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Le premier mois de l année 2014 a été marqué par un retour de la volatilité sur les marchés actions, en effet, l impact conjugué des inquiétudes sur les pays émergents et les prises de profits après une année 2013 particulièrement haussière sur les actions des pays développés ont contribué à une recherche de protection («fly to quality»). Ainsi la recherche de sécurité s est matérialisée par une baisse des taux à long terme des états considérés comme les plus sûrs : USA, Japon et pays européens. A la fin du mois de janvier, l indice d actions européennes de référence, l EuroStoxx 50 s inscrivait en baisse de 3.06% tandis que la baisse était plus marquée dans les émergents avec un baisse de plus de 6% sur le MSCI Emergents en $. Malgré ces soubresauts, nous estimons toujours que les perspectives économiques sont toujours positives à moyen terme dans les pays développés et que cela devrait être porteur pour leurs marchés actions, alors que nous sommes plus prudents sur la zone émergente. Nous considérons quand même qu il existe des opportunités sur ces marchés mais il est dorénavant nécessaire d être plus sélectif. Durant le mois, nous avons continué à alléger notre poche émergente et nous avons ajouté de la protection via l achat de puts (option de vente) afin de se couvrir en cas de surprises négatives. Après un mois de janvier ayant connu un retour de la volatilité sur les marchés financiers, février a été un mois de nette hausse sur tous les principaux marchés actions (+ 4.5% sur l EuroStoxx 50, + 2.3% sur le S&P 500, +1.0% sur le MSCI Emergents). Aux Etats-Unis, une suite de chiffres inférieurs aux attentes a été publiée, cela s explique par des conditions climatiques particulièrement rigoureuses à l Est du pays, la croissance du PIB au 4ème trimestre 2013 a par exemple été revue à la baisse, + 2.4 % contre + 3.2 % anticipés. L optimisme des marchés n a néanmoins pas été entamé. En Europe les chiffres économiques publiés ont par contre été dans l ensemble meilleurs qu attendus, signe que la reprise de la croissance est de plus en plus palpable. Néanmoins, des tensions géopolitiques ont émergé à la fin du mois en Ukraine, faisant craindre des tensions entre la Fédération de Russie d un côté et l Union Européenne et les USA de l autre, l une des conséquences directe de ces évènements pourrait être une augmentation des prix du gaz et du pétrole. Au sein du portefeuille Primonial Flexible Equilibre, nous avons ainsi progressivement augmenté l exposition aux marchés actions via la vente d options de vente («put») et l introduction de fonds actions investis sur les pays d Europe du Sud.

Les marchés financiers ont débuté le mois de mars focalisés sur les évènements de la crise Russo-Ukrainienne. En effet, les craintes d une escalade militaire ont pesé sur les actifs risqués entrainant un regain de volatilité, et un afflux de liquidités vers les actifs les moins risqués. A partir du référendum proclamant l indépendance de la Crimée en milieu de mois, les tensions géopolitiques se sont estompées et ont permis aux marchés de ne plus être guidés par la géopolitique mais par les fondamentaux économiques. Ainsi, l afflux de bons chiffres en Europe et aux Etats-Unis ont permis aux marchés actions de terminer le mois en territoire positif : +0.53% pour l EuroStoxx 50, +1.10% pour le S&P 500 et +3.35% pour le MSCI Emergents (performances dividendes réinvestis en ). Sur le mois de mars, nous avons progressivement augmenté l exposition au risque actions en renforçant nos convictions sur l Europe et plus particulièrement la thématique de la convergence des pays périphériques vers les pays cœurs. L actualité du mois d avril a débuté par les habituelles conférences des banques centrales européennes et américaines. Sans surprise, le statu quo a dominé dans les discours. Aux USA, la FED continue de réduire ses injections de liquidité dans le cadre du QE au rythme de 10 milliard de $ par mois et envisage une possible remontée de ses taux à partir de 2015. Côté européen, M. Draghi a ouvert la porte à des mesures d assouplissement, y compris non conventionnelles si jamais les risques de déflation venaient à se matérialiser plus fermement. Sur le plan géopolitique, la crise ukrainienne est restée au cœur de l actualité, bien qu un accord ait été trouvé à Genève milieu avril, la tension est montée d un cran avec le déploiement de militaires ukrainiens à l Est du pays afin de reprendre les villes tombées aux mains des milices pro-russes. L impact sur les marchés est néanmoins resté anecdotique en dehors de certains marchés de matières premières (blé, gaz, or). L allocation du portefeuille est restée stable sur le mois d avril et la performance ressort à +0.20% sur la période. Le 8 mai, la BCE a enfin décidé de faire part de son intention d intervenir dès le mois suivant afin d écarter le risque de déflation qui plane sur la zone euro. Cet événement a ainsi conforté la hausse des actions et prolongé le mouvement de baisse sur les principaux taux d emprunt des Etats européens pendant le mois de mai. Le risque géopolitique ukrainien semble également s essouffler puisque les tensions à l Est du pays ne semblent plus soucier les marchés. De l autre côté de l Atlantique, malgré une croissance quasi nulle au T1 due au climat particulièrement rigoureux de cet hiver, le chômage continue de baisser, les indicateurs avancés sont positifs et le secteur immobilier montre des signes de reprises. Ainsi la FED poursuit la réduction de son programme d achat d actifs qui devrait se clôturer à l automne prochain. Enfin, nous avons introduit un fonds actions indiennes suite à l élection de Mr Modi. Ce nouveau Président est porteur de réformes et de développement économique. La performance du fonds Primonial Flexible Equilibre continue de progresser et affiche une hausse de +2.25% sur le mois de mai. Le fonds reste surexposé aux marchés actions afin de bénéficier de l accélération de la croissance mondiale et de la reprise européenne en particulier. 2

Dans la continuité de ce qui avait été annoncé au mois de mai, la BCE a pris un ensemble de mesures début juin pour à la fois contrer les risques de déflation et relancer le marché du crédit aux entreprises. C est ainsi que pour la première fois de son histoire, la BCE a fixé un taux de dépôt négatif de -0.10%. Les marchés actions ont bien réagi à ces annonces, mais la publication de chiffres moins bons qu attendus en cours du mois a instillé un doute sur la vigueur de la reprise économique et fait corriger l Euro Stoxx 50 qui finit le mois à -0,50%. Du côté des Etats-Unis, la dynamique monétaire est restée inchangée avec une nouvelle réduction des injections de liquidités de 10 milliards de dollars annoncée par la FED. Malgré une révision en nette baisse de la croissance du 1 er trimestre (-2.9% annualisé), les conséquences de l hiver particulièrement rigoureux ne semblent avoir été que passagères puisque le chômage continue son reflux, l inflation accélère et les indicateurs avancés sont positifs. Le niveau de risque actions du portefeuille est resté stable sur le mois, néanmoins nous avons effectué quelques arbitrage en renforçant notre conviction sur les pays d Europe du Sud (Italie, Espagne) et sur la France au détriment de l Allemagne (via des futures). Afin de mieux diversifier notre poche émergente, nous avons allégé notre position sur les marchés émergents frontières pour introduire une position sur les petites capitalisations asiatiques. Sur la poche obligataire, nous avons renforcé les obligations émergentes via un fonds flexible et introduit un fonds de dette bancaire. Le mois de juillet a été marqué par d importantes tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient et en Ukraine, où un avion civil malaisien a été abattu dans une zone tenue par des pro-russes. Les sanctions américaines et européennes qui s en sont suivies affaiblissent l économie russe, mais aussi les économies européennes qui lui sont liées, en particulier l Autriche et l Allemagne. Les déboires de certaines banques (fraudes de Banco Espirito Santo et sanctions contre BNP Paribas) ont amplifié la dégradation du climat boursier, notamment dans les pays périphériques de la zone euro. Résultat : l Euro Stoxx 50 TR abandonne 3.4%. Les actions américaines sont restées relativement à l abri de cette tourmente, ainsi que les émergents qui dans l ensemble progressent fortement. Néanmoins au niveau des entreprises, les publications de résultats de mi-année ont surpris positivement aux USA et restent solides en Europe. En raison de ce regain de risque, nous avons diminué l exposition aux actions du portefeuille, en particulier sa partie européenne. Nous avons renforcé les actions américaines et émergentes, ainsi que les couvertures du portefeuille (options vendeuses). Le fonds est ainsi mieux armé pour affronter des marchés qui pourraient continuer à montrer des soubresauts tant que la croissance européenne reste fragile et que le contexte géopolitique demeure troublé. L été fut une nouvelle fois volatil sur les marchés actions. Il faut dire que l actualité a été particulièrement anxiogène durant les mois de juillet et d août tant sur le plan économique que géopolitique : aggravation de la crise ukrainienne, tensions au Moyen-Orient, croissance atone au T2 en Europe. Néanmoins, on assiste clairement à un découplage marqué entre les deux côtés de l Atlantique : en Europe le risque déflationniste se matérialise progressivement et la BCE se montre de plus en plus volontariste pour une politique vraiment accommodante, tandis qu aux USA, la croissance repart franchement (+4.2% au T2 en rythme annualisé) et la 3

banque centrale prépare peu à peu les marchés à une politique plus stricte (fin du QE en octobre et début de hausse des taux en 2015). Côté émergents, l affaiblissement des devises en 2013 a permis de renforcer la compétitivité des exportations, et dans les pays où des élections ont eu lieu récemment (Inde, Indonésie), de nouvelles forces politiques ont accédé au pouvoir et leurs programmes réformistes ont été accueillis avec enthousiasme par les marchés. Durant le mois d août, nous avons ajusté dynamiquement nos couvertures sur les marchés d actions européennes, tout en recentrant notre exposition actions vers les zones américaine et émergente. Début septembre, la BCE a surpris en annonçant une nouvelle baisse de taux, signe que les risques déflationnistes pèsent plus que jamais sur la zone Euro ; il s agissait de la dernière mesure conventionnelle que la BCE pouvait prendre. Pour repousser la déflation, elle doit donc désormais se rabattre sur des mesures non conventionnelles et flirter avec les limites de son mandat ce qui sera, sans aucun doute, générateur de friction avec l exécutif allemand. Le mois a aussi été marqué par la hausse continue du dollar contre la plupart des devises, et en particulier contre l euro, ce mouvement illustrant bien les situations économique et monétaire divergentes entre les deux côtés de l Atlantique. Le taux /$ termine le mois à 1.2631, niveau inédit depuis deux ans. Il sera sans doute un excellent soutien pour les entreprises européennes exportatrices mais ses effets ne seront réellement visibles que début 2015 au moment des publications du T4 2014. Nous avons ainsi progressivement renforcé notre exposition au dollar. Nous avons par ailleurs réduit notre exposition aux marchés high yield européen et américain au cours du mois. Dans la continuité des évènements de cet été, la volatilité a continué de s accroître sur les marchés au mois d octobre, sur fond d inquiétudes relatives à la dégradation des perspectives de croissance en Europe et des doutes quant à la capacité de la BCE à écarter durablement le risque déflationniste. Malgré de bons chiffres aux Etats-Unis, les éventuels impacts de la faiblesse de la reprise européenne et du ralentissement de la croissance dans les BRICs sur la croissance américaine ont généré une baisse significative sur tous les grands marchés actions en début de mois. En publiant en fin de mois une croissance de 3.5% annualisé au T3, les USA ont rassuré sur la vigueur de leur reprise. Coté japonais, la Banque Centrale a surpris en annonçant de nouvelles mesures d assouplissement quantitatif. Nous avons ainsi initié une position sur la zone, en misant sur une situation similaire à l arrivée de Shinzo Abe au pouvoir (rallye des actions japonaises et affaiblissement du Yen). En ligne avec les mouvements engagés les mois précédents, nous avons allégé notre exposition aux actions européennes. Par ailleurs, nous avons ajusté tactiquement l exposition du portefeuille via l utilisation de dérivés en désensibilisant le portefeuille au risque actions durant la première partie du mois, puis en le ressensibilisant dans la seconde partie du mois d octobre. 4

Novembre a débuté par la traditionnelle conférence de presse de la BCE, qui n a pas annoncé de nouvelles mesures majeures, mais qui a précisé l objectif d augmentation de son bilan de 1 000 milliards à horizon 2016. Pour atteindre cet objectif, il lui faudra, sans nul doute, élargir son programme de rachat d actifs à d autres types de dettes (en plus des ABS et des covered bonds déjà annoncés). C est la raison pour laquelle le consensus anticipe un Quantitative Easing portant sur les dettes souveraines et/ou d entreprises au T1 2015. Aux Etats-Unis, nous ne voyons toujours aucune ombre à la reprise de la croissance : tous les signaux sont au vert, la croissance du T3 a été révisée à +3.9% (vs +3.5% initialement annoncé), le chômage recule et s établit à 5.9%, la confiance du consommateur se renforce, tout comme l investissement des entreprises. Nous restons surpondérés en actions sur cette zone. Au Japon, l assouplissement monétaire a relancé la dynamique de hausse des actifs financiers ainsi que la baisse du Yen. Pour profiter de cette tendance, nous avons initié une exposition sur les actions japonaises via l achat de futures dès le début du mois. Après avoir souffert au mois d octobre, le portefeuille est en hausse de +1.72% sur le mois. Le dernier mois de l année a été assez binaire pour les actions : après une première quinzaine nettement baissière (le MSCI Emergents a abandonné près de 10%, l EuroStoxx 50 environ 8%, et le S&P 500 près de -5%), la fin du mois a donné lieu à un rebond effaçant une bonne partie des pertes pour l Europe et les pays émergents tandis que les actions américaines clôturaient le mois en hausse de +2.34%. Un des évènements marquants de cette fin d année a été la baisse du prix du pétrole avec un recul du baril de Brent de 44,1% depuis fin août. Ce krach est de nature à diminuer l inflation dans les grands pays importateurs (USA, Europe, Japon, Asie du Sud-Est) mais il dégagera en parallèle du pouvoir d achat pour les consommateurs et abaissera les charges des secteurs énergivores (transport, construction et industrie en tête). Ces impacts devraient finalement contribuer positivement à la croissance. Pour les pays exportateurs (Moyen-Orient, Russie et Brésil notamment), l impact de la baisse du pétrole commence déjà à se faire sentir ; la Russie fait ainsi face à une situation de défiance face à sa monnaie et la récession commence déjà à se profiler. Coté politiques monétaires, la BCE a annoncé qu un QE souverain serait envisageable début 2015 en fonction de l actualisation de ses prévisions économiques tandis que la FED continue de se montrer «dovish» et envisage un début de remontée des taux courant 2015 avec prudence. Le fonds termine le mois en territoire positif à +0.16% et l année 2014 à +5.03%. La performance annuelle du FCP s élève à + 5,03% du 31/12/2013 au 31/12/2014. La performance de l indice de référence* sur la même période s élève à + 5,95 %. *!"#$%! &#' 5

La performance passée ne préjuge pas des résultats futurs de l'o.p.c.v.m. En tant que société de gestion de portefeuille, PRIMONIAL AM doit agir au mieux des intérêts de ses clients sous mandat ou des OPCVM qu'elle gère. En application de la Directive sur les marchés d instruments financiers (Directive «MIF») et conformément à l article L. 533-18 du Code monétaire et financier, PRIMONIAL AM est tenu de sélectionner les intermédiaires dont la politique d exécution permettra d assurer le meilleur résultat possible lors de l exécution des ordres transmis pour le compte de ses clients et OPCVM. En conséquence, PRIMONIAL AM a défini une politique de sélection de ses intermédiaires selon un certain nombre de critères qualitatifs et quantitatifs, tenant compte - notamment - du prix, des coûts, de la rapidité, de la probabilité d exécution et de règlement, de la taille, de la nature de l ordre et de toute considération pertinente pour l exécution d un ordre. Une version actualisée et complète de cette politique de sélection est tenue à votre disposition auprès de PRIMONIAL AM, et peut vous être adressée sur simple demande. Politique ESG!""#$$%&&%'() ) ) * )!+*,-(" ). * " /0 " )12* 34 1 * ) ) " ) 5 ) 5 ) )) " * " %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%% 6

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