marché monétaire garantis par un gouvernement canadien ou détenus sous forme d encaisse. Cette stratégie de placement protège les sommes remboursables à l échéance puisque celles-ci peuvent être décaissées en tout temps suivant ce moment. En plaçant de cette façon, le but principal de protection est satisfait, puisque les titres en marché monétaire garantis par un gouvernement canadien sont considérés comme un investissement très liquide et peu risqué. Gestionnaires de portefeuille Suivant la recommandation du comité de placement, le gestionnaire de fonds d investissement a réduit le nombre de gestionnaires de portefeuille à quatre, ainsi Addenda Capital inc. n agit plus à titre de gestionnaire obligataire depuis le 1 er avril 2014. Nouvelles nominations En 2014, le conseil d administration de la Fondation Universitas et le conseil d administration de Gestion Universitas ont eu le plaisir d accueillir madame Christine Powers, CPA, CA, à titre de nouvelle administratrice. Madame Powers est responsable de l audit interne et de la coordination des risques à l Institut national de la recherche scientifique (INRS). Normes comptables et interprétations publiées, mais non encore entrées en vigueur En juillet 2014, l IASB a terminé le projet en trois parties visant à remplacer l IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation, en publiant l IFRS 9, Instruments financiers. L IFRS 9 traite du classement et de l évaluation des actifs et des passifs financiers et introduit un modèle prospectif de dépréciation fondé sur les pertes attendues ainsi que des nouvelles dispositions générales relatives à la comptabilité de couverture. Pour déterminer si un actif financier doit être évalué au coût amorti ou à la juste valeur, l IFRS 9 a recours à une nouvelle approche. Celle-ci repose sur le modèle de gestion de l actif financier, de l entité et des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l actif financier. La plupart des exigences de l IAS 39 en matière de classement et d évaluation des passifs financiers sont reprises dans l IFRS 9. Cependant, dans le cadre de l évaluation d un passif financier à la juste valeur par le biais du résultat net, la partie des variations de la juste valeur liées au risque de crédit propre à l entité sera présentée dans les autres éléments du résultat global plutôt qu à l état du résultat global. L IFRS 9 introduit un nouveau modèle de dépréciation fondé sur les pertes de crédit attendues qui s appliquera aux instruments d emprunt évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global (JVAERG), aux créances résultant de contrats de location, aux actifs contractuels et à certains engagements de prêts et contrats de garantie financière. Plus précisément, les entités devront comptabiliser les pertes de crédit attendues dès la comptabilisation initiale des instruments financiers, et comptabiliser en temps opportun les pertes de crédit attendues sur leur durée de vie. Enfin, l IFRS 9 introduit un nouveau modèle de comptabilité de couverture et des informations à fournir correspondantes sur les activités de gestion des risques. Le nouveau modèle représente une refonte importante de la comptabilité de couverture qui permettra aux entités de mieux rendre compte de leurs activités de gestion des risques dans leurs états financiers. 7

L IFRS 9 s appliquera aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018 et doit être appliquée rétrospectivement à certaines exceptions près. Le Plan est actuellement en cours d évaluation des incidences de cette nouvelle norme. Le 28 mai 2014, l IASB et le FASB ont publié conjointement une norme qui énonce un modèle global unique que les entités doivent utiliser pour comptabiliser les produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients. IFRS 15 remplace l IAS 18, Produits des activités ordinaires et l IAS 11, Contrats de construction et les interprétations connexes. Le principe de base de la nouvelle norme est qu une société doit comptabiliser les produits des activités ordinaires de manière à présenter les transferts de biens ou de services promis au montant qui correspond à la contrepartie que l entité s attend à recevoir en échange de ces biens ou services. Cette nouvelle norme s applique aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2017. Une adoption anticipée est autorisée. Le Plan évalue actuellement l incidence que l adoption de cette norme aura sur ses états financiers. OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS Gestion Universitas, filiale en propriété exclusive de la Fondation, est le placeur exclusif des produits promus par la Fondation et agit à titre de gestionnaire du fonds d investissement. Elle est autorisée, avec l aide de son comité de placement, à définir les politiques et les stratégies de placement du Plan, ce qui correspond à la définition aux fins comptables d apparentés. Les opérations conclues avec Gestion Universitas au cours de l exercice correspondent aux honoraires d administration que le Plan lui verse pour ses services à titre de gestionnaire de fonds d investissement et à Fondation Universitas à titre de promoteur du Plan. Tout surplus accumulé par Gestion Universitas à la fin de l exercice et qui n est pas requis pour le maintien et le développement de l organisation est entièrement versé au compte du Plan afin d en faire profiter les bénéficiaires. Ces opérations sont conclues dans le cours normal des activités d exploitation et sont mesurées en fonction de leur valeur d échange, soit le montant convenu entre les parties aux ententes. De plus, les frais de souscription perçus par la Fondation à même les cotisations des souscripteurs sont remis à Gestion Universitas. ainsi que les honoraires de gestion du Bon d études canadien que la Fondation perçoit du gouvernement du Canada. Ces opérations sont conclues dans le cours normal des activités d exploitation et sont mesurées en fonction de leur valeur d échange. L actif du Plan est placé et géré, conformément aux politiques de placement adoptées par la Fondation, par quatre gestionnaires de portefeuille qui ont la responsabilité de le faire fructifier. Les honoraires annuels des gestionnaires de portefeuille représentent un pourcentage dégressif calculé sur la valeur des actifs totaux sous gestion. Ces frais de gestion s élèvent à 0,18 % pour l année 2014. Trust Eterna inc. assume la garde et la conservation des biens du Plan et supervise les activités de placement et de gestion de l actif. Pour ces services, le Plan lui verse des honoraires fixes annuels déterminés par contrat. Aucun dirigeant ou administrateur de Gestion Universitas et de la Fondation ne possède d intérêt dans cette société. 8

FAITS SAILLANTS FINANCIERS et d exploitation Le tableau qui suit fait état de données financières clés concernant le Plan UNIVERSITAS et a pour objet de vous aider à comprendre ses résultats financiers : Plan UNIVERSITAS (en milliers de $) 31 déc. 2014 31 déc. 2013 31 déc. 2012 31 déc. 2011 31 déc. 2010 État de la situation financière Actif total 670810 $ 638943 $ 609321 $ 571630 $ 544343 $ Actif net attribuable aux contrats 666857 $ 617948 $ 594694 $ 571512 $ 542306 $ Variation de l actif net (%) 7,91 % 3,91 % 4,06 % 5,39 % 9,95 % État du résultat net et du résultat global Revenu net attribuable aux contrats 45076 $ 23383 $ 22070 $ 11911 $ 26075 $ État de l évolution de l actif net attribuable aux contrats Paiements d aide aux études (PAE) (11753) $ (12651) $ (13268) $ (12879) $ (12309) $ Subvention canadienne pour l épargne-étude (SCEE) nette reçue Incitatif québécois à l épargne-étude (IQEE) net reçu 3 748 $ 647 $ 2 239 $ 7 413 $ 10 583 $ 2 140 $ 2 739 $ 3 687 $ 4 280 $ 5 043 $ Autres Nombre d unités (en milliers) 351,3 359,1 364,1 366,7 366,3 Variation (%) -2,17 % -1,37 % -0,71 % 0,11 % 2,66 % Les chiffres comparatifs des années antérieures ont été redressés pour fins de reclassement suite à la transition du Plan aux normes internationales d information financière (IFRS). FRAIS D ADMINISTRATION Le Plan verse des honoraires d administration annuels au promoteur du Plan, Fondation Universitas ainsi qu au placeur et gestionnaire du fonds d investissement, Gestion Universitas. Ce dernier dirige l activité, les opérations et les affaires du Plan. De plus, Gestion Universitas est responsable de définir les politiques et stratégies de placement du Plan avec l aide de son comité de placement. Au 31 décembre 2014, les honoraires d administration annuels s élevaient à 9 204 419 $ et ils représentaient 1,44 % des actifs sous gestion du Plan. Par ailleurs, les honoraires d administration qui ne sont pas requis pour le maintien et le développement de l organisation sont retournés au Plan afin d en faire profiter les bénéficiaires. FRAIS DU FIDUCIAIRE ET DU DÉPOSITAIRE Le Plan verse des honoraires annuels au fiduciaire, Trust Eterna inc. Ce dernier assume la garde et la conservation des biens du Plan et supervise les activités de placement et de gestion de l actif du Plan. Les honoraires versés à ce fiduciaire en 2014 s élèvent à 17 829 $ et représentent 0,003 % des actifs sous gestion du Plan. En tant que dépositaire, CIBC Mellon reçoit en dépôt l épargne et tous les autres montants auxquels les souscripteurs ont droit. Le dépositaire agit comme gardien des valeurs et autres formes de placements dans lesquelles ces montants sont investis et comme agent des registres du Plan. Des honoraires de 148 468 $ ont été versés en 2014 au gardien de valeur, ce qui représente 0,02 % des actifs sous gestion du Plan. FRAIS DU COMITÉ D EXAMEN INDÉPENDANT Le Plan a versé, en 2014, des honoraires aux membres du comité d examen indépendant pour un montant de 22 969 $, ce qui représente 0,004 % des actifs sous gestion du Plan. 9

FRAIS DE GESTION DE PORTEFEUILLE AlphaFixe Capital inc., Placements Montrusco Bolton inc. et Corporation Fiera Capital agissent comme gestionnaires du portefeuille de titres à revenu fixe. De leur côté, Jarislowsky Fraser ltée et Placements Montrusco Bolton inc. agissent comme gestionnaires du portefeuille d actions. En 2014, les honoraires versés à ces gestionnaires ont totalisé 1 136 061 $, soit 0,17 % des actifs sous gestion du Plan. FRAIS DE COURTAGE Les frais de courtage payés aux courtiers représentent une commission calculée en pourcentage du montant de l achat ou de la vente d un titre en actions. Ce pourcentage est déterminé par le courtier et ils s élèvent globalement à 308 954 $ en 2014, ce qui représente 0,05 % des actifs sous gestion du Plan. RENDEMENTS PASSÉS RENDEMENTS ANNUELS Les dirigeants de la Fondation Universitas, par les politiques de placement de cette dernière, portent une grande attention à la manière dont sont investies les sommes qui lui sont confiées. Depuis plus de 50 ans, sa stratégie de placement est fondée sur l équilibre entre la sécurité et la performance. Le graphique à bandes ci-dessous présente les rendements annuels de l ensemble des actifs sous gestion pour le Plan UNIVERSITAS pour chacune des dix (10) dernières années, soit de 2005 à 2014. Ce graphique représente la variation du rendement global du fonds d investissement d une année à l autre. Il illustre aussi UNIVERSITAS la variation à la hausse ou à la baisse, à la dernière journée de l exercice, de l épargne déposée le premier jour de l année. 16 % 14 % 12,74 %* 12 % 10,67 %* 10 % 8 % 6 % 4 % 11,35 % 7,89 %* 6,53 % 6,59 %* 5,29 % 9,57 % 6,31 %* 5,13 % 3,50 %* 5,41 %* 5,72 %* 3,80 % 3,98 % 8,81 %* 7,12 % 2 % 0 % 2,15 % -4,48%* 1,39% 1,36% 1,30% 1,24% 1,10% 1,18% 1,35% 1,61% 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 1,74% 1,69% 2013 2014-5,72 % Rendement BRUT à la valeur marchande Rendement NET à la valeur marchande Frais totaux 10

NOTES SUR LES RENDEMENTS Le calcul du rendement du Plan est basé sur la valeur marchande des titres et sur les flux de trésorerie pondérés dans le temps au cours de l exercice. Le rendement présume que la totalité des revenus, des intérêts gagnés et des gains en capital est réinvestie dans le Plan. Les frais totaux engagés par le Plan sont présentés et sont composés des honoraires d administration et de gestion qui comprend les honoraires de gestionnaires de portefeuille, les honoraires du dépositaire, du fiduciaire et du comité d examen indépendant. De plus, ces rendements excluent l avantage que procurent les plans collectifs par la redistribution des revenus dans les cohortes (l attrition). Les rendements passés des fonds d investissement ne sont pas nécessairement indicatifs des rendements futurs. RENDEMENTS COMPOSÉS ANNUELS Rendement au 31 décembre 2014 sur une période de 1 an 3 ans 5 ans 10 ans Rendement net à la valeur marchande 7,12 % 4,96 % 4,42 % 4,82 % Indices de référence 1 9,19 % 5,36 % 5,88 % 6,16 % (1) À noter que les indices de référence excluent les frais de gestion encourus par un investisseur ainsi que les honoraires d administration reliés à un plan de bourses d études. Les indices de référence généraux pertinents utilisés à titre de comparaison sont décrits à la section «Analyse du rendement» et tiennent compte de l application des politiques de placement actuelles et des politiques de placement appliquées au cours des années antérieures. Une comparaison des rendements des différents fonds du Plan par rapport aux indices de référence est présentée à la section «Résultats d exploitation». L indice obligataire FTSE TMX Canada provinces moyen terme est composé d obligations garantis par un gouvernement canadien, principalement des obligations provinciales avec des échéance entre 5 et 10 ans. APERÇU DU PORTEFEUILLE VENTILATION DU PORTEFEUILLE EN SOUS-GROUPES Le portefeuille de placements du Plan est composé de trois groupes distincts qui sont illustrés dans le diagramme ci-dessous. Celui-ci indique également le pourcentage de la valeur globale du portefeuille investi dans chacun de ces groupes. COMPOSITION UNIVERSITAS DU PORTEFEUILLE DE PLACEMENTS AU 31 DÉCEMBRE 2014 4% 37% 59% Marché monétaire et placements à court terme Obligations gouvernementales canadiennes Actions canadiennes Saviez-vous que... Un REEE, de par sa nature, est un véhicule de placement à long terme. Il faut donc juger les performances de votre plan sur un horizon d environ dix ans. 11

principaux TITRES DU PORTEFEUILLE UNIVERSITAS Le tableau ci-dessous présente les principaux titres du portefeuille au 31 décembre 2014. Il est à noter que ces derniers sont tous en position acheteur. En effet, notre politique de placement stipule que les achats sur marge et les ventes à découvert ne sont pas permis. Il est aussi à noter que l aperçu du portefeuille peut changer en raison des opérations effectuées par le fonds et il vous est donc conseillé de consulter nos états financiers intermédiaires. Titres Titres à revenu fixe Échéance Taux (%) Valeur marchande ($) % de l actif du portefeuille Province de Québec 1 sept. 2023 3,000 56 606 338 8,63 % Province de l Ontario 2 juin 2023 2,850 37 843 048 5,77 % Province de l Ontario 2 juin 2022 3,150 27 382 238 4,17 % Province de Québec 1 déc. 2022 3,500 22 421 878 3,42 % Province de l Ontario 2 juin 2024 3,500 22 229 318 3,39 % Province de Québec 1 déc. 2021 4,250 11 534 206 1,76 % Province de Québec 1 sept. 2024 3,750 11 418 732 1,74 % Financière CDP inc. 15 juil. 2020 4,600 10 965 794 1,67 % Fiducie du Canada pour l habitation 15 mars 2016 1,400 9 610 405 1,46 % Province de Québec 1 déc. 2018 4,500 9 395 099 1,43 % PSP Capital Inc. 22 oct. 2020 3,030 9 281 256 1,41 % Province de l Ontario 2 juin 2020 4,200 8 622 244 1,31 % Corporation Cadillac Fairview Ltée 9 mai 2018 3,640 8 333 618 1,27 % Province de l Ontario 2 juin 2021 4,000 8 074 299 1,23 % Province de Québec 1 déc. 2020 4,500 7 622 204 1,16 % Actions Banque Toronto-Dominion 17 871 833 2,72 % La Banque de Nouvelle-Écosse 13 405 893 2,04 % Banque Royale du Canada 9 895 446 1,51 % Inter Pipeline 8 604 954 1,31 % Pembina Pipeline Corporation 8 059 583 1,23 % Keyera Corp. 7 134 780 1,09 % Metro inc. 6 911 853 1,05 % Arc Resources Ltd. 6 661 070 1,02 % Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada 6 528 000 0,99 % Suncor Énergie Inc. 6 372 126 0,97 % 25 principales positions acheteur en pourcentage de la valeur totale des placements 352 786 215 53,75 % 12

Certificat de l actuaire Aux souscripteurs des Plans de Fondation Universitas du Canada Nous avons effectué une vérification des quatre éléments suivants : 1. Calendriers de cotisation au prospectus 2014-2015: Ces calendriers doivent être établis de manière à ce que les cotisations de chaque souscripteur apportent sensiblement le même revenu par unité au compte PAE (Paiements d aide aux études) de la cohorte. Ils doivent tenir compte de l âge du bénéficiaire au moment de l adhésion au plan et de l option de cotisation choisie par le souscripteur. 2. Répartition des revenus et des dépenses pour l année 2013 et 2014: La répartition des revenus et des dépenses des plans collectifs UNIVERSITAS et REEEFLEX, par cohorte, doit être juste et équitable. 3. Calcul des montants unitaires de PAE dont le versement est effectué entre le 1 er juillet 2014 et le 30 juin 2015: Les montants unitaires de PAE versés aux bénéficiaires doivent être calculés de manière à ce que, à la date de leur versement, ces PAE représentent un partage juste et équitable des revenus accumulés dans le compte PAE de la cohorte. 4. Évaluation de l obligation de remboursement des frais de souscription à l échéance en date du 31 décembre 2013 et 2014: L évaluation de l obligation de remboursement des frais de souscription à l échéance représente la valeur actuelle de l obligation de verser aux souscripteurs, à l échéance de la convention de PAE, un montant équivalant aux frais de souscription payés, sans égard au rendement réalisé sur l épargne des souscripteurs. À notre avis, les méthodologies utilisées ainsi que les hypothèses formulées par Fondation Universitas du Canada à l égard de ces quatre points sont équitables, appropriées et bien documentées. Notre vérification a été effectuée conformément à la norme générale de l Institut Canadien des Actuaires (ICA) et aux principes actuariels généralement reconnus. Luc Farmer, F.S.A., F.I.C.A Montréal, le 17 mars 2015 13

Siège social Universitas Centre d affaires Henri-IV 1035, av. Wilfrid-Pelletier, bur. 500 Québec QC G1W 0C5 Téléphone : 1 888 651-8975 Service à la clientèle : 1 877 410-REEE (7333) Télécopieur : 418 651-8030 Courriel : info@universitas.ca