Dossier de presse mai 2014

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1 «DMLA. N attendez pas de la voir pour vous faire dépister» 8 èmes Journées Nationales d Information et de Dépistage de la DMLA Du lundi 23 au vendredi 27 juin 2014 Dossier de presse mai 2014 Contact presse : Sophie Matos PRPA / sophie.matos@prpa.fr 1

2 Sommaire 8 èmes Journées Nationales d Information et de Dépistage de la DMLA, du 23 au 27 juin 2014 : informations pratiques.... p. 3 Le déroulement des Journées... p. 3 Les personnes concernées. p. 3 A propos de la DMLA. p. 4 Trois grands tableaux cliniques... p. 4 Les signes révélateurs : à connaître!..... p. 5 Les facteurs de risque : base de la prévention p. 5 DMLA : il est urgent de ne pas attendre!... p. 7 Un consensus scientifique sur la nécessité de faire vite.. p. 7 Aider les Français à reconnaître les symptômes. p. 7 Tour d'horizon des dernières avancées concernant la DMLA..... p. 9 Nutrition préventive : à la recherche du cocktail le plus efficace..... p. 9 Les traitements actuels avec les anti-vegf.... p. 11 La recherche avance grâce aux cellules souches.. p. 13 L association DMLA : nouvelle formule, nouvelles ambitions!... p. 15 Une association «nouvelle formule»..... p. 15 Retour sur onze années d'action.. p. 16 Au service des patients.. p. 17 Les partenaires des Journées d information et de dépistage... p. 18 Pour en savoir plus.. p. 20 2

3 8 èmes Journées Nationales d Information et de Dépistage de la DMLA, du 23 au 27 juin 2014 : informations pratiques L'année 2014 marque la 8 ème édition des Journées Nationales d'information et de Dépistage de la DMLA. A cette occasion, les Français sont invités à prendre rendez-vous chez les ophtalmologistes (libéraux et hospitaliers) participant à l'opération pour bénéficier d'un dépistage. Les Journées Nationales d'information et de Dépistage de la DMLA sont organisées par l Association DMLA, en partenariat avec la Société Française d Ophtalmologie (SFO), le Syndicat National des Ophtalmologistes de France (SNOF), les laboratoires Novartis et Bayer, ainsi que Hoya. Le déroulement des Journées Des ophtalmologistes (libéraux et hospitaliers) recevront, sur rendez-vous, les personnes qui souhaitent bénéficier du dépistage. Un examen du fond d œil par une méthode validée permettra de repérer des individus qui souffrent déjà d une DMLA sans le savoir, ou dont le risque de développer la maladie est élevé, afin de leur proposer au plus tôt un traitement et/ou des mesures préventives ainsi qu un programme de surveillance adapté. Il s agit d éviter, dans la mesure du possible, la dégradation visuelle et les complications. Chaque personne dépistée recevra des informations sur la DMLA, ainsi que des conseils personnalisés et pourra poser des questions. Pour connaître la liste des ophtalmologistes et des services hospitaliers participant aux journées DMLA, leurs coordonnées et les plages horaires dédiées, il suffit de consulter le site ou de téléphoner au : Les personnes concernées Le dépistage s adresse aux personnes ayant les caractéristiques suivantes : Toute personne de 55 ans ou plus non suivie ou n ayant pas bénéficié d un examen depuis plus d une année ; Ne présentant pas de signes de la maladie ; Sujet, ou non, à des facteurs de risque de DMLA : fumeur, antécédents familiaux de DMLA ou maculopathie liée à l âge (MLA) découverts lors d un précédent examen. A noter Outre le dépistage, et même en l absence de symptôme, il est recommandé d effectuer un examen ophtalmologique tous les 2 ans, entre 45 ans et 55 ans, puis tous les ans après 55 ans, afin de révéler une (D)MLA ou d autres maladies oculaires qui, comme elle, évoluent en silence (glaucomes chroniques ). Si les examens de dépistage révèlent des signes de DMLA, un bilan plus approfondi sera programmé (OCT examen inoffensif permettant d obtenir des images précises de l étendue et de la localisation des atteintes de l œil photographies et angiographies rétiniennes), pour confirmer ou non ce diagnostic. 3

4 A propos de la Dégénérescence Maculaire Liée à l Âge (DMLA) La DMLA, ou Dégénérescence Maculaire Liée à l'âge est la première cause de malvoyance et de cécité dite «légale» après 50 ans. Pathologie complexe et multifactorielle, elle livre peu à peu ses secrets, même si ses mécanismes, complexes, ne sont pas encore complètement élucidés. Dans les pays industrialisés, la Dégénérescence Maculaire Liée à l Âge (DMLA) est la première cause de malvoyance et de cécité dite «légale» après 50 ans. Son incidence augmente avec l âge. Multifactorielle, la DMLA résulte de la conjonction de facteurs génétiques d'une part, et de facteurs environnementaux d'autre part 1. Autrement dit, les gènes n expliquent pas tout, même si le caractère héréditaire de la DMLA est élevé (78 %) et la présence d un antécédent familial multiplie le risque par quatre. L hygiène de vie influe également : par exemple, le tabac multiplie par quatre, voire six, le risque de contracter la pathologie ; le risque de DMLA est doublé dans la population obèse ; à l'inverse, la consommation d'oméga-3, de caroténoïdes et d'antioxydants (vitamine C, vitamine E, zinc, bêta carotène) diminue le risque de survenue d une DMLA et freine sa progression en cas d atteinte. La DMLA atteint la macula, zone centrale de la rétine (tissu neurosensoriel qui tapisse le fond de l œil) responsable de la vision des détails, la perception des couleurs et la fixation du regard. Ses mécanismes sont complexes et non encore complètement élucidés, mais des molécules de l inflammation et du transport des lipides semblent jouer un rôle important 2. Trois grands tableaux cliniques On distingue schématiquement trois cas : A noter L examen de dépistage permet d évaluer le risque individuel d évoluer vers une DMLA et de programmer une surveillance adaptée. Les ophtalmologistes disposent d outils validés pour estimer le risque individuel de DMLA à 5 ans. 1. En tant que précurseur, la Maculopathie Liée à l Âge (MLA) peut, ou non, évoluer vers une DMLA. Elle est le plus souvent asymptomatique. 2. Les DMLA «exsudatives» ou «néovasculaires», dites aussi «humides» se caractérisent par la prolifération anormale de petits vaisseaux sanguins (néovaisseaux) sous la rétine, qui peuvent saigner ou suinter dans la macula. En l absence de traitement, elles évoluent vers une perte irréversible de la vision centrale. 3. La DMLA «atrophique», dite encore «sèche», progresse lentement mais n en est pas moins grave. Lorsqu elle atteint le centre de la macula, la zone d atrophie induit une baisse 1 Chen Y, Zeng J, Zhao C, Wang K, Trood E, Buehler J, Weed M, Kasuga D, Bernstein PS, Hughes G, Fu V, Chin J, Lee C, Crocker M, Bedell M, Salasar F, Yang Z, Goldbaum M, Ferreyra H, Freeman WR, Kozak I, Zhang K. Assessing susceptibility to age-related macular degeneration with genetic markers and environmental factors. Arch Ophthalmol Mar;129(3): Liu B, Wei L, Meyerle C, Tuo J, Sen HN, Li Z, Chakrabarty S, Agron E, Chan CC, Klein ML, Chew E, Ferris F, Nussenblatt RB. Complement Component C5a Promotes Expression of IL-22 and IL-17 from Human T cells and its Implication in Age-related Macular Degeneration. J Transl Med. 2011:111. 4

5 importante et irréversible de l acuité visuelle (vision centrale), qui jusque-là était relativement conservée. Bien qu aucun traitement ne soit encore en mesure de s opposer au développement et à l évolution d une DMLA atrophique, une surveillance ophtalmologique est indispensable pour pouvoir traiter sans tarder d éventuelles complications et accompagner les patients malvoyants. Enfin, les patients atteints de DMLA sèche doivent garder espoir : il existe actuellement des études cliniques analysant l'efficacité de nouvelles molécules dans le traitement de la DMLA atrophique, avec des résultats préliminaires très encourageants. Une DMLA atrophique peut se développer sur une DMLA exsudative et inversement. La DMLA est typiquement bilatérale ; l atteinte du 2 ème œil intervient en général dans un second temps (le risque de bilatéralisation augmente d environ 10 % par an). Les signes révélateurs : à connaître! Dans certains cas, la DMLA peut évoluer plusieurs mois sans que le patient ne s'en rende compte. L apparition ou l aggravation d un ou de plusieurs des signes suivants impose une consultation en urgence auprès d un médecin ophtalmologiste : chute de la vision (acuité, contrastes), sensation d assombrissement ou de moindre luminosité (nécessité d intensifier l éclairage pour lire), brouillard ou flou visuels, ternissement des couleurs, déformations visuelles (métamorphopsies), particulièrement repérables sur des lignes droites comme le rebord d un cadre ou d une fenêtre, perception d une tache (scotome) au centre de la vision, lettres manquantes dans un texte, difficultés à distinguer les détails. La baisse de vision peut favoriser les chutes (dont la prévention est importante 3 ). Environ un patient sur trois souffre de symptômes dépressifs. Les facteurs de risque : base de la prévention L'âge et le terrain génétique sont des facteurs de risque forts. Les antécédents familiaux sont importants à connaître, étant donné qu'il existe des cas de DMLA familiales. La MLA prédispose à la DMLA et le mode de vie intervient également. Le tabagisme est le principal facteur de risque environnemental de DMLA 4, mais le surpoids, de mauvaises habitudes alimentaires ou les déficits en certains pigments maculaires (lutéine et zéaxanthine) peuvent aussi jouer un rôle. Une carence en acides gras oméga-3 est également associée à un risque élevé de DMLA. La prévention de la maladie, de son évolution et de ses complications passe donc notamment par le dépistage, la surveillance ophtalmologique et une bonne hygiène de vie (éviction du tabac, alimentation variée et équilibrée, voire prescription de compléments alimentaires adaptés, ) Wood J, Lacherez P, Black A, Cole M, Boon M, Kerr G.Risk of falls, injurious falls, and other injuries resulting from visual impairment among older adults with Age-related Macular Degeneration. Invest Ophthalmol Vis Sci Apr 7. 4 Clemons TE et al. Risk factors for the incidence of Advanced ARMD in the AREDS. AREDS report no. 19. Ophthalmology Apr; 112(4): A randomized, placebo-controlled, clinical trial of high-dose supplementation with vitamins C and E, beta carotene, and zinc for ARMD and vision loss. AREDS report no. 8. Arch Ophthalmol Oct;119(10): SanGiovanni JP et al. The relationship of dietary carotenoid and vitamin A, E, and C intake with ARMD in a casecontrol study: AREDS Report No. 22. Arch Ophthalmol Sep;125(9): Sangiovanni JP et al. {omega}-3 LCPUFA intake and 12-y incidence of neovascular ARMD and central geographic atrophy: AREDS report 30, a prospective cohort study from the AREDS. Am J Clin Nutr Dec;90(6): Epub 2009 Oct 7. 5

6 Cette année : un questionnaire pour identifier les patients à haut risque Dans le cadre des 8 èmes journées nationales d'information et de dépistage de la DMLA, le laboratoire Théa mettra à disposition des ophtalmologistes participants, des questionnaires STARS. Le questionnaire STARS a été développé comme un outil simple et rapide de détection des personnes à haut risque de DMLA. Ce questionnaire permet aux ophtalmologistes d identifier, chez leurs patients, les facteurs de risques présents susceptibles d entrainer une DMLA, et ce afin de leur proposer un suivi personnalisé. Il pourra également être utilisé auprès de la population générale pour détecter les sujets à haut risque, afin de leur conseiller de consulter leur ophtalmologiste. Théa est un laboratoire pharmaceutique indépendant spécialisé dans la recherche, le développement et la commercialisation de produits en ophtalmologie. Créés par Henri Chibret, les laboratoires se sont hissés en moins de dix ans au rang de premier groupe pharmaceutique européen indépendant en ophtalmologie. Depuis 2008, ils sont présidés par Jean-Frédéric Chibret. Les Laboratoires Théa ont pour vocation de satisfaire l'essentiel des besoins des ophtalmologistes, quel que soit leur mode d'exercice, et quelle que soit la pathologie qu'ils traitent. Des grands classiques aux produits innovants, que ce soit dans le domaine du diagnostic, de la chirurgie ou des traitements thérapeutiques, Théa propose une gamme complète et moderne de produits couvrant l'essentiel des classes thérapeutiques et proposent notamment des compléments alimentaires à visée oculaire. 8 Kishan AU, Modjtahedi BS, Martins EN, Modjtahedi SP, Morse LS. Lipids and Age-Related Macular Degeneration. Surv Ophthalmol Mar 24. 6

7 DMLA : Il est urgent de ne pas attendre! «N attendez pas de la voir pour vous faire dépister.» Tel est le slogan retenu pour la 8 ème édition de la campagne 2014 de dépistage de la DMLA, qui se tiendra du lundi 23 au vendredi 27 juin En effet, plusieurs études se sont penchées sur les conséquences, en termes d'acuité visuelle, du délai entre le diagnostic de la nécessité d'une injection et la réalisation effective de l'injection intra-vitréenne (IVT). Les conclusions sont sans appel : il faut faire vite! La DMLA exsudative constitue une urgence. En effet, la membrane néo vasculaire située sous la rétine connaît une croissance, d'heure en heure, au cours de laquelle apparaissent des dommages tissulaires générant une atteinte de la vision. «Les études publiées ces dernières années soulignent qu'il faudrait idéalement traiter les patients dans les quinze jours qui suivent les premiers symptômes», résume ainsi le Dr Oudy Semoun, ophtalmologiste au sein du CHIC de Créteil (94). Un consensus scientifique sur la nécessité de faire vite Toutes les études scientifiques publiées ces dernières années soulignent la nécessité d'une prise en charge rapide. Deux études canadienne et espagnole, ont mis en évidence que la perte d'acuité visuelle s'accroît avec le délai de prise en charge. Selon une étude américaine 9 (Lim et al, 2012, un patient qui attendait de l'ordre de 6 mois après les premiers symptômes avant d'être traité avait 2,6 fois plus de risque de ne pas améliorer son acuité visuelle, voire d en perdre. Enfin, une fois le traitement commencé, il convient de respecter le rythme des injections : une étude allemande 10 a récemment confirmé que le délai entre chaque indication d'injection et l'injection effective (autrement dit, le fait de se En pratique Moins d une semaine doit s écouler entre le début des symptômes et la consultation d ophtalmologie. Le traitement d une DMLA exsudative doit débuter moins de dix jours après le diagnostic. faire injecter avec retard par rapport aux recommandations d'injection données par l'ophtalmologiste) constitue un risque de perte d'acuité visuelle pour le patient. Aider les Français à reconnaître les symptômes Parce qu'il est nécessaire de réagir vite, il est indispensable que les Français apprennent à reconnaître les premiers symptômes et mesurent l'urgence avec laquelle ils doivent être pris en charge. En 2007, lors de la première campagne nationale d information et de dépistage de la DMLA, l institut LH2 11 a réalisé une étude auprès de 635 Français, âgés de 50 à 70 ans, qui mettait en évidence une 9 Lim JH, Wickremasinghe SS, Xie J, Chauhan DS, Baird PN, Robman LD, Hageman G, Guymer RH. Delay to treatment and visual outcomes in patients treated with anti-vascular endothelial growth factor for age-related macular degeneration. Am J Ophthalmol Apr;153(4):678-86, 686.e Muether PS, Hoerster R, Hermann MM, Kirchhof B, Fauser S. Long-term effects of ranibizumab treatment delay in neovascular age-related macular degeneration. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol Feb;251(2): L institut LH2 possède la norme ISO pour la «conception, réalisation, commercialisation et vente d études de marché, sociales et d'opinion" / certification AFNOR-Association française de normalisation. 7

8 certaine méconnaissance de la maladie : seules 3 % des personnes interrogées connaissaient spontanément la DMLA. Près des deux tiers pensaient qu il était possible de dépister cette pathologie de façon précoce, de la prévenir ou de retarder son apparition, et 45 % croyaient en l existence de traitements curatifs efficaces. Cinq ans plus tard, en 2012, plus de 80 % des sujets interrogés connaissent la DMLA, ne serait-ce que de nom. 17 % des personnes interrogées associent spontanément la DMLA à l univers oculaire (œil, vue, vision, rétine, macula), contre 3 % en Après avoir lu la définition de la DMLA, 52 % des individus déclarent connaître cette maladie... Pour autant, en dépit des progrès réalisés en matière de sensibilisation de l opinion, seuls 18 % des sujets affirment lors de l'enquête 2012 ne jamais avoir entendu parler de la DMLA et 30 % disent en avoir entendu parler sans vraiment savoir de quoi il s agit... 8

9 Tour d'horizon des dernières avancées concernant la DMLA L'année 2013 a été riche en actualités et nouveautés concernant la DMLA. Du côté de la nutrition préventive, les recettes des suppléments alimentaires s'affinent pour retarder son évolution. En termes de traitement, l'eyla offre une nouvelle possibilité thérapeutique, tandis qu'une grande étude française est venue clore le débat opposant l'avastin (un anti-cancéreux non autorisé pour le traitement de la DMLA) au Lucentis (autorisé). Enfin, en parallèle, la recherche avance et les premiers essais avec les cellules souches publient leurs résultats. Nutrition préventive : à la recherche du cocktail le plus efficace Depuis plusieurs années, on insiste sur le rôle de la nutrition pour prévenir et ralentir l'évolution de la DMLA. Deux grandes études menées sur un très grand nombre de personnes ont permis de mieux comprendre les effets des cocktails de vitamines, minéraux et acides gras sur la progression de la DMLA : La première est française, menée par l'équipe de l'hôpital intercommunal de Créteil (94). NAT a montré que des patients présentant des lésions précoces de DMLA et recevant un supplément d'oméga-3 (270 mg/jour d EPA et 840 mg/jour de DHA) présentaient un risque réduit de 68 % de développer une DMLA exsudative sur 3 ans. La supplémentation semble donc largement réduire la progression de la DMLA humide. L'autre est américaine. Cette étude, dite Areds 13 (acronyme de Age-Related Eye Disease Study- Etude sur les maladies oculaires liées à l âge), a testé auprès de patients une formulation spécifique composée de très fortes doses de vitamine C (500 mg), vitamine E (400 UI), bêta carotène (15 mg), zinc (80 mg) et cuivre (2 mg) sur la progression de la DMLA (formes sèche et humide confondues). Ce cocktail réduisait de 25 % le risque de développer une DMLA avancée chez les patients à haut risque. Il réduisait de 19 % le risque de DMLA avancée chez les patients présentant une DMLA intermédiaire ou avancée sur un des deux yeux et ne semblait pas apporter de bénéfice chez les patients sans DMLA ou avec une DMLA précoce. > Une recette idéale à trouver Récemment a été testée une version modifiée du cocktail initial de l'étude Areds. Si les résultats globaux, publiés en ont pu sembler peu parlants de prime abord, ceux des sous-groupes paraissent conforter l'intérêt d'ajouter des pigments maculaires à la recette initiale. Par exemple, les patients dont le régime alimentaire était pauvre en lutéine et zéaxanthine qui consomment peu de légumes verts) réduisaient leur risque d'évolution vers une DMLA avancée de 25 % lorsqu'ils consommaient la formulation Areds enrichie en pigments, comparativement à une formule Areds non 12 Souied EH, Delcourt C, Querques G, Bassols A, Merle B, Zourdani A, Smith T, Benlian P; Nutritional AMD Treatment 2 Study Group. Oral Docosahexaenoic Acid in the Prevention of Exudative Age-Related Macular Degeneration: The Nutritional AMD Treatment 2 Study. Ophthalmology Feb A randomized, placebo-controlled, clinical trial of high-dose supplementation with vitamins C and E, beta carotene, and zinc for ARMD and vision loss. AREDS report no. 8. Arch Ophthalmol Oct;119(10): Chew EY et al. Age-Related Eye Disease Study 2 (AREDS2) Research Group. Lutein/Zeaxanthin for the Treatment of Age-Related Cataract: AREDS2 Randomized Trial Report No. 4. JAMA Ophthalmol Jul 1;131(7): Chew EY et al. Age-Related Eye Disease Study 2 Research Group. Lutein + zeaxanthin and omega-3 fatty acids for age-related macular degeneration: the Age-Related Eye Disease Study 2 (AREDS2) randomized clinical trial. JAMA May 15;309(19):

10 enrichie en ces composés. En outre, la formule avec pigments maculaires (et sans bêta carotène) réduit de 18 % le risque de DMLA avancée comparativement à la formule avec bêta carotène mais sans pigments maculaires 16. Recommandations en termes d'hygiène de vie, d'alimentation et de supplémentation Pr Eric Souied, chef du service ophtalmologie de l'hôpital de Créteil (94) Avant même d'être éventuellement touché par la DMLA, doit-on surveiller son alimentation? Pr Éric Souied : Sans pathologie particulière, il est recommandé d'adopter une bonne hygiène de vie pour préserver, entre autres, sa vision et sa macula : lutter contre la surcharge pondérale (objectif : IMC 17 < 25), éviter le tabagisme, réduire une éventuelle hypercholestérolémie. Sur le plan nutritionnel, on préconise de consommer : 1. du poisson - gras de préférence, car plus riche en oméga-3 -, deux ou trois fois par semaine : principalement sardines, saumon, maquereau, hareng ; 2. des légumes verts riches en lutéine et zéaxanthine trois fois par semaine : choux de Bruxelles, laitue, courgettes, brocolis, épinards, chou frisé, etc. ; 3. et des fruits à haute teneur en vitamines C (kiwi, agrumes, etc.) et E (noisettes, amandes, etc.) quotidiennement. Des suppléments peuvent-ils être prescrits? Pr Éric Souied : Lorsque l'examen de la rétine est normal ou que les lésions sont minimes, les recommandations hygiéno-diététiques précédentes suffisent, d'autant que le risque de développer une DMLA à 5 ans est faible (de 0,5 à 3 %). En revanche, lorsque la DMLA atteint un stade 2, voire 3 de la classification Areds, le risque de développer une DMLA avancée à 5 ans est alors estimé respectivement à 12 et 25 %. Dans de tels cas, l'ophtalmologiste peut conseiller au patient de renforcer son apport alimentaire avec un supplément en oméga-3 et/ou en lutéine et zéaxanthine : une à deux gélules quotidiennes peuvent ainsi être prescrites. Dans les formes sévères ou lorsque le 2 ème œil est atteint, des doses plus importantes peuvent être proposées. Source : Extrait d'une interview à paraître dans «La lettre de l'association DMLA», n 31, qui publie un dossier spécial consacré à la nutrition 16 Writing Group for the AREDS2 Research Group, Bonds DE, Harrington M, Worrall BB, Bertoni AG, Eaton CB, Hsia J, Robinson J, Clemons TE, Fine LJ, Chew EY.Effect of Long-Chain ω-3 Fatty Acids and Lutein + Zeaxanthin Supplements on Cardiovascular Outcomes: Results of the Age-Related Eye Disease Study 2 (AREDS2) Randomized Clinical Trial. JAMA Intern Med Mar L'indice de masse corporelle (IMC) se calcule en divisant le poids (en kg) par la taille au carré (en mètre). Soit par exemple pour une personne pesant 85 kg et mesurant 1m80 : 85 / (1,80 2 ) = 85 / 3,24 = 26,2. 10

11 Les traitements actuels avec les anti-vegf Le traitement des DMLA néovasculaires repose sur des injections intraoculaires répétées d anti- VEGF (Vascular Endothélial Growth Factor) qui stimulent la croissance des vaisseaux sanguins.on parle d'injections intra-vitréennes ou IVT. En freinant la prolifération des néovaisseaux, ces médicaments peuvent stabiliser voire améliorer l acuité visuelle de certains patients 18, et la répétition des IVT permet de maintenir le résultat obtenu. Une surveillance ophtalmologique mensuelle est indiquée pendant plusieurs années (acuité visuelle, fond d œil, OCT 19 et angiographies rétiniennes 20 si nécessaire). La prise en charge thérapeutique et le rythme de surveillance sont adaptés au cas par cas. > Les anti-vegf actuellement autorisés Plusieurs anti-vegf bénéficient d'une AMM (Autorisation de mise sur le marché) pour le traitement des DMLA néovasculaires. Le Ranibizumab (Lucentis, laboratoire Novartis) l a obtenue en 2007 et le Pegaptanib (Macugen, Laboratoire Pfizer), moins utilisé, en Le laboratoire Bayer HealthCare a récemment reçu l'amm de l Aflibercept (VEGF Trap-Eye, Eylea ) en Europe. Selon les essais cliniques «VIEW 1 et 2», l Aflibercept et le Ranibizumab semblent équivalents, en termes d efficacité et de sécurité 21. > Le cas du Bevacizumab (Avastin ) Le Bevacizumab (Avastin, laboratoire Roche), voisin du Ranibizumab, n a pas été développé pour une utilisation intravitréenne et ne possède donc pas d AMM dans la DMLA (il est actuellement utilisé dans le traitement du cancer colorectal). Différentes études, dont CATT 22 (Comparison of Age Related Macular Degeneration Treatments Trials), avaient conclu à une efficacité comparable du Ranibizumab (Lucentis ) et du Bevacizumab (Avastin ). Néanmoins, l Avastin semblant induire plus d effets indésirables, il a été l'objet de controverses. Aussi, à la demande des autorités de santé françaises, l étude Gefal (Groupe d Évaluation Français Avastin versus Lucentis) comparant l efficacité clinique des deux molécules similaires dans le traitement de la DMLA a été mise en place le Pr Laurent Kodjikian, ophtalmologiste à l'hôpital de la Croix-Rousse (Lyon). Enfin, de nombreuses autres molécules font actuellement l objet de recherches et pourraient déboucher sur de futurs traitements contre la DMLA, non seulement exsudative mais aussi atrophique Chiang A, Regillo CD. Preferred therapies for neovascular age-related macular degeneration. Curr Opin Ophthalmol Mar OCT : imagerie par Tomographie en Cohérence Optique 20 Angiographie rétinienne : photographies du fond de l œil sensibilisées par l injection intraveineuse d un colorant qui imprègne la rétine et ses vaisseaux. 21 Heier JS, Brown DM, Chong V, Korobelnik JF, Kaiser PK, Nguyen QD, Kirchhof B, Ho A, Ogura Y, Yancopoulos GD, Stahl N, Vitti R, Berliner AJ, Soo Y, Anderesi M, Groetzbach G, Sommerauer B, Sandbrink R, Simader C, Schmidt-Erfurth U; VIEW 1 and VIEW 2 Study Groups. Intravitreal aflibercept (VEGF trap-eye) in wet age-related macular degeneration. Ophthalmology Dec;119(12): Epub 2012 Oct CATT Research Group Ranibizumab and bevacizumab for neovascular age-related macular degeneration. N Engl J Med May 19; 364(20): Zhang K, Hopkins JJ, Heier JS, Birch DG, Halperin LS, Albini TA, Brown DM, Jaffe GJ, Tao W, Williams GA. Ciliary neurotrophic factor delivered by encapsulated cell intraocular implants for treatment of geographic atrophy in age-related macular degeneration. Proc Natl Acad Sci U S A Mar

12 L'essai Gefal a arbitré le match Avastin versus Lucentis Pr Laurent Kodjikian, ophtalmologiste à l'hôpital de la Croix-Rousse (Lyon) Pourquoi les autorités françaises ont-elles demandé un nouvel essai? Pr Laurent Kodjikian : D'autres études avaient déjà tenté de comparer l'efficacité des deux molécules, Avastin et Lucentis, mais avec une méthodologie moins rigoureuse. Par exemple, les études américaines CATT et anglaise IVAN ont suivi tous les patients entrés dans l'étude, y compris ceux qui ne sont pas venus aux trois premières injections, ceux qui ne sont pas revenus pour le suivi mensuel, etc. Cette population ressemble certes à la population de «vraie vie», mais n'est pas idéale lors d'une analyse de non-infériorité, c est-à-dire lorsque l'on cherche à prouver qu'un produit n'est pas moins efficace qu'un autre. Dans ce cas, il convient, en terme de méthodologie, de ne prendre en compte que les patients qui ont suivi tout le protocole, c'est-à-dire les trois premières injections et un éventuel retraitement. Tout l'intérêt de l'étude française Gefal est d'avoir étudié une telle population, méthode adaptée à l'objectif que l'on recherchait, en l occurrence prouver que l'avastin n'est pas moins efficace que le Lucentis. Peut-on en conclure que l'avastin et le Lucentis sont équivalents en termes d'acuité visuelle? Pr Laurent Kodjikian : L'analyse de la population montre clairement que l'avastin est non-inférieur au Lucentis. L'Avastin et le Lucentis sont équivalents en termes d'acuité visuelle. En moyenne, sept injections ont été nécessaires la première année dans le groupe Lucentis, un peu plus pour le groupe Avastin, peut-être en raison de la présence d'une plus grande quantité de fluides soulevant la macula avec cette molécule, ce qui a incité les ophtalmologistes à davantage retraiter. Vous avez également utilisé les données de Gefal dans une méta-analyse Pr Laurent Kodjikian : Les méta-analyses consistent à agréger les données de plusieurs études pour disposer d'un très grand nombre de patients et donc d'une puissance statistique supérieure : alors qu'il n'est pas possible de conclure sur deux cas de complication dans un groupe de 500 personnes, cela devient possible lorsque l'on observe une vingtaine de cas similaires dans un groupe de patients! Nous avons ainsi mené une méta-analyse incluant, entre autres, les données de Gefal. Elle a confirmé la non-infériorité de l'avastin comparé au Lucentis en terme d'acuité visuelle. Source : Extrait d'une interview parue dans «La lettre de l'association DMLA», n 29 de Novembre

13 La recherche avance grâce aux cellules souches La science explore également d'autres voies de recherche, et notamment les cellules souches qui ont été l'objet de nombreuses publications et annonces ces derniers mois. > Des particularités remarquables Les cellules souches sont des cellules qui existent dans l'organisme : elles sont présentes au stade embryonnaire, mais également chez l'adulte, même si elles y sont beaucoup plus rares et que leur capacité de multiplication est un peu plus limitée. Chez l'adulte, la moelle osseuse, centre de production des cellules sanguines, est le tissu qui en contient le plus. Si l'on s'intéresse tant aux cellules souches, c'est parce qu'elles présentent deux particularités : elles sont capables de se transformer en différentes cellules spécialisées (des cellules de peau, de muscle, ou encore de rétine) et de se renouveler un très grand nombre de fois, quasiment indéfiniment. L'idée est donc de les utiliser pour la régénération de tissus endommagés, par exemple lors d'une DMLA où la rétine est abîmée, ou encore chez les grands brûlés pour la réalisation de greffes de peau, après que des cellules souches ont été mises en culture et qu elles ont produit des lambeaux de peau à greffer. > Une idée déjà mise en application dans certains pays Une équipe de chercheurs de Californie a testé la technique chez deux femmes souffrant de pathologies liées à l épithélium pigmentaire rétinien (maladie de Stargardt pour l'une, DMLA sèche pour l'autre) : des cellules souches embryonnaires, traitées pour devenir des cellules de l'épithélium rétinien, ont été injectées dans le fond de l œil des patientes. Les résultats semblent confirmer que la procédure est sans danger : des cellules se sont implantées dans la rétine, et les chercheurs n'ont pas noté d'hyperprolifération, de croissance anormale ou de rejet. Néanmoins, l'utilisation de cellules souches embryonnaires (donc prélevées sur des embryons humains à un stade très précoce) soulève des difficultés éthiques. Aussi, plusieurs équipes recherchent des alternatives, dont la plus prometteuse semble celle des cellules dites ips. Cette voie repose sur l'idée de faire revenir une cellule différenciée (par exemple une cellule de peau) à un stade indifférencié quasi originel, c'est-à-dire lui redonnant la possibilité de devenir n importe quel type de cellule de l'organisme (peau, muscle,... ou rétine). Un essai est en cours au Japon : des médecins vont prélever des cellules à six patients atteints de DMLA exsudative ou humide, traiter ces cellules afin d obtenir des cellules souches ips, puis les réimplanter dans leur rétine. En France, le Pr Sahel a le projet de réaliser un essai auprès d'une quinzaine de patients souffrant de dégénérescence maculaire juvénile. 13

14 «Les cellules souches, une voie de recherche très prometteuse» Pr José-Alain Sahel, ophtalmologiste de renommée mondiale, qui a fondé l'institut de la vision (Paris), spécialisé dans la lutte contre les maladies de la rétine où il dirige 220 chercheurs Quel espoir représente selon vous les cellules souches pour les patients atteints de DMLA? Pr José-Alain Sahel : Les recherches actuelles sur les cellules souches sont extrêmement prometteuses. Il existe aujourd'hui des protocoles permettant de fabriquer de l'épithélium et des photorécepteurs rétiniens. Néanmoins, il faut tempérer cet espoir, car on ne sait pas encore si les cellules ips sont stables, fiables, sûres et efficaces. Par exemple, en terme d innocuité, il faut prouver que les cellules fabriquées sont complètement différenciées et ne pourront pas, un jour, donner une tumeur. Côté efficacité, on ne dispose aujourd'hui que des résultats de l'essai américain mené auprès de seulement deux patients. Il faut donc encore valider que les photorécepteurs implantés parviennent à se connecter et à créer une vision. En pratique, combien d'étapes sont encore nécessaires aux chercheurs? Pr José-Alain Sahel : Partout dans le monde, les travaux menés sur l'épithélium pigmentaire avancent. L'équipe américaine qui avait implanté deux patients doit publier prochainement les résultats de nouveaux essais menés sur une dizaine de patients ; un autre essai est en cours aux États- Unis sur un petit groupe de malades ; l'institut japonais Riken va lancer un essai sur une petite dizaine de patients ; et nous allons nous-mêmes lancer un essai auprès d'une quinzaine de patients souffrant de dégénérescence maculaire juvénile. Tous ces essais visent à montrer la pureté des cellules injectées (autrement dit l'absence de risque de transformation en autre chose que les cellules attendues) et leur efficacité (autrement dit que les photorécepteurs se maintiennent dans la rétine et préservent la vision). Source : Extrait d'une interview parue dans «La lettre de l'association DMLA», n 29 de Novembre

15 L association DMLA : nouvelle formule, nouvelles ambitions Depuis décembre 2013, l'association DMLA est dirigée par des patients, dont son président Marc Joubert. Elle se recentre désormais sur les missions d accueil, de soutien, d écoute et d information des patients et de leurs aidants, avec la volonté de resserrer le maillage de ses antennes régionales, voire d'obtenir une reconnaissance d'utilité publique. Créée en 2003 par le Pr Eric Souied, l Association DMLA s'était dotée de quatre missions principales : informer le grand public ; écouter, soutenir et aider les patients ; créer un réseau de professionnels de santé ; aider la recherche médicale et scientifique contre la DMLA. Une association «nouvelle formule» En décembre 2013, l'association DMLA s'est transformée en deux associations : une association de patients, présidée par Marc Joubert, qui conserve le nom d'association DMLA. Elle est en charge du numéro vert, de la publication d'une lettre d'information («La lettre de l'association DMLA»), du site Web et des journées de dépistage. L'Association DMLA conserve néanmoins une partie médicale présente sous la forme d'un comité scientifique ; et une association de médecins et professionnels de santé, en charge de la recherche clinique, des recommandations et de la journée scientifique de la DMLA (sous le nom de FFM, acronyme de Fédération France Macula). Elle rassemblera les ophtalmologistes, orthoptistes, scientifiques et spécialistes de la pathologie de la macula, avec pour objectif la réalisation de projets, tels que : des études cliniques, un réseau de soignants, des recommandations et l organisation d un congrès scientifique annuel. «Pendant dix années, l'association DMLA a été bicéphale, car dotée de deux pôles, explique le Pr Eric Souied, à l'origine de la structure : le pôle géré par les patients, qui assure l accueil, le soutien, l écoute et l information ; et le pôle géré par les médecins, chargé des actions d enseignement, de recherche et de prévention. Fin 2013, le pôle patients était prêt à prendre les rênes d une structure indépendante, comme espéré lors de la création de l association en En effet, il faut reconnaître qu avec cette double organisation, l association se retrouvait coincée dans une sorte de «ni-ni» (ni les avantages de l un, ni les avantages de l autre), qui l empêchait de bénéficier de soutiens : discours sur les médicaments impossibles du fait de la présence de patients ; subventions directes impossibles du fait de la présence de médecins». 15

16 L'Association DMLA en quelques chiffres L'association DMLA compte aujourd hui plus de patients adhérents. Elle propose 7 permanences animées par des bénévoles (Picardie, Hauts-de seine, Saint- Mandé, Nancy, Dordogne, Puy-en-Velay, Alpes-Maritimes), en sus de celle ouverte chaque lundi de 9h30 à 13h30 au Centre hospitalier de Créteil (94). Quatre nouvelles antennes régionales sont sur le point de voir le jour. Vingt bénévoles, dont les coordonnées peuvent être obtenues via l'association, assurent également une écoute téléphonique. Un numéro vert, le , gratuit depuis un poste fixe, est mis à disposition des patients et de leurs aidants. Retour sur onze années d'action Depuis sa création, l Association a mené de nombreuses actions, créé bien des services et mis à disposition de ses adhérents un ensemble d outils, au rang desquels on retiendra : les campagnes d information et de dépistage qui ont débuté en 2007, initialement sous forme itinérante (un camion sillonnait la France pour aller à la rencontre de la population). Durant la première campagne nationale d information et de dépistage de la DMLA de 2007, un camion s'est rendu dans 13 grandes villes personnes ont bénéficié d'un dépistage : 609 cas de MLA (maculopathie liée à l âge), 84 cas de DMLA atrophique (sèche) et 54 cas de DMLA exsudative (humide) sur au moins l un des yeux ont été détectés. L association DMLA est représentée lors de différentes manifestations et congrès, notamment celui de la Société Française d Ophtalmologie. Chaque année, le dernier vendredi de juin, «La journée DMLA» réunit les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge de cette maladie, pour faire le point sur les avancées diagnostiques, thérapeutiques et de la recherche. Depuis 2008, l'association décerne chaque année le prix «Gabriel Coscas» pour récompenser des travaux originaux sur la DMLA. 16

17 Après Laurent Cathala, maire de Créteil, en 2003, l Association s est dotée chaque année d un parrain ou d une marraine, reconnus pour la plupart sur la scène internationale pour leurs travaux sur les maladies rétiniennes, notamment la DMLA. Il s agit des Pr Debora Farber de Los Angeles en 2004 ; Johanna Seddon de Boston en 2005 ; Rando Allikmets de New York en 2006 ; Usha Chakravarty de Belfast en 2007 ; Rick Spaide de New York en 2008 ; Larry Yannuzzi de New York en 2009 ; Frank Holz de Bonn en 2010 ; Sandrine Zweifel de Zurich en 2011 ; Marco Zarbin du New Jersey en 2012 ; et le Pr Francesco Bandello, de Milan (Italie) en : quel parrain? Fin 2012 l Association DMLA a participé à la mise en place d une enquête sur la «qualité de vie» des patients atteints de DMLA exsudative. En 2013, l'association a adressé des kits DMLA (support, dépliant, bulletin d adhésion) à destination des centres d ophtalmologie français. Au service des patients > Un numéro vert (appel gratuit d un poste fixe) Un secrétariat reste à l écoute du mardi au vendredi, de 9h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00. La permanence téléphonique «un expert à votre écoute», permet aux adhérents de s entretenir avec un ophtalmologiste membre du réseau DMLA. Via le numéro vert, des rencontres avec un opticien spécialisé, une permanence d'écoute psychologique et des entretiens avec une orthoptiste ont aussi été mis en place. > Des relais à travers toute la France Des bénévoles reçoivent les personnes qui le souhaitent le lundi de 9h30 à 13h30 à la «Maison DMLA» du CHI de Créteil, ou au Des permanences de l association assurent le relais aux quatre coins de l'hexagone. Les patients et leurs aidants peuvent ainsi profiter des réunions régulières organisées par des antennes mises en place en Picardie, dans les Hauts-de-Seine, à Saint-Mandé, à Nancy, en Dordogne, au Puy-en-Velay, ou encore dans les Alpes-Maritimes. Quatre nouvelles antennes pourraient bientôt voir le jour. > Et aussi La Lettre de l'association DMLA, trimestrielle et en grands caractères, informe les adhérents de l actualité et leur fournit des informations pratiques ; Un guide d information sur la DMLA est édité et mis à jour chaque année à l occasion des Journées DMLA ; Le site Internet de l Association est adapté aux personnes malvoyantes, ; Le CDMLA, enregistré avec des ophtalmologistes experts de la DMLA, répond aux 40 principales questions que posent les patients ; Le site du service d ophtalmologie de l Hôpital Intercommunal : L'association DMLA travaille actuellement à être reconnue Association d'utilité publique. 17

18 Les partenaires des Journées d Information et de Dépistage La SFO Fondée en 1883, et reconnue d utilité publique en 1927, la Société Française d Ophtalmologie a pour but «l étude de toutes questions ayant trait à l appareil visuel et aux maladies des yeux ainsi que l'organisation de la Formation Médicale Continue et l'evaluation des Pratiques Professionnelles.» Interlocuteur privilégié des autorités de tutelle médicales, la SFO s implique à la fois dans la mise en place de bonnes pratiques médicales, et dans les actions de prévention et d information du public. Le SNOF Créé en 1906, le SNOF a pour but «d'étudier et de préparer, en collaboration avec les pouvoirs publics et les autorités compétentes, l'application des mesures générales de protection de la santé publique pouvant se rapporter à l'exercice de l'ophtalmologie.» Son site est destiné non seulement aux professionnels, mais aussi au grand public. Il comporte quatre grandes rubriques : «Informer», «Expliquer», «Conseiller», «Défendre». Dans le domaine de la DMLA, le groupe Novartis a développé et commercialisé la Vertéporfine, utilisée pour la photothérapie dynamique, ainsi que le Ranibizumab. Le groupe Novartis est partenaire depuis 8 ans des Journées Nationales d Information et de Dépistage de la DMLA. BAYER Le groupe Bayer AG, basé à Leverkusen (Allemagne), est une entreprise mondiale aux compétences majeures dans le domaine de la santé, de l agriculture et des matériaux de haute performance. Filiale de Bayer AG, Bayer HealthCare compte collaborateurs et a réalisé un chiffre d affaires de 18,9 milliards d'euros pour l'année Présente dans plus de 100 pays, c est l'une des toutes premières entreprises innovantes au monde dans le secteur de la santé humaine et animale et des produits médicaux. En France, Bayer HealthCare compte collaborateurs et est présente au travers de ses 5 divisions : Pharmacie, Diabète, Santé familiale, Santé animale, Radiology & Interventional. En permettant le diagnostic et le traitement des maladies, ses produits sont le gage d un plus grand bien-être et d une meilleure qualité de vie. Bayer HealthCare a co-développé et commercialise EYLEA (aflibercept, 40mg/ml, solution injectable) en France afin de traiter chez l adulte la forme exsudative (dite humide) de la DMLA. 18

19 HOYA Pionnier japonais en solutions optiques, HOYA est le 2 ème verrier mondial. La division Life Care englobe l activité Vision Care fournissant des verres ophtalmiques et exploitant des magasins pour la distribution de lentilles de contact. L activité «Santé» fabrique des implants intraoculaires pour la chirurgie de la cataracte et l activité «Médical» produit et commercialise des endoscopes pour le milieu hospitalier. Dans un contexte de régulation de dépenses de santé, et d évolution des styles de vie des patients, HOYA renforce son rôle d acteur de la santé publique en créant le département «Santé Visuelle» en Ce département a pour principale mission de renforcer la politique du groupe, en matière de prévention des pathologies oculaires (prévention de l incidence), et place le besoin visuel du patient au cœur de son offre. HOYA déploie des moyens importants pour innover en permanence avec, comme seul objectif, de satisfaire les attentes des acteurs de la filière. La somme de ces actions explique la forte croissance de Hoya depuis 2005 et sa position de 2 ème verrier en marque propre en

20 Pour en savoir plus Liste non exhaustive de sites Internet permettant d'en savoir plus : Basse Vision.net : Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil : Club Francophone des Spécialistes de la Rétine : Fédération Rétine : Macular Degeneration Partnership Société Française de Rétine : Service hospitalo-universitaire d'ophtalmologie de l'hôpital intercommunal de Créteil : entretient des relations étroites avec l'association et fournit de nombreuses informations pratiques sur les données récentes de la littérature internationale sur le sujet. 20

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