Consulte au SAU le 18/09/10 pour «céphalées et douleurs dorsales»



Documents pareils
Les conséquences pathologiques de la maladie de Lyme

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

L ANGINE. A Epidémiologie :

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Les animaux vertébrés sont-ils réservoirs de rickettsies?

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme

La borréliose chronique et persistante

Parasites externes du chat et du chien

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Accidents des anticoagulants

A. Bourgeois SMIT. CHRU de Montpellier

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Carte de soins et d urgence

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

4ème année. Les ectoparasites

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Actualités thérapeutiques dans le VHC : les recommandations de l AFEF Vendredi 8 et samedi 9 avril 2011 à Paris

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

Les Arbres décisionnels

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE DE LA SYPHILIS

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Item 182 : Accidents des anticoagulants

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

Tests rapides de dépistage

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

Leucémies de l enfant et de l adolescent

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

La maladie de Still de l adulte

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Christian TREPO, MD, PhD

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy Conférence mensuelle - section de Forbach

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

CONFERENCE sur la BORRELIOSE (Maladie de Lyme)

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

Mécanisme des réactions inflammatoires

Définition de l Infectiologie

Spondylarthrite juvénile. Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale septembre 2009

NOUVELLE APPROCHE SUR LA MALADIE DE LYME

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Hépatite C une maladie silencieuse..

Les hépatites virales chroniques B et C

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie

Protégeons-nous ensemble!

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Exemple 1: Entorse cheville. ÉVALUATION INITIALE: entorse cheville

Traitements de l hépatite B

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Docteur, j ai pris froid!

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

[Sondage France Lyme] Votre vécu de la maladie de Lyme

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Les parasites externes du chien

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Etablissement Français du Sang

Les formes cliniques. Maxime Breban

NOTICE : INFORMATIONS DU PATIENT. Keforal 500 mg comprimés pelliculés. Céfalexine monohydratée

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Insulinothérapie et diabète de type 1

Transcription:

PILMIS Benoît 1

Consulte au SAU le 18/09/10 pour «céphalées et douleurs dorsales» ATCD: Aucun TTT habituel: Aucun MDV: Maman médecin scolaire Entre en seconde Scout: nombreuses morsures de tiques directement annoncées par la maman 2

Depuis le 12/09 Douleurs dorsales au niveau du rachis Douleurs intermittente face postérieure cuisse et jambe gauche sans atteinte du pied avec reveil nocturne sans facteur améliorant ou aggravant Céphalées Pas de fièvre mais enfant sous Doliprane Pas d éruption Pas de notion d ECM Pas d épisode de PF 3

Apyrétique Examen du Rachis normal (pas de douleur des épineuses, schober normal) pas de deficit sensitif ou moteur ROT +/+ Pas de signe de BBK Pas de douleur articulaires Neuro: Pas de sd cerebelleux statique ou cinétique Pas de sd vestibulaire Examen des paires craniennes normales Doute sur raideur de nuque en fin de course Abdomen souple depressible sensible en HCD pas de défense ou de contracture Reste Exmamen normal 4

CAT: Radio Rachis normal RAD Serologie Lyme prélevé et enfant reconvoqué en consultation post Urg le 21/09 Arrêt Doliprane et introduction Contramal 5

Symptomatologie identique Deux épisodes fébriles matinaux (38 6) spontanément résolutif SEROLOGIE POSITIVE: Recherche Ac Totaux positive: 1, 41 Interprétation: Négatif: < 0,75 Equivoque: 0,75-1 Positif: > 1 Hospitalisation pour bilan (PL) et mise en route ttt 6

Bio: NFS: Hb: 13,4g/dL, plaq: 294.000/mm3, GB: 6.700/mm3 (PNN: 4.030, Lympho: 1.800/mm3) Iono: Na: 141 mmol/l; K: 4,0 mmol/l, urée: 4,7 mmol/l; Creat: 47 umol/l CRP < 5 Bilan hépatique: PAL: 177 UI/L; GGT: 13 UI/L; ASAT: 18 UI/L; ALAT: 12 UI/L PL: liquide trouble; Hématies: 0/mm3 Eléments: 830/mm3 (97% lympho, 3% mono.) Protéinorachie: 1,33g/L; Acide lactique: 1,9 mmol/l (1,1-2,4); glycorachie: 2,5 mmol/l; chlororachie: 121 mmol/l Western blot en attente et rapport IgG/alb 7

CCL: Neuroborelliose de lyme (Méningoradiculite) Introduction d un traitement par Rocéphine 2g/j 8

PILMIS Benoît 24/09/10 9

Spirochète du genre Borrelia Différents types: Borrelia Burgdorferi Borrelia Garinii Borellia Afzelii Autres: B. Valaisiana; B. Spielmanii et B. Lusitaniae Variation génotypique et phénotypiques: manifestations différentes Europe et USA 10

USA CDC: 10.000 cas en 1991 23.000 cas en 2003 (à multiplier par 6-12) Réseau sentinelle: France 5.500 cas; incidence: 9,4/100.000 en 1999-2000 CIRE: Alsace Incidence: 200/100.000 en 2002-2004 11

Existe sur tous les continents Prédomine dans l hémisphère Nord En France peut-être contracté dans toutes les régions Activité à risque: promenade en Forêt, camping Reconnue comme maladie professionnelle 12

13

Réservoir: Mammifères (cervidés, bétails, petits rongeurs, chiens ) Oiseaux Tiques Transmissions: Ixodes Ixodes Ricinus en Europe I. Scapularis, I. damini, I. pacificus aux U.S.A Transmission fin automne début printemps 14

15 mm 15

B. Gilot (étude de 309 sites de 1993-1996) 90% avec I. Ricinus et 10-15 %d I. Ricinus porteuses Si tique porteuse de B. Burgdorferi, risque transmission 7-10% (risque augmente si nymphe, durée d attache importante) 16

ECM = pathognomonique Absent dans 30-50% des cas Début 3-30 jours après inoculation Siège: membre inférieur (50% des cas), tronc.. Initialement petite papule ou macule rouge modérement inflammatoire Evolution centrifuge Peut atteindre 20-30 cm voir plus Lésion ronde ou ovalaire avec bordure périphérique active plus erythémateuse Non prurigineux 17

18

Peut coexister avec ECM Qqs semaines à qqs mois après phase primaire Manifestations cutanées: Lésions multiples d ECM sans piqure centrale Manifestations articulaires: Arthralgies ++, arthralgies moins fréquentes (genou ++) Manifestations cardiaques: Péricardite, myocardite (tb de conduction BAV III) Atteinte neurologique: Méningoradiculite sensitive: en général dans le territoire de piqure (douleur, atteinte paires craniennes) Atteinte motrice rare Autres: hépatite granumolateuse, atteinte oculaire, ORL, musculaires 19

Des mois ou années après après l infection Manifestations cutanées: Acrodermatite chronique atrophiante ou maladie de Pick Herxheimer Lymphocytome cutanée bénin (nodules 1-2cm): lobules oreilles, péri-aréolaires, scrotum Histologie Manifestations articulaires: Mono/oligo-arthrite Manifestations neurologiques: Atteinte médullaire et/ou cérébrales (encéphalomyélite chronique, polyneuropathie sensitive axonale pseudosclérose en plaques, démence) Autres: atteintes cardiaques, musuclaires 20

21

Données biologiques usuelles: normales Détection d anticorps: Dépistage: ELISA Confirmation: Western Blot Serologie +: dans 33% des phases primaires, 70% des phases secondaires, 100% phase tertiaire Détection d Ac dans le LCR: atteinte SNC Autres: Culture, PCR (laboratoires spécialisés), Histologie 22

Réactions croisées avec: Maladies infectieuses: EBV, HSV, HIV, Toxoplasmose, plaudisme, parasitose, spirochétose Maladies auto-immunes Contact antérieur avec antigène (séropositivité asymptomatique; 26% chez les forestiers en Alsace) 23

Formes cliniques Indications et résultats des examens essentiels au diagnostic Examens optionnels Érythème migrant AUCUN examen AUCUN Neuro-borréliose précoce Lymphocytome borrélien - Réaction cellulaire lymphocytaire dans le LCR et/ou hyperprotéinorachie - Sérologie positive dans le LCR, parfois retardée dans le sang - Synthèse intrathécale d IgG spécifiques - Aspect histologique du lymphocytome - Sérologie positive (sang) - Culture et PCR du LCR - Séroconversion ou ascension du titre sérique des IgG Culture et PCR du prélèvement cutané Atteinte cardiaque - Sérologie positive (sang) Sur avis spécialisé 24

Formes cliniques Indications et résultats des examens essentiels au diagnostic Examens optionnels Arthrite Neuro-borréliose chronique Acrodermatite chronique atrophiante Formes oculaires -Sérologie positive dans le sang à titre habituellement élevé (IgG) -Liquide articulaire inflammatoire -Synthèse intrathécale d IgG spécifiques -Aspect histologique évocateur -Sérologie positive à titre élevé (IgG) -Sérologie positive -Confirmation par avis spécialisé Culture et PCR sur liquide et/ou tissu synovial Culture et PCR du LCR Culture et PCR du prélèvement cutané Sur avis spécialisé Devant une paralysie faciale périphérique isolées, la positivité de la sérologie dans le sang est un argument suffisant pour prescire un traitement et la PL peut ne pas être réalisée 25

Sujets asymptomatiques Dépistage systématique des sujets exposés Piqûre de tique sans manifestation clinique Érythème migrant typique Contrôle sérologique systématique des patients traités 26

ANTIBIOTIQUE POSOLOGIE DURÉE ADULTE 1 e ligne Amoxicilline 1 g x 3/j 14-21 jours ou Doxycycline 100 mg x 2/j 14-21 jours 2 e ligne Céfuroxime-axétil 500 mg x 2/j 14-21 jours 3 e ligne si CI 1 re et 2 e lignes ou allergie Azithromycine 500 mg x 1/j 10 jours 27

ANTIBIOTIQUE POSOLOGIE DURÉE 1 re ligne ENFANT < 8 ans Amoxicilline 50 mg/kg/j en trois prises 14-21 jours > 8 ans Amoxicilline ou Doxycycline 2 e ligne Céfuroxime-axétil 3 e ligne si CI 1 re et 2 e lignes ou allergie FEMME ENCEINTE OU ALLAITANTE Azithromycine 50 mg/kg/j en trois prises 4 mg/kg/j en deux prises, maximum 100 mg/prise 30 mg/kg/j en deux prises, maximum 500 mg/prise 20 mg/kg/j en une prise, maximum 500 mg/prise 14-21 jours 14-21 jours 10 jours 1 re ligne Amoxicilline 1 g x 3/j 14-21 jours 2 e ligne Céfuroxime-axétil 500 mg x 2/j 14-21 jours 3 e ligne si CI 1 re et 2 e lignes ou allergie à partir du 2 e trimestre de grossesse Azithromycine 500 mg x 1/j 10 jours 28

Situations cliniques Paralysie faciale (PF) isolée Options thérapeutiques 1 re ligne 2 e ligne Doxycycline PO 200 mg/j 14 à 21 jours ou Amoxicilline PO 1 g x 3/j 14 à 21 jours ou Ceftriaxone IV* 2 g/j 14 à 21 jours Autres formes de neuro-borréliose dont PF avec méningite Ceftriaxone IV 2 g /j 21 à 28 jours Pénicilline G IV 18-24 MUI/j 21 à 28 jours ou Doxycycline PO 200 mg/j 21 à 28 jours Arthrites aiguës Arthrites récidivantes ou chroniques Doxycycline PO 200 mg/j 21 à 28 jours Doxycycline PO 200 mg/j 30 à 90 jours ou Ceftriaxone IM/IV 2 g/j 14 à 21 jours Amoxicilline PO 1 g x 3/j 21 à 28 jours 29

Protection mécanique vêtements longs et fermés (C) Répulsifs cutanés sauf enfant < 30 mois DEET, IR 35/35, citrodiol (C) Femme enceinte : IR 35/35 Répulsifs vestimentaires (C) Perméthrine (sauf jeune enfant) 30

Détection et retrait rapide d une ou plusieurs tiques Examen minutieux du revêtement cutané (C) Extraire la tique par une technique mécanique (risque de transmission existe dès les premières heures d attachement et s accroît avec le temps, élevé si > 48 h) (B) Éviter les substances «chimiques» (C) (risque de régurgitation) Désinfecter le site de la piqûre Surveiller la zone pour dépister un érythème migrant 31

EXTRACTION D UNE TIQUE O. Patey 32

Indications (Grade C): Grossesse Piqures multiples (actuellement discuté) Immunodépression Enfant < 8 ans Attachement > 48 heures (actuellement discuté) Modalités: Doxycycline PO : 200 mg monodose (A) Amoxicilline PO : 3 g/j 10 à 14 j (B) 33

Fièvre Q Coxiella Burnetti Encéphalites à Tiques Anaplasmose FBM Rickettsia Conorii Babésiose Autres: Fièvre pourpre des montagnes rocheuses, Fièvre Crimée Congo, Typhus du Queensland.. 34

16 ème conférence de consensus en thérapeutique anti-infectieuse- Borreliose de Lyme 13/12/2006 Med Mal Inf. 2007; 37, 4:187-193 Hayes EB, Piesman J., How can we prevent Lyme disease? NEJM. 2003; 348: 2424-30 Combermale P. Repellents. Thérapeutique Dermatologique, Médecine sciences-flammarion, 2001 B. Gilot, B. Degleigh, J. Pichot, B. Doche and C. Guigen. Prevalence of Borrelia burgdorferi (sensu lato) in Ixodes ricinus (L.) populations in France, according to a phytoecological zoning of the territory. In Eur. J. Epidemiol. 1996; 395-401, pp. 395-401. E. Dournon, S. Villeminot et B. Hubert. La maladie de Lyme en France : enquête réalisée auprès d'un réseau sentinelle de médecins généralistes. In Bull. Épidémiol. hebd., 1989 pp. 185-186. 35

36

37