COURS DU SOIR ET AUTRES FORMATIONS CONTINUES

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1 COURS DU SOIR ET AUTRES FORMATIONS CONTINUES DROIT COMPTABILITÉ ET CONTRÔLE DE GESTION INFORMATIQUE ET BUREAUTIQUE ACTION COMMERCIALE ÉCONOMIE ET GESTION COMPÉTENCES SOCIALES N 1/2012 Evening Courses / Abendkurse

2 BROCHURE DES COURS DU SOIR ATTENTION : PROCHAINE PARUTION EN SEPTEMBRE 2013 ACTUALISATION DES PROGRAMMES DES COURS DU SOIR SUR Chambre des salariés Lifelong Learning Center Les différents sites de la Chambre des salariés Le siège de la Chambre des salariés (CSL) 18 rue Auguste Lumière L-1950 T F csl@csl.lu Le Lifelong Learning Center (LLLC) 13 rue de Bragance L-1255 T F formation@lllc.lu Le Centre de Formation et de Séminaires (CEFOS) 12 rue du Château L Remich T F cefos@cefos.lu Le Centre de Formation Syndicale (CFSL) 13 rue de Bragance L-1255 T F cfsl@cfsl.lu

3 Pour une politique sociale et durable en matière de lifelong learning Jean-Claude REDING Président de la CSL Le chômage et le manque de formation sont étroitement liés. Les salariés qui ne bénéficient pas ou peu de formation sont les premières victimes des restructurations et ont de sévères difficultés par la suite à réintégrer le monde du travail. Dans notre société dans laquelle le secteur tertiaire joue un rôle prépondérant, les emplois accessibles aux personnes peu ou pas qualifiés se font de plus en plus rares. L instauration de voies de formation et de financement novatrices et diversifiées apportant des réponses concrètes aux besoins individuels et collectifs des apprenants ainsi que la création d emplois de qualité deviennent une nécessité si l on veut atteindre d ici 2020 l objectif national en matière de taux d emploi fixé par le Gouvernement. Il revient à l État et aux partenaires sociaux de prendre leurs responsabilités et d investir entre autres plus généreusement dans la formation des personnes qui jusqu`à présent n ont pas eu la chance de profiter de manière appropriée de formations initiales et continues. Faute de quoi le climat social risque de se durcir sous peu et les coûts sociaux liés au manque de formation connaîtront une hausse substantielle. À l heure actuelle une stratégie nationale «lifelong learning» est élaborée par le ministère de l Éducation nationale et de la Formation professionnelle en concertation avec les partenaires sociaux. Encore faut-il aller au bout de cette réflexion politique et construire un système d apprentissage efficace qui donne le droit à tout un chacun, indépendamment de son niveau d enseignement initial et de sa qualification obtenue, d entamer des formations continues pour acquérir de nouvelles compétences et de nouvelles qualifications. Dans ce contexte la Chambre des salariés (CSL) se doit de demander aux responsables politiques de compléter la stratégie dont question par un principe général, le principe qui confère à tout citoyen un véritable droit individuel à la formation et une valorisation de ses compétences tout au long de la vie. Conscient que l éducation et la formation constituent la clé de voûte dont dépendent la prospérité et le bien-être de notre pays, le Lifelong Learning Center, l institut de formation de la CSL, entend contribuer de par son offre diversifiée de formations telles que : les cours du soir ; les séminaires ; les formations universitaires ; les formations spécialisées ; les certifications et autres à faire progresser les participants et les aider à acquérir les compétences indispensables pour bâtir une réussite durable. Dès à présent je vous invite à prendre connaissance des détails des différentes formations publiés dans le présent catalogue et je me réjouirai de vous retrouver prochainement parmi nos participants., septembre

4 LA CHAMBRE DES SALARIÉS 40 ans de formation continue à la Chambre des salariés Trois grandes manifestations pour célébrer quatre décennies de formation continue Une session d information grand public sur la «Refonte des cours du soir» En été 2011, lors d une séance d information grand public, la Chambre des salariés a présenté une refonte du système des cours du soir pour mieux coller aux nouvelles attentes des salariés. Certains profils de formation ont évolué ces dernières années et ne sont plus cohérents. C est pourquoi le LLLC a décidé de mettre en place une nouvelle structure pour ses cours du soir : Une soirée festive au Tramsschapp En automne 2011, sous le slogan : «It s always a good time to learn now is the time to celebrate», la Chambre des salariés a pu accueillir quelque 800 personnes au Centre culturel Tramsschapp pour souffler les 40 bougies du LLLC. Ballons colorés, animations ludiques, et groupe de musique à l entrée c est une véritable fête d anniversaire qu a organisée la Chambre des salariés en présence de ses partenaires institutionnels, ses formateurs, ses auditeurs et participants aux formations. Jean-Claude Reding, président de la CSL, a rappelé lors de son discours que, pendant 40 ans, la Chambre des salariés s est investie pour faire progresser les salariés. Les cours s adressent à des structure simplifiée et modernisation des offres de cours ; les niveaux internes au profil ont été abolis, chaque profil compte désormais un tronc commun de 4-5 cours avec un ou deux cours au choix ; de nouveaux profils ont été construits autour de professions ou de domaines d activité particuliers ; création de fiches descriptives pour mieux appréhender les différentes offres de cours. La session d information grand public, qui a eu lieu à l Athénée de, sortait un peu de l ordinaire. Les nouveaux profils ont été présentés sous forme de sketchs par Claude Frisoni, écrivain, acteur et régisseur, actuellement directeur du Centre culturel de rencontre Abbaye de Neumünster (CCRN) à, et des chargés des cours du LLLC. personnes de tous niveaux scolaires et constituent un puissant instrument de promotion sociale. C est pourquoi la Chambre n a jamais hésité à investir du temps et des moyens pour élargir ses offres de formation et les rendre accessibles à un maximum de personnes. Lors de son allocution, la ministre de l Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Mady Delvaux-Stehres, a tenu à féliciter la Chambre des salariés pour son engagement et sa contribution à la fomation professionnelle des adultes. Pour conclure, elle a assuré la continuation du soutien du MENPF au Lifelong Learning Center pour ses futures initiatives. 2

5 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Une séance académique sous le thème «Acquérir une formation, la parfaire ou se reconvertir : les enjeux de la formation continue» Printemps 2012, pour clôturer les festivités du 40 e anniversaire du Lifelong Learning Center, la Chambre des salariés a organisé une séance académique couplée à la traditionnelle remise des diplômes universitaires au Tramsschapp à Limpertsberg. Cette manifestation a été rehaussée par la présence de la ministre de l Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Mady Delvaux-Stehres, et de Charles Kleiber, ancien secrétaire d État suisse à l Éducation et à la Recherche. Ce dernier a tenu une conférence sur l'évolution de la connaissance collective et les conséquences qui en découlent. Le président de la CSL, Jean-Claude Reding, a souhaité la bienvenue aux invités et a rappelé à cette occasion les grands objectifs de la stratégie EUROPE Cette dernière prévoit que 40% des jeunes devraient détenir d ici là un diplôme d enseignement supérieur. Actuellement, le pourcentage de titulaires de diplômes tertiaires est de 35% au sein de la population luxembourgeoise. Pour la tranche d âge entre 25 et 34 ans, ce taux dépasse même les 40% visée par l objectif EUROPE Mais le président demande de rester vigilants. «Le fait d avoir atteint un objectif ne doit mener ni à une attitude passive ni à la non action, mais doit être considéré comme un encouragement à faire progresser les démarches dans le domaine de l éducation». C est dans le cadre de la stratégie EUROPE 2020 que l action du Lifelong Learning Centre prend toute son importance. Les nombreuses formations de niveau universitaire du LLLC permettent d augmenter sensiblement le nombre de diplômés et par là les chances de promotion professionnelle et d épanouissement personnel. L équipe du LLLC a ensuite retracé la formidable aventure des 40 ans de formation continue à la Chambre des salariés. Par la suite, Charles Kleiber, a plaidé dans son exposé sur l importance de la connaissance dans notre société. Son analyse partiellement critique envers la société et pessimiste mais aussi prévoyante et juste sur l évolution des connaissances, a abouti sur la thèse que nous nous trouvons à l aurore d une nouvelle époque de l intelligence collective. Il existerait une vraie industrie de la connaissance, telle que l Internet. Cependant Charles Kleiber défend, aussi dans son discours, l importance d une démarche interdisciplinaire aux niveaux des sciences. Pour terminer la partie officielle de la séance, la ministre Mady Delvaux-Stehres, marraine de la promotion 2012 des diplômes universitaires du LLLC, a remis conjointement avec Jean-Claude Reding, plus de 70 diplômes aux lauréats présents à la soirée. La réception qui s en est suivie a été accompagnée par le quartet de jazz «Greg Lamy». 3

6 Créé en 1957, le Fonds social européen (FSE) est le principal instrument financier de l Union européenne qui investit dans le capital humain. Pour la période , la priorité est accordée au renforcement de l adaptabilité des travailleurs, des entreprises et des entrepreneurs en améliorant l anticipation et la gestion positive des mutations économiques. À cette fin, le FSE soutient la modernisation et le renforcement des institutions du marché du travail ainsi que des mesures actives du marché de l emploi et des actions en matière d éducation et de formation tout au long de la vie. LE FONDS SOCIAL EUROPÉEN Le projet FSE de la Chambre des salariés Lifelong Learning II : les déclarations européennes en pratique Le doit investir davantage dans l éducation et la formation s il souhaite contribuer efficacement aux objectifs ambitieux fixés par Europe 2020, une stratégie pour une croissance intelligente, durable et inclusive. Or pour se former tout au long de la vie, pour avoir une chance supplémentaire quand on n a pas eu toutes les chances de profiter de formations initiales et continues, il est nécessaire de se doter d une offre de qualité en formation continue. C est dans cette optique que le Lifelong Learning Center (LLLC), la formation continue de la CSL, tend à contribuer de par son offre de formations continues diversifiée au développement et à l épanouissement personnel des apprenants. L'offre de formation du LLLC soutenue par le FSE comprend : Cours du soir Séminaires Diplôme d Accès aux Études Universitaires Master Marketing et Communication des Entreprises Master Banque, Finance, Assurance Master en Gestion des Ressources Humaines et Relations du travail Licence en Sciences de Gestion Licence en Sciences Humaines et Sociales Diplôme d Université en Techniques de Relaxation et Sophrologie Diplôme d Université en Gestion de l Égalité, de la Non-Discrimination et de la Diversité Diplôme d Études Spécialisées en Gestion Financière Diplôme d Études Spécialisées en Gestion de Patrimoine Diplôme d Études Spécialisées en Risk Management Diplôme d Études Spécialisées en Management et Coaching des Hommes Diplôme d Études Spécialisées en Ingénierie Financière Certificat en Contrôle Interne (CICS) Certificat en Analyse et Audit de la Responsabilité Sociale de l Entreprise Formation en Bien-être et Santé au Travail Formation des Délégués à la sécurité Formation en Réseaux informatiques CISCO. Pour la Chambre des salariés il importe de susciter l intérêt à la formation continue le plus que possible non seulement en offrant une très large gamme de produits de formation mais également en respectant les contraintes d apprenants adultes afin qu ils puissent conjuguer vie professionnelle et vie familiale avec formation ; une des préoccupations majeures de la Chambre des salariés est donc de rendre les formations continues accessibles à tout un chacun désirant se perfectionner, se recycler ou se reconvertir. Pour y arriver, la CSL compte agir à différents niveaux : en proposant une panoplie de formations diversifiées pendant des horaires situés en dehors des heures de travail et permettant de concilier les obligations professionnelles et familiales des apprenants adultes, en offrant des cours décentralisés dans différentes localités et dans plusieurs langues (luxembourgeois,, allemand, anglais et portugais), et, finalement, en pratiquant des prix abordables grâce au soutien du Fonds social européen (FSE).

7 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Sommaire LA CHAMBRE DES SALARIÉS SE PRÉSENTE Die Arbeitnehmerkammer auf einen Blick...6 La Chambre des salariés en un coup d'œil...8 Les organes de la Chambre des salariés...9 Les activités de la Chambre des salariés...14 L'ENSEMBLE DES FORMATIONS DU LLLC 31 Profitez des congés et des aides financières offerts par l État luxembourgeois dans le cadre de la formation continue Congé individuel de formation, une précieuse aide pour les salariés! L aide financière pour la formation professionnelle des demandeurs d emploi...34 Diplôme d Accès aux Études Universitaires Option «A» littéraire (DAEU - A) Séminaires Master Administration des Entreprises Master Gestion des Ressources Humaines et Relations du Travail...43 Master Marketing et Communication des Entreprises...44 Master Banque, Finance, Assurance, Ingénierie financière - Parcours : Fonds et Gestion privée Licence Droit, Economie, Gestion (DEG) - Mention : Sciences de Gestion...46 Licence Sciences Humaines et Sociales (SHS) - Mention : Travail, Orientation, Formation (TOF) Parcours : Psychologie du travail et clinique du travail...47 Diplôme d Université Techniques de Relaxation et Sophrologie...48 Diplôme d Université Gestion de l Égalité, de la Non-discrimination et de la Diversité (GENDD) Formation BEST - Bien-être et Santé au Travail Diplôme d Études Spécialisées (DES) - Gestion du Patrimoine Diplôme d Études Spécialisées (DES) - Management et Coaching des Hommes Diplôme d Études Spécialisées (DES) - Gestion Financière Diplôme d Études Spécialisées (DES) - Risk Management Diplôme d Études Spécialisées (DES) - Ingénierie Financière...54 Certificat en Contrôle Interne (CICS)...54 Certificat «Analyse et Audit de la Responsabilité Sociale de l Entreprise» Formation des Délégués à la sécurité Evening course programme on Taxation Formation en droit appliqué pour les salariés des services juridiques Formation pour professions administratives du secteur social et du secteur d aide et de soins Formation en Réseaux informatiques CISCO-CCNA...61 IT certification and professional licensing - ECDL IT certification and professional licensing - Pearson VUE Impressum Éditeurs responsables : Chambre des salariés 18, rue Auguste Lumière L-1950 csl@ Jean-Claude REDING, président Norbert TREMUTH, directeur René PIZZAFERRI, directeur Direction de la publication : Roger MELMER directeur adjoint Coordination : Nathalie GOERGEN responsable communication Mise en page : Renée WEBER Les dates des prochaines formations en un coup d'œil...64 Formation continue LLLC - Demande de documentation...66 Vos personnes de contact...67 Témoignages de participants...68 LES COURS DU SOIR 69 Trois voies pour accéder à une certification du LLLC La validation des acquis auprès du LLLC L'essentiel sur l'organisation des cours du soir...74 Les règles de transition entre anciens et nouveaux profils de cours du soir La refonte des cours du soir Les DEPFC...76 Le calendrier des cours du soir 2012/ LES PROFILS DES COURS DU SOIR 79 Informatique et Bureautique Comptabilité et Contrôle de Gestion Droit Action commerciale Compétences sociales Économie et Gestion Fiche d'inscription - Cours du soir Anmeldeformular - Abendkurse Registration form - Evening courses Réalisation cover et layout : DETE Impression : Imprimerie Saint-Paul 5

8 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Die Arbeitnehmerkammer auf einen Blick Die CSL vertritt Arbeitnehmer und Rentner mit privatrechtlichem Statut Die Vertreter werden alle fünf Jahre von den Kammerzugehörigen auf Grundlage von Listen gewählt, die von den Gewerkschaften vorgelegt werden. Laut Gesetz vom 13. Mai 2008 ist die Arbeitnehmerkammer damit betraut, die beruflichen Interessen ihrer Mitglieder zu vertreten. Sie setzt sich auf vielfältige Weise für die Anerkennung und Würdigung des Arbeitnehmerstatuts ein. Die Organisation der Arbeitnehmerkammer Das Plenum ist das höchste Organ der Arbeitnehmerkammer. Es beschließt über wichtige Themen und arbeitet insbesondere Stellungnahmen für die Regierung aus. Das Plenum wählt ein Komitee als Geschäftsführungs- und Exekutivorgan der Kammer, das aus 14 Mitgliedern besteht, einschließlich eines Präsidenten und der vier Vize-Präsidenten. Aufgrund der letzten Sozialwahlen ergibt sich folgende Sitzverteilung in der Arbeitnehmerkammer LCGB : 16 Sitze ALEBA : 5 Sitze FNCTTFEL : 2 Sitze Syprolux : 1 Sitz OGBL : 36 Sitze Die Arbeitnehmerkammer zählt 60 gewählte Mitglieder aus 9 Berufsgruppen: Gruppe 5: 14 Sitze Dienstleistungssektor Gruppe 6: 4 Sitze Verwaltung und öffentliche Unternehmen Gruppe 4: 8 Sitze Finanzdienstleistungen Gruppe 7: 6 Sitze Gesundheit und Soziales Gruppe 8: Gruppe 9: 3 Sitze 6 Sitze CFL Rentner Gruppe 3: 6 Sitze Bauwesen Gruppe 1 : 5 Sitze Eisen- und Stahlindustrie Gruppe 2: 8 Sitze Sonstige Industrien Die Plenumsmitglieder arbeiten in vier internen Ausschüssen Entwürfe für Stellungnahmen aus, die dem Plenum vorgelegt werden : Wirtschaftsausschuss Sozialausschuss Bildungsausschuss Ausschuss für Chancengleichheit. Diese ständigen Ausschüsse wurden vom Plenum für die Bearbeitung von Themen eingesetzt, zu denen es Stellungnahmen abgeben soll oder um die es sich auf eigene Initiative kümmert. Entwürfe für Gesetze oder großherzogliche Verordnungen werden dem zuständigen Ausschuss übergeben, der sie prüft, darüber berät, Stellungnahmen entwirft und diese dem Plenum vorlegt. Ein Finanzausschuss kontrolliert die Ausgaben und Einnahmen der Arbeitnehmerkammer gemäß dem Budget für das laufende Jahr. Die internen Abteilungen der Arbeitnehmerkammer Das ständige Sekretariat der Arbeitnehmerkammer ist in vier Abteilungen organisiert : Stellungnahmen und Studien, Bildung,. Dazu kommt noch das Bildungszentrum in Remich. Das Sekretariat unterstützt die gewählten Kammermitglieder bei ihrer Arbeit. Dafür erledigt es administrative Aufgaben und bereitet die Beschlussfassung im Plenum sowie die Umsetzung dieser Beschlüsse vor. Infolge des Zusammenschlusses der Privatangestelltenkammer und der Arbeiterkammer im Zuge der Einführung des Einheitsstatuts zählt das Sekretariat der Arbeitnehmerkammer derzeit 70 Beschäftigte, die an drei verschiedenen Standorten (Lumière, Bragance, Remich) tätig sind, darunter zwei Direktoren und drei stellvertretende Direktoren. 6

9 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Die zentralen Aufgaben der Arbeitnehmerkammer Die wichtigste Aufgabe der Arbeitnehmerkammer besteht in ihrer direkten Beteiligung am Gesetzgebungsverfahren als Beratungsgremium. Sie nimmt vor allem zu den Bereichen Wirtschaft, sozialer Schutz, Arbeitsrecht, Bildung und Berufsausbildung Stellung. Die CSL ist in das Gesetzgebungsverfahren eingebunden Das für die Ausarbeitung einer Stellungnahme besteht darin, dass den Mitgliedern die betreffenden Gesetzesvorhaben weitergeleitet werden und Ad-hoc-Ausschüsse einberufen werden, die nach Bedarf zusammenkommen, um einen Vorentwurf für eine Stellungnahme zu erarbeiten. Dieser wird dem Plenum vorgelegt, das wiederum die endgültige Stellungnahme der Arbeitnehmerkammer ausarbeitet. Bei sehr engen Fristen für die Beschlussfassung über Vorlagen ist die Arbeitnehmerkammer mitunter zu einem Eilverfahren gezwungen. Nach Verabschiedung der Stellungnahmen werden diese an die Regierung, an den Staatsrat und an die Abgeordnetenkammer weitergeleitet. Im Übrigen hat die Arbeitnehmerkammer das Recht, der Regierung Gesetzesvorlagen vorzulegen. Die Regierung ist gehalten, diese zu prüfen und anschließend der Abgeordnetenkammer zu unterbreiten. Die CSL vertritt Arbeitnehmer und Rentner mit privatrechtlichem Statut in Konsultationsgremien Sie vertritt die Arbeitnehmer in verschiedenen Konsultationsgremien auf nationaler und europäischer Ebene. Sie ernennt Arbeitnehmer- und Rentnervertreter unter anderem : für die Nationale Gesundheitskasse (CNS) und die Nationale Rentenversicherungskasse (CNAP) ; für den Schiedsrat der Sozialversicherungen ; für den Obersten Schiedsrat der Sozialversicherungen ; für die Arbeitsgerichte. Die CSL beschäftigt sich mit sozialen und wirtschaftlichen Themen Sie verfasst Stellungnahmen und trägt damit zur allgemeinen sozialen und wirtschaftlichen Debatte bei. Dabei formuliert sie im gesamtgesellschaftlichen Gefüge den Standpunkt der Arbeitnehmerseite. Die CSL beteiligt sich an der Aus- und Weiterbildung Gemeinsam mit der Handelskammer, der Handwerkerkammer sowie der Landwirtschaftskammer konzipiert, organisiert und überwacht sie die berufliche Ausbildung in kaufmännischen Berufen, Verwaltungsberufen, Handwerk, Industrie, Hotellerie und Landwirtschaft. Außerdem leistet sie ihren Beitrag zur fach- und berufsbezogenen Bildung. Mit dem Lifelong Learning Center (LLLC) zählt die Kammer zu den wichtigsten Anbietern beruflicher Weiterbildungsmaßnahmen für Erwachsene. Im (Centre de Formation Syndicale) bietet sie Schulungen für Gewerkschaften und Personalvertreter an. Mit dem (Centre de Formation et de Séminaires) verfügt die CSL über einen multifunktionalen Veranstaltungsort für Seminare und Kolloquien, der von Verbänden, Vereinen und sonstigen Organisationen genutzt werden kann. Die CSL informiert die Arbeitnehmer über ihre Rechte Sie verfasst Veröffentlichungen in den Bereichen Arbeitsrecht und Sozialversicherungsrecht sowie über weitere Themen aus der Arbeitswelt oder von allgemeinem Interesse. Sie veröffentlicht regelmäßig Artikel und Schriften zu sozialen und wirtschaftlichen Themen. Die neuesten Veröffentlichungen CSL COLLECTION Arbeitsrecht* Arbeitsrecht - Die Urlaubsregelungen der Arbeitnehmer Arbeitsrecht - Der Elternurlaub, der Urlaub aus familiären Gründen, das Erziehungsgeld und die Geburtsbeihilfe Arbeitsrecht - Die praktische Anwendung des Arbeitsrechts, Vorlagen für Briefe, Verträge und gerichtliche Anfragen Arbeitsrecht - Eine praktische Anwendung in Form von Fragen und Antworten Sozialversicherungsgesetz* Die Reform der Unfallversicherung Die Koordinierung der Vorschriften zur sozialen Sicherheit in der Europäischen Union Andere Veröffentlichungen Gewalt und Mobbing am Arbeitsplatz : Handeln um vorzubeugen. Praktischer Leitfaden Neuer Vertrag für junge Arbeitssuchende Die Familienleistungen im luxemburgischen Rentensystem Meine Rechte und Pflichten als Lehrling Praktischer Leitfaden für die Sicherheitsdelegierte Arztbesuch und Krankenhausaufenthalt im Ausland Meine Rechte als Reisender in Europa Wohnungspolitik ökologisch und sozial gestalten Rahmenbedingungen, Instrumente und Ansätze zur Förderung eines nachhaltigen Wohnungsbaus und einer nachhaltigen Bestandssanierung in Luxemburg * in den Buchhandlungen und auf erhältlich 7

10 LA CHAMBRE DES SALARIÉS La Chambre des salariés en un coup d'œil La CSL est une chambre professionnelle La représentation des intérêts des salariés au se trouve assurée à la fois par un organisme légal à affiliation obligatoire la chambre professionnelle - et par des associations à affiliation volontaire les organisations syndicales. La Chambre des salariés (CSL) fait partie des cinq chambres professionnelles du. Elle fut créée par la loi modifiée du 24 avril 1924 instituant des chambres professionnelles à base élective. Chacune défend les intérêts d'une catégorie professionnelle déterminée. La CSL défend les intérêts de tous les salariés, apprentis, agents CFL et retraités ayant un statut de droit privé La CSL veille à une juste reconnaissance et valorisation du statut de ses ressortissants. Ainsi, selon la loi, la CSL a entre autres pour mission principale de défendre et de sauvegarder les intérêts de tous les salariés et retraités du secteur privé liés au. La CSL compte quelque ressortissants Tous les salariés, apprentis et retraités travaillant ou ayant travaillé sur le territoire national, à l'exception des fonctionnaires et employés publics, sont obligatoirement affiliés à la CSL. Indépendamment de leur nationalité ou de leur lieu de résidence, ils sont automatiquement ressortissants de la Chambre. Par ce fait, la CSL constitue la plus grande chambre professionnelle au. Les missions et activités de la CSL : mission consultative par l'élaboration d'avis sur des projets de loi et de règlement grand-ducal dans le cadre de la procédure législative ; mission représentative par la présence dans les organes consultatifs de l'état ; mission d'information par une série de publications à l'intention des salariés et du monde du travail ; mission de formation initiale en contribuant à la conception et l'organisation de la formation professionnelle ; mission de formation continue en offrant des formations pour adultes. En outre, la loi du 13 mai 2008 sur le statut unique complète ses attributions par de nouvelles fonctions, notamment la désignation : de représentants des salariés auprès des organismes de sécurité sociale (CNS, CNAP) ; d'assesseurs auprès des juridictions de la Sécurité sociale. La CSL est un organisme autonome Placée sous la tutelle du ministre du Travail et de l'emploi, la CSL jouit de la personnification civile et de l'autonomie financière. Par le biais des cotisations prélevées annuellement auprès de ses ressortissants, elle mène à bien ses différentes missions et activités. La composition de la CSL pour (suite aux élections sociales de 2008) La CSL se compose de 60 membres élus par et parmi les ressortissants nationaux et étrangers, résidents et non résidents, âgés de 18 ans au moins lors des élections sociales. Représentation des syndicats au sein de la CSL LCGB : 16 sièges ALEBA : 5 sièges FNCTTFEL : 2 sièges Syprolux : 1 siège OGBL : 36 sièges 8

11 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Les organes de la Chambre des salariés L'assemblée plénière Elle compte 60 membres qui ont été élus lors des dernières élections sociales en L'élection des membres se fait au suffrage universel sur la base des listes présentées essentiellement par les organisations syndicales pour une durée de 5 ans. Les 60 membres sont répartis en 9 groupes socioprofessionnels. Les ressortissants (salariés et retraités) élisent leurs représentants au sein de leur groupe socioprofessionnel respectif. De ce fait, la CSL bénéficie d'une grande représentativité professionnelle. Composition numérique et répartition sectorielle au sein de la CSL suite aux élections sociales de 2008 Groupe 6 : 4 sièges Administrations publiques Groupe 5 : 14 sièges Autres services Groupe 7 : 6 sièges Secteur santé et action sociale Groupe 4 : 8 sièges Services financiers Groupe 8 : 3 sièges CFL Groupe 9 : 6 sièges Pensionnés Groupe 3 : 6 sièges Construction Groupe 1 : 5 sièges Sidérurgie Groupe 2 : 8 sièges Autres industries Le comité Le comité constitue l'organe de gestion courante en charge de l'expédition des affaires. Il est dirigé par le président de l'assemblée plénière. Les membres actuels du comité Président : Vice-présidents : Assesseurs : Jean-Claude REDING Manuel DA SILVA BENTO Alain FICKINGER Marc GLESENER Nando PASQUALONI Guy FETTES Claude HEIREND Marie-Jeanne HERNANDEZ Fernand HÜBSCH Nico WENNMACHER Nico WEYLAND Fernand FISCHER Trésorier : Président de la commission des finances : Angelo ZANON Présidente du comité à l'égalité : Danièle NIELES Les commissions internes Le président est le représentant légal de la CSL. Il dirige et coordonne les travaux, préside les réunions de l'assemblée plénière, du comité et des commissions internes. Ses membres se réunissent régulièrement pour : adopter des avis relatifs aux projets de loi et de règlement grand-ducal soumis par le Gouvernement ; arrêter le budget et les comptes annuels de la CSL ; déterminer les lignes directrices des activités de la CSL. Des commissions internes de travail participent à l'élaboration des avis relatifs aux projets de loi dont la Chambre est saisie. Les projets de loi ou de règlement grand-ducal sont affectés à la commission compétente qui les étudie et émet un projet d'avis qui sera évacué par l'assemblée plénière. Les commissions se font assister par le secrétariat. La Chambre des salariés compte 4 commissions au sein desquelles les membres de l'assemblée plénière s'inscrivent en début de session : la commission économique ; la commission sociale ; la commission de la formation ; le comité à l'égalité. Outre ces 4 commissions, la CSL s'est dotée d'une commission des finances qui contrôle les dépenses et les recettes de la CSL suivant le budget voté pour l'année en cours. Le secrétariat Un secrétariat permanent assiste les membres élus de la CSL dans l'accomplissement de leurs tâches. 9

12 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Les membres de l'assemblée plénière selon leur groupe d'appartenance socioprofessionnelle Groupe 1 Sidérurgie Georges CONTER LCGB Bruno GRAZIANO Fernand dit Nando PASQUALONI Jean-Claude TRENTECUISSE Angelo ZANON Groupe 2 Autres industries Elisabete ALVES GOUVEIA Roland AREND LCGB Guy BETTENDORF LCGB Jean-Claude DELLERE Samantha FABER LCGB Guy FETTES Groupe 3 Construction Philippe FLICK Nicolas REICHLING Carlos Manuel DA CONCEICAO AZEVEDO Manuel DA SILVA BENTO Emile HOFFMANN LCGB Armin HEINDRICHS LCGB Groupe 4 Services financiers José NUNES PINTO Paulo Jorge SIMOES LOPES Alain BACK ALEBA Martine BIRMANN ALEBA Gabriel DI LETIZIA LCGB Fernand FISCHER ALEBA Groupe 5 Autres services Fernand GALES Marc GLESENER ALEBA Marie-Anne dite Micky GRULMS ALEBA Claude HEIREND Marcel BREUSKIN Marie-Jeanne DEMUTH 10

13 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Helder DE OLIVEIRA BORGES Corinne FOLSCHEID LCGB Viviane GOERGEN LCGB Suzette HAENTGES Marie-Jeanne HERNANDEZ Joël KRIER Danièle NIELES Groupe 6 Administrations publiques Jean-Claude REDING Président de la CSL Natalie SILVA LCGB Annette VANDEPUTTE ép. SCHULER Jean-Claude WOLFF André GILBERTZ Charles HUTMACHER LCGB Groupe 7 Secteur de la santé et de l'action sociale Guy SCHOLZEN Nico WEYLAND Paul BECKER Marie-France EIFFES Alain FICKINGER Marco GOELHAUSEN Groupe 8 Agents actifs et retraités des CFL Mady HANNEN LCGB Marianne THOMAS Guy GREIVELDING FNCTTFEL Antoine RASSEL SYPROLUX Nico WENNMACHER FNCTTFEL Groupe 9 Bénéficiaires d'une pension de vieillesse et d'invalidité à l'exception des agents retraités des CFL Marie-Thérèse BOEVER LCGB Henri DUNKEL LCGB Fernand HÜBSCH Henri KREMER Fernand SCHOTT Jeannine THEISEN LCGB 11

14 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Le secrétariat de la Chambre des salariés Le secrétariat Le secrétariat s'occupe des travaux administratifs, des travaux préparatoires nécessaires à la prise de décision de l'assemblée plénière et de l'exécution de ces mêmes décisions. La CSL compte 70 salariés qui sont répartis sur trois sites différents. Les directeurs Ils sont responsables de l'exécution de tous les travaux du secrétariat et de ses départements, de la rédaction des avis relatifs aux projets de loi, de la préparation et de l'exécution des décisions prises par le comité et l'assemblée plénière. Norbert TREMUTH René PIZZAFERRI Le siège de la Chambre des salariés (CSL) Le Lifelong Learning Center (LLLC) et Le Centre de Formation Syndicale (CFSL) Le Centre de Formation et de Séminaires (CEFOS) 12

15 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Le secrétariat de la CSL Le siège de la Chambre des salariés (CSL) 18, rue Auguste Lumière L-1950 Directeurs Directeur adjoint Norbert TREMUTH René PIZZAFERRI Sylvain HOFFMANN Collaborateurs de la CSL Christina BASTOS Markus KIEFER Martine MIRKES Laurent UHODA Danielle DALEIDEN Christine KIEFFER-FUNCK Nathalie MOSCHETTI Maïté WAGEMANS Michel DI FELICE Christian LOEFFLER Anna RUSCITTI Marco WAGENER Nadine FISCHBACH Lori LUZZI Cédric SANGALETTI Annette WELBES Claudine GASPER Félix MARTINS DE BRITO Bob SERRES Le Lifelong Learning Center (LLLC) 13, rue de Bragance, L-1255 Directeur adjoint Roger MELMER (LLLC) Collaborateurs du LLLC Carole ERNSDORFF Véronique KESSLER Marina NETTI Michèle STEFFEN-PISANI Carlo FRISING Henriette KIRCHEN Angela PEREIRA LOPES Renée WEBER Gregory HEINTZ Jeannine KOHN Renata SANTINI Chantal JUNK Alexia MEIER Françoise SCHMIT Collaborateurs de la CSL Filomena FONSECA Claude LARSEL Pascal PAULUS Danielle WEBER Nathalie GOERGEN Mario MARTIN Carlo VANETTI Le Centre de Formation Syndicale (CFSL) 13, rue de Bragance, L-1255 Directeur adjoint Alain KINN (CFSL) Collaborateurs du CFSL David BÜCHEL Guylaine JORDAN-MEILLE Manon SCHOLTES Claude FORGET Marie-Paule LORANG Le Centre de Formation et de Séminaires (CEFOS) 12, rue du Château, L Remich Chargé de direction Henri BOSSI Collaborateurs du CEFOS Alain ANEN Liane Léonie Elise LENTZ Marie-Thérèse OBERWEIS Frank SCHOLZ José Antonio CAVACO Brigitte LENTZ Dominique PIRON Serge SCHOTT Elisa Maria DIAS PEREIRA Cilène MARTA DIOGO Lilly QUQU Maria Cristina SOUSA COELHO Idalina GOMES ROSA Alain MULLER Rosa Margarida RODRIGUES DE OLIVEIRA Peggy THEIS Patricia HENGEN Anne-Marie MÜLLER Victor ROESER 13

16 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Les activités de la Chambre des salariés La CSL : un organe officiel de consultation au cœur de la procédure législative La fonction consultative fait partie de ses principales missions La CSL est appelée par la loi à intervenir dans la procédure législative du pays. Elle est en droit d'émettre un avis sur tous les projets de loi et de règlement grand-ducal touchant ses ressortissants. Son avis est requis avant le vote définitif par la Chambre des députés. Elle joue donc un rôle d'organe officiel de consultation et de réflexion ; la CSL permet ainsi aux salariés et retraités d'être présents, par la voix de leurs représentants élus, dans la procédure législative du pays. l allongement de la durée de la vie active. Le passage, à l horizon 2052, du taux des majorations proportionnelles de 1,85% à 1,6%, ce qui représente une baisse de 13,5%, nous ramènera à une situation antérieure à la loi du 24 avril 1991 qui avait pour objet l amélioration des pensions du régime contributif. Pour compenser cette baisse, le salarié devra donc retarder son départ à la retraite, et par conséquent allonger la durée de sa vie active. Si l espérance de vie augmente dans la même mesure que l allongement de la durée d activité, il n y a qu un décalage dans le temps de la durée de la jouissance de la pension avec une augmentation de la durée d activité, accompagnée éventuellement d un risque croissant pour la santé. Si l espérance de vie n augmente pas, la reforme prévue équivaudra à une simple baisse des prestations. Or, les prévisions tablant sur une augmentation continue de l espérance de vie ne seront pas nécessairement confirmées par la réalité. Déjà, dans certains pays, mais aussi chez nous, il y a des indications relatives à une stagnation de l espérance de vie. En outre, l espérance de vie n est pas la même pour toutes les catégories de travailleurs. C est pourquoi notre chambre demande avec insistance l établissement de tables de mortalité pour les différentes catégories socioprofessionnelles, à l instar des travaux de l Insee en France. Les propositions gouvernementales, qui engendrent un certain nombre de dégradations concrètes au niveau des prestations, ne sont évidemment pas acceptables, alors qu elles font l impasse sur un «mix», sur un «dosage paramétrique» convenable et qu elles ne considèrent aucunement la globalité des enjeux pour contrecarrer un éventuel problème de financement du système des retraites : aucune mesure de garantie d embauche ou de maintien des salariés âgés dans l emploi n est prise, aucune amélioration n est prévue en termes de conditions de travail des salariés âgés, aucune possibilité de réduction du temps de travail à l approche de la fin de la vie active n est suggérée, aucun volet consacré aux recettes supplémentaires n est présent, si ce n est une référence à une très hypothétique hausse du taux de cotisation non chiffrée, et aucune piste visant à explorer d autres sources alternatives de financement n a été envisagée. Extrait de l avis de la CSL du 14 mars 2012 sur la réforme des pensions «Le projet de loi sous avis n apparaît pas à la hauteur du défi et de l importance que le Gouvernement a voulu accorder à la question de la réforme du régime général de pension au cours des dernières années : la montagne (du mur des retraites) accouche d une souris. Avec quelques dégradations substantielles des prestations et l hypothèse lointaine d un recours à des recettes supplémentaires, ce projet n offre d ailleurs qu une approche restreinte de la «problématique» du financement des pensions et ne formule aucune mesure précise favorisant une solution structurelle complète pour éliminer les points faibles détectés dans le système. Derrière ce qui est présenté comme un «système de pension à la carte» se cache la principale réforme qui est la baisse des majorations proportionnelles, et donc une baisse du niveau des pensions, qui a pour conséquence la généralisation de 14

17 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Les activités de la Chambre des salariés Un enjeu primordial se cache derrière le refus d accroître les recettes de l assurance pension : l arbitrage politique à effectuer entre financements public et privé de la protection sociale! Celui-ci semble, en dehors de tout consensus, avoir déjà été réalisé. Les dépenses sociales sont par essence socialisées. Or, le présent projet, qui s inscrit dans la ligne des réformes européennes, limite la part socialisée de ces dépenses au profit de dépenses privées individualisées. Cela n est guère acceptable. Rendre les systèmes de pension adéquats et viables, c est avant tout conforter et solidifier les régimes publics de retraite et non pas les déforcer en faveur des marchés financiers. La voie d une augmentation immédiate et préférentiellement neutre des recettes, c est-à-dire de préférence sans accroître les prestations futures par des droits supplémentaires, offre clairement une issue positive à la question de la viabilité du système de pension. Cette approche, loin d être «fausse», s inscrirait dans une stratégie proactive et anticipatrice de renforcement du régime de pension à long terme ; elle permettrait en outre de temporiser, en réduisant et différant le problème de l épuisement de la réserve de la CNAP (et de son potentiel déséquilibre financier) à 2060, voire à plus loin, moment où l on s approchera alors de la maturité démographique du régime de pension et d un éventuel point d équilibre. Par ailleurs, une réforme digne de ce nom ne doit pas se limiter à la seule composante financière du vieillissement, si importante qu elle soit. Le projet de loi manque cruellement de dispositions visant une amélioration de la situation des salariés plus âgés dans leur environnement de travail, mais aussi en ce qui concerne leur équilibre travail-vie privée. Aucune mesure de retraite progressive ou de temps partiel n est envisagée. Pour des personnes ayant interrompu leurs carrières professionnelles pour des motifs de formation ou de vie familiale, le projet ne contient pas de dispositions non plus, si ce n est une cotisation volontaire et facultative à minima. Finalement, au lieu de contribuer à résoudre un prétendu conflit de générations, que la Chambre des salariés récuse avec vigueur, le projet de loi impose clairement aux générations actives futures la principale charge financière de la réforme. En effet, tandis que les travailleurs quittant la vie active dans les prochaines années verront leur prestation ne diminuer que faiblement, atténuation que notre chambre salue de manière subsidiaire, ceux qui s apprêtent à commencer leur vie active maintenant subiront la pleine réduction de leur pension dans 40 années. À la question «qui payera les retraites à l avenir?», la réponse est évidemment «ceux qui travailleront demain», ce qui est normal dans un régime de répartition, mais il faut y ajouter que «les pensions à l avenir seront bien inférieures à celles d aujourd hui». La CSL regrette l orientation unilatérale du texte de réforme qui se focalise sur une baisse conséquente du niveau des pensions. Elle déplore, en outre, le manque de mesures concrètes visant à adapter le temps et les conditions de travail pour un maintien effectif des salariés âgés dans l emploi ainsi que l absence de recherche de nouvelles sources de financement du régime. Dès lors, au vu de ce qui précède, la CSL ne peut marquer son accord au projet de loi sous avis dans sa version actuelle». Extrait de l avis du 10 janvier 2012 relatif au projet de loi adaptant certaines modalités d application de l échelle mobile des salaires et des traitements «La CSL se prononce contre toute modulation de l indexation des salaires et revenus de remplacement qui au vu des performances excellentes de l économie luxembourgeoise en comparaison internationale au cours des 30 dernières années ne peut être sérieusement invoquée comme élément nuisible au développement de notre économie. Par ailleurs, les arguments avancés par les auteurs dans l exposé des motifs pour justifier la présente modulation ne sont pas valables, voire fallacieux, ce qui est d ailleurs reconnu du moins en ce qui concerne le Bilan de compétitivité par les auteurs de ce dernier eux-mêmes. Aux yeux de la CSL, le projet risque même d être contreproductif au moment où nous risquons de rentrer dans une phase de faible conjoncture. En freinant la progression des salaires, en hypothéquant le pouvoir d achat des ménages, le Gouvernement mène une politique pro-cyclique qui tend à renforcer le ralentissement, voire la régression, économique. Selon le Statec, «la dépense mensuelle moyenne totale des ménages est en baisse depuis Elle s établit à 4687 EUR en 2009 contre EUR en 2008 et EUR en 2007». Par ailleurs, en ce qui concerne le pouvoir d achat salarial, il n a déjà pas très bien résisté à la crise, comme le décrit le Statec dans son rapport «Travail et cohésion sociale 2011». En termes de pouvoir d achat, la variation annuelle moyenne du salaire était de -0,5% pour les années , alors qu elle était de +1,2% par an en moyenne pour les années La modulation de l index de 2006 à 2011 y est certainement pour quelque chose. A titre subsidiaire, la CSL estime qu il faudrait de toute façon limiter toute modulation à l année 2012 ; au-delà il y a trop d in- 15

18 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Les activités de la Chambre des salariés certitudes pour pouvoir fixer un échéancier des tranches. Le projet est agencé de telle manière qu il risque de mener à une perte définitive d une tranche alors que l inflation moyenne pourrait se situer largement en dessous de 3%. Rappelons toutefois que par ailleurs l index doit jouer son rôle d autant plus en phase d inflation accélérée où les ménages subissent les plus fortes pertes de pouvoir d achat. Face à ces incertitudes quant au rattrapage ou non de l inflation par l index au cours des années prochaines n oublions pas que les salariés perdent de toute façon des mensualités pendant les périodes de suspension prévues pouvant aller jusqu à 70% d un salaire mensuel selon le scénario retenu-, les partenaires sociaux sont dans une situation très difficile lors de négociations collectives. Des conventions collectives de longue durée ne sont plus possibles, puisque les négociateurs ne savent pas s ils doivent prendre en considération ou non une perte définitive d une tranche indiciaire. Un des éléments facilitateurs de négociations collectives au sera d ores et déjà compromis. La CSL s oppose également catégoriquement à la remise à niveau planifiée pour rentrer dans le système automatique en 2015, car celle-ci mène à une perte définitive de pouvoir d achat au-delà des mensualités perdues en cours de route, même en cas de faible inflation. Cette remise à niveau et perte de pouvoir d achat définitive risquent en effet de s opérer alors même qu il y aurait seulement 2 tranches sur 3 ans, ce qui ne semble pas être l intention des auteurs du projet d après l exposé des motifs». Résumé de la prise de position de la CSL relative à la proposition de texte portant réforme de l enseignement secondaire et de l enseignement secondaire technique Tout comme ce fût le cas pour la loi portant organisation de l enseignement fondamental et pour la loi portant réforme de la formation professionnelle, la Chambre des salariés déplore à nouveau qu une réforme scolaire d'une telle envergure ait été envisagée alors qu une analyse détaillée de la situation actuelle appuyée par des statistiques valides, relevant les points forts et les faiblesses du système d enseignement par rapport aux tendances sociétales n est pas disponible. Il s avère donc difficile, voire impossible, d identifier et d évaluer si les dispositions prévues par la réforme sont la réponse adéquate pour remédier aux défis actuels et futurs de notre société. Avoir le droit de participer à la vie sociétale n est pas équivalent à le pratiquer réellement, ni d'ailleurs à être en mesure de le faire à pied égal avec d'autres citoyens. Citoyenneté active et enseignement sont étroitement liés. De ce fait, la CSL se doit d insister à ce que la finalité de l enseignement secondaire, en dehors d accroître le niveau d instruction des élèves pour autant que possible, ne doit pas se limiter «à préparer à la vie professionnelle», mais doit en plus doter les élèves des connaissances nécessaires et les inciter à pratiquer, et à pratiquer en confiance, la citoyenneté active. La CSL demande aux responsables politiques de tenir compte de cette exigence. En plus, une réforme de l enseignement secondaire n implique pas seulement des changements structurels mais également des moyens pour mettre en œuvre et pour garantir la faisabilité et la viabilité du système scolaire. La définition d un cadre d apprentissage structuré au sein duquel sont précisés entre autres les contenus, les méthodes, les processus d apprentissage et les répercussions sur les tâches et les obligations des parties prenantes de l Ecole font défaut dans la proposition de texte actuelle. Autre point avec lequel la CSL ne peut être d accord est l instauration de classes «spéciales», plus précisément la classe de 5 e de raccordement et la classe de 5 e pratique. La CSL s oppose à tout étiquetage des élèves et ne peut approuver cette mentalité d humiliation pour les jeunes qui connaissent des situations de rabaissement scolaire et qui de ce fait n atteignent pas les socles de compétences prévus en classe de 6 e. En effet, ces élèves n ont plus la possibilité de se voir allouer une année supplémentaire pour rattraper d éventuels retards et doivent accéder en classe de 5 e de raccordement ou de 5 e pratique. Or telle contrainte peut limiter considérablement leurs chances pour atteindre «in fine» la qualification la plus élevée possible. Au vu de ce qui précède la proposition de texte de loi ne peut pas trouver l approbation de la Chambre des salariés. Pour un aperçu des avis adoptés par la CSL, veuillez consulter son site web : 16

19 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Les activités de la Chambre des salariés La CSL : le centre névralgique de la représentation des salariés auprès des institutions nationales Représentation au sein des organismes de la sécurité sociale Elle désigne les représentants des salariés et retraités au sein notamment : de la Caisse nationale de santé (CNS) ; de la Caisse nationale d'assurance pension (CNAP) ; du Conseil arbitral des assurances sociales ; du Conseil supérieur des assurances sociales. Ces deux dernières juridictions sont compétentes pour statuer sur les litiges concernant l'affiliation, l'assujettissement, les cotisations, les amendes d'ordre et les prestations sociales en matière de sécurité sociale. Représentation auprès du Tribunal du travail Elle propose les représentants des salariés appelés à siéger en tant qu'assesseurs auprès des Tribunaux du travail du pays. Représentation dans divers organes consultatifs Elle est présente dans divers organes consultatifs au niveau national et sur le plan européen pour défendre les intérêts des salariés : le Conseil économique et social ; la Commission de grâce ; le Conseil supérieur de l'aménagement du territoire ; le Comité consultatif à la formation professionnelle à caractère tripartite. Tous les dossiers socioéconomiques et prises de position de la CSL peuvent être téléchargés via La CSL : un organe de réflexion socio-économique La CSL élabore des dossiers socio-économiques de dimension nationale et européenne, formulant ainsi le point de vue salarial dans les rapports macrosociaux. Elle commente les évolutions économiques et sociales sur lesquelles les salariés doivent garder un œil attentif (redistribution, inflation, coûts salariaux, etc.). Extrait de la prise de position Prendre les problèmes méthodologiques au sérieux : pour une approche réaliste de la compétitivité au «Finalement, la CSL aborde plus particulièrement la compétitivité-coût et les indicateurs avancés par l Observatoire de la compétitivité pour la mesurer, à savoir le coût salarial unitaire nominal et le taux de change effectif réel. Ces deux indicateurs sont en contradiction flagrante avec les résultats économiques tangibles du : forte croissance économique, productivité la plus élevée, résultats records du commerce extérieur, appréciables bénéfices des entreprises, alors que d aucuns font le constat, sur la base de tels indicateurs de «compétitivité-coût» pour le moins peu pertinents, d une perte de compétitivité depuis 2004 au moins. Rien que ce dernier constat prouve déjà que les problèmes méthodologiques soulevés par la CSL ne sont pas négligeables et méritent d être pris au sérieux. L argument que ces indicateurs sont utilisés au niveau européen n est pas recevable, et devrait constituer une raison de plus pour témoigner de leur inaptitude auprès des autorités européennes afin d éviter que la Commission ne les utilise pour faire de mauvaises recommandations au. Le constitue en effet une économie très spécifique, de par sa taille et par sa spécialisation. Les arguments techniques seront développés en troisième et quatrième partie, mais donnons en illustration l indice des prix à la consommation harmonisé utilisé au niveau européen. Cet indice est parfaitement inadapté au contexte luxembourgeois puisqu il prend en considération la consommation des non-résidents, ce qui fausse complètement la donne au, pays dans lequel la consommation non résidente prend une ampleur démesurée par rapport aux autres pays, se concentrant en outre sur certains produits, ce qui donne une image erronée de l inflation. Au vu des biais et des changements de méthode, des choix opérés sur la valeur des indicateurs, sans concertation, force est de conclure que, dans la logique européenne de déflation salariale, l ODC semble se résumer à un outil de politique de l offre, excluant totalement celle de la demande, et pour laquelle la seule compréhension de la compétitivité pousse à/passe par une baisse des coûts salariaux (ex. : indexation, cotisations), abstraction faite leurs conséquences sociales et même économiques. La question se pose dès lors de savoir s il ne serait pas temps d instaurer un comité de pilotage tripartite qui définirait, au consensus, la teneur des travaux de l Observatoire de la compétitivité, qui semble de plus en plus s inscrire dans la vision unilatérale de la compétitivité européenne». 17

20 LA CHAMBRE DES SALARIÉS Les activités de la Chambre des salariés Extrait du Panorama social de mars 2012 Le présent Panorama a permis de dresser un tableau de la vie au qui, convenons-en, est différent de celui présenté par les indicateurs macroéconomiques. Si ces derniers montrent un niveau élevé de richesse par habitant, il n en va pas de même en ce qui concerne le bien-être social. Inégalités Après avoir abordé le sujet des inégalités sous plusieurs points de vue, une constatation est récurrente : les inégalités entre les différentes catégories de la population sont croissantes. Ainsi, que ce soit par rapport au salaire ou au revenu, les tranches supérieures distancent de plus en plus les tranches inférieures et la valeur ajoutée issue de la production rémunère davantage le capital que le travail. En outre, notre analyse de la fiscalité met en lumière une imposition dégressive qui pourrait renforcer ces inégalités. Pauvreté Le se situe à un niveau intermédiaire du taux de risque de pauvreté en comparaison des autres pays membres de l UE-15. Pourtant, la progression qu a connue cet indicateur depuis 1995 est plus interpellant, surtout au vu de certains types de ménages : les familles monoparentales arrivent en tête de classement, aussi bien en termes de niveau que d accroissement du taux de risque de pauvreté. La persistance de la pauvreté est également inquiétante puisque plus de la moitié des personnes en situation de pauvreté l est de manière durable. Chômage Pour ce qui est du chômage au, tout semble aller pour le mieux, du moins en apparence. En effet, le taux de chômage est à un niveau parmi les plus faibles en Europe, que cela concerne la population en âge de travailler (15-64 ans) ou bien le chômage des jeunes (15-24 ans), et cela au moment où la crise économique semble s être installée de façon durable en Europe, avec les conséquences que l on connaît en ce qui concerne le taux de chômage (tout particulièrement des jeunes) dans certains pays comme l Espagne, la Grèce ou l Irlande. Toutefois, au-delà des apparences, le marché du travail luxembourgeois ne se porte pas aussi bien qu il n'y paraît. Le taux de chômage des jeunes est en effet trois fois plus élevé que le taux de chômage des ans, ce qui est signe d une difficulté à intégrer dans le marché du travail national les jeunes qui ne poursuivent pas d études supérieures. De plus, on constate au cours des dernières années une augmentation de la durée du chômage, notamment auprès des demandeurs d emploi les plus âgés et les moins formés. Emploi Au niveau de l emploi, le affiche des performances plus différenciées : si le taux d emploi des ans se situe juste au-dessous de la moyenne européenne, une différenciation de ce taux selon différentes catégories de personnes fait ressortir des résultats qui sont, selon les cas, parmi les meilleurs ou les pires d Europe. Si le taux d emploi des ans est parmi les plus élevés en Europe, celui des salariés âgés (55-64 ans) est parmi les plus faibles. Les ans connaissent eux aussi un taux d emploi parmi les plus faibles d Europe, ce qui s explique toutefois par le fait que bon nombre d entre eux poursuivent soit des études supérieures soit des formations. En ce qui concerne les taux d emploi des hommes et des femmes, ceux-ci sont proches des moyennes européennes. Si l on calcule le taux d emploi luxembourgeois d une façon différente (en comparant le nombre d emplois au nombre de personnes en âge de travailler), celui-ci dépasse les 100%, ce qui signifie que pour chaque résident en âge de travailler il y aurait a priori plus d un poste de travail possible, alors que pour les autres pays d Europe ce taux d emploi corrigé reste à peu près au même niveau que le taux d emploi classique. Même si contrairement aux autres pays d Europe, les entreprises au continuent de créer des emplois, cela ne suffit pas à contrer l afflux de demandeurs d emploi sur le marché du travail national, phénomène qui vient frapper surtout les demandeurs les moins formés et les plus âgés. Travailleurs âgés Beaucoup de pays européens ont engagé des réformes visant à retarder l âge de départ à la retraite ou à diminuer les prestations, voire les deux. Or, sans même préjuger du nécessaire principe de justice sociale dont elles devraient tenir compte, ces réformes ne peuvent être crédibles et viables que si les salariés âgés peuvent effectivement prolonger leur carrière professionnelle. À ce titre, ces salariés doivent pouvoir continuer à travailler dans des conditions adaptées à leur situation physique ou psychique. Mais plus encore, les seniors redoutent souvent de perdre tout simplement leur emploi, quand on sait que certaines entreprises tentent de se débarrasser en priorité de leur personnel le plus âgé. En outre, une fois qu un senior se trouve en situation de chômage, il lui est très difficile de retrouver un nouvel emploi. Considérant dès lors la situation actuelle des salariés âgés, les appels répétés à prolonger leur carrière professionnelle ne sont que pures incantations. Encore faut-il que cette prolongation soit possible. Aussi, un effort particulier doit être fourni par les entreprises et les pouvoirs publics afin de favoriser l emploi des seniors, notamment en proscrivant les discriminations liées à l âge, en permettant l accès à des formations, en privilégiant l adaptation des conditions, de la charge et du temps de travail en fonction de l âge mais aussi de l état de santé du salarié. Toutes ces mesures sont en réalité des prérequis à un allongement de la vie professionnelle. Conditions d emploi Bien que le recours aux formes flexibles d emploi soit relativement limité au par rapport aux autres pays de l UE-15, on observe une forte extension en la matière. L emploi temporaire, intérimaire et à temps partiel est en forte progression ainsi que la part des travailleurs devant cumuler deux emplois. En outre, on peut s interroger sur la capacité du travail à préserver de la pauvreté puisque plus de 10% des travailleurs sont confrontés au risque de pauvreté. * * * La richesse luxembourgeoise semble donc ne pas servir à l'amélioration de la cohésion sociale et des conditions de vie ou de travail. Au vu de ce constat, nous ne pouvons que réitérer notre interrogation : à quoi sert-il d être extrêmement compétitifs, comme le, si nous régressons socialement et si les performances macroéconomiques ne profitent pas à l ensemble de la population? 18

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