Champ fonctionnel d un projet de formation à distance multisupport : PRO-FIL

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1 Antoine POURCHEZ Projet de fin d étude GI06 Suiveur UTC : Jean Pierre COCQUEREZ Champ fonctionnel d un projet de formation à distance multisupport : PRO-FIL Entreprise : UTC Lieu : Formation continue Responsable : Stéphane CROZAT Projet de fin d étude UTC juin

2 Remerciements Je tiens à remercier Claude MOREAU, responsable du service «Formation Continue», Manuel MAJADA, responsable de l équipe PRO-FIL et chef de projet, ainsi que Stéphane CROZAT pour l aide qu il m ont apporté tout au long du projet et leur accueil au sein du service Formation Continue. Un merci également aux équipes PRO-FIL et SCENARI pour leur sympathie et leur patience, et plus particulièrement à Valérie MOREAU, Gaël CHERIEF et Sylvain SPINELLI pour la formation et l aide technique qu il m ont apporté durant le stage. Projet de fin d étude UTC juin

3 Sommaire I. PRESENTATION DU CONTEXTE DE TRAVAIL L EQUIPE SCENARI... 5 a- composition... 5 b- historique du projet... 5 c- La chaîne éditoriale L EQUIPE PROFIL... 7 a- Composition... 7 b- Le modèle PROFIL REPRESENTATION TECHNIQUE DES MODELES... 8 a- Le XML... 9 b- DtD de profil... 9 II. LE STAGE SUJET DU STAGE - OBJECTIFS PLANNING L EDITEUR DE PRO-FIL a- technologies utilisées b- Définition des objectifs c- Modélisation du projet d- Développement du projet e- Déploiement du dispositif f- Retour d expérience g- Evolution du modèle PROFIL LA VERSION PAPIER DE PROFIL a- technologies utilisées b- Définition des objectifs c- Modélisation du projet d- Développement du projet e- Retour d expérience L EDITEUR DE CAS FIL ROUGE a- Premier essai b- Repositionnement des besoins c- Retour sur expérience LA VERSION PAPIER DES CAS FIL ROUGE a- Modélisation du projet b- Développement du projet c- Retour sur expérience Projet de fin d étude UTC juin

4 Introduction J ai effectué mon projet de fin d étude au sein du service «formation continue» à l U.T.C.. L objectif principal était d acquérir des méthodes de travail en équipe ainsi qu un esprit d analyse et d initiative, d élargir le spectre des savoir faire, en se confrontant à un projet de taille réelle. Pour atteindre ces objectifs, j ai été intégré à une équipe composée principalement d ingénieurs qui ont mis en place un système de formation à distance. Ce dernier a nécessité au préalable (et nécessite toujours) un gros travail en amont de formalisation pédagogique, puis un travail de modélisation informatique et de développement pour finir avec une phase de déploiement. Mon rôle a été de modéliser, développer et déployer des outils informatiques liés à un modèle pédagogique précis (PROFIL) tout en répondant aux contraintes imposées par le cahier des charges et en réagissant aux remarques des utilisateurs. Projet de fin d étude UTC juin

5 I. Présentation du contexte de travail Le stage s est déroulé au sein du service «formation continue» de l U.T.C.. Ce dernier est composé de plusieurs équipes qui travaillent sur divers sujets en rapport avec la formation à distance, les nouveaux systèmes pédagogiques, J ai été amené à travailler avec deux de ces équipes : l équipe profil et l équipe scénari. 1- l équipe SCENARI Fondée sur une approche novatrice de la conception de supports de formation multimédia, SCENARI se fixe pour mission de déployer des chaînes éditoriales pour la production de contenus pédagogiques pour les entreprises et les centres de formation. a- composition SCENARI est composé de 7 personnes qui regroupent les compétences nécessaires au développement du système de formation à distance : Manuel MAJADA Stéphane CROZAT Sylvain SPINELLI Loic ALEJANDRO Frédéric JACQUEMET Priscilla VELUT Valérie DORE Chef de projet Ingénieur recherche Responsable développement Ingénieur développement Ingénieur développement Responsable saisie des contenus XML Assistante de numérisation b- historique du projet La chaîne éditoriale SCENARI a été élaborée au cours de projets successifs qui ont permis son perfectionnement conceptuel, technologique et méthodologique et son ancrage dans la pratique pédagogique des entreprises : Bruno Bachimont développe le projet PolyTeX à l UTC. Cette solution éditoriale a permis de produire des documents pédagogiques diffusés sur plusieurs supports comme le papier et l hypertexte : Stéphane Crozat développe en thèse, dans la continuité de PolyTeX, un modèle documentaire fondé sur la technologie XML pour industrialiser la production des supports pédagogiques numériques : Manuel Majada monte le projet Esp@ss Formation avec la société Axa afin de numériser les contenus des centres de formation de l Association pour l Enseignement des Assurances et de l Institut Comtois d Enseignement Polytechnique et mettre en place un système de e-learning. Le projet a permis de réaliser 100 modules de formation, soit pages de contenu et heures de formation à distance : L équipe, désormais constituée, mène le projet de recherche et développement CHAPERON sous la coordination de l INA avec pour objectif la réalisation d une base de données de contenus de formation Projet de fin d étude UTC juin

6 multimédia et audiovisuels. Ce composant technologique contribue au renforcement de la chaîne éditoriale SCENARI : L équipe bénéficie d un apport financier de l ANVAR pour aider à la finalisation technologique de la chaîne éditoriale SCENARI et initier le projet de commercialisation : L équipe multiplie les projets fondés sur les mêmes bases technologiques, mais appliqués à de nouveaux contextes pédagogiques. Ces nouvelles chaînes éditoriales sont mises en œuvre avec PSA, le ministère de l éducation nationale, des consortium d universités, la SNCF, la collectivité de Huelva (Espagne), etc : L équipe est lauréate du «4ème concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes» du ministère de la recherche. La création d une société est prévue fin c- La chaîne éditoriale La chaîne éditoriale SCENARI est un procédé original de création de contenus multimédia de formation, particulièrement adapté aux productions de masse. La mise en place d un système complet de e-learning peut se découper en plusieurs étapes distinctes : - Formaliser les besoins et assurer leur traduction en un ensemble de spécifications. Ceci débouche à la mise en place de plusieurs modèles pédagogiques en fonction des spécificités de ces besoins. - Créer un système de production de contenus valides par rapport au modèle mis en place. - Créer une plate-forme de formation qui a pour rôle de restituer les connaissance sous divers formes en fonction des besoins : formation à distance, cd-rom en complément d un cours présentiel, support papier, «grains de connaissance» en libre service dans un intranet, etc. Le formatage des contenus en XML garantit leur neutralité technologique et permet leur exploitation sur toute plate-forme de formation. Papier Bilan de positionnement Transparents Formation en présentiel Papier Bilan de positionnement Formation en centre de ressources cd-rom auto-formation Papier Bilan de positionnement Formation hybride Transparents cd-rom auto-formation Plate-forme de formation Contenus Papier Bilan de positionnement Formation à distance Plate-forme de formation Les différentes applications du multi-support La chaîne éditoriale SCENARI se positionne donc comme une solution complète pour la production des contenus, dans le cadre d une ingénierie de formation en amont et d une plate-forme de formation en aval. Projet de fin d étude UTC juin

7 Approche classique Approche Scenari Ingénierie de formation Conception Production auteurs multimédia Intégration informatique & mise en page Ingénierie de formation Modélisation documentaire et pédagogique Rédaction Production Développements auteurs multimédia techniques Rédaction XML Support Support Générateurs Support Support Approche scénari : séparation nette entre la phase de développement et la phase de création des contenus 2- l équipe PROFIL L équipe profil possède des compétences moins «techniques» que l équipe scénari. Elle s est spécialisée dans la production de contenus pédagogiques en accord avec le modèle type «PROFIL» qu elle a mis en place. a- Composition PROFIL est composé de 5 personnes à qui s ajoutent temporairement des stagiaires rédacteurs de contenus. Valérie MOREAU Xavier HENNEQUEN Isabelle CAILLEAU Arnaud MERSEMAN Olivier THUM Chef de projet PROFIL Chef de projet multimédia Ingénieur formation Développeur support HTML Assistant - Auteur b- Le modèle PROFIL Le modèle pédagogique PROFIL est un modèle de formation-action. Son principe est d être un guide d aide à l action pour un utilisateur expert dans son domaine mais qui doit appliquer une méthodologie précise pour résoudre un problème concret (ex : les outils et méthodes de gestion de projet). Projet de fin d étude UTC juin

8 Pour ce faire, un cours construit selon le modèle PROFIL remplit un certain nombre de critères : - Sa structure est chronologique : les phases (7 au plus) sont composées chacune d étapes (7 au plus). Cette structure constitue un modèle pour l utilisateur et organise son activité. - Les étapes sont organisées en rubriques structurées : o Objet : le pourquoi de l étape et l objectif concret à atteindre o Actions : une check-list des actions à mener pour atteindre l objectif d étape. o Outils : les supports de formalisation qui sont les moyens de concrétiser les actions. Trois types d outils sont proposés : - Un outil explicité : un modèle de formalisation avec une explication systématique de la façon de le remplir. - Un outil illustré : le même outil appliqué à un cas concret. - Un outil vide : le modèle vide que va remplir l utilisateur du PROFIL dans son contexte professionnel. - Cas fil rouge : les outils appliqués à un cas sélectionné par l utilisateur au début de son parcours En bref, les outils constituent le «cœur» d un PROFIL. La structure globale comme les contenus sont articulés autour des outils. Modélisation pédagogique de type PROFIL 3- Représentation technique des modèles Le modèle PROFIL (ainsi que tous les autres modèles) a été formalisé en utilisant les technologies XML. Projet de fin d étude UTC juin

9 a- Le XML Le XML est un méta-langage fondé sur la structuration logique du texte ayant recours à des balises. Il permet de séparer le fond de la forme en ne se préoccupant pas de la structure physique du texte (mise en page, polices, etc.). La structuration logique passe par un repérage des éléments constitutifs du texte (chapitre, paragraphe, mots importants, etc.) et des relations de hiérarchie entre ses éléments (un paragraphe appartient à un chapitre). Ces éléments sont marqués explicitement avec des balises nommées rendant compte de la structure. <?xml version='1.0' encoding='iso '?> <mail> <objet>demande d'information</objet> <date> </date> <corps> <paragraphe>bonjour Fabrice,</paragraphe> <paragraphe>peux tu m'expliquer ce qu'est le langage XML?</paragraphe> <paragraphe>il me faudrait en effet ton avis éclairé sur le sujet</paragraphe> <paragraphe>j'attends ta réponse, à bientôt</paragraphe> </corps> </mail> Exemple de représentation XML d un mail L imbrication de ces balises et leur rôle relatif est décrit par une «Définition de Type de Document» (DTD). Le document XML doit respecter les règles structurelles imposées par cette DtD qui lui est associée. <!ELEMENT mail (de, a, objet, date, corps)> <!ELEMENT de (#PCDATA)> <!ELEMENT a (#PCDATA)> <!ELEMENT objet (#PCDATA)> <!ELEMENT date (#PCDATA)> <!ELEMENT corps (paragraphe+)> Exemple de DtD formalisant la structure d un mail b- DtD de profil La DtD mise en place permet de décrire intégralement le modèle PROFIL : la structure générale (phase, etape, ), mais aussi la représentation même des connaissances (listes, tableaux, ). Afin de pouvoir réutiliser des grains d informations dans différents contextes, les contenus sont divisés en unités logiques. Chaque unité logique est placée dans un fichier séparé repéré par un code unique. Plusieurs DtD (une par type d unité logique) ont donc été créées pour organiser l information. Nous ne décrirons pas ici de façon plus précise cette DtD car ceci n a pas été l objet du stage. Les subtilités de ce découpage ne sont pas indispensables à la compréhension Projet de fin d étude UTC juin

10 générale du rapport. Nous reviendrons ponctuellement dans la suite de ce rapport sur quelques éléments de la DtD lorsque cela sera nécessaire (cas fil rouge, ). La DtD complète ainsi que sa représentation sous forme d arbre sont données à titre indicatif en annexe (Annexes 1 et 2). Projet de fin d étude UTC juin

11 II. Le Stage 1- Sujet du stage - Objectifs L objectif de ce stage était de réaliser tous les outils nécessaires à la mise en place d une chaîne éditoriales complète pour un modèle pédagogique donné. Le modèle sur lequel j ai travaillé était PRO-FIL (DtD expliquée dans I.3.b.). Support papier Auteur(s) donnée Support informatique Apprenants Chaîne éditoriales de contenus pédagogiques Mon travail a donc eu lieu en amont et en aval des données elles-mêmes. En amont, j ai mis en place (spécifications, conception, développement et déploiement) un système d aide de saisie des contenus afin que les auteurs eux-mêmes puissent rédiger leurs cours (sans intermédiaires) ; l éditeur profil est donc une interface logicielle qui permet de guider l auteur dans son processus de rédaction et de créer, de façon transparente, des blocs de données dont la structure est cohérente avec la modélisation pédagogique de PROFIL. En aval, un travail important est nécessaire pour créer tous les supports sur lesquels on veut déployer l information. La transformation des données sur support web avait déjà été réalisée avec des procédés «artisanaux» (non automatisation de toutes les tâches, ). Devant le nombre de modélisations pédagogiques (PROFIL, SCENARI, QUADRA, ) développées par l équipe, une homogénéisation technologique était indispensable. L équipe scénari a donc mis en place un moteur de génération de systèmes d apprentissage (technologies JAVA, XML, XSL, HTML). Pour des questions de temps et de priorités (cette transformation existait déjà ), je n ai pas pu utiliser ce système pour développer la nouvelle version HTML de PROFIL. Je suis plus particulièrement intervenu sur la génération de la version papier de PROFIL avec les contraintes de mise en page, de présentation de l information, Le système PROFIL est accompagné de cas concrets qui ont utilisé les outils explicités dans PROFIL pour se réaliser (ex : conduite de projets, ). Les «cas fils rouge» mettent donc en scène ces documents «réels» afin qu ils soient présentés et expliqués aux apprenants. Là encore, j ai mis en place un système de saisie de cas fil rouge, l éditeur de cas fil rouge, et un système d impression. Projet de fin d étude UTC juin

12 2- Planning Quelques aménagements ont dû être apportés par rapport au planning initial. Effectivement, j ai dû faire face aux priorités et aménager en conséquence la répartition des tâches dans le temps. J ai également dû modifier les tâches elles-mêmes en fonction de ces priorités. Par exemple, je devais créer un module d aide contextuelle associé à l éditeur PRO-FIL (cf cidessous). Cependant, la nécessité de créer rapidement un éditeur de cas fil rouge ainsi que la version papier associée est apparue avec un nouveau client (SNCF). La création du module d aide a donc été rapportée en septembre. La développement des outils associés au cas fil rouge m a également empêché de programmer la version HTML (en utilisant le moteur de production) de PROFIL. Etant donné que le programme de transformation XML<->HTML existe déjà et fonctionne bien, cette «reprogrammation» a été repoussée en septembre. Projet de fin d étude UTC juin

13 Diagramme de GANNT représentant la répartition des tâches effectuées durant le stage J ai donc réalisé 4 tâches principales durant le stage : - Création d un éditeur XML pour profil 48 % du temps - Création d un éditeur XML pour les cas fil rouge 10 % du temps - Création de la version papier de profil.. 32 % du temps - Création de la version papier des cas fil rouge.. 10 % du temps Chaque tâche peut être découpée en deux phases : - une phase de développement : cette dernière comprend l analyse des problèmes, l acquisition technique nécessaire, Projet de fin d étude UTC juin

14 - une phase de déploiement qui comprend le debogage, l ajout de fonctionnalités, tâche % de phase de % de phase de développement déploiement Editeur Profil Editeur Fil rouge PDF Profil PDF Fil rouge Le tableau ci-dessus montre que la phase de déploiement occupe une place importante non négligeable dans le temps totale nécessaire à la création d une application. La programmation de l éditeur de cas «fil rouge» n a pas été précédée, dans un premier temps, de réunion de spécification des besoins. La première version a été refusée car ne correspondait pas aux besoins. Ceci explique la prédominance de la phase de déploiement sur la phase de développement pour cette tâche De manière générale, plus la réunion de lancement avec le maître d ouvrage, dont le but est d établir le cahier des charges et les objectifs du projet, est précise, et plus la phase de déploiement est courte. L analyse du problème en amont n est donc jamais une perte de temps 3- L Editeur de PRO-FIL La réalisation de l éditeur profil est ce qui m a demandé le plus de temps. J ai été chargé de mener à bien ce projet de la phase de conception à la phase d accompagnement et de finalisations, le maître d ouvrage étant l équipe PROFIL. Une phase supplémentaire de formation aux technologies utilisées a été nécessaire en amont du projet. a- technologies utilisées La technologie de base est le XML. Toutes les données sont formalisées selon le modèle PROFIL en balisage XML (cf. I.3.b). Un exemple concret de fichier XML d un outil est donné en annexe. (cf. Annexe 3) L éditeur de profil est donc un outil qui transforme des objets visuels textuels en DOM XML valide. (cf. Annexe 7) Le XSL XSL est langage de manipulation de document XML (fondé sur Xpath). Il est utilisé pour exporter un source XML sous un autre format, typiquement HTML, mais aussi tout autre format texte (XML, XSL!, javascript, ). XSL est associé à un langage d'expressions, Xpath, qui permet de pointer sur n'importe quel élément de l'arbre depuis n'importe quel autre élément de l'arbre. Le processeur XSL utilisé est XALAN. Il se présente sous la forme d un «.jar» composé de plusieurs fonctions appelées au besoin (une JRE est nécessaire). Le HTML Pour l éditeur de PROFIL, le HTML a été produit par le XSL en fonction des contenus XML. L éditeur est donc dynamique et impose une rigueur de programmation stricte. Le HTML v4 a donc été utilisé en associant le plus possible des feuilles de style CSS Projet de fin d étude UTC juin

15 aux éléments utilisés (table, div, span, ). Ceci permet d avoir une interface homogène entre les différentes fenêtres de l application et facilement modulable. Un exemple de feuille de style utilisée est donné en annexe (cf. annexe 4). Le Java Script Les opérations d écriture dans des fichiers, d affichage de menus contextuels, de manipulation de DOMs XML, de création et d affichage dynamique de fenêtre ont été réalisées en Java Script. Les fonctions de manipulations de DOM ne sont implémentées que dans le compilateur Jscript intégré à IE6.0. L éditeur ne fonctionne donc exclusivement que sur des systèmes équipés de IE 6.0 ou supérieur. b- Définition des objectifs La rédaction d un PROFIL nécessitait jusque là deux personnes : l auteur qui maîtrisait le contenu, et l informaticien qui maîtrisait le système informatique et qui intégrait donc les cours rédigés par l auteur dans le système pédagogique. L auteur ne pouvait que très rarement rédiger lui même directement ses cours car la syntaxe et l écriture en XML nécessite un apprentissage et une charge de travail supplémentaire (processus plus lent car syntaxiquement très rigoureux). La première étape, qui a permis aux rédacteurs de rédiger des PROFILS valides par rapport au modèle, mais qui nécessitait néanmoins l intervention d un informaticien, a été la mise en place de gabarits exel. Ces derniers comportaient des zones vides dans lesquelles les auteurs saisissaient l information. Des exemples de gabarits sont donnés en annexe (cf. annexe 5). L objectif de l éditeur profil était donc double : aider les auteurs à saisir directement des contenus dans un format informatique valide (sans intermédiaire), et accompagner les auteurs dans le processus de rédaction. L éditeur devait de plus être très facile d accès (si le temps d apprentissage est trop long, les auteurs refuseront de l utiliser) et utilisable par des non informaticiens. c- Modélisation du projet La rédaction d un profil se déroule en deux phases : la création de la structure globale du cours (phase, étape, outils et actions), puis la rédaction du cours lui-même. Interface graphique Le temps d apprentissage et de prise en main du dispositif devait être le plus réduit possible. Or, les auteurs connaissent et savent manipuler l interface graphique du site HTML des PROFILS : repérage dans la hiérarchie, navigation, L objectif est donc de réaliser un éditeur dont l interface est très similaire à celle du site. Des zones de saisie sont évidemment à insérer, mais le positionnement des éléments, les couleurs, les styles graphiques sont les mêmes que ceux de la version HTML de PROFIL. Dans ce cas, comment repérer les éléments éditables? De façon générale, toutes ces zones possèdent un fond légèrement coloré. De plus, le pointeur de la souris change au survol de ces zones. Le même problème est survenu pour le repérage des zones clickables (qui font apparaître un menu). Chaque logiciel possède ses codes d utilisation (menus et bouton dans la zone supérieur de l écran dans word, ). Dans l éditeur PROFIL, toutes les puces possèdent un menu associé. Pour accentuer la visibilité de cette fonctionnalité, le pointeur de souris se transforme en main au survol de ces zones. Projet de fin d étude UTC juin

16 Contexte d utilisation L éditeur s adresse à des personnes dont l informatique n est pas la spécialité. Toutes les fonctionnalités périphériques (ouverture de fichiers, impression, suppression, fermeture, ) devaient donc être similaires à celles implémentées dans un éditeur de texte standard (que chacun sait utiliser). Le choix a donc été fait de placer une barre de menu dans la zone supérieure de l éditeur. Création de l arbre menu de l éditeur de PROFIL Pour répondre au problème d aide à la formalisation pédagogique (valide par rapport à la procédure de rédaction des PROFILS), l auteur commence par créer avec l éditeur l arbre regroupant toutes les informations citées ci-dessus. Par un simple click sur les différents éléments existants, l auteur peut ajouter, supprimer, des éléments. Arbre de profil FOAD Un problème est très vite apparu : le processus de rédaction n est pas linéaire. L auteur doit pouvoir déplacer des outils, des phases ou autre à tout moment, sans avoir à ressaisir tout le contenu déjà saisi. Il a donc fallu implémenter les fonctionnalités de «copier-coller» très rapidement. Les problèmes de cohérence de collage des éléments copiés dans des zones non autorisées (ex : une phase ne contient pas d outils, ) ont été à prendre en compte et constituaient la difficulté majeure de la tâche. Projet de fin d étude UTC juin

17 Saisie des données L auteur devait pouvoir naviguer très rapidement entre l arbre et les éléments euxmêmes. L édition de ces éléments se fait donc dans une sur-fenêtre que l auteur peut faire disparaître et apparaître très facilement. Aide à la rédaction L éditeur n est pas seulement un générateur de fichiers XML. Il devait également guider le processus de rédaction afin que la structure des contenus soit conforme au modèle pédagogique de référence (PROFIL). Ainsi, la disposition des éléments sur l écran, le contenu même des menus guide l auteur dans sa tâche. Saisie des objectifs d une étape La DtD indique clairement qu un objectif est composé d un verbe, d un objet et d une liste d indicateurs. Cette structure obligatoire est mise en évidence par l interface graphique. Saisie des «itemmetho» des outils Un titre contient au minimum un élément fils (une description, une explicitation ou une méthode). La phrase «insérer un élément» invite l auteur à créer un contenu valide. Insertion de tableaux La structure PROFIL autorise la modélisation de données sous forme de tableaux. La complexité de l édition de tels éléments est assez grande (insertion-suppression de colonnes et de lignes, création de colonnes et de lignes d en-tête, insertion d images dans les cellules, ). De plus, des travaux de développement pour générer de telles structures avaient déjà été réalisés par l équipe SCENARI pour d autres modèles. Dans un souci de simplicité et d homogénéisation des outils, on a donc fait le choix d insérer l éditeur de tableaux existant dans l éditeur PROFIL. Ce dernier se lance dans une sur-fenêtre. Editeur de tableaux Projet de fin d étude UTC juin

18 Gestion automatique des codes Un problème majeur lors de la rédaction des contenus était la gestion des codes. Effectivement, dans un souci de réutilisation, chaque élément sémantiquement indépendant (outils, objet, action, ) est stocké dans un fichier séparé. Chacun de ces fichiers est repéré par un code unique. Le profil est reconstitué par des fichiers de structure (module, phase, étape, ) qui font référence à ces codes. Un utilisateur non informaticien ne peut se repérer dans la multitude de ces codes, d où de nombreuses erreurs. L éditeur génère ces codes de façon automatique et transparente (même pour le copiercouper-coller) et vérifie la cohérence et la non duplication de ces codes entre-eux. La procédure de rédaction s en trouve donc simplifiée. Gestion des ressources et des images Le modèle PROFIL donne la possibilité d insérer à différents endroits (schéma, outils, ) des images ou des documents externes (word, exel, ). Des erreurs dans la saisie de ces noms de fichiers étaient fréquentes : oubli de l extension, faute d orthographe, Insertion d une des images disponibles L éditeur propose à l auteur d insérer automatiquement une image ou un document présent dans un répertoire donné. Cependant, l auteur a toujours la possibilité de saisir un nom de fichier différent de ceux proposés pour des raison de liberté de rédaction. Dans une seconde phase, le système informe l auteur des images déclarées mais non présentes dans le répertoire d exportation. Les erreurs de ce type sont donc évitées. Gestion des images Gestion des définitions L auteur doit pouvoir à tout moment définir un mot, ou tout au moins créer un lien entre un mot et une définition. Cette fonctionnalité était impossible avec les gabarits exel, et très laborieuse à la main (problèmes de cohérence). L éditeur gère les définitions en deux phases : Projet de fin d étude UTC juin

19 - Repérage des mots à définir: l auteur marque les mots qu il voudra définir par la suite en rédigeant les contenus. Création d une définition - Association des définitions elles-mêmes à ces mots : l auteur regroupe les mots par unité lexicale (auteurs Auteur auteur ) et rédige une seule définition par concept. Liens aux des outils Gestion des mots définis et rédaction des définitions d- Développement du projet Ce projet est d envergure assez importante par le volume de code qu il a nécessité (lié à la complexité du modèle) et au nombre de technologies utilisées (HTML, javascript, XSL, XML, ). Par conséquent, il a nécessité une bonne organisation en terme de programmation. Création de bibliothèques Une bibliothèque regroupant des fonctions de base de manipulation de DOM XML a été créée. Effectivement, les fonctionnalités de l éditeur peuvent se résumer en créations, suppressions, insertions, déplacements de nœuds dans un arbre XML. La technologie utilisée ici est le javascript. Des fonctions de base existent mais ont dû subir quelques modifications et être complétées pour rentrer dans le cadre de ce projet. Une liste des principales fonctions est donnée en annexe. (cf annexe 6) Objet principal Les fonctions standards d ouverture de fichier, de fermeture, ainsi que les éléments dont on est susceptible d avoir besoin à divers endroits de l éditeur (path courant, DOM XML du PROFIL en cours, path des images et des ressources, ) sont portés par un objet qui est transmis aux différentes fenêtres. Projet de fin d étude UTC juin

20 Les feuilles de style La définition des éléments visuels relatifs à l application sont définis dans une feuille de style (cf annexe 4). Une feuille de style générale est appelée dans tous les fichiers HTML et regroupe les styles des titres, des zones de textes, Des CSS plus spécifiques existent dans des niveaux inférieurs pour des éléments spécifiques aux introductions, aux phases, aux étapes, Composants Certains éléments auxquels sont associées des fonctionnalités souvent lourdes sont utilisés très fréquemment dans l éditeur. C est le cas des tableaux, et des zones de texte (avec la possibilité d établir des liens aux définitions et aux outils). Chaque élément est géré comme un composant indépendant (qui a des fonctionnalités propres, des paramètres d entrée et des paramètres de sortie). Ces derniers ne sont donc codés qu une seule fois mais sont appelés à chaque fois que nécessaire. Composant texte avec ses liens aux outils (en bleu) et ses déclarations de définitions (en jaune) e- Déploiement du dispositif L éditeur a été utilisé dés les dernières lignes de code tapées ( :-) ). J ai donc eu connaissance très rapidement des points à améliorer, et des problèmes divers. Les bugs étaient corrigés au fur et à mesure qu ils me parvenaient. Cependant, après plusieurs modifications, plus personne ne savait sur quelle version de l éditeur elle travaillait et donc si le problème rencontré était déjà corrigé ailleurs ou pas. J ai donc mis en place un système de versionning. L historique des améliorations est donné en même temps que la version en cours à l utilisateur (cf. Annexe 8). Toutes ces informations sont disponibles directement depuis la fenêtre principale de l application. Gestion du versionning dans l éditeur Projet de fin d étude UTC juin

21 f- Retour d expérience Un questionnaire a été mis en place (cf. Annexe 9). Ce dernier permet d avoir un retour objectif des utilisateurs sur l éditeur : IHM, fonctionnalités, De manière générale, il apparaît que l utilisation de l éditeur est assez simple et intuitive dans l ensemble. Néanmoins, une formation préalable (de quelques heures) est nécessaire pour s approprier les conventions graphiques (zones éditables, zones clickables, ). Celle-ci est indispensable si l utilisateur ne sait pas utiliser un ordinateur (mauvaise utilisation des menus, pas de connaissance du file System, ). Une aide contextuelle a également été demandée, ainsi qu un guide pour la rédaction d un premier profil. L aide contextuelle pouvant s avérer gênante pour les utilisateurs avertis car non nécessaire, deux modes d utilisation peuvent être envisagés : un mode débutant et un mode expert. Il ressort également que le système apporte une véritable aide dans le processus de rédaction. Les PROFILS réalisés correspondent plus à «l esprit» du modèle PROFIL. Enfin, le programme est assez lent parfois (dû à la re-génération de la page HTML après chaque mise à jour de la page : ajout d élément, suppression, ). Certaines fonctions peuvent effectivement être optimisées (génération des menus, ). Cependant, on touche là aux limites technologiques : le HTML, le XSL et le XML ne sont pas fait à la base pour gérer de telles applications. Ce sont des technologies de haut niveau : assez simples à implémenter, mais donc moins performantes car moins souples Pour conclure, cet éditeur peut être utilisé par des personnes qui ne connaissent pas du tout la structuration XML. Il y a donc maintenant une véritable indépendance entre la conception pédagogique des contenus et leur modélisation d un point de vue informatique. g- Evolution du modèle PROFIL Le modèle PROFIL gère actuellement de façon très convenable ce qui concerne les données textuelles. Cependant, il serait à modifier profondément pour l ajout de données multimédia (son, vidéo, ). Le problème de la représentation d un même ensemble de connaissances sur plusieurs supports serait à étudier (vidéo sur papier? texte sur vidéo? ). 4- La version papier de PROFIL La force du dispositif mis en place est de permettre la présentation d une même source de données sur plusieurs supports d usage différents (papier, informatique, ). Le modèle PROFIL est particulièrement adapté à ce principe de multisupport. L apprentissage sur support numérique en est encore à ses tout débuts et présente un certain nombre de limites : nécessité d un ordinateur, plus grande fatigue de lecture, Ainsi, la version papier s avère être un outil indispensable dans l offre commerciale d un système d enseignement numérique. J ai donc été amené à réaliser la version papier du modèle PROFIL type «livre». L objectif est de générer un fichier PDF à envoyer directement chez l imprimeur pour impression. Projet de fin d étude UTC juin

22 a- technologies utilisées La technologie de base utilisée est toujours le XML pour le stockage des données. Le «moteur pdf» à mettre en place est donc un système informatique qui permet de passer des données brut XML en fichier PDF mis en page. Le dialecte FO permet de faire ceci. Le XSL et XPath Xsl est encore utilisé ici pour naviguer dans l arbre XML et faire ressortir l information utile au moment voulu. Cette technologie est d autant plus utile que le volume des documents traités est important : un profil représente en moyenne 400Ko de données. Le FO Le Formatting Objects est un dialecte XML permettant de décrire la structure physique (le formatage) d un document. FO est donc un espace de noms qui définit des objets de formatage (en XML) et les propriétés de style associées. Un processeur se charge ensuite de produire le document. Le processeur FO utilisé est FOP. FOP est une classe Java 2 qui permet de transformer un document FO en fichier RTF, WORD, SVG, PDF, PostScript, LaTex,... Il est à noter que cette technologie en est encore à ses débuts et n est utilisée actuellement que par très peu d entreprises (secteur bancaire, ). Le système de description des éléments typographiques FO est très complet et répond à tous les problèmes que l on peut rencontrer dans le monde de l édition. Cependant, le processeur utilisé est nettement moins performant Beaucoup de balises et de fonctionnalités implémentées dans FO ne sont pas encore reconnues par le processeur. Par exemple, un problème courant de liaison entre un titre et son contenu n est pas géré Nous reviendrons sur ces problèmes dans la suite du document. Le Pdf Le pdf est un format propriétaire créé par adobe. Ce type de fichier est un intermédiaire entre la production du document et son impression. Il permet donc de produire des documents «prêts à être imprimés» assez facilement : ce que l on voit à l écran correspond exactement à ce qui va être imprimé. L autre point fort est l universalité de ce format. Effectivement, adobe diffuse gratuitement les logiciels de lecture et d impression pour ce type de format. Les documents qui ont pour vocation d être imprimés sont désormais de plus en plus codés au format pdf sur internet. b- Définition des objectifs L objectif de ce projet est de produire de façon automatique des documents papiers à partir de blocs de données conformes à la modélisation pédagogique PROFIL. La représentation, la typographie, l organisation des données sur la page sont assez différentes de celles utilisées pour des versions électroniques dites «navigables». Il y a une intelligibilité propre au support papier qu il convenait de prendre en compte. Un travail de modélisation a donc été nécessaire en amont du projet. Puis, une phase de conception rigoureuse a eu lieu : le FO est un langage assez verbeux et très vite illisible car très volumineux si des règles d organisation ne sont pas suivies. Projet de fin d étude UTC juin

23 c- Modélisation du projet La forme de la version papier de profil peut s envisager de différentes façons : - Un document complet qui comprend l ensemble des informations du profil en cours. Il sera utilisé par l apprenant pour réviser, ou même approfondir certains points vus à l écran. Ce document servira de référence et a donc pour vocation d être imprimé en couleur (format A4 recto-verso) ; - Un petit livret au format réduit (A5) qui regroupe l ensemble des outils décrits dans le profil. Il servirait de point de repère aux utilisateurs. - Un document format «livre de poche» qui serait un résumé du profil. Il a pour but de servir de rappel et de fiche de révision aux apprenants. - Dans un premier temps, seule la première solution (document complet) sera implémentée. Lors de la réunion de lancement et après des recherches personnelles, des concepts pédagogiques de base à implémenter ont été inscrits sur le cahier des charges. Division en chapitre/section Les documents papiers doivent posséder une structure très claire. Ette dernière constitue des points de repères indispensables pour l apprenant. On a donc divisé les contenus en unités pédagogiques : les chapitres. Chacun de ces chapitres (phase dans le modèle pédagogique) commence sur une page impaire, ce qui correspond à une page «de droite» sur le livret final. Chaque chapitre est divisé en sections. Une section correspond à une étape dans le modèle pédagogique. Pour des questions de lisibilité, une section commence toujours sur une nouvelle page, mais, sans saut de page. Elle peut donc commencer sur des pages paires ou impaires. La couleur Dans le but d accentuer cette séparation en chapitres, nous avons mis en place un code de couleur. A chaque phase correspond une couleur. Cette couleur est rappelée sur chaque page impaire (cf plus bas) et dans le sommaire. En plus de ces couleurs propres aux chapitres, une couleur générale «neutre» a été choisie pour rendre moins terne le document, plus agréable la lecture. Cette dernière est utilisée pour représenter les éléments suivants : - les titres ; - l en-tête ; - la présentation des outils ; - Un problème a cependant freiné cette utilisation de la couleur : beaucoup d utilisateurs ne possèdent pas encore d imprimante couleur. L impression personnelle (en ne passant pas par un imprimeur) se fera donc dans la plupart des cas sur imprimante noir et blanc recto verso. La solution aurait été de créer un nouveau format d impression dégradé de la version «document complet imprimeur» pour pallier cette contrainte. Cette solution n a pas été retenue pour des questions de temps. Une contrainte s est donc ajoutée au cahier des charges : permettre l impression en couleur et en noir et blanc du même document sans perte majeure de lisibilité. Le choix des couleurs a donc été déterminant : Projet de fin d étude UTC juin

24 Phase 1 # Phase 2 #9999CC Phase 3 # Phase 4 # Phase 5 # Phase 6 #CC6666 Phase 7 # Couleur neutre # Couleurs associées aux phases de PROFIL Les icônes Le modèle PROFIL est constitué d éléments de base que l on retrouve constamment dans les contenus. Afin de les repérer plus facilement en fonction de leur type, nous avons mis en place un code iconographique : Remarque Exemple Explication Explicitation Attention Méthode Conseil Icônes associés aux éléments de base de PROFIL Ces icônes devaient également présenter une qualité satisfaisante en noir et blanc. Les repères dans le document Un profil imprimé représente environ 100 à 150 pages. Un problème évident est apparu : la «navigation» dans le document. Dans l état actuel, la séparation entre les chapitres n était pas assez apparente. Projet de fin d étude UTC juin

25 ZoneDroite.jpg Nous avons donc ajouté sur chaque page paire un repère de la couleur de la phase en cours. Elément de repère dans le document Le sommaire complet La consultation d un profil ne se fait pas de façon linéaire : l apprenant navigue entre les outils et les phase de façon permanente tout au long de son apprentissage. Un sommaire complet qui regroupe les phases et les étapes a donc été mis en place. Ce dernier s est avéré insuffisant dans l état actuel : les outils sont un élément central du modèle profil mais très lié à l information. On a donc fait apparaître une référence à ces outils directement dans le sommaire. Un sommaire complet est donné en annexe (cf. Annexe 10). Présence d une référence aux outils dans le sommaire Les définitions La gestion des définitions a posé des problèmes. Sur la version écran, un simple click sur le mot défini fait apparaître une fenêtre dans laquelle figure la définition. La première idée était de procéder de façon similaire : faire apparaître la définition là où on en a besoin, c est à dire en note de bas de page lorsque l on y faisait référence dans la page en cours. Cependant, on s est rendu compte très vite que le nombre de définitions par page était trop grand : la place occupée par les mots définis était donc généralement trop importante. De plus, ce système faisait que des mêmes définitions (pour les mots courants) apparaissaient sur une grande partie des pages. On a donc pensé à un autre procédé. On place un numéro de renvoi à coté des mots définis dans le contenu qui fait référence à une définition du mot placée en fin du fascicule (Cf. annexe 11). On perd ainsi le coté «apparition immédiate de ce que l on cherche», mais on gagne en lisibilité générale. Projet de fin d étude UTC juin

26 Gestion des définitions dans le contenu Les outils dans le document Comme on l a déjà vu pour le sommaire ci-dessus, les outils occupent une place centrale dans le modèle PROFIL. Tous les contenus qui précédent les outils ont en fait un rôle de préparation et d introduction aux outils. Il fallait donc faire ressortir les outils du contenu d un point de vue visuel. On a choisi d utiliser une mise en forme des outils de style «fiche» qui crée une cassure nette entre le contenu et les outils eux-mêmes. Mise en page des outils Les outils illustrés en annexe Les outils sont accompagnés d un «outil illustré» qui est une utilisation de l outil en cours dans un cas concret. L ajout de tels documents dans les contenus, à l endroit où on y fait référence, serait la bienvenue mais casserait la structure et le rythme du document : ces documents sont assez denses. De plus, ils sont là uniquement pour illustrer et appuyer la description de l outil faite au sein du document. On a donc décidé de les placer en annexe. d- Développement du projet D un point de vue technique, la difficulté majeure de cette tâche est le mélange de deux technologies assez «verbeuses» : XSL et FO sur des volumes de traitement assez élevés (modèles PROFIL complet donc beaucoup de cas à gérer). J ai donc choisi de procéder en trois phases : - 1- Fusion de tous les documents XML en un seul XML ; cette opération est nécessaire car les phases suivantes travaillent sur des informations qui sont éparpillées dans tous les documents. Il est inconcevable en terme de performance d ouvrir un fichier dés qu une information nécessaire y figure et de le refermer pour le rouvrir ultérieurement De plus, le XSL fonctionne de façon beaucoup plus naturelle sur un seul fichier XML en entrée. entrée : documents XML Projet de fin d étude UTC juin

27 sortie : un unique fichier XML - 2- «Passe XSL» :Création d un XML dont la structure est très proche du document final. C est dans cette phase que l on gère la mise en place de tous les éléments structurels : création du sommaire (avec les numéros de page), ajout des titres dans le document, mise en place du système des définitions (cf. ci dessus), ajout des annexes, entrée : un unique fichier XML sortie : un fichier XML de structure équivalente à celle du futur document papier - 3- «Passe FO» : Cette dernière passe permet de gérer les éléments de mise en page en utilisant le balisage FO (très proche des styles CSS). Pour plus de facilité de programmation, ces fichiers ont été séparés en unités logiques : tableaux, listes, texte simple, table des matières, entrée : un fichier XML de structure équivalente à celle du futur document papier sortie : un fichier FO contenant des instructions FO. Il ne reste plus (en principe!) qu à transformer le fichier FO en PDF en utilisant le processeur FOP. Cette opération est assez longue et délicate : le fichier FO doit présenter une structure bien définie et très rigoureuses. Une quatrième étape a été ajoutée par nécessité technique : l ajout des annexes au PdF généré précédemment. Effectivement, les annexes ne sont pas des documents XML, mais des cas concrets non modélisés présentés au système par l intermédiaire de fichiers pdf (word et excel transformé en pdf avec acrobat distiller) générés au préalable. Une concaténation du pdf original et de ces annexes a donc lieu en phase ultime de la procédure de création. Pour conclure, cette procédure permet de segmenter les difficultés. Cependant, un problème survient sur le temps de traitement : on parcourt 3 fois (voire plus) le même document pour obtenir un résultat la complexité de l algorithme est donc assez forte. Ceci n est pas très handicapant car la génération du PdF est une opération ponctuelle qui de toute façon est assez longue (env. 2 minutes) : L étape qui ralentit le processus (et qui est incompressible) est la transformation du FO en PDF (processeur FOP). e- Retour d expérience Les documents générés ont été utilisés dés leur existence : pour faciliter le processus de rédaction (relecture plus agréable, ) et même dernièrement pour l apprentissage (ce qui est la vocation première du dispositif) : utilisation lors de la conférence «Formation ouverte à distance» au mois de juillet à l UTC (universités d été). Un certain nombre de problèmes ont alors vu le jour : Interface de lancement Une interface de lancement a rapidement été nécessaire : les rédacteurs utilisent la version papier pour leurs relectures. Il est donc impensable de passer par le programmeur à chaque fois que l on désire une transformation papier d un contenu PROFIL(XML -> Pdf). J ai donc mis en place une interface de saisie des informations de configuration qui permet de lancer de façon simple la génération Pdf (cf annexe 12).. La technique sous-jacente utilisée pour créer des répertoires et lancer les différents processus (transformations XSL, compilation FOP, ) est le ANT. ANT est un méta langage XML (sous forme de balises) qui est transformé en code java par le processeur ANT (cf annexe 13). Projet de fin d étude UTC juin

28 Problèmes liés à FOP Des problèmes de mise en page sont apparus. Ces derniers sont liés au moteur «FOP» qui est actuellement en plein développement et qui n implémente pas toutes les options offertes par FO. Une nouvelle version du moteur devrait être disponible prochainement. Espérons qu elle résoudra les problèmes rencontrés : liaison entre le titre et son contenu pas gérée, gif transparentes non transparentes à l impression, Nécessité d un validateur Certains problèmes liés à des erreurs dans les XML (à la rédaction) sont apparus. Ils occasionnent des omissions dans le document papier résultant. Il serait donc nécessaire de soumettre le contenu XML à une phase de vérification et de validation avant de le transformer en Pdf. Les problèmes rencontrés portent sur des documents ou fichiers absents (ou mal référencés), des images trop grandes, des tableaux trop grands, Pour conclure, ce travail pose la question de la possibilité même de produire de façon automatique un document de qualité «imprimeur». Je ne suis pas sûr que l on puisse tout gérer de façon automatique : comment traiter un tableau trop large pour tenir sur une page, ou placer le titre d une partie qui ne tient pas sur une page, Dans un domaine similaire, un des développeurs de LATEX a publié un article qui démontrait que aucun système de décision actuel ne pouvait résoudre 100% des problèmes rencontrés dans le monde de l édition. Les meilleurs système arrivent à environ 95% de décisions «justes». La main de l homme est donc toujours nécessaire 5- L Editeur de cas FIL ROUGE Le modèle PROFIL a été complété par la notion de «cas fil rouge». Un cas fil rouge est un exemple concret qui regroupe tous les outils utilisés réellement dans un cadre donné. Pour le profil qui concerne la gestion de projet, un cas fil rouge pourrait retracer «l organisation de la comédie musicale à l UTC», ou le déroulement du projet ARANTELE (projet de construction d'un dispositif de Formation Ouverte à Distance ) ; Au même titre que l éditeur de profil, j ai été chargé de mettre en place un dispositif d aide à la saisie de cas fil rouge. a- Premier essai Pour ce projet, je suis parti des mêmes contraintes que pour l éditeur de PROFIL, à savoir : - une seule personne rédige les cas fil rouge en même temps, - l interface doit être similaire à celle utilisée pour la consultation (version HTML) ; - le principe général de fonctionnement doit nécessiter un minimum d apprentissage. J ai donc réalisé un module supplémentaire à l éditeur de profil qui permettait de définir les cas fil rouge pour le profil en cours d une part, et les outils associés à ce cas fil rouge d autre part. Cette séparation entre la création du squelette (création de l arbre) et la saisie des contenus est ce qui avait été retenu pour l éditeur profil. Projet de fin d étude UTC juin