Corrigé - Baccalauréat blanc TS

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Corrigé - Baccalauréat blanc TS - 01 EX 1 : ( 7 points ) Commun à tous les candidats Partie 1 Soit g la fonction définie sur [0 ; + [ par g () = e e + 1. 1. Déterminer la limite de g en +. Étudier les variations de la fonction g et donner le tableau de variations de g. On a g () = e (1 ) + 1 lim e (1 ) = par produit avec { lim e = + donc lim (1 ) = lim g () = lim e (1 ) + 1 = La fonction g somme de fonctions dérivables sur [0 ; + [ est dérivable et sur [0 ; + [ : g () = e e e = e. Comme e > 0 et 0, on a g () 0 sur [0 ; + [. g est donc décroissante sur [0 ; + [ de g (0) = à g () g () 0 α + 0. a. Démontrer que l équation g () = 0 admet sur [0 ; + [ une unique solution. On note α cette solution. Sur [0 ; + [, g dérivable est donc continue et décroissante, g (0) > 0 et lim g () =. D après le tableau de variations de g il eiste un réel unique α [0 ; + [ tel que g (α) = 0 b. À l aide de la calculatrice, déterminer un encadrement d amplitude 10 de α. La calculatrice donne : g (1) = 1 et g () 6,4, donc 1 < α < ; g (1,) 0,3 et g (1,3) 0,1, donc 1, < α < 1,3 ; g (1,7) 0,04 et g (1,8) 0,007, donc 1,7 < α < 1,8 c. Démontrer que e α = 1 α 1. On a g (α) = 0 eα αe α + 1 = 0 e α (1 α) = 1 e α = 1 α 1 3. Déterminer le signe de g () suivant les valeurs de. On a donc g () > 0 sur [0 ; α[ ; g (α) = 0 ; g () < 0 sur ]α ; + [. g () Partie Soit A la fonction définie et dérivable sur [0 ; + [ telle que A () = 0 α + 4 e + 1. 1. Démontrer que pour tout réel positif ou nul, A () a le même signe que g (), où g est la fonction définie dans la partie 1. + 0 La fonction A quotient de fonctions dérivables sur [0 ; + [ est dérivable et sur cet intervalle : A () = 4(e + 1) 4 e (e + 1) = 4(e e + 1) 4g () (e + 1) = (e + 1) Comme (e + 1) > 0 quel que soit, le signe de A () est celui de g (). D après la précédente question on a donc : A () > 0 sur [0 ; α[ ; A (α) = 0 ; A () < 0 sur ]α ; + [.. En déduire les variations de la fonction A sur [0 ; + [. A () est croissante sur [0 ; α[ et décroissante sur [α ; + [, A(α) étant le maimum de la fonction. A () A () 0 α + + 0 A (α) 0 0

Partie 3 On considère la fonction f définie sur [0 ; + [ par f () = 4 e + 1. ( On note (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé O, ı, ) j. Pour tout réel positif ou nul, on note : M le point de (C ) de coordonnées ( ; f () ), 1 Q f (α) P le point de coordonnées ( ; 0), Q le point de coordonnées ( 0 ; f () ) O P. 0 1 α 3 4 1 1. Démontrer que l aire du rectangle OP MQ est maimale lorsque M a pour abscisse α. On rappelle que le réel α a été défini dans la partie 1. On sait que 0, donc l aire du rectangle OP MQ est égale à f () = 4 e + 1 = A () Or on a vu que la fonction A () présente un maimum pour = α. Le point M a pour abscisse α. La tangente (T) en M à la courbe (C ) est-elle parallèle à la droite (PQ)? Dans cette question, toute trace de recherche, même incomplète, ou d initiative, même non fructueuse, sera prise en compte dans l évaluation. Le coefficient directeur de la droite (PQ) est égal à y Q y P Q P = f (α) α = Or e α = 1, donc le coefficient directeur est égal à : α 1 α(e α + 1) = 4 e α +1 α = α ( 1 α 1 3 C α(e α + 1). M + 1) = (α 1) α(1 + α 1) La tangente en M(α ; f (α)) a pour coefficient directeur f (α). Or f () = 4e (e + 1), donc f (α) = 4eα (e α + 1) = α 1 ( 1 α 1 + 1) = (α 1) (α 1) = (1 + α 1) α. Les coefficients directeurs sont égau : les droites sont parallèles. EX :( 5 points ) Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormé direct On appelle J le point d affie i. = (α 1) α. ( O, u, ) v. On prendra cm pour unité graphique. 1. On considère les points A, B, C, H d affies respectives a = 3 i, b = + 4i, c = 3 i et h =. Placer ces points sur une figure, qui sera complétée au fur et à mesure de l eercice. Pour ce corrigé l unité graphique n est pas respectée.. Montrer que J est le centre du cercle C circonscrit au triangle ABC. Préciser le rayon du cercle C. J A = j a = 3 i = ( 3) + ( ) = 13. On trouve de même que JB = 13 et que JC = 13. Le cercle circonscrit au triangle ABC a donc pour centre J et pour rayon 13. 3. Calculer, sous forme algébrique, le nombre complee b c. En déduire que les droites (AH) et (BC ) sont perpendiculaires. h a On a : b c 5 + 5i ( 5 + 5i)(1 i) = = = 5i. h a 1 + i ( ) Par conséquent : AH ; C B = arg(5i) = π [π], ce qui prouve que (AH) (BC ) Dans la suite de l eercice, on admet que H est l orthocentre du triangle ABC, c est-à-dire le point d intersection des hauteurs du triangle ABC.

B 4i 3i i A G v H 3 1 O u 1 3 4 K i J A i C i 4. On note G le centre de gravité du triangle ABC. Déterminer l affie g du point G. Placer G sur la figure. G est l isobarycentre du système {A ; B; C } donc, d après le cours : g = a + b + c 3 3 i + 4i + 3 i = = 3 3 + 3 i 5. Montrer que le centre de gravité G, le centre du cercle circonscrit J et l orthocentre H du triangle ABC sont alignés. Le vérifier sur la figure. Le vecteur H J a pour affie j h = + i, le vecteur JG a pour affie g j = 3 1 3 i. On a donc g j = 1 1 (j h) c est-à-dire JG = H J. 3 3 Ces deu vecteurs étant colinéaires, les points J, G et H sont donc alignés, ce qui se vérifie sur la figure. 6. On note A le milieu de [BC ] et K celui de [AH]. Le point A a pour affie a = 1 + 3 i. a. Déterminer l affie du point K. Notons k l affie du point K, alors : k = a + h = 3 i = 5 1 i b. Démontrer que le quadrilatère K H A J est un parallélogramme. Le vecteur K H a pour affie h k = 1 + 1 i et le vecteur J A a pour affie a j = 1 + 1 i. Ces deu vecteurs ayant même affie, ils sont égau, et le quadrilatère K H A J est donc un parallélogramme. EX 3 :( 5 points ) Candidats n ayant pas suivi l enseignement de spécialité Soit (u n ) la suite définie par u 0 = 5 et pour tout nombre entier naturel n, par u n+1 = 4u n 1 u n +. Si f est définie sur l intervalle ] ; + [ par f () = 4 1 +, alors on a, pour tout entier naturel n, u n+1 = f (u n ).

On donne en annee (à rendre avec la copie) une partie de la courbe représentative C de la fonction f ainsi que la droite d équation y =. 1. a. Sur l ae des abscisses, placer u 0 puis construire u 1, u et u 3 en laissant apparents les traits de construction. En partant du point ((u 0 = 5 ; 0) et en allant alternativement verticalement vers la courbe C et horizontalement vers la droite, on obtient les points de la courbe C d abscisses, u 1, u, u 3 etc. Voir la figure b. Quelles conjectures peut-on émettre sur le sens de variation et sur la convergence de la suite (u n )? Sur la vue des premiers termes il semble que la suite soit décroissante vers l abscisse du point commun à C et à il semble que la suite converge vers 1.. a. Démontrer par récurrence que, pour tout nombre entier naturel n, on a u n 1 > 0. Initialisation : on a u 0 1 = 5 1 = 4 > 0 : la proposition est vraie pour n = 0 Hérédité : supposons qu il eiste n N tel que u n 1 > 0. je suppose la proposition vraie au rang n Or u n+1 = 4u n 1 u n + donc u n+1 1 = 4u n 1 u n + 1 = 4u n 1 u n = 3u n 3 u n + u n + = 3(u n 1) u n +. On sait que u n 1 > 0, donc u n > 1 et u n + > 3 > 0. Tous les termes de u n+1 1 sont supérieurs à zéro, donc finalement u n+1 1 > 0. alors la proposition est vraie au rang n + 1 Conclusion : la proposition est vraie pour n = 0, elle est héréditaire donc par récurrence on a, quel que soit n N, u n 1 > 0 b. Dans cette question, toute trace de recherche, même incomplète, ou d initiative même non fructueuse, sera prise en compte dans l évaluation. Valider par une démonstration les conjectures émises à la question 1. b. Décroissance de la suite : soit u n+1 u n = 4u n 1 u n + u n = 4u n 1 un u n = u n + u n 1 = u n u n + 1 = (u n 1) u n + u n + u n + u n +. Les deu termes du quotients sont positifs, donc finalement u n+1 u n < 0 ce qui démontre que la suite (u n ) est décroissante. Convergence de la suite : u n 1 > 0 u n > 1 La suite étant minorée par 1 et décroissante converge vers une limite l 1 et par continuité de la fonction f, on a l = 4l 1 l + équation dont la seule solution est l = 1. La suite (u n) converge vers 1. 3. Dans cette question, on se propose d étudier la suite (u n ) par une autre méthode, en déterminant une epression de u n en fonction de n. Pour tout nombre entier naturel n, on pose v n = 1 u n 1. a. Démontrer que la suite (v n ) est une suite arithmétique de raison 1 3. On a v n+1 v n = 1 u n+1 1 1 u n 1. Or on a vu ci-dessus (démonstration par récurrence) que u n+1 1 = 3(u n 1) u n +, donc v n+1 v n = u n + 3(u n 1) 1 u n 1 = u n + 3 3(u n 1) = u n 1 3(u n 1) = 1 3 La suite (v n ) est une suite arithmétique de raison 1 3, de premier terme v 0 = 1 u 0 1 = 1 5 1 = 1 4 b. Pour tout nombre entier naturel n, eprimer v n puis u n en fonction de n. On sait que v n = v 0 + n 1 3 = 1 4 + 1 3 n = 1 4 + n 3 = 3 + 4n 1 Or v n = 1 u n 1 u n 1 = 1 u n = 1 + 1 = 1 1 + 3 + 4n 15 + 4n + 1 = = v n v n 3 + 4n 3 + 4n 3 + 4n., quel que soit n N. On retrouve ici que les termes de (u n ) sont des rationnels et comme le suggérait les constructions du 1. a. que u 1 = 19 7, u = 3 11 =, u 3 = 9 5 = 1,8. c. En déduire la limite de la suite (u n ). lim u 15 + 4n n = lim n + n + 3 + 4n = lim n + 4n 4n = 1

y Annee de l eercice 4 3 C 1 O u 3 u u 1 u 0 1 1 3 4 5 6 7 1 EX 4 :( 3 points ) Commun à tous les candidats Partie A : Restitution organisée de connaissances On utilisera le résultat suivant : les solutions de l équation différentielle y = ay où a R sont les fonctions g définies sur R par g () = K e a où K R. Le but de cette partie est de déterminer les solutions de l équation différentielle (E) y = ay + b où a R et b R. 1. Démontrer que la fonction u définie sur R par u() = b est une solution de (E). ( a u est dérivable sur R et u () = 0, donc u () = a b ) +b 0 = b + b. }{{} a y }{{} y Donc la fonction u définie sur R par u() = b a est une solution de (E).. Soit f une fonction définie et dérivable sur R. Démontrer l équivalence suivante : f est solution de (E) f u est solution de l équation différentielle y = ay. f étant dérivable sur R, f u l est aussi et quel que soit R, (f u)() = f () u(), d où (f u) () = f () u () = f (). Donc f est solution de (E) si et seulement si quel que soit R : f () = a f () + b f () u () = a f () au() + au() ( + b (f u) () = a(f () u()) + a b ) + b a (f u) () = a(f () u()) b + b (f u) () = a(f () u()) c est-à-dire que f u est solution de l équation différentielle y = ay.

3. En déduire toutes les solutions de l équation différentielle (E). D après le résultat initial donné on a donc f () u() = K e a, K R, donc : f () = K e a + u() = K e a b a Partie B Un cycliste roule sur une route descendante rectiligne et très longue. On note v(t) sa vitesse à l instant t, où t est eprimé en secondes et v(t) en mètres par seconde. On suppose de plus que la fonction v ainsi définie est dérivable sur l intervalle [0 ; + [. Un modèle simple permet de considérer que la fonction v est solution de l équation différentielle : 10v (t) + v(t) = 30. Enfin, on suppose que, lorsque le cycliste s élance, sa vitesse initiale est nulle, c est-à-dire que v(0) = 0. t 1. Démontrer que v(t) = 30 1 e 10. L équation différentielle peut s écrire : v (t) = 3 1 10 v(t). On reconnaît une équation différentielle résolue dans la partie A avec a = 1 et b = 3. 10 On a donc : v(t) = K e 1 10 t 3 1 10 = K e 1 10 t + 30. En utilisant la condition initiale v(0) = 0 K + 30 = 0 K = 30, on obtient finalement : t v(t) = 30 1 e 10. a. Déterminer le sens de variation de la fonction v sur l intervalle [0 ; + [. On sait que la fonction v est dérivable sur [0 ; + [ et sur cet intervalle : ( v (t) = 30 1 )e t t t 10 = 3e 10 > 0, car on sait que e 10 > 0, quel que soit le réel t. 10 La fonction v est donc croissante sur [0 ; + [. b. Déterminer la limite de la fonction v en +. t t On sait que lim 10 = 0, donc lim 1 e 10 = 1, donc par produit lim v(t) = 30 e

EX 3 :( 5 points ) Candidats ayant suivi l enseignement de spécialité Cet eercice est à rendre sur une feuille séparée. 1. a. Déterminer suivant les valeurs de l entier naturel non nul n le reste dans la division euclidienne par 9 du nombre 7 n. b. Démontrer alors que ( 005) 005 7 [9].. a. Démontrer que pour tout entier naturel non nul n : 10 n 1 [9]. b. On désigne par N un entier naturel écrit en base di, on appelle S la somme de ses chiffres. Démontrer la relation suivante : N S [9]. c. En déduire que N est divisible par 9 si, et seulement si, S est divisible par 9. 3. On suppose que A = ( 005) 005 ; on désigne par : B la somme des chiffres de A ; C la somme des chiffres de B ; D la somme des chiffres de C. a. Démontrer la relation suivante : A D [9]. b. Sachant que 005 < 10 000, démontrer que A s écrit en numération décimale avec au plus 8 00 chiffres. En déduire que B 7 180. c. Démontrer que C 45. d. En étudiant la liste des entiers inférieurs à 45, déterminer un majorant de D plus petit que 15. e. Démontrer que D = 7.