DÎNER EBG 500 3 avril 2014 Première pare Tout sur la Bitcoin Economy > Qu'est-ce que Bitcoin? Quels sont les grands principes de fonconnement de ce"e " devise "? Qui en sont les éme"eurs? > Comment la valeur de Bitcoin est-elle définie? Comment sa cotaon est-elle fixée? Comment, et selon quels facteurs, le prix de l'unité Bitcoin évolue-t-il? Quels sont les risques et les garanes? > Quels sont les enjeux stratégiques réels de la Bitcoin Economy? Quels sont les acteurs émergents qui créeront de la valeur sur Bitcoin, et quels sont les autres secteurs de l'économie immatérielle, parculièrement de l'économie réglementée, qui pourraient faire l'objet d'une intrusion de type Bitcoin? Intervenants : PAYMIUM, Gonzague GRANDVAL, Co-Fondateur HIMEDIA, Cyril ZIMMERMANN, CEO BOXMEDIA, Jean-Pierre ESKENAZI, CEO ASSOCIATION BITCOIN FRANCE, Philippe RODRIGUEZ, Président Animateur : EBG, Pierre REBOUL, Secrétaire Général Qui sont les éme)eurs de Bitcoins? GONZAGUE GRANDVAL, PAYMIUM Bitcoin est perçu comme une monnaie virtuelle. Il s agit en réalité d une technologie libre, comme l était, il y a dix ans, BitTorrent. Bitcoin est fondé sur un protocole peer-to-peer. Sur ce réseau de transac3ons, circule une unité de compte qui a la par3cularité d être émise en quan3té limitée. Donc, Bitcoin est un algorithme présent sur des centaines de milliers d ordinateurs. Aucune en3té ne régit l émission des Bitcoins. Quiconque peut apporter de la puissance-machine au réseau (ce8e puissance perme8ant de sécuriser les transac3ons) devient processeur du network Bitcoin et est récompensé de son travail par la créa3on «monétaire». Le Bitcoin est souvent comparé à l or, en tant que «ma3ère première numérique». 1/6
Tout savoir sur la Bitcoin Economy Ainsi, personne ne peut décider d éme)re davantage de Bitcoins? GONZAGUE GRANDVAL, PAYMIUM C est pour ce8e raison que des «clones» de Bitcoin sont récemment apparus. Il s agit d autres systèmes peer-to-peer concurrents (comme Litecoin) qui ont des par3cularités différentes en termes de quan3té émise ou de vitesse. Mais par rapport à Bitcoin, il demeure un décalage sur le plan de la sécurité et de l adop3on. La start-up Paymium joue le rôle d une bourse où les l on peut transformer des Bitcoins en monnaie réelle. Comment parvenez-vous à créer de la valeur sur ce)e ac<vité? GONZAGUE GRANDVAL, PAYMIUM Paymium exploite le service «bitcoin-central.net», sur lequel les acheteurs de Bitcoins rencontrent les vendeurs. Paymium prend donc une commission sur chaque échange. Ce8e ac3vité évolue vers un mé3er de processeur de paiements, puisqu une offre va perme8re à tous les marchands d accepter les paiements en Bitcoins (qui seront immédiatement conver3s en euros, pour ne pas subir la vola3lité du cours du Bitcoin). L avantage, pour le marchand, est d accéder à un nombre de plus en plus important de porteurs et d u3lisateurs de Bitcoins, et ce sans frais de paiement. Les Etats-Unis ont une aatude très construc3ve vis-à-vis de Bitcoin, les régulateurs ayant bien pris conscience qui fallait accompagner ce8e technologie en travaillant main dans la main avec les acteurs du marché. Quel est le rôle d Himedia et de Boxmedia dans ce business? CYRIL ZIMMERMANN, HIMEDIA Nous gérons des micro-paiements sur Internet avec un agrément bancaire. La plupart des banques centrales se montrent assez ré3centes face à l arrivée du Bitcoin. Nous sommes convaincus que le Bitcoin à un avenir, mais pour l instant, pour être totalement franc, nous ne savons pas lequel! Pour certains observateurs, le Bitcoin ne sera jamais une monnaie, puisque les prix ne sont pas exprimés dans ce8e devise. En revanche, ce qui est certain, c est que le Bitcoin apporte de la valeur ajoutée en termes de sécurité. La cryptographie extrêmement poussée fait que chaque Bitcoin reçu porte en lui l historique de toutes les transac3ons dans lesquelles il est intervenu. Ainsi, même s il n est pas u3lisé pour les transac3ons financières, le Bitcoin pourrait par exemple perme8re de sécuriser des échanges de contrats. JEAN-PIERRE ESKENAZI, BOXMEDIA Boxmedia propose une box par abonnement comprenant chaque mois une dizaine de magazines français. Nous avons fait le choix d accepter les paiements en Bitcoins. Il s agit là, à mon sens, d une rupture technologique majeure, telle qu il en survient tous les vingt ans, comme l a été l appari3on des ordinateurs individuels ou de l Internet. 2/6
Tout savoir sur la Bitcoin Economy PHILIPPE RODRIGUEZ, ASSOCIATION BITCOIN FRANCE Notre associa3on réunit les acteurs du Bitcoin, avec l objec3f de faire connaître ce8e technologie aux entreprises, aux développeurs et aux consommateurs. Ce8e plateforme permet également d engager la conversa3on avec les pouvoirs publics, afin que le sujet soit davantage considéré. Pour l heure, la situa3on n est pas tenable pour les start-ups et les u3lisateurs de Bitcoin. Notre associa3on s est ainsi vu refuser l ouverture d un compte en banque, et les start-ups qui travaillent sur le sujet connaissent la même mésaventure... Quel est l intérêt pour un marchand d accepter les Bitcoins? CYRIL ZIMMERMANN, HIMEDIA Au-delà de l aspect purement marke3ng, il faut noter qu il y a actuellement 8 milliards de Bitcoins en circula3on. Les marchands ont donc la possibilité de s adresser aux clients qui ont ce8e monnaie dans leurs poches, le tout avec des frais de transac3on nuls. Le Bitcoin souffre d une mauvaise réputa3on et peut être perçu comme une «monnaie pirate». Bien au contraire, le Bitcoin propose sans doute le protocole de sécurité le plus sûr. Le rôle des intermédiaires consistera donc à faciliter le service pour les marchands, afin que l usage se répande peu à peu. *** 3/6
Réseaux sociaux : Faut-il encore invesr sur Facebook? Deuxième pare Faut-il encore inves<r sur Facebook? Facebook ne transforme pas, Facebook n'est pas le site Web de la société, les fans ne sont pas forcément les acheteurs de la marque et les statuts de n'affichent plus (ou très peu) sur la page des fans... Dès lors, pourquoi connuer à invesr? Ne vaut-il pas mieux consacrer ses efforts et ses budgets au SEO et au brand content de son site Web? > Quels sont les critères qui régissent l'affichage des statuts de marque sur la page des fans? > Pourquoi les taux d'affichage ont-ils à ce point chuté depuis six mois? > Que représente actuellement la publicité sur Facebook? Quelles sont les marques qui consacrent des budgets significafs à Facebook et que font-elles concrètement de leurs budgets? > On parle souvent "d'engagement", mais qu'apporte concrètement cet engagement de la part des ulisateurs, notamment en termes de chiffre d'affaires? Intervenants : BLABLACAR, Nicolas BRUSSON, Co-fondateur et COO FORESTER, Nate ELLIOTT, Vice-Président et Analyste FRANÇAISE DES JEUX, Patrick BUFFARD, Directeur Général Adjoint ORANGE, Séverin CASSAN, Directeur Communica3on Digital et Social Media Animateur : EBG, Pierre REBOUL, Secrétaire Général D après une récente étude réalisée par Forester, il apparaît que la plupart des marques manifestent une grande décep<on quant à l efficacité des campagnes menées sur Facebook... NATE ELLIOTT, FORESTER Ce8e étude a été réalisée auprès de 400 grandes entreprises aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Il s est agi de les interroger sur leur stratégie de marke3ng digital et de mesurer leur niveau de sa3sfac3on en fonc3on des différents canaux u3lisés. Le grand enseignement de ce sondage est que les marques sont désormais déçues par Facebook. Pour les marketers, ce réseau social a désormais moins de valeur que le search marke3ng, l emailing ou que les bannières tradi3onnelles. 4/6
Réseaux sociaux : Faut-il encore invesr sur Facebook? Lorsqu une marque dépense beaucoup d argent pour acquérir une base de fans, elle s a8end à communiquer efficacement auprès de ce8e communauté. Or, on es3me aujourd hui que seulement 16% des fans reçoivent les posts de la marque... Les entreprises ont payé pour accéder à une audience, elles constatent maintenant que l accès à ce public leur est barré. Voilà la principale raison de ce mécontentement. Au final, les marques ont le sen3ment que Facebook n est plus une opportunité pour faire du social marke3ng. La plateforme est simplement un espace parmi bien d autres sur lequel acheter de l espace publicitaire. SEVERIN CASSAN, ORANGE Orange s est véritablement lancé sur Facebook il y a trois ans, avec deux grandes pages, que sont «Orange France» et «Sosh». De plus en plus, nous faisons en sorte que le contenu publié sur Facebook soit également exploitable sur d autres plateformes rela3onnelles. Nous constatons effec3vement une chute spectaculaire du reach organique (pour a8eindre en moyenne 8%). La décep3on des annonceurs est à la hauteur des espoirs formés il y a quelques années... Facebook n est pas le pilier de la stratégie sociale. Par exemple, nous avons davantage d interac3ons de qualité sur nos forums d entraide que sur Facebook. Concernant la conversion, nous abordons Facebook à plusieurs niveaux du tunnel marke3ng, avec des résultats sa3sfaisants, même si nous n y inves3ssons qu une part très marginale (moins de 10% de nos achats media). Par exemple, un format comme le reach block Facebook nous a permis d a8eindre 10 millions d internautes et de mobinautes en 24 heures pour leur parler de nos offres 4G. Facebook fonc3onne, mais cela demande énormément d op3misa3on. PATRICK BUFFARD, FRANÇAISE DES JEUX L objec3f était de trouver un média Internet capable d avoir de la puissance instantanée. Il nous faut, sur certains événements, toucher un très grand nombre de personnes en très peu de temps. Les autres médias, plus lents, ne perme8ent pas forcément de répondre à cet impéra3f. Par exemple, l opéra3on «Lingots d or» menée en mars 2014 pour le jeu Euromillions a obtenu 15,4 millions d'affichages en 24 heures, avec un taux de clic important (environ 3%). Au final, Facebook est un média perme8ant d avoir un reach puissant et rapide. En fonc3on de la mécanique u3lisée, la conversion peut également être sa3sfaisante. NICOLAS BRUSSON, BLABLACAR Il y a encore trois ou quatre ans, les acteurs se lançaient dans une interminable course aux fans. Le fait que Facebook ait changé la donne génère de la frustra3on chez les marques, qui s a8endaient à communiquer directement auprès leur communauté pa3emment cons3tuée. Blablacar n a jamais acheté de fans. Nous avons recherché un «média d éduca3on» ; Facebook correspondait parfaitement à nos besoins. Ainsi, lorsque nous souhaitons a8eindre un nouveau pays, 70% de notre budget marke3ng se concentre sur Facebook. Sur environ 115 employés, une dizaine de personnes sont chargées de travailler sur la communica3on Facebook, avec l objec3f d améliorer sans cesse le message et le design pour faire réagir les internautes. 5/6
Derniers développements sur les Markeng Rewards Troisième pare Derniers développements sur les Marke<ng Rewards Entreen avec Michael Amar, ifeelgoos, co-fondateur et CEO Lancée en 2010, ifeelgoods est une plateforme de promoon digitale permeant à des annonceurs de créer, en quelques minutes, des campagnes avec de mulples cadeaux. Aujourd hui, force est de constater que toutes les bannières publicitaires des retailers me8ent en avant une offre de promo3on (discount ou livraison gratuite). Environ un 3ers du panier moyen est associé au coût de la promo3on. Un marchand qui propose une offre sans la moindre réduc3on, le moindre cadeau, a peu de chance d aarer l a8en3on. A l ère de Facebook, le premier reward virtuel aura sans doute été le fameux tracteur dans FarmVille. La no3on a été étendue à tout ce qui peut être livré sur le digital, comme par exemple un coupon de réduc3on envoyé sur le smartphone. Les cadeaux sont très variés, de l e-book au 3cket de cinéma dématérialisé... Du côté des annonceurs, le processus pour créer des offres est très complexe. Le cadeau digital répond à la no3on de gra3fica3on instantanée, qui joue beaucoup dans les commentaires laissés par les consommateurs. Avec l analyse du profil Facebook, nous pouvons déterminer les cadeaux digitaux suscep3bles d intéresser le client. Mais parmi ce8e présélec3on, comment déterminer la récompense qui va faire le plus plaisir? Il convient donc procéder en permanence à des A/B Tes3ngs. 6/6