REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES RAPPORT D ETAPE

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1 REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES STRATEGIE DE CROISSANCE ACCELEREE GRAPPE AGRICULTURE /AGRO-INDUSTRIE RAPPORT D ETAPE Management Organisations / Qualité Totale Ingénierie Industrielle Système d information 5, Bd du Sud X Rue 1 Point E / Dakar / SENEGAL BP Dakar / Fann Tél : Fax : anod@sentoo.sn

2 2 TABLE DE MATIERES INTRODUCTION... 4 PARTIE 1: DIAGNOSTIC DE L AGRICULTURE ET DE L AGRO-INDUSTRIE... 6 I. PLACE DE L AGRICULTURE ET DE L AGRO-INDUSTRIE DANS L ECONOMIE NATIONALE...7 II. APPROCHE SECTORIELLE DU DIAGNOSTIC DE L AGRICULTURE ET DE L AGRO-INDUSTRIE10 A. LE SECTEUR AGRICOLE ANALYSE ET BILAN DES POLITIQUES ET STRATEGIES PRESENTATION DES FILIERES AGRICOLES LES PRODUCTIONS VEGETALES...35 a) Les céréales traditionnelles...35 b) Le riz...36 c) Les filières horticoles...37 d) La filière sésame...39 e) Les produits forestiers de cueillette...39 f) L arachide...40 g) Le coton LES PRODUCTIONS ANIMALES...44 B. LE SECTEUR AGRO-INDUSTRIEL ANALYSE ET BILAN DES POLITIQUES ET STRATEGIES PRESENTATION DE L AGRO-INDUSTRIE LES FILIERES AGRO-INDUSTRIELLES...55 a) Transformation des céréales...55 b) Transformation des fruits et légumes...55 c) Transformation de la tomate...56 d) Transformation des produits forestiers de cueillette...57 e) Transformation des cuirs et peaux...57 C. LES CONTRAINTES AU NIVEAU DU SECTEUR AGRICOLE AU NIVEAU DU SECTEUR AGRO-INDUSTRIEL...65 D. LES OPPORTUNITES...67 E. LES MARCHES INTERNATIONAUX ET SOUS-REGIONAUX...68 a) Le mil et le sorgho...68 b) Le riz...70 c) Les oléagineux...72 d) Le coton...74 e) L oignon...76 f) La tomate...79 g) Le manioc...81 h) La pomme de terre...82 i) La filière sésame...83 j) La viande bovine...84 k) La volaille...87 l) Les produits agricoles transformés...89 m) Les produits agricoles transformés...90 III. L APPROCHE GRAPPE DU DIAGNOSTIC DE L AGRICULTURE ET DE L AGRO-INDUSTRIE 90 A. GENERALITES CONSTITUANTS CRITERES D IDENTIFICATION TYPOLOGIE CRITERES DE SELECTION AUTRES CARACTERISTIQUES...95 B. CONSTITUANTS DES GRAPPES...95

3 3 1. OLEAGINEUX...95 a) Les têtes de grappes...95 b) Les activités de soutien...95 c) Les infrastructures de base...96 d) Les marchés HORTICULTURE...97 a) Les têtes de grappe...97 b) Les activités de soutien...98 c) Les infrastructures de base...98 d) Les marchés LES PRODUITS FORESTIERS DE CUEILLETTE...99 a) Les têtes de grappe...99 b) Les activités de soutien...99 c) Les infrastructures de base d) Les marchés BETAIL/ VIANDE a) Les têtes de grappes b) Les activités de soutien c) Les infrastructures de base d) Les marchés LAIT a) Les têtes de grappes LES CUIRS ET PEAUX L AVICULTURE IV. LES MARCHES ET LEURS EXIGENCES A. LES ACCORDS PREFERENTIELS B. LES DISPOSITIONS DE L UEMOA ET LEURS IMPACTS C. LES CONDITIONS D ACCES AUX MARCHES DES PAYS DEVELOPPES PARTIE 2 : I. VISION II. STRATEGIES LES DEFIS DE LA SOUS GRAPPE FRUITS ET LEGUMES FRAIS Priorité aux opportunités d exportation de la gamme tomate cerise, haricot vert, pois vert, gombo, melon et mangue Les exigences relatives aux exportations de la gamme Les marchés de la gamme Les volumes des exportations Les sites de développement de la gamme des produits horticoles III. AXES STRATEGIQUES DE DEVELOPPEMENT Les stratégies spécifiques au développement de la gamme par produit à l horizon Les sites de développement de la gamme Les orientations stratégiques de développement de la gamme NIVEAU 1 : RENFORCER LES SYSTEMES DE PRODUCTION, DE CONDITIONNEMENT ET D EXPEDITION NIVEAU 2 : AMELIORER LES ACTIVITES DE SOUTIENS NIVEAU 3 : PROMOUVOIR LES INVESTISSEMENTS PRODUCTIFS ET L IMPLANTATION ET/OU LA MODERNISATION DES INFRASTRUCTURES Les orientations stratégiques de développement de la gamme IV. PLAN D ACTIONS...185

4 4 INTRODUCTION Les objectifs du Sommet mondial de l alimentation recoupent ceux du Millénaire pour le développement en ce qui concerne la réduction de la pauvreté et du nombre des personnes qui souffrent de la faim. Les secteurs de l agriculture et de l agro-industrie occupent des places de choix dans les politiques et les stratégies pour relever de tels défis. En effet, au Sénégal, l Agriculture constitue la principale activité économique en zone rurale où elle occupe une large part de la population active. Elle contribue encore de façon significative à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB). Les politiques, programmes et projets agricoles mis en œuvre au Sénégal sont nombreux, mais ils n ont pas encore permis, à ce jour, de réduire la pauvreté et d enrayer la forte tendance du pays à demeurer importateur net de produits alimentaires. Une des raisons de ces faibles performances réside dans la relative dispersion des actions de développement du secteur rural mise en œuvre par l Etat du Sénégal avec l appui des bailleurs de fond. Depuis 2004, la volonté politique de l Etat du Sénégal s est manifestée par l élaboration consensuelle et la promulgation de la Loi d Orientation Agro Sylvo Pastorale (LOASP) qui énonce un Programme National de Développement Agro Sylvo Pastoral (PNDASP). Cette loi qui trace la vision de l Agriculture sénégalaise, présente les axes stratégiques de développement agricole sur le long terme ( ) et sera complétée par une réforme foncière en cours de négociation. Malgré les atouts considérables du Sénégal dans le secteur agricole, force est de constater qu une large partie de la population (en rapide croissance) n a toujours pas accès à une alimentation suffisante et vit dans une situation de pauvreté. Selon la Direction de la Prévision et de la Statistique : la croissance du secteur primaire se réduit, estimée à 19,8% en 2003 contre 2,3% en % des ménages pauvres vivent en milieu rural et 58% des ménages ruraux sont pauvres. Pour faire face à la pauvreté qui est un phénomène multidimensionnel, le Sénégal s est engagé à promouvoir une Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) en créant un environnement favorable à l investissement privé dans les secteurs porteurs, notamment les secteurs de l agriculture et de l agro-industrie. Pour réduire significativement la pauvreté, il faut donc s attaquer en priorité aux zones rurales et y mettre en œuvre des stratégies d accroissement des revenus des populations.

5 5 Il s avère, qu en milieu rural, l Agriculture est la principale source d emploi et de revenus des populations. En outre, l agriculture et l agro-industrie demeurent les principaux leviers d un développement artisanal et industriel. Aussi, face à l accroissement démographique et à l urbanisation croissante, l augmentation de la production agricole et la transformation de celle-ci deviennent une condition nécessaire pour assurer la souveraineté alimentaire et une croissance économique accélérée. Les grands défis auxquels l agriculture et l agro-industrie sénégalaises font face, appellent la mise en cohérence de toutes les interventions dans le cadre d une stratégie globale qui stimule : le renforcement du dialogue et de la concertation entre tous les acteurs, la clarification des rôles et des responsabilités de chacun, et la mise en œuvre, au niveau du Gouvernement, de mécanismes de coordination des interventions publiques et privées. Ces conditions sont indispensables pour permettre à l agriculture et à l agro-industrie de contribuer à l accélération de la croissance économique du Sénégal. L approche stratégique de développer la grappe agriculture et agro-industrie dans un contexte de SCA, est déterminant pour relever les défis de réduction de la pauvreté et de croissance économique. En effet, une évaluation critique des secteurs de l agriculture et de l agro-industrie, va permettre de bâtir la grappe agriculture et agro-industrie. C est sur cette base que la vision de développement et les stratégies de croissance à moyens terme seront élaborées. Cette méthodologie d approche s inscrit dans une démarche de progrès dynamique et soutenue par toutes les parties prenantes.

6 6 PARTIE 1: DIAGNOSTIC DE L AGRICULTURE ET DE L AGRO- INDUSTRIE

7 7 I. PLACE DE L AGRICULTURE ET DE L AGRO-INDUSTRIE DANS L ECONOMIE NATIONALE L agriculture sénégalaise, qui occupe 60 % de la population, traverse depuis plus de deux décennies une crise qui affaiblit l ensemble de l économie nationale. Cette crise est d autant plus grave qu elle touche à la fois la productivité et les superficies cultivées, qu elle concerne tant les productions végétales qu animales, qu elle détériore l alimentation autant que l industrie agro-alimentaire. La part de l agriculture dans le PIB, qui était de 17,2 % sur la période , est tombée à moins de 10 % sur la période de 1995 à Le taux de croissance de la production agricole, qui n a été que de 2,7 % 1 entre 1981 et 1995, soit un niveau inférieur au taux de croissance démographique (2,9 %), ne cesse de décroître. EVOLUTION DE LA CROISSANCE DU PIB AGRICOLE 2005 Années Figure 1 Taux de croissance en % Productions animales Productions végétales (Source : DPS, Situation économique et financière en 2004 et perspectives en 2005) L Agriculture sénégalaise est un secteur clé pour le développement du pays. Elle a contribué pour 2,5 % à la croissance du PIB en Les superficies agricoles utiles représentent 19 % de la superficie du pays (3,8 millions d hectares) 2. 1 UPA document PISA, MEPN _ Programme d action national de lutte contre la désertification, DAPS _ Statistiques agricoles et Document PNDA, 2004

8 8 Les superficies cultivées (Figure 2) dans l année portent sur 66 % des terres arables (2,5 millions d hectares). En outre, la plupart des terres ne sont cultivées que pendant la saison des pluies, ce qui expose l activité agricole aux aléas climatiques. Les superficies irriguées représentent seulement 3% des superficies cultivées et un peu plus de 19 % des superficies potentiellement irrigables 3. Superficies agricoles utiles Superficies cultivées en 2003 Cultures irriguées 3 % Superficies cultivées dans l'année 66% Superficies non cultivées 34% Cultures pluviales 97 % Figure 2 Répartition annuelle des superficies cultivées entre 1993 et % 3% 1% 3% 60% Céréales traditionnelles Riz Arachide Coton Maraîchage Figure 3 L élevage, qui représente environ 35% du PIB du secteur primaire et 7,4% du PIB global, a connu un taux de croissance de plus de 5% entre 1995 et 1999.

9 9 Le sous secteur occupe actuellement environ 3 millions de personnes et représente plus de la moitié des revenus paysans en zone pastorale (nord et centre du pays) et 40% en zone agropastorale. En 2000, le bétail destiné à la production de lait et de viande était 27 % de bovins, 33 % de caprins et 40 % d ovins (Figure 4). Le nombre moyen de têtes de bétail par ménage est de 18,3 au niveau national et 23,3 en milieu rural. En dépit de ses énormes potentialités, de l existence de quelques fermes et complexes avicoles modernes, l élevage sénégalais demeure encore un élevage traditionnel et extensif. Les éleveurs de la partie Nord du pays sont sensibilisés aux problèmes liés à la santé animale et à l alimentation du bétail, mais ils préfèrent pratiquer l élevage transhumant. La faible performance des races bovines locales et leur alimentation peu nutritive entraînent de faibles productions de viande et de lait. Par conséquent, de 1968 à 2000, les consommations de viande et de lait ont respectivement régressé de 20 à 10 kg/habitant/an, et de 40 à 27 kg/hbt/an. Pour faire face au déficit en ces produits, le Sénégal importe de la viande et des animaux sur pied, surtout des ovins pendant la Tabaski, ainsi que des quantités importantes de lait et ses dérivés. Composition du bétail-viande et lait en 2000 Caprins 33% Ovins 40% Bovins 27% Figure 4 Selon les résultats de l ESAM, publiés en 2004 par la DPS, le développement agricole constitue pour l instant la seule base d un développement artisanal et industriel, avec la production d intrants et la transformation des produits d origine agricole. Le secteur agriculture a permis l émergence d une industrie agro-alimentaire qui représente environ 25 % de la production du secteur secondaire.

10 10 Au milieu des années 1980, le secteur industriel accusa des signes d essoufflement et de ralentissement de sa croissance. C est ainsi qu après une phase d accélération entre 1973 et 1978, le taux de croissance du secteur industriel s est ralenti et est passé de 4,4% à 4 % entre 1978 et 1987 pour ensuite chuter jusqu à 3,5% entre 1987 et Les industries alimentaires comptent parmi les premières industries du Sénégal par le chiffre d affaire qu elles génèrent, par la valeur ajoutée qu elles produisent et par le nombre d emplois qu elles créent. Les activités industrielles de transformation associées à la production alimentaire représentent 3 à 4% du PIB dans le secteur formel et 1 à 2% du PIB dans le secteur informel. L ensemble des activités de transformation procure de l emploi à environ personnes dont sont employées par le secteur industriel moderne. II. APPROCHE SECTORIELLE DU DIAGNOSTIC DE L AGRICULTURE ET DE L AGRO-INDUSTRIE A. LE SECTEUR AGRICOLE 1. ANALYSE ET BILAN DES POLITIQUES ET STRATEGIES Dès l accession du Sénégal à la souveraineté internationale, la volonté politique de l Etat, dans le secteur de l agriculture, était de développer la production agricole et d améliorer les conditions d existence des ruraux par la modernisation de l agriculture, l encadrement technique du monde rural, l appui financier, la promotion de l irrigation, l organisation des circuits de commercialisation et de distribution des produits agricoles, etc. Dans les années 60, le secteur agricole, avec la filière arachide a eu une place déterminante, sur la croissance de l économie sénégalaise. Au cours des années 70, le marché de l arachide provoque un important déséquilibre de l économie, dont la croissance était essentiellement tributaire : le pays se retrouve fortement endettée. La grande crise économique et financière généralisée des années 80, n a pas épargné le Sénégal. Comme tous les pays en développement, le Sénégal a été contraint de se lancer dans de vastes programmes de réformes politiques, économiques, agricoles et agroalimentaires pour tenter d inverser la tendance.

11 11 Des mesures sont décidées, imposées et supervisées par la Banque Mondiale et la FMI afin d accéder au financement international au titre de Programmes d Ajustement Structurel. L Etat ne devait plus alors disposer de ses moyens habituels d intervention dans une économie agricole dominée par une agriculture traditionnelle de faible productivité. L état du Sénégal a du également faire face à la dévaluation du franc CFA, intervenue en Cette dévaluation, censée contribuer à la relance de l offre agricole, a plutôt entraîné le renchérissement des prix locaux et des prix des produits importés, ainsi que la baisse de la rentabilité des activités agricoles et la diminution des revenus monétaires des ménages. Quant à l élevage, elle occupe une place importante dans les systèmes de production agricole dont les dynamiques sont fortement influencées par les zones agro-écologiques, les stratégies de production et de consommation des acteurs, les influences intrinsèques du marché national et international, le rôle et la flexibilité des institutions, les politiques macroéconomiques et sectorielles de l Etat, etc. A l analyse, les actions entreprises ne semblent pas avoir affecté l évolution du cheptel qui garde les mêmes tendances à la croissance. De 60 à nos jours, les principales politiques et stratégies agricoles développées au Sénégal sont les suivantes : Le Programme Agricole (PA) La Nouvelle Politique Agricole (NPA) Le Programme d Ajustement du Secteur Agricole (PASA) Les Programmes, projets et stratégies de développement La Loi d Orientation Agro-Sylvo pastorale (LOASP) Programme Agricole (PA) Appui à la filière arachide : Définition des priorités, des moyens, des structures d interventions et des objectifs à atteindre ; Recherche et vulgarisation agricole (formation technique / professionnelle des agriculteurs) ; Distribution à crédits de semences, d engrais, de produits phytosanitaires, de matériel agricole, etc. Organisation de la collecte et la commercialisation

12 12 L arachide étant au Sénégal la principale culture de rente, elle constitue le moteur du commerce extérieur du pays. Dans les premières années de l indépendance, sa production demeure déterminante dans l économie nationale. Or, en 1964, la France, qui depuis les années 30 soutenait le prix de ce produit, décide de s aligner sur le marché mondial impliquant ainsi, pour le Sénégal, la fin de tout régime privilégié et une perte de 25% de ses recettes d exportation. L arachide contribuant pour une très grande part à la formation du revenu monétaire paysan, le gouvernement, confronté aux faibles résultats de la diversification de la production et à une baisse prévisible des revenus ruraux, décide alors de redonner la priorité à cette culture, d augmenter les surfaces cultivées et d améliorer sa productivité. La politique agricole est ainsi officiellement, et par nécessité, réorientée vers l approche sectorielle qui avait été remise en question dès l indépendance, ceci se faisant au détriment des cultures vivrières. Officiellement cette décision de redonner la priorité à l arachide est motivée par le souci des autorités de parer à une baisse prévisible des revenus ruraux principalement générés par cette culture. Cependant, en prenant cette décision, le gouvernement obéit également à des impératifs concernant l équilibre de sa balance commerciale, l arachide demeurant, en 1964, le principal produit d exportation du pays et le moteur du commerce extérieur sénégalais. En effet, devant la baisse des recettes d exportation liées à l arachide, deux options se présentaient au gouvernement sénégalais pour parer à la détérioration de l équilibre de sa balance commerciale : diminuer les importations ou renforcer les exportations. En 1964, le choix clairement fait est celui de renforcer les exportations en intensifiant la production d arachide. Par la production et l exportation d arachide, le monde rural finance des importations essentiellement destinées à la consommation urbaine et aux secteurs secondaire et tertiaire, importations dont il ne profite finalement que très peu. En outre ces dernières, par le jeu des taxes douanières, fournissent à l Etat sénégalais des recettes fiscales élevées qui constituent une des principales ressources du budget national. Dans ce changement de politique, le relèvement de la production de l arachide est confié à une société française filiale de la Caisse de Coopération : la Société d Aide Technique et de Coopération (SATEC) chargée de relever la production de 25% en quatre ans dans le bassin arachidier où l arachide est souvent cultivée avec le mil. Pour conduire à bien l opération «productivité arachide mil», la SATEC dispose de moyens d intervention importants, nettement supérieurs à ceux des services nationaux et privilégie la formation technique des paysans par un encadrement strict et coûteux. Elle les incite à s équiper en matériel agricole, engrais et fongicides et vulgarise massivement le semoir et la houe tant au nord du bassin arachidier qu au sud. Cette action s est ainsi opérée sans tenir compte des diversités écologiques et des différences dans les systèmes de production, pourtant sensibles dans cette zone, ni sans tenir compte du contenu social et

13 13 foncier des exploitations. De ce fait, l action conduite par la SATEC a conduit davantage à une diffusion plus importante du semoir et à une extension des surfaces qu à une augmentation réelle des rendements. Ainsi, selon de nombreux analystes, l opération SATEC s est avérée être un échec car l objectif de relèvement de 25% de la production en quatre ans n a pas été atteint. Si les aléas climatiques expliquent en partie ces faibles performances, il apparaît clairement que le modèle d encadrement privilégié par cette société d intervention, qui constitue à bien des égards une entorse aux principes initialement formulés par le gouvernement, n est pas étranger à cet échec. Outre cet échec en matière de production arachidière, cette opération s est également révélée désastreuse par ces autres effets : accélération du déboisement afin d augmenter les surfaces cultivées, disparition des jachères avec comme corollaire une accentuation du processus d appauvrissement des sols, augmentation de la vulnérabilité aux conditions naturelles des cultures vivrières comme le mil, et enfin plus grande dépendance des paysans à l égard de l arachide. En d autres termes, un renforcement des contraintes structurelles sur lesquelles l agriculture sénégalaise butait depuis des années. Parallèlement à cette action entreprise dans le bassin arachidier, il faut noter que des opérations de diversification de la production, prises en charge essentiellement par des sociétés d intervention étrangères, sont également lancées à partir de ces mêmes années. La CFDT (Compagnie française pour le développement des fibres textiles), qui fonctionnent sur le même modèle d encadrement, est ainsi chargée du développement de la production de coton et de l arachide de bouche dans la région du Sénégal oriental. La BUD prend en main le développement de la canne à sucre et des cultures maraîchères dans la zone de Richard Toll. D autres opérations de diversification très localisées concernant les tomates industrielles, les bananes, et le riz en Casamance, conduites sous la responsabilité de différentes sociétés d intervention, sont également engagés durant ces années. Ces sociétés disposent, au même titre que la SATEC, d avantages financiers considérables comparés aux moyens limités des CERP et des cadres locaux chargés de la diversification. Elles fonctionnent sur un modèle d encadrement productiviste dont la logique correspond aux lois des grandes entreprises industrielles et si elles parviennent parfois à contribuer à la diversification des revenus des producteurs, comme c est le cas pour la CFDT, c est au prix d un encadrement coûteux et autoritaire. Ainsi, dans la plupart des expériences tentées, les programmes engagés ne suscitent pas l adhésion des paysans et concourent, comme ce fut le cas pour la SATEC, à leur endettement.

14 14 A côté du programme lancé par la SATEC et des diverses opérations de diversification de la production, il faut également mentionner le rôle joué par la SAED, la Société d Aménagement et d Exploitation des terres du Delta. Créée en 1965, sa mission s inscrit dans le cadre de projets de mise en valeur de la Vallée du fleuve Sénégal, initiés dès la période coloniale dans la perspective de développer la culture irriguée dans cette région et de relancer la production locale de riz afin de réduire le déficit vivrier du pays. A sa création la SAED est chargée d une double mission aménager ha en dix ans pour produire tonnes de riz est organiser le peuplement de la zone en accroissant le niveau de vie des exploitants. Disposant du contrôle des terres nécessaires grâce à la loi sur le domaine national de 1964, la SAED réalise les aménagements et assure l encadrement de milliers de paysans immigrés ou originaires du delta du fleuve, regroupés en grosses coopératives. Elle fournit les facteurs de production aux paysans, réalise les opérations culturales mécanisées et sur la collecte et la transformation du paddy. Ses prestations sont fournies à crédit avec l aval de la BSD et remboursées par les paysans après la récolte. Tout comme les autres sociétés de développement, l organisation du travail repose sur un encadrement technique centralisé et relativement autoritaire. Les paysans n ont que peu de responsabilités et n ont pour rôle que de semer, récolter et payer leur dette de campagne. Ce modèle d encadrement peu participatif, auquel s ajoutent les difficultés techniques et les contraintes climatiques à partir de 1968, explique ainsi en partie le bilan relativement médiocre de l opération menée par la SAED durant cette période. Entre 1960 et 1967, la croissance de l'économie est entraînée par le secteur agricole, dominé par la culture de l arachide. La filière arachidière assurait 80% des exportations et fournissait la majeure partie des revenus monétaires en milieu rural. De même, les huileries constituaient les plus grandes entreprises industrielles. La croissance économique du Sénégal a été relativement régulière d'environ 3 % par an, soit à un taux voisin de celui de la croissance démographique. La croissance dans le secteur agricole est due à une augmentation soutenue des surfaces cultivées, mais également à une légère croissance des rendements. Le recyclage des revenus arachidiers constitue le principal moteur des autres secteurs de l'économie nationale. Malgré ces échecs, la réorientation de la politique agricole amorcée en 1964 est réaffirmée dans les années suivantes. Le programme agricole du second plan de développement économique et social ( ) conforte ainsi, par les engagements financiers octroyés pour les opérations d encadrement technique et d»équipement, les réorientations opérées en

15 15 faveur de l arachide, et le troisième plan ( ) reconduit l opération «productivité arachide» dont la responsabilité est confiée à une nouvelle société, la SODEVA (société de développement et de vulgarisation agricole). L action des anciennes sociétés d intervention étrangères (SATEC BUD CFDT) est relayée à cette date par des sociétés d Etat appelées Sociétés de Développement ayant la responsabilité de zones agricoles homogènes (SODEVA dans le bassin arachidier pour l arachide et le mil, SAED dans la région du fleuve pour le riz, SODEFITEX dans le Sénégal oriental pour le coton et le maïs, SOMIVAC en Casamance pour le riz, maïs et cultures fruitières, STN dans le Sénégal oriental pour l arachide et les céréales). Entre 1967 et 1974, c est la période de rupture de la tendance de l'agriculture et de l'économie arachidière, particulièrement nette pour la production arachidière : les surfaces cultivées qui étaient en expansion, stagnent et la production agricole diminue avec la fin des prix de soutien de l'arachide par la France; les terroirs se dégradent (extension des cultures, diminution ou disparition des jachères) en raison de la pression démographique, des modifications climatiques, de l'absence de réponse adéquate de la part de la recherche et des sociétés de développement. Cependant, la période marque le retour d'une conjoncture favorable, avec une nouvelle croissance des recettes d'exportation d'arachide (le Nigeria, principal concurrent du Sénégal, ayant sacrifié l'arachide au profit de son pétrole), sans que soient remises en cause les tendances à long terme. Ce retournement de conjoncture a été mis à profit pour augmenter les revenus longtemps comprimés : Salaire minimum interprofessionnel garanti, prix d'achat de l'arachide au producteur, masse salariale de la Fonction publique. La relance de la consommation, la croissance conjoncturelle de l'agriculture et des industries extractives ont entraîné une nette reprise de la croissance du PIB. Les problèmes des l agriculture sénégalaise sont officiellement reconnus et recensés dans le quatrième Plan Quadriennal de Développement Economique et Social ( ) qui rappelle que «la production végétale est encore trop peu diversifiée, qu une grande partie des produits vivriers est importée, que les superficies et les rendements agricoles sont particulièrement bas pour les produits céréaliers et que les efforts fais en matière d accroissement de la productivité ont porté essentiellement sur l arachide au détriment des cultures vivrières». La sécheresse de l hivernage 1972 a mis en évidence pour les autorités sénégalaises les faiblesses d une agriculture étroitement assujettie Concernant le sous-secteur de l élevage, les nouvelles politiques ont, correspondu à la mise en œuvre des mesures de redressement et d ajustement structurels. Mais la baisse des incitations à la production et à la productivité est unanimement acceptée comme une

16 16 des causes consécutives au climat international défavorable aux marchés non protégés. Ajouté aux autres contraintes au développement de l élevage, cet ensemble défavorable explique le manque de dynamisme de la croissance économique du sous secteur, la faible expansion voire la stagnation de la production agro-alimentaire. Les résultats attendus des efforts d ajustement consentis jusque là, semblent compromis par une démarche mal maîtrisée dans la mise en œuvre des programmes. Les conséquences sur le développement socio-économique sont désastreuses avec un accroissement de la pauvreté et la dégradation des infrastructures en milieu rural. Entre 1978 et 1980, un retournement de situation, puis la crise économique du Sénégal sont manifestes. En effet, cette période est caractérisée par une chute de 25 % des prix de l'arachide à l'exportation, sans que, ni les exportations de phosphates, ni celles des produits de la pêche n'enregistrent de fortes progressions. La conséquence sera la baisse du PIB, et, dans le même temps, la consommation finale progresse pour être pratiquement égale au PIB. Face à cette mauvaise conjoncture, la logique de croissance du revenu et de la consommation a été plus forte, provoquant un très fort déséquilibre et un déficit des opérations courantes. Plus encore que la consommation des ménages, c'est la consommation des administrations qui s'est accrue. La fin des années 70 apparaît, comme une période d'accroissement des revenus urbains au détriment des revenus ruraux (soutien des prix agricoles en faveur du marché urbain, financement extérieur important). Cette période accentue les déséquilibres structurels qui ont pour origine : le déclin de l'économie arachidière qui n'a pas été compensé par l'émergence d'autres dynamismes; une logique de création et de distribution de revenus, déconnectée des systèmes de production, ayant entraîné une croissance de la consommation, relativement indépendante de l'évolution des ressources. Entre , un programme de redressement économique et financier est mis en place afin de : stabiliser la situation financière, accroître l'investissement dans le secteur productif, augmenter l'épargne publique, réduire la participation de l'etat dans l'économie rationaliser le secteur parapublic.

17 17 Concernant l élevage, des années 60 jusqu aux grandes sécheresses des années 70, les choix de développement dominants avaient mis l accent sur les productions végétales. Hormis la consolidation des acquis en matière de prophylaxie contre les grandes épizooties et surtout la peste bovine, l attitude de l administration participait plus de l utilisation des projets d élevage au bénéfice des exportations et de l approvisionnement de nouveaux grands centres urbains. La consécration de la suppression du Programme agricole a été le point de départ d une chute vertigineuse de tout un appareil de production qui, malgré ses insuffisances permettait encore d offrir le minimum vital dans le fonctionnement des exploitations familiales rurales. Les agriculteurs ont mis du temps pour s'organiser et la suppression du programme agricole, des subventions, ainsi que le dépérissement des sociétés régionales de développement rural ont, d'une manière générale, affecté la rentabilité des exploitations agricoles. Les ajustements ont introduit des logiques de développement qui rompaient avec le mode de fonctionnement des sociétés auxquelles elles étaient destinées. Les fondements stratégiques avaient peu ou pas considéré la spécificité des économies locales. Leur brutalité opérationnelle a ainsi déstructuré ce qui pouvait encore résister. Nouvelle Politique Agricole (NPA) Réorganisation du monde rural; Redéfinition du rôle des sociétés d encadrement (SRDR); Mise en place du plan céréalier; Élaboration de la politique de lutte contre les déprédateurs des cultures. La NPA visait l autosuffisance à 80%, et le relèvement du niveau de vie des populations rurales et la réduction du champ d intervention de l Etat par une politique de désengagement, de libéralisation et de privatisation. Les mesures principales ont concerné la suppression de la production de semences d arachide par les sociétés étatiques, la suppression des subventions sur les engrais, la liquidation de certaines sociétés de développement et la restructuration de celles qui sont maintenues. Ainsi, l Etat du Sénégal s'engageait résolument sur la voie des modifications structurelles, dont les principaux objectifs étaient :

18 18 la consolidation des bases de la croissance économique par la définition de stratégies sectorielles et la mise en place d'incitations appropriées; l'amélioration de l'efficacité des investissements en accordant la priorité au secteur privé, et limitant l'investissement public; l'atténuation des contraintes structurelles pesant sur l'économie. Pour le paysan, cela s est traduit faute de moyens financiers par un accès plus difficile : aux intrants, malgré la création en 1985 de la Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS) et le système de crédit mis en place, à l information, aux conseils et à la formation dans certaines zones. La NPA fut un échec précipité, par la baisse des cours mondiaux de l arachide et les différents effets de ces mesures sur le paysan, qui ont conduit à l érosion des revenus des ruraux. Depuis le début des ajustements jusqu à une période récente, l écrasante majorité des programmes ont été rédigés tels que, au lieu de répondre aux besoins des populations, elle complexifie la situation du monde rural. Car, une large part de leurs contenus avait le plus souvent comme principale préoccupation la satisfaction des exigences des bailleurs de fonds. C est notamment le cas de la Nouvelle Politique Agricole (NPA) qui durant la décennie , tout en adoptant la réduction du champ d intervention de l Etat s était fixé par les objectifs prioritaires l autosuffisance vivrière de l ordre de 80% et le relèvement du niveau de vie des populations rurales. Les principaux résultats ont montré un net recul du revenu réel des ruraux, une chute du prix au producteur de l arachide, des coûts de productions très élevés pour le riz local, bref une dégradation des conditions vie du paysannat même si la production vivrière (essentiellement sous pluie) a connu une nette progression en passant d environ à T entre 1984/85 et 1992/93).

19 19 Politique d Ajustement Sectoriel Agricole Lettre de Politique de Développement Agricole (LPDA) Désengagement de l état sur ses fonctions directes de production, de gestion et de distribution directes des semences; Libéralisation des prix et des marchés agricoles; Privatisation et/ou restructuration de certains services aux agriculteurs; Responsabilisation des agriculteurs; Décentralisation; Incitation à l investissement privé en milieu rural. Les résultats attendus de cet ajustement étaient d'atteindre un taux de croissance agricole de 4 % par an, d'améliorer la sécurité alimentaire, d'accroître les revenus en milieu rural et d'y générer des emplois. Le PASA devait être exécuté à travers le PISA (Programme d investissement du secteur agricole) qui était son plan d action. Le PASA a été critiqué sur divers aspects dont le manque d une analyse diagnostique et prospective de l agriculture familiale, par conséquent l absence de stratégies visant à lever les contraintes des exploitations agricoles et à les aider à saisir les opportunités offertes par les marchés. Seulement, les résultats sont en deçà des attentes, l'agriculture connaît encore des difficultés, même si on a enregistré à la fin des années 80 un taux de croissance du Produit national brut (PNB) supérieur à celui de la population. Il s'avère que la libéralisation, n'a pas été bien étudiée ni préparée. En effet, le passage trop brutal d'une situation administrée à une autre libéralisée, n'a pas été sans conséquences. Les délais de réponse exigés ont été trop rapides et les acteurs du secteur n'ont pas eu le temps de s'adapter au nouveau contexte libéral. Ils ont eu des difficultés à se professionnaliser et à assumer certaines tâches auxquelles ils ont été insuffisamment préparés. Les politiques d'ajustement structurel de l'agriculture ont abouti à une réduction de la forte présence de l Etat qui a entraîné des distorsions sur les prix, sur les

20 20 importations et la distribution des intrants agricoles, sur la transformation et la commercialisation des produits agricoles et agro-alimentaires. Le PSSA, initié au Sénégal depuis 1995, vise, avec une démarche participative et une approche terroir, à renforcer la synergie des actions au niveau local en vue du développement du potentiel agro-sylvo-pastoral sur une base durable, notamment en finançant la mise en œuvre de petits projets ruraux adaptés au milieu et à moindre coût et initiés par des groupements paysans à la base. L objectif principal du PSSA est de relever le défi de la lutte contre l insécurité alimentaire et la pauvreté en augmentant la productivité et la production des pays à faibles revenus et à déficit vivrier par un transfert de technologies simples, peu coûteuses, avec une démarche participative et intégrée assurant durabilité et équité. Le PSSA se fixe comme objectifs spécifiques : l intensification et la sécurisation de la production irriguée par une gestion hydraulique plus rationnelle ; l élimination ou la réduction des poches d insécurité alimentaire et de pauvreté par un mécanisme de transfert et de diffusion de technologies Sud/Sud moins coûteuses et plus adaptées pour une mise en valeur rationnelle et efficace de potentialités hydro-agricoles ; mettre en place des services agricoles (recherche, vulgarisation, formation, structures techniques d encadrement) adaptés au contexte de la régionalisation et de partenariat avec les organismes socio-professionnels ; étendre et renforcer le système de gestion de la qualité ; saisir les opportunités qu offre le renforcement de la coopération sousrégionale ; l identification de stratégies propres aux filières pour accompagner les politiques sectorielles. Le programme, mis en œuvre depuis l hivernage 1995 avec les organisations paysannes et l appui de l ASPRODEB, s est étendu et s est renforcé progressivement dans l ensemble du Sénégal ( Dakar, Matam, Podor, Sédhiou, Kolda, Vélingara, Anambé, Thiès, Fatick, Kaolack, Tamba, Kédougou) et porte sur les domaines suivants : riziculture, aviculture, apiculture, maraîchage, transformation des produits agricoles et halieutiques, pisciculture, et pêche artisanale. Dans le sous-secteur de l élevage, des projets d envergure (PAPEL, PADV, PACE, PRODAM, Programme Agricole, etc.) ont été initiés et sont en cours d exécution.

21 21 Même si ces initiatives, prises depuis quelques années, ont permis d obtenir des résultats appréciables, force est de constater que des défis majeurs restent encore à être relevés. En effet, des progrès ont été réalisés dans bien des domaines, mais le rythme de ces réalisations est trop lent pour résorber le gap que le sous-secteur doit rattraper. En effet : En matière de productions Les efforts d amélioration de la production de viande et de lait n ont pas réduit les importations, ni amélioré la consommation. Au contraire, on assiste à une explosion des importations de viandes (cuisses de poulets) et de lait, sans augmentation de la consommation. Il en est de même pour le lait dont les importations dépassent 32 milliards de francs CFA. En matière de santé animale Malgré les succès qui ont conduit à la mise en place d un système national de surveillance épidémiologique des maladies animales en général et de la peste bovine en particulier, les maladies enzootiques telles que la peste des petits ruminants, la maladie de Newcastle, la peste équine, constituent toujours des préoccupations. En matière de distribution, transformation, conservation et stockage des produits animaux Aucune amélioration sensible n a été enregistrée par rapport à la situation antérieure. La plupart des projets prévus n ont pas été exécutés. En matière de promotion des organisations d éleveurs et des cadres de concertation En dépit de la création des Maisons des Eleveurs (MDE) implantées dans toutes les régions, les organisations professionnelles d éleveurs sont peu dynamiques et restent éclatées. En matière de crédit Les conditions d octroi du crédit par la CNCAS se sont légèrement améliorées, mais le financement de la production, de la transformation ou de la

22 22 commercialisation est encore très timide, face au besoin de développement. Les besoins en financement sont nettement plus élevés que l offre disponible à travers les fonds de garantie mis en place par les projets en cours. En matière d abreuvement du bétail Les projets PAPEL, PADV et PRODAM ont contribué dans leurs zones d intervention à améliorer les conditions d abreuvement de bétail en réhabilitant certains forages et en implantant de nouveaux ouvrages hydrauliques. Cependant, le maillage du réseau hydraulique en faveur d une bonne gestion de l espace pastoral reste très insuffisant. En matière d alimentation du bétail Les difficultés d accès des éleveurs aux aliments du bétail, notamment les aliments concentrés, sont réelles. C est pourquoi, les campagnes de sensibilisation menées au cours de ces dernières années ont porté sur la constitution de réserves fourragères. La pratique des cultures fourragères serait, néanmoins, la solution idéale pour une sécurisation totale. En matière d aménagement et gestion des pâturages Les projets PAPEL et PRODAM ont suscité la mise en place d unités pastorales dans leurs zones d intervention (régions de Louga et Saint-Louis). L évaluation de ces expériences a permis de mettre en exergue certains acquis qui méritent d être généralisés à l ensemble des zones pastorales. L'application des plans de gestion des parcours devrait permettre de réguler l'accès aux ressources de façon à garantir à la fois l'accroissement de la productivité des troupeaux et la préservation de l'environnement. Toutes ces considérations justifient les nouveaux objectifs du sous-secteur qui visent la mise en œuvre de nouvelles stratégies permettant d accélérer la modernisation des systèmes d élevage et d accroître les productions, grâce à une meilleure exploitation des atouts. En 1997, un programme de relance agricole est mis en place. Depuis, ce même programme est négocié chaque année entre le Gouvernement et les organisations professionnelles agricoles. Etant donné d une part les marges budgétaires disponibles et les difficultés rencontrées, le Gouvernement a initié ce programme de plus de 5 milliards FCFA

23 23 par an, qui est supporté uniquement par des ressources internes. Sur un BCI Etat de 18 milliards FCFA, le Programme agricole consomme plus de 27 % des ressources, ce qui témoigne bien de la priorité donnée au secteur. Les trois principales composantes du Programme agricole du Ministère de l Agriculture et de l Elevage financées directement par le BCI sont les suivantes pour 1998/99: phosphatage de fonds (2,5 milliards FCFA), l accès au crédit (1,2 milliard de FCFA) et la protection des végétaux (0,5 milliards FCFA). Depuis la création du Ministère de l Elevage, le Programme agricole compte également un volet élevage autonome. Le programme 1999/2002 (4,4 milliards FCFA) présente 5 composantes: sécurité alimentaire de l élevage extensif, développement des espèces à cycle court, amélioration de la situation zoosanitaire du cheptel, développement de la production laitière, contrôle et suivi des mouvements du bétail de commerce. Pour les deux programmes, les objectifs définis s ils sont compatibles avec les priorités sectorielles sont peu réalistes et la préparation et l évaluation des actions n a pas été suffisante. Cette approche traduit une volonté d améliorer les revenus et l accès des paysans aux intrants agricoles par : les mesures de bonification des taux d intérêt du crédit agricole et d exonération totale des taxes d importation des intrants agricoles et la décision d accorder des moratoires aux producteurs pour les arriérés de crédit, La distribution de semences d arachide à crédit aux producteurs, le relèvement du prix d achat aux producteurs de l arachide, du coton, et du riz. La relance de la consommation d intrants après deux ans d expérience est restée timide. Malgré toutes ces mesures prises, le secteur agricole ne contribue que pour 0,7% à la croissance du PIB qui est autour de 5%. Une période du tâtonnement s est installée à la fin des années 90. Les résultats médiocres des politiques appliquées ont fait douter de leur efficacité et contribué à créer les conditions d une réflexion intense sur le bilan de ces politiques pour le réajustement ou la redéfinition de nouvelles stratégies. Depuis 2000, l option est de faire de l agriculture, un moteur de croissance de l économie du Sénégal. Il s agit d augmenter les productions agricoles et de favoriser les conditions qui permettent: d assurer la souveraineté alimentaire face à l urbanisation croissante et l accroissement démographique;

24 24 d optimiser les possibilités d accès aux marchés extérieurs avec les filières d exportations agricoles. Les nouvelles orientations politiques du secteur agricole portent sur la création d un environnement attractif et incitatif en milieu rural qui vise : La promotion de l exploitation agricole avec des systèmes intensifiés, diversifiés, durables et respectueux des ressources naturelles; L émergence d un entreprenariat agricole et rural; Le développement des filières d exportation agricoles répondant à la demande internationale. Ces orientations s intègrent dans les politiques agricoles sous-régionales de l UEMOA et de la CEDEAO. LES LETTRES DE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR De 1995 à 2000, la volonté du Gouvernement de développer l agriculture au sens large a été traduite dans plusieurs Lettres de politique de développement soussectoriel. La première Lettre du genre adoptée par le gouvernement en avril 1995 est la Lettre de politique de développement agricole (LPDA) qui en retenant trois objectifs généraux (sécurité alimentaire, accroissement des revenus en milieu rural et durabilité des ressources naturelles) définit les grandes orientations de la politique du développement agricole à moyen et long terme conforme à la stratégie de développement macro-économique adoptée à la suite de la dévaluation du FCFA de janvier Elle s est fixée une croissance agricole de 4% par an. La Lettre politique de développement de l élevage (LPDE) a été adoptée en juillet 1999 à la suite de la création du Ministère de l élevage (M.E.) en juillet 1998, avec les objectifs généraux d accroître de façon soutenue les productions animales pour contribuer à la sécurité alimentaire ; d améliorer le revenu des producteurs en élevage et lutter contre la pauvreté, et enfin de préserver les ressources naturelles. la Lettre de politique du développement institutionnel du secteur agricole (LPI) a été adoptée en octobre Elle est axée sur la mise en place d institutions de développement agricoles capables de faire des Organisations de Producteurs les partenaires privilégiés du monde rural, de promouvoir un entreprenariat agricole privé dynamique et renforcé et de recentrer l Etat sur ses missions de services publics. Elle prévoit que le mode d organisation

25 25 dominant de la production agricole à l horizon 2010 sera l agriculture paysanne à travers des exploitations familiales polyvalentes, malgré l émergence d une agriculture de type entrepreneurial. Celles-ci seront soutenues par le PSAOP avec comme objectifs d améliorer l accès au marché des producteurs ou organisations de producteurs, de promouvoir un cadre réglementaire et législatif approprié (en restructurant les services agricoles pour des missions régaliennes essentielles) et de mettre en place des services en conseil et recherche agricole et rurale capables de répondre à la demande paysanne (en créant l ANCAR). La Lettre de politique de développement rural décentralisé (LPDRD) a été adoptée en octobre Elle s appuie sur une stratégie de développement rural décentralisé à l horizon 2015, qui appelle une synergie de l ensemble des acteurs et des programmes sectoriels, ainsi qu une responsabilisation transparente de cogestion décentralisée des investissements communautaires. La stratégie s articule ainsi sur le recentrage des processus de développement local autour des collectivités locales ainsi que sur l accompagnement de ce processus par la poursuite des réformes institutionnelles de la décentralisation, le renforcement des capacités de ces populations et le financement des actions locales et décentralisées. La mise en oeuvre du PNIR doit être effectuée selon cette approche décentralisée. La Lettre de politique de développement sectoriel de l environnement (LPERN). Cette Lettre est basée sur les stratégies et plans d action sectoriels existants : plan national d action de l environnement (PNAE); programme national d action de lutte contre la désertification ; stratégie et programme d action de conservation de la biodiversité ; plan d action forestier ; stratégie nationale de développement de la pêche continentale et de la pisciculture au Sénégal. Ces nombreuses Lettres de politique existantes traduisent l intersectorialité qui caractérise le développement rural et fixent le cadre général d intervention par secteur et sous-secteur. Compte tenu de l évolution politique et institutionnelle intervenue depuis mars 2000, il convient d'élaborer et de faire valider un document unique qui synthétise l ensemble de ces Lettres et qui permettrait de faire le lien entre la politique nationale de développement du secteur rural et les politiques de développement régional, en définissant leurs conditions de mise en application cohérente et intégrée avec une approche réellement décentralisée et participative.

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