n - JUILLET LES CHIFFRES CLÉS DE L ARTISANAT 4 985 c est * le nombre d entreprises 5 inscrites au Répertoire des métiers de l Essonne au décembre. dirigeants d entreprise artisanale ont été interrogés à la fin du premier semestre sur les questions économiques de leur activité. Bilan des immatriculations / radiations d entreprises artisanales du // au // 85 immatriculations en 8 94 45 INDÉTERMINÉ Solde net + 67 entreprises INDÉTERMINÉ 6 9 89 585 radiations en Répartition des entreprises en Évolution sur 5 ans du nombre d entreprises 8 % 9 56 % Répartition par grands secteurs d activités % 56 455 4 % 46 5 5 5 69 75 95 668 9 576 4 4 69 5 4 985 * * Chiffres du RM arrêtés au // LES CHIFFRES À RETENIR POUR LE PREMIER SEMESTRE,84 /5 l indice de confiance des artisans pour le er semestre. des entreprises maintiennent leur CA au er semestre. 4% des dirigeants déclarent avoir investi au er semestre. des entreprises constatent le maintien de leur trésorerie. des entreprises ont recruté un salarié et 4 % un apprenti. CONJONCTURE ACTIVITÉ INVESTISSEMENT TRÉSORERIE EMPLOI BAROMÈTRE ARTISANAT 9 - N - JUILLET www.cma-essonne.fr
CONJONCTURE. Le moral est plutôt bon dans les entreprises artisanales. Le baromètre de l artisanat en Essonne de septembre avait relevé l amorce d une embellie. Elle semble se confirmer nettement avec des indices de confiance à des niveaux les plus élevés depuis ans. La fin d année semble en effet avoir profité aux entreprises : leur indice de confiance fait un bond inattendu (,9 contre,66 estimé lors du dernier baromètre). La conjoncture favorable contribue à garder le moral au beau fixe puisque les chefs d entreprises artisanales se disent optimistes pour le second semestre et escomptent une fin d année aussi enthousiasmante que celle de (,9).,,5 Moyenne Indice moyen de confiance de à 5,7 5,56,9,84 PRÉVISION,9 BONNE DYNAMIQUE POUR L L embellie la plus marquante sur une année concerne le secteur de l alimentation qui énonçait un indice de confiance sous la moyenne (,) au premier semestre. Il revendique désormais l indice le plus optimiste (,9) pour la même période en. Les secteurs des services, du bâtiment et de la fabrication restent plus mesurés en ce premier semestre et affichent une confiance dans la conjoncture légèrement à la hausse pour la fin de l année.,5, Moyenne,5, Indice de confiance par secteur d activité pour le e semestre 5 PRÉVISION ACTIVITÉ L optimisme relevé dans les indices de la conjoncture est nuancé par les résultats observés au nd semestre et au er semestre. Si une majorité d entreprises parviennent à maintenir le niveau de leur activité (47 % fin, 44 % début ), plus d un tiers des entreprises constatent une baisse sur ces deux périodes. La reprise prendra du temps et la conjoncture reste le facteur de difficulté principal ( %) évoqué par les chefs d entreprise.. 6 5 4 Amélioré Maintenu Dégradé semestre 9% Évolution du chiffre d affaires au semestre 7% LE SECTEUR DE L EN DENTS DE SCIE Même le secteur de l alimentation, qui affichait des résultats plutôt rassurants fin, voit les courbes évoluer de façon bien moins favorable début puisque 8 % des entreprises du secteur constatent une baisse de leur chiffre d affaires (5 % le semestre précédent). La conjoncture est le principal responsable de l évolution du secteur, mais les artisans des métiers de bouche ont également noté une baisse de fréquentation qui impacte leurs affaires. Pas de quoi les alarmer pour autant puisque leurs prévisions pour le nd semestre misent sur diminution d activité nulle et même une croissance importante pour 8 % des entreprises concernées. BAROMÈTRE ARTISANAT 9 - N - JUILLET
ACTIVITÉ LE POIDS DE LA CONCURRENCE DANS LE BÂTIMENT Le secteur du bâtiment est globalement un peu plus à la peine sur la même période avec 6 % d entreprises qui déclarent un chiffre d affaires en baisse pour le second semestre. Elles ne sont d ailleurs pas très satisfaites des premiers mois. 4 % d entre elles constatent une baisse d activité. Au-delà de la conjoncture économique, la concurrence s est montrée plus rude ces derniers semestres selon 9% des professionnels. LE SECTEUR DES PLUTÔT STABLE Du côté des services, pas de progression notable, mais le secteur s est bien maintenu fin, 57 % des entreprises se disaient stables, malgré la concurrence qui préoccupe 8 % des entreprises du secteur. Les premiers mois sont moins tranchés, la part d affaires en recul (7 %) et celle des affaires en progression (7 %) augmentent de 5 points chacune. Les prévisions des professionnels restent confiantes pour la fin d année, bien que moins optimistes par rapport aux autres secteurs avec une part plus importante d entreprises (9 %) craignant une baisse. 8 7 6 5 4 Évolution du chiffre d affaires prévisionnel pour le semestre Augmenter Stagner Diminuer 7% 6% %. 5 principales raisons de cette hausse/baisse d activité 4 5 % CONJONCTURE 8% CONCURRENCE 5% FRÉQUENTATION % FRÉQUENTATION PANIER MOYEN % ENV. COMMERCIAL INVESTISSEMENT. 5 principaux types d investissements réalisés Renouvellement 8% de matériel / outil / machine 8% Véhicule Face à une conjoncture un peu timide, la part des entreprises qui ont investi au cours des deux derniers semestres reste minoritaire ( % fin, en légère hausse début avec 4 %), mais toujours en progression. C est dans le secteur de l alimentation, plutôt favorisé fin, que l effort a été le plus important avec 44 % des entreprises qui ont investi. Au premier semestre, les filières de la fabrication et du bâtiment ont également procédé à des investissements, respectivement pour 44 % et 4 % des entreprises. Promotion & communication Avez-vous procédé à des investissements au nd semestre? Avez-vous procédé à des investissements au er semestre? Bureautique % Informatique 68% % 6% 4 % 8% Locaux CONJONCTURE ACTIVITÉ INVESTISSEMENT TRÉSORERIE EMPLOI
INVESTISSEMENT INVESTIR POUR SE MAINTENIR Les entreprises restent concentrées sur des investissements nécessaires à l activité, principalement le renouvellement de matériel ou l achat d un véhicule. Les investissements de promotion et de communication sont bien en-dessous mais restent le troisième poste de dépenses. On note également un surcroît d effort pour améliorer les outils bureautiques et informatiques par rapport au dernier baromètre.. LA CONFIANCE DES BANQUES L autofinancement reste le principal mode de financement (47 %) choisi par les chefs d entreprise et, ce, pour le quatrième semestre consécutif. Malgré cela, les artisans investisseurs semblent retrouver un peu plus la confiance des banques puisque 7 % d entre eux déclarent avoir obtenu un financement par ce biais, contre % l année dernière. Origine des financements Alimentation Bâtiment Services Fabrication Moyenne Emprunt bancaire 45% 47% 4% % 7% Autofinancement 6% 4% 5% 6% 47% Emprunt familial 9% % % % Aides 9% % % 7% 5% TRÉSORERIE.4 Les prévisions des chefs d entreprise en matière de trésorerie ont été un peu optimistes. Alors que 6 % d entre eux envisageaient qu elle se maintienne, ils sont à peine plus de la moitié à le constater au second semestre, seulement 44 % au premier semestre. Dans le secteur du bâtiment, près de la moitié (47 %) des entreprises constatent même une baisse de leur trésorerie. Pour autant, une embellie globale est attendue pour la fin de l année puisque 6 % des entreprises espèrent le maintien de leur trésorerie et 6 % envisagent même une amélioration. Pour les 4 % qui pensent que leur trésorerie va se dégrader, on peut y voir principalement les répercussions d une baisse de l activité de début d année, surtout dans le bâtiment. Les retards de paiement sont également pesants pour les entreprises, notamment dans l alimentaire, et % des entreprises de services pâtissent de marges trop faibles. 5 principales raisons de l évolution de votre trésorerie? 9% BAISSE DE L ACTIVITÉ 7% RETARDS DE PAIEMENT 6 Évolution de la trésorerie au semestre et prévision pour le semestre Amélioration Maintien 6% Diminution En cas de dégradation, avez-vous trouvé une solution auprès de votre banque? 5% MARGES TROP FAIBLES 5 4 % 6% 5% 5% 4% 6% 9 % 4 % HAUSSE DES DÉLAIS DE PAIEMENTS DES CLIENTS 5 4% Prév Prévision 4% Prév % HAUSSE DE PRIX DES MATIÈRES PREMIÈRES www.cma-essonne.fr
EMPLOI Avez-vous procédé au recrutement... % semestre 87 %... d un salarié? % semestre 89 % UN REGAIN D EMBAUCHES Le nombre d embauches repart à la hausse après une année frileuse. Au premier semestre, % des entreprises ont recruté un salarié et % l envisagent également d ici la fin de l année. Le secteur de l alimentation est particulièrement porteur en cette période avec 5 % d entreprises qui envisagent d étendre leurs effectifs. Le recrutement d un apprenti est plus faible en ce début d année (4%), mais il devrait s accroître () à l occasion du nd semestre et de la rentrée scolaire. Les entreprises qui n ont pas de projet de recrutement attendent un regain d activité, pour un tiers d entre elles. D autres jouent la prudence face à un manque de trésorerie (5 %) alors qu un autre quart ne souhaite simplement pas agrandir ses équipes..5 Embauches réalisées Embauches prévisionnelles Alimentation Bâtiment Services Fabrication Non 8% 75% 84% 9% 94% 94% 9% 98% Oui 9% 5% 6% % 6% 6% % % principaux motifs de la stagnation ou de la baisse des effectifs 5% Pas de volonté d augmenter les effectifs % Pas d accroissement d activité 5% Manque de trésorerie semestre 4 % 96 % Embauches réalisées... d un apprenti? % semestre 87 % Embauches prévisionnelles COÛT DU TRAVAIL ET CANDIDATS PEU MOTIVÉS La tendance qui émergeait lors du dernier baromètre se confirme : les chefs d entreprises sont confrontés à des candidats peu motivés et peinent à recruter de la main d œuvre qualifiée, devenue de plus en plus coûteuse. 5 principaux obstacles au recrutement % % Main d œuvre trop coûteuse Manque de motivation des candidats Alimentation Bâtiment Services Fabrication 8% Manque de main d œuvre qualifiée 4 % Pas de candidature Non 9% 69% 98% 9% 96% 9% 95% 98% Oui 7% % % 7% 4% 8% 5% % 5 % Difficultés dans la gestion du personnel CONJONCTURE ACTIVITÉ INVESTISSEMENT TRÉSORERIE EMPLOI
QUESTION FLASH LA DIGITALISATION DE VOTRE ENTREPRISE ARTISANALE Le numérique est un levier de croissance incontournable pour les entreprises. Néanmoins, selon le Ministère de l économie, de l industrie et du numérique, plus de la moitié des entreprises présentaient, en mai, un retard significatif dans ce domaine. Les entreprises artisanales ont toutefois conscience des enjeux. L intégration du digital au sein de votre entreprise, quels enjeux? 4% 8% Augmenter votre visibilité sur Internet Développer votre activité et votre chiffre d affaires Améliorer la relation avec les clients et les partenaires Rencontrez-vous des freins liés à l intégration de ces nouveaux outils? % Le coût 8% Le temps La complexité.6 Quel est aujourd hui le niveau de digitalisation de votre entreprise artisanale? (Évaluation de à : niveau moyen 4,/) 4% 9% 8% % 9% - (Site internet) -4 5-6 7-8 9- (E-boutique, réseaux sociaux, e-réputation) LES CHIFFRES PRÉVISIONNELS À RETENIR POUR LE SECOND SEMESTRE,9 /5 telle est la note de confiance pour le prochain semestre. 6% des dirigeants misent sur une stagnation de leur CA. % des chefs d entreprise pensent investir. 6% des dirigeants espèrent une augmentation de leur trésorerie. % des employeurs artisans envisagent de recruter (salarié et apprenti). CONJONCTURE ACTIVITÉ INVESTISSEMENT TRÉSORERIE EMPLOI AGENDA 6 octobre 7 au 4 novembre PAPILLES D OR AU GÉNOCENTRE, À EVRY SEMAINE NATIONALE DE LA CRÉATION ET DE LA TRANSMISSION (SNCT) Le baromètre de l artisanat essonnien est une publication de la CMA Essonne - ISSN : 7-95 A participé à son élaboration : l agence Link s. Avec le concours de Chambre de Métiers et de l Artisanat de l Essonne 9 Allée Jean Rostand CS 54 95 Evry Cedex Evry : 69 47 54 Etampes : 6 8 65 9 Email : cma.communication@artisanat9.fr Création graphique : Studio Web Conseil Impression : Imprimerie Champagnac BAROMÈTRE ARTISANAT 9 - N - JUILLET www.cma-essonne.fr