ÉVALUATION DU POTENTIEL EN ENERGIE BIOMASSE DE LA REGION CENTRE PHASE 2 : ÉVALUATION DES BESOINS EN BIOMASSE ENERGIE

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1 ÉVALUATION DU POTENTIEL EN ENERGIE BIOMASSE DE LA REGION CENTRE PHASE 2 : ÉVALUATION DES BESOINS EN BIOMASSE ENERGIE JUIN 2011

2 MAITRE D OUVRAGE DREAL Centre Service Évaluation, Énergie et Valorisation de la Connaissance Département Énergie Air Climat 5, avenue Buffon BP ORLEANS Cedex 02 Tél. : PRESTATAIRE AXENNE 73, cours Albert Thomas LYON Cedex 03 Tél. : Version Date de modification Nature de la modification Auteurs Vérificateurs 1 03/2011 Création C.BOUGARD C.SOULEZ 2 07/2011 Transmission après prise en compte des remarques du COPIL C.BOUGARD C.SOULEZ AXENNE JUIN 2011 P.2

3 SOMMAIRE TABLE DES ILLUSTRATIONS 5 CONSOMMATION ACTUELLE DE BIOMASSE ENERGIE 6 1. BILAN DES INSTALLATIONS EXISTANTES BIOMASSE COMBUSTION VALORISATION DE BIOGAZ AGROCARBURANTS USINES D INCINERATION DES ORDURES MENAGERES SYNTHESE BILAN DE LA CONSOMMATION REGIONALE CONSOMMATION ENERGETIQUE PAR SECTEUR CONSOMMATION ENERGETIQUE PAR FILIERE 18 ÉVOLUTION DE L UTILISATION DE LA BIOMASSE ENERGIE LA BIOMASSE COMBUSTIBLE SOLIDE ÉVOLUTION DES BESOINS PREVISIBLES POTENTIEL D UTILISATION DE LA BIOMASSE COMBUSTIBLE DANS L HABITAT INDIVIDUEL POTENTIEL SUPPLEMENTAIRE DES SECTEURS DE CONSOMMATION SYNTHESE DE L EVOLUTION DE L UTILISATION DE LA BIOMASSE COMBUSTIBLE LA BIOMASSE METHANISABLE ÉVOLUTION DES BESOINS PREVISIBLES POTENTIEL SUPPLEMENTAIRE DE METHANISATION SYNTHESE AUTRES FACTEURS D EVOLUTION DE LA DEMANDE EN ENERGIE 42 STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE LA DEMANDE EN BIOMASSE ENERGIE POLITIQUES PUBLIQUES EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DE L UTILISATION DE LA BIOMASSE BIOMASSE COMBUSTIBLE METHANISATION ZOOM SUR LE FONDS CHALEUR PISTES D ACTIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA VALORISATION THERMIQUE DE LA BIOMASSE 60 CONCLUSION 62 AXENNE JUIN 2011 P.3

4 ANNEXES 63 A.1 LISTE DES CONTACTS 63 A.2 LEXIQUE DES PRINCIPAUX TERMES UTILISES 64 A.3 INDUSTRIES DU CENTRE SOUMISES AU PLAN NATIONAL D ALLOCATION DES QUOTAS 65 A.4 INJECTION 66 A.5 BIBLIOGRAPHIE 68 AXENNE JUIN 2011 P.4

5 TABLE DES ILLUSTRATIONS Carte 1 : Production des chaufferies bois collectives et industrielles... 6 Carte 2: Production d'énergie par valorisation du biogaz Carte 3 : Usines d incinération des Ordures Ménagères avec valorisation énergétique Carte 4 : Production d énergie à partir de biomasse sur la région Centre Carte 5 : Chaufferies bois collectives en PACA en décembre 2010 (Mission Régionale Bois Énergie) Carte 6 : Installations de méthanisation en Bretagne et Pays de la Loire (AILE) Figure 1 : Solutions potentielles face à l inadéquation du débit (GrDF) Tableau 1 : Répartition des chaudières collectives et industrielles par type de maître d'ouvrage (ADEME, Arbocentre)... 7 Tableau 2 : Bilan de la production d énergie Tableau 3 : Projets de valorisation de la biomasse combustible Tableau 4 : Potentiel des chaudières automatiques individuelles Tableau 5 : Potentiel des poêles et inserts Tableau 5 : Consommations unitaires de logements existants en région Centre (Outil GALLILEO) Tableau 6 : Consommations unitaires des logements neufs par classe de performance énergétique (Outil GALLILEO) Tableau 7 : Équipements tertiaires pris en compte par GALLILEO Tableau 8. Secteurs d activité concernés par l outil GALLILEO (Gallileo Business Consulting) Tableau 9 : Exemples d installations au bois énergie (Programme Bois Energie en Pays de la Loire, ADEME et Conseil Régional des Pays de la Loire, AILE, 2006) Tableau 10 : Caractéristiques des projets de méthanisation (DRAAF) Tableau 11 : Objectifs de la filière biogaz Tableau 12 : Positionnement de la région vis à vis des objectifs nationaux Tableau 13 : Perspectives 2020 par rapport aux objectifs (issues de l étude Ernst & Young, 2010) Tableau 14 : Bilan des appels à projets BCIA(T) (Dossier de presse «Fonds Chaleur et biomasse, bilan et perspectives», ADEME, mars 2011, Rapports d activité 2009 et 2010 de l ADEME Centre) Tableau 15 : Bilan des projets Fonds chaleur hors appels à projets BCIAT (ADEME Centre) AXENNE JUIN 2011 P.5

6 CONSOMMATION ACTUELLE DE BIOMASSE ENERGIE 1. BILAN DES INSTALLATIONS EXISTANTES 1.1. BIOMASSE COMBUSTION Installations collectives Les chaufferies bois collectives, de l habitat non individuel et d entreprises (bois ou hors bois) sont données par l ADEME et ARBOCENTRE. On recense 104 chaufferies bois à fin 2010, pour une production de MWh. La production est répartie de la manière suivante sur la région Centre : Carte 1 : Production des chaufferies bois collectives et industrielles Les productions importantes sur le Loiret et le Cher sont dues à la présence de quelques chaufferies de forte puissance plutôt qu à un nombre important de chaufferies. AXENNE JUIN 2011 P.6

7 Parmi ces chaufferies, on recense deux installations fonctionnant avec de la paille combustible (chaufferie de Terres de Loire Habitat à Droué, et de l établissement Gilbert à Saint-Léger-des-Aubées). D autres chaudières fonctionnaient initialement au miscanthus mais ont changé de combustible par la suite, pour utiliser du bois. Notons également que certaines chaufferies alimentent des réseaux de chaleur urbains : - Réseau «Chancellerie Gibjoncs - Zup de Bourges», Bourges (chaufferie bois de kw), - Réseau «Quartier Bégon et Chevalier», Blois (5 100 kw), - Réseau «Zup de Socham», Montargis (4 000 kw), - Réseau «Centre Bourg», Neuvy-Saint-Sépulcre (500 kw), - Réseau «Centre Bourg», Sancoins (720 kw), - Réseau «ZAC des Paradis», Vineuil (2 000 kw), - Réseau «Centre Bourg», Montdoubleau (1 200 kw). REPARTITION DES INSTALLATIONS PAR MAITRE D OUVRAGE Le tableau suivant présente la répartition des chaudières bois par type de maître d ouvrage : Type Nombre Puissance (kw) Production (MWh/an) Entreprises bois Collectivité Entreprises hors bois Bailleur social Public - autre Association Privé* Etat TOTAL * Hors bois Tableau 1 : Répartition des chaudières collectives et industrielles par type de maître d'ouvrage 1 (ADEME, Arbocentre) La plupart des installations sont réalisées par des collectivités et des entreprises du bois. La majeure partie de la production est issue des chaudières des entreprises du bois (60%). Les chaufferies bois en habitat collectif social restent encore marginales. ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION ET DU NOMBRE D INSTALLATIONS Le graphique suivant met en évidence l évolution de la production d énergie cumulée et du nombre d installations cumulées par année des chaufferies bois collectives et industrielles sur la région Centre. 1 Privé : installations collectives et tertiaires de maîtres d ouvrage privés AXENNE JUIN 2011 P.7

8 MWh Evolution des chaufferies bois collectives et industrielles Source: ADEME, ARBOCENTRE Nb. installations Graphique 1 : Évolution de la production et du nombre de chaufferies bois collectives et industrielles (Ademe, Arbocentre) L augmentation de la production s est faite par paliers de 2000 à Elle a été multipliée par 9 entre 1999 et L évolution du nombre d installations est plus progressive et a été multipliée par 10 sur la même période Installations individuelles Il est très difficile d estimer la quantité d énergie produite par les appareils indépendants au bois des particuliers, aucun suivi des installations n étant effectué. Le Service de l Observation et des Statistiques (SOeS) du Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable, des transports et du logement estime à 318 ktep (soit 3,7 millions de MWh) la consommation de bois de chauffage des ménages du Centre en Cette donnée est établie par le CEREN à partir des résultats de l enquête logements de l INSEE. L incertitude associée est de 10%. Le CEREN estime qu en 2006, 35,5% ménages de la région Centre utilisaient le bois énergie, en appoint ou en base, soit maisons individuelles. Parmi celles-ci, utilisaient le bois énergie comme chauffage de base. Zoom sur le département de l Indre Le Conseil Général de l Indre a initié en 2006 un programme sur cinq ans visant à subventionner 100 chaudières bois pour les particuliers. 85 chaudières ont été financées, 60 fonctionnant avec des granulés et 25 avec des plaquettes forestières. La puissance totale subventionnée est de kw. Le graphique suivant met en évidence l évolution du nombre d installations subventionnées (cumulé) ainsi que de la puissance cumulée. AXENNE JUIN 2011 P.8

9 Indre - Evolution du nombre de chaudières individuelles subventionnées et de la puissance [kw] Installations cumulées Installations cumulées Puissance cumulée Puissance cumulée ADIL 36 Zoom sur le département du Loir-et-Cher Le Conseil Général du Loir-et-Cher a mis en place fin 2009 des subventions à destination des particuliers et des maitres d ouvrage souhaitant s équiper d une chaudière bois. Peu de demandes ont été déposées, et seules 10 chaudières individuelles et 4 chaudières collectives ont été subventionnées en un an et demi VALORISATION DE BIOGAZ La production d énergie par valorisation du biogaz peut se faire sur différents types de sites : Les Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND), Les stations d épuration urbaines ou industrielles, Les installations de méthanisation des ordures ménagères, Les installations dédiées à la méthanisation, de type agricole. Fin 2010, la région Centre comptait neuf installations de valorisation de biogaz : trois installations de type agricole, deux STEP et quatre ISDND 2. La production était de MWh/an ( MWh/an thermiques et MWh/an électriques), répartie de la manière suivante : 2 Actuellement, le biogaz produit en faible quantité sur le centre de stockage de Bucy (Loiret) est valorisé sous forme de chaleur en interne. L installation d une micro-turbine en fin 2011 permettra la mise en place d une valorisation électrique. AXENNE JUIN 2011 P.9

10 Carte 2: Production d'énergie par valorisation du biogaz La majorité des installations et de la production est concentrée sur l Indre-et-Loire. Le Cher et l Indre ne comptaient aucune installation en Les installations de Dampierre-sous- Brou, Renay et Saint-Germain-des-Prés sont de type «méthanisation agricole». L installation de Saint-Germain des Prés (GAEC Beets) a été mise en service en 2009, les deux autres installations agricoles en AGROCARBURANTS Bioéthanol Il existe deux sites de production de bioéthanol agréés par le gouvernement en région Centre : les sucreries de Toury (Vermandoise, 28) et Artenay (Tereos, 45). Elles produisent toutes deux du bioéthanol à partir de betteraves. Cependant, si la production de Toury est à peu près constante d une année à l autre, la production de bioéthanol sur le site d Artenay est ponctuelle et correspond à la nécessité de l entreprise Tereos de compléter un contrat commercial. Ainsi, il n y a pas eu de production de bioéthanol en En conséquence, nous prenons en compte uniquement la production réalisée sur le site de Toury, soit MWh. AXENNE JUIN 2011 P.10

11 Huile végétale pure La Région Centre a lancé en 2007 le programme «Huiles Végétales Pures», en coopération avec les Chambres d Agriculture de l Indre et du Cher, l association Alter énergies, la FDGEDA du Cher, la FDCUMA de l Indre, l INRA de Nouzilly, le CETIOM et ITAVI. Ce programme a pour but d étudier les conditions économiques et techniques de développement de la production d HVP (Huile Végétale Pure) pour une utilisation en agrocarburant. Des fiches références concernant les cultures, le pressage de l huile, la carburation et la valorisation des co-produits (tourteaux de colza) seront produites. Les agriculteurs de la région se sont intéressés à ce produit dans les années 2007, lorsque le cours du pétrole était élevé et rendait cette solution économiquement intéressante. Depuis, la production d HVP a diminué sur la région, mais pourrait repartir à la hausse dans l hypothèse d une hausse du pétrole. La Région et les Chambres d Agriculture seraient alors à même de fournir plus d informations aux agriculteurs par le biais des fiches références du programme HVP. Actuellement, les acteurs du programme HVP estiment à environ ha les cultures de colza et tournesol initialement dédiées au pressage d huile. Cependant, si au départ le pressage était mis en place en vue d'une production d'hvp carburant, aujourd'hui, compte tenu de la conjoncture (prix relatif des matières premières), une partie de la production a été réorientée vers l'alimentation humaine ou animale. En conséquence, on fait l hypothèse que seule la moitié de la surface cultivée est utilisée en HVP carburant, ce qui correspond à une production de MWh. Remarque : Du colza non alimentaire cultivé sur la région Centre est valorisé en biodiesel, mais les usines de production ne sont pas situées sur la région. La production n étant pas localisée sur la région, elle n est pas prise en compte dans le bilan USINES D INCINERATION DES ORDURES MENAGERES En 2010, la région Centre comptait huit usines d incinération des ordures ménagères avec valorisation énergétique (sur 10 usines au total). Selon la législation européenne, l incinération des déchets est reconnue comme source renouvelable à 50%, étant donné que seule la moitié des déchets ménagers est issue de ressources renouvelables. Ainsi, la production renouvelable issue de l incinération des déchets se monte à MWh/an ( MWh/an thermiques et MWh/an électriques), répartie de la manière suivante : AXENNE JUIN 2011 P.11

12 Carte 3 : Usines d incinération des Ordures Ménagères avec valorisation énergétique La majeure partie de la production est concentrée sur les départements de l Eure-et-Loir, du Loiret et du Loir-et-Cher. L Indre et le Cher ne présentent aucune usine d incinération des ordures ménagères avec valorisation énergétique. AXENNE JUIN 2011 P.12

13 PRODUCTION DE CHALEUR DREAL CENTRE 1.5. SYNTHESE Le tableau ci-dessous présente le bilan des installations de valorisation énergétique de la biomasse à fin Bilan des énergies renouvelables 2010 CENTRE Bois énergie (chaudières coll et ind.) nb installations 104 puissance installée (kw) kw tonne de bois valorisés par an t production annuelle (MWh/an) MWh/an équivalent tep/an rejet de CO 2 évité (tco 2 /an) Bois énergie (chaudières ind., poêles et cheminées) Estimation tonne de bois valorisés par an production annuelle (MWh/an) MWh/an équivalent tep/an rejet de CO 2 évité (tco 2 /an) Biogaz nb de sites 6 production de chaleur (MWh/an) MWh/an équivalent tep/an rejet de CO 2 évité (tco 2 /an) Incinération nb de site 4 production de chaleur (MWh/an) MWh/an équivalent tep/an rejet de CO 2 évité (tco 2 /an) TOTAL PRODUCTION THERMIQUE (MWh/an) production annuelle thermique (MWh/an) MWh/an équivalent tep/an rejet de CO2 évité (tco2/an) AXENNE JUIN 2011 P.13

14 Tableau 2 : Bilan de la production d énergie METTRE A JOUR LES 2 TABLEAU (nb biogaz La production annuelle totale se monte à GWh/an, dont 93% d énergie thermique. Les émissions de CO 2 évitées sont de près de 1,5 millions de tonnes. REPARTITION DES INSTALLATIONS Le graphique suivant donne la répartition des installations produisant de l énergie à partir de la biomasse. Les installations de bois de chauffage des particuliers ne sont pas prises en compte pour des raisons de lisibilité, ni les exploitations utilisant de l huile végétale pure comme carburant (nombre non connu). Les installations d agrocarburants prennent en compte le site d Artenay même si sa production de bioéthanol était nulle en AXENNE JUIN 2011 P.14

15 Graphique 2 : Répartition des installations de production d énergie valorisant la biomasse Les chaudières bois collectives et industrielles représentent la majeure partie des installations de la région. On recense 16 installations valorisant le biogaz et les ordures ménagères. REPARTITION DE LA PRODUCTION Le graphique ci-dessous présente la répartition de la production d énergie à partir de biomasse. Graphique 3 : Répartition de la production d énergie renouvelable par source AXENNE JUIN 2011 P.15

16 Le bois énergie est prépondérant dans le bilan, avec plus de 90% de la production, dont plus des trois quarts résultant du chauffage des particuliers. Les autres modes de valorisation participent chacun pour moins de 5% de la production. La répartition de la production par département est donnée ci-dessous, en production totale puis en production par habitant. Par habitant Graphique 4 : Répartition de la production d énergie renouvelable par département (hors bois de chauffage des particuliers) Près de la moitié de la production énergétique est effectuée sur le département du Loiret. L Eure-et-Loir arrive en seconde position, suivi du Cher. Les autres départements de la région participent chacun pour moins de 10% du bilan. En termes de production par habitant, la répartition par département est plus homogène, même si le Loiret arrive toujours en première position, suivi du Cher. L Indre-et-Loire présente la production par habitant la plus faible, principalement due à l absence de chaufferies bois de forte puissance et à un nombre d habitant important. La carte ci-dessous présente la production d énergie par département (hors bois de chauffage des particuliers). AXENNE JUIN 2011 P.16

17 Carte 4 : Production d énergie à partir de biomasse sur la région Centre La forte production du Loiret est majoritairement due à la présence de chaufferies bois de puissances élevées. L impact des chaufferies bois est également prépondérant sur le Cher et l Indre. En revanche, pour le Loir-et-Cher, la production est mieux répartie entre la filière bois et l incinération des ordures ménagères. La production de l Eure-et-Loir est majoritairement due à la présence de la sucrerie de Toury produisant du bioéthanol en grande quantité. La production de l Indre-et-Loire résulte essentiellement de la valorisation de biogaz. 2. BILAN DE LA CONSOMMATION REGIONALE Le Service de l Observation et des Statistiques (SOeS) du Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable, des transports et du logement élabore le bilan national et régional de l énergie. Les données présentées ici sont issues du dernier bilan établit par SOeS en 2010 et portant sur l année CONSOMMATION ENERGETIQUE PAR SECTEUR En 2008, la région Centre a consommé ktep, soit GWh, d énergie finale. Cela représente 4% de la consommation de la France métropolitaine à la même date (pour information, la population de la région représente 4,1% de la population de la France métropolitaine en 2008). Le graphique suivant présente la consommation d énergie de la région Centre par secteur d activité. AXENNE JUIN 2011 P.17

18 Le secteur résidentiel tertiaire est le principal consommateur, avec près de la moitié de la consommation énergétique, suivi du transport. Le classement des secteurs est identique au classement national, mais l industrie présente un impact moindre (17% contre 25% au niveau national). Graphique 5 : Répartition de la consommation d énergie par secteur 2.2. CONSOMMATION ENERGETIQUE PAR FILIERE Le graphique ci-dessous présente la répartition de la consommation énergétique par filière. Les produits pétroliers comprennent le fioul (lourd et domestique), le propane, le butane, le coke de pétrole et autres. Les agrocarburants sont calculés par SOes à partir des consommations de carburants et des taux d incorporation réglementaires annuels. Graphique 6 : Répartition de la consommation d énergie par filière La région Centre consomme majoritairement des produits pétroliers, suivis de l électricité et du gaz. Le bois énergie participe pour 5% du bilan. Les autres énergies renouvelables représentent une consommation de 93 GWh (non exhaustif). La production d énergie à partir de biomasse s élève à GWh/an sur la région Centre en 2010, soit 6,7% de la consommation régionale. AXENNE JUIN 2011 P.18

19 ÉVOLUTION DE L UTILISATION DE LA BIOMASSE ENERGIE 3. LA BIOMASSE COMBUSTIBLE SOLIDE 3.1. ÉVOLUTION DES BESOINS PREVISIBLES L ADEME, ARBOCENTRE et ADEFIBOIS assurent le suivi de projets de chaufferies bois collectives et industrielles sur la région Centre. Les projets connus à ce jour sont précisés ci-après Projets Biomasse Chaleur Industrie Agriculture (Tertiaire) Suite aux réflexions conduites dans le cadre du Grenelle de l environnement, le MEDDTL a présenté en 2008 un plan de mesures pour le développement des énergies renouvelables. Ce plan prévoit notamment la mise en place d un fonds «chaleur renouvelable» pour développer le bois, le solaire, les pompes à chaleur, la géothermie, le biogaz, etc. dans l habitat collectif, le tertiaire et l industrie. Dans ce cadre, l ADEME a lancé des appels à projets en 2009, 2010 et 2011 pour la réalisation d installations de production de chaleur à partir de biomasse supérieures à tep. L appel à projet 2009 concernait uniquement les entreprises agricoles et industrielles. En 2010 et 2011, le tertiaire était également éligible. Trois projets ont été retenus sur la région Centre (à Saint-Doulchard, Rians et Issoudun) dans le cadre du BCIA 2009, quatre projets (à Truyes, Bazoche-les-Gallerandes, Coullons et Gien) dans le cadre du BCIAT 2010, et deux projets (à Tours et Buzançais) dans le cadre du BCIAT L installation de Saint-Doulchard a été inaugurée en Au total, tonnes de biomasse devraient être valorisées (hors installation d Issoudun, non connue), dont tonnes de plaquettes forestières, tonnes de produits bois en fin de vie, tonnes de connexes des industries du bois, tonnes d écorces et tonnes de pépins de raisins Projets CRE Le «Plan d'action national en faveur des énergies renouvelables sur la période » fixe un objectif de MW électriques installés en 2020 et alimentés par la biomasse. Le soutien à cette filière comporte plusieurs mesures, dont les appels d offre pour la production d'électricité à partir de biomasse. AXENNE JUIN 2011 P.19

20 Dans le cadre du troisième appel d offre lancé par la Commission de Régulation de l Énergie, dit CRE 3, deux projets ont été retenus sur la région Centre en janvier 2010 : Dalkia Biomasse Orléans D une puissance électrique de 7,5 MW, la chaufferie biomasse alimentera le réseau de chaleur d Orléans La Source de la SOCOS 3 géré par Dalkia. Elle fournira ainsi la chaleur de équivalents logements, comprenant des logements sociaux, l université, des bâtiments communaux ainsi que le futur hôpital. La chaufferie sera alimentée à 70% par du bois issu de la forêt, soit tonnes, le reste provenant du recyclage. Dalkia Biomasse Tours Cette future chaufferie aura également une puissance électrique de 7,5 MW et alimentera le réseau de chaleur de Saint-Pierre-des-Corps (Tours) équivalents logements sont concernés. La chaufferie sera alimentée par tonnes de bois issu de la forêt. Le quatrième appel d offre a été clôturé le 28 février 2011 et concerne les installations de puissance supérieure à 12 MWe. Un dossier a été déposé en région Centre, pour une installation de 20MWe Pôles d Excellence Rurale (PER) L appel à projet "Pôles d'excellence Rurale" a pour principal objectif de soutenir des projets innovants, créateurs d'emplois directs et indirects en milieu rural. Un premier appel à projet a été lancé fin 2005, et un second en Plusieurs projets ont été déposés en région Centre dans le but de bénéficier de la labellisation PER. Les PER "Organiser et développer la filière énergétique locale à partir de biomasse" (Indre-et-Loire, Pays de la Touraine Côté Sud), "Horizon Bois" (Loir-et-Cher, Communauté de communes du Pays de Chambord), "Structuration de la filière bois" (Cher, Syndicat mixte du Pays de Vierzon) et "Forêt : filières courtes" (Loir-et-Cher, syndicat mixte du pays de Grande Sologne) ont été retenus. Ils proposent la mise en place de chaudières bois parmi leurs actions, pour une puissance thermique totale d environ kw Autres projets Enfin, d autres projets sont en cours, par exemple au titre du Fonds Chaleur ou Contrat de Projet Etat Région. Ils sont à différents stades d avancement, de la prise de contact avec l ADEME ou Arbocentre à la phase de réalisation des travaux. Notons la présence de deux installations de cogénération dans la liste de ces projets, à Orléans et Chartres (installations distinctes des projets CRE3). 3 Société de chauffage d Orléans La Source AXENNE JUIN 2011 P.20

21 Synthèse Le tableau ci-dessous met en évidence l ensemble des projets de biomasse combustible mentionnés ci-dessus, ainsi que leur stade d avancement, selon les données communiquées par l ADEME et Arbocentre. Avancement Nombre de projets Dont cogénération Pré-étude 37 0 Etude 28 2 Décision d'investir 16 0 Appel d'offres 11 2 Travaux 3 0 TOTAL 95 4 Tableau 3 : Projets de valorisation de la biomasse combustible Ainsi, ce sont 95 projets qui pourraient voir le jour dans les années à venir, pour une production thermique de MWh et une production électrique de MWh. Ces projets permettraient de multiplier par 2 la production thermique et par 2,2 la production totale. Impact sur le gisement supplémentaire mobilisable de bois Ces 95 projets correspondent à une mobilisation de tep. Le graphique ci-dessous met en évidence la part de cette mobilisation par rapport au gisement supplémentaire mobilisable identifié en partie 1 de l étude. La marge de progression des installations valorisant le bois énergie est encore très importante, dans la mesure où les projets «prévisibles» ne mobiliseraient que 7% du gisement supplémentaire. AXENNE JUIN 2011 P.21

22 3.2. POTENTIEL D UTILISATION DE LA BIOMASSE COMBUSTIBLE DANS L HABITAT INDIVIDUEL Le bois énergie dans l'habitat individuel est étudié dans le cadre du renouvellement du parc d appareils existants, de l équipement des maisons existantes ne possédant pas encore d appareils au bois énergie, et de l équipement des maisons neuves Renouvellement du parc actuel En 2010, la majeure partie de la consommation de bois énergie sur la région Centre est due aux appareils des particuliers. Or, les foyers ouverts et les appareils anciens présentent des rendements faibles (de l ordre de 10 à 40% selon l ADEME). De ce fait, leur consommation de bois est accrue par rapport à un équipement récent pour la satisfaction d un même besoin en chaleur. En conséquence, le renouvellement du parc des appareils au bois des particuliers entraine une baisse de la consommation de bois énergie (pour une production de chaleur identique). Si l on renouvelait l ensemble des appareils existants avec des appareils performants de rendement moyen de 75% (contre un rendement actuel de 40 à 50% selon l ADEME), la consommation de bois énergie passerait de tep à tep, soit un gain de 30% Equipement des maisons neuves ou non chauffées au bois énergie Parc potentiel de chaudières automatiques dans l habitat individuel Les propriétaires actuellement chauffés au fioul ou au gaz propane sont plus enclins à changer d énergie de chauffage, compte tenu de la hausse des prix de ces énergies ces cinq dernières années. Les propriétaires équipés d'un chauffage à l'électricité s'orienteront plus difficilement sur le bois énergie puisqu'une telle installation supposerait également de faire des travaux pour les émetteurs de chaleur et le réseau hydraulique. Nous ne retenons que les maisons construites avant 2000, les enjeux de rénovation du système de chauffage étant plus importants. D autre part, la mise en place d une chaudière bois nécessite une surface minimale pour réserver un emplacement pour le silo de stockage des granulés, ainsi que des besoins de chaleur justifiant l investissement. Nous n avons donc retenu que les maisons de plus de 100 m² 4. Enfin, la consommation unitaire de chauffage de ces maisons est supposée être améliorée de 24% 5 par rapport à l existant (22,5 MWh/an actuellement selon les Données Régionales de Consommation d'energie du Résidentiel, CEREN, 2006). 4 La répartition des maisons individuelles part tranche de surface est donnée par l INSEE. 5 Hypothèse d amélioration prise en compte par GALLILEO pour l ensemble du parc tertiaire et collectif accessible à la biomasse. AXENNE JUIN 2011 P.22

23 BOIS ENERGIE SUR LES MAISONS Cible envisagée Chaudière bois individuelle Maisons existantes construites avant 2000 chauffage fioul ou propane Gisement net pour les chaudières individuelles (nombre) Gisement net pour les chaudières individuelles (MWh) Tableau 4 : Parc potentiel des chaudières automatiques individuelles Ainsi, maisons pourraient être équipées de chaudières automatiques, pour une consommation de GWh/an, soit tep/an. Potentiel des poêles et inserts dans l habitat individuel Sur les maisons existantes, les appareils de type inserts ou poêles sont généralement installés en appoint. Les données sur l existant présentées ci-dessous traduisent le parc potentiel constitué par les maisons n étant pas encore chauffées au bois (en base ou en appoint), ne faisant pas partie des maisons pouvant accueillir une chaudière automatique au bois, et présentant une surface supérieure à 70 m². La consommation de chauffage est supposée être améliorée de 24% par rapport à l existant (9 MWh/an actuellement selon les Données Régionales de Consommation d'energie du Résidentiel, CEREN, 2006). Les maisons neuves, soumises à la réglementation thermique 2012, auront des consommations de chauffage réduites. En conséquence, un poêle ou insert pourra suffire à satisfaire les besoins de chauffage. Le potentiel présenté ci-après suppose que l ensemble des maisons neuves construites chaque année d ici 2020 est équipé en bois énergie 6. BOIS ENERGIE SUR LES MAISONS Cible envisagée Gisement net pour les chaudières individuelles (nombre) Gisement net pour les chaudières individuelles (MWh) Poêles, inserts Maisons existantes construites avant Poêles, inserts Constructions neuves par an Tableau 5 : Potentiel des poêles et inserts 6 D après SITADEL, la surface moyenne de ces nouvelles constructions est de 125m². AXENNE JUIN 2011 P.23

24 Ainsi, maisons existantes pourraient être équipées de poêles ou inserts, ainsi que maisons neuves chaque année. Ce parc potentiel représente une consommation totale à l horizon 2020 de GWh/an, soit tep/an Synthèse En définitive, le renouvellement du parc actuel chauffé au bois énergie et l équipement du parc potentiel des maisons existantes et à construire d ici 2020 équivaut à une consommation supplémentaire de tep/an POTENTIEL SUPPLEMENTAIRE DES SECTEURS DE CONSOMMATION Le potentiel supplémentaire de biomasse combustible représente la demande en énergie des sites consommateurs de chaleur et pouvant être alimentés par de la biomasse. Ce potentiel est évalué grâce à l outil GALLILEO mis à disposition par l ADEME. Cet outil a pour objectif d accompagner la définition d objectifs régionaux en chaleur renouvelable issue du solaire, de la géothermie et de la biomasse aux horizons 2013 et Les secteurs collectif, tertiaire, industriel et une partie du secteur agricole sont pris en compte dans l outil. Celui-ci définit un potentiel accessible, correspondant aux consommations du parc de bâtiments pouvant potentiellement être accessibles à la biomasse combustible, duquel on retranche les cibles déjà équipées en énergies renouvelables. Les chiffres présentent donc le potentiel maximal théorique mais ne tiennent pas compte du nombre d artisans en mesure de réaliser les travaux, de la dynamique engagée sur la région, des réglementations thermiques actuelles et futures, etc. Ils sont toutefois intéressants puisqu ils permettent d identifier ce que chaque secteur est en mesure d atteindre en se plaçant dans une position extrêmement favorable. Ce potentiel sera nuancé par la suite lors de l élaboration de scénarios d utilisation de la biomasse énergie Secteurs collectif et tertiaire POTENTIEL DES RESEAUX DE CHALEUR Réseaux de chaleur existants 17 réseaux de chaleur sont recensés par l outil GALLILEO sur la région Centre. Dix d entre eux ne sont pas pris en compte dans l évaluation du potentiel accessible à la biomasse car : - ils sont déjà alimentés par une chaufferie biomasse recensée dans le bilan de l existant, - ils vont prochainement être alimentés par une chaufferie biomasse et sont recensés dans les projets CRE 3. Ainsi, sept réseaux de chaleur existants pourraient être alimentés par une chaufferie biomasse. La chaleur vendue correspondante est de tep. AXENNE JUIN 2011 P.24

25 Nouveaux réseaux de chaleur D après l étude «Évaluation prospective de la contribution du secteur biomasse énergie aux émissions nationales de polluants atmosphériques» réalisée par l ADEME en 2009, 11% des logements collectifs et 7% des bâtiments tertiaires à construire d ici 2020 pourraient être reliés à un réseau de chaleur. Les surfaces à construire d ici 2020 en France par type de bâtiments tertiaires sont données par l ADEME, et ramenées à la région Centre grâce à des ratios issus de données SITADEL. Les consommations énergétiques par catégorie de bâtiments tertiaires correspondent aux exigences de la réglementation thermique Ces nouveaux bâtiments, alimentés par un réseau de chaleur à créer ou à étendre, auraient une consommation de tep. L usine d incinération d ordures ménagères d Amilly, située dans le Loiret, ne pratique pas de valorisation énergétique à l heure actuelle. Cependant, un projet de réseau de chaleur permettant d alimenter l hôpital de l agglomération de Montargis est à l étude. L ADEME n a pas connaissance d autres collectivités ayant l intention de construire de nouveaux réseaux de chaleur. Celles-ci s orienteraient plutôt vers des extensions de réseaux existants. Remarque : Étant donnée l amélioration prévue des performances énergétiques des bâtiments liée à l application de la nouvelle réglementation thermique (RT 2012), la question de la pertinence d un réseau de chaleur pour des bâtiments neufs peut être posée. En effet, lorsque la densité énergétique 7 est faible c est-à-dire que la longueur du réseau est importante comparativement aux besoins en énergie, alors les investissements sont plus importants (du fait de la longueur du réseau) et donc difficiles à rentabiliser. En fait, un réseau de chaleur desservant des bâtiments neufs respectant la RT 2012 reste pertinent lorsque la densité énergétique du réseau est élevée c est-à-dire lorsque la programmation est dense ; c est le cas des immeubles de logements ou de bureaux dont le nombre d étages est important, ou lorsqu un ou plusieurs gros bâtiments sont présents (Lycée par exemple). On retrouve ces configurations dans les centres-ville par exemple. SECTEUR RESIDENTIEL COLLECTIF Logements existants (hors ANRU) Seuls les bâtiments de plus de dix logements construits avant 2000 sont considérés par l outil GALLILEO. Les logements construits ces dix dernières années ne présentent pas d enjeux de rénovation majeurs. Les logements collectifs existants équipés d'un chauffage individuel (type chaudière gaz individuelle ou cumulus électrique) ne sont pas pris en compte, tout comme les bâtiments reliés à un réseau de chaleur. Seuls les bâtiments existants équipés d un chauffage collectif au gaz ou au fioul sont pris en considération, ceux-ci pouvant plus facilement basculer sur un chauffage collectif au bois logements répondent à ces caractéristiques sur la région Centre. Cependant, l analyse du potentiel en biomasse se faisant à l horizon 2020, il est nécessaire de prendre en considération un taux de démolition de ces logements. Ce taux a été fixé à 0,1% par an 7 Densité énergétique d un réseau de chaleur : besoins en énergie ramenés à la longueur du réseau de chaleur. AXENNE JUIN 2011 P.25

26 par l ADEME, soit 665 logements. Ainsi, logements existants pourraient techniquement être chauffés à la biomasse en Pour traduire ce chiffre en consommation d énergie, des hypothèses sont prises dans l outil GALLILEO sur les consommations de chauffage et d eau chaude sanitaire des logements. Chauffage Usage Parc actuel En 2020 Eau chaude sanitaire 0,015 tep/m² (176 kwh/m²) 0,004 tep/m² (50 kwh/m²) 0,0114 tep/m² (134 kwh/m²) 0,0039 tep/m² (48,5 kwh/m²) Tableau 6 : Consommations unitaires de logements existants en région Centre (Outil GALLILEO) La colonne «en 2020» traduit l impact énergétique des réhabilitations de logements d ici Est considérée une réduction de 24% des consommations de chauffage et de 3% des consommations d eau chaude sanitaire. La surface moyenne d un logement en région Centre est estimée à 63 m² (INSEE). Un coefficient supplémentaire est appliqué pour traduire le taux de couverture des besoins par la biomasse. En effet, l ensemble des besoins de chauffage et d eau chaude sanitaire n est pas couvert par la biomasse, qui est le plus souvent utilisée avec une énergie d appoint. Le taux de couverture est fixé à 80% par l ADEME. Ainsi, la consommation accessible à la biomasse sur les logements existants (hors ANRU) serait de tep. Logements ANRU Neuf projets ANRU sont recensés sur la région Centre. Trois d entre eux fonctionnaient déjà à la chaleur renouvelable fin Les six autres projets, soit logements neufs et logements réhabilités, seraient donc susceptibles d être alimentés par la biomasse. Les hypothèses de consommations énergétiques et de taux de couverture sont les mêmes que pour les logements existants. Ainsi, la consommation accessible à la biomasse sur les logements faisant l objet d un programme de rénovation urbaine serait de tep. Logements neufs D après une étude de l ADEME, logements collectifs sont susceptibles d être construits chaque année en France d ici ,6% de ces constructions seraient situés dans le Centre, soit logements. Or, comme indiqué au paragraphe «Potentiel des réseaux de chaleur», on fait l hypothèse que 11% de ces nouveaux logements sont raccordés à un réseau de chaleur. Ainsi, logements par an pourraient être équipés d un chauffage biomasse en pied d immeuble, soit logements d ici Pour traduire ce chiffre en consommation d énergie, des hypothèses sont prises dans l outil GALLILEO sur les consommations de chauffage et d eau chaude sanitaire des logements neufs. Ceux-ci présenteront des consommations différentes en fonction de leur année de AXENNE JUIN 2011 P.26

27 construction, pour répondre aux exigences de la réglementation thermique. Le tableau suivant présente les consommations retenues dans l outil GALLILEO. Tableau 7 : Consommations unitaires des logements neufs par classe de performance énergétique (Outil GALLILEO) Ces ratios sont appliqués au nombre de logements construits par performance énergétique (répartition annuelle définie dans l outil GALLILEO), en faisant l hypothèse d une surface moyenne de 70 m² par logement. On applique également un taux de couverture des consommations énergétiques par la biomasse, de 80%. Ainsi, la consommation accessible à la biomasse sur les logements neufs construits d ici 2020 serait de tep. Synthèse Au total, le potentiel d utilisation de la biomasse sur les logements collectifs d ici 2020 serait de tep. La répartition de ce potentiel par type de logements est donnée ci-dessous. Cibles accessibles à la biomasse sur les logements collectifs [tep] 16% 8% 76% Parc existant Projets ANRU Logements neufs Graphique 7 : Répartition du potentiel de bâtiments accessible à la biomasse combustible par type de logements SECTEUR TERTIAIRE Bâtiments tertiaires pris en compte par GALLILEO L outil GALLILEO recense le potentiel d utilisation de la biomasse sur les secteurs tertiaires suivants : - Les hôpitaux, - Les maisons de retraite, AXENNE JUIN 2011 P.27

28 - Les établissements scolaires, - Les piscines, - Les salles de sport, - Les établissements thermaux, - Les hôtels, - Les restaurants, - Les centres commerciaux, - Les bureaux, - Les aéroports, - Les bâtiments publics, - Les parcs de loisir. Les campings ne sont pas considérés comme une cible accessible à la biomasse dans la mesure où il est plus pertinent de les équiper en installations solaires thermiques, les besoins se limitant au chauffage de l eau chaude en été. Le tableau suivant présente le champ des établissements tertiaires retenus par l outil GALLILEO comme accessibles à la biomasse : Établissements tertiaires Les hôpitaux Tous Prise en compte par l outil GALLILEO Les maisons de retraite Les établissements scolaires Les piscines Établissements supérieurs à 40 places (la géothermie est privilégiée pour les autres établissements) Établissements d enseignement général sans internat > 500 élèves Établissements d enseignement général avec internat > 300 élèves Lycées, centres de formation agricole > 200 élèves Universités Grandes écoles Piscines couvertes avec un bassin > 20x10m, hors patinoire Les salles de sport Salles > 1 000m² Les établissements thermaux Les hôtels Les restaurants Aucun établissement sur la région Centre Tous Tous Les centres commerciaux Centres commerciaux > m² Les bureaux Les aéroports Les bâtiments publics Les parcs de loisir Tous Tous Tous Non évalué Tableau 8 : Équipements tertiaires pris en compte par GALLILEO AXENNE JUIN 2011 P.28

29 Méthodologie De nombreuses hypothèses sont prises pour chaque catégorie d équipement tertiaire. Elles sont présentées dans le Guide d utilisation de l outil GALLILEO et ne sont pas détaillées ici. Le graphique suivant présente la méthodologie générale s appliquant à chaque catégorie de bâtiments. Graphique 8 : Méthodologie suivie par l outil GALLILEO pour évaluer la consommation de chaleur accessible à la biomasse en 2020 (tertiaire) Les consommations peuvent varier pour une même catégorie de bâtiment tertiaire, d où le découpage en «cible». Par exemple, pour les établissements scolaires, les consommations énergétiques sont données pour : - Les établissements scolaires avec internat, - Les établissements scolaires sans internat, - Les universités, - Les grandes écoles. AXENNE JUIN 2011 P.29

30 Synthèse En définitive, la consommation de chauffage et d eau chaude sanitaire des bâtiments tertiaires accessibles à la biomasse est de tep, répartie de la manière suivante par catégorie de bâtiments : Tep Secteur tertiaire - Potentiel accessible à la biomasse [tep] Hôpitaux Maisons de retraite Etablisse ments scolaires Piscines Salles de sport Graphique 9 : Répartition du potentiel accessible à la biomasse combustible par type de bâtiments tertiaires Le potentiel le plus important et de loin se situe sur les bureaux, suivis dans une moindre mesure par les bâtiments publics (écoles maternelles et primaires, bâtiments administratifs et bâtiments socio-culturels). Hôtels Restaurat ion Centres commerci aux Bureaux Aéroport s Bâtiment s publics Série Secteur industriel Le secteur industriel est constitué des sites concernés par le Plan National d Allocation des Quotas (PNAQ), ainsi que par les industries ayant des besoins de chaleur. Ceux-ci peuvent être de deux types : Usage industriel de la chaleur : le process industriel requiert de la chaleur, pouvant être produite par la combustion de biomasse. Le chauffage des bâtiments et de l eau chaude sanitaire peut également être assuré par la biomasse. Chauffage des bâtiments industriels : le process industriel ne requiert pas de chaleur, ou celle-ci ne peut être produite à partir de biomasse. Seule la production de chaleur pour le chauffage des bâtiments ou de l eau chaude sanitaire est concernée. Le tableau suivant met en évidence les secteurs d activité industrielle concernés par les deux types de besoins de chaleur (suite à une demande de l ADEME, les sites soumis au PNAQ sont traités à part) : AXENNE JUIN 2011 P.30

31 Sites PNAQ Secteurs avec usage industriel de la chaleur Secteurs industriels : chauffage des bâtiments Sites PNAQ des secteurs industriels Bois / Papier / Carton Sucreries Laiteries Plâtre / Chaux / Ciment Alimentation animale Travail du grain / Amidon Distilleries / Brasseries Agrocarburants Chimie organique Traitement de surface Habillement, cuir Edition, imprimerie et reproduction Pharmacie, parfumerie et entretien Equipements du foyer Automobile Construction navale, aéronautique et ferroviaire Equipements mécaniques Equipements électriques et électroniques Autres industries des produits minéraux Textile Autre chimie, caoutchouc, plastiques Métallurgie Composants électriques et électroniques Autres IAA Tableau 9. Secteurs d activité concernés par l outil GALLILEO (Gallileo Business Consulting) SITES PNAQ Remarque préalable : Les sites PNAQ sont traités à part sur demande des directions régionales de l ADEME. L ADEME considère que ces sites constituent une cible prioritaire, plus à même de passer aux énergies renouvelables. Les sites PNAQ sont retranchés des secteurs d activités étudiés par la suite, pour ne pas faire de double compte. On dénombre 24 sites PNAQ sur la région Centre. L un d entre eux (Kronofrance) possède déjà une chaufferie bois comptabilisée dans le bilan de l existant, et est donc exclu du potentiel accessible. Trois autres sites sont également exclus car comptabilisés dans les projets BCIA(T). Ainsi, vingt sites sont accessibles à la biomasse combustible 8. La consommation de chaleur correspondante est évaluée par GALLILEO par le biais de ratios de consommation fonction du secteur d activité du site. Ces ratios sont issus de moyennes nationales, auxquelles on applique un taux d évolution annuelle de la valeur ajoutée et de l intensité énergétique du secteur. La consommation des sites PNAQ accessibles à la biomasse en 2020 est de tep. 8 Liste disponible en annexe AXENNE JUIN 2011 P.31

32 AUTRES SECTEURS Méthodologie Plusieurs hypothèses sont prises pour chaque activité industrielle. Elles sont présentées dans le Guide d utilisation de l outil GALLILEO et ne sont pas détaillées ici. Le graphique suivant présente la méthodologie générale s appliquant à chaque secteur d activité. Graphique 10 : Méthodologie suivie par l outil GALLILEO pour évaluer la consommation de chaleur accessible à la biomasse en 2020 (industries) Le ratio d équipements existants correspond à la part de consommation énergétique déjà produite à partir d énergies renouvelables. Il traduit les installations existantes, recensées dans le bilan et donc exclues du potentiel accessible. GALLILEO considère que l augmentation de la consommation énergétique est identique à l augmentation de la valeur ajoutée du secteur, d où la prise en compte de ce taux de croissance sur la période La variation annuelle de l intensité énergétique traduit l évolution de la consommation énergétique nécessaire à la production d 1 unité du secteur considéré. Une amélioration du process de fabrication permettra de réaliser des gains sur la consommation énergétique. Secteurs avec usage industriel de la chaleur Seuls les sites d au moins vingt salariés sont pris en considération par l outil GALLILEO. AXENNE JUIN 2011 P.32

33 La consommation des sites avec usage industriel de la chaleur accessibles à la biomasse en 2020 est de tep. Tep Potentiel accessible à la biomasse des secteurs avec usage industriel de la chaleur [tep] Bois et papier Sucrerie Laiterie Alimentat ion animale Grains et amidon Distilleries - brasseries Plâtre, Chaux, Ciment Chimie organique Traitemen t de surface Série Graphique 11 : Répartition du potentiel accessible à la biomasse combustible par secteur avec usage industriel de la chaleur Le potentiel sur les sucreries et les industries du plâtre, chaux et ciment est nul car toutes les industries de la région sont soumises au PNAQ, et sont donc déjà prises en compte. Les industries du bois et du papier représentent le potentiel le plus important, suivies des industries de la chimie organique. Le potentiel de ces dernières est dû à une consommation énergétique par employé élevée, associée à un taux d équipements existants nul. Secteurs avec chauffage des bâtiments uniquement Seuls les sites d au moins cinquante salariés sont pris en considération par l outil GALLILEO. La consommation des sites présentant uniquement des besoins en chauffage des bâtiments accessibles à la biomasse en 2020 est de tep. AXENNE JUIN 2011 P.33

34 Tep Potentiel accessible à la biomasse des secteurs avec chauffage des bâtiments[tep] Habilleme nt, cuir Edition, imprimeri e et reproducti on Pharmacie, parfumeri e et entretien Equipeme nts du foyer Automobil e Constructi on navale, aéronauti que et ferroviaire Equipeme nts mécaniqu es Equipeme nts électrique s et électroniq ues Autres industries des produits minéraux Textile Composan Autre ts chimie, Métallurgi électrique cahoutcho Autres IAA e s et uc, électroniq plastiques ues Série Graphique 12 : Répartition du potentiel accessible à la biomasse combustible par secteur avec chauffage des bâtiments Le potentiel le plus important se situe sur les industries de la chimie (non organique), du caoutchouc et des plastiques, ainsi que les industries de la métallurgie Secteur agricole Le secteur agricole représente 4% de la consommation d énergie de la région Centre, avec tep. Le bois énergie issu de l exploitation peut être utilisé pour répondre aux besoins de chauffage de différents types de bâtiments : - les serres maraîchères, - les serres horticoles, - les bâtiments d élevage porcin, - les bâtiments d élevage avicole. Les salles de traite ne présentent pas de besoins suffisants pour justifier l installation d une chaudière bois dédiée ; les équipements solaires thermiques sont plus adaptés. Le potentiel du secteur agricole n est pas évalué par l outil GALLILEO par manque de données. Quelques éléments de dimensionnement sont néanmoins donnés ci-dessous, à titre d information. LES SERRES D après l «Etude sur l utilisation rationnelle de l énergie dans les serres» réalisée par le CIFTL en 2005, les serres maraîchères situées dans le bassin du Val de Loire consomment en moyenne 330 kwh/m² de chauffage, pour une puissance installée de 2,5 MW/ha. A l échelle nationale, le gaz naturel est le combustible principal le plus utilisé (pour 77% des surfaces chauffées), suivi du fioul lourd (14%). Un combustible secondaire est présent AXENNE JUIN 2011 P.34

35 sur 45,5% des surfaces chauffées. Celui-ci est majoritairement le fioul, lourd (31%) ou domestique (27%). Selon l étude «Utilisation rationnelle de l énergie dans les serres, situation technicoéconomique en 2005 et leviers d action actuels et futurs» (CIFTL, Astredhor et INH, 2007), les serres horticoles situées dans le bassin Centre consomment en moyenne 219 kwh/m², pour une puissance installée de 480 W/m². Cette consommation est largement supérieure à la moyenne nationale (160 kwh/m²). Sur ce bassin, «les grandes entreprises ont des besoins et consommations en énergie proches de la moyenne nationale, les petites exploitations ont des besoins et des consommations plus élevés. Il a été constaté également que ces petites exploitations sont plus anciennes : les serres et les écrans thermiques installés sont plus anciens et les équipements de chauffage installés sont conséquents, toutes les entreprises ont au moins une chaudière (aucune ne produit de l air chaud seul) et la puissance moyenne de ces équipements est de 475 W/m² pour les petites exploitations». Remarque : La production de légumes et de fleurs sous serres est une activité phare de l économie agricole régionale. En effet, elle est en position de leader français sur le concombre et le poivron, elle est également source d emplois, notamment en bordure des agglomérations. Un groupe de travail a été mis en place sous l égide de la Région dans le but de recenser les serres horticoles et maraîchères du Centre, ainsi que leurs besoins en énergie. L objectif était d élaborer un programme d actions régional de maîtrise de l énergie dans les serres. LES BATIMENTS D ELEVAGE La faisabilité de la mise en œuvre de chaudières biomasses pour les bâtiments d élevages doit étudier la disponibilité en ressources combustibles présentes sur l exploitation ainsi que le système de chauffage des bâtiments. En effet, la chaudière fournissant de l eau chaude, il est nécessaire que les bâtiments existants soient équipés d un chauffage à base d eau (tubes à ailettes, aérotherme, plaque eau chaude). Le tableau ci-dessous présente des exemples d équipement de bâtiments d élevage par des chaudières bois. Tableau 10 : Exemples d installations au bois énergie (Programme Bois Energie en Pays de la Loire, ADEME et Conseil Régional des Pays de la Loire, AILE, 2006) AXENNE JUIN 2011 P.35

36 3.4. SYNTHESE DE L EVOLUTION DE L UTILISATION DE LA BIOMASSE COMBUSTIBLE Le graphique ci-dessous met en évidence l évolution potentielle de l utilisation de la biomasse combustible par rapport au gisement supplémentaire mobilisable identifié en partie 1 de l étude. L évolution «prévisible» de la demande présentée en 3.1 est scindée en trois parties : - Les projets CRE et BCIA(T) font l objet d une catégorie spécifique car les volumes de biomasse concernés et leur probabilité d occurrence sont très élevés. - Les autres projets sont inclus dans le potentiel «collectif tertiaire» et le potentiel «industrie», les bâtiments concernés faisant partie des cibles accessibles de l outil GALLILEO (les traiter à part entrainerait donc des doubles comptes). Demande supplémentaire en biomasse combustible à tep l'horizon 2020 [tep] Pailles Bois énergie Demande potentielle supplémentaire Gisement supplémentaire mobilisable Potentiel industries Potentiel collectif tertiaire Projets CRE et BCIA(T) Equipement du parc des particuliers Renouvellement du parc Graphique 13 : Demande supplémentaire en biomasse combustible à l horizon 2020 par rapport au gisement supplémentaire mobilisable Ainsi, tep, soit 88% du gisement de biomasse combustible supplémentaire mobilisable, seraient mobilisées par les nouveaux projets à l horizon Si l on ne considère que la ressource bois, en excluant les pailles, le gisement supplémentaire mobilisable se monte à tep, et ne serait donc pas suffisant pour satisfaire l ensemble de la demande. Notons cependant que les potentiels collectif, tertiaire et industriel représentent un potentiel maximal techniquement accessible, et ne verront pas tous le jour d ici AXENNE JUIN 2011 P.36

37 4. LA BIOMASSE METHANISABLE 4.1. ÉVOLUTION DES BESOINS PREVISIBLES Projets PPE Rappel sur le Plan de Performance Énergétique (PPE) Le Plan de Performance Énergétique, lancé par le Ministre de l'agriculture et de la Pêche en février 2009, vise à accroître le nombre d'exploitations agricoles à faible dépendance énergétique. Il permet aux agriculteurs de bénéficier d'aides concernant des investissements dans des équipements de productions d'énergies renouvelables ou d'économie d'énergie. La méthanisation fait partie des investissements à enjeu national. Dans le cadre de l appel à candidatures lancé par le Ministère en 2009, 14 projets ont été retenus sur la région Centre. Un seul projet a été retenu en Deux projets étaient déjà en fonctionnement fin Le tableau suivant met en évidence les caractéristiques des projets tels que retenus dans le cadre du PPE: Type de projet Nombre de Puissance Production d'électricité Production de Injection réseau projets [kwel] [MWh] chaleur [MWh] [MWh] Agricole individuel Agricole collectif TOTAL Tableau 11 : Caractéristiques des projets de méthanisation (DRAAF) Précisions issues du cahier des charges de l appel à candidatures 2010 du PPE: Sont qualifiés de «projet individuel», les projets portés par une exploitation agricole soit à titre individuel soit sous une forme sociétaire quelle que soit l origine des substrats et quel que soit le mode de valorisation de l énergie produite. Sont qualifiés de «projet collectif», les projets portés par des entités publiques : - Les établissements publics, - Les communautés de communes, - Les autres collectivités territoriales. Sont également qualifiés de «projet collectif» les projets portés par le regroupement de plusieurs structures, dès lors que sont remplies les deux conditions suivantes : - une entité juridique spécifique est créée entre ces structures. Cette entité juridique doit avoir pour activité exclusive l exploitation d un méthaniseur agricole collectif, - les substrats du projet proviennent d au moins deux structures membres de cette entité, dont une met en valeur une exploitation agricole. AXENNE JUIN 2011 P.37

38 Appel à projet BCIAT 2011 Un projet a été retenu sur la région Centre dans le cadre de l appel à projet BCIAT Situé à Artenay, il méthanisera t de vinasse de betterave. Le biogaz produit sera valorisé dans deux chaudières pour produire MWh thermiques Autre projet L association Méthanisation Brenne Elevage est porteuse d un projet de méthanisation valorisant des effluents d élevage, des déchets d industries agro-alimentaires ainsi que des marcs de raisin. Une première tranche vise à méthaniser t de déchets et à produire de l électricité et de la chaleur grâce à une cogénératrice de 600kW. Cette capacité sera doublée dans les deux ans suivant la mise en service de la première tranche Synthèse Ainsi, l évolution prévisible des installations de méthanisation sur la région Centre entraînerait une production supplémentaire de MWh, dont 33% d électricité, 63% de chaleur et 4% d injection réseau. La filière existante serait multipliée par 2,8 d ici à POTENTIEL SUPPLEMENTAIRE DE METHANISATION Objectifs nationaux La Programmation Pluriannuelle des Investissements de 2009 définit les objectifs quantitatifs à atteindre par chaque filière d énergie renouvelable à l horizon Ces objectifs sont repris et complétés par le «Plan d action national en faveur des énergies renouvelables Période ». Le tableau ci-dessous présente les objectifs pour la filière biogaz. Production Unité Électricité Chauffage et refroidissement Puissance installée [MW] Production brute d électricité [GWh] Consommation finale d énergie [ktep] Tableau 12 : Objectifs de la filière biogaz Remarque : L objectif de 555 ktep de production de chaleur ou de froid intègre les volumes de biogaz injectés sur le réseau de gaz naturel et dont la valorisation finale (chaleur, électricité ou carburant) n est pas déterminée. AXENNE JUIN 2011 P.38

39 L atteinte de ces objectifs dépend des ressources locales des territoires, des politiques publiques de soutien à la filière, des évolutions réglementaires et de la capacité de structuration de la filière. Ces objectifs sont rapportés en puissance ou production par habitant, puis par hectare de surface agricole utile, de manière à pouvoir situer la région Centre vis-à-vis des objectifs nationaux. Tableau 13 : Positionnement de la région vis à vis des objectifs nationaux La production brute d électricité en 2010 est supérieure aux objectifs nationaux ramenés à la région par un ratio de population. En revanche, le territoire présentant une surface agricole utile (SAU) importante (2 ème région française derrière Midi-Pyrénées), les objectifs suivant la SAU sont deux fois plus élevés. La puissance électrique raccordée à juin 2010, donnée par ErDF, est également proche des objectifs suivant la population. En revanche, la consommation de chaleur ne représente que 53% des objectifs Perspectives 2020 Une étude de marché de la méthanisation et de la valorisation du biogaz a été réalisée en 2010 par Ernst & Young pour le compte de l ADEME et GrDF. Après avoir dressé un état des lieux des différents secteurs (stations d épuration urbaines, industrielles, méthanisation agricole, etc.), l étude présente des perspectives tendancielles d évolution de la méthanisation d ici Le tableau suivant présente ces perspectives au regard des objectifs fixés par le «Plan d action national en faveur des énergies renouvelables». Electricité Chauffage et refroidissement Production brute d électricité [GW h] Consommation finale d énergie [ktep] Objectifs nationaux Perspective à l'horizon 2020 Atteinte des objectifs % % Tableau 14 : Perspectives 2020 par rapport aux objectifs (issues de l étude Ernst & Young, 2010) AXENNE JUIN 2011 P.39

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