Evaluation écho-doppler transthoracique. native. CHERIFI Mustapha Résident en cardiologie

Documents pareils
Endocardites. Le candida albicans est parfois mis en cause, retrouvé sur culture en milieu de Sabouraud.

Maladie des valves. Changer leur évolution. Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral

Comment évaluer. la fonction contractile?

Tronc Artériel Commun

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

Evaluation de la Fonction Diastolique Ventriculaire Gauche en IRM Cardiaque

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Item : Souffle cardiaque chez l'enfant

Les différentes maladies du coeur

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

Les maladies valvulaires

Insuffisance Cardiaque de l Adulte.

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches

Le traitement de l'insuffisance cardiaque chez le chien

Cas clinique: Mr A.M A.M A.M. 1940;Resynchro avant-après. Resynchronisation avant et après 12 mois: RX thorax.

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

Épreuve d effort électrocardiographique

STIMULATION CARDIAQUE DU SUJET AGE

IMPACT THERAPEUTIQUE. Prat Gwénaël Réanimation médicale

HYPERTENSION ARTERIELLE

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Le cliché thoracique

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

236 - FIBRILLATION AURICULAIRE JM Fauvel 2009

LA CHIRURGIE CARDIO-VASCULAIRE Les enjeux, les possibilités chirurgicales, le suivi de l'opéré

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Le cathéter artériel pulmonaire

PICCO2. PROTOCOLE DE SERVICE Année 2010 MISE À JOUR Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale

Les bonnes indications de l ECG d effort. Méthodologie et dépistage de l insuffisance coronaire. F DAVID AMMPPU METZ 14 février 2013

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Mesure du débit et volume sanguins. Cause des décès au Canada

Cardiopathies ischémiques

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

LA CARDIOMYOPATHIE HYPERTROPHIQUE (CMH) O.DUBOURG

Prise en Charge de la Fibrillation Auriculaire

Les cardiopathies congénitales à shunt gauche-droite

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Troubles du rythme ventriculaire graves chroniques

CATALOGUE ÉLECTRONIQUE D INDICATEURS DE QUALITÉ DE LA SOCIÉTÉ CANADIENNE DE CARDIOLOGIE INDICATEURS DE QUALITÉ POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

IRM cardiaque dans les cardiopathies congénitales opérées

La fibrillation auriculaire : au cœur du problème

Parcours du patient cardiaque

TROUBLES DU RYTHME ARYTHMIES, TACHYCARDIES,FIBRILLATIONS, EXTRASYSTOLES, BRADYCARDIES

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre

Prise en charge cardiologique

Sémiologie cardio-vasculaire Dr Pierre Fesler

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants.

Le VIH et votre cœur

Bilan avant un marathon:

prise en charge médicale dans une unité de soins

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

Notions d ECG. Définition. Compétences à acquérir

Insuffisance cardiaque

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes.

PROGRAMME FINAL. cardiorun.org AVEC LE SUPPORT DE :

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

La fibrillation auriculaire

Le compte rendu de scanner et d IRM du cœur. DIU Imagerie CV 2007

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

PATHOLOGIE CARDIO VASCULAIRE DES VOYAGEURS D. HOROVITZ

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Table des matières IDENTIFICATION DE VOS SALARIÉS ET VISITEURS IDENTIFICATION POUR VOS ÉVÈNEMENTS ET CONFÉRENCES OUTILS DE PERFORATIONS DE TABLE

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

SOFARTHRO.com. Réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs par bandelettes ou fils : étude comparative et prospective

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Guide des définitions des maladies graves

Ensemble, soutenons la recherche française dans le domaine des maladies cardiovasculaires. Té léphone :

Si la source se rapproche alors v<0 Donc λ- λo <0. La longueur d onde perçue est donc plus petite que si la source était immobile

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

LES PATIENTS PORTEURS D UN DEFIBRILLATEUR IMPLANTABLE SE SENTENT-ILS BIEN INFORMES?

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Chapitre 7: Dynamique des fluides

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

AVIS URGENT RELATIF À LA SÉCURITÉ

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE

1 La scintigraphie myocardique au Persantin ou Mibi Persantin

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

Transcription:

Evaluation écho-doppler transthoracique d une IM sur une valve native CHERIFI Mustapha Résident en cardiologie

Introduction Rappel anatomique Mécanismes- Etiologies Quantification Sévérité Retentissement Suivi Conclusion

IM = reflux systolique du sang du VG vers l OG, secondaire à la perte de l étanchéité de la VM.

L ETT joue un rôle majeur dans le diagnostic d IM, l évaluation de son mécanisme, de sa sévérité, de son retentissement, et en cela guide la PEC des patients.

Introduction Rappel anatomique Mécanismes- Etiologies Quantification Sévérité Retentissement Suivi Conclusion

1. Anneau : dilatation, calcification ; 2. valves : perforation, prolapsus, épaississement, fusion commissurale ; 3. cordages : anomalie d insertion, élongation, rupture, épaississement/fusion ; 4. muscles papillaires et myocarde sousjacent : ischémie, fibrose, rupture.

Introduction Rappel anatomique Mécanismes- Etiologies Quantification Sévérité Retentissement Suivi Conclusion

Classification de Carpentier

type I : mouvements valvulaires normaux (dilatation de l anneau ou perforation) ;

type II : mouvements valvulaires exagérés (prolapsus valvulaire) ;

type III : mouvements valvulaires limités (rétraction des feuillets ou de l appareil sousvalvulaire).

Aspects étiologiques

Au plan étiologique, on distingue : Les fuites organiques conséquences d une lésion organique des feuillets mitraux, Des fuites fonctionnelles conséquences du remodelage VG survenant sur cardiopathie ischémique ou dilatée en l absence d atteinte structurelle des feuillets.

Les IM primitives (organiques) peuvent être rhumatismales, dégénératives ou endocarditiques. Les IM secondaire (ischémiques et fonctionnelles) résultent d une maladie ventriculaire et non pas valvulaire.

IM dystrophique

On distingue les IM dystrophiques avec une dégénérescence myxoïde du sujet jeune et les IM dégénératives du sujet âgé.

Les IM dystrophiques du sujet âgé : sclérose des feuillets. calcifications de l anneau mitral.

Les IM dystrophiques du sujet jeune ou maladie de Barlow : excès de tissu valvulaire. élongation des cordages (risque de rupture). prolapsus de la valve (postérieure le plus souvent).

Louche télésystolique

Prolapsus = éversion systolique du bord libre d une ou des deux valves au-delà du plan de l anneau dans l OG. Ballonisation = protrusion du corps de la valve sans anomalie du point de coaptation. Capotage (valve flottante ou flail) = éversion complète d un segment valvulaire correspond à la forme extrême du prolapsus.

Il est important, pour évaluer les possibilités de réparation valvulaire, d identifier le ou les segments responsables de la fuite.

Attention! Les travaux échocardiographique de Levine ont montré que l anneau mitral a une forme en selle de cheval.

Attention! En incidence apicale 4C le creux de la selle tend à faire protrusion dans l OG (faux prolapsus).

IM rhumatismale

Épaississement et rigidité valvulaire Remaniement sous-valvulaire. Fusion commissurale associée (RM). Rupture de cordage possible mais rare.

L atteinte prédomine le plus souvent sur la PVM qui est épaissie, rétractée, de cinétique réduite, associée à un prolapsus fonctionnel (faux prolapsus) de la GVM qui présente en diastole un aspect en «crosse de hockey». Le jet est excentré, dirigé vers la paroi latérale de l OG.

En l absence d épaississement et de lésions sous-valvulaires significatifs, il est parfois difficile de faire la distinction entre : Une fuite rhumatismale évoluée avec retentissement VG et Une fuite fonctionnelle.

IM endocarditique

Végétations. Perforation. Mutilation valvulaire. Rupture de cordage. Anévrisme. Abcès.

IM ischémique

Il faut distinguer 2 situations : l IM de l IDM aigu et l IM de la cardiopathie ischémique chronique.

IM aiguë : Rupture de cordage. Dysfonction du pilier. Dilatation VG (remodelage précoce).

IM chronique : Dysfonction de pilier (/fibrose). Dilatation et anévrisme VG.

IM fonctionnelle

Secondaire à toute cause de dilatation ou de modification de la géométrie du VG (CMD).

Il est de bonne pratique clinique de mesurer en PGA : Le diamètre de l anneau et La langueur de la GVM.

Le diamètre de l anneau mitral est mesuré en télédiastole et ne devrait pas dépasser 35 mm chez un adulte normal.

Un rapport diamètre de l anneau/longueur de la grande valve supérieur à 1,3 définit la dilatation annulaire. D/L > 1,3 dilatation an.

Autres causes d IM

CMHO : SAM de la GVM. anomalies morphologiques de la valve ou des piliers.

Le LED et le SAPL : aspect verruqueux (végétations de Libman- Sacks) épaississement diffus (mime une atteinte rhumatismale) sténose (dans le LED)

L atteinte valvulaire liée à une toxicité médicamenteuse ou celle des carcinoïdes avec atteinte du cœur gauche sont proches de celle des valvulopathies rhumatismales avec épaississement et rigidité valvulaire

Introduction Rappel anatomique Mécanismes- Etiologies Quantification Sévérité Retentissement Suivi Conclusion

Méthodes qualitatives

Jet de couleur ZC Flux d IM Pour détails : Cf. Infra (Sévérité)

Méthodes semi-quantitatives

Vena contracta Surface du jet Reflux dans les veines pulmonaires

Vena contracta VC correspond au diamètre du jet à l orifice.

Vena contracta Le jet de régurgitation comporte 3 parties :

Vena contracta la ZC (zone d accélération du flux) située au niveau du VG

Vena contracta VC (zone d étranglement correspondant à l orifice régurgitant, où les vitesses sont maximales)

Vena contracta le jet divergent intra-auriculaire gauche

Vena contracta

Vena contracta Elle doit être mesurée perpendiculairement au jet, soit le plus souvent en PGA, mais parfois en apical dans les jets très excentrés. Il est très important de bien visualiser les 3 composantes du jet et au niveau de la ZC, l aspect bleu-noir-rouge.

Surface du jet

Surface du jet < à 4 cm² oriente vers une IM modérée. Non concluante dans les autres situations.

Surface du jet Les critères classiques de fuite sévère sont une surface > 10 cm² ou > 40 % de la surface OG.

Surface du jet Cette méthode comporte toutefois plusieurs limites.

Surface du jet La première est le repérage de la fuite. Il est très important de «balayer» tout l orifice mitral et l OG pour ne pas passer à côté d un jet excentré dont l extension serait sous-estimée, non par la méthode elle-même mais par l opérateur.

Surface du jet La seconde limitation est d ordre méthodologique. La comparaison avec les méthodes quantitatives a bien montré que l évaluation de l extension du jet en Doppler couleur sousestime la sévérité des fuites excentrées et surestime celle des fuites centrales.

Reflux dans les veines pulmonaires

Reflux dans les veines pulmonaires Une inversion systolique de S est spécifique d une IM sévère (mais peu sensible). Une onde S > D oriente vers une IM modérée.

Reflux dans les veines pulmonaires L abrasion de S (< 30 cm/s) est fonction de la sévérité de la fuite, mais également des caractéristiques du jet (excentré ou non, dirigé vers telle veine pulmonaire, etc.) et des pressions de remplissage et du volume de l OG.

Méthodes quantitatives

Zone de convergence ou PISA Méthode des volumes ventriculaires Méthode des débits

Ne doivent pas être réalisées si l étape précédente conclut à une IM modérée.

Zone de convergence ou PISA

Zone de convergence ou PISA La PISA repose sur le principe de conservation du flux : le flux dans la ZC (1) est égal au flux à l OR (2) : S1V1 = S2V2. ZC OR

Zone de convergence ou PISA S1 = surface de la ZC = 2 p R² ; V1= vitesse dans la ZC = Va. S2 = surface de l OR ; V2 = vitesse dans l OR = Vmax IM. ZC OR

Zone de convergence ou PISA La vitesse V1 (Va) est déterminée par l opérateur en déplaçant la ligne de base vers le bas (dans le sens du jet).

Zone de convergence ou PISA Dans cette ZC, le rayon R de l hémisphère est mesuré. S1 = Surface de l hémisphère = 2 p R².

Zone de convergence ou PISA V2 = vitesse du jet d IM mesurée en Doppler continu.

Zone de convergence ou PISA Le 4 e terme de l équation est la SOR que l on cherche à déterminer. 2 p R² Va = SOR Vmax IM

Zone de convergence ou PISA Plusieurs points techniques sont importants à signaler :

Zone de convergence ou PISA il faut déterminer l incidence dans laquelle l origine du jet est la mieux visualisée, maximale et parallèle aux ultrasons (en général l incidence apicale 4C, parfois l incidence PGA dans les jets très excentrés) :

Zone de convergence ou PISA Il faut déplacer la ligne de base vers le bas (sens du flux). La vitesse d aliasing doit être comprise entre 5 % et 10 % de la vitesse maximale.

Zone de convergence ou PISA il est indispensable de zoomer sur la zone de convergence.

Zone de convergence ou PISA Quelques limites et remarques sur la PISA sont également importantes à connaître. Dans les fuites mésotélésystoliques, la PISA n est pas valide car elle surestime le degré de la fuite. En effet, l orifice calculé est un orifice moyen sur la systole alors que la fuite ne se produit que sur une partie de la systole.

Zone de convergence ou PISA Une autre limite est les jets en nappe, plus fréquemment rencontrés dans les fuites rhumatismales ou fonctionnelles. Dans ce cas, la ZC n est pas hémisphérique mais hémielliptique et la PISA, qui ne mesure qu un rayon, sous-estime la régurgitation.

Zone de convergence ou PISA En cas de jets multiples, il faut quantifier les deux jets et non pas faire la somme des rayons. La SOR totale est la somme des SOR et le VR total est la somme des VR.

Zone de convergence ou PISA Enfin, à la différence des autres méthodes quantitatives, la PISA est peu ou pas influencée par l existence d une IAo associée ou une FA.

Méthode des volumes ventriculaires

Méthode des volumes ventriculaires VTD VTS = Q aortique + VR Les volumes ventriculaires sont obtenus par la méthode de Simpson idéalement biplan. Q aortique = S sao x ITV sao x FC

Méthode des volumes ventriculaires La mesure des volumes VG en 4 et 3C (plutôt qu en 2C) semble permettre une meilleure précision et une meilleure reproductibilité. La mesure des volumes VG n est toutefois pas toujours facile et demande une certaine expertise (Intérêt de contraste).

Méthode des volumes ventriculaires Cette méthode est prise à défaut en cas de rythme irrégulier.

Méthode des débits

Méthode des débits Q mitral = Q aortique + VR Q mitral = S mitral x ITV mitral x FC Q aortique = S sao x ITV sao x FC

Méthode des débits

Méthode des débits Attention! Placer l échantillon à l anneau et non à l extrémité de la valve.

Méthode des débits Attention! Effectuer les mesures au niveau de la modale.

Méthode des débits

Méthode des débits Rarement utilisée (exigeante et demandant une réelle habitude). N est pas valide en cas de IAo. Aléatoire en cas de rythme irrégulier.

Introduction Rappel anatomique Mécanismes- Etiologies Quantification Sévérité Retentissement Suivi Conclusion

En prenant une vitesse d aliasing Va à 40 cm/s, l IM est jugée sévère si le rayon est à 9 mm et modérée si le rayon est < à 3 mm.

Introduction Rappel anatomique Mécanismes- Etiologies Quantification Sévérité Retentissement Suivi Conclusion

Il est conseillé de mesurer le volume OG par la méthode aire-longueur en 4 et 3 C en utilisant le zoom.

Les contours externes de l OG sont tracés en excluant les VP et l auricule, et en joignant les extrémités de l anneau selon une ligne droite.

Volume OG = 0,85 A1 A2/(L1 = L2)

La longueur correspond à la moyenne des longueurs verticales allant du plan de l anneau au fond de l OG.

OG normale = 27 ± 7 ml/m² OG dilatée si > 40 ml/m². Mauvais pronostic si > 60 ml/m².

Introduction Rappel anatomique Mécanismes- Etiologies Quantification Sévérité Retentissement Suivi Conclusion

Introduction Rappel anatomique Mécanismes- Etiologies Quantification Sévérité Retentissement Suivi Conclusion

Pour récapituler

Pour récapituler 2 étapes pour analyser une IM : Quantification (VG/Fail, FMA, PISA, VC, SJ, FVP, PAPS). Faisabilité d une plastie mitrale (Prolapsus isolé de P2).

Pour récapituler 4 causes à rechercher : DIRE D = Dégénérative/Dystrophique I =Ischémique R = Rhumatismale E = Endocarditique

IM primitive sévère chronique Symptomatique sans DSVG sévère (I) FE < 60% et/ou DTS > 45 mm (I) FA/HTAP >50 mmhg (IIa) Probabilité forte de plastie + Risque op faible: - Flail + DTS>40 mm (IIa) - OG>60 ml/m2 + RSR (IIb) - HTAP d'effort > 60 mmhg (IIb) DSVG sévère réfractaire avec comorbidité faible (IIa/IIb) DSVG sévère = FE < 30% et/ou DTS > 55 mm

IM ischémique IM S (I) /M (IIa) + FE > 30 % + PAC IM SS (IIa) + FE < 30 % + revascularisation possible + viabilité prouvée IM SSR (IIb) + FE > 30 % + revascularisation non indiquée + faible comorbidité