Evolution contrastée selon les secteurs

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1 Evolution contrastée selon les secteurs Reprise sous conditions Paris, le 20 mars 2014 UIC - Contacts presse Hélène MEJEAN - Directeur de la Communication - UIC / hmejean@uic.fr Fanny MILCENT-BAUDOIN - ACCOM S / fannymilcent-baudoin@accoms.eu

2 Rapport détaillé 1 re partie Bilan de l activité de l industrie chimique en France en Evolution contrastée selon les secteurs 1. L économie mondiale 7 2. Évolutions des taux de change et des cours du pétrole L industrie chimique mondiale et en France La production de l industrie chimique en France La production chimique par secteur Les échanges extérieurs de l industrie chimique Les échanges extérieurs par secteur Les échanges extérieurs par zone géographique Les prix de vente industriels de l industrie chimique Les dépenses d investissement industriel de l industrie chimique Les dépenses de recherche et développement de l industrie chimique L emploi dans l industrie chimique Les perspectives 2014 de l industrie chimique en France et en Europe 39 2 e partie 2014 Reprise sous conditions 43

3 1 re partie BILAN DE L'ACTIVITÉ DE L'INDUSTRIE CHIMIQUE EN FRANCE EN 2013 ET PERSPECTIVES Evolution contrastée selon les secteurs Conférence de presse UIC 23 mars

4 L économie mondiale Après un premier ralentissement en 2012, une reprise progressive de la croissance mondiale s est installée en En moyenne, la croissance du Produit Intérieur Brut mondial a légèrement décéléré, au rythme de 2,8 % après +3 % en 2012 et +3,8 % en Le retour des économies aux niveaux d avant crise reste très disparate. Ainsi, celle des Etats-Unis a dépassé son niveau de 2007 (de plus de 5 %) alors qu en zone euro, elle est encore inférieure de 2,5 %. Après avoir touché un point bas fin 2012, la croissance mondiale s est régulièrement redressée en 2013, passant d un rythme moyen de 2,5 % l an au premier semestre à 3,1 % l an en deuxième partie. La reprise s est appuyée sur une activité plus dynamique aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Japon, et sur la sortie de récession de l Europe. Le ralentissement dans certains pays émergents a toutefois limité le rythme de croissance. Le raffermissement de l activité s est accompagné d un redressement de l industrie. En fin d année, elle avait retrouvé une croissance proche de sa tendance de longue période à 3,7 % l an. En termes de commerce mondial, les disparités et fragilités régionales de la reprise sont en partie à l origine d une hausse plus modérée des échanges mondiaux de marchandises. Ainsi, selon l Organisation Mondiale du Commerce, ils auraient augmenté d à peine 2,5 % en 2013, un taux proche de 2012 (2,3 %). Conférence de presse UIC 20 mars

5 Une croissance 2013 inégale Les politiques monétaires expansionnistes dans certains pays tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Japon ont soutenu la reprise au travers d un retour de la consommation des ménages et de l investissement. Ainsi, les Etats-Unis ont affiché une hausse de leur PIB de 1,9 % en 2013 (après +2,8 % en 2012) et ont pu résister à la réduction du déficit public grâce à la politique monétaire menée par la Banque Fédérale. Encore hésitants début 2013, la consommation et l investissement logement des ménages ont accéléré dans le courant de l année. Ils ont été encouragés par les bonnes nouvelles sur le front de l emploi, le recul de l inflation, la remontée des prix de l immobilier et de la bourse. L amélioration de la demande extérieure et la faiblesse du dollar ont bénéficié aux exportations américaines qui ont accéléré en fin d année (+9,4 % l an) et progressé de près de 3 % en moyenne annuelle. La balance extérieure a pu aussi s accroître grâce à une réduction du déficit des échanges de produits énergétiques et à la compétitivité de la production américaine vis-à-vis des autres pays développés. L exploitation des gaz et huiles de schiste a fourni une plus grande indépendance énergétique avec une baisse des coûts de l énergie et des carburants, un recul des importations de produits pétroliers et une hausse des exportations de ces mêmes produits. Dans l industrie, l investissement n a augmenté que de 2,6 % (après +7,3 % en 2012) malgré une hausse progressive de l activité et un rétablissement de la situation financière des entreprises. Au Japon, la croissance a accéléré au rythme de 1,6 % (après +1,4 % en 2012) mais elle est restée faible au regard des politiques budgétaires et monétaires mises en œuvre par le gouvernement du Premier Ministre Abe. Sur le plan de la demande intérieure, la consommation des ménages a été dynamique tout au long de l année même si elle a pu être freinée par la dégradation du pouvoir d achat et un faible marché de l emploi. La politique du gouvernement a soutenu les dépenses d investissement dans les travaux publics et la construction agissant ainsi en moteur pour le reste de l économie. En effet, la production industrielle a redémarré. Les entreprises sont restées prudentes en termes d investissement ne profitant pas beaucoup de la demande extérieure. Malgré la dépréciation du yen, les exportations n ont pas rebondi aussi fortement que les importations, entraînant un déficit commercial record. Ce déséquilibre a notamment été alimenté par une poussée des achats énergétiques qui compensaient la fermeture des centrales nucléaires. Dans les pays émergents d Asie, la croissance a ralenti au début de l année Certains ont souffert de la baisse des prix de leurs matières premières (métaux, agricoles) quand d autres subissaient un resserrement des politiques économiques pour limiter le risque inflationniste. De plus, l annonce de la réserve fédérale américaine de réduire ses achats de titres du Trésor a entraîné des turbulences financières dans les pays émergents aux déficits courants, en particulier l Inde et l Indonésie. Ils ont subi d importants retraits de capitaux provoquant une dépréciation soudaine de leur taux de change versus le dollar et une montée des taux d intérêt. Sans sombrer, les économies asiatiques se sont montrées résistantes à partir de la fin de l été, sous l impulsion de la Chine mais aussi de l Inde et de la Corée du Sud. Au total, le PIB de la zone pourrait s accroître de 6,2 % en 2013 après +6,4 % en La demande domestique a été le principal moteur de la zone avec une consommation des ménages soutenue. L investissement a été un peu moins dynamique, aux évolutions variables selon les pays. 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014 Conférence de presse UIC 23 mars

6 En Chine, la croissance est ressortie à 7,7 % un rythme identique à celui de L arrivée de nouveaux dirigeants s est traduite par une volonté de libéraliser l économie et d internationaliser le Yuan. L activité a aussi été soutenue par le redressement des exportations qui ont bénéficié de la reprise dans les pays développés. En particulier, les exportations ont progressé vers les Etats-Unis, la zone euro et le Japon. A l inverse, la demande intérieure s est modérée tout en restant sur des rythmes élevés, tant pour la consommation des ménages que pour l investissement des entreprises, grâce aux mesures de soutien. En Amérique du Sud, la croissance a été relativement faible en 2013 du fait d un ralentissement de la demande extérieure, de la baisse des prix des produits de base et du durcissement des conditions de financement. En particulier, le Brésil a souffert du ralentissement de la Chine et de la remontée des rendements des fonds américains qui ont entraîné des sorties de capitaux. Sa croissance s est redressée à 2,2 % en 2013 après +0,9 % en En zone euro, les perspectives se sont éclaircies avec la poursuite des ajustements budgétaires dans les pays périphériques, la création de l Union bancaire et la sortie de récession de la zone au deuxième trimestre. La reprise reste toutefois modérée en raison de la persistance de freins tels que la poursuite des efforts de consolidation budgétaire, la réduction de l endettement privé, le niveau élevé du chômage, la consommation timide et l arrêt de la désinflation. La reprise de la conjoncture européenne s est appuyée sur une amélioration de la demande interne dont la consommation des ménages, mais la dynamique a été faible. Il faudra attendre le deuxième semestre pour voir une hausse plus sensible grâce à la demande extérieure et une meilleure orientation des affaires. Sur une base annuelle, le PIB a encore diminué de 0,5 % après -0,6 % en Il est stable dans l Union européenne (+0,1 % après -0,3 % en 2012). Dans l industrie, la production s est lentement redressée à partir d un point bas pour finalement dépasser son niveau de fin 2012 en décembre. En moyenne annuelle, la production est toujours en retrait de -0,8 % dans la zone euro (après -2,7 % en 2012). Derrière cette évolution moyenne, on retrouve des disparités nationales avec l Allemagne et la Belgique qui ont dépassé leur niveau de 2012, de respectivement +0,2 % et +0,9 % (après -0,5 % et -2,4 % en 2012.) Après six années de crise, le marché automobile européen s est redressé au dernier trimestre 2013, l année se soldant par une baisse moyenne de 2 %. En volume, la production automobile a augmenté de 1 % dans la zone euro (après -3,8 % en 2012). Du côté des investissements, le manque de perspectives économiques de la zone explique la faible progression des dépenses. D une part, les taux d utilisation des capacités sont restés inférieurs à leur moyenne de long terme. D autre part, sous l effet de la vigueur de l euro et de la désinflation, les conditions monétaires ont continué de se durcir malgré l intervention de la Banque Centrale pour baisser ses taux. Dans le secteur de la construction, aucune amélioration significative n est encore à l œuvre les permis de construire continuant de se contracter. Ainsi, la production moyenne de la construction a diminué de près de 3 % dans la zone euro en 2013 (après -5,3 %). Conférence de presse UIC 20 mars

7 La reprise économique a été inégale selon les principaux pays, l Allemagne enregistrant une plus forte croissance et les pays de la périphérie retrouvant lentement le chemin de la reprise. L Allemagne s est en effet remise sur une pente dynamique profitant de la hausse des investissements des ménages et des entreprises. Par contre, elle a été pénalisée par la faible consommation privée et, pour la première fois, par de mauvais résultats du commerce extérieur. L atonie de l activité en zone euro et le ralentissement dans certains pays émergents ont freiné ses exportations. En Italie, la persistance de difficultés politiques internes et la mise en place de mesures de redressement ont pesé sur la reprise économique du pays, qui n a pu tirer parti de l amélioration européenne ou mondiale. Bridée aussi par la faible consommation de ses ménages, le PIB a diminué de près de 2 % en 2013 après -2,5 % en En Espagne, la sortie de récession est intervenue grâce au soutien des exportations, ellesmêmes encouragées par l amélioration de leur compétitivité. Sur le plan de la demande intérieure, l investissement des entreprises s est redressé mais la consommation privée est restée pénalisée par un taux de chômage élevé. En moyenne annuelle, l Espagne enregistrerait une baisse de son PIB (-1,3 % en 2013 après -1,6 % en 2012). Une légère croissance en France Après deux années de crise, le PIB de la France s est redressé sur la période pour ensuite stagner en 2012 avant d afficher finalement une légère croissance de 0,3 % en mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

8 La demande intérieure (hors stocks) a été le principal moteur de la croissance de 2013 grâce à une légère hausse de la consommation globale (ménages et publiques) compensant la baisse des investissements. En effet, la consommation des ménages a augmenté de 0,4 % en 2013 (après -0,4%). Les dépenses en biens (alimentaires, produits fabriqués et énergie) se sont stabilisées (+0,1 % après -0,5 % l année précédente). En particulier, la demande en automobiles est repartie en fin d année grâce aux achats anticipés avant la hausse au 1 e janvier 2014 du malus sur les véhicules polluants. A l inverse, les dépenses en énergie ont reculé grâce aux températures clémentes sur la fin de l année, leur progression annuelle ressortant à +1,4 %. Sur le marché immobilier, les permis de construire ont plafonné autour de en rythme annuel contre en 2012, les investissements des ménages en logement retrouvant le creux de En 2013, la production manufacturière s est repliée de 1 % (après -3,4 % en 2012), et ce malgré les contributions positives des secteurs de l électronique et des matériels de transport. En 2013, elle est inférieure de 16,2 % à son niveau moyen de L industrie automobile a terminé l année en baisse de plus de 6 %, le secteur bénéficiant d un rebond au quatrième trimestre (+5,7 % par rapport au précédent) en lien avec la fin du système de bonus-malus au 1 e janvier En raison de la faible sollicitation de l outil de production, les investissements dans l industrie manufacturière ont diminué de 7 % en valeur en Des conditions climatiques favorables ont permis au secteur de la construction de se redresser au deuxième semestre mais reste en recul de 1,5 % en moyenne annuelle après -3,5 %. Sur le plan des échanges extérieurs, les exportations se sont élevées à 436 milliards d euros en 2013 en contraction de 1,3 % en valeur (après +3,1 % en 2012). La baisse a été plus marquée pour les produits intermédiaires (comme les produits métallurgiques et chimiques), les machines industrielles et les véhicules automobiles. A l opposé, les ventes à l étranger des industries agroalimentaires et de la pharmacie ont résisté même si elles ont ralenti. A l importation, les achats globaux se sont également repliés (-2,3 % après +1,2 % en 2012) pour s établir à 497 milliards d euros. La contraction est due à la chute des importations de produits énergétiques (-7,1 % sur la période) et dans une moindre mesure, à la baisse des achats de produits intermédiaires (chimie et métallurgie), de l aéronautique et de la pharmacie. Au total, la balance commerciale a atteint -61,2 milliards d euros en amélioration pour la deuxième année consécutive par rapport au déficit de -67,2 milliards de 2012 et de -74,2 milliards de Par zone géographique, les exportations ont davantage souffert de la contraction de la demande des pays hors Union européenne, les ventes diminuant globalement de 2,5 %. Elles ont fléchi vers l Asie et ralenti vers les Etats-Unis notamment en raison d un euro fort. Les exportations vers l Union européenne ont aussi diminué mais dans une moindre proportion (-0,7 % après +0,1% en 2012) malgré le dynamisme des achats des nouveaux Etats membres insuffisant pour compenser la baisse des ventes vers l Allemagne. En parallèle, les achats extérieurs se sont réduits depuis l Asie, l Amérique, l Afrique et l Union européenne. Seules les importations depuis le Proche et Moyen Orient, en pétrole notamment, depuis la Belgique et les nouveaux Etats membres ont augmenté. Conférence de presse UIC 20 mars

9 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

10 Evolutions des taux de change et des cours du pétrole Appréciation de l euro En dépit des difficultés économiques de la zone euro, le taux de change de la devise européenne est resté fort vis-à-vis du dollar, à 1,36 dollar en décembre 2013 contre 1,32 en janvier (+3 % sur la période). Il a évolué dans un intervalle de 1,28 à 1,38 dollar avec une appréciation soutenue en début d année jusqu à atteindre un point haut en février (1,34 dollar). Une légère détente a suivi avant une nouvelle hausse au second semestre Lors du «shutdown» américain, l euro s est apprécié. En moyenne annuelle, il a gagné 3,3 % vis-à-vis du dollar. Cette hausse a confirmé le statut de valeur refuge pris par la devise européenne au détriment du dollar dans le contexte de la crise politique américaine. Le fort excédent commercial dégagé par la zone euro a également contribué à renforcer l euro. Par ailleurs, la politique de la Banque Centrale européenne qui a mis moins de monnaie en circulation a eu tendance à valoriser sa monnaie. Au Japon, la politique du nouveau gouvernement a entraîné une dépréciation du yen, de plus de -26 % en moyenne vis-à-vis de l euro. Conférence de presse UIC 20 mars

11 Recul des prix du pétrole tout en restant à des niveaux élevés Après avoir atteint un point haut en février 2013 (116,4 dollars le baril), les cours du pétrole (Brent de la mer du Nord) se sont repliés jusqu à l été. L offre de pétrole est restée ferme en 2013, la hausse de la production des pays non-opep (Amérique du Nord et Sud-Soudan) compensant le tassement des autres pays de l OPEP. Des risques géopolitiques ont persisté toute l année, les tensions au Moyen-Orient culminant en août avec la Syrie. Les cours du pétrole se sont alors redressés pour dépasser les 110 dollars le baril. Une fois les tensions résorbées et conjointement à une moindre demande, les cours ont reculé sur le dernier trimestre. En moyenne annuelle, le prix du baril de pétrole s est élevé à 108,7 dollars, en recul de 2,7 % par rapport à mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

12 L industrie chimique mondiale et en France En 2012, les ventes de la chimie mondiale ont progressé avec une accentuation des disparités régionales. Le chiffre d affaires global s est élevé à milliards d euros, en hausse de 12,8 % en valeur par rapport à Le secteur a relativement bien résisté sur la première partie de l année avant de ralentir du fait de l effet des plans d austérité en Europe et de l essoufflement de la croissance en Asie. Toutefois, l Asie et les Etats-Unis ont continué d enregistrer des hausses significatives des ventes, de respectivement 18,8 % et 9,4 % en Aux Etats-Unis, la pétrochimie, les polymères, les engrais et les autres filières consommatrices d énergie ont bénéficié de l avantage coût de l éthane issu de l exploitation des gaz de schiste. Dans l Union européenne, le chiffre d affaires du secteur n a progressé que de 2,8 %, avec de fortes disparités régionales du fait notamment de la sortie de la récession en ordre dispersé des pays membres. La Chine, premier producteur mondial, représentait 30,5 % des ventes en 2012 contre 4,1 % en Les Etats-Unis sont en deuxième position avec 15 % du chiffre d affaires en 2012 (contre 24,1 % en 1991) puis le Japon (5,6 % en 2012 contre 14 % en 1991). Dans ce classement, la France revient à la 6 e place des pays producteurs devant le Brésil, mais reste distancée par la Corée du Sud. Conférence de presse UIC 20 mars

13 L industrie chimique en France, 6 e producteur mondial, 2 e en Europe et acteur majeur de l économie en France Depuis 2011, la valeur ajoutée de l industrie chimique* a été relativement constante autour de 18 milliards d euros, ce qui représentait 9,3 % de la valeur ajoutée de l industrie manufacturière en En 2013, l industrie chimique reste le premier secteur industriel exportateur et contribue positivement à la balance commerciale de l industrie française grâce à son excédent de près de 6 milliards d euros. Acteur de l innovation, ses dépenses de recherche et développement se maintiennent à plus de 8 % de sa valeur ajoutée, et elle se positionne en montants investis parmi les branches industrielles les plus dynamiques. Ses effectifs de recherche se sont globalement stabilisés, le nombre de chercheurs augmentant toutefois. En emplois directs, le secteur emploie personnes, soit 5,6 % des effectifs industriels et environ en emplois indirects (données estimées 2013). En 2013, la baisse des prix de vente des produits chimiques a pesé sur le chiffre d affaires qui est estimé en recul de 0,7 % pour s établir à 82,4 milliards d euros. * Y compris chimie fine pharmaceutique 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

14 La production de l industrie chimique en France En 2013, la production de l industrie chimique a enregistré une croissance de 1,3 % en volume par rapport à 2012 après une contraction de 1,6 %. Poursuivant une lente progression aux deux premiers trimestres, la production s est repliée au troisième trimestre (-0,4 % par rapport au trimestre précédent) avant d accélérer sur les trois derniers mois de l année (+2,2 %). Entre janvier et décembre 2013, les volumes ont augmenté de 1 %. Comparativement à l industrie manufacturière, l industrie chimique est repartie plus rapidement en fin d année et elle a mieux résisté en moyenne annuelle quand l industrie manufacturière reculait de 1 %. Par ailleurs, le secteur chimique a dépassé de 1,5 % son niveau moyen de 2007, dernier point haut avant la crise, il est encore inférieur de plus de 16 % pour l industrie manufacturière. Malgré ses performances, l industrie chimique évolue depuis cinq ans dans un contexte économique difficile marqué par les difficultés de ses principaux secteurs clients tant sur les marchés domestiques qu européens. La reprise constatée au deuxième trimestre 2013 dans l industrie en Europe s est montrée fragile et les écarts avec les niveaux d avant crise dans les différents secteurs industriels sont encore élevés. Par ailleurs, les politiques d austérité menées en Europe ont continué de peser sur le pouvoir d achat des ménages et donc de freiner la consommation intérieure. Conférence de presse UIC 20 mars

15 Hors Europe, la demande globale adressée à l industrie chimique a également été plus faible en lien avec les évolutions des marchés extérieurs mais aussi du fait de la concurrence internationale basée sur un accès à l énergie plus favorable pesant sur la compétitivité des produits français. De plus, les effets négatifs des appréciations passées de l euro ont pénalisé les exportations vers les pays tiers et favorisé les importations. Confirmant le manque de visibilité des industriels du secteur, les perspectives de production à court terme ont été instables tout au long de l année 2013, ne dépassant leur niveau de longue période qu en fin d année. Le taux d utilisation des capacités de production s est conjointement redressé au dernier trimestre, après trois trimestres de stabilité. En moyenne annuelle, ce taux s élève à 76,7 %, proche de celui de 2012 (77,2 %) et toujours inférieur à sa moyenne de longue période (82 %). Le solde d opinions sur le niveau des stocks a également pu s améliorer en fin d année avec en parallèle une hausse des carnets de commandes. En 2013, les demandes des industries en France et de la construction sont restées dégradées. En conséquence, au sein même de l industrie chimique, la reprise inégale des secteurs a ralenti la demande en produits chimiques et a limité l autoconsommation (environ 20 % du marché). Ainsi, la demande intérieure a négativement contribué à la croissance de l industrie chimique en 2013, de -0,7 point. La faiblesse des activités en France s est aussi traduite par une contraction des importations, de -6 % en valeur et de -3 % en volume par rapport à Simultanément, la stabilisation des exportations en volume a permis une amélioration de la balance commerciale, qui ressort comme le premier moteur de la croissance (à hauteur de 2 points). En moyenne, la variation des stocks n a pas contribué à la croissance même si le solde d opinions des chefs d entreprises sur le niveau des stocks a constamment diminué en 2013 pour se situer à un plus bas en fin d année. 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

16 La production chimique par secteur Dans une conjoncture délicate, les évolutions des secteurs chimiques ont été inégales. L activité s est améliorée pour des secteurs moins dépendants de la demande industrielle à l opposé de ceux présents sur des marchés matures et sur la construction en France. Résistance de la chimie minérale En 2013, la production de la chimie minérale a été plus soutenue (+3,9 % après +1,6 % en 2012) grâce au rebond intervenu au premier trimestre car sur les trois trimestres suivants, les volumes se sont régulièrement rétractés. Après une phase de reconstitution des stocks dans l anticipation de perspectives meilleures pour l année, l outil a ensuite été moins sollicité face aux difficultés des marchés clients. Pour les secteurs liés à l industrie tels que les gaz industriels, les produits minéraux ou les colorants et pigments, les débouchés sont restés très modestes sur le marché intérieur. De plus, la demande extérieure intervient peu pour certaines activités, les produits dépendants davantage de la production industrielle en France. La production des engrais et produits azotés a ralenti en 2013 pénalisée par des incidents techniques dans des usines, une pression importante des importations notamment de solutions azotées à prix compétitifs, des conditions climatiques moins favorables et une modération des prix des productions agricoles. Conférence de presse UIC 20 mars

17 Nouvelle contraction des volumes en chimie organique Après une baisse en 2012, la chimie organique s est à nouveau inscrite en recul (-2,3 %). La production a été limitée par le manque de débouchés et contrainte par la gestion des stocks d autant que les prix des matières premières étaient élevés. Les volumes se sont toutefois améliorés en fin d année tant pour les produis organiques de base que pour les matières plastiques et le caoutchouc synthétique, avec une stabilisation des perspectives des débouchés. L activité a été notamment mieux orientée dans les secteurs de l électronique et de l aéronautique redressant des résultats toujours en baisse pour l automobile, l emballage et la construction. Sur les marchés extérieurs, la demande s est dégradée (-5 % en valeur en 2013) en particulier pour les produits organiques de base et le caoutchouc, les matières plastiques faisant preuve de résistance. Légère hausse de la production des spécialités chimiques En 2013, la production des spécialités chimiques a progressé de près de 1 % après une croissance similaire en Les produits phytopharmaceutiques sont restés en progression tirés par les mauvaises conditions climatiques qui sont souvent favorables au développement de maladies. Les huiles essentielles ont également connu une évolution positive grâce à la bonne tenue des marchés des cosmétiques. A l opposé, les peintures, vernis, colles, adhésifs et autres spécialités ont été pénalisées par la faible demande de leurs principaux marchés en France que sont l automobile et la construction. La rénovation énergétique est encore trop faible pour soutenir les volumes de spécialités. De plus, le marché de la rénovation a été morose, il représente 70 % des ventes de peintures. Croissance significative des savons, parfums et produits d entretien Après un repli en 2012, la production des savons, parfums et produits d entretien a rebondi de 4,3 % en 2013 (après -0,4 % en 2012). Ils ont fait preuve de résistance alors que la demande tant des ménages que des industriels (pour la partie détergence industrielle) était morose. Plus résistants aux évolutions conjoncturelles, les savons-parfums ont bénéficié des arbitrages d achat des ménages conjugués aux stratégies des entreprises de maintenir leurs volumes au détriment des marges, comme le suggère la stabilité des prix en Par ailleurs, la concurrence des importations de savons-parfums a été moindre, les achats extérieurs reculant en volume de 2,5 % et de 1 % en valeur. Enfin, la demande extérieure a été un moteur significatif pour le secteur avec une augmentation de l excédent. Baisse de la production de chimie fine pharmaceutique Pour la deuxième année consécutive, la production de la chimie fine pharmaceutique s est inscrite en recul en 2013 en lien avec la baisse de la production de médicaments (-0,7 % sur la période) et la chute des exportations (-8,4 % en valeur et -17 % en volume). 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

18 Les échanges extérieurs de l industrie chimique en France Les échanges extérieurs de produits chimiques se sont repliés en 2013 après avoir ralenti en Comptant pour plus de 65 % du chiffre d affaires, les exportations ont reculé de 2,4 % en valeur (après +2,1 % en 2012 et +10,3 % en 2011) pour retrouver leur niveau de 2011 d environ 54 milliards d euros. Les ventes se sont toutefois stabilisées en volume en raison d une baisse des prix de 2,6 % sur les marchés extérieurs en A l importation, les flux ont été pénalisés par la faiblesse de la demande domestique. Ils ont reculé de 6 % à 48 milliards d euros (après +3,1 % en 2012) et de 3 % en volume compte tenu d un recul des prix à l importation (-3 %). Le poids des importations dans le marché domestique a légèrement diminué passant de 65 % en 2012 à 63 % en 2013, ce qui signifie une moindre pression des importations sur la production nationale. La part des importations se maintient néanmoins aux plus hauts niveaux depuis 2010 (supérieure à 60 %). Le taux de couverture ainsi que la balance commerciale ont pu s améliorer grâce à la plus forte baisse des importations. L excédent des échanges a ainsi atteint 5,8 milliards d euros (après 4 milliards en 2012) retrouvant son niveau de En évolution infra-annuelle, les exportations qui avaient rebondi au premier trimestre (+8 % en valeur par rapport au trimestre précédent) se sont régulièrement contractées sur les périodes suivantes. Conjointement, les importations ont reculé jusqu à toucher un point bas au troisième trimestre. Conférence de presse UIC 20 mars

19 Les échanges extérieurs par secteur L amélioration de la balance commerciale de l industrie chimique est liée à la hausse des soldes de tous les secteurs, avec pour la majorité d entre eux un repli plus important des achats extérieurs. Les exportations plus dynamiques des spécialités chimiques et des savons, parfums et produits d entretien ont contribué à limiter la baisse globale des ventes. Le poids de la chimie organique dans les échanges est toujours plus important (environ 38 % des exportations et des importations) même s il est en léger recul par rapport à Mais en parallèle, les parts des spécialités chimiques et des savons, parfums et produits d entretien ont augmenté. A noter que l industrie chimique maintient des déficits pour certains produits de la chimie minérale et pour la chimie fine pharmaceutique. Forte contraction des échanges de la chimie minérale Globalement, le déficit des échanges de la chimie minérale s est amélioré à -3,5 milliards d euros en 2013 (après -3,8 milliards en 2012) avec des replis aussi importants pour les exportations et les importations. Significatifs dans les échanges, les produits inorganiques de base (deux tiers des exportations de la chimie minérale et la moitié de ses importations) ont enregistré une hausse de leur déficit à -1,2 milliard d euros, due au recul des ventes (-16,5 % en valeur) et à la contraction moins forte des achats (-11,5 %). 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

20 Les débouchés industriels et dans la construction ont continué d être sinistrés en 2013 avec des surcapacités de production, des marchés concurrentiels et une pression des réglementations, notamment pour les produits chlorés. Le déficit des engrais s est réduit avec une baisse des importations (-9 % en valeur à près de 2,5 milliards d euros avec un effet prix défavorable de -8 %) et une hausse des exportations (+ 8 % à 0,9 milliard d euros). Proches de leurs clients finaux, les gaz industriels sont peu significatifs dans les échanges (moins de 3 % de la chimie minérale). Hausse de l excédent des échanges de la chimie organique En 2013, la balance commerciale de la chimie organique s est élevée à 2,2 milliards d euros (après 1,2 milliard en 2012) en résultante d une diminution des ventes à l étranger (-5 % en valeur pour atteindre 20,3 milliards d euros) et d une chute des importations (-10,5 % à 18,1 milliards d euros). Dans un contexte de prix du pétrole toujours élevés et de demande moins soutenue, les variations des importations ont été plus importantes pour les différents secteurs. Les échanges de produits organiques de base et de matières plastiques ont contribué à la hausse de l excédent. En particulier, les matières plastiques ont profité d une hausse de leurs exportations (en valeur et en volume) et d une réduction des achats (plus marquée en volume qu en valeur). Pour les produits organiques de base, les exportations qui ont diminué de 8,5 % en valeur et ont progressé de l ordre de 1,5 % en volume. A l importation où l effet prix a été similaire, les achats ont reculé de 16,8 % en valeur (-10 % en volume). Ces variations s expliquent par la faiblesse de la demande domestique et par une demande extérieure plus soutenue. En revanche, le solde du secteur des caoutchoucs synthétiques a diminué (501 millions d euros après 685 millions en 2012) pénalisé par de fortes variations de prix à l importation et une concurrence accrue des marchés d Asie du Sud pour servir des débouchés très faibles en Europe et en France, notamment dans l automobile. Contribution positive de la balance commerciale des spécialités chimiques Au global, le solde des échanges des spécialités chimiques s est hissé à 2,5 milliards d euros grâce à une hausse des exportations supérieure à celle des importations. Par produit, l effet prix a différemment joué sur les évolutions. Le contexte conjoncturel des marchés clients (automobile, électronique, emballage, construction ) des spécialités chimiques (hormis les produits phytopharmaceutiques) était encore très compliqué en 2013, en baisse sur une majeure partie de l année. Cette faible demande a aussi limité les approvisionnements extérieurs. En particulier, les importations de peintures et vernis ont diminué de près de 4 % en volume. Quant aux produits phytopharmaceutiques, les échanges sont restés dynamiques permettant à l excédent commercial de se stabiliser au niveau de 1 milliard d euros. Conférence de presse UIC 20 mars

21 Hausse continue de l excédent des échanges de savons, parfums et produits d entretien En 2013, les échanges de savons, parfums et produits d entretien sont restés robustes grâce aux performances des parfums et produits cosmétiques. En effet, tirant parti de la forte demande étrangère, ces derniers ont enregistré une augmentation de leurs exportations (+1,8 %) entraînant un solde en hausse à près de 10,8 milliards d euros quand les importations se stabilisaient. Victimes des plans d austérité en Europe, les ventes de parfums et produits cosmétiques ont légèrement reculé vers l Union européenne (-0,3 %) quand elles augmentaient plus fortement vers les pays tiers (+3,7 %). La répartition des ventes entre les deux zones géographiques a été quasiment équilibrée en Pour les détergents et produits d entretien qui sont plus exposés sur des marchés matures et concurrentiels, les exportations ont reculé (-3,9 % par rapport à 2012) ainsi que les importations (-1,4 %). L effet prix à l exportation a peu joué pour les deux familles, alors qu il a été plus fort à l importation pour les parfums et produits cosmétiques (+3 % en 2013) limitant ainsi davantage les approvisionnements en volume. Stabilisation du déficit de la chimie fine pharmaceutique Les échanges de la chimie fine pharmaceutique ont reculé plus fortement à l exportation (-8,4 % en valeur) qu à l importation (-3,5 %). La balance commerciale est déficitaire nette de -4,1 milliards d euros. La France a eu à faire face à une double pression. D une part, sur ses marchés clients, les politiques de restriction des dépenses de santé menées dans de nombreux pays européens ont eu un impact négatif sur les développements des laboratoires pharmaceutiques. D autre part, pour les marchés fournisseurs, la concurrence des producteurs reste concentrée sur quelques pays que sont l Irlande (30 % des importations totales), les Etats-Unis (16 %), l Autriche (10 %), Singapour (8 %) et la Chine (7 %). 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

22 Les échanges extérieurs par zone géographique L Union européenne (UE) reste la première zone d échanges de l industrie chimique en France englobant ses six premiers clients et ses trois premiers fournisseurs. En 2013, la baisse des exportations vers l Union européenne a été proche de celle vers les pays tiers, de respectivement 2 % et 3 % en valeur. En revanche, le repli à l importation a été plus marqué depuis les pays tiers, -13 % contre -2,7 % depuis l UE. Le poids de l Union européenne dans les échanges de l industrie chimique a augmenté à 67 % (après 63 % en 2012). En particulier, l UE 15 a compté pour plus de 58 % des exportations et 68 % des importations totales. Hors zone UE, l Asie (hors Japon) est la deuxième zone partenaire avec 8 % des échanges totaux de l industrie chimique dont 9,3 % des exportations. Amélioration du déficit des échanges avec l UE15 et la zone euro Les échanges de l industrie chimique avec l UE15 et la zone euro ont reculé en 2013 mais les plus fortes baisses des importations ont autorisé des réductions des déficits. Sur fond de reprise dispersée dans l Union européenne, la demande est restée très faible, les exportations vers l UE reculant de plus de 2 % en valeur par rapport à 2012, pour atteindre 31,3 milliards d euros. La demande des pays de l UE13 s est stabilisée (+0,2 % par rapport à 2012) portant les exportations vers l UE28 à 34,2 milliards d euros. Conférence de presse UIC 20 mars

23 Premier partenaire de l industrie chimique en France, l Allemagne a compté pour 16 % des exportations totales du secteur en 2013 et pour plus de 20 % des achats totaux. La forte baisse des approvisionnements extérieurs (-6 % en valeur) et la contraction plus modérée des exportations (-1 %) expliquent la réduction du déficit à -1,3 milliard d euros (après -1,8 milliard d euros en 2012). La diminution des ventes vers l Allemagne s est concentrée sur les produits organiques de base (près de 16 % des exportations totales vers l Allemagne et -6 % par rapport à 2012) et sur les matières plastiques (23 % des flux sortants et en recul de 1,3 %). Malgré une faible consommation des ménages allemands, les ventes de parfums et produits cosmétiques (20 % des exportations) sont en hausse apportant une contribution positive à la balance. La demande intérieure encore plus atone en France s est traduite par une réduction des achats dans tous les secteurs et plus particulièrement en produits organiques de base (-7 %). Pour la deuxième année consécutive, les ventes de produits chimiques vers Italie ont reculé de l ordre de 2 % en valeur (après -1,2 % en 2012) en raison des difficultés économiques. Les exportations vers le deuxième client de la France ont diminué pour les produits organiques de base et les savons, parfums et produits d entretien, ces deux postes comptant pour plus de 39 % des exportations totales vers l Italie. A l inverse, elles se sont accrues pour les matières plastiques (27 % des exportations totales). A l importation, la France a accru ses achats de produits italiens qui ont gagné des parts de marché dans certains secteurs comme les parfums et cosmétiques. En effet, les achats de ce secteur ont bondi de plus de 13 % en Dans un climat atone en France, les achats de produits organiques de base ont aussi augmenté de près de 20 %. Ces évolutions sectorielles ont pesé sur les balances commerciales et au total, le solde positif des échanges avec l Italie a diminué à 1,9 milliard d euros contre 2,1 milliards en Après des échanges dynamiques en 2012, le Royaume-Uni, toujours troisième client de l industrie chimique, a limité ses achats malgré la reprise de son économie. En particulier, les exportations de produits organiques de base ont reculé de 13,5 % (après +28 % en 2012) et celles de savons, parfums et produits d entretien de 5 % (après +2,7 % en 2012). Les ventes de matières plastiques ont mieux résisté progressant de 13,4 %. Ces trois secteurs ont représenté plus des deux tiers des exportations vers le Royaume-Uni. A l importation, les achats de la France se sont contractés dans tous les secteurs hormis celui des parfums et cosmétiques qui a affiché une hausse de 20,3 % en Au total, l excédent commercial s est légèrement dégradé à 1,5 milliard d euros après 1,6 milliard en Une meilleure orientation de l activité économique en Espagne a contribué à stabiliser les exportations de la France au niveau de l an passé. Alors que les achats chutaient de près de 12 % en valeur, la balance a augmenté pour s approcher de 1,3 milliard d euros. Moins dynamiques, les ventes de produits organiques de base (26 % des ventes totales vers l Espagne) ont résisté (-0,3 % en valeur). A l opposé, celles des matières plastiques (17 % des ventes) ont cru de près de 13 % soutenant une réduction du déficit à -76 millions d euros (après -165 millions en 2012). La demande des ménages a toutefois été faible et n a pas profité aux produits français, les exportations de savons, parfums et produits d entretien reculant de 3,5 % en valeur. 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

24 Les exportations vers la Belgique se sont quasiment stabilisées grâce à la hausse des ventes de savons, parfums c (+2,8 % en 2013) compensant les contractions des produits organiques de base (-2,5 % après un bond de plus de 32 % en valeur en 2012) et des matières plastiques (-4 %). La France a enregistré un déficit avec la Belgique de -1,5 milliard d euros qui s est réduit grâce à une baisse plus importante des achats et qui a surtout reposé sur des déficits des produits organiques de base, des matières plastiques et des engrais. Dégradation des échanges avec les Etats-Unis La balance des échanges avec les Etats-Unis est restée déficitaire à -1,2 milliard d euros (après -1,4 milliard en 2012) avec une contraction conjointe des exportations (de plus de 12 %) et des importations (-13 %). Plus de 80 % du déficit repose sur celui de la chimie fine pharmaceutique dont les importations (28 % des achats totaux depuis les Etats-Unis) ont pourtant diminué de 17 % par rapport à 2012 à 1,1 milliard. La dégradation des échanges a été généralisée hormis pour les savons, parfums et produits d entretien qui ont continué de profiter d une demande américaine soutenue en parfums et cosmétiques, leurs exportations en hausse de 5,5 % comptant pour 33 % des ventes totales vers le pays. Autre poste important des échanges, les produits organiques de base ont enregistré une contraction des flux permettant une légère réduction du déficit à -313 millions d euros (après -547 millions d euros). Les exportations des produits chimiques français ont été pénalisées par une moindre compétitivité en lien avec des coûts plus élevés de matières premières et plus globalement avec l appréciation de l euro. Toutefois, la faiblesse de la demande domestique a freiné les achats américains. Ainsi, les importations de produits organiques de base qui représentent 19,5 % des importations totales depuis les Etats-Unis ont diminué de 26 % en 2013 et celles des matières plastiques de plus de 10 % (7 % des achats). Croissance des ventes vers l Amérique centrale et du Sud Malgré la faible croissance de l Amérique du Sud, les exportations de produits chimiques ont continué de progresser mais à un rythme moins soutenu que les années précédentes (+9,2 % après +12,5 % en 2012). Les ventes ont augmenté pour les produits organiques de base (qui comptent pour plus de 15 % des exportations totales) mais conjointement à une hausse de leurs achats de près de 24 %. La demande en matières plastiques a reculé et celle des savons, parfums et produits d entretien s est stabilisée. Parmi les spécialités chimiques, les échanges de produits phytopharmaceutiques ont été soutenus (+81 % pour les exportations et +58 % pour les achats), la balance commerciale positive doublant pratiquement à 408,5 millions d euros (contre 225,5 millions en 2012). Déficit des échanges avec le Japon Les échanges de produits chimiques avec le Japon ont continué de diminuer en 2013 particulièrement marqués à l exportation par la dépréciation du yen vis-à-vis de l euro. En effet, les ventes ont chuté de 25,6 % par rapport à Cette contraction a touché les secteurs très présents au Japon comme les produits organiques de base (36 % des ventes totales) dont les exportations ont reculé de près de 30 %, et les savons, parfums et produits d entretien (23 % des ventes et un repli des exportations de 3,2 %). Conférence de presse UIC 20 mars

25 La baisse des importations a également été significative pour les produits organiques de base (-18 %), les produits phytopharmaceutiques (-17,5 %) et les parfums (-11,4 %). Au global, la détérioration des ventes a créé un nouveau déficit de près de -39 millions d euros après un excédent de 505 millions en Nette progression de l excédent commercial avec l Asie Les échanges avec l Asie ont consolidé le solde à 1,8 milliard d euros en 2013 (après 126 millions en 2012) grâce à une chute significative des achats (-35 % en valeur) et une baisse relativement plus faible des exportations (-1,5 %). Les principaux achats extérieurs sont des produits de la chimie fine pharmaceutique (35 % des importations) et des produits organiques de base (32,4 % des importations). Les seconds ont particulièrement reculé en 2013, de près de -57 % et les premiers de -16 %. Le déficit des échanges de produits organiques de base s est réduit à -485 millions d euros malgré la baisse des exportations (-24,5 %). En revanche, les échanges de matières plastiques, non négligeables dans les approvisionnements totaux (8 %) ont résisté à l importation (+6,6 %) comme à l exportation (+1,6%). L excédent des échanges de savons, parfums et produits d entretien (31,5 % des exportations) a augmenté sous l effet conjugué d une hausse des exportations (+9,6 %) et d une baisse des importations (-13,4 %). Le solde des échanges de parfums a contribué à hauteur de 81 % à la balance des échanges avec l Asie. Au sein de la zone, la Chine * est le premier partenaire asiatique et le huitième pays client de la France représentant 37,5 % des exportations chimiques vers l Asie. En 2013, le ralentissement qui a touché le pays s est traduit par un repli des exportations de 2,2 % (après +6 % en 2012). La balance commerciale a pu s améliorer à 438,4 millions d euros (après 348,3 millions en 2012) du fait d une contraction plus importante des importations (-8,4 % en 2013). La baisse des ventes a été significative pour les produits organiques de base (-35 %) et les spécialités chimiques (par exemple, -26,4 % pour les produits phytopharmaceutiques). Les achats de produits organiques de base ont en parallèle progressé accentuant ainsi la dégradation du déficit à -179 millions d euros après -13 millions d euros. Le secteur des savons, parfums et produits d entretien a positivement contribué grâce à la hausse de ses exportations (+12 %) et à la contraction de ses achats (-20 %). Sa balance commerciale s est élevée à 558,5 millions d euros (après +471 millions en 2012). Le déficit des échanges de produits pharmaceutiques de base s est réduit (-360 millions après -412,5 millions en 2012) en lien avec une poussée des exportations (+21 % en 2013) face à une baisse des approvisionnements (-6,6 %). En valeur, les importations ont compté pour un tiers des achats depuis la Chine, mais seulement 7 % des achats de la France en chimie fine pharmaceutique. La contraction des achats en provenance de l Asie s explique aussi par une contribution négative de Singapour avec une réduction de plus de 62 % dont -81,5 % pour les produits organiques de base (32 % des achats totaux depuis Singapour) et -24 % pour la chimie fine pharmaceutique (59 % des importations depuis Singapour). Les savons, parfums et produits d entretien ont consolidé leur solde à 493 millions d euros (après 431 millions en 2012) grâce à la progression des exportations (+12 %) et la contraction des achats (-29 %). La balance totale des échanges avec Singapour s est redressée à 203 millions d euros après un déficit de 1,3 milliard d euros. * y compris Hong-Kong 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

26 Les prix de vente de l industrie chimique Après trois années de hausses consécutives, les prix de l industrie chimique ont reculé de 2 % en 2013 par rapport à L indice était à un point haut en début d année avant de reculer régulièrement pour perdre 4 % entre janvier et décembre. L évolution globale s explique en grande partie par les variations enregistrées par la chimie organique en lien avec les variations des cours du pétrole. Les autres secteurs ont affiché des évolutions plus lissées au cours de l année. Légère baisse des prix de la chimie minérale En 2013, les prix de la chimie minérale ont reculé de 0,4 % par rapport à l année précédente après deux années de progressions (+5,1 % en 2012 et +18,6 % en 2011). Une baisse est intervenue au deuxième trimestre et s est accélérée aux trimestres suivants, avec une contraction plus significative pour les engrais et les colorants et pigments. Ces deux secteurs ont respectivement connu des chutes de prix de plus de 7 % et de 5,5 %, les conditions de marchés étant volatiles pour les premiers et les débouchés industriels dégradés pour les seconds. En particulier, les engrais azotés ont été confrontés à des excédents d urée sur le marché mondial du fait des exportations de nouveaux entrants alors que la demande était perturbée par des conditions climatiques défavorables. Les prix de l urée ont baissé malgré les réductions de volumes engagées par les principaux fournisseurs de l Europe. Conférence de presse UIC 20 mars

27 Pour la potasse, la fin de l accord commercial entre deux producteurs russe et biélorusse dominants sur le marché a entraîné une détente des cours des engrais potassiques. Enfin, les prix des engrais ont aussi ressenti la baisse des cours des matières premières agricoles survenue en Pour les autres familles, les prix des gaz industriels et des produits minéraux ont modérément augmenté, de respectivement 1,5 % et 2,1 % après des revalorisations plus importantes en Recul des prix de la chimie organique Les prix de la chimie organique se sont retournés en 2013 enregistrant une baisse proche de 6 % (après +1,8 % en 2012). Le recul a été particulièrement important au premier semestre et au dernier trimestre Dans un contexte de faible demande sur les marchés domestique et étranger, les industriels ont dû ajuster leurs prix avec également l intégration des variations des prix du pétrole. Par ailleurs, les évolutions de fin d année sont souvent accentuées par des mouvements de déstockage. Ainsi, les prix des produits organiques de base ont diminué de près de 8 % (après +1,7 % en 2012 et +16 % en 2011). A l inverse, ceux des matières plastiques ont résisté s inscrivant en hausse de 1,4 % en 2013 après +1,8 % en mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

28 Evolution des cours du pétrole et des prix des produits organiques Evolution en 2013 par rapport au trimestre précédent Baril de brent, $/baril Baril de brent, /baril Produits organiques de base Matières plastiques 1 e trimestre 2,4% 0,6% -3,2% 1,7% 2 e trimestre -8,5% -7,5% -6,9% -4% 3 e trimestre 6,4% 4,9% 0,3% 1,2% 4 e trimestre -0,5% -3,1% -2,5% -0,5% Evolution annuelle -2,7% -5,7% -7,8% 1,4% Source : Insee Hausse modérée des prix des spécialités chimiques Dans le contexte économique peu porteur de 2013, les spécialités chimiques sont parvenues à maintenir une légère augmentation de leurs prix (+0,6 % après des augmentations proches de 5 % sur les deux années précédentes). Quasiment tous les secteurs - peintures, vernis, colles, explosifs, huiles essentielles - ont revalorisé leurs prix en début d année intégrant pour certains une partie des hausses de coûts des matières premières (dioxyde de titane, résines ). Sur le reste de l année, les prix ont peu progressé et sont restés stables notamment en raison des débouchés atones sur le marché domestique. Enfin, le secteur regroupant les produits chimiques divers pour la photographie, le ciment, le textile, l acier a vu ses prix orientés à la baisse avec une contraction de 2,2 % en Les activités concernées sont sur des marchés en perte de vitesse en France ou en Europe. Stagnation des prix des savons, parfums et produits d entretien Confrontés à la faible consommation des ménages en France et en Europe, les acteurs des savons, parfums et produits d entretien ont stabilisé leurs prix en privilégiant davantage les volumes et en conservant ainsi leurs parts de marché. Cette tendance a pu se vérifier tant pour les produits de la détergence que pour ceux de la parfumerie. En moyenne, les prix ont stagné en 2013 après une hausse de 1,2 % en Conférence de presse UIC 20 mars

29 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

30 Les dépenses d investissement industriel de l industrie chimique En 2013, au niveau de l ensemble de l industrie, la faiblesse de la demande de crédits et de l investissement industriel ont signifié que la reprise économique n était pas encore engagée tant en France qu au niveau européen. De fait, en l absence de perspectives sur un marché intérieur en panne, les industriels ont limité leurs investissements. Plus particulièrement dans le secteur de la chimie et d après l enquête annuelle de l UIC réalisée auprès des entreprises chimiques installées en France, les dépenses d investissement auraient atteint un dernier haut de cycle en 2012 avant de diminuer à nouveau en 2013 (-14 % en valeur et -15,5 % en volume). En valeur, les dépenses d investissement de l industrie chimique en France atteindraient 3,3 milliards d euros en 2013, soit près de 18 % de la valeur ajoutée et un niveau équivalent à celui de Conférence de presse UIC 20 mars

31 Le taux d utilisation des capacités a connu des variations contrastées depuis la crise et n a jamais retrouvé un niveau équivalent à sa moyenne de longue période (81,8 %) se maintenant plutôt sous la barre des 78 %. En particulier, la contraction de l utilisation des capacités a été significative pour le secteur de la chimie de base. Après une utilisation des capacités moyenne de 79 % en 2011, le secteur affichait un taux inférieur à 76 % en Comme ses secteurs clients, l industrie chimique en France évolue depuis trois ans dans un contexte économique difficile où la demande finale est stagnante voire en recul tant sur les marchés domestiques qu européens, son principal débouché à l étranger. Les perspectives de marché à court terme sont prudentes avec de surcroît une pression croissante sur les coûts pour les entreprises notamment sur les intrants (matières premières, énergie, transport ). Par ailleurs, les meilleures conditions de compétitivité dans d autres pays européens ou internationaux (Etats-Unis et Moyen-Orient) et des perspectives de croissance supérieure (pays émergents) ont incité les entreprises à concentrer leurs efforts sur les unités les plus compétitives pour contrer l obsolescence de l outil. Cette tendance est confirmée par la ventilation des dépenses par type d investissement avec l augmentation de la part des dépenses dédiées à la maintenance et à la rationalisation de l outil, au détriment des extensions de capacités et du développement de nouveaux produits. 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

32 En complément, la part des dépenses pour la maîtrise des risques et la protection de l environnement est stable, autour de 21 % des dépenses totales. Cette stabilité signale le maintien des dépenses de mise en conformité des sites et les engagements des industriels pour maîtriser les risques, développer les économies de matières et d énergie et le recyclage. Conférence de presse UIC 20 mars

33 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

34 Les dépenses de recherche et développement de l industrie chimique La dépense intérieure de recherche et développement (DIRD, travaux de recherche réalisés en France) de l industrie chimique en France a augmenté de 2,9 % en 2011 (dernière année disponible) pour s établir à 1,54 milliard d euros (contre 1,50 milliard en 2010) et représenter 8,8 % de la valeur ajoutée. Par sa contribution à la recherche nationale, l industrie chimique maintient son rôle majeur et compte pour 5,4 % de l ensemble de la recherche intérieure de l industrie. Sur les dix dernières années, ces dépenses ont régulièrement progressé (+2,4 % en moyenne par an) et le taux moyen de la valeur ajoutée dédiée à la R&D est de 8,5 % sur la période. Le budget total de la recherche qui intègre les travaux réalisés hors de France atteint près de 2 milliards d euros en 2011, également en croissance dynamique depuis 2000 (+3 % par an). En termes d effectifs, près personnes en équivalent temps plein sont dédiées à la recherche dans les entreprises chimiques, dont chercheurs. Depuis 2000, les effectifs totaux de la recherche sont stables mais se spécialisent avec un nombre croissant de chercheurs (+1,5 % en moyenne par an). La progression régulière de l effort de R&D et du nombre de chercheurs même en période de crise souligne l importance de la contribution du Crédit Impôt Recherche (CIR) pour l industrie chimique. Son impact est estimé pour le secteur à 170 millions d euros depuis Conférence de presse UIC 20 mars

35 L emploi dans l industrie chimique Depuis deux ans, les effectifs de l industrie chimique sont quasiment stables (baisse de l ordre de -0,5 % par an). Après l ajustement brutal dû à la crise (-5 % en 2009), les effectifs se sont stabilisés. En 2013, l effectif est estimé à personnes rattachées aux activités de production chimique (y compris les sièges sociaux et la R&D), soit 5,6 % de l industrie manufacturière et environ emplois si l on considère les emplois indirects. Dans le domaine social, l Union des Industries Chimiques (UIC) a favorablement accueilli la décision du Conseil Constitutionnel invalidant la majoration du forfait social dans le cadre de l examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour L UIC va pouvoir finaliser les négociations initiées en mai 2012 avec les Fédérations associées et les partenaires sociaux afin d instaurer une couverture «frais de santé» de branche destinée prioritairement aux entreprises (TPE/PME) n en disposant pas. 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

36 Les perspectives 2014 de l industrie chimique en France et en Europe Cinq années après la crise financière, l économie mondiale devrait se renforcer en 2014 avec une accélération de la croissance dans les pays en développement et un redressement plus homogène pour les économies développées. Le frein constitué par l assainissement des finances publiques dans ces pays se desserre progressivement stimulant ainsi davantage leur croissance. Les indicateurs économiques mondiaux confirment l amélioration de la situation économique mais des risques persistent. L affaiblissement des cours des produits de base continuera de peser sur les recettes de certains pays émergents fortement dépendants de l exportation de leurs ressources. La croissance chinoise serait moins forte du fait des efforts de désendettement et du moindre soutien des investissements publics. Les autres pays asiatiques, essentiellement exportateurs de produits de base, restent soumis aux risques baissiers des prix. L activité dans la zone euro devrait s améliorer en 2014 grâce à une moindre consolidation budgétaire, une reprise de l investissement et une hausse de la consommation des ménages. En France, les enquêtes de conjoncture envoient quelques signes encourageants, les perspectives personnelles d activité des chefs d entreprises étant repassées au-dessus de leur moyenne de long terme. Les contributions des différentes composantes de la croissance resteraient relativement modérées, aucune ne tirant plus que les autres. Compte tenu de la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée, la consommation des ménages devrait rester faible d autant qu ils avaient déjà puisé dans leur épargne en Du côté des entreprises, le moral des chefs d entreprises stagne depuis fin 2013 et l investissement ne devrait pas afficher de fort rebond suivant a minima le rythme de la reprise de l activité industrielle. Pourtant, le niveau relativement faible de l endettement des entreprises et le nouveau Crédit d Impôt pour la Compétitivité et l Emploi (CICE) sont de nature à soutenir une reprise de l industrie qui a contrario, reste pénalisée par un faible taux d utilisation des capacités et de bas taux de marges. Après deux années de baisse, la production automobile devrait se stabiliser en 2014 mais le secteur de la construction pourrait encore reculer. Etant donné l atonie de la demande intérieure, une reprise vigoureuse de l industrie est dépendante du dynamisme des marchés extérieurs. Mais le niveau de l euro pénaliserait encore les exportations françaises qui souffrent déjà d une baisse de leurs parts de marché. En conséquence, une faible croissance en France autour de 1 % en rythme annuel est plutôt envisagée en 2014 plutôt qu une véritable reprise, ce qui suppose que le niveau du chômage devrait rester élevé. La croissance de la France devrait être inférieure à celle de l Allemagne et de la Grande-Bretagne mais supérieure à l Italie. Conférence de presse UIC 20 mars

37 La production de l industrie chimique devrait confirmer sa reprise en 2014 A l horizon de la prévision, l industrie chimique en France devrait bénéficier de la lente sortie de la récession de la France et de l Europe. L amélioration de l activité industrielle sur les marchés domestiques et internationaux serait de nature à soutenir le redressement de la production chimique. La croissance restera toutefois sous pression compte tenu des difficultés de compétitivité - concurrence internationale, coûts de l énergie - dans certains secteurs et d une contraction de la construction en France. En moyenne annuelle, la production chimique en France pourrait augmenter de l ordre de 1,5 % en L enquête de l Insee menée en février 2014 auprès des industriels du secteur a fourni des signaux mitigés : les niveaux de stocks ont continué de s alléger et les perspectives futures de se redresser. Mais les demandes globale et étrangère restent basses supposant que le rythme de la reprise demeure lent. Selon les industriels de la chimie, les dépenses d investissement progresseraient modérément en 2014 (+5 % en valeur et +4 % en volume). Elles remonteraient à 3,5 milliards d euros. 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

38 Au niveau européen, la production chimique s est stabilisée en 2013 après une baisse de 2,3 % en Elle a été plus dynamique sur les derniers mois de l année comparativement à En moyenne annuelle, les deux secteurs que sont les polymères (+3 % en 2013) et les savons, parfums et produits d entretien (+1,6 %) ont tiré l ensemble de la croissance. La contribution des échanges extérieurs a également été positive, le solde s améliorant en 2013 (de près de 800 millions d euros sur 11 mois 2013 par rapport à la même période de 2012). Après une année 2013 difficile et dans une conjoncture globalement meilleure, la production chimique européenne devrait accélérer en Ainsi, le Cefic anticipe le retour d une croissance de la production chimique autour de 1,5 % en moyenne annuelle. Les carnets de commandes ont commencé à être un peu plus soutenus et la production semble mieux orientée au début de l année Mais les industriels restent prudents avec une utilisation des capacités basse pour certains secteurs et un retard à récupérer après six années sans croissance. En Allemagne, l industrie chimique devrait progresser de 2 % en volume en 2014 (après +1,5 % en 2013). La demande extérieure en provenance des pays tiers notamment des Etats-Unis, du Brésil, de l'inde ou de la Chine, n a pas tiré l activité chimique allemande en 2013 qui a davantage bénéficié de sa demande intérieure. Conférence de presse UIC 20 mars

39 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

40 2 e partie 2014 : reprise sous conditions Energie Fiscalité Réglementation Conférence de presse UIC 20 mars

41 23 mars 2010 Conférence de presse UIC 23 mars Conférence de presse UIC 20 mars 2014

42 Conférence de presse UIC 20 mars

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