La structure du commerce extérieur européen

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La structure du commerce extérieur européen"

Transcription

1 Chapitre XVII Les déterminants de la balance commerciale et des opérations courantes Le chapitre X consacré à l optique dépenses de la comptabilité nationale nous a donné l occasion de décrire brièvement la structure du commerce extérieur de l Union européenne. Du point de vue de la structure du commerce mondial, les Etats-Unis, l Union européenne et le Japon représentent à eux seuls près de la moitié des exportations et des importations mondiales hors commerce intra-ue-25. L Europe et les Etats-Unis importent à peu de choses près les mêmes quantités mais au niveau des parts de marché à l exportation, l Europe domine largement les Etats-Unis. Cette différence est due à l énorme déficit de la balance commerciale des Etats-Unis qui s est creusé depuis la fin des années quatre-vingt-dix. La structure du commerce extérieur européen La structure par produits : le retard technologique Il existe également des différences fortes en terme de structure du commerce extérieur, notamment lorsque on l examine par produits. Tableau 52 Exportations et importations de biens d équipement (CTCI7) et des produits médicaux et pharmaceutiques (CTCI54) de l Euro-25 et de l eurozone 2004 (en milliards d )

2 Comme le montre le tableau 52, l Euro-25 comme l eurozone sont exportatrices nettes de biens d équipement dont le taux de couverture (X/M) est très élevé : 123% pour l Euro-25 et 134% pour l eurozone. Pour l eurozone, ce solde positif compense le solde négatif de la balance énergétique, mais ce n est pas le cas au niveau des 25. Avec les Etats-Unis, le solde est positif alors qu avec le Japon et la Corée, nous accusons un déficit (les importations en provenance de ces trois pays représentaient 45% de nos importations totales de biens d équipement). Les échanges de biens d équipement occupent une place centrale parce qu ils sont porteurs des normes technologiques. Ils intègrent en général beaucoup de progrès technique ; ils incorporent du travail hautement qualifié et sont intensifs en recherche et développement. En isolant trois postes à technologie avancée, l on constate que l Europe perd l avantage qu elle a pour l ensemble des biens d équipement, sauf pour l aéronautique où les échanges sont équilibrés. Pour la bureautique et l informatique, en revanche, de même que pour ce qui est de l audiovisuel, l Europe des 25 est déficitaire, surtout dans le domaine de l informatique avec un déficit de plus de 40 milliards d, dont 12 milliards imputables à nos échanges avec les Etats-Unis, le Japon et la Corée du sud. Les produits de télécommunication sont également en déficit. Si l équilibre est atteint avec les Etats-Unis, le Japon et la Corée du sud dominent largement les échanges avec l Union européenne. Le déficit atteint 13 milliards d. Dans une quatrième rubrique de pointe, les produits médicaux et pharmaceutiques, l Euro-25 présente une balance positive de 24 milliards d en 2004, dont 5 milliards d avec les Etats- Unis. La Suisse, pays européen hors Union européenne, est, elle, largement excédentaire dans ses échanges avec l UE de produits médicaux et pharmaceutiques avec 4 milliards d.

3 Le retard qu accuse l Europe en matière de recherche et développement est très certainement un facteur explicatif de ces déséquilibres. Lors du sommet européen de Barcelone en 2002, l Union européenne s était fixé comme objectif d atteindre 3% du PIB pour 2010, alors qu il n était que de 1,95 % en L Union européenne n a pas atteint cet objectif. Les gouvernements européens hésitent à accorder à la recherche-développement la priorité dans leurs politiques de croissance. Les contraintes budgétaires auxquelles la plupart des pays européens doivent se plier ne sont bien sûr pas étrangères à cette frilosité. En 2003, les dépenses de R&D représentaient 2,59% du PIB aux Etats-Unis, 3,15% au Japon et en Europe, 1,92% en 2003 et 1,90% en Les pays européens où l intensité en R&D est la plus forte et dépasse l objectif européen de 3% furent, en 2004, la Suède (3,7%), la Finlande ( 3,51%). Taux d ouverture de l eurozone Le taux d ouverture de l eurozone est largement supérieur à celui des Etats- Unis et du Japon. Même si l on considère l ensemble de l Union européenne, ce taux d ouverture reste très élevé comparativement aux deux autres zones économiques. L évolution du commerce international et des fluctuations monétaires est donc très importante pour l Union européenne et pour les pays de l eurozone. En particulier, les fluctuations de la monnaie européenne ont des conséquences directes et importantes sur le commerce extérieur et donc indirectement sur le PIB européen. Le rapport PIB/X est nettement supérieur au rapport PIB/M aux Etats- Unis. Le commerce extérieur des Etats-Unis est fortement déficitaire, ce qui se traduit par un déficit de la balance commerciale qui atteignait en ,32% du PIB. Celui-ci s est fortement creusé depuis On verra lorsqu on approfondira les questions relatives au commerce international quelles peuvent être les conséquences d un tel déficit et comment il peut être financé et, éventuellement, supprimé. En revanche, les balances commerciales (XM) du Japon et de l eurozone sont en excédent, ce qui pour le Japon est une situation déjà ancienne. Tableau 54 Les grandes zones du commerce mondial (en %, 2004) Source : IMF, International Financial Statistics, Evolution structurelle du commerce intra européen Déjà avant la signature du traité de Rome qui devait mettre sur pied la Communauté européenne, et développer les relations commerciales entre les Etats membres, le commerce

4 intra-européen était en croissance. En 1950, 42% des échanges commerciaux des pays européens se faisaient avec des pays européens. Le plan Marshall, aide des Etats-Unis à la reconstruction de l Europe occidentale, de 13,3 milliards de dollars étalée de 1948 à 1951, y avait d ailleurs fortement contribué. Comme l observe à juste titre A. Maddison, un des meilleurs historiens de l économie de l après deuxième guerre mondiale : «La libéralisation du commerce européen a été rendue possible par l aide du plan Marshall ( ) Les Etats-Unis ont mis comme condition à leur aide que les pays européens lèvent les barrières douanières bilatérales mises en place dans les années trente et pendant la deuxième guerre mondiale» 1. L essor du commerce intra-européen a été continu jusqu en 1973, où le premier choc pétrolier et la récession économique qui suivit mirent un coup d arrêt brutal à la progression des échanges intracommunautaires. Le deuxième choc pétrolier de ne fit qu accentuer cette tendance, la part des échanges intracommunautaires diminuant même en La reprise économique débutant en , la parution du livre blanc de Jacques Delors, alors président de la Commission européenne, exposant le programme de la Commission européenne pour l achèvement du marché intérieur et la mise en place progressive des mesures encourageant la mobilité intra-européenne des marchandises et des moyens de production se traduisirent par une reprise de la croissance des échanges intraeuropéens (UE-25) qui ont atteint en ,5% des échanges des pays membres de l Union. Rappelons qu en 1950, ces échanges n atteignaient qu une bonne quarantaine de pour cent. Graphe 72 Commerce intra-européen en % du commerce total (UE-25) Source : Eurostat-COMEXT. Le commerce inter industriel et intra industriel L intégration économique, dont l importance des échanges intracommunautaires est un bon indicateur, se matérialise par des types d échanges différents : les échanges inter-industriels, les échanges intraindustriels, parmi lesquels on distinguera les échanges horizontaux et les échanges verticaux, et enfin les échanges intra-firmes. On parle d échanges inter-industries lorsqu ils concernent des produits réalisés dans des secteurs industriels différents : le pays A 1 Maddison, A., Economic Growth in the West, New York, 1964, p. 167.

5 exporte des poutrelles d acier vers le pays B qui exporte des ordinateurs vers le pays A. Les échanges intra-industriels concernent des échanges de produits au sein d une même industrie, ou d un même groupe de produits. Le pays A exporte des voitures vers le pays B qui exporte également des voitures vers le pays A. Lorsque l usine Dacia exporte des Logan vers la Belgique qui exporte des Golf vers la Roumanie, ce sont des échanges verticaux : même type de produit mais de qualité différente (la Logan est la voiture économique à bas prix, à niveau technologique faible : pas d ABS, d antidérapage, d air conditionné, de GPS...). En revanche, lorsque la Belgique exporte des Golf vers la France qui exporte des Megane vers la Belgique, ce sont des échanges intra-industriels horizontaux : même type de produits, niveaux équivalents de qualité et de prix, la différenciation portant sur le design, l adéquation de la voiture aux différents types de consommateurs... C est la croissance de ces quatre types d échanges commerciaux qui constitue l internationalisation de l économie. Les pays de l Union se caractérisent par une forte proportion dans leurs échanges internationaux des échanges intra-industriels et intra-firme. Ceci atteste de la forte intégration économique de l Union européenne. La distinction entre commerce intra-industrie vertical et horizontal est récente. Fontagné, Freudenberg et Gaulier 2 ont montré que la distinction entre commerce inter-industriel et intra-industriel n était pas suffisante. Le commerce intra-industriel doit en effet distinguer la part des échanges qui portent sur des produits similaires mais qui se différencient par la qualité, leur contenu technologique (les échanges intra-industriels verticaux) de la part des échanges portant sur des produits identiques. Leur analyse montre que la croissance des échanges inter-industriels, notamment en Europe, résulte principalement de la croissance des échanges verticaux, portant donc sur des produits différenciés. Ils montrent également que la croissance des échanges avec les économies émergentes se caractérise par une croissance des échanges interindustriels, c est-à-dire portant sur des produits différents, et caractéristiques d un approfondissement de la division internationale du travail et de la spécialisation des appareils productifs. Le tableau 55 montre que c est entre les pays de l Union européenne que se retrouvent les échanges intraindustriels les plus intenses, et que c est entre certains pays de l UE-15 que s effectuent le plus d échanges intra-industriels horizontaux, alors que c est plutôt entre pays de zones économiques différentes que se réalisent le plus d échanges verticaux. Le graphe 73 montre clairement que les pays de l Union européenne se caractérisent par un taux élevé d échanges intra-industriels en 2000 et que ces échanges sont croissants, même dans le cas de pays où ils sont déjà élevés. Combiné aux données du tableau 55 indiquant que les échanges les plus importants se font dans la plupart des cas entre pays européens, ce graphe montre l intensité de l intégration des appareils productifs européens. Tableau 55 Les 10 échanges bilatéraux intra-industriels les plus élevés, par type d échange 2 Fontagné, L., Freudenberg, M. et Gaulier G., Disentangling Horizontal and Vertical Intra- Industry Trade, Working Papers, CEPII, n , Paris, 2005.

6 Source : Fontagné, L., Freudenberg, M., Gaulier, G., op. cit., p. 23.

7 Graphe 73 Intensité des échanges intra-industriels et croissance en points de pourcentage entre 1988 et 2000 Source : chiffres tirés de OCDE, «Intra-industry and intra-firm trade and the internationalization of production», Economic Outlook, 71, 2002, Paris. Spécialisation des différents pays de l Union européenne L intégration européenne peut également se mesurer à travers le degré de spécialisation des différents pays au sein de l Union européenne. Les résultats suivants portent sur l Europe des 15, avant l élargissement. Selon Karen-Helene Midelfart, Henry G. Overman, Stephen J. Redding et Anthony Venables 3, les structures des entreprises convergeaient en 1970 tandis qu à partir des années 1980 la situation change, les entreprises deviennent de plus en plus spécialisées avec l intégration économique de l Union européenne, ce qui peut entraîner des délocalisations d entreprises. Ces délocalisations impliquent la disparition de certains secteurs d entreprises et, par la même occasion, augmentent d autant plus la spécialisation de l appareil productif des différents pays. Le degré de spécialisation des pays européens par rapport à la moyenne de l UE-15 peut être observé à l aide de l indice de spécialisation de Krugman 4. Si l indice se 3 Midelfart K.-H., Overman H. G., Redding St. J. and Venables, The location of European industry, 2004 ; Dierx, A., Ilzkovitz, F. and Sekkat, K. (ed.), European Integration and the Functioning of Product Markets, London, Edward Elgar, 2004, chapitre 5. 4 L indice de spécialisation de Krugman encore appelé «K-spec» : cet indice permet de comparer les structures d entreprises de chaque pays avec celles de la moyenne de l Europe des Quinze. Il est calculé comme suit : 1) pour chaque pays i, il faut calculer la part de l entreprise k dans l activité totale du pays i. Cette part est obtenue par le ratio du niveau d activité de l entreprise k du pays i sur la somme du niveau d activité de l entreprise k du pays i pour toutes les entreprises ; 2) pour la moyenne de l UE-15, il faut calculer la part de cette même entreprise k dans l activité totale de tous les autres pays de l UE-15 ; 3) finalement, l indice de spécialisation de Krugman est égal à la somme de la valeur absolue de la différence entre 1) et 2) pour toutes les entreprises.

8 rapproche de 0, alors c est qu il y a convergence entre les structures d entreprises du pays et celles de la moyenne de l Union européenne. Au contraire, si cet indice atteint la valeur maximale de 2, alors c est qu il n existe aucune convergence avec l UE-15. Tableau 56 Indice de spécialisation de Krugman Source : Midelfart K.-H., Overman H. G., Redding St. J. and Venables, op. cit., Table 5.1, p Entre 1970 et 1980, 70% des pays représentés deviennent moins spécialisés, tels que : l Autriche, le Danemark, l Espagne, la Finlande, la France, le Royaume-Uni, l Allemagne, l Irlande, le Portugal et la Suède (tableau 56). Cependant, à partir des années 1980 et au fil du temps, ces différents pays se spécialisent de plus en plus. Tableau 57 Similarité des structures d entreprises entre les pays de l Europe des Quinze ( ) Source : Midelfart K.-H., Overman H. G., Redding St. J. and Venables, op. cit., Table 5.1, p. 124.

9 Plus les chiffres sont élevés (tableau 57), plus la différence entre les structures d entreprises des pays de l UE-15 est élevée. Si les chiffres sont petits, au contraire, cela veut dire qu il y a similarité entre les structures d entreprises des pays. La valeur élevée des indices de spécialisation signifie que la plupart des pays de l UE-15 se spécialisent de plus en plus, ce qui peut être le signe de délocalisations, les pays se spécialisant en fonction de leurs avantages comparatifs. La balance commerciale, comme la balance des paiements d ailleurs, enregistre les transactions en valeurs entre une économie et le reste du monde. Lorsque cette balance se détériore, c est-à-dire lorsque les importations croissent plus fortement que les exportations, cela peut provenir de plusieurs éléments et de leur combinaison. Le volume des importations peut s être accru, celui des exportations peut avoir diminué ; le prix des importations peut s être accru ou celui des exportations peut avoir diminué. Enfin, le taux de change peut s être modifié dans le sens d une dépréciation de la monnaie nationale ou d une dévaluation de celle-ci, rendant les importations plus coûteuses lorsqu elles sont exprimées en monnaie nationale. La balance commerciale, que l on exprime pour des raisons de simplicité sous la forme X-M, devrait par conséquent plus rigoureusement s écrire : p x *X - t x de change *p m * M où p x est le prix des exportations en devise nationale, p m est le prix des importations en devise étrangère. Dans ce chapitre, nous examinerons quelques facteurs ou mécanismes économiques qui contribuent à déterminer le solde de la balance des opérations courantes. Quatre éléments seront examinés : le volume des importations et des exportations, le prix des exportations (en ), le prix des importations (en devises étrangères), le taux de change. Un élément supplémentaire sera discuté, celui de la compétitivité. 1. VOLUME DES IMPORTATIONS ET DES EXPORTATIONS Le volume (ou la quantité) des exportations est fonction essentiellement de l évolution de la demande mondiale et de sa structure. Les fluctuations conjoncturelles (récession-expansion) vont affecter à court terme l évolution des exportations. A plus long terme, l orientation de la structure des échanges commerciaux mondiaux est déterminante. On peut ainsi distinguer les échanges qui se portent sur des produits pour lesquels la demande mondiale est en expansion de ceux pour qui la demande est diminution. Si un pays a une structure de ses exportations dans laquelle les produits en récession sont dominants, son commerce extérieur profitera moins de la croissance des échanges internationaux. Dans son rapport de 2005, la Banque nationale de Belgique indiquait que les performances moyennes de la Belgique du point de vue de ses exportations étaient partiellement dues à l orientation de ses exportations, basées sur les produits semi-finis, moins

10 porteurs en terme d évolution de la demande mondiale et surtout plus soumis à la concurrence internationale. «Depuis la moitié des années nonante, l expansion en volume des exportations de la Belgique demeure en retrait de celle du commerce international. Ce dernier est notamment soutenu par la montée en puissance, largement assise sur le développement des échanges de biens, de nouveaux pôles économiques en Asie, en Amérique latine et parmi les nouveaux Etats membres de l Union européenne. ( ) Or, la spécialisation développée par la Belgique en matière d exportations, principalement à destination des pays proches et largement constituées de produits semi-finis de moyenne technologie, ne lui permet pas de profiter pleinement de cette évolution» 5. Le contenu technologique des biens exportés détermine en grande partie le caractère progressif ou régressif d un produit : la demande mondiale en expansion est en partie une demande de produits à fort contenu technologique. De ce point de vue, la faiblesse de l Europe et de la Belgique en matière de recherche et développement constitue très certainement un handicap dans la consolidation et l expansion de son commerce extérieur. L élasticité prix de la demande mondiale est un autre facteur déterminant les volumes échangés. Les produits pour lesquels la concurrence internationale est forte, parce qu il y a de nombreux producteurs présents sur le marché, ou pour lesquels les produits de substitution sont abondants auront une élasticité prix élevée et tout mouvement de prix se traduira par des modifications des volumes exportés. Le volume des importations est essentiellement fonction de l évolution du revenu intérieur, via la propension marginale à importer. Dans les économies fortement ouvertes, comme c est le cas pour la Belgique, toute variation du revenu national se traduira par des variations importantes des importations. En effet, un taux d ouverture élevé signifie que le contenu en importations de la consommation finale, de la consommation intermédiaire et des biens de capital fixes est élevé. L effet des variations du revenu sur les quantités importées dépend, d une part, de la structure de la demande intérieure et, d autre part, de l origine de la variation du revenu. Lorsqu en 1981 le nouveau gouvernement socialiste de Pierre Mauroy décida d une augmentation du SMIC (salaire minimum intersectoriel de croissance), l augmentation de consommation des ménages français se porta massivement sur des biens importés, notamment sur les magnétoscopes, produit pour lequel la demande mondiale était en expansion et pour lequel le Japon présentait des avantages notoires en termes de prix et de qualité. Il s ensuivit rapidement une détérioration de la balance commerciale qui nécessita ensuite une correction de la politique économique de la part des gouvernements socialistes. Si une augmentation du revenu national résulte surtout de celle des investissements, l accroissement d importations se portera d abord sur des biens d investissement. Bien évidemment, la structure de production intérieure et sa capacité à répondre aux accroissements de la demande finale détermineront également quelle part de l accroissement de la demande finale se portera sur des biens importés. 2. PRIX DES EXPORTATIONS Les prix des exportations sont tributaires des prix intérieurs, auxquels s appliquent les différents taux de change. C est en effet le prix payé par l importateur qui détermine les quantités exportées. Les prix intérieurs sont fonction de : 5 Banque nationale de Belgique, Rapport annuel 2005, p. 66.

11 la composition du panier d exportations : le prix moyen des exportations dépend de l évolution des prix des différents produits composant le panier d exportations. Certains prix sont très sensibles aux fluctuations de l offre et de la demande (produits énergétiques par exemple, matières premières) ou aux conditions climatiques (produits agricoles) ; l évolution des coûts de production : salaires, coût d utilisation du capital, coût des consommations intermédiaires, notamment énergétiques ; le taux d inflation : une augmentation intérieure des prix se répercutera sur nos prix à l exportation via la transmission de l inflation par le canal des coûts de production (salaire, taux d intérêt, matières premières et autres consommations intermédiaires). Le taux de change déterminera le prix payé par l importateur. L application de droits de douane par les pays importateurs, pour l ensemble des importations ou pour certains produits pour lesquels on veut privilégier ou protéger la production intérieure va naturellement modifier le prix final payé par le consommateur final et influencer en conséquence ses décisions de consommation. 3. PRIX DES IMPORTATIONS Les prix des importations sont fonction : de l évolution des prix des partenaires commerciaux ; du taux de change : c est en effet le prix exprimé en monnaie nationale qui importe, du point de vue tant de la balance commerciale que de l élasticité-prix de la demande intérieure ; du panier des biens importés dont une partie est fort sensible aux évolutions du marché, comme c est le cas pour les prix à l exportation. La forte hausse des prix énergétiques a largement contribué à diminuer l excédent commercial ou à aggraver le déficit dans d autres cas d un grand nombre de pays non producteurs. 4. LES TERMES DE L ECHANGE Les termes de l échange sont le ratio des prix à l exportation sur les prix à l importation. Les deux prix sont exprimés en indice. Ce ratio fournit donc une indication de l évolution du prix moyen relatif des exportations par rapport à celui des importations. On parlera de détérioration des termes de l échange lorsque la valeur de l indice diminue et d amélioration lorsque sa valeur augmente. Lorsque le prix des importations évolue plus fortement que celui des exportations, cela signifiera qu une plus grande quantité de biens exportés ou une plus faible quantité de biens importés sera nécessaire pour conserver une balance commerciale inchangée. Autrement dit, une détérioration des termes de l échange implique qu il faille exporter plus pour se permettre une même quantité de biens importés, à solde commercial inchangé. Termes de l échange = Indices des prix à l exportation/ Indice des prix à l importation Le tableau 71 illustre l effet des termes de l échange sur la balance commerciale hypothétique d un pays exportant du charbon et important du blé. Tableau 71 Prix, quantités et valeurs de l exportation et de l importation T 0 T 1 Indices Exportations de charbon Quantités 10MT 11MT 110

12 Prix Valeur 200 millions 231 millions Importations de blé Quantité 2MT 2.3MT 115 Prix Valeur 200 millions 276 millions 138 Solde de la balance 0-45 millions commerciale Termes de l échange En Belgique, de 2001 à 2005, les termes de l échange se sont dégradés comme l indique le tableau 72. Tableau 72 Prix des échanges extérieurs (pourcentage de variation par rapport à l année précédente) X biens et services 2,1-0,5-2,1 2,2 5,9 M de biens et services 2,1-1,2-2,0 2,8 6,7 Termes de l échange 0,0 0,7-0,1-0,5-0,8 Source : BNB, Rapport annuel TAUX DE CHANGE Les taux de change sont généralement exprimés en monnaie nationale : la quantité de monnaie nationale nécessaire pour acquérir une unité de devise étrangère. Un dollar valait, le 1er mars 2006, 0,84. C est ce que l on appelle le taux à l incertain. Le taux de change peut également être exprimé comme le rapport entre la monnaie nationale et la devise étrangère. C est le taux au certain. Les monnaies de l Europe continentale étaient cotées à l incertain jusqu à l introduction de l euro. Elles sont depuis cotées au certain. Exprimé de la sorte, le taux de change /$ valait 1,19 le 1er mars Les taux de change influencent la balance commerciale parce qu ils déterminent le prix en devise payé pour les importations. Une monnaie s apprécie (se déprécie) si son prix exprimé en monnaies étrangères augmente (diminue). Lorsque la monnaie s apprécie, le prix payé en monnaie nationale diminuera : nos importations seront moins coûteuses, à quantités égales. L appréciation de l euro vis-à-vis du dollar en 2004 avait permis d atténuer partiellement l effet de la hausse du prix du pétrole sur la balance commerciale. Par ailleurs, un prix plus faible aura également comme conséquence un accroissement des quantités importées. En revanche, le prix exprimé en monnaie étrangère de nos exportations sera plus élevé et par conséquent, du point de vue des quantités échangées, cela va entraîner une diminution des exportations. Une dépréciation ou une dévaluation auront l effet opposé. Lorsqu on se place au niveau des échanges avec l ensemble de nos partenaires commerciaux, il y a une multitude de taux de change : autant que de partenaires commerciaux utilisant une unité monétaire différente de l unité nationale. Il est donc utile de connaître l évolution globale de la c est ce que l on appelle le taux de change effectif. Celui-ci est un indice obtenu en calculant l appréciation ou la dépréciation de la monnaie nationale par rapport aux différentes devises en pondérant par leur poids dans nos échanges commerciaux. Ce taux de change effectif est un taux de change nominal. En effet, il ne tient pas compte de l évolution différenciée des prix. Si les prix ont augmenté plus fortement dans l économie nationale que dans le reste du monde, cela aura le même effet sur les échanges qu une appréciation de la monnaie : cela diminuera les quantités de biens nationaux que le reste du monde pourra acquérir pour une même quantité de devises. En exprimant le taux de change

13 (en indice) comme la valeur de l unité nationale en fonction d une autre devise (cotation au certain), le taux de change effectif réel deviendra : Taux de change effectif réel = Taux de change effectif nominal x (p i /p x ) où p i est l indice des prix intérieurs et px l indice des prix mondiaux. La notion de taux de change réel est très utile du point de vue de l appréciation de la compétitivité internationale d une économie. Si le taux de change effectif réel augmente, la position concurrentielle se détériore parce que les prix des exportations deviennent plus élevés et l économie perdra des parts de marché. Si la monnaie s est appréciée (cas de l euro vis-àvis du dollar en ) et que les prix intérieurs ont moins augmenté que les prix extérieurs, l effet perte de compétitivité sera diminué à concurrence du différentiel d inflation. Graphe 89 Cours de change effectif de l UEBL (indice 1999 = 100) Source : CE. (1) Moyenne pondérée du cours de change vis-à-vis des monnaies du reste de l UE et des pays suivants : Australie, Canada, États-Unis, Japon, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Suisse et Turquie. (2) Cours de change effectif nominal, déflaté par les coûts salariaux par unité produite de l ensemble de l économie. Le graphe 89 montre que le taux de change effectif de la Belgique et du Luxembourg s est apprécié fortement à partir de L euro étant constant par rapport à lui-même, le taux de change effectif réel de l UEBL face à la zone euro n est rien d autre que le rapport des taux d inflation. On voit également que l inflation dans l UEBL a été moins forte que chez les 34 principaux partenaires commerciaux de la zone euro : c est la distance entre la ligne supérieur du graphe (taux de change effectif nominal) et celle qui lui est inférieure (taux de change effectif réel). 6. LA COMPETITIVITE EXTERNE

14 La compétitivité externe d une économie se mesure notamment par les capacités d une économie à maintenir et accroître ses parts de marché. Dans le cas d une économie très ouverte, la compétitivité externe est cruciale. Elle est fonction de plusieurs éléments La compétitivité-prix L évolution des coûts, particulièrement les coûts salariaux, est au centre de la compétitivitéprix. C est le coût salarial par unité produite qui est important, car c est lui qui détermine en partie le prix unitaire des exportations. Le coût unitaire par unité produite inclut le coût salarial et la productivité du travail : organisation du travail, niveau de qualification et compétence du facteur travail. En Belgique, depuis la dévaluation de 12,5 % du franc belge en 1983 qui avait précisément pour objectif de rétablir la balance commerciale qui était déficitaire, le contrôle de l évolution des salaires est au centre des préoccupations des pouvoirs publics et enjeu des négociations entre les syndicats et les employeurs du secteur privé. La loi sur la compétitivité (1989), qui permettait au gouvernement d intervenir dans la fixation des salaires si l évolution des coûts salariaux belges dépassait celle de nos principaux partenaires commerciaux (Pays-Bas, France et Allemagne), fut suivie par l établissement de la norme salariale qui cadenasse la négociation salariale sectorielle depuis Cette norme salariale est déterminée sur la base d un rapport annuel sur la compétitivité établi par le Conseil central de l économie. Il s agit d une limite maximale qui est fixée à l augmentation des salaires durant les deux ans de validité des accords interprofessionnels conclus entre employeurs et représentants syndicaux au niveau fédéral. Cette limite maximale inclut le mécanisme de liaison des salaires à l indice des prix. C est-à-dire que si elle est fixée à 5,4% et que le taux d inflation sur les deux ans atteint les 5%, cela laisse une marge de 0,4% pour les augmentations de salaire réel. En revanche, en supposant une inflation annuelle de 1%, 3,4% peuvent être négociés ensuite dans les secteurs d activité. L inclusion de l inflation dans la norme salariale a permis de maintenir le mécanisme d indexation automatique des salaires. Comme nous l avons indiqué dans le chapitre X, la limite de la recherche de la compétitivité par le contrôle des coûts salariaux est que si chaque pays partenaire prend des mesures identiques, on aboutit à une diminution progressive de la rémunération des salariés, du revenu national par conséquent et donc de la demande finale intérieure, ce qui se traduit par une diminution du revenu d équilibre et de l emploi. La norme salariale s inscrit bien évidemment dans le cadre de l instauration de la monnaie unique. Depuis la fixation irrévocable des parités en janvier 1999 entre l ancienne monnaie nationale et le futur euro, toute autonomie de la politique de change a été de facto supprimée, ne permettant plus des ajustements de compétitivité intra-européenne par les mécanismes de dévaluation. L arrimage du franc belge au mark allemand limitait de toute manière cette autonomie. L ajustement de la compétitivité-prix passe donc nécessairement par celui de la croissance des coûts de production. L autre élément de la compétitivité prix est le taux de change, dont il vient d être indiqué qu il n est plus pertinent dans la zone euro, étendue aux nouveaux entrants. Or, plus de 80% de nos échanges commerciaux ont lieu avec les pays de la zone euro Les autres facteurs de compétitivité Les dépenses de recherche et développement conditionnent les capacités futures à développer de nouveaux produits compétitifs sur le marché européen et mondial du point de vue de leur contenu innovant en technologie et de la qualité du produit. La Belgique est en retard de ce point de vue. La spécialisation des exportations belges vers les produits semi-finis renforce le poids prépondérant de la compétitivité prix. Le niveau de qualification et de compétence de la main-d œuvre est un facteur de productivité du travail. De ce point de vue, il n y a pas de

15 handicap belge, mais pas d avantage décisif non plus. Le renforcement du capital humain reste donc un objectif primordial dans la recherche d une meilleure compétitivité.

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations par Robert Fluri et Robert Müller, Direction de la statistique, Banque nationale suisse, Zurich BNS 42

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ Une appréciation/dépréciation du taux de

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 13 Document de travail, n engage pas le Conseil Le

Plus en détail

VI. ÉCHANGES INTRA-BRANCHE ET INTRA-GROUPE ET INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION

VI. ÉCHANGES INTRA-BRANCHE ET INTRA-GROUPE ET INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION VI. ÉCHANGES INTRA-BRANCHE ET INTRA-GROUPE ET INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION Introduction et résumé L internationalisation des systèmes de production, qui reposent de plus en plus sur des structures

Plus en détail

Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme

Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme Plan de la fiche 1. Notions de base 2. Problèmes économiques et sociaux 3. Théories et auteurs 4. Repères historiques La croissance économique dans le monde est-elle

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Âge effectif de sortie du marché du travail

Âge effectif de sortie du marché du travail Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Âge effectif de sortie du marché du travail Merci

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

Quel est le temps de travail des enseignants?

Quel est le temps de travail des enseignants? Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale) 55/2015-27 mars 2015 Commerce international de biens en 2014 Principaux partenaires commerciaux de l UE en 2014: les États-Unis pour les exportations, la Chine pour les importations Le commerce entre États

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ (1 $ = 0,8 ) Une appréciation du taux de

Plus en détail

I) L ouverture des économies à l international

I) L ouverture des économies à l international L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace

Plus en détail

4.1.2. Le système de Bretton-Woods (1945-1971)

4.1.2. Le système de Bretton-Woods (1945-1971) 4.1.2. Le système de Bretton-Woods (1945-1971) La genèse du nouveau système Les leçons de l entre-deux-guerres L effondrement du SMI au cours des années 1930 a marqué les responsables de la reconstruction

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire

Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Que dit le Traité de Rome en matière monétaire? Pas de propos très détaillés. Ce qui est mentionné, c est l ambition de créer une aire régionale

Plus en détail

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE Introduction L investissement direct étranger a des effets bénéfiques sur l économie L investissement direct étranger (encadré

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

Le SMI. Chapitre 1. 1.1 Les origines historiques du SMI actuel. 1.1.1 Avant la première Guerre mondiale : l étalon or

Le SMI. Chapitre 1. 1.1 Les origines historiques du SMI actuel. 1.1.1 Avant la première Guerre mondiale : l étalon or Chapitre 1 Le SMI 1.1 Les origines historiques du SMI actuel 1.1.1 Avant la première Guerre mondiale : l étalon or L étalon change-or (Conférence de Gênes - 1922) Caractéristiques : Chaque monnaie nationale

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

1950 La Déclaration Schuman

1950 La Déclaration Schuman Chapitre 3 31 Du Marché commun à l Union monétaire En mai 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l Europe est en ruine. La crainte qu un tel drame ne se reproduise inspire aux hommes politiques

Plus en détail

DE l ETALON-OR à l EURO

DE l ETALON-OR à l EURO DE l ETALON-OR à l EURO 1- Un peu d histoire Pendant des siècles, les métaux précieux (argent et or) ont servi au règlement des échanges commerciaux intérieurs et internationaux. Progressivement, les billets

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

Compétitivité française : Quelques constats

Compétitivité française : Quelques constats Compétitivité française : Quelques constats Gilbert Cette Banque de France et Université d Aix-Marseille Gilbert Cette 1 Sommaire 1.1 Dégradation alarmante 1.2 Dégradation stoppée 1.3 En particulier vis-à-vis

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE FIN-INTER-01 LE CONTEXTE Public concerné : Etudiants niveau Bac + 2. Durée indicative : 2 heures Objectifs : Positionner le domaine de la finance internationale dans son contexte. Pré requis : Néant. Modalités

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 Sommaire I - Le rôle prépondérant des marchés financiers I.1 - Financiarisation de l'économie mondiale I.2 Lien avec l'entreprise

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Améliorer la gouvernance des Services Publics d'emploi pour de meilleurs résultats sur l'emploi

Améliorer la gouvernance des Services Publics d'emploi pour de meilleurs résultats sur l'emploi Améliorer la gouvernance des Services Publics d'emploi pour de meilleurs résultats sur l'emploi Congrès Mondial de l AMSEP Istanbul, 6 mai 2015 Sylvain Giguère, Directeur de la division LEED, OCDE Pourquoi

Plus en détail

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan Régimes publics de retraite État de la situation Perspectives des différents régimes publics de retraite 79 e congrès de l ACFAS 10 mai 2011 Plan Portrait des régimes publics de retraite La pression démographique

Plus en détail

CONFERENCE DE PRESSE > LANCEMENT DU «MANIFESTE POUR UNE SOCIÉTÉ POSITIVE»

CONFERENCE DE PRESSE > LANCEMENT DU «MANIFESTE POUR UNE SOCIÉTÉ POSITIVE» CONFERENCE DE PRESSE > LANCEMENT DU «MANIFESTE POUR UNE SOCIÉTÉ POSITIVE» > PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE L INDICE DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE POSITIVE 2014 UNE INITIATIVE DE DÉROULÉ DE LA CONFÉRENCE

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché 2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché La loi de l'offre et de la demande Comme tout marché concurrentiel, le marché des changes est régi par la loi de l'offre et de la demande. Les offres

Plus en détail

Quel est le "bon" système de Bretton-Woods?

Quel est le bon système de Bretton-Woods? aoűt 9 - N 359 Quel est le "bon" système de Bretton-Woods? Le Système Monétaire International de Bretton-Woods "normal" est un système où le pays dont la monnaie s'affaiblit doit passer à une politique

Plus en détail

CHAPITRE 1 : LES REGIMES DE CHANGES

CHAPITRE 1 : LES REGIMES DE CHANGES CHAPITRE 1 : LES REGIMES DE CHANGES I- un bref survol historique du système monétaire international Le Système Monétaire International (SMI) représente le cadre institutionnel des échanges internationaux.

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg Bienvenue Procure.ch Jeudi 26 avril 2012 Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch 1 ère question (thème) C est grave docteur? Les principaux indicateurs économiques En préambule.. Qu est-ce qu un

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

CHAPITRE 4 : DETERMINANTS DU CHANGE ET SMI

CHAPITRE 4 : DETERMINANTS DU CHANGE ET SMI CHAPITRE 4 : DETERMINANTS DU CHANGE ET SMI Monnaie et Finance Internationales David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2014-2015 Université Paris 8 Table des matières 1 Les déterminants du

Plus en détail

Click to edit Master title style

Click to edit Master title style Le Service des délégués commerciaux MAECI: Orientation et rôle Investissement étranger direct (IED) Anderson Blanc Délégué commercial Click to edit Master title style Investissement & Innovation Coordonnateur

Plus en détail

Qu est-ce que la compétitivité?

Qu est-ce que la compétitivité? Qu est-ce que la compétitivité? Le but de ce dossier pédagogique est d expliquer la notion de compétitivité d une entreprise, d un secteur ou d un territoire. Ce concept est délicat à appréhender car il

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

L équilibre épargne-investissement en Chine et ses enjeux pour l économie mondiale

L équilibre épargne-investissement en Chine et ses enjeux pour l économie mondiale L équilibre épargne-investissement en Chine et ses enjeux pour l économie mondiale Julia GUÉRIN Direction des Analyses macroéconomiques et de la Prévision Service d Études macroéconomiques et de Synthèses

Plus en détail

Ressources pour le lycée général et technologique

Ressources pour le lycée général et technologique Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement spécifique Science économique Thème n 2 : Mondialisation, finance internationale et

Plus en détail

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Claire de Kermadec* Les habitudes culturelles, la taille et la dynamique des marchés modèlent le paysage du commerce de détail en Europe.

Plus en détail

Qui sont les enseignants?

Qui sont les enseignants? Extrait de : Regards sur l'éducation 2008 : Panorama Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/9789264040649-fr Qui sont les enseignants? Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE (2009),

Plus en détail

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

L importance des investissements publics pour l économie. Analyse thématique Finances locales

L importance des investissements publics pour l économie. Analyse thématique Finances locales L importance des investissements publics pour l économie Analyse thématique Finances locales Belfius Research Mars 2015 Introduction En septembre 2014, les normes SEC 2010 1 ont été appliquées intégralement

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

ATELIER COMMERCE, INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT AU SENEGAL

ATELIER COMMERCE, INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT AU SENEGAL République du Sénégal Ministère de l Economie et des Finances 1 ATELIER COMMERCE, INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT AU SENEGAL Nature des interactions entre le commerce international et les IDE (complémentarité

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

Institut des comptes nationaux. Statistique du commerce extérieur. Bulletin mensuel 2015-01

Institut des comptes nationaux. Statistique du commerce extérieur. Bulletin mensuel 2015-01 Institut des comptes nationaux Statistique du commerce extérieur Bulletin mensuel 2015-01 Contenu de la publication Les règlements européens cités dans la notice méthodologique en fin de publication prescrivent

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 366 Novembre 2012 Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2011, le prix du gaz a augmenté dans tous

Plus en détail

Programme «Société et Avenir»

Programme «Société et Avenir» Programme «Société et Avenir» Rapport final volet «Synthèse de recherche» 1 CONTRAT DE RECHERCHE : TA/00/23 ACRONYME DU PROJET : REFBARIN TITRE : «RÉFORME DU MARCHÉ DES BIENS ET SERVICES, NÉGOCIATION SALARIALE

Plus en détail

Interpréter correctement l évolution de la part salariale.

Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Gilles Saint-Paul Université de Toulouse I et Ministère de l Ecologie En, la part des salaires dans la valeur ajoutée (ou dans le PIB) est un

Plus en détail

REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT

REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT Revoir le mode de financement de notre système d Assurance-maladie, institution à

Plus en détail

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 Contact presse Éva Quickert-Menzel 01 44 38 22 03 Sommaire Chiffres-clés des retraites...

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 194/2014-15 décembre 2014 Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 Par rapport à 2013, le revenu agricole réel par actif 1 a diminué de 1,7% dans

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Quepeut-ondiredelavolatilitédel euro?

Quepeut-ondiredelavolatilitédel euro? Virginie Coudert avril 2000 Quepeut-ondiredelavolatilitédel euro? Contribution au rapport du CNCT 2000 La création de l'euro et la disparition des monnaies sous-jacentes ont profondément modifié la structure

Plus en détail

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité Quote-part fiscale de la Suisse : des apparences trompeuses dossierpolitique 21 février 2011 Numéro 2 Quote-part fiscale. Dans la statistique annuelle de l OCDE, la Suisse affiche une quote-part fiscale

Plus en détail