MEDEF Actu-Eco - n 179 Semaine du 20 au 24 octobre 2014

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MEDEF Actu-Eco - n 179 Semaine du 20 au 24 octobre 2014 SOMMAIRE FRANCE 1. Climat des affaires en octobre 2014 : dégradation dans le bâtiment, stabilité dans le commerce de détail, légère amélioration dans l industrie et les services 2. Créations d entreprise en septembre 2014 : -0,8% (-3,1% hors autoentrepreneurs) 3. Octroi de crédits au secteur privé en septembre 2014 : assouplissement des conditions, après 10 mois de statu quo INTERNATIONAL 4. Marché du logement aux Etats-Unis en septembre 2014 : progression des mises en chantier (+6,3%) et des permis de construire (+1,5%) 5. Point sur les cours des produits de base au début de l automne 2014 : -25% depuis juin pour le pétrole, -7% depuis septembre pour les matières premières 6. Tendances récentes des marchés MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 juin 2014 1

oct-07 fevr-08 juin-08 oct-08 fevr-09 juin-09 oct-09 fevr-10 juin-10 oct-10 fevr-11 juin-11 oct-11 fevr-12 juin-12 oct-12 fevr-13 juin-13 oct-13 fevr-14 juin-14 oct-14 1. Climat des affaires en octobre 2014 : dégradation dans le bâtiment, stabilité dans le commerce de détail, légère amélioration dans l industrie et les services Selon les dernières enquêtes de conjoncture publiées par l INSEE, le climat des affaires en septembre 2014 est resté quasiment stable, après six mois consécutifs de baisse. Attestant d une situation économiques toujours morose, il reste sensiblement inférieur à sa moyenne des années 2000-2013. 120 110 Indicateur synthétique du climat des affaires Moyenne 2000-2013 Source : INSEE Cette stabilité du climat des affaires en octobre 2014 recouvre des évolutions contrastées selon les secteurs : - Dégradation dans le bâtiment : l indicateur est au plus bas depuis début 1997. Les perspectives générales se sont dégradées. Les entrepreneurs demeurent pessimistes concernant leur activité et leurs effectifs à venir. Ils sont plus nombreux qu en septembre à juger les carnets de commandes inférieurs à la normale (solde d opinion au plus bas depuis 1996) ; - Stagnation dans le commerce de détail : les entrepreneurs prévoient encore un recul de leur activité (ventes prévues, intentions de commandes) et de l emploi dans les prochains mois. Les perspectives générales d activité du commerce sont toujours pessimistes ; - Légère amélioration dans l industrie manufacturière (progression des perspectives personnelles, particulièrement prononcée dans la pharmacie, stagnation des carnets de commandes globaux, perspectives générales toujours pessimistes) et dans les services (moindre pessimisme concernant les anticipations d activité, en particulier dans l information et la communication et dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques, pessimisme persistant concernant les anticipations de recrutement et d investissements, dégradation des perspectives générales). MEDEF Actu-Eco semaine du 20 au 24 octobre 2014 2

01/10/2007 01/04/2008 01/10/2008 01/04/2009 01/10/2009 01/04/2010 01/10/2010 01/04/2011 01/10/2011 01/04/2012 01/10/2012 01/04/2013 01/10/2013 01/04/2014 01/10/2014 01/10/2007 01/04/2008 01/10/2008 01/04/2009 01/10/2009 01/04/2010 01/10/2010 01/04/2011 01/10/2011 01/04/2012 01/10/2012 01/04/2013 01/10/2013 01/04/2014 01/10/2014 Indicateur synthétique du climat des affaires Indicateur synthétique du climat des affaires 120 120 110 Industrie 110 Commerce de détail Bâtiment Services Source : INSEE MEDEF Actu-Eco semaine du 20 au 24 octobre 2014 3

sept.2007 mars2008 sept.2008 mars2009 sept.2009 mars2010 sept.2010 mars2011 sept.2011 mars2012 sept.2012 mars2013 sept.2013 mars2014 sept.2014 sept.2007 mars2008 sept.2008 mars2009 sept.2009 mars2010 sept.2010 mars2011 sept.2011 mars2012 sept.2012 mars2013 sept.2013 mars2014 sept.2014 2. Créations d entreprise en septembre 2014 : -0,8% (-3,1% hors autoentrepreneurs) * Les créations d entreprise, en données corrigées des variations saisonnières, se sont repliées de -0,8% en septembre 2014, après - 0,6% en août dernier. Hors autoentrepreneurs, la hausse a été plus marquée : -3,1% après -0,6%. Pour mémoire, les autoentreprises représentent plus de la moitié des créations d entreprise. * Au 3 ème trimestre 2014, l ensemble des créations d entreprise a progressé de +4,2% par rapport au 3 ème trimestre 2013, pour atteindre 46 383 unités en moyenne. Hors autoentrepreneurs, la hausse a été de +1,6%. 000 55 000 50 000 45 000 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 Créations d'entreprise y compris autoentrepreneurs (moyenne mobile sur trois mois, données CVS-CJO) 46 383 31 000 29 000 27 000 25 000 23 000 21 000 19 000 17 000 Créations d'entreprise hors auto-entrepreneurs (moyenne mobile sur trois mois, données CVS- CJO) 22 267 Source : INSEE Par grande famille d activité, cette augmentation des créations d entreprise sur un an se retrouve dans l industrie (+4,8% dont +7,8% pour la seule industrie manufacturière) et dans les services marchands (+7,3%). Au sein de ces derniers, représentant près de la moitié des créations, la hausse a été enregistrée dans tous les secteurs, à l exception des activités immobilières (-4,1%). Au contraire, les créations d entreprise se sont contractées dans le commerce (-1% sur un an) et, de façon plus marquée, dans la construction (-3,8%). données cvs 3 ème trimestre 2014 / 3 ème trimestre 2013 (%) Répartition au 3 ème trimestre 2014 (%) Total +4,2 - Industrie, dont : +4,8 5,1 Industrie manufacturière +7,8 4,6 Construction -3,8 13,3 Commerce ; réparation d'autos et de motos -1,0 19,5 Services marchands, dont : +7,3 49,8 Transports et entreposage +27,5 2,4 Hébergement et restauration +15,4 5,5 Information et communication +2,0 4,9 Activités financières et d'assurance +11,1 2,5 Activités immobilières -4,1 2,6 Soutien aux entreprises +7,7 21,7 Services aux ménages +3,5 10,1 Enseignement, santé, action sociale +9,8 12,2 Source : INSEE MEDEF Actu-Eco semaine du 20 au 24 octobre 2014 4

3. Octroi de crédits au secteur privé en septembre 2014 : assouplissement des conditions, après 10 mois de statu quo * Selon la dernière enquête mensuelle de la Banque de France réalisée auprès des établissements de crédit, les critères d octroi de crédit aux entreprises ont été légèrement assouplis en septembre 2014, après 10 mois consécutifs de statu quo. Cet assouplissement a été plus marqué pour les grandes entreprises que pour les PME. Malgré cela, la demande de crédits des entreprises aurait nettement ralenti. Elle se serait même contractée pour les grandes entreprises. +8 +6 +4 +2 0-2 -4-6 Critères d'octroi de crédit aux entreprises (solde d'opinion, %) resserrement assouplissement +40 +30 +20 +10 0-10 -20-30 -40-50 - - Appréciation sur la demande de crédits des entreprises (solde d'opinion, %) Augmentation Diminution Source : Banque de France * Parallèlement, les conditions d octroi de crédit aux ménages sont restées inchangées pour les crédits à la consommation. En revanche, elles ont été assouplies pour les crédits à l habitat. Et pourtant, là encore, la demande de crédit à l habitat s est contractée, évolution qui pourrait traduire de l attentisme (PTZ+ rénové, crédit d impôt pour la transition énergétique). La demande de crédits à la consommation est, a contrario, toujours perçue en hausse. +50 +40 +30 +20 +10 0-10 -20-30 -40-50 Appréciation sur la demande de crédits des ménages (solde d'opinion, %) Augmentation Diminution Consommation Habitat Source : Banque de France MEDEF Actu-Eco semaine du 20 au 24 octobre 2014 5

4. Marché du logement aux Etats-Unis en septembre 2014 : progression des mises en chantier (+6,3%) et des permis de construire (+1,5%) * Aux Etats-Unis, les mises en chantier de logements ont rebondi en septembre 2014 de +6,3%, après un repli de -12,8% en août. Au 3 ème trimestre 2014, elles ont progressé de +3,9% par rapport au trimestre précédent (+16,1% sur un an), prolongeant ainsi le redressement entamé au printemps 2011. Elles repassent ainsi au-dessus de la barre du million d unités (1 024 000 en rythme annualisé, niveau de fin 2013 et du printemps 2008), tout en restant inférieures de -21,6% à la moyenne des années 2000-2013 (-43% par rapport à la moyenne 2000-2006). Le déficit de logements neufs est donc toujours important. 2 300 2 1 0 1 0 1 500 1 300 Mises en chantier de logements (moyenne mobile sur trois mois annualisée, milliers) Moyenne 2000-2006 = 1 796 Moyenne 2000-2013 = 1 306 50 40 Indicateur d'opinions agrégé des constructeurs sur le marché immobilier résidentiel 1 0 0 500 1024 30 20 10 0 Source : US Census Bureau * Les perspectives du marché de la construction résidentielle sont plutôt optimistes au vu de deux indicateurs : - les permis de construire ont augmenté de +1,5% en septembre, après une contraction de -5,1% en août. Entre le 2 ème et le 3 ème trimestre 2014, ils se sont accrus de +1,4% (+5,5% sur un an). Ils restent cependant inférieurs de -23,8% à leur moyenne de longue période. - la dernière enquête auprès des constructeurs sur le marché résidentiel fait état d un marché du logement plutôt bien orienté. En repli en octobre 2014, l indice NAHB (National Association of Home Builders) reste à un niveau très élevé. MEDEF Actu-Eco semaine du 20 au 24 octobre 2014 6

5. Point sur les cours des produits de base au début de l automne 2014 : -25% depuis juin pour le pétrole, -7% depuis septembre pour les matières premières * Les cours des produits de base ont nettement chuté au cours du 3 ème trimestre 2014. Cette forte détente des prix est le résultat combiné d une offre plus abondante, stimulée par des prix fortement rémunérateurs, et d une demande qui fléchit, en lien avec un nouveau ralentissement de la croissance économique mondiale. * De fait, le prix du pétrole s est réduit de - 25,4% en dollars entre son point haut de juin 2014 et le 22 octobre 2014. Après avoir atteint 115$ le baril de Brent fin juin, il est repassé en dessous des $ le baril mi-octobre (85,8$). Il s agit des plus bas niveaux enregistrés depuis l automne 2010. La baisse a été un peu moins marquée en euros (-20,1% à 67,6 le baril), en raison de la dépréciation de l euro par rapport au dollar (passé de 1,36$ à 1,27$ au cours de la même période). Cette baisse spectaculaire du prix du pétrole a eu lieu malgré les tensions géopolitiques en Russie et les évènements au Moyen-Orient. Cependant, elle est logique compte tenu des déterminants actuels de marché : production mondiale de pétrole à un niveau record (près de 94 millions de barils par jour), qui recouvre une hausse de la production américaine (pétrole de schiste) et de celle de l Arabie Saoudite ; niveau élevé des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ; fléchissement de la demande en Europe, au Japon, en Inde, et modération en Chine. 120 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent) 115,06 110 dollars 84,6 85,8 1400 1350 1300 1250 Cours de l'once d'or (en dollars) 1 243,8 euros 67,6 1200 1150 Source : Coe-Rexecode * De la même façon, le cours de l or est tombé de 1 340$ le 10 juillet 2014 à un niveau inférieur à 1 200$ l once début octobre. Il est ensuite remonté à 1 243,8$ l once le 22 octobre dernier. En trois mois, il se sera ainsi réduit de -7,2%, en dépit de la progression des liquidités monétaires dans l économie mondiale et des tensions géopolitiques actuelles, qui auraient dû se traduire par une hausse du cours. Cette évolution serait imputable à la moindre demande provenant notamment de la Chine et de l Inde et aux moindres tensions sur les marchés financiers, l or servant de valeur refuge aux investisseurs. MEDEF Actu-Eco semaine du 20 au 24 octobre 2014 7

* Enfin, le cours des matières premières, hors pétrole et métaux précieux (indice Coe- Rexecode) s est réduit de -6,5% en dollars entre début septembre et mi-octobre 2014 (-4,6% en euros), malgré une remontée ces derniers jours. Dans le détail : - -8,8% en dollars sur la même période pour le cours des matières premières alimentaires (-5,6% en euros) ; - -6,3% pour le cours de métaux communs (- 4,4% en euros) ; - -3,5% en dollars pour le cours des matières premières agricoles à usage industriel qui poursuit son recul entamé fin 2013 début 2014 (-14,6% en dollars), grâce à une offre abondante et à l absence d aléas climatiques. Cours 205 des matières premières hors pétrole et métaux précieux ( = 1988) 200 195 1 185 1 175 1 165 euros dollars 215 210 205 200 195 1 185 1 175 1 165 Cours des matières premières alimentaires (1988 = ) euros dollars 240 235 230 225 220 215 210 205 200 195 1 Cours des matières premières métaux communs (1988=) dollars euros 150 145 140 135 130 125 120 Cours des matières premières agricoles à usage industriel (1988=, dollars) Source : Coe-Rexecode * Cette baisse du cours des matières premières se traduit mécaniquement par un transfert de revenus entre les pays producteurs nets (Russie, Amérique latine notamment) et les pays consommateurs (pays de l OCDE, pays émergents non producteurs). La baisse des prix exerce un effet négatif sur les premiers, avec la détérioration des termes de l échange, et un effet positif sur les seconds, avec des gains de pouvoir d achat pour les ménages comme pour les entreprises. Ceci ne peut que contraindre les grandes zones émergentes à revoir à la baisse leurs perspectives de croissance. MEDEF Actu-Eco semaine du 20 au 24 octobre 2014 8

6. Tendances récentes des marchés 2,0 1,8 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans (%) 9 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans de la Grèce (%) 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 France 1,29 Allemagne 0,86 8 7 6 5 7,19 1,38 1 euro =... dollar 1,36 1,34 1,32 1,30 1,28 1,26 1,24 1,27 106 Indice boursier CAC 40 ( = 2008) 104 102 98 96 94 92 Indice boursier Eurostoxx 50 ( = 2008) 98 96 94 92 88 86 166 164 162 1 158 156 154 152 Indice boursier Standard and Poor's( = 2008) Rédaction achevée le 24 octobre 2014 MEDEF Actu-Eco semaine du 20 au 24 octobre 2014 9