MEDEF Actu-Eco. Semaine du 24 au 28 mars 2014 n 155 SOMMAIRE

Documents pareils
Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

Les perspectives économiques

LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE

La Lettre de l IMSEPP

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population

Table des matières. Chiffres clés en Champagne-Ardenne... 1 Point démographique... 2 A. Économie... 5

Un climat des affaires conforté

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

Investissements et R & D

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot Septembre 2010

RAPPORT TECHNIQUE CCE

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Un climat des affaires incertain

Dépenses nationales totales

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

PER Convergence Le Guide de l épargnant

STRATEGIE SEMAINE DU 27/10/14 AU 02/10/14

I) Evolution de la demande d emploi mensuelle

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014

Baromètre: les Français et la confiance numérique Vague 2

Dares Analyses. PARTICIPATION, INTÉRESSEMENT ET ÉPARGNE SALARIALE EN 2012 Le plan d épargne entreprise devient le dispositif le plus répandu

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

Effet «La Marseillaise»

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

LE BAROMÈTRE DE L ÉCONOMIE RÉGIONALE PAR L ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES, RÉGION MONTPELLIER SEPTEMBRE 2012 N 4.

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe en février 2015

Étude : Épargne nationale au Canada et aux États-Unis, 1926 à 2011 Diffusé à 8 h 30, heure de l'est dans Le Quotidien, le jeudi 26 juin 2014

COMPRENDRE LA BOURSE

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

[ les éco_fiches ] Situation en France :

CROISSANCE ET SANTÉ DES ENTREPRISES ACCOMPAGNÉES EN CAPITAL-TRANSMISSION EN 2012

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Dares Analyses. Les bas salaires en France entre 1995 et 2011

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

Laure DELAHOUSSE Directrice Epargne Retraite. Epargne Retraite, l heure des choix FIER Paris avril 2012

La lettre de l IMSEPP

Septembre Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

ACCORD D ENTREPRISE RELATIF AU COMPTE EPARGNE TEMPS A LA CAISSE D EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

Guide pratique de l épargnant

L INSEE EN BREF. L Insee en bref. La mesure du chômage par l Insee. N 4 Septembre Combien y a t il de chômeurs en France?

PROTOCOLE D ACCORD CONCERNANT LE COMPTE EPARGNE TEMPS

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre Accelerating success.

Stéphanie Dupays. du fait de stratégies individuelles ou familiales ou bien de contraintes liées aux changements

OUESSANT. Vivienne investissement. Printemps-été Rapport de gestion. L analyse quantitative au service de la gestion active

Monnaie, banques, assurances

Quand le QCA va. DTZ Research PROPERTY TIMES. Paris QCA T Sommaire. Auteur. Contacts

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

Réduction de la commande publique : jusqu à 2 points de croissance en moins en 2009?

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des

L ADIL Vous Informe. Le prêt relais

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guyane en janvier 2015

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC

ZOOM TERRITORIAL BASSIN D'EMPLOI DE RENNES

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre Tendances. Le contexte macroéconomique

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

TABLEAUX STATISTIQUES

Variation totale en %

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES :

RISK INDEX 2014 SUISSE

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER Contact presse CAPmedias / Anne COPEY / anne.copey@capmedias.

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

la création d entreprise en nord-pas de calais

Le Bas-Rhin, locomotive de la région ALCA*?

L autonomie financière du Conseil général de l Hérault

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

Enquête sur les investissements dans l industrie

Les marchés du travail dans la crise *

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

L évolution des formes

Dares. Analyses PARTICIPATION, INTÉRESSEMENT ET ÉPARGNE SALARIALE EN 2008 : une baisse de près de 7 % des montants distribués

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

DORVAL FLEXIBLE MONDE

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Transcription:

MEDEF Actu-Eco Semaine du 24 au 28 mars 2014 n 155 SOMMAIRE FRANCE 1. Climat des affaires en mars 2014 : lourdeur persistante, avec un indicateur qui peine à se redresser 2. Moral des ménages en mars 2014 : réelle amélioration, avec un indicateur au plus haut depuis juillet 2012 3. Demandes d emploi en février 2014 : net rebond (+31 500 sur un mois, +149 800 sur un an) 4. Tensions sur le marché du travail au 4 ème trimestre 2013 : léger redressement de l indicateur (augmentation des offres d emploi et repli des entrées à Pôle emploi) 5. Salaires au 4 ème trimestre 2013 : +1,6% sur un an en valeur, +1% en volume EUROPE 6. Climat des affaires en Allemagne en mars 2014 : dégradation des perspectives à six mois INTERNATIONAL 7. Tendances récentes des marchés * * * 1 MEDEF Actu-Eco semaine du 24 au 28 mars 2014

mars-07 juil-07 nov-07 mars-08 juil-08 nov-08 mars-09 juil-09 nov-09 mars-10 juil-10 nov-10 mars-11 juil-11 nov-11 mars-12 juil-12 nov-12 mars-13 juil-13 nov-13 mars-14 1 Climat des affaires en mars 2014 : lourdeur persistante, avec un indicateur qui peine à se redresser Selon les dernières enquêtes publiées par l INSEE, l indicateur du climat des affaires en France pour les principaux secteurs d activité s est très légèrement amélioré en mars 2014, mais peine à se redresser franchement. L indicateur reste sous sa moyenne des années 2000-2013. Sectoriellement, ce léger mieux a concerné tous les secteurs à l exception de l industrie. 120 110 100 Indicateur synthétique du climat des affaires Moyenne 2000-2013 90 80 70 60 Source : INSEE Dans l industrie manufacturière, en effet, l indicateur reste inchangé, à son niveau moyen de longue période. Les perspectives personnelles de production restent bien orientées ; en revanche, les perspectives générales se sont dégradées. Les carnets de commandes globaux ont quasiment stagné alors que les carnets étrangers ont progressé. Dans l industrie du Bâtiment, l indicateur s est légèrement redressé tout en demeurant sous sa moyenne de longue période. Les entrepreneurs sont un peu moins nombreux qu en février à prévoir une baisse de leur activité et de leurs effectifs pour les trois prochains mois. Néanmoins, les carnets de commandes sont toujours jugés largement inférieurs à la normale et les capacités de production sont toujours sous-utilisées. Dans les services, l indicateur s est également légèrement redressé, mais reste, là encore, inférieur à sa moyenne 2000-2013. Les anticipations d activité et d investissements restent pessimistes. L emploi hors intérim est mal orienté, même s il y a un léger mieux. Dans le commerce, l amélioration du climat des affaires a été un peu plus marquée. Dans le commerce de détail, si les perspectives générales et les ventes prévues restent pessimistes, les intentions de commandes se sont légèrement redressées, tout comme les prévisions d emploi. Dans le commerce de gros, les intentions de commandes, globales comme étrangères, ont reculé, alors que les perspectives générales se sont légèrement redressées. Les perspectives d emploi sont quasiment inchangées. 2 MEDEF Actu-Eco semaine du 24 au 28 mars 2014

2 Moral des ménages en mars 2014 : réelle amélioration, avec un indicateur au plus haut depuis juillet 2012 * La confiance des ménages s est améliorée en mars 2014. L indicateur synthétique s est accru de +3 points, après, il est vrai, une baisse en février. Il retrouve ainsi son niveau de juillet 2012, mais reste inférieur à sa moyenne des années 2000-2013. 110 Indicateur synthétique de confiance des ménages 105 100 95 90 85 80 75 Moyenne 2000-2013 Ce redressement de l indicateur s explique notamment par : - une amélioration attendue par les ménages de leur situation financière personnelle. Ils sont un peu plus nombreux qu en février à considérer le moment opportun pour faire «des achats importants» et un peu moins nombreux à considérer qu il est opportun d épargner. Par ailleurs, ils s attendent à une forte progression de leur capacité d épargne. - de moindres craintes concernant le chômage. Toutefois, le solde d opinions reste nettement supérieur à sa moyenne de longue période. +10 +5 0-5 -10-15 -20-25 -30 Perspectives d'évolution de la situation financière personnelle (solde d'opinion, points) Moyenne 2000-2013 +40 Perspectives d'évolution (solde d'opinion, %) +30 +20 +10 0-10 -20-30 -40 Opportunité d'épargner Opportunité de faire des achats importants Source : INSEE 3 MEDEF Actu-Eco semaine du 24 au 28 mars 2014

févr.-07 août-07 févr.-08 août-08 févr.-09 août-09 févr.-10 août-10 févr.-11 août-11 févr.-12 août-12 févr.-13 août-13 févr.-14 févr.-07 août-07 févr.-08 août-08 févr.-09 août-09 févr.-10 août-10 févr.-11 août-11 févr.-12 août-12 févr.-13 août-13 févr.-14 3 Demandes d emploi en février 2014 : net rebond (+31 500 sur un mois, +149 800 sur un an) Demandeurs d emploi, catégorie A, février 2014 Niveau (milliers) Variation sur un mois Variation sur un an milliers % milliers % Total 3 347,7 +31,5 +0,9 +149,8 +4,7 Hommes 1 759,2 +16,8 +1,0 +86,7 +5,2 Femmes 1 588,5 +14,7 +0,9 +63,1 +4,1 Moins 25 ans 537,7 +1,7 +0,3-8,4-1,5 25-49 ans 2 048,6 +19,7 +1,0 +76,1 +3,9 50 ans et plus 761,4 +10,1 +1,3 +82,1 +12,1 * Le nombre de demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans emploi) en France métropolitaine a nettement progressé en février 2014 : +31 500 chômeurs (+0,9%), après +8 900 en janvier dernier. Il enregistre ainsi un nouveau record : 3 347 700 personnes. Cette hausse se retrouve chez les hommes comme chez les femmes ainsi que chez les plus de 25 ans. Chez les moins de 25 ans, la hausse a été de +0,3%, après une stagnation en janvier. En y ajoutant les personnes en activité réduite (catégories B et C), la progression du nombre de demandeurs d emploi a été quatre fois moins importante : + 7 900 personnes (+0,2%), pour atteindre 4 937 800. 3 400 2 900 Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi (milliers, catégorie A) 3 347,7 800 700 600 Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi (milliers, catégorie A) 50 ans ou plus 761,4 537,7 2 400 500 400 moins de 25 ans 1 900 300 Source : INSEE * Entre février 2013 et février 2014, le nombre de demandeurs d emploi s est alourdi de +149 800 personnes (+4,7%). Cette évolution recouvre : une progression plus marquée chez les hommes que chez les femmes ; une hausse trois fois plus importante chez les 50 ans et plus que chez les 25-49 ans, et un repli chez les moins de 25 ans ; un accroissement dans toutes les régions, à l'exception de la Bourgogne (stagnation), de +0,1% à la Réunion à +12,6% en Guyane. * Concernant les catégories A, B, C, l ancienneté moyenne des inscriptions à Pôle emploi s est encore accrue, à 517 jours, niveau historiquement élevé. En février, le chômage de longue durée (supérieur à un an) s est encore accru de +12 800 personnes (+13 500 pour les inscrits depuis plus de deux ans). 4 MEDEF Actu-Eco semaine du 24 au 28 mars 2014

1998T4 1999T4 2000T4 2001T4 2002T4 2003T4 2004T4 2005T4 2006T4 2007T4 2008T4 2009T4 2010T4 2011T4 2012T4 2013T4 1998T4 1999T4 2000T4 2001T4 2002T4 2003T4 2004T4 2005T4 2006T4 2007T4 2008T4 2009T4 2010T4 2011T4 2012T4 2013T4 4 Tensions sur le marché du travail au 4 ème trimestre 2013 : léger redressement de l indicateur (augmentation des offres d emploi et repli des entrées à Pôle emploi) * L indicateur de tensions sur le marché du travail (flux d offres d emploi collectées par Pôle emploi / entrées à Pôle emploi) s est redressé au 4 ème trimestre 2013 (+4,3%), après une quasi-stagnation au 3 ème trimestre 2013 (+0,2%). Cette évolution recouvre une progression de +3% des offres d emploi et un repli de -2% des entrées à Pôle emploi. L indicateur global est inférieur de - 4,1% à son niveau qui prévalait un an plus tôt et de -2,4% à son point bas du 1 er trimestre 2009. Il est inférieur de -28,4% à son niveau moyen de longue période (1998-2012). 0,80 0,75 0,70 0,65 0,60 0,55 0,50 0,45 0,40 Offres d'emploi collectées par Pôle emploi / entrées à Pôle emploi (%) Moyenne 1998-2012 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 Offres d'emploi collectées par Pôle emploi / entrées à Pôle emploi par secteur (%) Industrie Tertiaire BTP Source : Dares * Par secteur, ce redressement se retrouve dans l industrie et dans le tertiaire. En revanche, l indicateur s est replié dans le BTP. Dans l industrie, l indicateur a progressé de +5,6% au 4 ème trimestre 2013 (-6,6% sur un an), après huit trimestres consécutifs de baisse. Il se situe très audessus de son point bas de 2009 mais reste inférieur de -15% à sa moyenne de longue période. Cette évolution résulte d une hausse de +3% des offres d emploi et d une baisse de -3% des entrées à Pôle emploi. Elle se retrouve dans cinq des six «domaines industriels», retenus par la Dares, dont en particulier la maintenance et les industries de process. L indicateur a stagné pour les ingénieurs et cadres de l industrie. Dans le tertiaire, l indicateur s est accru de +2,5% au 4 ème trimestre 2013, après +1% au trimestre précédent (-3% sur un an). Il est inférieur de -26,6% à sa moyenne des années 1999-2012. Il se situe depuis le 4 ème trimestre 2012 sous son point bas de début 2009. Dans le BTP, l indicateur s est replié de - 2% à la fin de l année 2013 (-12,4% sur un an), imputable à une baisse des offres (- 3%) plus marquée que celle des entrées (- 1%). Il est inférieur de -50,2% à sa moyenne 1998-2012. 5 MEDEF Actu-Eco semaine du 24 au 28 mars 2014

5 Salaires au 4 ème trimestre 2013 : +1,6% sur un an en valeur, +1% en volume * Selon les résultats définitifs de la Dares, les salaires, dans les entreprises du secteur marchand non agricole de 10 salariés ou plus, se sont accrus de +0,2% en valeur au 4 ème trimestre 2013, comme au trimestre précédent, qu il s agisse du salaire mensuel de base (SMB) ou du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE). Ils ont évolué au même rythme dans les secteurs de l industrie, de la construction et du tertiaire. Cette hausse des salaires a été similaire à celle de l indice des prix à la consommation (pour l ensemble des ménages et hors tabac). Le pouvoir d achat salarial a donc stagné à la fin de l année 2013. +4,0 Evolution sur un an (%, valeur) +3,0 +2,0 +1,0 SHBOE +1,6 SMB +0,6 Prix 0-1,0 Source : Dares * Sur un an, les salaires ont progressé de +1,6% en valeur, alors que l indice des prix à la consommation a augmenté de +0,6%. Ainsi, le pouvoir d achat salarial dans le secteur marchand non agricole s est accru de +1% entre fin 2012 et fin 2013. Plus précisément, dans l industrie et la construction, SMB et SHBOE ont progressé de +1,7%, soit une hausse de +1,1% en pouvoir d achat. Dans le tertiaire, leur progression a été un peu moins marquée (+1,5% en valeur), soit une hausse de +0,9% en pouvoir d achat. 6 MEDEF Actu-Eco semaine du 24 au 28 mars 2014

6 Climat des affaires en Allemagne en mars 2014 : dégradation des perspectives à six mois * Le climat des affaires en Allemagne a cessé de s améliorer en mars 2014. L indice synthétique IFO dans l industrie, le commerce et la construction s est replié, après quatre mois consécutifs de hausse, tout en restant à un niveau élevé. Selon l Institut IFO, le ralentissement des économies émergentes ainsi que les évènements en Crimée ont impacté la confiance des entreprises allemandes. 120 115 110 105 Indice synthétique IFO du climat des affaires (2005=100) 130 120 110 Indice synthétique IFO du climat des affaires (2005=100) Situation actuelle 100 95 90 85 Moyenne 2000-2013 100 90 80 Perspectives à 6 mois 80 70 Source : IFO Institute * Dans le détail, ce repli de l indicateur global est entièrement imputable à celui de l indicateur relatif aux perspectives à 6 mois, même s il reste supérieur à son niveau moyen des années 2000-2013. En revanche, l indicateur concernant la situation actuelle a continué de progresser, pour atteindre son plus haut niveau depuis avril 2012. Par ailleurs, ce repli de l indice synthétique a concerné tous les secteurs à l exception du commerce de détail. * Au total, les résultats de cette enquête confirment la consolidation de la croissance allemande au 1 er trimestre 2014, qui pourrait s accélérer au printemps. 7 MEDEF Actu-Eco semaine du 24 au 28 mars 2014

7 Tendances récentes des marchés 2,6 2,4 2,2 2,0 1,8 1,6 1,4 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans (%) France 2,10 Allemagne 1,57 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans 11 de la Grèce (%) 10 9 8 7 6,83 6 1,40 1 euro =... dollar 1,39 1,38 1,37 1,36 1,35 1,34 1,33 1,32 1,38 Cours des matières premières hors pétrole et métaux précie 205 (100 = 1988) 200 dollars 195 190 185 euros 180 175 170 165 115 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent) 1400 Cours de l'once d'or (en dollars) 105 95 dollars 107,18 1300 1304,00 85 75 euros 77,7 1200 1100 Rédaction achevée le 28 mars 2014 8 MEDEF Actu-Eco semaine du 24 au 28 mars 2014