Chapitre introductif

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1 Chapitre introductif Prise au sens large, la comptabilité générale est une méthode d observation, d analyse description en termes de valeurs de l ensemble des faits économiques ou opérations qu caractérisent la vie de l entreprise. L objectif de l entreprise étant de mettre en évidence un bénéfice au terme d un exerci l analyse économique de la vie de celle-ci permet de distinguer deux catégories d opéra les opérations d investissement-financement et les opérations d exploitation. Elles constituent des mouvements homogènes de valeurs observées à l intérieur de l entrepr entre elle et les tiers. Ce sont tous ces mouvements encore désignés sous le vocable d «flux économique» qui sont traduits en termes comptables selon le principe de la pa doublẹ Outil essentiel de gestion en tant que système d informations indispensables pour le pilotage d une entreprise et allant à l ensemble des tiers, la comptabilité générale pose types de préoccupations à savoir : Sa tenue au moyen des documents bien spécifiques et en respect des norme procédures comptables ; Et la vérification dans l objet de donner une appréciation réelle du patrimoine l entreprise. I. La notion d entreprise Une entreprise est un organisme financièrement autonome qui combine les différents facteurs de production dont elle peut disposer en vue de faire circuler ou de produire et vendre des biens et des services afin d en tirer profit. Il existe trois critères principaux de classement des entreprises : la taille, l activité et forme juridique. Ces critères influencent la tenue de la comptabilité. 1. Le critère de taille à travers (l effectif) Selon ce critère, on peut distinguer des petites, des moyennes et des grandes entrepris influence la comptabilité à travers le nombre d opérations réalisées au cours d une péri exerce un impact certain sur l organisation et le choix des systèmes En fonction comptables. de leur effectif. Selon la charte des PME sénégalaises, on retient : - 1 à 20 personnes, petites entreprises - 21 à 250 personnes, moyennes entreprises - Au-delà de 250, grandes entreprises 1

2 2. Le critère d activité Il permet de classer les entreprises selon la nature de leurs activités. On distingue principalement trois domaines d activité : le commerce, l industrie et l agriculture Les entreprises commerciales Les entreprises commerciales achètent des marchandises pour les revendre en c est-à-dire sans transformation préalable. A cette catégorie d entreprise on peut rattac les entreprises de service les entreprises industrielles Elles achètent des matières premières qu elles transforment en produits finis ou semi-fi destinés à être vendus sur un marché. On peut également compter parmi elles, les entreprises du bâtiment et les entreprises artisanales. Par rapport à une entreprise industrielle, la particularité de l entreprise artisanale réside dans le fait qu elle est généralement d une petite taille et dirigé par une seule personne Les entreprises agricoles Compte tenu de la nature de leurs activités, il est difficile de les classer parmi les premières catégories. 3. Le critère de la forme juridique On distingue principalement : Les entreprises individuelles ; Et les entreprises sociétaires ou sociétés commerciales. II. Définition de la comptabilité Toutes les opérations effectuées par une entreprise pour les besoins de son commerce donnent naissance à des comptes que l on suit dans leurs évolutions chronologiques gr l enregistrement comptable, ce qui permet aux chefs d entreprises ou à tout autre partenaire de l entreprise d avoir des renseignements sur la bonne marche de l entrepr de calculer en fin d année un résultat(bénéfice ou Perte). Autrement dit, la comptabilité est une technique de collecte d information. La comptabilité désormais appelé comptabilité financière est un instrument permettant d établir des états financiers qui donnent des informations fiables, pertinentes e dirigeants, aux actionnaires et aux tiers ; ces informations permettent l décision et la comparaison des performances. 2

3 Ainsi pour qu elle puisse jouer pleinement son rôle, elle doit être normalisée afin que to personnes intéressées puissent s y retrouver. C est ainsi qu il à était créer dans l U.E.M un référentiel comptable dénommé s.y.s.c.o.a. La tenue de la comptabilité dans l espace UEMOA repose sur un certain nombre de prin Le principe de prudence Avant d enregistrer une opération, il faut l apprécier de façon raisonnable ou être inform de sa réalisation dans le temps et dans l espace afin de pouvoir tenir compte de tous le risque actuels et de les transférer sur l avenir. Le principe de transparence ou de régularité ou de sincérité L information comptable doit être présentée de façon claire et loyale. Le principe d importance significative Il doit être communiqué ou fourni aux destinataires de l information comptable tout élément susceptible d influencer leur jugement sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l entreprise. Le principe de l intangibilité du bilan Le bilan de clôture de l année (N-1) doit correspondre au bilan d ouverture de l année (N). Les incidences de changement de méthodes ainsi que les produits et ch sur exercices antérieurs ne peuvent être imputés sur les capitaux propres d ouverture Le principe du cout historique ou du nominalisme ou de la stabilité de l unité monétaire Les biens sont enregistrés, à leur date d entrée dans le patrimoine, à leur c d acquisition exprimé en unités monétaires courantes. Pour ce qui concerne le capital d l entreprise, les conditions de réévaluation libre ou légale sont précisées en vertu du co de maintien du capital financier de l entreprise et par dérogation. Le principe de la continuité de l exploitation L entreprise, pour ne pas connaitre des ruptures dans sa réponse à la demande ou faire face à la concurrence, doit tout en se lançant dans un ajustement permanent cont son exploitation.. 3

4 Le principe de la permanence des méthodes Afin de pouvoir faire des comparaisons d informations dans le temps et dans l e on ne doit pas changer d un exercice à un autre les méthodes d évaluations et de présentations utilisées pour l établissement des états financiers. Le principe de la spécialisation ou séparation des exercices comptables A chaque exercice sont rattachés les produits et les charges qui. le concernent Le principe de la prééminence de la réalité sur l apparence Selon ce principe, la réalité économique prime sur l apparence juridique. C est ainsi qu il est possible d inscrire au bilan des biens acquis dans le cadre d un contrat de crédit-bail ou de mettre en charge de personnel les prestations fournies par un personnel intérimaire. III. utilité de La comptabilité au sein de L entreprise La comptabilité est une technique d information quantitative décrivant en uni monétaire l activité et la situation de l entreprise. Cet outil permet d informer les dirigeants et les gestionnaires de l entreprise a que tous les partenaires économiques : Investisseurs, Fournisseurs, Clients, Banquie Personnel et Syndicats, Administration. a. L e montant des ressources durables dont dispose l entreprise Capital engagé par l exploitation ou par les associés (apports). Ressources financières : Emprunts contractés à terme et dettes assim b. Les investissements réalisés grâce à ces ressources Sa concerne les acquisitions d immobilisations : Incorporelles : clientèle, achalandage, droit au bail, brevets, licences ; Corporelles : terrains, bâtiments, installation et agencements, matériels ; Financières : prêts, titres de participation. c. Les existants en stocks Marchandises et Emballages ; Matières premières et de Fournitures ; Produits fabriqués : Finis ou Intermédiaires. d. Les créances et les dettes d exploitation Créances à recouvrer sur les clients et autres débiteurs ; Dettes à payer aux fournisseurs, au personnel, à l Etat et aux autres créanciers. 4

5 e. La trésorerie Avoir en caisse, en banque et aux chèques postaux, Découverts bancaires et crédits de trésorerie. f. Les charges supportées Charges d exploitations : achats, services extérieurs, charges de personnel, impô taxes ; Les charges financières : intérêts versés, escomptes accordés, pertes de changes g. Les résultats de l exercice : Résultat d exploitation(re) = produits d exploitations charges d exploitations ; Résultat financier(rf) = produits financier charges financières ; Résultat des activités ordinaires(rao) = RE - RF Résultat des activités extraordinaires(rhao) = Pdt HAO Chges HAO ; Résultat net de l exo = RAO +RHAO ACHALANDAGE : potentiel de bénéfice lié au rattachement d une clientèle actuelle ou future, à un fonds de commerce ou à l emplacement particulier de l entreprise ou à la disposition des articles dans un magasin. 5

6 CHAPITRE 1: LE BILAN, UNE ETUDE SOMMAIRE Rappelons que l un des objectifs de la comptabilité est de permettre aux dirigeants de connaitre la situation patrimoniale de leurs entreprises à tout moment voulu. Le bilan est par excellence le document comptable leurs permettant d y parvenir. Il s agit donc d éclaircir la notion de patrimoine d abord, ensuite présenter une méthode de calcul avant de terminer par présenter le bilan. Section 1 : Notion de patrimoine En droit, le patrimoine d une personne physique ou morale est formé par l ensemble des droits et des obligations. Autrement dit, le patrimoine représen te l ensemble des biens que l entreprise a sous son contrôle et des dettes contractées en vue de réaliser son exploitation. Les biens représentent les éléments de l actif et les dettes les éléments du passif. A-Les biens de l entreprise Un bien est par définition toute chose dont on est propriétaire. Les biens peuvent être classés comme suit: les immobilisations : ces sont les biens destinés à durer dans l entreprise (terrains bâtiments, matériels informatique, le mobilier de bureau, les matériels de transpo au personnel, etc.). - Incorporelles : clientèle, achalandage, droit au bail, brevets, licences ; - Corporelles : terrains, bâtiments, installation et agencements, matériels ;. - Financières : prêts, titres de participation Les stocks : ce sont les biens qui interviennent dans le cycle d exploitation de l entreprise pour être vendus (marchandises, Matières Premières, Produits Finis, e les Produits Intermédiaires) Des créances clients : sont des sommes dues par les tiers ; Des disponibilités : (la caisse, banques, compte courant postal, chèque à encaisse chèque a l encaissement etc.). Remarque : Pour les créances clients, on peut distinguer Client (vente à crédit) Emprunteur (prêt accordé) Employer (avance consentie) Fournisseur (avance et acompte versé) Banque (dépôt 6

7 B - Les dettes Ce sont des sommes dues au tiers : Fournisseur (achat à crédit) Prêteur (emprunt) Le personnel (rémunération due) Etat (impôts et taxes) Clients (avance et acompte reçue etc.) La cotisation à l IPRES, aux IPM et à la CSS. Section 2 : Calcul de la valeur du patrimoine Cela revient à faire la différence entre la valeur des biens et la valeur des dettes PATRIMOINE OU FORTUNE OU RICHESSE = BIENS + Créances DETTES Dans une entreprise, la fortune initiale ou la richesse initiale, est appelée le capital. APPLICATION Mr DIOUF désire évaluer son Enterprise, pour cela il procède à l estimation de ces biens créances et dettes à la date du premier Janvier 2011 : Terrain nue : Bâtiment administratif : Matériel et Mobilier de Bureau : Matériel de transport : Machine Outillage Industriel Commerciale : Marchandise en magasin Fourniture de bureau : Clients : Avance et acompte versé au fournisseur Bâ : Avoir à la BICIS : Avoir au CP : Caisse :

8 Prêt à Fall : Emprunt SGBS : Emprunteur Ly : Fournisseur Ndiaye : TAF : calculer la fortune de Mr DIOUF au BIENS CREANCES DETTES TERRAIN : CLT 000 : PRET 000 : BATIMENT : A + AV : 700 EMPRUNT 000 SGBS : MMB : AVOIR 000 BICIS : FRS : MT : 6,5 000 AVOIR 000 CCP : MOIC : EMPRUNTEUR 000 Ly : M/SES : 4, FB : ESPECE EN CAISSE : Patrimoine (P) = biens + créances dettes (P) = (P) = (p) = Le patrimoine de l entreprise peut être apprécié à l aide d un bilan. Section 3 : Notion de bilan Le bilan est un tableau qui résume la situation patrimoniale d une entreprise à une date donnée : biens possédés, créances acquises, dettes contractées et situation nette ou fortune qui en résulte. C est donc une photographie de l entreprise sur sa situation patrimoniale à un instant donné. Le bilan a une présentation normalisée par le SYSCOA, nous aborderons alors la structure du bilan avant d aborder le calcul du patrimoine à partir de celui-ci. I. Structure du bilan Le bilan comprend deux parties : La partie droite appelée passif correspond aux ressources c est à dire aux moyens de financement qui ont permis l acquisition des biens à savoir : 8

9 Les ressources fournis par les associés ou par l exploitant et qui sont maintenues dans l entreprise d une manière durable : LE CAPITAL Les ressources fournis par les tiers : fournisseurs ou prêteurs résultant d achat à crédit ou d emprunt contracté : LES DETTES Les ressources propres de l Entreprise provenant de son activité positive (Bénéfice) ou négative (Perte) : LE RESULTAT. La partie gauche appelée actif correspond à l emploie c est à dire l utilisation faites des ressources. Cette partie est réservée aux emplois à savoir : Les moyens permanent d exploitation : les immobilisations (biens ou valeurs destinées à rester sous la même forme au sein de l entreprise pour une durée supérieure à 1an). Les stocks de MP, d emballages, de marchandise ou de produits finis : Les valeurs d exploitations. Les créances à recouvrer : Les valeurs réalisables Les avoirs en banque, aux Chèques Postaux ou en caisses : Les valeurs disponibles. 9

10 BILAN AU 31 R - N ACTIF PASSIF POSTES Mts POSTES Mts Actif immobilisé Charges immobilisés Immob. Incorporelles Logiciels Marques Brevets Immob. Corporelles Terrain Bâtiments Matériel et Outillage Matériel et Mobilières Immob. Financières Titre de participation Prêt accordés Dépôt et cautionnement Actif circulant Actif circulant HAO Créances sur d Immob. Créances sur cession d IP Stock : Stock de marchandise Matière Première Fournitures et Produits FAB Trésorerie-Actif : Titre de placement Banques Caisse Aux CCP Capitaux propres Capital Résultat Dettes financières Ressource fournie par les préteurs (emprunt) Dette de crédit résultant de contrats de location avec option d achat. Passif circulant Fournisseurs Impôt et taxe à payer Dettes sociales au personnel et aux organismes sociaux. Trésorerie passif Crédit bancaires d escompte ou de trésorerie Découvert bancaires TA * TP * Après la présentation de ce tableau, l égalité entre emploi et ressource doit être toujours vérifié. N.B : Il faut noter que Actif = emplois et Passif = ressources. 10

11 II. Calcule de la situation nette Enfin d exercice, cette fortune peut augmenter ou diminuer. Si elle augmente, alors l entreprise a réalisée un bénéfice et dans le cas contraire, elle a réalisée une perte. A la fin de l exercice, on retrouve l égalité suivante : BIENS DETTES = PATRIMOINE INITIALE ou CAPITAL + (ou -) RESULTAT De façon global, on peut écrire que : Biens Dettes = Capitaux propres Situation nette = Capitaux propres 1 Situation nette = Biens Dettes 1 Avec capitaux propres = Capital + Réserves + Report à nouveau + Résultat La situation nette ou fortune est généralement décomposée comme suit : Le capital (apports des associés ou de l exploitant effectués en espèce ou en nature) Le résultat : à la fin de chaque exercice comptable, on calcule un résultat se traduisant soit par une perte ou un bénéfice. Il convient d expliquer l origine du résultat. III. Origine du résultat L activité de l entreprise est génératrice d une ressource interne qui peut être positive ou négative. Un résultat positive appelé bénéfice signifie une augmentation nette de la situation de l entreprise. Un résultat négatif appelé perte signifie une diminution nette de la situation de l entreprise. D où le résultat est égal à la différence entre la valeur de l actif net en fin de période VAN fin et la valeur de l actif en début de période VAN début: N. B : Actif net = Biens - dettes Résultat = VANfin - VANdébut On peut également calculer le résultat à partir des produits et des charges de l entreprise. Résultat = Produits - Charges 11

12 APPLICATION 1 Le 31 décembre 2010, l entreprise DIOUF représente sa situation patrimoniale. Caisse : Bâtiment : Dettes aux fournisseurs : Créances clients : Capital : Salaire à payer aux personnels : Marchandises en stock : Avoir en banque : Terrain : Emprunt à la SGBS : T.A.F : 1- Calculer la situation nette de l entreprise 2- En déduire le résultat 3- Présenter le bilan RESOLUTION DE L APPLICATION 1. Calculons la situation nette de l entreprise SN = Biens Dettes Or B = = D = = SN = SN = En déduire le résultat R = SN Capitaux propres R = R =

13 3. présentation du bilan au 31/12/2010 ACTIF PASSIF POSTES MONTANTS POSTES MONTANTS TERRAIN BATIMENT M/SES EN STOCK CAPITAL RESULTAT EMPRUNT SGBS CREANCES CLENTS FOURNISSEUR BANQUE SALAIRE A PAYER TOTAL ACTIF TOTAL PASSIF APPLICATION 2 Le 1 er JANVIER de l année N, l entreprise DIOUF possède un véhicule valant , stock de marchandise évalué à et en banque. Il doit à s fournisseurs et ses clients lui doivent Un an plus tard, le 31/12/N, il résume la situation patrimoniale MT : CREANCES CLIENTS : DISPONIBILITE EN BANQUE ET EN CAISSE : MARCHANDISES EN STOCK : DETTES AUX FOURNISSEURS : T.A.F : 1- Quelle est la valeur du patrimoine de l entreprise DIOUF au 1/1/N et au 31/1 2- Calculer le résultat de l exercice N. 3- Résumer ces situations patrimoniales à l aide d un tableau. RESOLUTION DE L APPLICATION 1- Calculons la valeur du patrimoine de l entreprise BA au 1/1/N et au 31/12 Au 1/1/N Biens = = Créances = Dettes = Patrimoine(1) =

14 Patrimoine(1) = Patrimoine = = Fortune Initiale ou Capital Patrimoine(1) Valeur Initiale du Patrimoine Au 31/12/N Biens = = Créances = Dettes = Patrimoine(2) = B + C D = Patrimoine(2) = = Patrimoine(2) = = Valeur Actuelle du Patrimoine 2- Le résultat de l exercice N : Résultat = Valeur Actuelle du Patrimoine Valeur Initiale du Patrimoine Résultat = Résultat = Résumons ces situations patrimoniales à l aide d un tableau SITUATION PATRIMONIALE DE Mr BA Au 1/1/N Au 31/12/N ACTIF MTS PASSIF MTS ACTIF MTS PASSIF MTS MT Capital MT Capital M/Ses Clients Banque FR M/Ses Client Banque Résultat FR T.A T.P T.A T.P

15 Travaux dirigés n 1 Exercice : La 1 situation de l entreprise Diouf se présente comme suit au 31/12/2011. Capital Créances sur les clients Marchandises en stocks Avoir en caisse Matériel de bureau Matériel de transport à déterminer Dettes fournisseurs d exploitation Mobilier de bureau Avoir en banque Dettes fiscales Emprunt auprès de la BICIS à déterminer Le matériel de transport est le double du résultat qui est une perte et l emprunt auprès BICIS est le double du Matériel de transport augmenté de TAF : Présenter le bilan. Exercice Le 2 : 31/12/2011 L entreprise Diouf possède du matériel, un stock de marchandise, des créances sur divers clients ainsi qu un avoir en banque. Ses dettes sont constituées d un emprunt et de crédits obtenus des fournisseurs de marchandises. Vous disposez des informations suivantes : Actif immobilisé / actif total = 0,7 ; Le total des produits de l année surpasse le total des charges de résultat / capital = 0,2 ; Le total des dettes est de et ses clients luis doivent ; Les dettes fournisseurs représente 40%de la valeur du stock ; L emprunt pourra être remboursé en 5ans à raison de par an. TRAVAIL à FAIRE : Présenter le bilan de l entreprise DIOUF au 31/12/

16 EXERCICE La 3 situation : de l entreprise NDIAYE au 31/12/2010 est la suivante : -apport MMB Dettes de crédit-bail prêt au chef du personnel bâtiments salaires à payer Terrains dettes envers l Etat marchandises chèques postaux Camionnette Découvert bancaire dettes aux fournisseurs de m/se Espèce en caisse Dettes aux fournisseurs de matériel subvention d investis créances sur vente de m/ses emprunt à la BICIS créances sur vente de matériel TAF : 1/déterminer le résultat et présenter le bilan de l entreprise NDIAYE au 31/12 EXERCICE On 4 vous : livre les informations suivantes sur l entreprise DIOUF au 31/12/2011 : Immeuble Matériel et mobilier Marchandises Clients actif circulant HAO Caisse Résultat net Emprunt Fournisseurs Dettes circulants HAO Les apports en capital représentent 4 fois les avoirs en Banques. TAF : déterminer les valeurs inconnus et présenter le bilan. 16

17 Chapitres 2 : L enregistrement comptable des operations : LE JOURNAL Le fonctionnement d une entreprise en cours d exercice entraine que celle-ci effectue d opérations en vue de satisfaire des besoins liés à son activité, or cette opération modifi bilan (c'est-à-dire sa situation patrimoniale). Pour tenir à jour le bilan, toutes les opérations effectuées par l entreprise sont enregistr au jour le jour dans l ordre chronologique dans un document appelé : LE JOURNAL ; afi pouvoir suivre toute les modifications apportées aux différents postes du bilan. L enregistrement d une opération au journal doit être précédé d une analyse qui devra déterminer : a) L origine et le montant des ressourcés qui ont été utilisé pour satisfaire ses besoi b) L emploi c'est-à-dire l utilisation qui y a été faite des ressources. Pour chaque opération la valeur de l emploi est toujours égale à la valeur de la ressourc Pour passer une écriture au journal, il faut se fonder sur un document qui porte lui même la justification de l opération à enregistrer. Par exemple pour enregistre en comptabilité un achat de marchandise, il ne suffit pas d avoir passé la commande et de recevoir les marchandises, mais il faut avoir reçue la facture du fournisseur. De même pour payer le salaire, il faut des bulletins de paies ; pour régler la consommation d électricité, il faut une quittance d électricité etc. Le journal ainsi que les pièces de justifications doivent être classés et conservés pendant une durée de 10 ans à partir de la clôture de l exercice au cours duquel ils ont établis. I. DESCRIPTION DES FLUX. On appelle FLUX, les mouvements de biens, de services ou de monnaie réalisés à l intérieur ou à l extérieur de l entreprise. L enregistrement comptable des opérations effectuées par l entreprise nécessite u analyse préalable des flux concernés. II. CLASSIFICATION DES FLUX 1)LES FLUX INTERNES Il se passe à l intérieur de l entreprise. 17

18 Exemple 1 : retrait d argent de la caisse n 1 pour alimenter la caisse n 2. Exemple 2 : production immobilisée 2) LES FLUX EXTERNES. Ce sont des mouvements de biens, de service ou de monnaie entre l entreprise et d autres agents économiques. Exemple 1 : l entreprise cissé vent un véhicule à l entreprise Diallo Exemple 2 : l entreprise A vend de la marchandise à l entreprise B 3)LES FLUX REELS Ils correspondent aux biens et services. C est flux peuvent être des flux réel de sor des flux réels d entrée --les flux réels de sortie Ils sont constitués essentiellement des ventes de biens et de services ou produit so d enrichissement de l entreprise : Exemple : Ventes de marchandises, vente de P.F, Services vendus (ports, loyers, commissions ou courtage, redevance), Revenus financiers (intérêts reçus.) Subventions d exploitation obtenues. Ils sont souvent la contrepartie directe des entrées de monnaie ou recettes et sont comptabilisés à partir de pièces justificatives suivantes : Factures émises adressées aux clients pour vente de biens ou de services, Avis de crédit reçus de la banque pour intérêts de notre faveur, --les flux réels d entée Ils comprennent les acquisitions d immobilisations et les charges qui sont so contrepartie directe des sorties de monnaie ou dépenses. Ils sont comptabilisés à part pièces justificatives suivantes : Factures reçues des fournisseurs pour achats de biens ou de services Avis de débits reçus de la banque pour frais ou intérêts à notre charge. 18

19 a) Acquisition d immobilisation corporelle ou incorporelle Les immobilisations sont des investissements en biens durables inscrit à l actif d bilan tel que, -- les immobilisations incorporelles (brevets, logiciel, fond de commerce) --les immobilisations corporelles (terrains, bâtiments, matériels, mobiliers, installations aménagements et agencements). Les acquisitions d immobilisations sont des flux entrant ou emplois enregistrés au déb comptes d immobilisations. b) Les charges Les charges sources d appauvrissement pour l entreprise représentent la valeur : Des achats de marchandises destinées à être revendues en l état Des biens et services consommés à l occasion de ses activités Des impôts et taxes, charges de personnel et charge financière supportés Des consommations partielles d immobilisation (amortissement) Des pertes certaines (créances irrécouvrables, pertes d espèces) Des pertes probables (provisions) Ces flux entrants sont des emplois enregistrés au débit des comptes de charges. APPLICATION Acquisition d immobilisation : Analyser puis enregistrer dans les comptes concernés : 15/10 : acquisition d un ensemble immobilier comprenant : --un terrain (FRE) --des bâtiments évaluent à (FRE) Le règlement est effectue par virement bancaire(fm) 20/10 : reprise d un fonds de commerce évalue comme suit : --clientèle et achalandage (FRE) --matériel et mobilier de bureau (FRE) --outillage industriel (FRE) Le règlement est effectue au moyen d un chèque tiré sur la SGBS(FM). Charge : Analysé puis enregistrer dans les comptes concernés les flux désignés ci-après : 17/10 : PC D724 : achat de timbres (dont de timbres fiscaux) 23/10 : chèque de tiré sur la SBGS remis en payement de l entretien des véhi 31/10 : avis de débit reçus de la SGBS : intérêts sur découverts / Les flux financiers de créances L entreprise qui fournit un bien ou un service sans contrepartie monétaire acquiert créance sur son débiteur. 19

20 Créances acquises sur des clients à l occasion des ventes de biens ou de services Prêt accordé à un employé désireux d acquérir un logement Avances sur consommations ou dépôts versés par l eau, l électricité ou le téléphone La créance sera recouvrée par l entreprise après paiement du débiteur : Règlement client Remboursement d un prêt Restitution des avances sur consommations. APPLICATIONS Enregistrer dans les comptes concernés les flux. 17/03 : facture V37 adressée au client SAMBOU : vente de marchandises /03 : PC n R428 : reçus de notre client SAMBOU 29/03 : PC n D685 : prêt de à notre employé Mr. sarr 31/05 : PC n D781 : dépôt de à la SDE 30/09 : PC n R814 : remboursement dont 7500 d intérêts. 5 /Les flux financiers de dettes L entreprise qui reçoit un bien ou service sans contrepartie monétaire contract une dette envers son créancier. Dette de l entreprise envers l exploitant ou les associes pour les apports en numéra ou en nature effectues lors de la création. Dettes aux fournisseurs de bien et de services. Dettes pour emprunt contractés. Dettes fiscales pour impôts et taxes à payer. Dettes sociales pour salariés et charges sociales dues au personnel, aux organisme sociaux de retraite, mutuelles, css ) Les dettes seront réglées par l entreprise après paiement au créancier : --remboursement du capital --paiement aux fournisseurs --remboursement d emprunts --paiements impôts et taxes --règlement des rémunérations dues au personnel et des charges sociales. Les dettes contractées ou flux sortant (contrepartie d une entrée de biens ou de servic sont des ressources qui s inscrivent au crédit des comptes de dettes. Les dettes réglées ou flux entrant (contrepartie d une sortie de monnaie ou dépense) s des emplois qui s inscrivent au débit des comptes de dettes. 20

21 III. SENS DES FLUX Un flux à un point de départ et un point d arrivée. Le point de départ est appelé ORIGINE des flux et le point d arrivée sa DESTINATION. (Biens, services, monnaie) Entreprise Entreprise DIOUF Diouf Entreprise DIAW Origine (provenance) destination (po IV. L enregistrement des opérations a)les opérations au comptant Il s agit des Opérations d achats et de ventes qui se réalisent simultanément a règlement des opérations. Ce règlement est effectué soit par banque, par caisse ou par chèque postal. EXEMPLE : 10/10 : l entreprise BA achète des marchandises pour une valeur de par un ch tiré sur la banque (la SGBS) 15/10 : l entreprise règle les salaires de ses employés par ordre de virement bancaire /10 : vente de marchandise au comptant Le règlement est effectue en espè 28/15 : vente de service règlement par chèque postal. b)les opérations à crédit Pour ces opérations le règlement de l achat ou de la vente à lieu ultérieurement. EXEMPLE : 20/10 : achat de matière premier à crédit 25/10 : vente de produit fini , règlement dans 30 jours 30/10 : avertissement reçue pour patente à payer /10 : acquisition de mobilier de bureau ; règlement dans 45 jours c) Les règlements des dettes EXEMPLE : le 01/11 : paiement de la patente par chèque bancaire tiré sur la SGBS Le 05/11 : règlement aux fournisseurs de la dette du 25/10 par ordre de vir bancaire d)le recouvrement des créances 10/11 : le client nous règle sa dette du 26 par cheque postal 16/11 : le client cissé nous rembourse une partie de son prêt en espèces e) L apport de l exploitant Il correspond aux moyens matériels ou financiers mise à la disposition de l entreprise a moment de sa création par l exploitant. Cet apport peut être effectue en nature, en industrie, ou en numéraire.la somme des apports constitue le capital de l entreprise. 21

22 EXEMPLE 1 : 01/03 : Paul crée son entreprise en apportant un terrain d une valeur de , en banque.de transport d une valeur et un mobilier de bureau valant E = Le terrain E=MT E=banque E=matériel mobilier de Bureau R=capital EXEMPLE 2 : le 01/01 DIALLO crée son entreprise en apportant qu il dépo dans son compte bancaire : E : banque (apport en numéraire) R : capital SECTION 1 : LE LIVRE-JOURNAL Toutes les opérations effectuées par une entreprise au cours de l exercice sont enregistrées au jour le jour dans l ordre chronologique dans un registre appelé : le JOUR Ce registre est d une importance capitale dans le système comptable. C est un livre lég chaque entreprise est tenue d établir et de conserver pendant 10 ans. Toutes les pages du journal doivent être numérotés, cotées et paraphées au greffe tribunal. Il est interdit d en arracher des pages, de faire des ratures ou de mettre du blanc. ENREGISTREMENT DES OPERATIONS AU JOURNAL L écriture portée au journal doit comportée un certain nombre d élément. - La date de l écriture - Indicateur du ou des emplois c'est-à-dire NOM, N COMPTE, ainsi que le montant correspondant. - Indicateur du ou des ressources c'est-à-dire NOM, N COMPTE, ainsi que le monta correspondant. - Les libellés : nature et N du document justificatif. EXEMPLE D ARTICLE AU JOURNAL DATE N de cpte EMPLOI montant Des emploie N de cpte RESSOURCES montant Des ressource Libellé explicatif SECTION 2 : LE COMPTE Tenir le bilan à jour est un problème dont l analyser aboutie à suivre les variati c'est-à-dire les modifications des différents postes du bilan. 22

23 Un compte est un tableau destiné à suivre toutes les variations de chaque post d actif ou passif du bilan. Pour tenir le bilan à jour, il est nécessaire d ouvrir autant de compte qu il y a de poste au bilan. 1) TERMINOLOGIE OU VOCABULAIRE : Débité un compte : c est inscrire une somme à son débit Crédité un compte : c est inscrire une somme à son crédit Imputer un compte : c est porter une somme à son débit ou à son crédit Soldé un compte : c est l annulé Solde débiteur : total débit supérieur à total crédit Solde créditeur : total débit inferieur à total crédit Solde nul : total débit égal total crédit. 2) PRESENTATION D UN COMPTE EN (T) Un compte peut être présenté schématiquement à l aide d un tableau T. en forme de Débit N et Nom de compte Crédit I II I : la partie gauche du tableau est appelé débit et est réservé aux emplois. II : la partie droite du tableau est appelé crédit est réservé aux ressources. APPLICATION. L entreprise DIOUF réalise les opérations suivantes durant la quinzaine du mois de Mars Le 01/10 : versement de dans un compte courant bancaire à titre personne Le 02/10 : achat ; -D un terrain de construction à ; -une camionnette à ; -diverses marchandises à ; -fourniture de bureau pour ; 23

24 Le tout régler par cheque bancaire. 03/10 : facture V200 à ndiaye : vente de marchandise à crédit /10 : règlement de la facture d eau par cheque bancaire /10 : cheque de retrait pour alimenter la caisse /10 : facture A608 de séne : achat de marchandise /10 : facture V201 à diop : vente de marchandises contre espèce /10 : règlement d un loyer par cheque bancaire /10 : chèque bancaire n 2548 pour l ouverture d un courant postal /10 : avance au personnel par cheque postal 13/10 : règlement d un client par cheque bancaire /10 : règlement au fournisseur tall par virement postal 15/10 : règlement du client ndiaye pour par virement bancaire. T.A.F : 1) enregistrer toutes ces opérations au journal de l entreprise X 2) présenter l ensemble des comptes en tracé schématique. RESOLUTION. 01 /10 02/10 03/10 04/10 E: banque R : capital E : terrain, MT, achat E : client E : Eau de m/ses, FB R : vente de m/ses R : banque R : banque 05/10 06/10 07 /10 10/10 E : caisse E : achat de m/ses E : caisse E : loyer R : Banque R : fournisseur d appro R : vente de m/ses banque R : Banque 11/10 12/10 13/10 14/10 E : CCP E : Prêt au personnel E : banque E : frs d approv R : Banque R : CCP R : client R : CCP 24

25 1/enregistrer toutes ces opérations au journal de l entreprise. 01/ banque capital Pc n.versement d un apport personnel 22 terrain 02/ Mat de port achat de m/ses fourniture de bureau banque CB n.divers achats 03/ client vente de m/ses Fact n V200 de ndiaye 04/ EAU banque CB n..réglement de la facture d eau 571 caisses Banque / achat de m/ses fournisseur d approv Fact n A60 de séne 25

26 07/ caisses vente de m/ses PC n.règlement Fact n V / loyer banque CBn. règlement de la location 11/ ccp banque CBn.ouverture d un cpte courant postal 12/ prêt au personnel CCP CPn. Avance consentis au personnel 13/ banque client CBn règlement d un client 14/ fournisseur CCP / banque client

27 2/traçons l ensemble des comptes schématiquement 101CAPITAL 22 Terrain SC : SD : mat de port 272 prêt au personnel SD : SD : fournisseur d appro 411 client SC : SC : banque 531 CCP SC : SD : caisse 601 achat de marchandises SD : SD :

28 604 fourniture de bureau 622 loyer SD : SD : ventes de marchandises SC : / TRACE CLASSIC AVEC COLONNES SEPAREE Date Libellé Débit Date Libellé Crédit APPLICATION 1 Reprendre le compte Banque de l exercice précède en tracé classique avec colonn séparée. Date Libellé Débit Date Libellé Crédit PCn apport personnel CBn CBn règlement Clts CBn règlement Eau CBn règlement Ndiaye CBn pour la caisse CBn pour le loyer CBn pour ouvrir CCP TOTAUX Débits TOTAUX Crédits SD

29 4/ Tracé classique avec colonnes jumelées plus soldes Sommes Soldes Dates Libellés Débits Crédits débiteurs Créditeurs APPLICATION 2 Reprenons l application 1 Sommes Soldes Dates Libellés Débits Crédits Débiteurs Créditeurs PCn apport personnel CBn achat de marchandises CBn règlement facture d eau CBn pour alimenter la caisse CBn pour le loyer CBn pour ouvrir CCP CBn règlement Clts CBn règlement Ndiaye SECTION 3 : La balance La balance est un document dans lequel on reporte l ensemble des comptes du gra livre. C est un instrument de contrôle dans la mesure où elle permet de vérifier l égalit entre les emplois et les ressources. A partir de cette balance il est possible de déterm RESULTAT et de présenter un BILAN. Pour sa présentation on distingue 3 types de bala 29

30 1 la / balance à 2 colonnes N de Intitulé des comptes soldes Cpte Débiteurs Créditeurs H Totaux A B Après présentation l égalité suivante est vérifiée (total débiteur = total créditeur). 2/ La balance à 6 colonnes : A=B N de Intitulé des soldes d ouverture mouvements solde de clôt Cpte comptes débiteur créditeur débits crédits débiteurs cr Totaux A B C D E Les égalités fondamentales suivantes doivent toujours être vérifiées. Total soldes débiteurs d ouverture = total solde créditeurs d ouvertures, Total mouvement débits = total mouvement crédits, Total solde de clôture débiteur = total solde de clôture créditeur, Total débit journal = total solde d ouverture débiteur + total mouvement débit, Total crédit journal = total solde d ouverture créditeur + total mouvement crédit. 30

31 3/La balance à 4 colonnes : N de Intitulé des comptes sommes soldes Cpte débits crédits débiteur créditeu TOTAUX A B C Les égalités suivantes doivent être vérifiées: Total somme débit = total somme crédit, Total solde créditeur = total solde créditeur. A = B C = D APPLICATION L entreprise SARR à réaliser les opérations suivantes au courant du mois de Mai 2010 : 01/05 : emprunt de déposé dans le compte bancaire de l entreprise. 02/05 : retrait de la banque pour alimenter la caisse. 04/05 : achat de marchandises par chèque bancaire. 06/05 : acquisition d un matériel de transport par ordre de virement bancaire /05 : prêt à l employé ndiaye en espèce. 15/05 : retrait de la banque pour alimenter le CCP. 16/05 : vente de marchandise règlement par chèque bancaire. 17/05 :l employé ndiaye rembourse un prêt par chèque postal. 18/05 : vente de marchandises à crédit /05 : achat de marchandises à crédit /05 : règlement du client de sa dette du 18/05 par chèque bancaire. T.A.F : 1/ Analyser ces opérations en emplois et ressources. 2 / passer au journal de Diouf les opérations. 31

32 3/ reporter ces opérations dans les comptes schématiques. 4/ présenter le compte banque (tracé à colonne séparée) 5/ présenter le compte banque (tracé à colonne mariée). 6/ présenter la balance à 4 colonnes. RESOLUTION 1/ analysons les opérations en emplois et ressources 01 /05 02/05 04/05 06/05 12/05 15/05 16/ E : Bque E : caisse E : a.m/ses E : MT E : p. perso E : CCP E R : emprunt R : Bque R : Bque R : Bque R : caisse R : banque R : 17/05 18/05 20/05 22/05 E : CCP E : clt E : A.m/ses E:bque R : p. perso R : v.m/ses R : frs R : clt 2/ passer au journal de Diouf les opérations 01/ banque Emprunt CBn : emprunt à la banque. 02/ CAISSE BANQUE CBn : pour alimenter la caisse 04/ Achat de marchandises banque 32

33 06/ MAT DE PORT BANQUE CBn : acquisition d un mat de port 12/ Prêt au personnel caisse PCn : prêt au personnel 15/ CCP Banque CBn : pour alimenter la CCP 16/ Banque vente de m/ses CBn : marchandises vendues 17 / CCP Prêt au personnel CBn : règlement de ndiaye 18/ client vente de marchandises Facture n : vente de marchandises 33

34 20/ Achat de marchandises fournisseur Facture n : achat de m/ses à crédit 22/ Banque client CB n : règlement du client 3/ REPORTER CES OPERATIONS DANS LES COMPTES SHEMATIQUES : 162 emprunt 245 mat SC= SD= 272 P. personnel 401 Four S.N=0 SC= CLIENTS 521 BAN SN= CCP

35 SD= ACHATS de m/ses 701 VENTES SD= SD= N.B : l ensemble des comptes schématiques est appelé GRAND LIVRE. 4) présentation du compte banque tracé à colonne séparée DATES Libellés montants Dates Libellés Montants 01/05 Dépôt bancaire /05 Retrait bancaire /05 Ventes de m/ses /05 Achat de m/ses /05 Chèque bancaire /05 Acquisition de montant Alimentation Ccp Solde débiteur Total Total ) présentation des comptes banque tracé jumelé de somme et de solde : Dates libellés sommes Débits crédits débite 01/05 dépôt bancaire /05 retrait bancaire /05 achat de m/ses /05 acquisition de montant /05 alimentation CCP /05 ventes de m/ses /05 chèque bancaire TOTAUX

36 6) Présentation de la balance à 4 colonnes N compte intituler sommes Débits crédits débiteu 162 emprunt matériel de ports prêt au personnel fournisseur d approvisionnement clients banque CCP caisse achats de marchandises ventes de marchandises Totaux

37 SECTION 4 : La correction des erreurs Le SYSCOA impose la correction en négatif pour rectifier les erreurs commises dans journal et dans les comptes du grand livre. Les corrections apportées au journal feront l objet de report dans les comptes du gr livre. Les erreurs de reports, localisées dans le grand livre sont directement rectifiées d les comptes concernés. Exemple : soit l extrait du journal 03/ Clients Achat de m/ses Fact A10 de diop ( ) 06/ Caisse Achat de m/ses Fact V1 réglée par chèque n de TAF : sachant que les libellés sont exacts, corriger les erreurs commises par le comptable. 03 /03 SOLUTION 411 Clients Annulation de l écriture Achats de marchandises D Achats de marchandises Facture A10 de Diop Fournisseurs

38 10/ Caisse Ventes de marchandises Pour Annulation D Banque Ventes de marchandises Fact réglée par chèque bancaire n Fournisseurs 411 Clients 521 Banque 571 Cais SC= SD= SN=0 61 Achats de m/ses 701 Ventes de m/ses SD= SC=

39 Travaux dirigés n 2 DOSSIER : RECHERCHE 1 DES FLUX, ANALYSE DES OPERATIONS EN EMPLOIS ET RESSOURCES, ENREGISTREMENTS DES OPERATIONS. Au courant du mois de novembre, l entreprise & Cie DIOUF a effectué les opérations suivantes : 02/11 : achat d un micro-ordinateur au comptant contre espèces ; 06/11 : Achat de marchandises à Diop, le tiers (1/3) par chèque postal et le reste à crédit. 10/11 : Vente de marchandises à Sene le quart (1/4) en espèces et le reste à crédit. 15/11 : Salaire à payer à l employer Fall ; 19/11 : règlement par chèque bancaire à Diop ; 23/11 : Règlement du loyer commercial par chèque postal ; 25/11 : A obtenu un prêt de du crédit mutuel dont en caisse, aux chèques postaux et le reste en banque. TAF : 1/ Rechercher les flux réels d entrée et les flux réel de sortie. 2/ analyser les opérations en emplois et ressources. 3/ présenter schématiquement les comptes concernés. DOSSIER PRESENTATION 2 : DE COMPTE Au cours de mois de décembre, l entreprise &FRERES K.Ha effectué les opérations suivantes : 03/11 : règlement au fournisseur Sall dont en espèces, par chèque Postal et le reste par chèque Bancaire ; 08/11 : Règlement du client Diallo dont en espèces, par chèque postal et le reste par virement bancaire ; 12/11 : Retrait bancaire pour alimenter la caisse ; 14/11 : Avis de débit de la banque relatif au règlement de la quittance d électricité ; 16/11 : Achat de marchandises à crédit à Sow ; 18/11 : Vente de marchandises à crédit à Sene ; 39

40 20/11 : Achat de fournitures de bureau en espèces , 22/11 : Avis de crédit de la banque : règlement de Séne ; 24/11 : règlement du client Séne en espèces ; 26 /11 : vente de marchandises par chèque bancaire , en espèces ; 30/11 : avis de débit de la banque : virement en règlement des salaires TAF : Présenter 1 le compte BANQUE en colonnes jumelées des sommes et de soldes sachant que l av en Banque le 02/11 était de le compte CAISSE en colonnes séparées sachant que le 02/11, les espèces s élevaien calculer son solde au 30/11. 40

41 Chapitre 3 : le système comptable Ouest Africain INTRODUCTION (S.Y.S.C.O.A.) Un plan comptable énumère les différents comptes utilisés par une entreprise tout précisant leur contenue, leur règle d évaluation, de fonctionnement et de codification. De même un plan comptable énumère les différents documents de synthèses qu u entreprise doit établir en fin de période puis diffuser dans son environnement commerc social, financier et institutionnel.ces documents sont : Le bilan Le compte de résultat Le tableau financier des ressources et emplois dénommé TAFIRE Les états annexés Les états supplémentaires. Le plan comptable SYSCOA comprend : 10 classes de comptes : Chaque classe de compte est divisée en 9 comptes principaux. Chaque compte principal est divisé en 9 comptes divisionnaires. Et chaque compte divisionnaire en 9 so comptes. La technique de numérotation est la suivante : 1 chiffre pour les classes de comptes 2 chiffres pour les comptes principaux 3 chiffres pour les comptes divisionnaires 4 chiffres pour les sous-comptes SECTION 1: LES COMPTES DE PATRIMOINE Paragraphe1 : les comptes d actifs Ces comptes d actifs recensent à leur débit la valeur des biens et créances d une entreprise. Il s agit notamment : Des emplois durables : immobilisation c'est-à-dire tout bien ou valeur qui restera sous la même forme au sein de l entreprise pour une durée supérieur à 1 an ; Les valeurs d exploitation c'est-à-dire les stocks ; 41

42 Les créances ordinaires et extraordinaires ; Les valeurs disponibles. A. LES EMPLOIS DURABLES : IMMOBILISATION (classe 2) Les emplois durables comprennent : -les charges immobilisées (compte 20) -les immobilisations incorporelles (compte 21) -les immobilisations corporelles (comptes 22 ; 23, 2 4) -les immobilisations financières (comptes 25 ; 26 ; 27) 1) Les charges immobilisées (comptes 20) Ce sont des dépenses très élevées que l entreprise immobilisent pour pouvoir les répar sur plusieurs exercices car elle ne peuvent pas être supporter par le seul exercice au co du quelle elles ont été effectuer.il s agit «des frais de constitution des entreprises», de frais de publicité et lancement des produits, des frais d acquisitions des immobilisations (droit de mutation des frais d acte et honoraire notaire, des frais de prospection, des fra prêt exploitation etc.) ces frais doivent d abord être comptabilisées dans un compte de charge( classe 6 ou 8 impaires) avant d être immobilisées au débit d un compte : charges immobilisées 201 : frais d établissement 2011 : frais de constitution 2012 : frais de prospection Extrait classe 20 APPLICATION Lors de sa constitution, l entreprise DIOUF à supporter les frais et droits suivants établis le notaire. -droit d enregistrement : frais d actes : honoraire du notaire : Ces frais sont réglés par cheque bancaire le 10/03/11 T.A.F : comptabiliser ces opérations au journal de l entreprise Diouf. 42