Les Midis du Club ERM



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Transcription:

06 mai 2015 Les Midis du Club ERM David Dubois Tristan Palerm

06 mai 2015 Les Midis du Club ERM : qu est-ce que c est? Les Midis du Club ERM sont des rendez-vous réguliers de présentation de mémoires soutenus dans le cadre de la formation Actuaire Expert ERM Ils ont lieu à l heure du déjeuner Les mémoires ainsi présentés peuvent faire l objet de publication dans les Cahiers de l ERM sous forme de fichier pdf. Les Cahiers de l ERM sont ensuite diffusés aux actuaires

06 mai 2015 Les thèmes du Midi d aujourd hui Droit à substitution en Assurance des Emprunteurs Proposition de cadre ERM Mémoire ERM 2014 Michaël Choukroun Responsable Actuariat Produits La Banque Postale Prévoyance Fabrice Muller Directeur Technique Produits SOGECAP Actualité réglementaire de l Assurance Emprunteur David Echevin Directeur Général Actélior

06 mai 2015 L ACTU du Club ERM Retour sur la 2 ème Journée du Club ERM Sujet Quelle place pour l ERM dans l évolution et la transformation du modèle d affaires? 16 mars 2015 à l auditorium de la FFSA Des invités de haut niveau 140 participants Publication du Cahier ERM sur «Gestion des risques sur un placement en infrastructure» (suite intervention de Laurence BAILLY et Christine WEYTTENS Midi ERM du 16/01/15) Evénements à venir en 2015 Participation du Club ERM à la journée 100% Actuaires date à définir en octobre ou novembre Diner annuel du Club ERM le 12 novembre en présence d André Renaudin, Directeur général AG2R La Mondiale Midis Club ERM et Cahiers ERM à venir sur le 2 ème semestre

L ACTU du Club ERM Comment retrouver les documents du Club ERM? Rendez vous dans votre espace personnel sur le site de l IA!

06 mai 2015 DROIT A SUBSTITUTION EN ASSURANCE DES EMPRUNTEURS PROPOSITION DE CADRE ERM Michael Choukroun & Fabrice Muller Promotion ERM 2014

LE MARCHE DE L ASSURANCE DES EMPRUNTEURS ACTEURS & CONNEXIONS +20% (5 dernières années) 85% de 6 Mds de CA UN MARCHE FRANCAIS DE L IMMOBILIER DYNAMIQUE UN MARCHE ASSURANCE- EMPRUNTEUR DOMINE PAR LA BANCASSURANCE. SOUS UNE PRESSION CONSUMERISTE CONSTANTE UNE VOLONTE DES POUVOIRS PUBLICS DE FAIRE JOUER LA CONCURRENCE DES DISPOSITIFS REGLEMENTAIRES «PEU EFFICACES» 2014 LOI HAMON : CREATION DU DROIT DE SUBSTITUTION

LE MARCHE DE L ASSURANCE DES EMPRUNTEURS ACTEURS & CONNEXIONS Le Marché de l Assurance-Emprunteur est en évolution réglementaire constante Cette évolution est intégrée dans le système de gestion des risques par le suivi du risque de conformité. En cas de transformation du modèle économique, la gestion de l impact du risque stratégique est nécessaire NECESSITE D APPROFONDIR NOTRE PROPOSITION DE DEMARCHE ERM : 1 2 3 COMPRENDRE LE SYSTÈME DE RISQUES DE L ASSURANCE- EMPRUNTEUR ET SON EVOLUTION IDENTIFIER ET MESURER DE MANIÈRE DYNAMIQUE LES RISQUES ASSOCIES DEFINIR DES RECOMMANDATIONS ET UN CADRE DE GOUVERNANCE ADEQUATS Analyse juridique rétrospective Analyse phylogénétique prospective Focus sur la mesure du comportement des assurés

COMPRENDRE L EVOLUTION REGLEMENTAIRE CONSTANTE L ANALYSE JURIDIQUE RETROSPECTIVE 2007 LOI SUR LA PARTICIPATION AUX BENEFICES OBJECTIFS CLES? 2008 2013 LOI LAGARDE LOI DE SEPARATION ET DE REGULATION BANCAIRE 2013 MISSIONS CCSF + INSPECTION GENERALE DES FINANCES DEVELOPPER LA CONCURRENCE BAISSER LES PRIX 2014 LOI HAMON : CREATION DU DROIT DE SUBSTITUTION

COMPRENDRE L EVOLUTION DU SYTEME DE RISQUE DE l ADE L ANALYSE PHYLOGENETIQUE PROSPECTIVE L INTEGRATION DU DROIT DE SUBSTITUTION DANS LE SYSTÈME GLOBAL DES RISQUES DE L ASSURANCE DES EMPRUNTEURS Caractéristiques individuelles des risques Connexions des risques VISION PROSPECTIVE DE L EVOLUTION DU SYSTÈME DE RISQUES? Utilisation de la phylogénétique appliquée à l Assurance Validation de l arbre Construction d un arbre phylogénétique Evaluation : Algorithme du maximum de parcimonie Cartographie des caractéristiques des risques Identification des risques

COMPRENDRE L EVOLUTION DU SYTEME DE RISQUE DE l ADE L ANALYSE PHYLOGENETIQUE PROSPECTIVE CARACTERISTIQUES CLES DE L ARBRE PHYLOGENETIQUE Distribution de la marge Segmentation tarifaire

EVOLUTION REGLEMENTAIRE & EVOLUTION DU SYSTÈME DE RISQUES CONCLUSION DES ANALYSES RETROSPECTIVE & PROSPECTIVE L IDENTIFICATION DES OBJECTIFS CLES : BAISSE DES PRIX AUGMENTATION DE LA CONCURRENCE CORROBOREE PAR L EVOLUTION PROBABLE DE CERTAINES CARACTERISTIQUES DU SYSTÈME GLOBAL DE l ADE : DEMUTUALISATION SEGMENTATION TARIFAIRE UN RISQUE D EVOLUTION DEFAVORABLE DU SYSTÈME DE RISQUES UNE REMISE EN CAUSE DES OBJECTIFS D APPETIT AU RISQUE DEFINIS PAR L ASSUREUR? UNE IDENTIFICATION ET UNE MESURE GLOBALE DES RISQUES ASSOCIES AU DROIT DE SUBSTITUTION INDISPENSABLE

IDENTIFICATION DES RISQUES & MESURES D EXPOSITION COTATION DES RISQUES MAJEURS RISQUE JURIDIQUE Banque & Assureur Cotation brute : Elevé Couverture : Cotation résiduelle : Elevé Tendance : RISQUE STRATEGIQUE Banque & Assureur Cotation brute : Très Elevé Couverture : Cotation résiduelle : Elevé Tendance : RISQUES MAJEURS RISQUE DE REPUTATION Banque & Assureur Cotation brute : Elevé Couverture : Cotation résiduelle : Modéré Tendance : RISQUES OPERATIONNELS Banque Cotation brute : Elevé Couverture : Cotation résiduelle : Elevé Tendance : Risques majeurs peu captés par la Formule Standard S2 hormis risque opérationnel Risque de souscription identifié mais «mineur» (implicite dans l évaluation quantitative) Pas de risque de capital ces risques majeurs devront être traités dans le cadre de l ORSA

MODELISATION & MESURES DYNAMIQUES MODELISATION EN ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE MESURES D IMPACTS Au 1 er niveau : mesure de la perte probable de chiffre d affaires Insuffisant au regard de la stratégie du bancassureur, une approche dynamique par scénario est nécessaire pour évaluer les impacts sur le couple (rendement/risque ) et le chiffre d affaires. OBJECTIF Déterminer le taux de substitution par assuré en fonction de : La part captive de la Banque La sensibilité individuelle au prix du contrat d assurance-emprunteur INPUT OUTPUT

MODELISATION & MESURES DYNAMIQUES MODELISATION EN ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DETERMINATION DE LA PART CAPTIVE DE LA BANQUE Modèle de Hotteling Part captive de la Banque Part non captive BANQUE ALTERNATIF DETERMINATION DE LA SENSBILITE INDIVIDUELLE AU PRIX Modélisation de la probabilité de substitution en fonction de l âge, la CSP, la qualité de fumeur/non fumeur, l écart de prix en euros entre le prix payé sur le Contrat Groupe vs. le prix payé sur un Contrat Alternatif % Pas sensible % Peu sensible % Assez sensible Part Captive de la Banque Ecart de prix > 25% Ecart de prix > 15% % Très sensible Ecart de prix > 1 euro

MODELISATION & MESURES DYNAMIQUES MODELISATION EN ENVIRONNEMENT STRATEGIQUE OBJECTIF Mesurer les impacts sur le couple rendement / risque et le CA INPUT OUTPUT Scénario Economique

MODELISATION & MESURES DYNAMIQUES MODELISATION EN ENVIRONNEMENT STRATEGIQUE KRI / KPI Part captive de la Banque Taux de substitution RORAC Assureur RORAC Groupe Bancaire VIF Commissions versées à la Banque OBJECTIFS STRATEGIQUES ASSUREUR Risque juridique Risque de réputation Risque opérationnel APPETIT AU RISQUE Exemple Minimum Minimum < à 0,5% du CA Risque stratégique Taux de délégation externe < 20% Diminution du PNB limitée à -15% RORAC Groupe > 30% + RORAC Assureur > 15% SCENARIOS ECONOMIQUES Avant / Après (Loi Hamon) Worst Case Scenario Forte concurrence Stratégie «prix» Stratégie «prix» et «concurrence»

MODELISATION & MESURES DYNAMIQUES RESULTATS EN ENVIRONNEMENT STRATEGIQUE RESULTATS DU SCENARIO CENTRAL AVANT LOI HAMON APRES LOI HAMON Part captive de la Banque Taux de substitution 53,09% 35,85% KPI/KRI RORAC Assureur RORAC Groupe Bancaire VIF Commissions versées à la Banque 18,62% 40,34% Base 100 Base 100 16,69% 39,76% 59% 67% FOCUS SUR LE RISQUE DE SOUCRIPTION : Les phénomènes de démutualisation (au sein des tranches d âges et entre les tranches d âges ) entrainent une hausse limitée du SCR (+3%) La rentabilité Assureur par tranches d âges évolue mais le cœur de cible du contrat groupe reste le plus rentable pour l Assureur.

MODELISATION & MESURES DYNAMIQUES RESULTATS DES STRESS-TESTS / SCENARIO «APRES LOI HAMON» Worst Case Part Captive -10 pts (43%) +8 pts (43%) +10pts Taux Substitution RORAC Assureur RESULTATS EN ENVIRONNEMENT STRATEGIQUE VIF RORAC Groupe -8 pts (51%) Commissions Concurrence Banque + + +12,5 pts (65%) +9 pts (68%) STRATEGIE DE MEILLEURE REPONSE ACTUELLE Ne pas modifier sensiblement le tarif groupe Développer une politique concurrentielle Stratégie Prix - - -14 pts (22%) -1,77% -35 pts (4,5%) -5 pts (62%) Stratégie Prix - Concurrence ++ +14 pts (67%) -9 pts (7,3%) -35 pts (24%)

GOUVERNANCE ET PILOTAGE DES RISQUES GOUVERNANCE & PILOTAGE DES RISQUES STRATEGIE DU GROUPE BANCAIRE COMITE ASSURANCE DES EMPRUNTEURS (CPT ADE) CONTRÔLE & MONITORING Contrôles &Audits Internes CPT ADE Comité de DG (Banque & Assureur) TOLERANCE AU RISQUE & LIMITES Comité de DG (Banque & Assureur) sur proposition du CPT ADE MEMBRES PERMANENTS - Sponsor : DG Banque - Co-présidents : CROs - CFOs, Secrétaires Généraux + MEMBRES INVITES Instance décisionnaire en matière de définition, pilotage et validation de la politique de souscription liée au droit de substitution PROPOSITION D ATTENUATION CPT ADE IDENTIFICATION DES RISQUES CPT ADE Identifier, organiser et prioriser la production des indicateurs de risques de manière à suivre notamment l évolution réelle du comportement des assurés. Remonter les propositions d actions et/ou de priorisations aux Comités de Directions Générales Banque et Assureur. MESURE DES RISQUES Directions Métiers Responsable de la bonne exécution des tâches et des missions Adéquation des moyens et des ressources et indicateurs d alerte

GOUVERNANCE ET PILOTAGE DES RISQUES PILOTAGE DES RISQUES ACCROISEMENT & FLEXIBILITE Diversification sur un autre risque pour maintenir les objectifs stratégiques RISQUE STRATEGIQUE RISQUE STRATEGIQUE MAINTIEN SOUS CONTRÔLE STRATEGIE IMITATIVE Ajustement des objectifs stratégiques en fonction de scénarios déterministes Concurrence accrue Offre alternative individuelle Délégation externe complète Contrôle Interne Assureur SUPPRESSION DE L INCERTITUDE Modification majeure des objectifs stratégiques en fonction du retour d expérience Arrêt de l Assurance-Emprunteur

GOUVERNANCE ET PILOTAGE DES RISQUES CARTOGRAPHIE GLOBALE DE PILOTAGE DES RISQUES Qui? Risque Juridique Direction Juridique Banque Risque Réputation Direction Juridique Banque Risque Opérationnel Direction des opérations Risque Stratégique Direction Technique Risque de Monitoring ATTENUATION (exemple) INDICATEURS (exemple) CONTROLE Participer activement aux débat de Place pour anticiper les évolutions de marché Intensifier le lobbying de Place Reprendre la parole dans la presse Nombre d articles dans la presse généraliste (contrat groupe et alternatifs) Présence dans les instances de travail de la Place Nombre de personnalités externe s abordées Conformité Banque Limiter les rémunérations des réseaux de distribution à un % des primes HT Communiquer de façon transparente Nombre d articles dans la presse généraliste Nombre de contentieux Nombre de réclamations clients Contrôle Interne Banque Mise en œuvre d un processus opérationnel spécifique incluant le conseiller bancaire, l assureur et le back officev Centraliser des tâches administratives auprès des backs offices Intégration des nouvelles Former, sensibiliser des Favoriser les solutions de Place conseillers bancaires évolutions par arbre OUTIL DE PILOTAGE ET DE SUIVI phylogénétique DU COMITE CPT ADE Nombre de demande de substitution par semaine Pourcentage de conformité des demandes de substitution Nombre de procédures urgentes déclenchées pour respecter le délai légal Contrôle Interne Banque Stratégie de meilleure réponse en fonction de scenario déterministe à court terme Stratégie de meilleure réponse en fonction de scenario d expérience à moyen terme Part captive de la Banque Taux de substitution par CSP/âge SCR RORAC assureur RORAC Groupe Commissions Banque CRO Banque et Assureur Risque de données Développer un flux d échange automatisés Risque de modèle Suivi ad-hoc de périodicité courte des mesures comportementales COTATION Banque & Assureur Risque résiduel : Elevé Tendance : Banque & Assureur Risque résiduel : Modéré Tendance : Banque Risque résiduel Tendance : Elevé : Banque et Assureur Risque résiduel : Elevé Tendance :

DROIT DE SUBSTITUTION : PROPOSITION DE DEMARCHE ERM CONCLUSION LE DROIT A SUBSTITUTION UN NOUVEAU RISQUE INTEGRE AU SYSTÈME DE RISQUES DYNAMIQUE DE L ASSURANCE DES EMPRUNTEURS MESURE DES RISQUES TAUX DE SUBSTITUTION > 35% IMPACT VALEUR ASSUREUR > 40% RORAC ASSUREUR STABLE NECESSITE DE FIXER UN CADRE ERM A LA LOI HAMON Gérer et suivre le système de risques de l Assureur et de la Banque GOUVERANCE DES RISQUES CREATION D UN COMITE DES RISQUES AD-HOC CPT-ADE (Comité Projet Transverse Ade) MESURES D ATTENUATION STRATEGIE DE MEILLEURE REPONSE PAR SCENARIO OPTIMISER LA GESTION DU RISQUE STRATEGIQUE PAR : La détection d actions préventives liées à l identification des objectifs clés visés par le législateur. La mise en œuvre de mesures d atténuation de l évolution des caractéristiques identifiées par l arbre phylogénétique. BONNES PRATIQUES ERM ASSUREUR CREATION D UNE BASE «INCIDENT» LIEE AUX PROJETS D EVOLUTIONS REGLEMENTAIRES MULTIPLICATION DE COMITES HYBRIDES ASSUREUR / BANQUE

DROIT DE SUBSTITUTION : PROPOSITION DE DEMARCHE ERM QUESTIONS/REPONSES MERCI DE VOTRE ATTENTION Avez-vous des questions? Michael Choukroun & Fabrice Muller Promotion ERM 2014

DROIT DE SUBSTITUTION : PROPOSITION DE DEMARCHE ERM ANNEXES Michael Choukroun & Fabrice Muller Promotion ERM 2014

GOUVERNANCE ET PILOTAGE DES RISQUES PILOTAGE DES RISQUES (EXEMPLES) Risque Juridique (exemple) Accroissement & Flexibilité Maintien sous contrôle Intégration des évolutions Arbre phylogénétique Reprendre la parole dans la presse KRI - exemples Nombre d articles dans la presse généraliste (contrat groupe et alternatifs) Présence dans les instances de travail de la Place Pourcentage de conformité des demandes de substitution Nombre de demande de substitution par semaine Risque Réputation (exemple) Coopératif Favoriser les solutions de Place Limiter les rémunérations des réseaux % primes Maintien sous contrôle Communiquer de façon transparente

06 mai 2015 Actualité réglementaire de l Assurance Emprunteur David Echevin

Quelques chiffres sur le marché emprunteur +9%/a n +5%/an stable Emprunteur immobilier 6,5 Mld en 2014 Un marché en croissance soutenue jusqu en 2008, plus ralentie depuis, en particulier en 2011 (+3%) et 2012 Source: Etude Actélior, FFSA

Un marché porté par la croissance des crédits immobiliers Source: Banque de France

Assureur Distribution Type de contrat Les produits et distributeurs Contrat groupe bancaire 70% de la production Contrat «individuel» bancaire 15% de la production Contrat «individuel» en délégation 15% de la production Essentiellement établissements bancaires Courtiers en crédit potentiel Essentiellement établissements bancaires Courtiers en assurance en perte de vitesse Courtiers en crédit en forte croissance Agents, réseaux, portefeuille faible, sauf Macif Internet marginal Bancassureurs Bancassureurs Bancassureurs, Organismes indépendants

Le marché de l assurance emprunteur CA 6,5 Md Source: Etude Actélior Une prépondérance des bancassureurs sur les contrats groupe bancaire

Des différences significatives au sein d une population souscriptrice âge Fumeur / Non fumeur Profil Prime écart Fumeur 1 266.47 +46% Individu 868.44 standard - Non-Fumeur 669.12-23% cadre CSP ouvrier

La question de l assiette de primes Avec prise en compte des rachats anticipés Avec prise en compte des rachats anticipés

Produits groupe - La situation avant 2000 Prime moyenne: 0,40% CI S/P moyen: 40% Une population intégralement souscriptrice du contrat groupe Une tarification unique, totalement mutualisée Une rentabilité par classes d âge hétérogène mais globalement satisfaisante

Produits groupe - 2000 2010: l émergence des contrats démutualisés Une attaque essentiellement sur les populations jeunes Prime moyenne: 0,38% CI S/P moyen: 43% La première réponse bancaire: une démutualisation partielle (ou des dérogations) Une rentabilité inférieure mais d un certain point de vue plus «équilibrée»

Produits groupe - 2013: développement de l individuel vers de nouvelles cibles Une population cible également quadra / CSP+ Prime moyenne: 0,35% CI S/P moyen: 53% Une démutualisation accrue (ou des super-dérogations) Une rentabilité encore réduite et un équilibrage qui se poursuit

Les forces des réseaux bancaires Un réseau dense d agences en France et une force commerciale très importante Un grand nombre d opportunités de contact client Une relation pluriannuelle 4 clients sur 5 utilisent le site internet de leur banque, 1 sur 10 quotidiennement Une présence naturelle sur le crédit et un pouvoir d accompagnement et de persuasion non négligeable Près de 80% des crédits réalisés en agence 20% des crédits réalisés en intermédiation (courtiers en crédit) Une intégration des processus d adhésion rendant «indolore» la souscription Sélection médicale simplifiée et grande délégation au réseau Imbrication crédit / assurance Jusqu ici, la capacité de proposition en dernier ressort et processus d acquisition contraint dans le temps

Les forces des réseaux bancaires Un processus de vente efficace bien qu encore très hétérogène Un processus d adhésion articulant groupe et individuel Une défense des offres groupe s appuyant sur 3 éléments: Le confort La simplicité La confiance Acceptation de l offre groupe Demande de prêt Première demande de délégation Etape 1 présen tation de l offre Groupe Etape 2 Défense de l offre groupe Acceptation de l offre groupe Maintien de la demande de délégation Etape 3 Proposition de l offre individuelle bancaire Acceptation de l offre individuelle bancaire Maintien de la demande de délégation Etape 4 Analyse des équivalences de garanties Acceptation de l offre individuelle bancaire Acceptation de la délégation

Les faiblesses des réseaux bancaires Des forces commerciales multi produits Difficultés d acquisition de la technicité nécessaire à la vente de produits emprunteur (contraintes médicales, différences groupe / individuel ) Nécessité de construction de produits simples dans leur contenu et dans leur structure tarifaire Des contraintes informatiques très fortes Assiette de la prime Critères de segmentation Processus d accompagnement des forces commerciales Des organisations complexes Réactivité moindre dans un marché fortement évolutif Difficultés face à des enjeux multifacettes: marketing / distribution vs. finance Une nécessité de servir ses clients Nécessité de proposer des taux acceptables pour tous les profils Question du taux d usure

Les enjeux des acteurs indépendants Une force: la segmentation et la modularité Une tarification fortement segmentée: Age, CSP, Fumeur / Non-fumeur, IMC => des différences tarifaires significatives sur certains profils Des produits modulaires adaptés aux besoins de chacun => une capacité d ajustement en fonction des exigences des contrats groupe Des distributeurs spécialisés sur ces produits Un enjeu: l accès au client et sa conviction Un déficit de connaissance des différences groupe / individuel pour le client, malgré la baisse des taux => un enjeu de communication envers le grand public, au-delà de la fiche standardisée Une difficulté d accès au client emprunteur => développement des courtiers en crédit, appels sortants sur portefeuille «fidèle» Une position de faiblesse vis-à-vis du prêteur => Des évolutions réglementaires visant à assurer l équité

Les enjeux des acteurs indépendants axes stratégiques Gestion Un dispositif de sélection médicale précis et organisé Un processus d adhésion efficace et rapide: processus récurrent au moment de la souscription Produit La question du prix: apparaître dans les comparateurs Les garanties: s adapter aux exigences de chaque réseau bancaire (équivalence de garanties, critères CCSF) Un renouvellement produit régulier Distribution Un positionnement stratégique clé Populations cibles et grille tarifaire Mode de distribution: courtage, agents, partenariats Approche de la sélection médicale Un accompagnement des réseaux de distribution (animation commerciale) La fourniture de services aux réseaux: accompagnement, formation, processus d adhésion

Les difficultés des acteurs de l individuel Accès au client Pouvoir de la banque Une réglementation originelle floue et peu coercitive Comparate urs Courtiers en crédit Réseaux courtiers Bases clients Octroi crédit Process minuté Marque Dernier ressort Equivalenc e de garanties Absence de sanctions Combinaiso n des processus Informatio n client faible

Les réformes réglementaires Ces réformes et orientations s intéressent à l assurance emprunteur à différents niveaux

Opportunité n 1: modification du processus de souscription individuelle Utilisation du délai de 12 mois suite à la signature de l offre de crédit pour la souscription d un contrat d assurance alternatif Souscription du contrat groupe bancaire (simple, min 11j rapide) et 12 mois du contrat en délégation en parallèle Basculement vers le contrats individuel Négociations relatives après au prêt et la de signature Délai entre offre du de crédit Négociations relatives au prêt et de l assurance Processus adhésion assurance Adhésion assurance initiale min 11j Emission de l offre de prêt Délai entre offre de prêt et vente Signature de l offre de prêt Acte de vente Utilisation du processus formalisé Risque: perte Délai du 10j ouvrés client Processus adhésion assurance April Contraintes de délai liées à la validité du contrat d assurance Adhésion assurance Emission du à compter de la réception 12 mois Délai de 10 jours calendaires Décision banque acceptation / refus + émission avenant à l offre Vie du prêt Fin de la période de résiliation Nouveau contrat en vigueur l assurance Processus adhésion assurance Processus adhésion assurance April prêt et vente Adhésion Signature de assurance l offre de prêt initiale Emission de l offre de prêt Contraintes de délai liées à la validité du contrat d assurance Adhésion assurance Emission du Délai 10j ouvrés à compter de la réception Envoi contrat d assurance et demande de substitution à la banque (recommandé A/R) Délai de 10 jours calendaires Décision banque acceptation / refus + émission avenant à l offre de prêt Envoi notification résiliation à l assureur initial (recommandé A/R) Vie du prêt Une adhésion possible à différents stades À la souscription du crédit Acte de vente Fin de la période Dont la présentation peut être de différée résiliation Dans les mois suivants Nouveau contrat en vigueur

Opportunité n 2: mise en place d un marché secondaire simplifié Développement de sites internet Nécessité d un processus simple: communication, adhésion Enjeu de la complexité médicale Restriction à des bons risques (DES signée ou refus) Mise en place de processus médicaux «on line» Risque de complexité Utilisation de la sélection effectuée par le contrat groupe Risque de fausse déclaration initiale non opposable

Groupes bancaires: segmentation de la population bancaire Constats: le produit groupe se heurte à une limite en termes de segmentation Objectif: servir les clients du réseau limites le client passe dans la quasi-totalité des cas par son agence bancaire Capacité d argumenter et d orienter Stratégie bancaire: Construire une segmentation sur 5 à 8 tranches d âge Identifier les profils à appétence à la délégation et adapter l offre Forte appétence: proposer une offre individuelle alternative Appétence Moyenne: aménager le produit groupe Faible appétence: conserver le produit groupe

Contacts David ECHEVIN Actuaire IA, Directeur Général 7bis, rue des Aulnes 69410 CHAMPAGNE AU MONT D OR Tel. : 04.78.66.30.02 Gsm : 06.18.57.64.44 Mail: david.echevin@actelior.com 47

A propos d Actelior Actélior, Cabinet de Conseil en Assurance et en Actuariat, accompagne depuis plusieurs années les organismes d assurance et entreprises dans la gestion des risques et propose une offre complète destinée aux acteurs du marché : Conseil en actuariat et assurance Etudes de marché, études techniques, financières ou de développement produit, Assistance technique dans la gestion actuarielle d une compagnie d assurance, Elaboration de gammes Prévoyance, Assurance des Emprunteurs, Frais de Santé ou Retraite, Conseil et pilotage de la mise en œuvre du projet Solvabilité 2 Gestion des risques Contrôle interne, audit interne Audit d organisation, support à la mise en place de systèmes de gouvernance Support aux organismes de crédit / distributeurs Audit des garanties offertes, au vu des dernières évolutions du marché Analyse du processus de souscription : Gestion du secret médical, du devoir de conseil, articulation groupe / individuel Etudes de portefeuilles, analyse et projection des résultats financiers Accompagnement dans la discussion avec les assureurs / gestionnaires Formation Généraliste ou technique à destination de spécialistes ou non spécialistes de l assurance