DES RESSOURCES EN EAU



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S O M M I R E VERTISSEMENT 1 RESUME DES THEMES 6RT0GRPHIES 2 VNTPROPOS 5 1 OJET DES CRTES 5 2 THEMES CRTOGRPHIES 5 2.7. TOUV GEOGRPHIQUE 6 2.2. HWRÛLOGIE 6 2.2.1. Les las de barrage 7 2.2.2. Modulation du traé des ours d'eau en fontion du débit d'étiage. Débits des rues 7 2.3. RESSOURCES RENOUVELLES VES QUÍ FERES 9 2.3.1. Détermination des préipitations effiaes (Pf) io 2.3.1.1. Wztkodz lu> que. 10 2.3.7.2. Mthodo. >lmpll{ le. 11 2.3.2. Evaluation de la fration infiltrée.... 13 2.4. QUIFERES V1SC0NTTNUS 16 2.4.1. Faiès 1 ithostratigraphiques 16 2.4.2. Ouvrages de référene 17 2.5. QUIFERES GENERLISES 18 2.5.1. Réserves exploitables 18 2.5.2. Produtivité 20 2.5.3. Minéralisation de l'eau 22 2.5.4. Ouvrages de référene 22

2.5.5. Coût de l'eau 25 2.5.5.7. Ve.pe.noio d'znzngzz 25 2.5.5.2. Vzpznòzò d' nve u >e.me.n et d'zntn.2i.en 26 ÖL Le. &OHOLQZ 26 b VzquJjpzmznt dz pompage. 30 i L'zquÁpzmznt motevji 30 2.5.5.3. EZaboiatton dzi> auiten dz oúx. zt ommznt&lnz 32 i 3 UTILISTION DES CRTES 36 4 CONCLUSION 39 5 ILIOGRPHIE OUVRGES GENERUX ni NOTICES PR PYS :. COTE D'IVOIRE i+5. GHN 60. TOGO 77. ENIN 87

LISTE DES TLEUX TLEU 1 : Eoulement souterrain dans 15 sousbassins du Fleuve Volta 13 TLEU 2 : Points d'eau en aquifèresdisontinus de Côte d'ivoire 53 TLEU 3 : Points d'eau en aquifères généralisés de Côte d'ivoire 56 TLEU 4 : Points d'eau en aquifères disontinus au Ghana 72 TLEU 5 : Points d'eau en aquifères généralisés au Ghana 74 TLEU 6 : Points d'eau en aquifères disontinus au Togo. 84 TLEU 7 : Points d'eau en aquifères généralisés au Togo. 85 TLEU 8 : Points d'eau en aquifères disontinus au énin 96 TLEU 9 : Points d'eau en aquifères généralisés au énin 98

1 l/ertissement : Leò tkois antes jointes en pohette de la pkészntz notiez, VEUILLE I : Cante dz planifiation des Kes^ouKes en zau dz la Cote. d'ïvoike, VEUILLE 2 : Cahte dz planifiation des Kesi>ouKes en eau du Ghana, du Togo zt du énin, FEUILLE 3 : Cante, de plani^iatájon dzi> KQM>OUKC2Á en <uau de. Cote, d'ivoisie., du Ghana, du Togo et da ínin a in 6$.dime.ntaOi&& Ôtieò, ont doâtintzá, orme. le.uk nom It >uggè.fie., à Kepondfie. aux pnobl&me de. planifiation tiejtatlfa aux K.ei>ouh.o en e.au, t>oute.hxjainz > eá&entiezle.me.nt, oit paji exemple. : En un point dítominí à quel typz d'aqui&èz gé.né.n.aliòé. ou disontinu avoninoui> a^avie.? Quelle. et la natuke. dzt> ohmationò i\ qu< l < t Von.dn.e de. gnjxnde.u dea debitó exploitables? Que.1 et le. tok d'zau outeaine. disponible, dam, tel.? auoie.me.nt dit. : queme ont lu néoenveá exploitables 1 Comment 4e { ait la tieonititution du tok aptiè.i> pftllèvzme.nt d'un zfitain voliane. d'zau, 'est à dine, qusille, est en moyenne. annuejult la neshoune. ie.nouvezable. 1 QueZ dibit p&uton exthjojjvi d'un puiti ou d'un potage, COK Ke.teme.nt exteuté. en an point donné ou e.noke. que.lle. est la pkodutivité. jouknallèkz d'un aptagz? Quzl est le. oût d'exploitation du mztke. ubz d'zau outzkkaine. dans unz Kzgion donnez. Pzuton le. ompakzk au mète. ubz zxtkait dans les Kégions voisines? Ces aktes pzuvznt êtkz utilisées 4zules &an > Iz omplément de ette notiez ; les légendes et avzktisòzmznts qui aompagnent es aktes permettent, en e^et, une ompkékznéion diketz. Il va uti dikz, ependant, qu'une onsultation attentive de le notie pzkmettka d'appkon{ondik et de omplztk es in{ okmation appontées pak les an. tes, d'en ennek les domaines d'utilisation mais ausii les limites, e qui est { 0Kt impoktant.

2 RESUME DES THEMES CRTOGRPHIES FEUILLES 1 ET 2 : Dans la zone d'frique objet de notre propos, les terrains ristallins ou sédimentaires aniens, imperméables en profondeur, s'étendent sur de grandes surfaes. L'eau s'aumule inégalement dans les fissures de la tranhe supérieure de la rohe ou dans les produits de déomposition plus ou moins argileux qui la reouvrent sur une épaisseur variable pour former des aquifères disontinus. u ontraire, les ouhes de sables, de grès, de alaires des bassins sédimentaires ôtiers réents qui présentent une bonne ontinuité, onstituent des aquifères généralisés. La nature lithologique des aquifères disontinus a'été représentée par des figurés de ouleur verte aratéristiques haun des prinipaux faiès lithologiques délimités par les artes géologiques. Pour les aquifères généralisés la même ouleur a été onservée en modulant toutefois le figuré en fontion de la réserve exploitable de l'aquifère représenté. Les ressoures en eau superfiielle ont été artographiées et le ours des rivières a été repris en traits bleus ontinus ou pointillés dont l'épaisseur est représentative de la valeur du débit d'étiage médian (exprimé en m 3 /s) obtenu par alul su.r plusieurs années d'observations de la moyenne des débits mensuels les plus faibles,et suseptible d'être atteint une année sur deux. Pendant la période "sèhe" et éoulement provient en totalité des aquifères ; le réseau hydrographique des artes donne l'image d'un minimum relatif du débit des nappes, e qui onstitue un "bon oup d'oeil d'ensemble" sur les possibilités en eau souterraine d'une région. Le débit de rue médian onnu en quelques stations orrespond au plus fort débit journalier observé sur plusieurs années et suseptible d'être atteint, une année sur de\ix. La ressoure renouvelable represente la hauteur d'eau, ou enore le volume par km 2, qui parvient en moyenne annuelle à l'aquifère. Une fration importante des préipitations est reprise par l'évapotranspiration ; le reste se dénomme : préipitations effiaes, ou plus ouramment : pluie effiae, dont une partie ruisselle diretement (ou presque) vers la rivière tandis que l'autre pénètre dans le soussol vers la nappe : 'est la ressoure renouvelable. La légende indique, selon les terrains, l'estimation de la part qui rejoint la nappe et la valeur de la ressoure renouvelable apparaît en trames jaunes et orangées d'intensité variable sur la arte. La réserve exploitable est définie par la légende : la réserve doit être exploitable dans ertaines onditions éonomiques, d'où

3 les limites de profondeur adoptées pour les forages et le relevage de l'eau ; en outre, omme il ne s'agit pas de "vider" omplètement l'aquifère, on onviendra que le rabattement ne doit pas dépasser 1/3 de la hauteur d'eau dans le forage et l'on réduira enore e rabattement admissible à l'approhe du littoral en vue de maintenir l'équilibre eau doue eau salée. La réserve exploitable dépendra don du rabattement obtenu et du oeffiient d'emmagasinement loal de la nappe, oeffiient orrespondant sehematiquement au pourentage d'eau réupérable pour un volume unitaire d'aquifère. Les ouvrages de référene des aquifères disontinus : De nombreux puits ou forages ont été reusés dans les aquifères disontinus et les travaux se poursuivent aujourd'hui à un rythme aéléré. Choisis parmi les plus produtifs, 260 points d'eau sont reportés sur les feuilles 1 et 2, repérables par leurs numéros de lassement préédés de la lettre C pour la Côte d'ivoire, G, T et respetivement pour le Ghana, le Togo et le énin. Leurs aratéristiques tehniques : profondeur, profondeur de l'eau, débit, rabattement, débit spéifique sont donnés dans des tableaux réapitulatifs plaés en fin de notie par pays. FEUILLE 3 : La feuille 3 apporte des informations omplémentaires sur les aquifères généralisés ; elle visualise les variations de produtivité, de oût d'exhaure, et de minéralisation de l'eau. La produtivité d'un forage orretement exéuté est par définition égale au produit du débit spéifique par le rabattement maximal admissible. Elle est exprimée en nrvjour. Le débit spéifique est onditionné par la transmissivité loale du système aquifère, et le rabattement maximal admissible est égal au 1/3 de la hauteur d'eau dans le forage ave un maximum de 100 m sous le sol. Pour haun des aquifères généralisés quatre lasses de produtivité sont distinguées, par référene aux résultats des pompages sur les forages existants ; elles apparaissent sur les artes en quatre nuanes différentes, soit sous forme de teinte uniforme lorsque la produtivité est alulée, soit sous forme de hahurage si la produtivité est estimée. Le COÛt d'exploitation du m 3 d'eau est déterminé en supposant quatre types de forages orrespondant aux quatre lasses de produtivité; haque type est défini par ses prinipales aratéristiques et l'on montre que l'inidene du oûtforage rapporté au m 3 d'eau produit, est proportionnel à la profondeur de l'ouvrage. De même l'équipement de pompage adapté à haque ouvrage une pompe à axe vertial ationnée par moteur diesel entraînera un oût de pompage, omprenant les dépenses d'investissement et de fontionnement,proportionnel à la hauteur de relevage du m 3 d'eau pompé. En pratique deux abaques simples permettent un alul rapide du oût d'exploitation du m 3 d'eau.

La minéralisation : L'eau étant généralement peu minéralisée, la part faite à la minéralisation est réduite au traé de l'isoone 1 g/1, à quelques kilomètres au Nord du littoral ; en notie, le résidu se ou la résistivité est indiqué dans les tableaux réapitulatifs des points d'eau. Les ouvrages de référene des aquifères généralisés : Une séletion de 180 forages jugés représentatifs des bassins sédimentaires ôtiers a été réalisée. Les forages reportés sur la feuille 3 sont repérables par leur numéro de lassement préédé de la lettre C pour la Côte d'ivoire, G, T et respetivement pour le Ghana, le Togo et le énin. Leurs aratéristiques tehniques : aquifère apté, altitude, profondeur, profondeur de l'eau, répine (longueur diamètre), débit, rabattement, débit spéifique, rabattement admissible, résidu se, sont données dans des tableaux réapitulatifs plaés en fin fin de notie par pays.

5 VNTPROPOS : Cette notie expliative omprend une première partie relative à la oneption et au ontenu des artes, suivie de quatre hapitres spéifiques des quatre pays onernés. Les artes de planifiation des ressoures en eau de la Côte d'ivoire, du Ghana, du Togo et du énin ont été réalisées en 197778 par le ureau de reherhes géologiques et minières (RGM) à la demande du Comité interafriain d'études hydrauliques (CIEH), au titre d'une onvention en date du 26 juillet 1977 finanée sur rédits du Fonds d'aide et de oopération de la République Française (FC). 1 OJET DES CRTES : Ces artes,destinées prinipalement aux planifiateurs,pourront être onsultées ave profit par les aménageurs en vue d'orienter leurs études de projets. Elles font apparaître la nature, l'extension et les aratéristiques essentielles des deux grandes atégories de nappes existantes en frique de l'ouest : aqui{iè..ej> LUovittnu, loalisés surtout dans les terrains aniens ristallins ou sédimentaires, g&néatii>ti>, onstitués par les ouhes poreuses ou fissurées des bassins sédimentaires ôtiers. Elles ne présentent pas des shémas direteurs régionaux d'aménagement des ressoures, mais des informations élaborées et synthétisées, utilisables omme éléments d'appréiation et de déision par les autorités hargées de planifier et de gérer les ressoures en eau, notamment souterraines. Les hoix de planifiation ne dépendent pas, en effet exlusivement des onditions physiques naturelles artographiables dérites ii, mais aussi de données soioéor.orr.iques relatives aux demandes et aux priorités fixées par la politique de développement de haque pays. 2 THEMES CRTOGRPHIES : Les données relatives aux deux types d'aquifères sont présentées a l'éhelle du 1/1000 000 sur la feuille 1 pour la Côte d'ivoire et sur la feuille 2 pour le Ghana, le Togo et le énin. Il s'agit de la repartiión des préipitations effiaes moyennes annuelles, dos ressoures renouvelables qui en déoulent, et du régime d'étiage observe en

6 divers points des rivières, qui traduit globalement le débit issu des nappes en ette période, don un débit minimal des nappes souterraines. Grâe aux informations aquises à partir des forages exéutés dans les bassins sédimentaires ôtiers, à plusieurs entaines de mètres deprofondeur parfois, des éléments omplémentaires sont fournis sur les aquifères généralisés, en partiulier : les réserves d'eau souterraine exploitable pour les quatre pays onernés (feuilles 1 et 2), la produtivité de es aquifères représentée en général à 1/500 000 et à 1/1000 000 pour la Paléoène (feuille 3), le oût d'exploitation artographie à 1/500 000 en général et à 1/1000 000 pour le Paléoène (feuille 3), la minéralisation de l'eau esquissée par le traé de l'isoone 1 g/1 (feuille 3). 2.1. FONV GEOGRPHIQUE : Le fond géographique des feuilles 1 et 2 est elui des oupures régulières à 1/1000 000 : bidjan, obodioulasso ra Lomé PortoNovo, Tamalé et Niamey de la arte internationale du monde publiée en Frane par l'institut géographique national (IGN). Ce fond regroupe le noir et le rouge des feuilles originelles 'est à dire : la toponymie des loalités, les frontières entre états, les limites administratives prinipales, les routes et les voies ferrées, les méridiens et parallèles, les points otés et installations diverses. Comme il n'existe pas de oupures homogènes à l'éhelle du 1/500 000 pour les régions représentées en feuille 3, le fond géographique utilisé est elui du 1/1000 000 agrandi photographiquement deux fois. 2.2. HWROLOGIE : Le réseau hydrographique, au sens large, est également elui de la arte internationale du monde. Il omprend les ours d'eau à éoulement permanent ou périodique, les anaux, les zones inondables, maréageuses et les mangroves, le littoral marin, le ontour des lagunes, des las naturels et artifiiels, la toponymie relative aux eaux superfiielles. Le "bleu" des oupures IGN a été repris sur la feuille n 3, sans modifiation pour les artouhes 2.let 4.1 et agrandi photographiquement deux fois sur les artouhes à 1/5Q0 000 : 2.1 et 4.1. Sur les feuilles n 1 et 2 deux modifiations ont été apportées : report des limites et tramage des las de barrages importants onstruits ou projetés,

7 traé des fleuves et rivières en tronçons d'épaisseur variable selon le débit d'étiage médian. 2.2.1. Las de barrages : Sur la feuille n 1 le ontour du la de barrage d'yamé provient de la oupure IGN bidjan. Les limites des las du barrage de Kossou (existant) et des las des barrages projetés de Taabo, uyo et Soubré ont été ajoutées ; elles orrespondent aux esquisses figurant sur un plan fourni par EECI, qui ont été adaptées d'après les ourbes hypsométriques des artes IGN. Sur la feuille n 2 les ontours des las de barrage d'kosombo et de ui sont eux des oupures d'ra, Lomé, PortoNovo et de Tamalé ; préisons que le barrage de ui est toujours en projet. La limite du la de barrage de Nangbeto est tirée d'une esquisse relevée au Servie hydrologique de la Diretion du Génie rural au Ministère de l'eonomie rurale du Togo. Une note de septembre 1974, relative à l'aménagement du Mono, indique le débit qui serait régularisé à Nangbeto et l'utilisation de l'eau pour produire de l'énergie életrique et irriguer les terres. Dans la monographie ORSTOM (publiée ave le onours finanier du CIEH) : "Le bassin du fleuve Volta" (25), les auteurs alulent la puissane fournie au barrage d'kosombo pour un débit régularisé de 1 090 mvs, qui a été retenu omme vraisemblablement représentatif. Ce débit orrespond à 90 % du module interannuel du fleuve à l'endroit du barrage. Par analogie, les débits régularisés par les autres barrages ont été estimés à 90 % du module interannuel loal de la rivière onernée. Faute d'information sur les douments onsultés, 1'ORSTOM a bien voulu nous indiquer oralement l'utilisation probable de l'eau des divers barrages de la Cote d'ivoire. 2.2.2. Modulation du traé des ours d'eau en fontion du débit d'étiage Débits des rues : u ours des périodes de pluie intense et pendant les quelques dizaines d'heures qui suivent, le débit élevé des ruisseaux et rivières provient du ruissellement diret ou légèrement retardé; ensuite l'égouttement des terrains se fait progressivement et quelques dizaines de jours après la fin des pluies, toute l'eau qui s'éoule dans la rivière a transité par les rohes en plae ou par elles de leur ouverture d'altération. En prenant haque année le débit moyen mensuel le plus faible, on peut onsidérer que e débit mensuel d'étiage provient presque exlusivement de "l'éoulement souterrain" issu des aquifères. * Numéro de référene bibliographique de la liste donnée en fin de première partie de la notie.

Connaître et éoulement mensuel d'étiage en différents points d'un pays, 'est don appréier globalement les débits restitués par les aquifères en es différents points, à l'étiage. Dans les quatre pays étudiés on peut distinguer shématiquement deux types de limats : ZJOL zone, nond, la saison des pluies ave le maximum en août,dure environ 5 mois suivis de 7 mois de saison sèhe d'otobre à avril, dañó L< Sud, il existe deux saisons des pluies : marsjuillet ave maximum en juin et septembrenovembre, ave maximum en otobre, soit 8 mois au total; la "petite saison sèhe" est pratiquement réduite au mois d'août et la "grande saison sèhe" à déembrefévrier. Ces distintions ne sont évidemment pas rigoureuses : au passage des deux zones, les périodes pluvieuses et sèhes sont modifiées et ertaines années, au Nord omme au Sud, les mois ses en moyenne interannuelle peuvent être relativement pluvieux et vie versa. Mais sur l'ensemble de la surfae étudiée le mois d'étiage est fréquemment février ou mars, parfois janvier ou avril, plus rarement déembre ou mai. Les données de base utilisées pour établir la hiérarhisation du traé des ours d'eau proviennent de l'orstom y ompris elles qu'il a obtenues par éhange de doumentation ave le Servie hydrologique du Ghana. Il s'agit des tableaux de débits journaliers aux diverses stations de jaugeage publiés dans les annuaires ou repris, après analyse, dans les monographies. Sur bon nombre de stations on a pu retenir entre 5 et 25 valeurs annuelles d'étiage ; à partir de es hiffres, la valeur médiane a été reherhée et reportée sur les feuilles n 1 ou 2. Pour ertaines stations, observées moins régulièrement ou sur une période plus ourte, on dispose seulement de quelques débits mensuels d'étiage ; le débit médian que l'on en tire est alors présenté omme probable. Enfin, pour la Côte d'ivoire, l'orstom a pu fournir en omplément une série de valeurs approhées provenant de stations réées réemment sur des petits ours d'eau. partir des 208 débits d'étiage insrits sur les feuilles 1 et 2 la position des zones de passage ou seuils des différentes gammes de débits a été fixée d'après la onfiguration loale du réseau hydrographique. Pour failiter la leture, les tronçons de 0,001 à 0,5 m 3 /s, 0,5 à 1 m 3 /s, 1 à 5 m 3 /s, et.. sont alternativement en traits ontinus et pointillés d'épaisseur roissante. On notera qu'à défaut de stations de jaugeage dans la partie amont des rivières, les limites entre tronçons à éoulement périodique ou permanent admises par l'ign ont été onservées. u ontraire des valeurs fiables du débit d'étiage ont entraîné des modifiations dans les deux sens : tireté signifiatif de l'éoulement temporaire transformé en trait ontinu et inversement.

9 L'étude des débits de rue, qui n'ont auun rapport ave les eaux souterraines, n'intéresse qu'une soixantaine de stations de jaugeage. Le hiffre retenu est elui du débit annuel de rue médian appelé enore : "à réurrene 2 ans". Il s'agit don du débit journalier le plus élevé de l'année que la rivière est suseptible d'atteindre une année sur deux. Dans un ertain nombre de as, les données disponibles ne permettaient d'obtenir que le débit moyen de la rue annuelle, qui apparaît statistiquement un peu supérieur au débit médian. 2.3. RESSOURCES RENOUVELLES VES QUI FERES : L'eau emmagasinée dans les aquifères est prélevée par l'homme à partir des puits et forages, mais la majeure partie s'éoule vers les soures et rivières, dont le débit en dépend, pour une grande part en toutes saisons,et totalement en période d'étiage. Pour ompenser es sorties d'eau les nappes sont alimentées prinipalement par l'infiltration sur de vastes surfaes d'une fration des préipitations ; aessoirement les apports peuvent provenir des rivières lorsque ellesi traversent des terrains perméables à des otes supérieures à elles des nappes. L'apport diret dû à la pluie dépend de "l'effiaité" de ellei et de la "apaité d'infiltration" du terrain. Pour déterminer la ressoure renouvelable dans un seteur donné, il onvient don de onnaître d'abord la pluie effiae, puis la fration de ellei qui parvient à la nappe. Les hauteurs annuelles de pluies étant données en millimètres, la ressoure renouvelable peut également être exprimée en millimètres par an et transrite en m 3 /km 2 : 1 mm de lame d'eau = 1 000 m 3 /km 2. Les feuilles 1 et 2 omportent une zonation des pluies effiaes moyennes annuelles données par des ourbes limites de 200 en 200 mm/an ave des ourbes intermédiaires en tiretés : 100 et 300 mm. Selon la valeur de la pluie effiae, sept lasses de ressoures renouvelables ont été définies en fontion de la nature du terrain, les lasses extrêmes étant : inférieure à 50 mm, 'est à dire inférieure à : 50 000 m 3 /an.km 2, supérieure â 400 mm 5 'est à dire supérieure à : 400 000 mvan.km 2.

10 2.3.1. Détermination des préipitations effiaes 2.3.7.7. Methode. Les préipitations effiaes (Pf) sont la fration des préipitations (P) qui éhappe à l'évapotranspiration réelle (Er) pour ruisseler diretement vers la rivière ou indiretement après avoir transité dans le terrain, à l'éhelle d'un bassin loal. Pf a été déterminé par bilans mensuels sur 20 ans onséutifs (19551974) à partir de la hauteur de pluie réellement tombée pendant le mois onsidéré et de l'évapotranspiration potentielle Ep du lieu, alulée par la formule mensuelle de TURC. Les préipitations sont elles fournies depuis l'origine des stations jusqu'à 1974 inlus, par l'ssoiation pour la séurité de la navigation aérienne en frique et à Madagasar (SECN). Les données sur l'évapotranspiration potentielle Ep ont plusieurs origines : pour la Côte d'ivoire Ep est donné dans la monographie n 50 de l'orstom (3) selon un déoupage en 18 régions, pour le Togo et le énin Ep est emprunté aux artes d'un rapport CIEH de février 1972 par J.C. Prat (23), pour le Ghana, outre les valeurs des Ep reprises dans la monographie du fleuve Volta, une interpolation a pu être faite pour l'ensemble du pays sous forme de 12 artes mensuelles à partir des artes du Togo énin et de Côte d'ivoire mentionnées plus haut. Compte tenu d'une valeur normale de la réserve d'eau failement utilisable par les plantes (RFU), les éléments du bilan lassique effetué sur 20 ans, soit 240 mois onséutifs, sont Ep et P, d'où l'on tire la variation de réserve d'eau dans le sol (VR) le défiit (D) ou l'exédent (Ex) et enfin l'évaporation réelle (Er). La somme des exédents et elles des 12 valeurs Er donne pour haque année Er annuelle et Ex annuel. Conventionnellement RFU est limitée à 100 mm. En effetuant des bilans dans es pays du 1er mars au 28 février, haque année hydrologique se termine par RFU =0. On a don Ex annuel + Er annuelle = P annuelle. Les moyennes sur 20 ans de es trois termes donnent : P moyenne = Er (moyenne) + Ex moyen Ex moyen sur 20 ans orrespond aux préipitations effiaes moyennes annuelles reherhées (Pf). Voii un exemple de bilan par méthode lassique pour la station pluviométrique : bidjanville, année hydrologique 19551956 ; toutes les valeurs sont exprimées en mm.

11 Mois Ep P VR RFU D Ex Er mars 162 105 0 0 57 0 105 avril 153 243 + 90 90 0 0 15 3 mai 128 481 + 10 100 0 343 128 juin 100 967 0 100 0 867 100 juillet 109 51 58 42 0 0 109 août 108 36 42 0 30 0 78 septembre 117 95 0 0 22 0 95 otobre 137 255 + 100 100 0 18 137 novembre 151 203 0 100 0 52 151 déembre 144 210 0 100 0 66 144 janvier 132 70 62 38 0 0 132 février 144 48 38 0 58 0 86 Totaux 1585 2764 167 1346 1418 En répétant et exerie sur les 19 années suivantes, on obtient 20 valeurs annuelles de Ex, dont la moyenne donne Pf pour es 20 années, soit 880 mm. De même on aura 20 valeurs annuelles de P et de Er pour aluler les moyennes orrespondantes : P moy. et Er moy. 2 026 mm 1 146 mm. 2.3.7.Z. Mzthodz près élaboration de 9 bilans omplets sur des stations de Côte d'ivoire, très différentes les unes des autres par les valeurs de P annuelle et de Ep, une remarque est apparue. La hauteur des préipitations moyennes annuelles est toujours supérieure pour la déennie 19551964 à elle de 19651974, de 2 à 30 % soit 14 % de moyenne. Cei entraîne des variations enore plus importantes de Pf pour es deux déennies, soit 4 à 120 % ou 42 % en moyenne. Il en déoule que Pf sera plus représentatif si la période de référene du bilan est longue.

12 En appliation de ette remarque, la prise en ompte de la période de mesure des pluies la plus longue possible a été envisagée, tout en reherhant par ailleurs une méthode de bilan plus rapide. Un nouveau bilan a don été tenté pour les 9 stations sur "l'année moyenne" définie par les 12 moyennes "intermensuelles" de pluie "alulées sur les 20 ans. Deux essais ont été faits dans haque as ave RFU = 100, omme habituellement et ave RFU = 0. Il existe une bonne orrélation entre les résultats trouvés par la méthode lassique et la méthode simplifiée utilisant les moyennes interannuelles ave RFU = 0, en soustrayant 32 mm du hiffre obtenu. ve ette méthode rapide l'éart des valeurs, toujours inférieur à 10 %, est limité à 3 % dans la moitié des as. 'Par exemple, à bidjanville, les moyennes mensuelles des préipitations des 20 années 19551974 sont affihées iaprès et traitées omme préédemment, mais sans tenir ompte de VR, RFU et D. Mois Ep P Ex Er mars 162 92 92 avril 15 3 140 140 mai 128 271 143 128 juin 100 688 588 100 juillet 109 281 172 109 août 108 34 34 septembre 117 67 67 otobre 137 141 4 137 novembre 151 140 140 déembre 144 93 93 janvier 132 27 27 février 144 52 52 Totaux 1585 2026 907 1119

13 En bref, e bilan simplifié onsiste à retenir seulement les mois où P > Ep ; la différene entre la somme des valeurs de P et Ep ainsi retenues donnera l'exédent total "brut" qui dépasse ii de 27mm (907 880) Pf obtenu par la méthode lassique. Nous avons vu que l'éart moyen sur 9 stations est de 32 mm. Sur bidjan ville : 907 32 = 875 mm reste très prohe de Pf = 880 mm trouvé plus haut. Outre les 9 valeurs de Pf déterminées par bilans traditionnels en Côte d'ivoire aux stations : d'bidjan, bengourou, ondoukou, ouna, Ferkessédougou, Korhogo, Soubré, Tabou et Yamoussoukro, 201 ont été alulés par la méthode simplifiée soit 210 au total se répartissant ainsi : 59 en Côte d'ivoire, à partir des moyennes mensuelles des pluies depuis l'origine des stations jusqu' à 1967, 50 au Ghana, 56 au Togo, 42 au énin et 3 dans la zone limitrophe de HauteVolta, en utilisant les moyennes annuelles des pluies sur 25 ans (19491973) dans 94 as et les moyennes sur 20 ans (19551974) dans les 57 autres. 2.3.2. Evaluation de la fration infiltrée : On détermine indiretement la fration des préipitations effiaes qui parvient à l'aquifère par deux types de méthode : l'étude du réseau naturel de drainage des terrains, l'analyse des hydrogrammes des rivières et l'estimation de "l'éoulement souterrain" assimilée à l'éoulement de base, V anajbjòz du. fiz&zau. d< dnxx.yia.qz implique de travailler sur des artes détaillées à l'éhelle du 1/50 000 à 1/100 000 au minimum; elle ne saurait être appliquée valablement à l'éhelle du 1/1 000 000, L'anaZyiz dz hydnoqtiammz > zt Vzhtonoutlon de la onposante "eoul.zme.ylt oouut2.h.obln" varient selon les auteurs, qui proposent une vingtaine de méthodes, dont beauoup sont simples mais partiellement subjetives, ou relativement objetives mais omplexes d'appliation. La onstrution de diagrammes du débit d'étiago mensuel est 3". prinipe faile à mettre en oeuvre. On admet, dar..; e ~as, que le

14 débit le plus faible du mois orrespond exlusivement à une période de vidange de l'aquifère qui traduit don bien un éoulement souterrain minimal. La moyenne des 12 débits mensuels d'étiage, ou module d'étiage (Me) est omparée, sur une série d'années de mesures, au module interannuel de l'éoulement total (M) ; la fration Me x 100/M exprimera (par défaut) le pourentage de l'éoulement souterrain (Es) par rapport à l'éoulement total, 'est à dire le "oeffiient d'éoulement souter partir des données de base de la monographie du fleuve Volta, Es a été alulé sur une quinzaine de sousbassins dont la superfiie va de 52 km 2 à 260 330 km 2 (voir tableau 1). Es varie entre 21 et 66 %. Les valeurs les plus élevées onernent le plus petit bassin versant (Dzogbegan), sur lequel l'éoulement permanent est observé dans de bonnes onditions et les trois plus grands bassins où la régularisation en période de basses eaux est meilleure grâe à la variété géographique des apports. Il ne semble pas que la nature des terrains onditionne diretement Es, e qui ne permet don pas d'attribuer à haun un oeffiient d'éoulement souterrain moyen propre. les grès emmagasinent mieux, don "restituent" mieux l'eau que les terrains ristallins, Es n'apparaît pas très différent à l'aval des bassins shisteux ou granitiques. Des stations d'étude seraient don néessaires pour améliorer les onnaissanes dans e domaine et à défaut de valeurs fiables déduites de mesures il a fallu évaluer la fration infiltrée dans les divers terrains pour élaborer les artes de ressoures renouvelables. Les auteurs qui ont eu à faire e hoix ont des avis très divergents qui s'expliquent en grande partie par une différene de oneption sur les "temps de réponse" à prendre en ompte. Certains pensent que, dans es pays, les altérites reouvrant les deux grandes "familles" de terrains ristallins, les granitoïdes et les shistes (au sens large) ne présentent pas de grande différene vis à vis de l'infiltration. près saturation de la tranhe superfiielle par les premières pluies importantes, l'infiltration vers la nappe se ferait dans des onditions relativement identiques. Dans les deux as l'eau éoulée dans la rivière aurait transité en grande partie par le terrain, soit 80 à 90 % en plaine et 60 à 75 % en zone montagneuse. D'autres auteurs adoptent des pourentages d'infiltration de Ef Sur la station de Nwokuy en HauteVolta, (partie amont de la Volta noive) on a alulé Es 79 %; 75 % du bassin versant sont onstitués dp. grès.

TLEU 1 Calul de l'éoulement souterrain dans 15 sousbassins du fleuve Volta Station de jaugeage nnées de mesures Superfiie Sousbassin (km 2 ) Terrains du sousbassin en % Préipitations moyennes (mm) Module inte (m 3 /s) rannuel (M) (mm) Eoulement souterrain(eg) (mm) E s /M en % Dzogbegan 10 52 u 100 1 500 0,83 504 331 b6 arkoissi 4 190 Sh 90 Gr 10 1 080 0,92 153 48 31 assari 8 202 u 100 1 350 1,91 298 80 27 olgatanga 3 293 Gt 90 i 10 1 060 1,68 179 47 26 Kpesside KP 10 417 Gt 65 u 35 1 400 7,16 541 111 21 Tiélé 4 836 u 100 1 100 5,98 225 88 39 Pruso 11 1 212 Gs 90 Sh 10 1 400 2,86 74 25 33 Lama Kara 16 1 560 Gt 100 1 400 24,86 502 127 25 Nabogo 12 1 950 Sh 90 Gs 10 1 080 15,29 247 93 38 orgou 14 2 240 Gt 70 Sh 15 Gs 15 1 050 9,54 134 30 22 Kpesside K 10 2 790 Gt 80 u 20 1 400 34,72 392 122 31 Prang 7 6 355 Sh 70 Gs 30 1 370 38,86 193 68 35 Ekumdipe 8 6 810 Sh 70 Gs 30 1 200 60,75 281 136 49 Lawra 14 93 820 GstSh 50 i 25 Gt 25 940 104,41 35 23 65 Yeji 7 260 330 Gt 43 Gs+Sh 36 i 21 1 000 663,29 80 41 51 Gs Sh Gt grès infraambriensà ordoviiens shistes infraambriens à ordoviiens ni 1~r\T u = uem et taora i = irrimien

16 beauoup plus faibles, de l'ordre de 5 à 1Q %, Ils distinguent les altérites des granites de elles des shistes ; dans le Massif armoriain en Frane, les hydrogrammes des rivières à bassin shisteux indiqueraient un ruissellement ausé, pendant et immédiatement après les pluies,suivi d'un tarissement rapide ; les arènes granitiques fourniraient des débits d'étiage 5 à 10 fois plus élevés que les altérites de shistes. Dans les pays d 'frique de l'ouest, omme en d'autres régions à terrains ristallins, si les débits des forages sont statistiquement aussi élevés en zones shisteuses qu'en zones granitiques, on manque malheureusement d'informations quant à la permanene du débit d'exploitation en période sèhe sur es deux types d'aquifères pour appréier indiretement si la reharge s'y produit de façon identique ou différente. En définitive, il serait illusoire de diversifier à l'exès les pourentages d'infiltration de Pf en fontion de la lithologie. Les artes de ressoures renouvelables sont don faites à partir de trois oeffiients qui, soulignons le bien, ont une signifiation de moyenne : 1/4 des préipitations effiaes pourraient en moyenne s'infiltrer dans les diverses formations shisteuses ou shistogréseuses : les shistes de l'oti, du uem, de l'taora, ainsi que sur les marnes et argiles des bassins sédimentaires. 1/3 des préipitations effiaes s'infiltreraient dans les zones granitiques : granites, gneiss, migmatites, et.. 1/2 des préipitations effiaes s'infiltreraient dans les sables, grès et alaires des bassins sédimentaires, du Continental interalaire (Kandi) et du Voltaïen (Infraambrien à Ordoviien). La zonation des ressoures renouvelables est déterminée en prenant la valeur moyenne des préipitations effiaes entre deux ourbes suessives, valeur qui est affetée de l'un des oeffiients idessus, selon le terrain affleurant. Par exemple entre les ourbes de préipitation effiae 400 et 600 mm, la valeur moyenne est de 500 mm ; en terrain shisteux 500/4 = 125 mm orrespond à la lasse 100 à 150 mm ; on aurait de même : pour les granites 500/3 = 167 mm, dans la lasse 150 à 200 mm, et pour les grès 500/2 = 250 mm, dans la lasse 200 à 300 mm. ien que les feuilles 1 et 2 soient présentées séparément, la zonation a été établie sur un assemblage provisoire en vue d'assurer une ontinuité entre la Côte d'ivoire et le Ghana. 2.4. QUIFERES VTSCOHTWUS : 2.4.1. Faiès lithostratigraphiques : Les aquifères disontinus sont identifiés par six faiès lithologiques pour la feuille 1, et treize faiès pour la feuille 2. Les figurés hoisis tendent à représenter la rohe prédominante de haque

17 formation, ou à s'en rapproher au mieux lorsque la lithologie est omplexe, dans l'taora et le irrimien par exemple. Pour obtenir une bonne homogénéité, les ontours des formations sont empruntés enssentiellement à la "Carte géologique de la partie méridionale de l'frique de l'ouest" à 1/2 000 00C (7). Une simplifiation a été apportée, dans l'optique de nos artes, par regroupement sous un seul faiès : de toutes les rohes ristallines antébirrimiennes ave elles dont l'âge et la nature sont indéterminés, des formations birrimiennes d'origine sédimentaire, des formations birrimiennes d'origine volanosédimentaire, des formations birrimiennes d'origine volanique, de tous les granitoïdes éburnéens, des deux termes du Voltaïen moyen, les Shistes de l'oti et les alaires, dolomies et tillites de base. Sur la feuille n 2 les ontours de la arte géologique susitée ont été modifiés dans la partie septentrionale du bassin voltaïen à partir d'une arte inédite ( 19) tenant ompte des données de la géologie ghanéenne atualisées début 19.75. Faute d'informations pour définir les réserves exploitables, la produtivité et le oût de l'eau, deux bassins sédimentaires étendus sont présentés omme des aquifères disontinus : il s'agit du bassin voltaïen, sa partie supérieure stable surtout, qui est postérieure à la zone plissée du uem, et du bassin de Kandi onstitué de grès, argiles et sables du Continental interalaire à la base et du Continental terminal au sommet. Malgré ette préaution on retiendra que dans es deux bassins, elui de Kandi en partiulier, une ertaine ontinuité des ouhes des aquifères devrait être mise en évidene par des séries de forages de reonnaissane. Mentionnons pour mémoire les lambeaux isolés de Continental terminal à l'ouest du bassin sédimentaire de Côte d'ivoire et les petits affleurements dévonoarbonifères près du littoral du Ghana. ien qu'il s'agisse de terrains sédimentaires ôtiers, es affleurements isolés de dimension réduite appartiennent à la atégorie des aquifères disontinus. 2.4.2. Ouvrages de référene : Les aratéristiques des puits et forages de reonnaissane ou d'exploitation de l'eau dans les aquifères disontinus sont répertoriées

18 sous forme de tableaux en fin des quatre noties par pays. Certaines publiations ou rapports donnent des indiations relatives à quelques ouvrages ou omportent des listes assez importantes de es aratéristiques. Le hoix des ouvrages de référene reportés sur les feuilles 1 et 2 a été fait en fontion des douments disponibles, omme mentionné plus loin dans la notie relative à haque pays ; 260 ouvrages ont été retenus parmi eux qui ont la plus forte produtivité : en Côte d'ivoire, 104 puits ou forages réents dont le débit spéifique Qs >, 1 m 3 /h/m de rabattement, dont 9 pour lesquels Qs >s 5 m 3 /h/m, au Ghana, 59 forages aniens à Qs >, 1 m 3 /h/m dont 6 à Qs >, 5 m 3 /h/m, au Togo, 18 forages divers dont le débit d'épuisement est prohe ou supérieur à 2 m 3 /h dont 10 à débit ^ 5 m 3 /h, au énin, 79 puits réents dont le débit d'épuisement est égal ou supérieur à 2 m 3 /h, parmi lesquels 11 ont un débit d'épuisement supérieur à 5 m /h. 2.5. kqulferes GENERLISES : Les aquifères généralisés se situent dans ±es deux bassins sédimentaires ôtiers : t bolá&ln o.de.ntaz de Côte d'ivoire et du SudOuest du Ghana présente la forme d'un roissant étiré de 400 km de long et de 40 km de flèhe Son aquifère prinipal est représenté par les sables du Continental terminal, Z.Q. bu> n OHÁtYVtaZ s'étend du SudEst du Ghana au Nigeria, à travers le Togo et le énin. Sur les trois pays étudiés il affete grossièrement la forme d'un triangle retangle de 280 km de base et de 130 km de hauteur. Trois aquifères prinipaux y sont partiellement reonnus : les sables et grès argileux du Continental terminal, les alaires du Paléoène, qui surmontent parfois quelques ouhes sableuses, les sables du Crétaé supérieur. Les dépôts littoraux quaternaires ou plioquaternaires onstitués de vases, limons, argiles et sables renferment de l'eau doue en quantité limitée. Les sables loalement très perméables, peuvent fournir de bons débits en ertaines zones tandis que l'invasion saline apparaîtra rapidement en d'autres seteurs. Le alul des réserves exploitables f de la produtivité et du oût de l'eau n'a don pas été entrepris sur les aquifères littoraux, trop hétérogènes pour être traités à petite éhelle. 2.5.1. Réserves exploitables : La réserve exploitable d'un aquifère orrespond au volume d'eau

19 que l'on peut y prélever dans des onditions éonomiques réalistes ; elle dépend, en tous points, du oeffiient d'emmagasinement (S) de l'aquifère et du rabattement admissible (Da) sur le puits de aptage. Le roquis idessous illustre les onventions adoptées : i I pontes imperméables aquifer«iz les forages d'exploitation sont omplets, 'est à dire approfondis jusqu'à la base al dl de l'aquifère ; ils ne dépassent pas 600 m de profondeur (limite dl d2) sous la surfae du sol (al a2), dans es forages la hauteur d'eau, H, est égale à la distane vertiale entre le niveau piézométrique au repos hl b2 et le fond de l'ouvrage situé sur hl dl, au ours du pompage, le niveau dynamique (nd) ne doit pas dépasser 100 m sous la surfae du sol (ligne Cl C2) ; Da est don limité de e fait et en outre il ne doit pas dépasser H/3 (ligne bl b3). La surfae hahurée du roquis indique les limites de Da, qui est par ailleurs volontairement réduit en bordure de la plaine littorale pour éviter l'invasion saline. Sur le profil, entre E et F, Da = H/3 ;

20 entre F et J, Da est limité par nd = 100 m sous le sol, mais Da dépasse 100 m dans la zone d'artésianisme G H ; entre J et L, Da diminue à l'approhe du littoral. En nappe libre, le oeffiient d'emmagasinement S, est équivalent à la porosité effiae du terrain, omprise généralement entre 1 à 20 %. En nappe aptive, le oeffiient d'emmagasinement à onsidérer est elui qui intervient après une exploitation de longue durée. Le oeffiient S, déterminé par l'interprétation des résultats d'un pompage d'essai lassique de quelques dizaines d'heures, se révèle, dans e as, de l'ordre de 10 5 à 10 3. Mais après une durée de pompage d'exploitation suffisante, et selon la struture et les dimensions de l'ensemble onstitué par l'aquifère et ses épontes, deux phénomènes pourront ontribuer à ralentir l'évolution du rabattement don à aroître la.valeur réelle de S à prendre en ompte, par rapport à sa valeur apparente immédiate : libération progressive d'une fration de l'eau ontenue dans les ouhes argileuses, s'aompagnant de leur tassement (aquifères semiaptifs ave phénomène de drainane), partiipation de la partie libre de la nappe, et /ou dénoyage partiel de la ouhe aquifère initialement aptive. Les artes de réserves exploitables indiquent les deux termes du alul retenu pour haque nappe : la prodondeur de l'eau et la hauteur H sont évaluées pour aluler Da selon les règles onventionnelles, S moyen est estimé au mieux sur haque aquifère en tenant ompte des oeffiients déduits des pompages d'essai ; en adoptant un S moyen différent, la réserve par km serait' modifiée dans les différentes zones, sans hangement de l'éart relatif entre haune d'elle. 2.5.2. Produtivité : La produtivité des aquifères figurée sur la feuille 3 représente par zones homogènes, un ordre de grandeur du débit journalier exploitable par un puits ou un forage orretement exéuté. Cette produtivité journalière probable initialement ne prend pas en ompte les modifiations notables suseptibles d'affeter ultérieurement l'ouvrage ou la nappe ; elle diminuerait par exemple, sous l'effet d'un olmatage de la olonne aptante ou d'un abaissement de niveau piézométrique, lié à l'épuisement de la réserve ou aux influenes réiproques de forages trop rapprohés. Les aratéristiques prinipales de l'ouvrage type sont les suivantes :

21 il reoupe l'ensemble des ouhes perméables jusqu'à la base de l'aquifère ; il s'agit don d'un forage omplet,dont la profondeur est toutefois limitée à 600 mètres par onvention, il est foré, tube et répine sur des longueurs et diamètres suffisants pour que le débit néessaire puisse y entrer et parvenir à la pompe sans pertes de harge appréiables, la surfae d'ouverture des répines, largement alulée, et le développement bien onduit favorisent au maximum la prodution d'eau sans transport de produits solides. Comme la légende le rappelle, la produtivité d'un forage dépend diretement de son débit spéifique, Qs, et du rabattement maximal admissible, Da. Le débit spéifique est luimime onditionné par la transmissivité loale de l'aquifère et Da est hoisi à l'intérieur des limites déjà adoptées pour élaborer les artes de réserves exploitables au 2.5.1. Les listes de points d'eau en aquifères généralisés, annexées aux noties par pays, donnent les aratéristiques des prinipaux ouvrages,utilisées pour établir les artes de produtivité. Chaque fois que le renseignement était disponible, la longueur et le diamètre de la répine ont été indiqués. Sur de nombreux forages en effet, l'aquifère a été apté très partiellement ave quelques mètres de répine de faible diamètre. Le débit spéifique obtenu sur es forages le plus souvent inomplets, n'est don pas représentatif des possibilités loales réelles de l'aquifère. Partant du ontexte hydrogélogique, 'est à dire de l'épaisseur et de la nature des ouhes favorables dérites dans la oupe géologique, la produtivité probable a été évaluée. De même, dans les seteurs dénués de forages, les informations les plus prohes ont été extrapolées en estimant les variations probables de faiès et d'épaisseur des ouhes poreuses ainsi que la profondeur de l'eau et du substratum imperméable. Les mêmes lasses de produtivité ont été hoisies sur les différentes artes qui sont ainsi omparables entre elles : produtivité > 5 000 m 3 /jour, 2 500 mvjour < produtivité < 5 000 m 3 /jour, 1 200 m 3 /jour < produtivité < 2 500 m 3 /jour, produtivité > 1 200 m 3 /jour. Les seuils de valeurs des diverses atégories orrespondent aux débits horaires suivants (en valeurs arrondies) en exploitation 2h h sur 24 ou 20 h sur 24 :

22 " supérieur à 210 ou 250 m 3 /h, ompris entre 205 et 210 ou 125 et 250 m 3 /h, ompris entre 50 et 105 ou 60 et 125 m 3 /h, inférieur à 50 ou 60 m 3 /h. La zonation relativement régulière est due au manque de données de base ou à leur impréision fréquente et à l'éhelle du travail ; lorsque l'extrapolation est très forte, sur les nappes du Continental terminal et du Paléoène du bassin oriental en partiulier, un figuré spéial a été utilisé. partir d'informations plus fournies et de bonne qualité, une étude plus détaillée à grande éhelle serait possible ; outre la produtivité des aquifères étudiée ii, elle des nappes littorales et alluviales devrait fournir des renseignements intéressants. 2.5.3. Minéralisation de l'eau : L'eau des différentes nappes est le plus souvent très peu minéralisée et fréquemment agressive, sauf dans la nappe du Paléoène où la teneur en arbonate de alium augmente. En bordure de la plaine littorale, des las et des lagunes, dont le niveau est prohe de elui de la mer, la minéralisation roit essentiellement par aquisition de hlorure de sodium. La limite au Sud de laquelle l'eau des prinipales nappes atteindrait ou dépasserait 1 gramme par litre de résidu se, a don été esquissée. Sauf protetion loale de l'aquifère par une ouverture imperméable on aura intérêt à éviter la réation de nouveaux ouvrages au Sud de ette ligne et à surveiller l'exploitation de eux qui ont été réalisés : à faible distane au Nord, on limitera les aptages nouveaux et l'on veillera à ne pas provoquer des rabattements trop importants, favorables a l'invasion saline. 2.5.4. Ouvrages de référene : Parmi les ouvrages intéressant les aquifères généralisés, eux dont les aratéristiques disponibles étaient relativement omplètes ont été regroupés en tableaux plaés en fin des quatre noties par pays ; ils sont positionnés sur les artes 1,2 et 2.1 de la feuille 3. Les renseignements sur es 180 ouvrages sont énumérés en treize ou quatorze olonnes, brièvement expliitées iaprès: olonne n 1 : Les numéros de lassement, par lesquels ils sont reparables sur les artes, ommenent à 201 afin de les distinguer des points d'eau en aquifères disontinus dont le numéro est toujours inférieur à 200 ; la lettre signifiative de haque pays a été onservée : C pour la Côte d'ivoire,

23 G,T et respetivement pour le Ghana, le Togo et le énin. olonne n 2 : La désignation est elle du doument onsulté : publiation, rapport, ompterendu du foreur et.. 'est généralement le nom de l'agglomération la plus prohe, omplété parfois par une mention relative au propriétaire ou utilisateur, ou un symbole en lettres et hiffres attribué par le maître d'oeuvre ou par l'auteur de l'inventaire ou du doument de référene ; au Ghana et au énin l'identifiation est double : agglomération et symbole. olonne n 3 : L'aquifère apté est identifié par une ou deux lettres : CT = Continental terminal, P = Paléoène, C = Crétaé supérieur. En Côte d'ivoire, où tous les ouvrages aptent le Continental terminal, ette olonne n'existe pas. olonne n 4 : L'altitude du sol près du forage est indiquée par rapport au niveau de la mer, le hiffre étant entre parenthèses s'il s'agit d'une ""estimation. uune altitude n'est donnée"pour lea forages du Ghana. olonnes n 5 et n 6 : La profondeur du forage, omme la profondeur de l'eau est mesurée a partir du sol naturel sur lequel la sondeuse est installée. Le niveau de l'eau au repos est préédé du signe + pour les forages artésiens, indiquant ainsi la hauteur stabilisée au dessus du sol. olonne n 7 : Elle omporte une double indiation : la longueur, L, de la répine en mètres, et son diamètre, d, en poues. olonne n 8 : Le débit d'essai, le plus représentatif s'il y en a plusieurs, est donné en m 3 /h. olonne n 9 : Le rabattement, er. mètres, est la différene entre la profondeur de l'eau après une ertaine durée de pompage à débit stable et la profondeur de l'eau au repos ; la durée de pompage est presque toujours inonnue. olonne n 10 : Le débit spéifique, en mvh.m, orrespond au quotient entre

le débit en m 3 /h, et le rabattement en m. Les valeurs douteuses, par exemple elles qui proviennent d'un rabattement estimé lorsque le doument d'origine indiquait un rabattement nul, sont suivies d'un point d'interrogation. Dans quelques as, le débit spéifique est donné entre parenthèses, par estimation plus représentative que le quotient que l'on déduirait d'un essai non valable. olonne n 11 : La hauteur d'eau H, dans le forage omplet, est alulée par différene entre la profondeur de la base de l'aquifère et la profondeur de l'eau au repos. Sur les forages inomplets elle est parfois estimée par un hiffre entre parenthèses, ou affetée d'un signe > (plus grand que). olonne n 12 : Le rabattement admissible, Da, est alulé selon les règles onventionnelles énonées au 2.5.1. olonne n 13 : La produtivité est symbolisée par les lettres,,c et D, qui représentent les quatre lasses de produtivité définies au 2.5.2. mais dans l'ordre inverse :. : produtivité inférieure à 1 200 m 3 /jour,. : produtivité omprise entre 1 200 et 2 500 m 3 /jour et... La lettre est plaée entre parenthèses si la lasse est estimée, pare que les (ou une) données des trois olonnes préédentes sont ellesmêmes estimées ou impréises. Le signe X, à ôté du symbole évoque une limitation volontaire de produtivité sur les forages prohes de la plaine littorale en vue de prévenir l'invasion saline. olonne n 14 : Le résidu se de l'eau, en mg/1, est pris tel quel dans la doumentation ou déduit de la résistivité ou de la ondutivité ; en exprimant à 20 C la résistivité R en fi/m et la ondutivité C en u mho/m. le résidu se, en mg/1, sera approximativement égal à : 850 000/R si R < 100, ou 0,85 x C si C * 10 000, 759 000/R si 100 < R < 1 200, ou 0,759 x C si 830 < C <10 000, 716 000/R si 1 200 < R < 3 000, ou 0,716 x C si 330 < C < 830, 770 000/R si 3 000 < R < 6 000, ou 0,77 x C si 170 < C < 330, 948 000/R si 6 000 < R < 20 Q00, ou 0,948 x C si 50 < C < 170, 1 365 000/R si R > 20 000, ou 1,365 x C si C < 50.