Introduction et caractéristiques départementales...p 3. Les grandes lignes de l'accidentologie en p 4

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Sommaire Diagnostic sécurité routière 2016 Introduction et caractéristiques départementales...p 3 Les grandes lignes de l'accidentologie en 2016...p 4 Evolution de l'accidentologie en Morbihan...p 7 Répartition temporelle des accidents...p 7 Répartition géographique des accidents...p 9 Répartition des usagers par moyen de locomotion...p 11 Zoom sur les usagers fragiles...p 12 Les accidents mortels les APAM...p 14 Répartition des accidents "alcool et/ou stupéfiants"...p 15 Observatoire des vitesses relevées...p 17 Quelques liens "sécurité routière"...p 18 Définitions et indicateurs : Accident corporel : Accident survenu sur une voie publique ou privée, ouverte à la circulation publique impliquant au moins un véhicule et ayant causé au moins une victime. Usagers : toutes personnes présentes dans un accident ( y compris les indemnes). Victimes : Ensembles des tués, blessés hospitalisés et blessés légers dans un accident. Tués : Depuis le 1er janvier 2005, un tué est une victime décédée sur le coup ou dans les 30 jours suivant l'accident. Blessés hospitalisés : Victime admise comme patient dans un hôpital plus de 24 heures. Blessés légers : Victime ayant fait l'objet de soins médicaux mais n'ayant pas été admise comme patient à l'hôpital plus de 24 heures. Victimes graves : Ensembles des tués et/ou des blessés hospitalisés. Indices de gravité (1) ou (2) : (1) Indicateur rapportant le nombre de tués pour 100 accidents corporels (2) Indicateur rapportant le nombre de victimes graves pour 100 accidents corporels 2

Introduction : Ce document apporte un éclairage sur l'accidentologie dans le Morbihan, il identifie des tendances, donne des indications et peut servir de base à tout travail sur l'accidentalité dans notre département. Les différents acteurs que sont les bénévoles du réseau AGIR, les associations, les assureurs, les enseignants de la conduite, les élus, les forces de l'ordre continuent à oeuvrer pour expliquer à la population, les différents facteurs qui peuvent conduire à l'accident. "Un accident n'arrive jamais par accident" L'enjeu est de taille, il faut faire baisser le nombre de personnes tuées et de blessées sur les routes et éviter de nombreux drames familiaux. L'enjeu est également de faire cohabiter tous les modes de transports dans cet espace public qu'est la route. Poursuivons tous nos efforts afin de rendre la route encore plus sure! Caractéristiques départementales Caractéristiques démographiques : Population au 31/12/2013* Arrondissement de Lorient : 312 884 Arrondissement de Pontivy : 124 709 Arrondissement de Vannes : 300 185 Population totale : 737 778 Densité (hab/km 2 ) : 108 * source INSEE / population municipale Le réseau routier en Morbihan : Caractéristiques démographiques : Tranches d'âges(%) et évolution * * source INSEE 2004 2013 0-13 ans 16,8 16,5 14-17 ans 5,0 4,8 18-24 ans 8,2 6,7 25-34 ans 11,8 10,4 35-44 ans 14,0 12,8 45-54 ans 14,1 13,8 55-64 ans 10,9 14 65-74 ans 10,3 10,1 75 ans et plus 8,9 10,9 En 2013, plus d'un morbihannais sur cinq est âgé de 65 ans et plus 3

Les grandes lignes de l'accidentologie en 2016 Nb d'accidents 2014 2015 2016 489 522 584 Evolution 2016/2015 + 12% Nb de tués 44 34 34 0% Nb de blessés dont blessés hospitalisés Indice de gravité (1) 609 246 680 268 774 277 + 14% + 3% 9,0 6,5 5,8-10,8% Indice de gravité (2) 59,3 57,9 53,3-8% Des progrès observés : Le nombre de personnes tuées reste inchangé par rapport à 2015 (34 tués). Seule l'année 2013 a enregistré un chiffre inférieur : 33 personnes tuées. Le nombre de motards décédés dans les accidents de circulation est en baisse par rapport à 2015 : 6 tués contre 9 en 2015. Aucun cycliste n'est décédé dans les accidents en 2016. Des points de vigilance : Le nombre de personnes tuées dans la catégorie des piétons augmente par rapport à 2015 : 6 contre 2. Il est à noter que parmi les piétons décédés, quatre présentaient des taux d'alcoolémie supérieurs à 1,85 g/lsang. Les accidents avec des conducteurs sous l'emprise d'alcool et/ou de stupéfiants représentent 13% des accidents mais 44% des personnes tuées. Depuis quelques années, ce rapport reste inchangé dans le Morbihan. 34 personnes tuées sur les routes morbihannaises en 2016. 4

Les grandes lignes de l'accidentologie en 2016 Tués par tranche d'âges En 2016, les 18-34 ans (17% de la population morbihannaise) représentent 16 personnes tuées soit près d'un tué sur deux (46%). Cette tranche d'âge : - elle totalise le plus d'usager alcoolisé et/ou sous l'emprise de stupéfiants dans les accidents mortels : 9 cas sur les 15 recensés en 2016, - quatre tués de cette tranche d'âge sont des conducteurs de moto. Tués par type d'usager Les 75 ans et plus (10,5% de la population), voient leur pourcentage de personnes tuées baisser : 12% contre 20% en 2015. Les personnes tuées dans la catégorie des véhicules légers représentent 62% des personnes décédées : soit 21 tués comme en 2015. Le chiffre des tués dans la catégorie des deux-roues motorisés (2RM> 50 cm 3 ) diminue : 6 contre 9 en 2015. A contrario, le nombre de tués dans la catégorie des piétons est en forte hausse par rapport à 2015 : 6 contre 2 en 2015. Tués par type de réseau Aucun cycliste décédé sur les routes du Morbihan en 2016 Les routes départementales (RD) demeurent le réseau où l'on recense le plus d'accidents mortels : 17 accidents mortels qui causent le décès de 20 personnes. L'ensemble des voies communales enregistre 8 accidents mortels occasionnant 8 tués. Les routes nationales (RN) totalisent 6 accidents mortels occasionnant 6 tués. Trafic moyen journalier en 2015 5 Routes Nationales Routes Départementales 29 907 véhicules/jour 2 512 véhicules/jour

Accidents et tués / répartition mensuelle Accidents Tués En France métropolitaine pour l'année 2016 : 3 469 personnes tuées sur les routes. Dans le Morbihan pour l'année 2016 : 34 personnes tuées sur les routes Les causes principales des accidents mortels Après un mois de janvier catastrophique (7 personnes tuées), la situation se stabilise ensuite : 15 tués sur le premier semestre 2016 contre 14 sur la même période en 2015. Sur cette période, le nombre des accidents est en légère augmentation par rapport à 2015 : +8% Le deuxième semestre 2016 voit le nombre d'accidents augmenter de 16% par rapport au deuxième semestre 2015. A contrario, le nombre de personnes tuées reste, avec 19 tués, légèrment inférieur à celui de 2015 (20). En 2016, la cause "alcool et/ou stupéfiants" se retrouve dans 48% des accidents mortels. Le taux moyen d'alcoolémie relevé chez les conducteurs lorsque l'alcool est la cause d'un accident mortel s'élève à 1,75 g/l sang. La cause "vitesse*" diminue par rapport à 2015 (5 cas constatés contre 8 en 2015). Les "refus de priorité*" demeurent stables : 5 cas constatés contre 6 en 2015. Les "autres causes*" augmentent par rapport à 2015 (6 contre 4). Cette catégorie comprend : les endormissements, les inattentions, les défauts de maitrise, les malaises, les distracteurs au volant,... * cause hors alcool et/ou stupéfiants 6

Evolution de l'accidentologie en Morbihan Répartition temporelle des accidents Evolution mensuelle du nombre d'accidents en 2016 et comparaison avec l'évolution de la moyenne du nombre des accidents sur 2011-2015 Evolution mensuelle du nombre de victimes graves pour 100 accidents en 2016 et comparaison avec le même indicateur sur 2011-2015 Sur le premier graphique, on observe que les deux courbes sont relativement proches l'une de l'autre. Les mois de janvier, août, octobre et décembre de l'année 2016 sont tout de même éloignés des moyennes mensuelles. 7 Concernant le deuxième graphique, après un début d'année 2016 difficile, la situation s'améliore jusqu'en avril, l'évolution de l'indice de gravité* croît ensuite jusqu'en juillet pour baisser après. Enfin, on observe une poussée de cet indice en novembre ( 3 tués et 28 blessés hospitalisés pour 46 accidents).

Répartition temporelle des accidents Diagnostic sécurité routière 2016 Evolution horaire du nombre d'accidents en 2016 et comparaison avec l'évolution horaire de la moyenne des accidents sur 2011-2015 Evolution horaire du nombre de victimes graves pour 100 accidents en 2016 et comparaison avec le même indicateur sur 2011-2015 Sur le premier graphique, les deux courbes restent très proches. On observe cependant, en 2016, une augmentation significative des accidents dans la tranche horaire 16-18h. Le deuxième graphique nous montre : - les indices de gravité sont plus forts en période nocturne qu'en période diurne, - deux pics de gravité importants (>100) en 2016 pour les tranches horaires 02-03h et 10-11h. En 2016, la gravité des accidents, sur la tranche 03h à 07h du matin, est beaucoup moins importante que celle observée sur les cinq dernières années. 8

Répartition géographique des accidents Répartition de l'accidentologie par réseaux en 2016 et comparaison à la moyenne d'accidents de la période 2011-2015 * un même accident peut survenir à l'intersection de plusieurs réseaux ** Autres = hors réseau et parc de stationnement ouvert à la circulation publique En comparant l'année 2016 et la période 2011-2015, on observe : - La majorité des personnes tuées le sont sur le réseau des routes départementales (59%) mais ce chiffre est en diminution par rapport à la période 2011-2015 (66%). - Une baisse ou une stabilisation des indices de gravité sur l'ensemble des résaux, excepté sur les routes nationales (Ig=23 en 2016). 9

Répartition géographique des accidents Diagnostic sécurité routière 2016 Répartition des accidents et de leur gravité en agglomération et hors agglomération en 2016 * Victimes graves : ensemble des personnes tuées et/ou des blessés hospitalisés 39% des accidents se déroulent hors agglomération mais ils totalisent 69% des victimes graves. Il faut remarquer qu'en 2016, les 225 accidents hors agglomération ont coûté la vie à 29 personnes et occasionné 185 blessés hospitalisés. Les accidents en milieu urbain sont plus nombreux mais moins graves, cela s'explique en partie par les vitesses plus faibles pratiquées. 10

Répartition des usagers par moyen de locomotion Les usagers* "VL ou VU" (VL : véhicule léger; VU : véhicule utilitaire) 2 3 5 3 2 2 4 * les usagers: toutes personnes présentes dans l'accident (indemnes compris) Les "25-34 ans" sont les plus représentés dans les accidents VL ou VU en termes de personnes tuées (5). Les "75 ans et plus" enregistrent peu d'usagers impliqués (52) mais un nombre important de personnes tuées pour cette catégorie de véhicule (4). En 2016, près de deux tués sur trois dans des accidents sont des usagers de VL ou VU Les usagers "PL" (PL : poids lourd) * les usagers: toutes personnes présentes dans l'accident (indemnes compris) 11 En 2016, on dénombre 15 accidents où un PL est impliqué. Les usagers de PL sortent plutôt indemnes de ces accidents : 5 blessés pour 14 usagers de PL impliqués.

Zoom sur les usagers fragiles Les usagers "Piétons" 2 1 2 1 * les usagers: toutes personnes présentes dans l'accident (indemnes compris) Le nombre de personnes tuées dans la catégorie des piétons augmente par rapport à 2015 : 6 contre 2 en 2015. Il est à noter que parmi les piétons décédés, quatre présentaient des taux d'alcoolémie élevés : 2,29, 1,85, 2,05, et 1,95 g/lsang. Les usagers "Vélo" * les usagers: toutes personnes présentes dans l'accident (indemnes compris) En 2016, on dénombre 68 accidents où au moins 1 vélo est impliqué, ce nombre d'accidents "vélo" est en progression depuis 2013 dans le Morbihan. Contrairement à 2015 qui avait enregistré deux tués parmi les cyclistes, il n'y a aucun tué en vélo en 2016. 12

Zoom sur les usagers fragiles Les usagers "2RM< 50 cm 3 " 1 * les usagers: toutes personnes présentes dans l'accident (indemnes compris) Trois usagers sur quatre de RM<50 cm 3 impliqués dans les accidents de circulation concernent des jeunes de moins de 24 ans. En 2016, cette tranche d'âge totalise un tué et la majorité des blessés : 78 blessés, soit 71% de l'ensemble. Les usagers "2RM> 50 cm 3 " 2 2 1 1 * les usagers: toutes personnes présentes dans l'accident (indemnes compris) Le nombre de motards décédés dans les accidents de la circulation est passé de 9 en 2015 à 6 en 2016, il faut remonter à l'année 2011 pour trouver un chiffre similaire (5). La tranche d'âge 44-64 ans est de plus en plus impliquée dans les accidents de 2RM>50 cm 3. 13 En 2016, baisse du nombre de motards décédés sur les routes en Morbihan

Les accidents mortels Répartition des causes principales des accidents mortels sur trois ans A noter "les autres causes" : endormissement, inattention, défaut de maitrise, distracteurs,.. En 2016, la cause "alcool et/ou stupéfiants" reste la première cause des accidents mortels, elle progresse même par rapport aux deux années précédentes. Il faut noter la baisse significative de la cause "vitesse" sur trois ans. Les "refus de priorité" restent stables, dans quatre cas sur les cinq enregistrés cela concernent des conducteurs âgés de plus de 70 ans. Enfin, il faut souligner l'augmentation des "autres causes" dans les accidents mortels. Les Auteurs Présumés d'accident Mortel (APAM) Répartition des APAM sur trois ans En 2016, 33 APAM ont été recensés pour 31 accidents mortels. Dans 2 cas sur 3, un conducteur VL est présumé responsable de l'accident mortel. Le nombre d' "APAM motards" est en baisse par rapport aux trois années précédentes. Les "APAM 18-34 ans" représentent près de la moitié de l'ensemble des APAM. 14

Zoom sur les accidents "alcool et/ou stupéfiants" En 2016, on dénombre 81 accidents (14% du total) où au moins une des personnes impliquées dans l'accident était alcoolisée (taux>= 0,5 g/lsang) et/ou sous l'emprise de stupéfiants. En 2015, on en dénombrait 61 (11,7% du total). Ces accidents ont occasionné : - 15 personnes tuées (44% du total) contre 16 personnes tuées en 2015 (47%) - 67 blessés hospitalisés (24%) contre 65 en 2015 (24%) - 45 blessés légers (9%) contre 24 en 2015 (6%) Répartition, par tranche d'âge, des usagers* sous l'emprise d'alcool et/ou de stupéfiants impliqués dans des accidents de la route (évolution sur 5 ans) : * usager : conducteur ou piéton Le graphique ci-dessus suscite plusieurs commentaires : 1) Le nombre d'usagers sous l'emprise d'alcool et/ou de stupéfiants a augmenté par rapport à 2015 : 82 usagers en 2016 contre 61 en 2015. 2) Les 18-34 ans constituent, à eux seuls, la moitié des usagers impliqués dans ces accidents. 3) Le nombre d'usagers dont l'âge est compris entre 55 et 74 ans est en forte augmentation : 15 contre 5 en 2015. En 2016, 44% des personnes tuées le sont dans des accidents "alcool et/ou stupéfiants" 15

Répartition des accidents "alcool et/ou stupéfiants" En regardant l'évolution, sur cinq ans, du nombre d'accidents "alcool et/ou des stupéfiants",on note en 2016 : -Une baisse d'un tiers, depuis 2012, du nombre des accidents "alcool uniquement" mais une remontée en 2016 par rapport à 2015. -Une augmentation des accidents où les usagers sont sous l'emprise d'alcool et de stupéfiants : 17 contre 11 en 2015. Répartition trimestrielle du nombre de suspensions du permis de conduire (PC) dûes aux stupéfiants et à la vitesse. L'année 2016 enregistre 186 suspensions de permis de conduire liées aux stupéfiants, en augmentation de 81% par rapport à 2015. Cette augmentation s'explique par l'augmentation et l'efficience des dépistages de stupéfiants. Depuis 2 ans, le nombre de suspensions "stupéfiants" a dépassé le nombre de suspensions occasionnées par les excès de vitesse 16

Observatoire des vitesses : Dans le département du Morbihan, des stations de comptage sont installées à même la chaussée sur différents réseaux (routes nationales et départementales). Ces stations relèvent les trafics mais fournissent également des données sur les vitesses pratiquées pour chaque sens de circulation. Observation des vitesses moyennes relevées sur une station de comptage implantée sur la route nationale 165 : Station de Ploeren / sens Lorient-Vannes *VLA = vitesse limite autorisée =110 km/h La station de comptage est implantée 2,2 km après le radar de Ploëren (même sens), elle reflète donc mieux les vitesses réelles pratiquées par les usagers. En observant le graphique ci-dessus, on note une légère diminution de la vitesse moyenne à cet endroit en 2016, par rapport à 2015 et 2014. Ce constat sur une station ne présage nullement d'une diminution générale des vitesses sur les réseaux du Morbihan. Une vision globale des vitesses observées dans le Morbihan se trouve sur le site internet de la préfecture du Morbihan. D'après une étude menée* : "Une variation de vitesse de 1% induit une variation du nombre d'accidents corporels de 2% et une variation du nombre d'accidents mortels de 4%" 17 *travaux conduits par les chercheurs G.Nilsson et R.Elvik

Quelques liens "sécurité routière" : Le site internet de la sécurité routière : http://www.securite-routiere.gouv.fr/ Le site internet de la préfecture du Morbihan : http://www.morbihan.gouv.fr - La rubrique "transports et déplacements" : http://www.morbihan.gouv.fr/politiques-publiques/transports-deplacements-et-securite-routiere - La rubrique "sécurité routière" : http://www.morbihan.gouv.fr/politiques-publiques/transports-deplacements-et-securite-routiere/securite-routiere - La rubrique "observatoire de la vitesse" : http://www.morbihan.gouv.fr/politiques-publiques/transports-deplacements-et-securite-routiere/securite-routiere/lobservatoire-departemental-de-la-securite-routiere/l-observatoire-de-la-vitesse-en-morbihan Le site internet du Conseil Départemental du Morbihan : http://www.morbihan.fr/ - La rubrique "sécurité routière" : http://www.morbihan.fr/services/securiteroutiere Le site internet de la prévention routière : http://www.preventionroutiere.asso.fr/ Le site internet de l'education Nationale : http://eduscol.education.fr/ - La rubrique éducation et sécurité routière : http://eduscol.education.fr/education-securite-routiere/ 18