LES RENDEZ-VOUS de l AdCF en région

Documents pareils
Synthèse des dispositions relatives à la métropole du Grand Paris. Adoptées par l Assemblée nationale le 10 mars 2015

Nouveaux enjeux du mandat. Vincent AUBELLE, professeur associé à l Université Paris Est Marne la Vallée

LES PACTES FINANCIERS ET FISCAUX COMMUNES INTERCOMMUNALITE ET LA MUTUALISATION

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée.

Conseil communautaire Le 22 avril 2008 à 20 h 30 Maison des Services de Pays

LINTERCOM LISIEUX PAYS D AUGE NORMANDIE -

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Guide juridique relatif aux modes de gestion des Offices de tourisme

LES DOTATIONS DES COMMUNES NOUVELLES

UNIVERSITES DES MAIRES ET PRESIDENTS DE COMMUNAUTES DE LOIRE-ATLANTIQUE. Module «Elaborer le budget de sa commune Les fondamentaux»

17DEPARTEMENT DES VOSGES

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales

Prospective financière Saint-Etienne Métropole Dossier de presse Conseil de Communauté Jeudi 24 juin 2010

NOR : DEV O C

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS

STATUTS DE L'AGENCE DEPARTEMENTALE DE L ORNE

COMMUNAUTE DE COMMUNES DES GRANDS LACS 7 Avenue du 11 novembre PARENTIS EN BORN. Compte rendu du 20 décembre 2002

TEXTE SOUMIS A LA DELIBERATION PROJET DE LOI. portant nouvelle organisation territoriale de la République. NOR : RDFX L/Bleue

Discours de Marylise LEBRANCHU. Echanges avec les étudiants du master collectivités locales de. l Université de Corse, à Corte en Haute-Corse

DOSSIER DE PRESSE. Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement. Paris, le 15 avril 2015

DROIT, ÉCONOMIE & GESTION MASTER DROIT DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES. Collectivités littorales.

Comité Directeur Confédéral Intervention économique. 16 mars 2011

Quel statut? Pour quel office de tourisme?

Regard financier sur les petites villes (3 000 à habitants) Juin 2014

Cours VI : VIE POLITIQUE LOCALE, RELATIONS ENTRE SOCIETE CIVILE ET POUVOIR POLITIQUE

10 conseils sur la gestion et la mutualisation des agents par les groupements intercommunaux

Les enjeux du mandat intercommunal et la mise en œuvre de la mutualisation des services

LES THÉMATIQUES - UE 35 RENNES -10 mars 2015 LES THÉMATIQUES UE 35 RENNES - 10 MARS LA PROTECTION SOCIALE

L immobilier d entreprise artisanale

TAXE DE SEJOUR GUIDE D'INFORMATION ET D APPLICATION

REPUBLIQUE FRANÇAISE 2015/... DCM N

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

Le budget Présentation par M. Pascal BOLO, Adjoint aux Finances. Conseil Municipal du

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme

PREPARATION BUDGET PRIMITIF Commune de Poisat 23 février 2015

LES PRINCIPALES DISPOSITIONS DU TEXTE. - suppression de l obligation de ventilation des comptes administratifs par commune (article 76)

Réforme territoriale : ce qui va changer, ce qui doit changer

Emmanuel MACRON, ministre de l Economie, de l Industrie et du Numérique

28 mai 2014 Installation du nouveau comité syndical

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2014

FASCICULE 1 - Mesures portant réforme de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire

CdC du Pays bellêmois Conseil Compte Administratif 2014 BUDGET GÉNÉRAL. Compte Administratif 2014

PANORAMA ET ENJEUX DE LA MUTUALISATION ENTRE COMMUNES ET COMMUNAUTÉS. Étude AdCF - Mairie-conseils - ADGCF

ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE

Domaine skiable. La gestion du domaine skiable est exemplaire, elle prend en compte les impératifs du développement durable.

POLYNESIE FRANÇAISE - AGENCES DE VOYAGES - REGLEMENTATION DE LA LICENCE

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008

Un Plan Signalétique en Entre-deux-Mers : retour d expérience.

COMMUNAUTE DE COMMUNES DES VALLEES DE THONES

MISSION D ACCOMPAGNEMENT DE L AGENCE DE DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE DU LOIR-ET-CHER POUR LE LANCEMENT DU PROJET DE DEPLOIEMENT D UNE PLACE DE MARCHE

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

Présentation au conseil municipal 16 décembre Débat. d Orientation. Budgétaire 2015

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

ISCOOL ENTERTAINMENT Société Anonyme au capital de ,90 Euros Siège social: 43 rue d Aboukir Paris

LETTRE CIRCULAIRE N

LOI DU 18 JUIN 2014 RELATIVE A L ARTISANAT, AU COMMERCE ET AUX TRES PETITES ENTREPRISES SOMMAIRE

DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DES COMMUNES

85 Bd de la République La Rochelle cedex 9 Tel Fax Courriel. cdg17@cdg17.fr

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR BULLETIN OFFICIEL

Comment transformer un pays en PETR?

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009

LA RECONFIGURATION DES SERVICES D'EAU ET D'ASSAINISSEMENT A L'ECHELLE DES AGGLOMERATIONS G. CANNEVA R. DE LAAGE

Comité syndical 29 avril 2015 à Janzé

Ville de VANNES. DSP du Casino. Rapport de présentation (article L du CGCT)

Projet de loi de cohésion sociale / Propositions d amendements

Ministère des affaires sociales et de la santé Ministère de l'économie et des finances

Associations Dossiers pratiques

ANALYSE FINANCIèRE. RéTROSPECTIVE DU BUDGET PRINCIPAL DE L Agglomération CôTE BASQUE ADOUR

Aménagement Numérique des Territoires Lorrains

STATUTS DE L'AGENCE TECHNIQUE DEPARTEMENTALE DU CANTAL

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET)

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4

PROTOCOLE D ACCORD CONCERNANT LE COMPTE EPARGNE TEMPS

C.R.I.T.E.R. Centre de Ressources et d Ingénierie du Tourisme en Espace Rural

Quoi de neuf acteurs? Les politiques locales de l'habitat à l'épreuve des réformes en cours

Débat d orientations budgétaires Conseil municipal du 4 novembre 2013


Débat d Orientation Budgétaire 2013

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014

Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations»

Présentation du site Internet 13 février 2014 Maison de la Région

de l Office de Tourisme

NOTE D INFORMATION COMPTE EPARGNE-TEMPS (C.E.T)

LA RÉFORME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE ET SES CONSÉQUENCES SUR L ENSEMBLE DE LA FISCALITÉ LOCALE

BULLETIN OFFICIEL DE LA COMMUNE DE BESANÇON

PROCES VERBAL CONSEIL MUNICIPAL DU 9 septembre 2010

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014

en toute simplicité!

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

L AMORTISSEMENT III NOUVEAUTE AVEC L INSTRUCTION CODIFICATRICE M9.6

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE PROTECTION SOCIALE

PRATIQUE ET POINTS DE VIGILANCE

APFP. Les Pays, moteurs de stratégies de développement territorial et de gouvernance locale. Contribution de l Association de

PREFET DU JURA. Je vous prie de trouver ci-joint une fiche relative à ce dispositif et une annexe.

Nomination et renouvellement de MCF et PR associé à temps plein

CAHIER DES CHARGES : CERTIFICATION NF X PEPINIERE D ENTREPRISES

La rémunération de l apprenti :

Transcription:

LES RENDEZ-VOUS de l AdCF en région LUNDI 9 NOVEMBRE 2015 Webconférence LOI PORTANT NOUVELLE ORGANISATION TERRITORIALE DE LA RÉPUBLIQUE («NOTRe») Quelles conséquences pour la compétence tourisme du bloc local?

PROPOS INTRODUCTIFS L action des communautés en matière touristique Retour d enquête - 2015 Communautés ayant la compétence tourisme 18% Oui 82% Non 2

PROPOS INTRODUCTIFS L action des communautés en matière touristique Retour d enquête - 2015 Mo(va(on principale pour le transfert de la compétence Le moyen de mutualiser les coûts (rénovation, patrimoine ) 12% Un levier central de l'action économique de la communauté 43% Un élément fédérateur du projet de territoire 36% Autre 8% 3

PROPOS INTRODUCTIFS L action des communautés en matière touristique Retour d enquête - 2015 Définition d une stratégie touristique explicite 23% 27% 50% Oui Non En projet 4

PROPOS INTRODUCTIFS L action des communautés en matière touristique Retour d enquête - 2015 Les principaux freins dans la mise en oeuvre de la compétence tourisme Défaut d'image de marque Empilement territorial des acteurs publics Concurrence des territoires limitrophes Manque d'investissements dans le infrastructures d'accueil Dispersion des moyens dans la promotion Faiblesse de la couverture Haut Débit Manque de flexibilité dans l'ouverture des commerces Manque d'investissements dans le infrastructures de Multiplication des normes Classification hôtelière Déficit de l'offre de formation 5 2 3 4 7 8 8 10 11 12 17 20

PROPOS INTRODUCTIF Pourquoi une webconférence sur ce sujet? Une modification en profondeur de la répartition des compétences au sein du bloc local par la loi NOTRe Les actions de l AdCF depuis l adoption de la loi : Un travail avec plusieurs communautés concernées depuis juillet, notamment en Haute-Savoie Un courrier adressé à Marylise Lebranchu en septembre, avec OTF Un point infos juridiques à la Convention nationale de l AdCF en octobre, avec OTF => Une webconférence pour présenter le contenu de la loi NOTRe et les questions qui demeurent en suspens. 6

PROPOS INTRODUCTIF Une présentation en 6 points : Une compétence tourisme qui demeure partagée Le transfert des zones d activité touristiques Le transfert de la compétence promotion du tourisme Les cas particuliers Le financement de la compétence L exercice de la compétence à l échelle intercommunautaire 7

1. UNE COMPÉTENCE TOURISME QUI DEMEURE PARTAGÉE 8

1. UNE COMPÉTENCE PARTAGÉE Article L. 1111-4 du CGCT Une compétence qui demeure partagée entre régions, départements, communes, communautés Des délégations pour l'instruction et l'octroi d'aides ou de subventions possibles entre ces différents échelons (art. L. 1111-8) Chaque collectivité peut formuler des propositions de rationalisation de cette répartition au sein de la CTAP (art. L. 1111-9) 9

1. UNE COMPÉTENCE PARTAGÉE La répartition de la compétence au sein du bloc local Une compétence tourisme au sein du bloc de compétence obligatoire développement économique* : - zones d activité touristique (suppression de l intérêt communautaire) - promotion du tourisme, dont la création d offices de tourisme Une compétence supplémentaire le cas échéant pour les autres composantes de la compétence tourisme Délégation de compétence possible des départements aux métropoles 10 * à partir du 1er janv. 2017 pour les communautés existant à la date de publication de la loi NOTRe ou dès leur création pour les communautés créées (dont fusions) entre-temps (1er janv. 2016)

2. LA NOTION DE ZONE D ACTIVITÉ TOURISTIQUE 11

2. LA NOTION DE ZA TOURISTIQUES Une expression relativement imprécise L expression date de la loi dite «ATR» du 6 février 1992 Aucune définition positive de la notion à ce jour : Selon la ministre Marylise Lebranchu, les stations de ski et les stations thermales ne sont pas concernées (AN, lect. 1, art. 18) Vers une appréciation au cas par cas soumise à l interprétation du juge administratif? 12

3. LA PROMOTION DU TOURISME DONT LA CRÉATION D OFFICES DE TOURISME 13

L action des communautés en matière touristique Retour d enquête - 2015 L office de tourisme intercommunal Communauté disposant d'un office de tourisme intercommunal 124 Nature juridique des offices de tourisme intercommunaux 23% 9% 44 62 68% 10 3 2 14 Oui Non En projet

3. LA PROMOTION DU TOURISME La notion de promotion A priori, la compétence intercommunale recouvrirait toutes les compétences obligatoires des OT, au sens de l article L. 133-3 du code du tourisme : - accueil ; - information ; - promotion ; - contribution à la coordination des divers partenaires touristiques locaux. Selon la ministre Marylise Lebranchu, cette compétence n inclut pas la gestion des équipements Le rapporteur du projet de loi NOTRe à l Assemblée nationale évoquait la «gestion et de la création d offices de tourisme» 15

3. LA PROMOTION DU TOURISME Les conséquences juridiques d un transfert classique de compétence Principe d exclusivité : intervention des communes impossible dans les champs visés Ex. : la communauté décide des modes de gestion des offices à l avenir 1. Substitution de la communauté aux communes dans tous leurs actes et délibérations Ex. : marchés en cours, conventions passées avec un office de tourisme associatif 2. Transfert à la communauté des services correspondants Transfert obligatoire du service en cas de transfert intégral de compétence : o Transfert des agents s ils y exercent la totalité de leurs missions o Mise à disposition des agents qui n y exercent qu une partie de leurs missions (le transfert peut leur être proposé) Transfert possible du service en cas de transfert partiel de compétence : o Mise à disposition des agents auprès de la communauté 16 3. Mise à disposition des biens utilisés par les communes pour l exercice de la compétence

3. LA PROMOTION DU TOURISME Un office au service d une communauté et de ses communes membres A la lecture de la loi, gestion de l office de tourisme uniquement par la communauté : - en cas d OT associatif : substitution de la communauté à la commune pour les compétences qui lui ont été transférées - en cas de SEM ou SPL : cession minimale 2/3 des parts sociales à la communauté - en cas d EPIC : la commune ne peut se maintenir, l EPIC dépend de l EPCI => Quid en cas d OT exerçant des compétences dépassant la promotion? Réflexion en cours pour que les communes puissent continuer d intervenir sur un office de tourisme quand celui-ci mène des actions relevant de leurs compétences 17

3. LA PROMOTION DU TOURISME Le classement des offices de tourisme Le classement d un OT dépend des services rendus à l usager => Son classement dépendra de la stratégie de la communauté A priori, pas de remise en cause des classements existants. Les demandes de classements formulées postérieurement au 1 er janvier 2017 devront être effectuées par la communauté. 18

4. CAS PARTICULIERS MARQUES TERRITORIALES PROTÉGÉES, COMMUNES TOURISTIQUES ET STATIONS CLASSÉES 19

4. CAS PARTICULIERS La notion de marque A priori, ne seraient prises en compte que les marques déposées à l INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) 20

4. CAS PARTICULIERS Le devenir des offices de tourisme des communes touristiques, stations classées et marques territoriales protégées Transformation des offices de tourisme des communes touristiques et des stations classées de tourisme en bureaux d information, sauf pour l office devenant le siège Maintien automatique d offices de tourisme distincts dans le cas : - des offices de tourisme de communes «stations classées de tourisme» si le conseil communautaire le décide au plus tard 3 mois avant le transfert : avant le 01/10/2016 - des sites disposant d une «marque territoriale protégée», qui permet de créer un office spécifique pour ces sites 21 Tous les offices relèveront de la communauté => La communauté peut décider de dissoudre un OT de marque préexistant.

5. LE FINANCEMENT DU TRANSFERT 22

L action des communautés en matière touristique Retour d enquête - 2015 Recettes touristiques des communautés Taxe de séjour réelle 66,5% Taxe de séjour forfaitaire 16,9% Dotation touristique 11,2% Taxes d'accès aux pistes de ski Redevances sur les remontées mécaniques Taxes Casino 3,2% 1,8% 0,4% 23

5. LE FINANCEMENT DU TRANSFERT La révision des attributions de compensation (AC) Transfert de charges qui résulte du transfert de la compétence évaluation de ces charges pour déterminer le nouveau montant définitif des AC (objectif de neutralité budgétaire) 1 ère étape : évaluation des charges par la commission locale d évaluation des charges transférées (CLECT) la loi impose les modalités d évaluation rapport de la CLECT approuvé par les communes à la majorité qualifiée 2 ème étape : vote du nouveau montant des AC par le conseil communautaire montant de droit commun : vote à la majorité absolue des suffrages exprimés ou montant libre : majorité des 2/3 du conseil communautaire + unanimité des communes membres 24 Réf. : article 1609 nonies C, IV et V, du code général des impôts NB : ne s applique pas dans les communautés de communes sans fiscalité professionnelle unique (FPU)

5. LE FINANCEMENT DU TRANSFERT La fiscalité liée au tourisme La taxe de séjour La ministre Marylise Lebranchu a bien indiqué lors des débats parlementaires que le transfert de compétence n emportait pas transfert de cette taxe. A priori, besoin d une opposition formelle de la commune au transfert. La communauté pourrait instaurer la taxe de séjour : o Sur le territoire des communes qui ne l avaient pas instaurées o Sur le territoire des communes qui ne se seront opposées au transfert Le produit de la taxe de séjour devra obligatoirement être perçu par l office de tourisme s il est constitué sous la forme d un EPIC. 25 La taxe sur les casinos La taxe sera conservée par les communes.

5. LE FINANCEMENT DU TRANSFERT Transfert de la compétence et DGF Aucune modification en la matière (système figé depuis 1993). 26

6. L EXERCICE DE LA COMPÉTENCE À L ÉCHELLE INTERCOMMUNAUTAIRE 27

L action des communautés en matière touristique Retour d enquête - 2015 L'échelle de contractualisation pour une stratégie de contrats de destinations 1% 13% 12% National 13% Régional Départemental 61% Intercommunautaire Intercommunal 28

6. L EXERCICE DE LA COMPÉTENCE À L ÉCHELLE INTERCOMMUNAUTAIRE Exercice de la compétence à l échelle des pôles d équilibre territoriaux et ruraux (PETR) Les communautés membres d un PETR peuvent : lui transférer leur compétence application des règles classiques de transfert de compétence NB : mêmes règles applicables aux PETR qu aux syndicats mixtes fermés, outre quelques dispositions particulières (art. L. 5741-1 du CGCT) lui déléguer une mission le PETR exerce la mission au nom des communautés qui la lui ont déléguée, ces dernières demeurant les collectivités compétentes (convention fixe objet et durée de la délégation) 29

6. L EXERCICE DE LA COMPÉTENCE À L ÉCHELLE INTERCOMMUNAUTAIRE La création d un service unifié Plusieurs EPCI peuvent se regrouper pour créer un service unifié (condition : l objet du service doit correspondre à leurs compétences ou à un service d instruction) Conditions déterminées au moyen d une convention Objet du service unifié Rôle de chaque EPCI (quel EPCI porte le service) Modalités pratiques de réalisation des missions Modalités de remboursement Durée Exemple : Deux communautés créent un service unifié de promotion du tourisme car elles forment un territoire bien identifié, le long d un même fleuve offrant les mêmes types d activités touristiques et d hébergements. 30 Réf. : article L. 5111-1-1 du CGCT

POUR POURSUIVRE 31

LES SUITES DE CETTE WEBCONFÉRENCE Un débat au sein du conseil d orientation de l AdCF le 17 novembre prochain Une note juridique début 2016 Plusieurs rencontres en région sur cette thématique 32