Nouveaux objectifs Climat. Dossier de presse Juin 2011

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1 Du matériau au bâtiment Nouveaux objectifs Climat Dossier de presse Juin 2011

2 EN 2011, LAFARGE S ENGAGE DANS UNE DEMARCHE ELARGIE POUR REDUIRE SON EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE En 2001, dans le cadre de son partenariat nouvellement signé avec WWF, Lafarge s était engagé à réduire ses émissions de CO 2, en se fixant un objectif de -20% par tonne de ciment produite pour la période Le Groupe avait déjà atteint cet objectif avec un an d avance, et a finalement réalisé une performance de -21,7% de ses émissions de CO 2 par tonne de ciment sur la période Lafarge a décidé d aller plus loin dans cette démarche de réduction de l empreinte environnementale de ses matériaux, en se fixant de nouveaux objectifs CO 2 touchant à la construction durable. En effet, le bâtiment représente aujourd hui 40% de l énergie primaire consommée dans le monde ; c est donc un enjeu et par conséquent un levier d action majeur. Cependant, 80% de l énergie consommée durant son cycle de vie sont générés durant sa phase d usage ; agir uniquement au niveau de la production des matériaux qui le composent est donc insuffisant. A l horizon 2020, Lafarge s est ainsi fixé une nouvelle ambition, qui s articule autour de trois objectifs : Réduire les émissions industrielles de CO 2 de 33% par tonne de ciment d ici 2020 (base 1990) Participer à 500 projets de construction durable à horizon 2015 Développer 10 produits ou solutions innovants issus de ses projets de recherche d ici 2015 Parallèlement, Lafarge a souhaité réaffirmer son attachement à instaurer un dialogue avec ses parties prenantes et à contribuer au débat, en s engageant également à promouvoir les politiques d amélioration des performances CO 2 adaptées à son industrie dans le cadre d organisations internationales et professionnelles. 1

3 SOMMAIRE LE PROCESSUS DE FABRICATION DU CIMENT p. 3 AGIR SUR LE PROCESSUS CIMENTIER POUR REDUIRE LES EMISSIONS DE CO 2 p. 5 Améliorer l efficacité énergétique des usines Valoriser biomasse et déchets comme combustibles alternatifs Enrichir le ciment en substituant une partie du clinker Travailler sur les matériaux et les procédés de l avenir TRAVAILLER SUR TOUTE LA CHAINE DE LA CONSTRUCTION p. 13 Energie dans le bâtiment : où sont les enjeux? Améliorer l efficacité énergétique du bâtiment dans sa phase d usage CONTRIBUER AU DIALOGUE p. 19 Exercer une influence par-delà les frontières Impliquer les parties prenantes ANNEXES p. 24 Glossaire Lafarge en bref Lafarge et WWF : 10 ans de partenariat / Agir ensemble sur le terrain Crédits photo Médiathèque Lafarge : page de couverture, pages 1, 5, 7, 9, 11, 18, 24 Médiathèque Lafarge - ConstructionPhotography.com - Paul McMullin : page 3 Médiathèque Lafarge - Ignus Gerber : pages 4, 7, 10, 13 Médiathèque Lafarge - Wolfgang Wrolli : page 9 Médiathèque Lafarge - Charles Callaghan : page 9 Médiathèque Lafarge - Claude Cieutat : page 11 2

4 Le processus de fabrication du ciment 3

5 La fabrication du ciment consiste en l extraction puis la cuisson de calcaire et d argile, produisant ainsi du clinker, qui sera ensuite broyé finement avec du gypse. Le ciment est le constituant de base du béton. Les étapes de la fabrication du ciment Les matières premières, principalement le calcaire et l argile, sont extraites de la carrière par abattage (1) puis transférées dans un dumper (2). Après concassage, elles sont transportées à l usine par un tapis roulant (3) où elles sont stockées et homogénéisées. Un broyage très fin permet d obtenir une farine crue (4), préchauffée puis passée au four (5) : une flamme de C porte la matière à C, avant qu elle ne soit refroidie par soufflage d air. Après cuisson, on obtient le clinker. Le clinker est broyé très finement avec du gypse (6) pour obtenir du «ciment pur». Des ajouts peuvent être insérés afin d obtenir des ciments composés. Les ciments stockés dans des silos sont expédiés en sac ou en vrac vers leurs lieux de consommation. 4

6 Agir sur le processus cimentier pour réduire les émissions de CO2 5

7 Le ciment produit par Lafarge répond à un besoin fondamental : la construction de logements et d infrastructures, indispensables à l homme. Aujourd hui, le marché mondial du ciment représente plus de 2 milliards de tonnes, dont 80% sont produits dans les marchés émergents. La production de ciment progresse à un rythme annuel de 5%, soutenu par la croissance démographique, le dynamisme économique des pays émergents et l urbanisation. La production de ciment doit faire face à deux problématiques environnementales principales : - - la production de ciment est naturellement consommatrice de matières premières non renouvelables : le calcaire et l argile sont à la base du matériau, tandis que les combustibles, aujourd hui principalement d origine fossile (charbon, coke de pétrole, etc.), sont indispensables pour les cuire. La production de ciment génère par nature du CO2, lors de la cuisson de la matière à très haute température dans le four. La matière première elle-même, par réaction chimique lors de la phase de cuisson, libère 60% des émissions de CO2 lors de la décarbonatation du calcaire, tandis que les combustibles fossiles nécessaires au chauffage du four représentent 40% des émissions de CO2. En réponse à cela, Lafarge actionne trois leviers pour diminuer le CO2 émis lors de la production de ciment : - jouer sur la performance énergétique de l usine - remplacer une partie du clinker en enrichissant le ciment grâce à des co-produits - utiliser des combustibles alternatifs neutres en CO2 Ces deux derniers procédés permettent de valoriser des matières habituellement considérées comme des déchets afin de les transformer en ressources ; il s agit de ce que l on appelle l écologie industrielle. NOUVEL OBJECTIF Enfin, le Groupe travaille en R&D pour réduire l empreinte carbone du ciment, en mettant en point de nouvelles formulations, de nouveaux procédés, et s associe à des groupes de travail pour faire progresser ses matériaux. Réduction de 33% des émissions de CO2 par tonne de ciment entre 1990 et

8 AMELIORER L EFFICACITE ENERGETIQUE DES USINES Utiliser les technologies les plus modernes Il existe deux principales technologies de four utilisées par les usines pour la fabrication de ciment : - la production de ciment par «voie humide» : le minerai est mélangé avec de l eau pour être ensuite chauffé dans le four. Ce procédé requiert une grande consommation d énergie, notamment pour évacuer l eau excédentaire. - la deuxième technique, plus moderne, est la technique par voie sèche. Elle consiste à faire entrer le minerai sec dans le four, et consomme donc moins d énergie. Ce procédé est utilisé par environ 85% des cimenteries de Lafarge. FOCUS SUR la modernisation des usines chinoises En Chine, la modernisation des usines et l optimisation des processus de fabrication ont permis d économiser 28% des émissions nettes de CO2 par tonne de ciment produite entre 1990 et Cela a également permis de diminuer de 39% l énergie consommée par tonne de clinker entre 1990 et Optimiser la gestion des équipements L optimisation de la gestion des usines est également un moyen d améliorer l efficacité énergétique des sites de production. Cela correspond notamment à des travaux et des ajustements menés au niveau du four, par exemple pour traquer les fuites d air ou de gaz. Le partage des bonnes pratiques entre les usines du Groupe permet de mieux identifier ces points d optimisation. Mettre en place des systèmes de récupération de chaleur La récupération de la chaleur engendrée par une usine, et la réinjection de cette chaleur (qui produit de l énergie thermique) dans le système de chauffage, permet de réaliser des économies d énergie également. Ces systèmes permettent aussi de diminuer les coûts d achat de matière combustible 1 d une part, et réduire les émissions de CO2 dans l atmosphère d autre part. FOCUS SUR la cimenterie de Teresa (Philippines) Le système de récupération de chaleur mis en place par la cimenterie de Teresa, aux Philippines, fournit 30% des besoins en électricité de la cimenterie. En économisant une source d énergie d origine fossile, ce projet de récupération de chaleur permet à l usine de Teresa de réduire chaque année ses émissions directes de CO2 de tonnes. Ce projet a été 1 enregistré comme Mécanisme de Développement Propre. 1 Voir le glossaire pour la définition du MDP 7

9 VALORISER BIOMASSE ET DECHETS COMME COMBUSTIBLES ALTERNATIFS Une diversification du mix énergétique du Groupe Les combustibles utilisés pour le fonctionnement du four peuvent être de nature différente. Lafarge utilise ainsi des combustibles fossiles «traditionnels» tels que le charbon, le pétrole et coke de pétrole, ou encore le gaz. Toutefois, la part de ces combustibles fossiles dans le mix énergétique du Groupe tend à diminuer, grâce aux efforts menés par Lafarge pour utiliser des combustibles alternatifs. Issus des déchets ou de la biomasse, ils font partie des leviers majeurs de réduction de CO2 et de réduction des coûts, deux objectifs stratégiques du Groupe. Lafarge fait figure de pionnier en matière d utilisation de combustibles alternatifs. Dès la fin des années 1970, le Groupe a commencé à substituer des déchets à ses matières premières et combustibles fossiles, notamment dans les pays développés. Aujourd hui, 84% des usines du Groupe utilisent des combustibles alternatifs, qui représentent 11,7% du mix énergétique. La nature des combustibles de substitution utilisés en cimenterie varie en fonction des déchets disponibles localement. Ce sont des déchets ou des sous-produits agricoles et industriels de nature diverse : il peut s agir de biomasse (coques de palme, cosses de riz, déchets d égrenage de coton ) une ressource à la fois renouvelable et neutre en carbone, ou de déchets industriels tels que les pneus usagés, les farines animales, des solvants ou encore des huiles usées, qui deviennent ainsi des ressources pour un cimentier. 8

10 Lafarge a accéléré son utilisation de combustibles non fossiles de plus de 30% depuis trois ans, et augmenté l utilisation de combustibles issus de la biomasse de 40%. Ce n est qu un point d étape : le Groupe s est fixé pour objectif d atteindre 15% d utilisation de combustibles alternatifs à fin 2012 et 30% à fin Des investissements sont nécessaires au niveau de l usine pour procéder à des adaptations des installations ou du procédé (mise en place d un atelier de préparation, réglages au niveau du four, etc.) afin que l usine soit en mesure d accueillir des déchets de nature différente. En France, Lafarge substitue ses combustibles à hauteur de 26%. FOCUS SUR les performances de la cimenterie de Retznei (Autriche) Depuis juillet 2001, la cimenterie de Retznei substitue une partie de ses combustibles fossiles par des combustibles alternatifs, et notamment le plastique. L usine est aujourd hui l une des plus performantes du Groupe dans l utilisation de combustibles alternatifs ; un projet pilote mené à l usine de Retznei a même permis de tester l utilisation de 100% de combustibles alternatifs pendant une semaine. Une maîtrise totale de la prise en charge des déchets La prise en charge par Lafarge de ces déchets, devenus ressources, offre une réponse aux collectivités chargées de leur traitement. De plus, la destruction totale des molécules organiques des déchets, grâce à la très haute température de combustion du four, élimine tout risque de pollution liée à leur utilisation. La composition chimique des cendres de combustion, très proche de celle du ciment, permet ensuite de les ajouter au clinker. Il n y a donc aucun déchet résiduel issu de l utilisation de combustibles alternatifs. Les émissions des fours de cimenterie utilisant des combustibles alternatifs ne varient pas de celles d une cimenterie classique, et répondent toujours aux normes fixées par la réglementation. La qualité des ciments n est pas non plus affectée par l utilisation de combustibles alternatifs. A titre d exemple, Lafarge valorise les pneus usagés depuis le début des années 1990 en substitution partielle des combustibles traditionnels. Aujourd hui, en France, la valorisation énergétique des pneus représente environ 30% du total des pneus usagés (40% aux Etats-Unis). Entiers ou plus souvent broyés, ils sont introduits dans le four à C, ce qui permet de les détruire complètement et d empêcher la propagation de fumées noires. De plus, le matériau est homogène et dispose d un pouvoir calorifique élevé, ce qui en fait un combustible très intéressant pour la cimenterie. FOCUS SUR l utilisation de combustibles alternatifs à l usine de Port-la-Nouvelle L usine de Port-La-Nouvelle (France) atteint des records en matière d utilisation de combustibles alternatifs, qui représentent 66% de ses besoins énergétiques. Les combustibles utilisés sont variés : pneus, farines animales, combustibles liquides,... En mai 2011, l usine a inauguré un nouvel atelier permettant d accueillir un nouveau type de combustible alternatif, les déchets solides broyés. Ce projet représente un investissement de 4,4 M. 9

11 ENRICHIR LE CIMENT EN SUBSTITUANT UNE PARTIE DU CLINKER Certains matériaux, d origine naturelle ou industrielle, peuvent venir enrichir le ciment et ainsi diminuer sa part de clinker. Cela a pour avantage de limiter la consommation de matières premières naturelles non renouvelables, de valoriser des co-produits industriels, et de réduire la part des émissions de CO2 2 grâce à une moindre production de clinker. Ainsi, la production d'un ciment à 30% d'ajouts permet d'économiser en moyenne 230 kg de CO2, soit une réduction de 27% par rapport à un ciment sans ajouts. Les ajouts cimentaires peuvent être d origine : - naturelle : le calcaire ou les roches pouzzolanes - industrielle : ce sont alors des co-produits issus d'autres industries, comme les laitiers des hauts-fourneaux de l'industrie sidérurgique ou les cendres volantes issues de la production des centrales électriques à charbon. Ils présentent des propriétés de liant hydraulique complémentaires à celles du clinker. L utilisation «d ajouts» dans le ciment donne le nom de «ciment composé» au produit final. Cette appellation répond à des normes ; le taux d ajouts autorisé diffère selon les pays et selon l utilisation qui en est faite (route, ouvrage structurel, etc.). Les limites de dosage des laitiers se trouvent ainsi entre 50% et 90% et s établissent entre 20% et 40% pour les cendres volantes. Ces co-produits ainsi ajoutés au ciment offrent des propriétés de liant hydraulique proches de celles du clinker et permettent même de diversifier les propriétés du béton, produit final : par exemple, les ciments à forte teneur en laitier permettent de réduire la vitesse d hydratation du béton, tandis que les cendres volantes peuvent améliorer sa résistance à la compression. Aujourd hui, 60% des ciments vendus par Lafarge sont des ciments composés. Lafarge cherche à améliorer ce taux de substitution et investit en ce sens, avec la construction de nouvelles usines de broyage de laitier et de transformation des cendres volantes à travers le monde. FOCUS SUR les cendres volantes au Maroc Au Maroc, la production de cendres volantes par les centrales thermiques est estimée à tonnes par an. La cimenterie de Bouskoura a investi dans de nouveaux équipements permettant la valorisation de cendres volantes : un silo de tonnes, un système de dosage et un circuit de manutention pour alimenter ses broyeurs. Aujourd'hui, l'usine de Bouskoura produit des ciments qui contiennent 6,5% de cendres volantes. 2 La production de clinker provoque, sous l effet de la chaleur, une réaction chimique qui libère du CO2. Elle nécessite par ailleurs l utilisation de combustibles, dont la combustion génère également du CO2. 10

12 TRAVAILLER SUR LES MATERIAUX ET LES PROCEDES DE L AVENIR Des efforts de R&D pour mettre au point des solutions de rupture Parallèlement à ces moyens d actions sur le procédé cimentier lui-même, les chercheurs de Lafarge travaillent à développer de nouveaux matériaux, des solutions de rupture qui répondront aux enjeux de demain. FOCUS SUR Aether, la nouvelle chimie du clinker En 2010, Lafarge a présenté Aether, un projet qui vise à développer de nouveaux clinkers à l empreinte environnementale réduite. La production des ciments Aether nécessite moins de calcaire, et peuvent également être fabriqués à des températures moins élevées et avec une consommation d'énergie moins importante qu'un ciment Portland traditionnel. Cela permet ainsi une Clinker Aether produit lors d un test industriel réduction de 25 à 30% des émissions de CO2 pendant la fabrication pour un produit qui devrait offrir des performances mécaniques similaires à celles d'un ciment Portland traditionnel. Ce projet est soutenu par le programme LIFE+ de l UE. La piste du captage et du stockage du CO2 À plus long terme, Lafarge travaille avec des partenaires industriels et scientifiques sur les possibilités de concentration du CO2 pour son captage et son stockage. Le stockage géologique de CO2 consiste à comprimer le CO2 sous une forme dense et liquide et à le placer en profondeur dans les interstices de la roche comme de l eau dans une éponge. Cette solution pourrait constituer, à long-terme, une des solutions à la lutte contre le changement climatique. Des partenariats de recherche pour accélérer le développement de nouveaux matériaux et procédés Lafarge s associe à des groupes de travail à haut niveau afin de développer sur le long terme la connaissance des matériaux et des avancées technologiques, qui portent notamment sur la réduction de l empreinte environnementale de la production de ciment. FOCUS SUR la Chaire Sciences des Matériaux pour la construction durable Depuis 2006, Lafarge est co-fondateur de la Chaire «Science des matériaux pour la construction durable» en partenariat avec l Ecole des Ponts ParisTech. Cette Chaire d enseignement et de recherche propose une formation interdisciplinaire de l ingénierie des matériaux de construction, combinant réflexion scientifique et expérience industrielle dans les domaines de la physique, de la mécanique et de la chimie pour développer des matériaux s inscrivant dans une optique de construction durable. 11

13 Lafarge a notamment été à l origine du réseau européen Nanocem, créé en 2004 et qui regroupe aujourd hui une trentaine de membres, mêlant industriels et universitaires. Le Groupe travaille également avec le Concrete Sustainability Hub (CSH), fondé par le MIT en 2009 en collaboration avec le Portland Cement Association et le Ready Mixed Concrete Research & Education Foundation. L objectif du CSH est d accélérer le développement de technologies de rupture dans la science et l ingénierie du béton, pour répondre à des enjeux de construction durable, avec 10 millions USD consacrés à la recherche dans ce domaine sur une période de 5 ans. Enfin, Lafarge a annoncé en 2010 avoir participé au financement de la start-up Novacem, qui travaille sur le développement d un matériau de construction à base d'oxyde de magnésium destiné à la construction. 12

14 Travailler sur toute la chaîne de la construction 13

15 La population mondiale s accroît rapidement et devrait dépasser neuf milliards d habitants en 2050, dont les deux tiers vivront dans les villes : neuf milliards de personnes à qui il convient d offrir des conditions de logement décentes, des lieux de bien-être et de travail ainsi que des infrastructures efficaces pour assurer leur mobilité. Pour l industrie du bâtiment, les difficultés sont à la mesure des enjeux : il faut répondre aux besoins tout en minimisant l impact environnemental global de l industrie sur le climat, les ressources naturelles, ou encore la biodiversité. Il va donc falloir bâtir, mais différemment car le secteur de la construction représente à lui seul près de 40% de la demande énergétique mondiale et 30% de la production de gaz à effet de serre. Agir sur l'empreinte environnementale des constructions est donc un levier essentiel pour lutter contre le changement climatique. La construction durable propose une réponse aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux au secteur du bâtiment en conciliant construction et développement durable. Elle prend en compte tout le cycle de vie des ouvrages (extraction et production des matériaux, construction, vie du bâtiment, démolition et recyclage) et vise à réduire l impact de chacune des étapes, du choix des produits initiaux jusqu à la phase de démolition. Cela passe par une exploitation durable des ressources naturelles, la réduction des nuisances liées aux chantiers, une meilleure isolation thermique et acoustique des bâtiments, la construction de bâtiments à énergie positive, le vieillissement contrôlé des ouvrages et le recyclage des matériaux et des structures. NOUVEL OBJECTIF Lafarge a intégré l enjeu qu est la construction durable, et se positionne désormais sur toute la chaîne de la construction en travaillant en concertation avec les autres acteurs sur le développement de nouveaux produits et solutions qui limiteront les émissions de CO2 du bâtiment tout au long de son cycle de vie. D ici à 2015 : Développer 10 gammes de produits ou solutions innovantes Contribuer à la conception de 500 projets de construction durable dans le monde 14

16 ENERGIE DANS LE BATIMENT : OU SONT LES ENJEUX? Répartition de la consommation d énergie tout au long du cycle de vie d un bâtiment (50 ans) Utilisation : 200Kwh/m² par an L analyse du cycle de vie d un bâtiment (ACV) révèle que plus de 80% de son énergie sont consommés pendant sa phase d utilisation, tandis que la production des matériaux de construction n est à l origine que de 12% de la consommation totale d énergie pour une construction d une durée de vie de 50 ans. Pour lutter contre le changement climatique, il est donc essentiel d agir à tous les niveaux, en améliorant les performances d un bâtiment tout au long de son cycle de vie. Ainsi, le Groupe travaille à réduire la consommation d énergie du bâtiment sur tout son cycle de vie, en réduisant l empreinte carbone des matériaux utilisés pour sa construction et en agissant sur leurs propriétés afin de réduire l énergie utilisée en phase d usage du bâtiment. L innovation est une priorité stratégique pour Lafarge, et un moyen de relever les nouveaux défis lancés par le secteur de la construction. Lafarge dispose du premier laboratoire au monde dans le domaine des matériaux de construction et a consacré en 2010 plus de 50% de son budget de recherche à la construction durable. Les projets de R&D de Lafarge en matière de construction durable portent donc essentiellement sur deux étapes clés de la vie d'un ouvrage : - la réduction de la consommation énergétique lors de la fabrication de matériaux par des améliorations des procédés industriels - la réduction de la consommation d'énergie lors de l'utilisation du bâtiment grâce au développement de produits et systèmes constructifs qui en améliorent les performances énergétiques 15

17 AMELIORER L EFFICACITE ENERGETIQUE DU BATIMENT DANS SA PHASE D USAGE Sur tout le cycle de vie du bâtiment, sa phase d usage est donc à l origine de plus de 80% en moyenne de sa consommation d énergie. Celle-ci est générée pour répondre aux besoins de chauffage, ventilation, refroidissement, éclairage, etc. de ses occupants. Toutefois, il est possible d améliorer l efficacité énergétique d un bâtiment grâce à l amélioration de son isolation et de ses équipements. FOCUS SUR Efficient Building En 2011, Lafarge a développé la démarche EFFICIENT BUILDING, qui met en avant ses engagements et initiatives en faveur de la construction durable. Elle permettra de mieux identifier les éléments d un bâtiment contribuant à sa performance énergétique, sa durabilité ou à l'optimisation des ressources utilisées pour sa construction. Elle sera progressivement déployée dans les unités opérationnelles du Groupe. Les 500 projets de construction durable auquel Lafarge s est engagé à contribuer d ici 2015 seront identifiés par ce label. De nouvelles normes environnementales pour le bâtiment Ces dernières années, de nombreux pays ont pris conscience de l enjeu que représente le bâtiment et ont développé des certifications environnementales, de nouvelles normes énergétiques pour la construction et des nouvelles réglementations thermiques plus contraignantes. Ce sont autant d incitations à l innovation qui représentent des opportunités pour des groupes comme Lafarge, qui s est donné pour objectif de proposer des produits et solutions de construction qui répondent à ces enjeux d amélioration de l efficacité énergétique du bâtiment. FOCUS SUR le Grenelle de l Environnement En France, en 2007, le Grenelle de l Environnement a réuni l Etat et les représentants de la société civile autour des enjeux du changement climatique, de la préservation de la biodiversité et de la prévention des effets de la pollution sur la santé. Le secteur du bâtiment a fait l objet d un «Plan Bâtiment Grenelle», avec un renforcement de la réglementation thermique fixant un objectif de consommation d énergie primaire des constructions neuves à 50 kwh/m²/an contre 150 kwh/m²/an précédemment ; en 2020, les nouveaux bâtiments devront tous être «à énergie positive», c'est-à-dire produire plus d énergie qu ils n en consommeront. 16

18 Le béton, un matériau pour la construction de bâtiments énergétiquement plus efficaces Le béton dispose de propriétés qui en font un matériau particulièrement adapté à la construction de bâtiments plus efficaces en énergie. Ainsi, le béton est devenu un élément indispensable des écoquartiers tels que BedZed (Londres) ou à Fribourg en Brisgau (Allemagne). En effet, le béton est le seul matériau qui allie trois qualités qui permettent à un bâtiment d être plus efficace en énergie : - l étanchéité : parce qu il est coulé, le béton assure une très bonne étanchéité globale du bâtiment, et permet d éviter les fuites d air. De plus, il s associe aisément à d autres matériaux pour assurer une isolation globale. - l inertie thermique : la forte densité du béton lui confère des propriétés d inertie thermiques permettant de réaliser des économies de climatisation ou de chauffage en régulant les variations de température intérieure. En été, par exemple, il stocke la chaleur dans sa masse le jour et la restitue la nuit. - la compacité : le béton permet la construction de villes plus denses et donc plus écologiques. C est le seul matériau avec l acier adapté aux immeubles de grande hauteur. En optimisant la densité urbaine, on réduit les émissions de CO2 liées au transport domicile travail. Par ailleurs, les besoins énergétiques pour le chauffage peuvent être réduits de 30% entre une maison et un immeuble de quatre étages donc les consommations partagées sont optimisées, (55 MgW au lieu de 80). FOCUS SUR Thermedia 0.6 B, un béton contre la déperdition thermique Thermedia est une gamme de bétons structurels isolants lancée en 2009 pour réduire les déperditions calorifiques dans les bâtiments. Le premier produit, Thermedia 0.6 B, développé en partenariat avec le constructeur Bouygues, permet de réduire de 35 % les pertes de chaleur issues des ponts thermiques tout en conservant les propriétés de résistance mécanique identiques à celles d un béton traditionnel. Au-delà du matériau : travailler à développer des solutions de construction avec d autres acteurs Ces questions de construction durable ne sont pas nouvelles pour Lafarge, qui est impliqué à l échelle locale et internationale dans de nombreuses instances et groupes de travail pour promouvoir une construction plus durable et contribuer à l avancée de modes constructifs plus efficaces. Le Groupe travaille également en partenariat avec différents acteurs du secteur (concepteurs, architectes, bureaux d'études, constructeurs etc.) et propose des solutions complètes, en amont des projets de construction, pour améliorer différentes performances des bâtiments et structures et enrichir les ouvrages dès leur conception. Lafarge réfléchit notamment aux côtés des cabinets d'architectes et des bureaux d'étude pour proposer les solutions ayant les propriétés environnementales les mieux adaptées à leurs projets. La collaboration avec les acteurs de la filière comprend aussi des partenariats avec des maîtres d'ouvrage comme Bouygues Construction, avec lesquels Lafarge développe des solutions innovantes répondant aux enjeux de la construction durable. 17

19 FOCUS SUR le centre de R&D Essilor, une collaboration inédite Essilor a mandaté le cabinet d architectes ArteCharpentier sur le projet de construction de son centre de recherche européen, un bâtiment de m² à énergie positive. Les ingénieurs béton de Lafarge ont apporté leur expertise lors de la conception du bâtiment, en exposant les qualités environnementales et durables des bétons, ainsi que le potentiel des bétons ultra hautes performances, permettant ainsi aux architectes de tirer le meilleur parti des différents matériaux utilisés. Une nouvelle équipe au sein de Lafarge a pour mission de mettre en place une organisation au niveau local, pour apporter un support aux clients, architectes et ingénieurs du bâtiment pendant les phases de conception et de spécification des ouvrages. De telles compétences permettront également de répondre à certaines questions sur le rôle des techniques de construction traditionnelles dans les bâtiments durables. Cette unité d expertise Lafarge sur la construction durable propose aussi des solutions et systèmes constructifs qui permettent de répondre à des problématiques spécifiques de construction en allant au-delà du matériau ; ainsi, le béton utilisé pour construire un mur à faible teneur en CO2 est un matériau de construction durale. Mais un mur solaire, fait de béton et intégrant du verre avec un traitement qui absorbe ou réfléchit la chaleur appliqué en des points spécifiques en fonction de l orientation du bâtiment, constitue quant à lui une solution de construction durable. 18

20 Contribuer au dialogue 19

21 Les engagements de Lafarge en matière de lutte contre le changement climatique visent deux objectifs : poursuivre l amélioration de sa performance et entraîner d autres entreprises du secteur des matériaux de construction ou de l industrie pour mieux contribuer à l élaboration de politiques publiques. Le Groupe a en effet adopté une approche pédagogique et partenariale dans la définition et la mise en œuvre de sa démarche active de développement durable. L implication des parties prenantes et des autres acteurs du secteur permet à la fois de partager des expériences et de s en enrichir, afin de prendre part et de construire, ensemble, des prises de position communes au secteur et qui permettront la construction d un monde plus durable. 3 NOUVEL OBJECTIF Par ailleurs, Lafarge, par l intermédiaire d associations professionnelles tels que l ERT dont Bruno Lafont préside le groupe de travail «Energie et Changement Climatique», est présent aux grandes conférences internationales du climat telles que celles de Copenhague (2009) ou Cancun (2010) et contribue à faire entendre la voix des entreprises industrielles. 3 Lafarge s engage à promouvoir les politiques d amélioration des performances CO2 adaptées à son industrie dans le cadre d organisations internationales et professionnelles. European Roundtable of Industrialists 20

22 EXERCER UNE INFLUENCE PAR-DELA LES FRONTIERES Des mécanismes d incitation pour réduire les émissions de CO2 Lafarge soutient toute initiative allant dans le sens de la lutte contre le changement climatique qui encourage les comportements vertueux et prend en compte les enjeux de compétitivité de l entreprise sur ses marchés. En Europe, Lafarge est soumis à l EU-ETS (système d échange de quotas d émission), dont la troisième phase entre en vigueur en D autres pays ont fait le choix d autres mécanismes, comme par exemple la taxe carbone. Le Groupe estime que l approche la plus efficace et la plus appropriée en matière de réduction des émissions de CO2 pour le secteur cimentier dans les pays développés est l adoption d un système 4 «cap & trade» qui prend le clinker pour base de référence. Dans les pays émergents, Lafarge soutient les mécanismes fondés sur des objectifs d intensité sectorielle, des politiques en faveur d un approvisionnement en biomasse et en déchets, ainsi que l élaboration de normes d harmonisation pour le ciment et le béton. Si certains Etats ou unions d Etats ont mis en place des systèmes de réglementation du carbone, toutefois, l enjeu du changement climatique est plus large : il se pose à l échelle mondiale, et ne doit pas se limiter à une réduction des émissions de CO2 ; les politiques mises en place doivent également encourager l innovation dans toute la chaîne de valeur, promouvoir les énergies renouvelables, et stimuler la recherche. Lafarge s est fixé des objectifs volontaires mondiaux, qui seront atteints grâce à la conjugaison des efforts réalisés dans les 78 pays où il est présent. Dans une approche partenariale, le Groupe contribue également à la construction de positions publiques à l échelle du secteur cimentier ou aux côtés d autres acteurs, par-delà les frontières. Entraîner le secteur pour construire et promouvoir une approche sectorielle Lafarge travaille avec les membres de l Initiative Ciment pour le Développement Durable (CSI) du WBCSD afin de réduire l empreinte environnementale du secteur. Le CSI favorise une approche sectorielle pour lutter contre le changement climatique en encourageant des politiques et des mesures destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre et en encourageant les pouvoirs publics à légiférer sur cette question. Depuis 2009, le CSI accueille en son sein cinq importants cimentiers chinois. Ainsi, le plus grand marché du ciment 50% de la production mondiale est représenté au sein du CSI. Tous les principaux membres du CSI se sont fixé des objectifs volontaires de réduction de leurs propres émissions de CO2. En 2009, le CSI a contribué activement à la feuille de route technologique du secteur du ciment élaborée par l Agence internationale de l énergie, qui identifie les possibilités de réduction des émissions de CO2 au sein du secteur, ainsi que les mesures et les politiques nécessaires pour y parvenir. Il a également développé une combinaison de mécanismes basés sur le 4 Système de plafond d émissions carbone autorisé et de mise aux enchères de quotas 21

23 marché et de politiques incitatives adaptées (utilisation de la biomasse, des déchets, de matériaux cimentaires alternatifs, application de normes et standards) qui permettrait d obtenir les plus fortes réductions des émissions de CO2. Travailler avec d autres industriels pour promouvoir la construction durable Aux côtés de United Technologies Corp., Lafarge a initié et co-présidé le projet EEB (Energy Efficiency in Buildings) du WBCSD qui vise à faire évoluer la façon d'envisager la construction, de la conception à la démolition des bâtiments. L'objectif, d'ici 2050, est de construire des bâtiments autosuffisants en énergie et n'émettant plus de CO2. En 2009, le rapport «Transformer le marché», fut le résultat de trois ans de recherche sur l efficacité énergétique des bâtiments. Il comprend notamment une feuille de route qui détaille les actions à court et moyen terme pour chaque acteur de la chaîne de valeur. Ses conclusions ont été présentées à des représentants du Parlement européen, de la Commission européenne, du département américain de l Énergie et du ministère chinois de la Construction. Ce rapport a également bénéficié d une attention particulière des pouvoirs publics et du secteur de la construction au Japon et en Corée du Sud. L importance du travail fourni a incité l Institut Peterson, l un des grands think tanks américains, à publier un avis (référence 09-17) sur l efficacité énergétique des bâtiments dans le monde. 22

24 IMPLIQUER LES PARTIES PRENANTES Lafarge attache une importance particulière à l implication de ses parties prenantes, qui le challengent, dans un climat de transparence et de dialogue, dans la définition et la mise en œuvre de ses initiatives an matière de développement durable. La politique du Groupe s inscrit de façon croissante sur le développement d un dialogue dans la durée et sur la construction d un véritable partenariat avec la société civile. Des partenariats ont ainsi vu le jour, tant à l échelle du Groupe qu au niveau local, illustrant l engagement de Lafarge dans le domaine social, environnemental et économique. De telles collaborations enrichissent la compréhension des parties prenantes, en favorisant un climat de dialogue, sans lequel le Groupe ne pourrait poursuivre son activité. En matière de lutte contre le changement climatique, Lafarge bénéficie depuis 2000 de l expertise de WWF International, avec qui il a conclu un partenariat qui porte notamment sur cette thématique. Sous l impulsion de ce partenaire exigeant, Lafarge se fixe des objectifs toujours plus ambitieux. Depuis 2009, la construction durable fait également l objet d un groupe de travail ad hoc. Les nouveaux objectifs Climat pris par Lafarge en 2011 ont été élaborés dans le cadre de ce partenariat avec WWF. Un membre de WWF International fait partie du panel de parties prenantes, créé par Lafarge en Cette initiative originale permet de réunir des représentants des syndicats, d ONG, ou encore des architectes. Leur mission consiste à poser un regard critique sur la stratégie de développement durable et les pratiques de reporting de Lafarge, de suggérer des améliorations et de formuler chaque année un avis sur la politique de responsabilité sociale du Groupe. Cette expertise conduit Lafarge à envisager de nouvelles pistes de progrès, notamment en matière de changement climatique et de croissance dans les pays émergents. 23

25 Annexes 24

26 GLOSSAIRE AJOUT CIMENTAIRE Matière minérale pouvant être utilisée lors de la production du ciment, selon des proportions variables. Ces ajouts permettent d obtenir une gamme de ciments aux propriétés différentes. Ils peuvent être : - d origine naturelle, comme le calcaire et les familles de pierres volcaniques ou sédimentaires (roches pouzzolanes) - d origine industrielle, comme les déchets de l industrie sidérurgique (les laitiers de hautsfourneaux) et des centrales électriques de charbon (cendres volantes) BIOMASSE La biomasse est l'ensemble des matières organiques qui peuvent devenir des sources d'énergie : des produits, déchets et résidus de l'agriculture, de la sylviculture et de leurs industries connexes, des déchets et résidus végétaux de l'industrie. CENDRES VOLANTES Produit dérivé de la combustion du charbon, provenant des filtres de cheminées de centrales thermiques, qui dispose de très bonnes qualités hydrauliques et peut être utilisé comme ajout cimentaire en se substituant partiellement au clinker. Les cendres volantes sont principalement composées de silice vitreuse, d alumine, d oxyde de fer, et de chaux. CLINKER Le clinker est le composant principal des ciments. Il prend la forme de granules dures résultant de la cuisson d un mélange composé d environ 80% de calcaire et 20% d argile. CONSTRUCTION DURABLE La construction durable consiste à limiter l'impact des bâtiments sur l'environnement, tout en leur garantissant une qualité supérieure en matière d'esthétique, de durabilité et de résistance. Elle prend en compte tout le cycle de vie des ouvrages, du choix des produits initiaux jusqu'à leur démolition et recyclage. COKE DE PETROLE Sous produit de raffinage du pétrole, issu de la décomposition du pétrole à haute température et utilisé comme agent thermique. Le coke de pétrole se présente sous forme solide. ECOLOGIE INDUSTRIELLE L'écologie industrielle consiste à mieux intégrer les enjeux environnementaux (préservation des ressources énergétiques, des matières premières naturelles, etc.) dans la stratégie des entreprises. L'écologie industrielle s'inspire du fonctionnement quasi cyclique des écosystèmes naturels pour le transposer dans l entreprise. De même que la nature connaît des cycles de production, de destruction et de recyclage, de même les déchets de certains industriels peuvent servir de matières premières ou de combustibles à d'autres industriels. LAITIER Mélange de chaux, d alumine et de silice, produit lors de la fusion du minerai de fer avec du coke dans les hauts-fourneaux. Les laitiers sont récupérés en fusion au-dessus de la fonte. Ils possèdent des propriétés hydrauliques proches de celles du clinker s ils sont refroidis brutalement. Ils s hydratent moins vite, mais présentent une meilleure stabilité vis-à-vis des milieux agressifs. Ils peuvent ainsi être utilisés comme ajouts au ciment ou au béton. MECANISME DE DEVELOPPEMENT PROPRE Le MDP est l un des mécanismes de flexibilité introduit par la Convention des Nations Unies sur le changement climatique 5UNFCC) dans le cadre du protocole de Kyoto de ce processus a pour vocation d encourager financièrement des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les pays en voie de développement. MIX ENERGETIQUE Proportion de différentes sources dans la production d énergie. On peut également parler de bouquet énergétique. POUZZOLANE Roche naturelle siliceuse légère produite par les projections volcaniques basaltiques, et composée de silice, d alumine, d oxyde ferrique (qui lui donne sa couleur rouge), ainsi que de chaux et de magnésie, dont les qualités lui permettent de servir d ajout cimentaire. Il existe également des pouzzolanes artificielles, obtenues par calcination de terres argileuses, de basaltes ou de schistes, dont les propriétés sont équivalentes à celles de la pouzzolane naturelle. Le terme «pouzzolane» tire son nom de la vie de Pouzzole, près de Naples (Italie), riche en terre volcanique. 25

27 26

28 27

29 LAFARGE ET WWF INTERNATIONAL : 10 ANS DE PARTENARIAT En signant un partenariat global avec WWF en 2000, Lafarge est devenu le premier industriel à obtenir le titre de «Conservation Partner». Renouvelé en 2005 puis en 2009, le partenariat a pour objectif de réduire l empreinte environnementale du Groupe dans chacune de ses activités. A travers ce partenariat, Lafarge et WWF ont clairement affiché leur volonté de travailler ensemble, pas seulement afin de montrer l exemple et encourager de nouvelles avancées au sein du secteur industriel, mais également dans le but de démontrer que les entreprises peuvent travailler aux côtés d ONG dans la poursuite d objectifs communs. Le succès de ce partenariat est fondé sur la confiance mutuelle et la transparence, avec WWF jouant le rôle d «ami critique». «Le fait que ce partenariat ait duré dix ans est une indication claire que les ONG peuvent travailler avec le secteur privé sur des questions majeures afin de relever les défis environnementaux croissants et obtenir des résultats positifs, plutôt que d être sollicités seulement pour des sujets secondaires», explique Jim Leape, Directeur général du WWF International. Ecouter les parties prenantes et comprendre leurs attentes est fondamental pour Lafarge. «Je suis convaincu que notre approche en matière de développement durable peut être partagée et sans cesse remise en cause et questionnée» estime Bruno Lafont, Président-Directeur général de Lafarge. Domaines clés d action Tout au long du partenariat, les deux organisations se sont attachées à rendre la coopération de plus en plus ambitieuse. La portée du partenariat comprend désormais des actions dans les domaines du changement climatique, de la biodiversité, de la construction durable, de la gestion de l'eau et des polluants persistants. Le partenariat concerne également les bureaux locaux du WWF et les unités opérationnelles de Lafarge qui travaillent ensemble à l élaboration de projets communs sur le terrain. - Changement climatique : réduire l'empreinte de Lafarge en termes d'émissions de gaz à effet de serre ; augmenter l'efficacité énergétique ; utiliser les énergies renouvelables ; développer le ratio ciment sur clinker. - Polluants persistants : améliorer la connaissance, la compréhension et la gestion de Lafarge concernant les polluants persistants par la mesure systématique, le développement et la mise en œuvre de bonnes pratiques ainsi que la publication de rapports publics sur les progrès accomplis. - Consommation d eau : réduire l empreinte des opérations de Lafarge à travers le monde en termes de consommation d eau par la compréhension du Groupe de son empreinte hydrique et la mise en œuvre de bonnes pratiques conjointement définies. - Biodiversité : élargir l évaluation du potentiel de la biodiversité à toutes les carrières du Groupe ; développer des programmes de gestion de la biodiversité et des essais pilotes afin d atténuer l impact de l exploitation. - Construction durable : développer les activités, matériaux et systèmes de construction contribuant à l approche de Lafarge en matière de construction durable. - Initiatives locales : mettre en œuvre des initiatives conjointes afin d obtenir des changements au niveau local et enrichir la valeur du partenariat. Résultats et performances Changement climatique En 2001, le Groupe s était fixé pour objectif de réduire ses émissions nettes de CO 2 de 20% sur la période En 2010, Lafarge a franchi une étape significative dans la lutte contre le changement climatique, en réduisant ses émissions nettes de CO 2 de 21.7%. Les principaux leviers utilisés pour réduire les émissions dans les pays développés et en voie de développement étaient : - Augmentation de la performance énergétique des cimenteries par l amélioration et modernisation des processus de production. - Remplacement des combustibles par des déchets industriels et issus de la biomasse pour préserver les ressources non renouvelables. - Ajouts de pouzzolane et coproduits industriels neutres en CO 2 dans le processus de fabrication du ciment. Nos engagements de «deuxième génération» en faveur de la lutte contre le changement climatique comportent des objectifs qui reflètent mieux notre stratégiedd innovation matière de solutions de OBJECTIFS construction U MATERIAUenAU BATIMENT - NOUVEAUX CLIMAT 28

30 durable et notre engagement «en aval». Celui-ci consiste à nous impliquer dans des projets de construction dans lesquels les systèmes et solutions produits existants sont mis en place afin d améliorer l efficacité énergétique tout en réduisant l empreinte carbone. Polluants persistants Grâce au travail mené sur les polluants persistants, Lafarge a réalisé une analyse des émissions de mercure et dioxines à la sortie de tous les fours en exploitation intégrés au Groupe depuis au moins trois ans. Des projets visant à réduire les émissions des sites les plus émetteurs sont mis en œuvre et des pratiques standard sont actuellement élaborées afin de garantir le contrôle des polluants persistants dans tous les aspects des opérations de Lafarge. Des protocoles et rapports ont également été élaborés et sont mis en œuvre pour permettre de réaliser des tests réguliers et de qualité. Gestion de l eau En tant que membre du «Water Footprint Network» depuis 2009, Lafarge a identifié 4 sites pilotes (au Royaume-Uni, en Roumanie, en Egypte et en Espagne) afin d évaluer l'empreinte hydrique du Groupe. Ces sites pilotes ont permis au Groupe de mettre en place des programmes destinés à mieux gérer et conserver les ressources en eau. Un guide est en cours de déploiement sur les 125 sites Lafarge situés dans des zones de pénurie d'eau. Les prochaines étapes consistent à définir et mettre progressivement en œuvre la stratégie hydrique du Groupe, ainsi que de développer des programmes au profit des communautés locales situées aux alentours des sites Lafarge. Biodiversité Des indicateurs de performance environnementale et des normes pour la réhabilitation des carrières ont été établis dès le début du partenariat. En 2001, la première politique de réhabilitation des carrières a été mise en œuvre au sein du Groupe, et un indice de biodiversité a été conçu pour évaluer l'efficacité des techniques de réhabilitation des carrières et la conservation de la biodiversité sur les sites. En 2002, Lafarge a mis en œuvre avec WWF une méthodologie de réhabilitation des carrières, dont les principes sont toujours utilisés aujourd'hui. En 2010, 94% des 716 carrières actives du Groupe ont fait l objet d une analyse de biodiversité sur les critères validés par WWF. 47% des carrières qui se trouvent dans des zones sensibles de biodiversité (ex : aires protégées et / ou sites contenant des espèces protégées) disposent de plans de réhabilitation. Construction durable Pour relever le défi du changement climatique, les émissions des bâtiments doivent être réduites tout au long de leur cycle de vie. Au moins 80% de la consommation énergétique d'un bâtiment intervient pendant son utilisation. Par conséquent, les priorités de Lafarge en matière de construction durable sont de diminuer l'empreinte carbone de ses produits, de contribuer à l'efficacité énergétique des bâtiments et d'optimiser les coûts de construction. De nouveaux produits et systèmes continuent d'être mis au point par Lafarge afin de promouvoir des moyens simples mais efficaces permettant de réduire l'empreinte carbone des produits et améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments. Initiatives locales Sous l'égide du partenariat mondial, un certain nombre de projets locaux ont également été développés. Jusqu'à présent, onze initiatives locales ont vu le jour : Autriche : réhabilitation de la carrière de Mannersdorf et création de l'indice de biodiversité afin d évaluer les techniques de réhabilitation de carrières. Kenya : préservation des forêts de Shimba Hills et développement de biocarburants. Canada : conservation de la faune et de la flore par la mise en place d un programme de cartographie visant à assurer la protection des carnivores de la région. Espagne : réhabilitation de la carrière de Yepes-Ciruelos. Roumanie : biodiversité et réhabilitation de la carrière de Matasaru, située sur une zone Natura Etats-Unis : analyse et évaluation des écosystèmes dans la carrière de granulats de Presque Isle. Irlande du Nord : réhabilitation de carrière et développement d'une zone d'habitat durable et écotouristique. France : réhabilitation respectueuse de l'environnement du siège social de WWF France ; travail sur l'indice de biodiversité existant ; groupe de travail sur la construction durable. Philippines : construction durable et évaluation du cycle de vie des ciments avec ajouts. Canada : mise en œuvre durable et économique de combustibles renouvelables issus de la biomasse. Chine : construction d un hôtel à efficacité énergétique ; promotion des bâtiments à empreinte carbone réduite auprès des communautés et gouvernements locaux ; et recyclage des déchets comme combustibles alternatifs. 29

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